Actualités 2012

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Verrouillé
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Une journée pour pousser les victimes à se faire entendre

Chaque année en France, 315.000 personnes âgées sont victimes de crimes ou de délits et 75.000 femmes sont violées. En 10 ans, le nombre d'élèves victimes d'extorsion a augmenté de 77 %.


Pour la seconde année consécutive, près de 200 associations ainsi que de grands services publics vont se retrouver mercredi place du Trocadéro à Paris à l'occasion de la journée européenne des victimes. Car le même jour chaque pays de l'Union européenne lance une initiative similaire. la Suède a fait figure de pionnier en la matière il y a 20 ans.

Au Trocadéro jusqu'à la tombée de la nuit, la police et la gendarmerie et les sapeurs-pompiers vont notamment animer une dizaine «d'ateliers de prévention» assez singuliers. Ainsi, les visiteurs se verront proposer le port de «lunettes d'altération visuelle» simulant les effets de l'alcool sur le vue, un simulateur de conduite automobile pour mieux saisir les dangers de la route ou encore une visite guidée à l'intérieur d'une ambulance de sapeurs-pompiers.

Une femme est tuée tous les 2 jours ½ par son compagnon

La protection des seniors vulnérables, les dangers d'internet ou encore les violences scolaires sont également au programme. Le racket commence dès l'école primaire et, en dix ans, le nombre d'élèves victimes d'extorsion a augmenté de 77 %.

Cette journée a vu le jour grâce à l'engagement de Marie-Ange Le Boulaire, Fondatrice de l'Association nationale pour la reconnaissance des victimes. Elle donnera l'occasion à ministre de l'Intérieur Claude Guéant d'annoncer des mesures permettant de faciliter le dépôt de plainte.

De son côté, Marie-Louise Fort, députée de l'Yonne, livrera son rapport intitulé «La victime au cœur de l'action des forces de police et de gendarmerie».

Selon les statistiques diffusées par l'Association nationale pour la reconnaissance des victimes, 315.000 personnes âgées sont victimes de crimes ou de délits et 75.000 femmes sont violées chaque année.Toujours selon cette source, 1 femme est tuée tous les 2 jours ½ par son compagnon et 1 Français sur 4 connaît au moins une personne victime d'inceste.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Froid, faim, désydratation, les limites du corps humain

Par Caroline Piquet - le 21/02/2012
Un Suédois a survécu à deux mois passés dans sa voiture sans nourriture. Jusqu'à quel point le corps humain peut-il résister en cas de privations extrêmes?

En 1933, Le Mahatma Gandhi avait passé 21 jours de jeûne total. En 1972, lors d'un crash aérien dans la Cordillère des Andes, 16 Uruguayens ont survécu pendant 72 jours dans un froid pouvant atteindre les - 40°C. Plus récemment, un Suédois a été retrouvé vivant après être resté deux mois dans sa voiture coincée par la neige, sans nourriture. Le corps humain possède des ressources parfois insoupçonnées et peut faire preuve d'une grande capacité d'adaptation suivant l'état de santé physique et psychologique de la victime. Pour autant, la capacité de résistance d'un organisme soumis à rude épreuve connaît des limites.

• La déshydratation

Le corps humain est composé à 70% d'eau, un élément indispensable au bon fonctionnement des cellules. Si ces dernières ne sont plus hydratées, elles finissent par se détruire, endommageant le fonctionnement des organes vitaux.

Nous perdons près de deux litres d'eau chaque jour par la transpiration, la respiration et l'évacuation des urines. Si on arrête de boire, la déshydratation se manifeste d'abord par une soif intense, un dessèchement de la langue, de la bouche et de la peau. Ensuite, le taux de sel augmente dans le sang et provoque des maux de tête, des crampes, voire des troubles de la conscience. Le cerveau étant composé à 82% d'eau, le manque d'eau perturbe son fonctionnement. A ce stade, l'individu ne ressent plus la soif et son état s'aggrave. En principe, on ne peut pas tenir plus de trois jours sans boire.

• La dénutrition

Le corps humain s'adapte plus facilement à l'absence de nourriture qu'à l'absence d'eau. Néanmois, les nutriments restent indispensables à la production d'énergie nécessaire au métabolisme basal, c'est-à-dire aux fonctions vitales comme le simple fait de respirer.

Au cours des trois premiers jours du jeûne, l'organisme puise dans ses réserves de glucose, d'eau et de sel. Les jours qui suivent, les graisses et les muscles prennent le relais, conduisant à une fonte de la masse musculaire. Par réflexe, l'organisme se met en veille pour faire des économies d'énergie: le rythme cardiaque diminue, toutes les fonctions vitales se mettent au ralenti. Dans la dernière phase, les réserves en protéines, principal composant des cellules, sont utilisées. Quand 30 à 50% des protéines sont consommées, les limites de survie sont atteintes. En moyenne, un sujet peut rester 30 à 40 jours sans manger.

• L'insomnie

Combien de temps un être humain peut-il rester sans dormir? Quelques expériences ont tenté de répondre à cette question. Le Dr Max Fleury en présentent plusieurs dans son livre Le sommeil réparé. Il rappelle notamment le record jamais dépassé depuis 1965 de Randy Gardner, resté éveillé pendant onze jours consécutifs à l'âge de 17 ans. Depuis, les expériences ont montré que la moyenne se situe entre huit et dix jours. Les sujets présentent dans un premier temps « des signes classiques de la privation de sommeil, comme les troubles de l'humeur, de la concentration, de la perception». Au bout de plusieurs jours de veille, des hallucinations visuelles, olfactives, auditives et tactiles, accompagnées de douleurs aux extrémités des membres peuvent apparaître, avant de conduire à une issue fatale.

• L'hypothermie

Cet état correspond à l'abaissement de la température du corps au-dessous de 35°C, soit environ deux degrés en dessous de notre température moyenne, située à 37°C. La plupart du temps, l'hypothermie résulte d'une exposition prolongée au froid, menant à l'épuisement des défenses pour produire de la chaleur et maintenir la température du corps.

Trois types d'hypothermie sont recensées dans le Larousse médical (édition 2012): les hypothermies modérées (de 35 à 32°C) se caractérisent par des frissons, qui est un réflexe musculaire pour réchauffer l'organisme en brûlant du glycogène, chargé de libérer du glucose dans les cellules musculaires. Mais ce mécanisme ne dure que quelques heures. Vient ensuite le stade de l'hypothermie grave (de 32 à 26°C). Peu à peu, la température du corps diminue et entraîne des troubles de la conscience, un ralentissement de la fréquence cardiaque et une chute de la pression artérielle. La peau devient pâle et froide. La circulation sanguine se concentre autour des organes vitaux (coeur et cerveau) au détriment des extrêmités. Les pieds et les mains bleuissent, se raidissent, provoquant des engelures, des oedèmes, voire des gelures graves. Au-dessous de 26°C, la peau prend un aspect cadévérique. La victime ne montre pratiquement plus aucun signe de vie. La respiration est indétectable et le rythme cardiaque est extrêmement ralenti, jusqu'à ce que le coeur s'arrête, quand la température du corps chute à 23°C.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

L'interdiction de fumer dans les lieux publics est efficace

Par Martine Perez - le 19/02/2012
Sensibilisés aux méfaits du tabagisme passif, un certain nombre de fumeurs ont aussi arrêté de fumer chez eux pour protéger leurs proches.

On aurait pu croire que l'interdiction de fumer dans les lieux publics allait conduire les fumeurs à consommer plus de tabac à domicile. Il n'en est rien. Au contraire. La prohibition du tabac dans les lieux publics, et notamment sur les lieux de travail, imposée un peu partout en Europe ces dernières années, a contribué à réduire la consommation de tabac. C'est la conclusion d'une étude menée dans quatre pays: l'Irlande, la France, l'Allemagne et les Pays-Bas, publiée la semaine dernière dans la revue Tobacco Control.

L'enquête a été menée auprès de 4 634 fumeurs, pour évaluer le taux de cigarettes grillées avant et après l'entrée en vigueur de la législation bannissant le tabagisme des lieux publics (1er janvier 2008 pour la France).

Contre toute attente, il apparaît qu'après la mise en œuvre de la loi, le pourcentage de fumeurs s'interdisant de fumer à domicile a nettement augmenté dans les quatre pays (25 % en Irlande, 17 % en France, 38 % en Allemagne et 28 % aux Pays-Bas). Le phénomène est moindre en France, mais il existe indubitablement. Cette mesure de santé publique, tant décriée par certains, a en réalité permis aux fumeurs de prendre conscience des dangers du tabagisme passif. Ils ont compris, grâce à la législation, que désormais, ils protégeaient leurs collègues de travail ou les autres consommateurs au restaurant, mais qu'ils continuaient à enfumer leur propre famille, au risque de les rendre malades.

L'étude a été effectuée par des chercheurs du Centre allemand de recherche sur le cancer à Heidelberg. Elle infirme totalement l'hypothèse selon laquelle l'interdiction de fumer dans les lieux publics aboutirait à déplacer la consommation à la maison. Tout récemment, les pouvoirs publics anglais ont interdit de fumer dans les voitures lorsque des enfants étaient à bord. Là encore, cette mesure pourrait restreindre encore la quantité de cigarettes consommées par jour. C'est comme si les fumeurs, comme les enfants, avaient besoin de lois pour gérer leur addiction.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Les bons gestes pour se protéger contre la grippe

Par le figaro.fr - le 22/02/2012
L'épidémie s'est installée dans l'Hexagone. Si vous n'êtes pas vaccinés, quelques gestes peuvent vous aider à tenir le virus à distance.

«Couvre-toi, tu vas attraper la grippe!». Près d'un Français sur trois serait convaincu que se protéger contre le froid écarterait les virus saisonniers, selon le Baromètre santé 2010. À tort, car aucune étude scientifique n'a encore démontré de lien direct entre le froid et la grippe.

Le virus de la grippe se propage quand une personne saine inhale des gouttelettes de salive ou des postillons d'un individu contaminé. Il se transmet directement (par la toux, un éternuement, un baiser) ou indirectement, au contact d'un objet contaminé (une tétine, un mouchoir, un doudou d'enfant). La plupart des malades sont contagieux un jour avant l'apparition des symptômes, et le restent cinq à sept jours après.

Il est recommandé aux personnes non vaccinées contre la grippe saisonnière d'adopter quelques réflexes simples pendant la période épidémique.

- Se laver les mains régulièrement avec de l'eau et du savon

- Se couvrir la bouche dès que l'on tousse ou que l'on éternue, puis se laver les mais. Un bon réflexe à transmettre aussi aux enfants

- Utiliser des mouchoirs jetables

- Éviter de serrer les mains, d'embrasser ou de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette…)

- Éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun, cinémas) et éviter si possible d'y emmener les nourrissons et les enfants

- Penser à aérer son logement chaque jour pour renouveler l'air

- Porter un masque devant la bouche si l'on est malade et en contact avec d'autres personnes, notamment les plus fragiles (bébés, jeunes enfants, personnes âgées).
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Salon de l'agriculture : Les biocarburants à l'honneur

Les carburants verts sont distribués dans les stations service sous forme de SP95-E10 et de Superéthanol E85. Le Salon de l'agriculture leur consacre un stand afin de présenter la filière. Où en sont les biocarburants issus de l'agriculture?

Le pétrole reste l'énergie la plus utilisée sur la planète. L'or noir alimente à 94 % le secteur des transports, contre 1 % pour les biocarburants ( l'électricité et le charbon fournissant les 5 % restants). Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), les biocarburants pourront couvrir 27 % des besoins mondiaux dans le domaine des transports en 2050. La feuille de route de cet organisme autonome est consultable ici en anglais.




Que sont les biocarburants?

Le biocarburant est produit à partir de végétaux provenant de la biomasse, tandis que le pétrole est issu de matériaux organiques fossiles. Il existe deux grandes filières : celle de l'huile et de ses dérivés (par exemple le biodiesel) et celle de l'alcool issue de sucres, d'amidon, de cellulose ou de lignine présente dans le bois. En France, la betterave sucrière est très utilisée pour fabriquer du bioéthanol. Un stand lui sera consacré au Salon de l'agriculture qui ouvre ses portes le 25 février.

A quoi servent-ils?

Les biocarburants contiennent peu de carbone, ils permettent donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces carburants de substitution sont amenés à remplacer en priorité le diesel et le kérosène. Ils peuvent être mélangés avec les carburants classiques. Les stations service distribuent d'ores et déjà du supercarburant SP-E10 contenant 10 % de bioéthanol et du superéthanol-E85 contenant jusqu'à 85% d'e bioéthanol. Au Brésil, la majorité des voitures neuves sont compatibles avec de tels mélanges, si bien que l'éthanol dépasse 30 % de la consommation de carburant. C'est bien plus qu'aux Etats-Unis, où elle représente moins de 2 % de la consommation.

Sont-ils rentables?

Actuellement, produire des biocarburants coûte cher. Leur efficacité environnementale est contestée dans la mesure où en produire consomme beaucoup d'énergie. Les biocarburants issus de betteraves, d'oléagineux, de céréales ou de sucre, entraînent en outre une augmentation du prix des denrées agricoles alimentaires. L'éthanol cellulosique apporte cependant de nouvelles perspectives. Ce biocarburant fabriqué à partir de déchets agricoles et de résidus de récolte d'exploitation forestière ont le double avantage d'engendrer des coûts de production inférieurs aux biocarburants classiques et de ne presque pas produire de carbone.

Leur coût peut-il baisser?

La flambée actuelle des prix du pétrole et les avancées techniques rendent les biocarburants toujours plus attractifs. Une production à grande échelle pourrait également faire baisser les coûts. L'union européenne s'est fixé l'objectif d'atteindre le seuil de 10 % d'énergie renouvelable dans les transports d'ici 2020, en grande partie grâce aux biocarburants. Cependant, selon les ONG environnementales, Action Aid et Les amis de la terre, les biocarburants coûteront toujours plus chers que les carburants classiques, soit 19 à 41 centimes de plus au litre pour le bioéthanol et 35 à 50 centimes de plus pour le biodiesel. Surcoût auquel il faudra ajouter des modification des moteurs ou des infrastructures de distribution.

France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Médiator : le fonds d’indemnisation débordé

Le fonds d’indemnisation pour les victimes du Médiator n’arrive pas à traiter les dossiers des victimes rapidement. Du coup les indemnisations tardent à venir.

Dans son édition de jeudi Le Parisien révèle que 5.770 dossiers d’indemnisation sont arrivés au fonds d’indemnisation du Médiator. Mais ce dernier n’aurait pas la capacité de traiter plus d’une centaine de dossiers par semaine. Les experts de ce fonds doivent se réunir aujourd’hui pour trouver une manière d’accélérer le processus.

Le rythme actuel d’examen des dossiers ne permet pas de tenir la promesse du ministre de la santé qui était d’avoir traité tous les dossiers dans un délai d’un an. Du côté du Ministère de la santé justement, on se veut rassurant. Toujours selon Le Parisien, « le collège d’experts travaille sur un rythme extrêmement soutenu ».




15 experts planchent

Mais depuis quelques jours un nouvel élément est venu allonger les délais. Les victimes doivent verser à leur dossier un nouvel élément qui n’était pas prévu au départ. Cela signifie concrètement que quelqu’un qui a déposé un dossier il y a 6 mois doit fournir cet élément et son dossier réexaminé.

Le fonds spécial pour l’indemnisation des victimes du Médiator a été mis en place en septembre 2011 gère tous les dossiers. Une fois traités, les demandes sont transmises au laboratoire Servier sous forme d’une proposition d’indemnisation. Si ces derniers refusent, c’est le fonds qui indemnise directement les victimes. L’équipe d’experts est composée de 15 personnes. Ce nombre pourrait être renforcé.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Le premier hamburger à base de cellules souches bientôt prêt

Le premier hamburger conçu à partir de cellules souches bovines devrait être prêt cet automne. Une avancée qui pourrait bouleverser l'élevage, l'alimentation mondiale et bénéficier à l'environnement.

Une petite faim ? Le premier hamburger réalisé à partir de cellules souches bovines est en cours d'élaboration. Encore dans les éprouvettes d'un laboratoire néerlandais, il devrait être fin prêt à l'automne.

Le Dr Mark Post, médecin de formation et patron du département de physiologie de l'Université de Maastricht, aux Pays Bas, prévoit de dévoiler ce hamburger en octobre. Le coût pour produire ce premier hamburger expérimental atteint tout de même les 250.000 euros, a précisé ce chercheur ajoutant aussitôt que le second devrait être « plus abordable », à 200.000 euros ! Ce projet a été financé par un riche donateur qui souhaite rester anonyme soucieux de « voir diminuer le nombre d'animaux de ferme abattus pour leur viande, et ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre résultant de l'élevage », a rapporté le scientifique.




« La production de viande devrait doubler d'ici 2050 pour répondre à la demande et mobilise déjà 70% de nos terres agricoles », souligne le Dr Post. Or, l'élevage contribue au réchauffement climatique avec les émissions de méthane, un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2) et compte pour 18% du total. Patrick Brown, professeur de biochimie à l'Université de Stanford en Californie, est allé plus loin, durant la même conférence de presse, qualifiant l'agriculture actuelle, et surtout l'élevage, de « plus grande catastrophe environnementale mondiale en cours ».

Commercialisé dans 10 à 20 ans

« Mon projet vise à créer de la viande à partir de n'importe quelles cellules souches en utilisant une technologie développée dans le champ médical depuis plus de vingt ans et qui arrive à maturité », a expliqué le Dr Post. Pour ce premier hamburger, il a utilisé des cellules des muscles du squelette de bovins cultivés dans du sérum foetal de veau. « Les tissus produits ont exactement la même structure que les originaux. La viande produite à partir des cellules souches doit ressembler exactement à celle que nous avons l'habitude de consommer, autrement il sera impossible de convaincre les gens de renoncer à ce qu'ils connaissent », assure le scientifique.

Cette technique peut aussi permettre de produire de la viande de tout animal, a précisé le chercheur qui a lancé ce projet il y a six ans, et espère voir cette viande produite à grande échelle dans les 10 à 20 prochaines années.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
DonLyco
Messages : 3
Inscription : 23 févr. 2012 17:03

Re: Actualités 2012

Message par DonLyco »

Un témoignage inquiétant sur l'état des hôpitaux même à PARIS...

http://lesoubliesdelactu.fr/WordPress3/ ... arisÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Avatar de l’utilisateur
Sebcbien
Accro
Accro
Messages : 1590
Inscription : 24 mars 2010 22:07
Localisation : Haute-Garonne

Re: Actualités 2012

Message par Sebcbien »

DonLyco a écrit :Un témoignage inquiétant sur l'état des hôpitaux même à PARIS...

http://lesoubliesdelactu.fr/WordPress3/ ... h-de-paris
tu comptes spammer tout le forum ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite :)
Avatar de l’utilisateur
naturelle
Fidèle
Fidèle
Messages : 242
Inscription : 29 oct. 2011 09:53

Re: Actualités 2012

Message par naturelle »

bonsoir a tous

n'ayant pas trop eu le temps de réviser, pour la culture générale j'ai appris :

les plan d'action
les lois principales
et quelque définition

je vous met les sujet que j'ai réviser:
l'alzheimer, le tabagisme, les infection nosocomiale, l'alcoolisme, les lois bioéthique, les cancers, les MCV

est-ce suffisant pour l'écrit ?

merci d'avance.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Les cellules souches, au cœur du débat scientifique et idéologique

Les cellules souches ont la capacité de pouvoir se différencier en cellules adultes spécialisées spécifiques d'un tissu (neurone, cellules musculaire, cardiaque, hépatique…). Celles dotées des capacités de différenciation les plus étendues, dites "pluripotentes", n'existent que chez l'embryon et sont, de ce fait appelées, cellules souches embryonnaires.

D'autres, dotées de potentialité de transformation limitées à certains types cellulaires, sont encore présente chez l'adulte, par exemple dans la moelle osseuse. Elles vont permettre tout au long de la vie de produire les différentes lignées de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes) et sont utilisées pour des greffes de moelle.

PERSPECTIVES THÉRAPEUTIQUES IMMENSES

De plus, en 2007, des chercheurs ont réussi à reprogrammer en laboratoire des cellules adultes (prélevées dans la peau), c'est-à-dire à les faire remonter à un état encore non différencié où elles retrouvaient leurs capacités d'évolution. Ces dernières sont appelées cellules "iPS" (sigle anglais pour "cellules souches pluripotentes induites").

Les cellules souches ont ouvert des perspectives thérapeutiques immenses en raison de deux de leurs caractéristiques. Puisqu'elles possèdent le pouvoir de donner n'importe quel type cellulaire, elles pourraient servir à remplacer des cellules mortes ou défectueuses et régénérer ainsi un tissu humain : muscle cardiaque après un infarctus, rétine atteinte par une dégénérescence, moelle épinière lésée, pancréas d'un diabétique ne sécrétant pas d'insuline, repousse d'un os sectionné… La liste paraît inépuisable, mais les travaux scientifiques n'en sont encore qu'à l'état expérimental.

A cette première caractéristique s'ajoute celle de constituer une source inépuisable : à chacune de ses divisions, une cellule souche donne une cellule fille et une autre cellule souche, qui à son tour va se diviser de la même manière.

Est-ce à dire que les cellules souches pluripotentes constituent l'arme parfaite pour la médecine régénérative ? Une réserve s'impose quant à leur sécurité : le risque d'évolution cancéreuse n'est pas écarté. En effet, dans une tumeur, la cellule cancéreuse a perdu son caractère différencié normal et prolifère indéfiniment.

INCERTITUDES

La question a notamment été soulevée dans plusieurs articles scientifiques récents à propos des cellules reprogrammées (iPS) qui présentent des anomalies génétiques multiples, plus fréquentes que dans les cellules souches embryonnaires. Certaines concernent notamment des gènes impliqués dans les mécanismes de protection contre la cancérisation et pourraient alors favoriser l'évolution tumorale.

Les cellules iPS ont les faveurs des opposants à l'utilisation de cellules provenant d'embryons surnuméraires conçus dans le cadre de la procréation médicalement assistée. A l'inverse, des chercheurs, qui travaillent sur les deux types de cellules souches pluripotentes, estiment que les incertitudes plus grandes pesant sur les cellules iPS imposent de ne pas renoncer aux travaux sur les cellules souches embryonnaires. Le débat scientifique croise donc le débat idéologique.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »


Les antidépresseurs chez l'enfant en débat


Par Aude Rambaud - le 22/02/2012
Une étude doute du risque de suicide lié à l'absorption de ces médicaments. Mais, selon les spécialistes, leur usage doit rester très limité.

L'utilisation des antidépresseurs chez les enfants et les adolescents est un art difficile. Depuis quelques années, la prescription de ces médicaments chez les enfants fait l'objet d'une mise en garde sérieuse, certaines études ayant mis en évidence un risque de suicide accru chez ceux ainsi traités.

Une nouvelle étude américaine publiée le 6 février dernier dans The archives of General Psychiatry sur ce sujet se veut plus rassurante. Les auteurs ont réétudié quatre essais cliniques portant sur l'administration de fluoxétine chez des enfants et des adolescents et montrent, en intégrant différents critères d'évaluation, qu'il n'y a finalement pas de relation significative entre ce traitement et les idées et comportements suicidaires chez les 7-18 ans, même en cas d'efficacité du médicament sur les symptômes dépressifs.

Aucune étude ne permet aujourd'hui de prouver le lien de cause à effet entre un antidépresseur et le risque suicidaire mais, en l'état actuel des connaissances, «il est déconseillé de prescrire un antidépresseur en première intention à un mineur, clarifie le Pr Marie-Michèle Bourrat (Limoges), présidente de la Société française de psychiatrie de l'enfant, de l'adolescent et des disciplines associées, notamment en raison des effets indésirables de ces molécules: risque cardiaque, céphalées, insomnies, désinhibitions, etc.». La psychothérapie reste la référence.

Des consultations en urgence

Dans certaines situations très précises de dépression majeure, la prescription demeure possible mais «doit être très raisonnée et effectuée par un spécialiste pour une évaluation rigoureuse de l'état du patient. Des consultations en urgence sont proposées pour cela dans des centres de psychiatrie», insiste-t-elle.

En outre, «c'est tout un ensemble de mesures de soins et d'accompagnement, pouvant inclure le traitement antidépresseur, qui va créer des conditions de sécurité et de confiance, pour essayer de prévenir au mieux les éventuels risques de passage à l'acte», renchérit le Pr Jean-Philippe Raynaud, chef du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au CHU de Toulouse.

Cette nouvelle étude ne serait pas dénuée de critiques. «C'est une erreur scientifique d'intégrer dans un même échantillon des jeunes de 7 à 18 ans,précise le Pr Maurice Corcos. Les enfants et les adolescents ont des comportements et des réponses très différentes aux traitements et chaque individu réagit lui-même de façon indépendante à la maladie ou à sa prise en charge au sein de chaque tranche d'âge. Chez la personne âgée, la dépression est un facteur de risque majeur de suicide mais chez l'adolescent c'est beaucoup plus complexe. Les facteurs individuels psychologiques et environnementaux sont prédominants. Des jeunes non dépressifs se suicident par exemple sans crier gare.»

En 2004, l'analyse des effets indésirables de 25 études cliniques portant sur huit antidépresseurs de la classe des inhibiteurs de recapture de la sérotonine utilisées dans différentes tranches d'âges avait interpellé l'Agence américaine du médicament. Elle révélait une augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires chez les mineurs ayant pris ces traitements, même si aucun passage à l'acte n'avait été à déplorer. Deux ans plus tard, l'agence étendait son alerte aux jeunes adultes jusqu'à 25 ans.

Un effet paradoxal

Branle-bas de combat outre-Atlantique. Des médicaments censés réduire le risque de suicide et qui semblent au contraire l'augmenter! L'Agence américaine du médicament a alors imposé à tous les fabricants un gros cadre noir appelé black box warning sur les notices, signifiant clairement ce risque aux utilisateurs. Selon l'Agence du médicament américaine, ces médicaments augmenteraient le risque d'idées suicidaires entre 8 et 18 ans, voir 25 ans, y compris en cas de bénéfice sur les symptômes dépressifs. Cet effet, qui peut sembler paradoxal, est montré du doigt depuis 2004.

En 2006, l'Agence française du médicament émet ses propres recommandations et déconseille l'usage des antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de sérotonine à l'exception de la fluoxétine dans le traitement de la dépression chez l'enfant et l'adolescent en raison d'un risque de comportement suicidaire (idées suicidaires, tentatives de suicide) et/ou hostile (agressivité, comportement d'opposition, colère). «Les antidépresseurs sont théoriquement susceptibles d'augmenter le risque d'idées et de gestes suicidaires en début de traitement en raison de la levée de l'inhibition liée à la maladie. Les patients sortent d'une phase de ralentissement psychique et physique et cela peut expliquer un passage à l'acte», explique le Pr Maurice Corcos, chef du département de psychiatrie de l'adolescent à l'Institut Montsouris, à Paris.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Délinquance : 313 bandes recensées en France en 2012

Selon un décompte de la police et de la gendarmerie, il y aurait 313 bandes en France au 1er janvier 2012. Elles se se sont affrontées à 331 reprises en 2011.

En matière de délinquance, les chiffres donnés sont nombreux. Le ministère de l'Intérieur les diffuse sans cesse. Mais en voilà un publié jeudi qui est à souligner. 313. C'est le nombre de bandes recensées en France, au 1er janvier 2012 et qui se sont affrontées à 331 reprises en 2011. Six décès ont été constatés (contre 7 en 2010) à l'issue de ces affrontements entre bandes et 252 blessés ont été recensés (contre 196 en 2010), selon ce décompte. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant effectue vendredi un déplacement dans le Val-d'Oise sur ce thème, et il devrait y faire « des annonces » en matière de lutte contre « le phénomène de bandes », a-t-on indiqué jeudi soir Place Beauvau.




Une bande, précisent les analystes de l'Intérieur, « est un groupe d'au minimum trois personnes dont la structure peut varier, qui comprend au moins un noyau stable de membres qui se considèrent ou sont considérés par les membres occasionnels comme étant une bande ». La présence régulière de groupes plus ou moins organisés, capables de passer à l'action pour contrôler leur quartier, s'opposer aux services de police ou même s'opposer entre eux « est un fait communément reconnu et observé par les forces de sécurité », ajoute-t-on de même source.

L'Ile de France, région la plus exposée

Au total, « 313 bandes sont répertoriées sur le territoire métropolitain au 1er janvier 2012, contre 607 en 2010 », selon le décompte, qui confirme une information du Figaro. Parmi elles, « 246 ont été recensées en zone police (Sécurité Publique), 48 dans l'agglomération parisienne et 19 en zone gendarmerie ». 331 affrontements entre bandes ont été répertoriés au cours de l'année 2011, contre 401 l'année précédente. L'Ile-de-France demeure « la région la plus exposée avec 237 faits, soit 71,60% des faits enregistrés », part en baisse au regard de 2010, lorsqu'elle avait atteint 77,80%. Cette surreprésentation s'explique, selon la même source, par « la concentration des quartiers d'habitat social en Ile-de-France ».

Les départements de l'agglomération parisienne les plus touchés ont été la Seine-Saint-Denis (41 faits) et les Hauts-de-Seine (29 faits), tandis qu'en grande couronne, le Val d'Oise est le département le plus concerné avec 44 faits recensés. En province, 82 affrontements ont eu lieu, soit 24,77 % des faits recensés, dont la Seine-Maritime, avec 15 faits, le département le plus touché, suivi de l'Eure et du Haut-Rhin (5 faits chacun). Outre-mer, 12 affrontements entre bandes ont été recensés, 4 sur l'île de la Réunion, 3 en Guyane, devant Saint-Martin, la Nouvelle Calédonie, la Guadeloupe, la Martinique et Mayotte (un chacun).
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Fécondation in vitro : Amandine fête ses 30 ans !

Le Point.fr - Publié le 23/02/2012 à 16:45 - Modifié le 24/02/2012 à 07:00

C'est aujourd'hui qu'Amandine, premier bébé-éprouvette français, fête son anniversaire. Que de progrès en trois décennies !

Ces dernières décennies ont radicalement transformé la vie des couples désireux d'avoir des enfants et qui n'arrivaient pas à connaître les joies de la maternité. Car depuis ce 24 février 1982, et la naissance d'Amandine, le premier bébé-éprouvette français - quatre ans après la naissance de Louise Brown, premier bébé au monde né grâce à la fécondation in vitro - les techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP) n'ont cessé d'évoluer.

Dans le Quotidien du médecin, l'équipe du Pr René Frydman, ancien chef du service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital Antoine-Béclère, à Clamart (Hauts-de-Seine), et du biologiste Jacques Testart, se souvient de l'ambiance après l'accouchement. "La mère était censée être ma cousine. Donc quoi de plus normal que la chef sage-femme et le Pr Frydman passent la voir" en salle des naissances, raconte Violaine Kerbrat. "Pour la sortie incognito d'Amandine et sa maman, je portais le bébé et, avec sa mère en robe de chambre, nous avons rejoint l'ambulance par des couloirs du sous-sol." Aujourd'hui, Amandine dit avoir "les mêmes défauts, qualités, questionnements que chacun. La FIV a forcément influencé mes parents, ça leur a rendu service, mais moi, ça n'aura aucunement influencé ma vie", explique-t-elle.

Prouesse technique et médicale


Selon le dossier publié pour l'occasion par l'agence de la biomédecine, un couple sur sept consulte un médecin aujourd'hui parce qu'il rencontre des difficultés pour concevoir un enfant. Et environ un couple sur dix est traité pour des problèmes d'infertilité. D'autres chiffres sont plus parlants, même s'ils remontent à 2009 (ce sont les plus récents) : cette année-là, 21 759 enfants sont nés après une AMP, soit 2,6 % des naissances. 94 % des tentatives se sont faites en intraconjugal, c'est-à-dire avec les gamètes du couple. Il y a eu près de 74 500 tentatives de fécondation in vitro et l'AMP avec tiers-donneur a représenté 6 % des fécondations in vitro. 190 enfants sont nés grâce à un don d'ovocytes et 1 110 grâce à un don de spermatozoïdes.

Si l'AMP a longtemps été considérée comme une prouesse technique et médicale, elle est devenue aujourd'hui un ensemble de possibilités bien codifiées et efficaces permettant à de nombreux couples de devenir parents, que l'infertilité vienne des hommes ou des femmes. Mais le chemin est souvent long, difficile, et le succès n'est malheureusement jamais garanti. "Aujourd'hui, l'AMP n'est pas qu'une affaire d'éprouvette, mais une prise en charge adaptée par une équipe pluridisciplinaire compétente. Chaque couple a son propre parcours et les techniques qui lui sont proposées sont spécifiquement adaptées à sa situation", précise le dossier de l'agence de la biomédecine. Il faut rappeler que la France est l'un des rares pays où les tentatives d'AMP sont prises en charge par l'Assurance maladie, à hauteur de quatre tentatives pour chaque enfant désiré, jusqu'aux 42 ans révolus de la femme.

Autosuffisance nationale


Dans ses perspectives de développement, l'agence de la biomédecine a lancé des campagnes pour recruter plus de femmes et d'hommes acceptant de donner leurs gamètes, et donc à tendre vers l'autosuffisance nationale. Elle précise que la vitrification ovocytaire est une source d'espoir dans le cadre de la préservation de la fertilité, qui aura un effet bénéfique sur le don d'ovocytes, en évitant notamment la synchronisation de cycles actuellement très lourds. Elle rappelle ses conseils concernant les bonnes pratiques et notamment le nombre d'embryons à transférer (limité à deux, voire un seul dans certaines situations).

Quant à René Frydman, il va lancer un blog pour la création d'une fondation - en principe en septembre prochain - visant à informer et promouvoir la recherche sur la prévention et la lutte contre la stérilité. Malgré ses multiples succès et combats, il déplore le retard français en matière de médecine de la reproduction, dû aux faibles moyens et à une position "floue" sur le plan légal (concernant en particulier la recherche sur l'embryon et la rémunération du don d'ovocytes).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités 2012

Message par Memo »

La perpétuation de l'espèce humaine en danger ?

Le Point.fr - Publié le 21/02/2012 à 12:42 - Modifié le 21/02/2012 à 13:25

Le "Bulletin épidémiologique hebdomadaire" relève ce matin que les hommes subissent une forte baisse de leur fertilité.

D'emblée, Alfred Spira, de l'Institut de recherche en santé publique (Paris), rappelle dans le BEH qu'au cours du dernier quart de siècle la dégradation de l'environnement et les risques qu'elle fait peser tant sur la santé humaine, animale et sur la biodiversité ont atteint un niveau inégalé dans l'histoire humaine. Et que les craintes concernant la capacité des individus à se reproduire sont plus vives que jamais. D'où la multiplication de travaux pour tenter de savoir si notre espèce va réussir longtemps à se perpétuer.

Premier constat : près d'un quart des couples ne parvient pas à avoir un enfant après un an de tentatives et plus de 10 % n'y arrivent toujours pas au bout de deux ans. Pour arriver à cette estimation, l'équipe de Rémy Slama (Inserm Grenoble) s'est appuyée sur l'Enquête nationale périnatale (ENP) de 2003, comprenant 14 187 femmes venant d'accoucher, et sur l'Observatoire épidémiologique de la fertilité en France (Obseff) réalisé en 2007-2008 auprès de 867 couples n'utilisant pas de contraception. Il en ressort que la fréquence de "l'infécondité involontaire après 12 mois sans contraception" était estimée à 18 % par l'ENP et à 24 % par l'Obseff. Au bout de 24 mois, ces proportions étaient respectivement de 8 et 11 %.

Le BEH s'intéresse également à la qualité du sperme et à son évolution. On peut y lire les résultats de trois études menées dans des Cecos (Centre d'étude et de conservation des oeufs et du sperme humains) français. La première a été réalisée au centre Paris-Bicêtre sur le don de 1 351 hommes entre 1973 et 1992. Une baisse significative de la concentration de spermatozoïdes, de l'ordre de 2,1 % par an, a été constatée. Le nombre total de spermatozoïdes dans l'éjaculat, meilleur reflet du rendement de la spermatogenèse, a diminué d'un tiers au cours de la période d'étude. Il existait aussi une baisse significative du pourcentage de spermatozoïdes mobiles et de spermatozoïdes morphologiquement normaux, notamment chez les hommes jeunes.

De fortes disparités régionales


La seconde étude, qui a eu lieu au Cecos de Toulouse, donne un résultat bien différent. Elle ne montre pas de diminution temporelle de la concentration de spermatozoïdes chez les 302 hommes féconds résidant dans le Sud-Ouest durant la période étudiée (1977-1992). Toutefois, la concentration moyenne de spermatozoïdes sur l'ensemble des périodes d'étude était notablement plus basse qu'à Paris, ce qui suggère, selon les chercheurs, "l'existence de différences régionales de la production spermatique". Enfin, le dernier travail a analysé les caractéristiques du sperme de 1 114 hommes du Cecos de Tours entre 1976 et 2009. Cette analyse sur une période de 34 ans a mis en évidence une nette diminution du nombre de spermatozoïdes. Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles est passé de 64 à 44 %, celui de spermatozoïdes vivants de 88 à 80 %.

Plus globalement, une trentaine d'études rétrospectives dans des populations variées d'hommes ont été effectuées dans le monde depuis le milieu des années 1990. Seize montrent une diminution de la concentration des spermatozoïdes avec le temps, alors que douze ne montrent pas d'évolution significative et cinq concluent à une augmentation. Les différences dans le type de populations recrutées, la taille des échantillons, les périodes d'études, la prise en compte ou non dans l'analyse d'autres variables susceptibles de modifier le sperme de l'homme rendent difficile une interprétation synthétique, estiment les auteurs. Néanmoins, ces variations notables d'une région du monde à l'autre, dans des sous-populations grossièrement comparables, "ont fait émerger le postulat que, indépendamment de facteurs génétiques ou ethniques, ces variations pouvaient aussi être liées à des facteurs environnementaux". Reste à les identifier avec précision et à mesurer leurs influences respectives.

Par Anne JeanblancÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Verrouillé