Actualités 2012

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Soins palliatifs : l’humanité d’un bénévole


Quand Régis Héaulme parle de son "activité" à des personnes de son entourage, l'étonnement n'est jamais loin. "Pourquoi tu choisis ça ? C'est pas marrant, ça doit être dur", s'est-il déjà entendu dire à plusieurs reprises. "Rencontrer des malades, ça fait peur aux gens, reconnaît-il. Surtout des malades en fin de vie."

Lorsqu'il était à la tête d'un collège, il passait une bonne partie de son temps à écouter les élèves, leurs parents et les enseignants. Depuis son départ à la retraite, il y a quatre ans, ce sont des personnes atteintes de maladies graves et des personnes âgées isolées qu'il écoute bénévolement trois demi-journées par semaine. "Je pense en toute modestie que je sais bien écouter, dit-il d'une voix calme et posée. Et il n'y a pas beaucoup de gens qui savent le faire."

Son rôle ? Si le patient en manifeste l'envie, lui tenir compagnie, le promener dans les couloirs ou marcher avec lui sur la plage si son état le permet. "Accompagner les malades, c'est leur permettre d'exprimer leurs sentiments ou de relire leur vie, leur manifester qu'ils demeurent importants et dignes d'intérêt malgré leur dépendance", nous avait-il écrit dans un mail avant notre rencontre.

Régis Heaulme dans une chambre de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital maritime de Zuydcoote. ©Louise Allavoine
En ce mardi après-midi de juin, il sort tout juste de la réunion hebdomadaire avec l'équipe médicale de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital maritime de Zuydcoote, à côté de Dunkerque. Depuis deux ans, les cinq bénévoles de l'association "Aujourd'hui la vie" sont invités à tour de rôle à participer à ce rendez-vous. Pour Régis Héaulme, c'est une reconnaissance de leur action. "Ils font partie de l'équipe", confirme le Dr Rachida Chebbout, la médecin référent de cette unité de dix lits. "En 1991, se souvient-elle, les premiers bénévoles rasaient les murs parce que l'équipe médicale avait peur qu'ils fassent de l'ingérence. Mais au fil des années, ils ont montré qu'ils étaient dignes de confiance. Aujourd'hui, on leur demande leur avis."

Les bénévoles ne sont pas non plus là pour "prendre la place des familles", souligne Régis Héaulme Pour lui, "il est parfois plus facile de parler de la mort que l'on sent proche, de l'angoisse que l'on éprouve ou de l'espoir d'une fin rapide quand on n'est pas engagé affectivement".

Il se souvient de la façon dont il avait imaginé son aide avant de rejoindre l'association. "J'avais dans l'idée qu'il faudrait forcément aborder des questions existentielles. En réalité, avec certains malades, on ne fait qu'échanger des banalités. Il y a des moments très forts et d'autres qui ne le sont pas du tout." Parfois, et c'est Rachida Chebbout qui le raconte, un bénévole peut être appelé pour accompagner une personne mourante pour simplement lui tenir la main. "On sent que ces moments-là ont besoin de solidarité humaine", dit-elle.

Dans l'une des dix chambres, Patrick, 58 ans, s'apprête à rentrer chez lui après avoir passé cinq mois dans ce service où l'on ne reste généralement que quinze jours. En quelques mots, il raconte la relation qu'il a nouée, mercredi après mercredi, avec Régis Héaulme. "C'est quelqu'un avec qui on peut parler, dit-il. Je l'appelle par son prénom, on se tutoie, c'est de l'amitié, c'est comme un frère." Dans le couloir, l’intéressé tempère et explique que les bénévoles essaient de "ne pas trop être dans l'affectif" et de "maintenir une relation d'accompagnement, pas d'amitié". "Mais certain décès sont durs à porter, admet-il. Il y a des rencontres qui me marqueront toute ma vie."


Pour "décharger ce qui est un peu lourd", tous les bénévoles participent une fois par mois à un groupe de parole mené par un thérapeute . Et pour intégrer l'association, Régis Héaulme a passé un entretien avec un psychologue qui a "un peu creusé [ses] motivations", s'est assuré "qu'il n'allait pas dire n'importe quoi" et "qu'il avait un certain équilibre personnel". Il a ensuite suivi une formation sur les maladies graves et les techniques d'écoute. "Je n'aurais jamais été envoyé dans une structure comme celle-ci sans la caution de l'association."

Son engagement, il ne s'en cache pas, est lié à sa foi. Diacre permanent, c'est sa façon à lui de répondre à sa "mission de chrétien". Pas question pour autant de faire du "prosélytisme", précise-t-il, en rappelant que l'association à laquelle il appartient est non-confessionnelle. "Je trouve important que des chrétiens s'engagent dans des associations laïques." Lors d'une visite, il ne parle d'ailleurs de religion que si les malades abordent d'eux-même le sujet. "Pour essayer de rassurer ceux qui sont inquiets sur ce qui les attend."


Cet accompagnement par les bénévoles fait partie des droits du malade prévus par la loi sur sur les soins palliatifs, rappelle Régis Héaulme. Mais la baisse des subventions va contraindre son association (20 bénévoles) à se séparer de sa secrétaire salariée. "Les pouvoirs publics n'accordent pas toujours les moyens matériels de répondre dans de bonnes conditions à cette obligation sociale" d'accompagnement, regrette-t-il.
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Paris : les arrêtés anti-mendicité ne seront pas reconduits

Le nouveau préfet de police de Paris, Bernard Boucault, ne reconduira pas les arrêtés anti-mendicité pris il y a un an sur les secteurs des Champs-Elysées, des Grands magasins et du Louvre, estimant notamment que "la sanction associée" s'est révélée "peu dissuasive".

"Le préfet de police a souhaité se donner le temps d'une évaluation très approfondie des arrêtés anti-mendicité, qui ne seront pas reconduits dans l'immédiat", a déclaré mercredi 20 juin devant le Conseil de Paris, Nicolas Lerner, directeur-adjoint de cabinet du préfet de police.

"ABSENCE DE DISPOSITIF CONTRAIGNANT"

Cette décision interrompt des arrêtés pris il y a tout juste un an par l'ancien préfet de police Michel Gaudin, qui avaient provoqué la polémique et la désapprobation du maire PS de Paris Bertrand Delanoë, les jugeant stigmatisants.

La préfecture de police estime que "quatre éléments techniques" conduisent à "relativiser l'apport policier des arrêtés-mendicités" dont "l'absence de dispositif contraignant et la sanction associée à la mendicité peu dissuasive".
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Coca-Cola se défend de favoriser l'obésité


Le 30 mai 2012, la décision de Michael Bloomberg, le maire de New York, de faire interdire, dans les cinémas, les snacks et les restaurants de la ville, la vente de sodas de plus d'un demi-litre, a résonné comme une déclaration de guerre pour la firme d'Atlanta, plus grand fabricant au monde de boissons non alcoolisées, accusé de jouer un rôle majeur dans le développement de l'obésité. Les dirigeants de Coca-Cola organisent désormais la riposte.

LE VISAGE DE LA RIPOSTE

A commencer par Katie Bayne, la PDG de Coca-Cola Amérique du Nord, interrogée le 7 juin par USA Today. La quadragénaire au physique longiligne est devenue le nouveau visage de la marque, chargée de la contre-offensive sur les questions d'obésité. Cette dernière se targue de boire des sodas à longueur de journée. "Je peux prendre un Coca light quand je prépare le petit déjeuner, un Powerade zero [produit également par le groupe] quand je vais faire mon jogging. Au travail, je m'accorde un Coca light dans la matinée et l'après-midi, un thé glacé. Et pour le goûter, une canette de Coca. Je préfère cela à une barre chocolatée ou à un cookie", raconte-t-elle.



Bien évidemment, ses enfants profitent du même régime. "Si mon fils pratique la crosse pendant trois heures, nous allons tout droit chez McDonald et acheter un Powerade d'un litre", explique-t-elle. Pour cette responsable, "il n'existe aucune preuve scientifique qui relie les boissons sucrées à l'obésité. Et pour preuve, elle avance qu'"au cours de la décennie 1999-2010, où l'obésité a été en hausse, la part de sucre dans les boissons a diminué".

Le 18 juin, c'est au tour du PDG de Coca-Cola, Muhtar Kent, de se défendre dans le Wall Street Journal. "Oui, l'obésité est un problème crucial, mais désigner une seule marque ou aliment n'améliorera pas la situation. Il faudrait travailler ensemble et mettre en place des partenariats", annonce-t-il. Pour sa défense, il ajoute que ces cinq dernières années, huit cents produits sans calories ou à faible teneur en sucre ont été lancés par son groupe. Pour autant, le PDG de Coca-Cola ne se risque pas à affimer qu'aucun lien n'existe entre boissons gazeuses et obésité.

5 800 NEW YORKAIS VICTIMES DE L'OBÉSITÉ CHAQUE ANNÉE


Mais les arguments de Coca-Cola ne pèsent pas assez lourd pour faire changer d'avis la municipalité de New York. Samantha Levine, l'adjointe au maire chargée de la presse, persiste : "Le fait demeure, les boissons sucrées sont un facteur clé de la crise de l'obésité qui tue 5 800 New-Yorkais et coûte à la ville 4 milliards de dollars chaque année." Si la préconisation du maire est suivie par le Conseil de la santé de la ville de New York, les vendeurs de sodas et de boissons sucrées auront neuf mois pour changer la taille des gobelets.

Comme le montre le site Sugar Stacks (piles de sucres), de nombreuses boissons de la marque sont saturées en sucre. La corrélation entre sucre et obésité est établie depuis longtemps. La dernière étude en date, un article publié jeudi 2 février dans la revue Nature, par trois scientifiques de l'université de Californie, soutient que la consommation excessive de sucre est une menace pour la santé et justifie la mise en place de mesures comparables à celles prises pour limiter la consommation de tabac et d'alcool. Le lien établi entre consommation de sucre et augmentation des maladies non transmissibles - diabète, obésité, maladies cardio-vasculaires, cancers, etc. - plaident selon les scientifiques en faveur d'un encadrement strict de la vente des produits sucrés et de leur taxation.

Or, souligne la nutritionniste Barbara Moore, directrice de Shape Up America ("Remettre l'Amérique en forme"), "aujourd'hui, non seulement les enfants et les adultes boivent des sodas tous les jours, mais ce n'est plus 10 cl, c'est 40 cl, 60 cl, ou même un litre", constate-t-elle.

BLOOMBERG "SUPER NANNY" ACCUSÉ D'INGÉRENCE


Si Coca-Cola ne peut compter sur les scientifiques pour sa défense, le lobby de l'agro-alimentaire et des restaurateurs est quant à lui monté au créneau pour attaquer la proposition anti-soda de Bloomberg. La chaîne de fast-food McDonald's dénonce une "interdiction malavisée", alors que l'association des restaurants de New York proteste contre une "incroyable attaque".

Mardi 12 juin, une "lettre ouverte au maire" de New York publiée par le journal Metro contestait le projet de réglementation. "Laissons les gens décider", affirmait cette lettre, qui cachait en réalité une publicité... pour des machines à faire des sodas maison. Dans le métro new-yorkais, des affiches vantaient ces derniers jours la grande variété de "choix" offerte aux consommateurs par l'industrie du soda.

Michael Bloomberg, dont le mandat se termine fin 2013, est accusé par ses détracteurs d'ingérence dans la vie des New-Yorkais, et se voit taxé de quolibets tels que "Big Brother Bloomberg" ou "Super Nanny" par le Centre pour la liberté des consommateurs. Le maire se voit enfin taxé d'hypocrisie, car il est favorable à la journée annuelle du beignet ou au concours du plus gros mangeur de hot-dogs organisé chaque année à Coney island... A New York, la guerre des sodas semble bel et bien déclarée.


Pauline Pellissier
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Un hôpital parisien se mobile pour initier le grand public aux gestes de premier secours

Le 20 juin prochain, à l'occasion de la troisième journée de sensibilisation et d'information sur les gestes qui sauvent, le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ) invite les franciliens à s’initier aux premiers secours. L’objectif de l’opération est de permettre à tous d’intervenir à bon escient afin de sauver encore et toujours plus de vies.

Que faire en cas d'étouffement, d'arrêt cardio-respiratoire, de coups de chaleur, de piqûres, de brûlures, ou de morsures afin de ne pas aggraver la situation ? A cette réponse, difficile de répondre si on n’a pas la chance d’avoir suivi une initiation aux premiers secours. Afin de permettre à tous, adultes et enfants, de se familiariser avec ces gestes qui peuvent sauver une vie, un grand nombre de groupes hospitaliers, en collaboration avec les autorités sanitaires, se mobilisent le 20 juin à l’occasion de la journée de sensibilisation.

Si vous êtes francilien, n’hésitez pas à vous rendre dans le 14e arrondissement de Paris au groupe hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ). Des médecins urgentistes, promoteurs et acteurs du programme FOrmation URgence MInimum (FO.UR.MI), et des élèves infirmiers, seront à votre disposition pour vous apprendre les rudiments de l'ensemble des techniques de premiers secours : comment, par exemple, faire expulser un corps étranger des voies respiratoires en cas d'étouffement. Par ailleurs, en cette veille de grandes vacances, le personnel de santé présent vous apprendra à préparer une trousse idéale de secours…Alors, le 20 juin, rendez-vous au GHPSJ !…
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Cancer : Les idées reçues persistent…

71 % des Français considèrent que le cancer est la maladie la plus grave devant le Sida et les maladies cardio-vasculaires. C’est ce qui ressort de l’enquête ayant servi de base à l’élaboration du Baromètre Cancer Inpes / INCa, lancée en 2010 et dont les résultats viennent d’être dévoilés par l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé). Autre enseignement, malgré les nombreuses campagnes d’information et de prévention, le grand public méconnait et sous estime les dangers et les facteurs de risques des cancers.


Dans les faits, le cancer est actuellement la première cause de mortalité en France, avec plus de 147 000 décès en 2011 sur 365 000 cas déclarés. Afin de connaître la perception de nos concitoyens sur cette maladie, l’Inpes et l’Institut national du cancer (Inca) ont mené une vaste enquête, entre avril et août 2010, auprès de 3 728 personnes âgées de plus de 18 ans. En cinq ans, c’est la deuxième enquête de ce type.

D’après les résultats dévoilés hier par l’Inpes, le cancer est considéré comme la maladie la plus grave par plus de 71 % des français. C’est aussi une maladie pas les comme les autres, dont personne n’est exempt pour 96 % de nos concitoyens. Toutefois, et c’est positif, plus de 90 % des personnes interrogées estiment qu’on peut guérir de cette maladie.

Par ailleurs, l’enquête Inpes/Inca s’est intéressée aux principaux facteurs de risques connus à l’origine de la survenue de tumeurs (tabac, alcool, soleil, nutrition, etc.) et le regard que portent sur eux les Français. 70 % des personnes interrogées s’estiment particulièrement bien informées sur le cancer et sur les impacts de certaines pratiques sur leur développement. En 5 ans, les chercheurs ont constaté que les campagnes d’information ont eu un vrai effet. Les Français ont une meilleure connaissance des facteurs potentiels de risque et certains ont adapté leur mode de vie afin de réduire les risques de survenue d’un cancer.

Il reste toutefois des points noirs comme le tabac. Si 76 % des participants savent que le tabac est un facteur de risque majeur de la survenue de cancer, le nombre de fumeurs et la consommation de tabac continue à augmenter.

En ce qui concerne la nutrition, peu de Français connaissent son réel impact sur les risques de développer une tumeur. Par contre, 70 % des personnes interrogées savent que s’exposer au soleil sans protection à certaines heures entraîne des risques accrus de développer des cancers de la peau.

D’après les auteurs du Baromètre Cancer, il est clair que les Français ont en cinq ans pris conscience que certains modes de vie étaient favorables à la survenue de cancer, toutefois il reste encore de nombreuses idées reçues. C’est sur ces différents points que les nouvelles campagnes d’information sur le cancer devront être axées… afin dans les années à venir de réduire le nombre de nouveau cas annuel…
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Lancement d’une chaîne de télévision hospitalière gratuite

Depuis ce matin, le groupe hospitalier Henri-Mondor, en collaboration avec l'Inserm et l'Université de Paris-Est Créteil (Upec), s’est doté d’une chaîne de télévision hospitalière gratuite, baptisée : Campus Santé TV Mondor. L’objectif de l’opération est de permettre aux patients n’ayant pas les moyens de s’abonner à la télévision durant leur séjour en centre hospitalier de bénéficier de programmes culturels et de divertissements.

Ce matin, 13 juin 2012, est née Campus Santé TV Mondor. Cette chaine de télévision hospitalière sera diffusée gratuitement à l’ensemble des patients du groupe Henri-Mondor. Ce qui comprend un certain nombre d’établissements de santé basés à proximité de Créteil, tels que les hôpitaux Albert-Chenevier, Emile-Roux, Joffre-Dupuytren et Georges-Clemenceau et Henri-Mondor.

Sur le canal 7 des télévisions du groupe hospitalier, les patients peuvent accéder au contenu de Campus Santé TV Mondor, qui comprend un certain nombre d’émissions allant du flashs info et météo à des émissions musicales en passant par des spots donnant des informations pratiques sur le fonctionnement du groupe hospitalier Henri-Mondor et d’un film en soirée. Pour l’instant, les programmes seront renouvelés tous les trois mois.

Une présentation de cette nouvelle chaine hospitalière a été faite ce matin à l’ensemble du personnel hospitalier afin qu’il en fasse l’article aux patients… Avec cette nouvelle arrivée sur le PAF du groupe Henri-Mondor, vos journées à l’hôpital prendront un peu plus de couleurs…
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Cellules souches adultes : une vie après la mort

Des chercheurs français montrent que les cellules souches présentes dans les muscles ou la moelle osseuse survivent plusieurs jours après le décès. Un réservoir pour des greffes?

Pourra-t-on un jour prélever des cellules souches sur des personnes décédées comme on prélève aujourd’hui des organes pour des greffes? En démontrant que des cellules souches adultes « survivent » plusieurs jours après le décès, et qu’elles peuvent être utilisées, des chercheurs français ouvrent une nouvelle voie de recherches et de réflexion.


Rappelons que les cellules souches adultes forment une « réserve » de cellules pas encore tout à fait spécialisées qui remplacent les cellules qui meurent. On a localisé des cellules souches dans le système nerveux (neurones), dans la moelle osseuse (les cellules hématopoïétiques qui donnent naissance à toutes les cellules du sang), les os, la peau, les muscles ou le foie. Elles n’ont pas le potentiel des cellules souches comme celles de l’embryon, qui peuvent donner naissance à n’importe quel tissu ou organe.
Survie post-mortem

Fabrice Chrétien, de l’Institut Pasteur, en collaboration avec des chercheurs du CNRS, de l’AP-HP et de l’Université de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines, démontre chez l’être humain que des cellules souches du muscles prélevées jusqu’à 17 jours après le décès conservent leur capacité à se différencier et à donner des cellules musculaires.

Chez la souris, les chercheurs montrent que les cellules souches présentes dans la moelle osseuse survivent jusqu’à 4 jours post-mortem. Une fois prélevées, ces cellules ont été greffées à des souris privées de leur moelle osseuse -comme dans le traitement d’une leucémie- et elles ont permis de la reconstituer. « Il n’y a eu aucun décès chez les souris ainsi greffées » précise Fabrice Chrétien.

Ces capacités de survie ne sont pas totalement surprenantes de la part des cellules souches adultes. « Nous savons qu’elles sont capables de supporter des conditions extrêmes, précise Fabrice Chrétien, comme le manque d’oxygène ou l’acidification de leur environnement. Surtout, elles résistent aux molécules toxiques comme celles de la chimiothérapie grâce à un mécanisme de défense actif ». Pourtant, leur capacité à survivre post-mortem n’ont pas été très explorées jusqu’à présent. « Cultiver des cellules prélevées après la mort paraît un peu fou », avance le chercheur. « Je m’attendais à ce que les cellules souches adultes tiennent 48 h après le décès, mais pas 6 ou 10 jours ! ».
Un état de dormance très profond

«Après le décès, les cellules souches adultes se mettent dans un état de dormance, poursuit Fabrice Chrétien. On connaissait déjà la quiescence des cellules, qui restent au repos en attendant que l’environnement leur envoie les signaux favorables à la division cellulaire. Là, post-mortem, c’est un nouveau mécanisme, qui va encore plus loin: les cellules n’ont plus de réserves énergétiques, elles ne respirent plus». Les petites centrales énergétiques de la cellule, les mitochondries, sont débarrassées de leur contenu, seul le squelette reste. Lorsque ces cellules sont réveillées, les centrales énergétiques se reconstituent. La multiplication cellulaire peut reprendre.

«Ce sont des résultats très intéressants et quand même étonnants», estime de son côté Jean-Marc Lemaître, de l'Institut de génomique fonctionnelle (Inserm/CNRS/Université de Montpellier), qui n'a pas participé à ces travaux. «Cela pose de nouvelles questions : soit il existe une sous-population de cellules souches adultes que nous n'avions pas identifié et qui survit malgré la nécrose des tissus; soit cet état de dormance profond est un nouveau mécanisme, une nouvelle régulation de la cellule encore inconnu».
Plus de donneurs pour les greffes?

Reste aux chercheurs, qui publient cette semaine un article dans Nature Communications, à trouver les conditions optimales pour conserver de telles cellules souches sans les réveiller, sans trop les stresser non plus. Et sans que le réveil –la reprise de contact avec l’oxygène- soit traumatisant.

Pour les cellules souches de la moelle osseuse, les applications thérapeutiques sont facilement imaginables, les greffes de cellules hématopoïétiques étant couramment pratiquées. Prélever post-mortem sur des donneurs consentants, comme pour les organes, augmenterait le nombre de greffons. Pour d’autres cellules souches, comme celles du muscle, les traitements cellulaires sont prometteurs mais encore au stade de la recherche.

Sciences et avenir.fr
14/06/12Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Quand la peste réapparaît

Le Point.fr - Publié le 20/06/2012 à 18:47

Deux cas de cette maladie hautement contagieuse ont été diagnostiqués début juin aux États-Unis. Comment est-ce possible ?

Deux nouveaux cas de cette maladie extrêmement contagieuse ont fait leur apparition début juin aux États-Unis. Alors qu'aucun vaccin n'a encore été trouvé, pourrait-elle faire autant de ravage aujourd'hui qu'au Moyen Âge, où la peste noire a décimé la population européenne ? Réponse d'Élisabeth Carniel, responsable de l'unité Yersina de l'Institut Pasteur et du centre national de référence de la peste.


Le Point.fr : Pourquoi la peste réapparaît-elle ?


Élisabeth Carniel : Elle n'a jamais disparu. On peut constater une réémergence dans des pays où la peste avait disparu depuis plusieurs années. C'est le cas de l'Algérie, où il n'y avait pas eu de cas recensé depuis la fameuse peste de Camus ; la maladie est revenue dans la région d'Oran en 2003, puis dans une autre région du pays en 2008. En Jordanie, elle est revenue en 1997, après 70 ans de silence. Elle ne cause plus autant de cas qu'elle a pu le faire au Moyen Âge ou plus récemment, lors de la troisième pandémie au début de XXe siècle, mais elle a toujours persisté dans des foyers où elle a continué à être active, et notamment aux États-Unis. Il faut savoir qu'il y a une dizaine de cas parfois mortels tous les ans aux États-Unis, notamment sur la côte ouest.


Comment l'expliquer ?


Lors de la troisième pandémie de peste qui est partie de Hong Kong au début du XXe siècle, les bateaux apportaient des rats et des puces infectés. Plusieurs bateaux ont été amarrés à San Francisco et à Los Angeles. Et donc d'autres rongeurs ont été infectés et vivent maintenant très bien dans les zones semi-arides et les parcs nationaux américains. Le foyer est maintenant permanent et bien établi dans toute cette partie ouest des États-Unis.


Existe-t-il d'autres foyers dans le monde ?


Bien sûr. L'Afrique est le plus gros foyer de peste actuellement recensé dans le monde. L'Asie, l'Amérique latine et l'Amérique du Nord sont également touchées. Au cours des 20 dernières années, 26 pays ont déclaré des cas de peste auprès de l'OMS. Il y aurait eu entre 1990 et 2009 au moins 50 000 cas de peste humaine. Les chiffres de l'OMS sont toutefois à manipuler avec précaution, certains cas ayant été surestimés et d'autres sous-estimés.


Rapporte-t-on des cas en France ?


Non. Les derniers cas remontent à 1945, en Corse. La peste semble avoir disparu de France, et d'Europe d'une façon générale.


La peste reste une maladie qui n'a pas besoin de l'être humain pour persister...


Tout à fait. L'homme n'est qu'un accident dans le cycle de la peste. Le cycle naturel, c'est celui d'un rongeur qui est infecté, qui porte des puces qui vont s'infecter. Le rongeur meurt et ces puces vont infecter un autre rongeur, elles vont lui transmettre la peste. L'animal va alors développer la maladie. L'homme dans tout cela n'est pas nécessaire au maintien de la maladie et c'est bien pour cela qu'elle se fixe à bien des endroits et qu'elle peut rester silencieuse pendant longtemps.


Comment la maladie se transmet-elle à l'homme ?


Le plus souvent à partir d'une puce d'un rongeur infecté qui meurt. La puce préfère rester sur le rongeur, mais si celui-ci meurt, elle va sauter sur l'homme et le piquer. L'homme va alors développer ce qu'on appelle la peste bubonique, la forme la plus courante et classique de la maladie. Quand le bacille (bactérie en forme de bâtonnet droit, NDLR) se dissémine dans l'organisme, il colonise les organes, la rate, le foie ou même le sang, et provoque une septicémie mortelle. Chez certains patients, elle touche les poumons, on parle alors de pneumonie pesteuse. Et là, il peut y avoir une transmission d'homme à homme par la toux.


Comment s'en prémunir ?


On peut prendre des antibiotiques, mais dans les zones endémiques, les personnes ne peuvent pas prendre des antibiotiques en continu. La meilleure façon de lutter contre la maladie dans ces zones, c'est l'assainissement du milieu. C'est possible et facile dans des pays développés, mais ça l'est beaucoup moins à Madagascar ou en République démocratique du Congo, qui sont des foyers très actifs.


Comment expliquer qu'il n'existe aucun vaccin ?


Lors de la troisième pandémie, en 1894, le pasteurien Alexandre Yersin a identifié que la peste était due à un bacille. Différents moyens de lutte sont alors apparus. Le premier était un vaccin développé à l'Institut Pasteur de Madagascar. Le problème, c'est qu'il s'agissait d'une souche vivante atténuée avec des effets secondaires qui pouvaient être extrêmement violents. Un vaccin qu'on ne peut pas utiliser aujourd'hui.


Plusieurs équipes dans le monde et nous-mêmes travaillons au développement d'un nouveau vaccin qui serait beaucoup moins pathogène, tout en protégeant bien. Aujourd'hui, aucun n'est disponible sur le marché. Cela est dû aussi aux antibiotiques, qui sont très actifs. Il est parfois plus simple de traiter au cas par cas que de vacciner des populations importantes. D'autre part, la peste ne touche qu'une petite partie des gens, et dans des pays en développement. Il n'y a donc pas eu d'efforts importants, financiers notamment, des pays développés, qui considèrent cette maladie comme anecdotique.


Ferait-elle autant de ravages aujourd'hui qu'hier ?


A priori, pas comme au Moyen Âge, où l'on ne connaissait pas la cause de l'infection. On pensait d'ailleurs que c'était une punition divine. Il n'y avait rien d'efficace pour limiter son effet. De nos jours, on sait que la peste est due aux rongeurs, on peut donc assainir l'environnement pour essayer d'éviter le contact entre l'homme et l'animal. Nous savons aussi que la transmission se fait à travers les puces, et nous pouvons donc désinsectiser les habitations où des cas de peste sont survenus. Enfin, nous avons des antibiotiques qui permettent de guérir le patient s'il est traité suffisamment tôt.


Nous avons aujourd'hui des moyens de lutte environnementaux et des traitements qui nous font croire que la peste ne peut plus constituer le même fléau qu'elle a pu être dans le passé.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Les vols de bijoux à l'arraché se multiplient

Le Point.fr - Publié le 20/06/2012 à 19:26

Deux faits divers illustrent un phénomène qui inquiète les policiers. Les voyous n'hésitent pas à s'en prendre aux personnes âgées.

Un homme est activement recherché par la police des Bouches-du-Rhône. Il est accusé d'avoir, dans la soirée du 17 juin, grièvement blessé un policier qui a été admis de toute urgence à l'hôpital d'Aubagne.

Tout commence dans la cité des Rosiers, dans le 14e arrondissement de Marseille. Ce soir-là, deux policiers (hors service) de la sécurité publique longent la cité quand soudain ils sont alertés par les cris d'une femme. Deux individus tentent de lui arracher son collier en or. Selon une source judiciaire, les policiers arrivent sur les lieux, déclinant leur qualité professionnelle afin de secourir la victime, puis immédiatement interpellent un des agresseurs. Mais la situation dégénère. "Les policiers vont très vite être encerclés par une horde de jeunes personnes de la cité des Rosiers, à tel point que le collègue a été obligé de relâcher le mis en cause de peur d'être violemment frappé. C'est une situation aberrante", souligne, dépité, un policier.

Flambée des cours de l'or


Quelques instants plus tard, l'individu en question revient muni d'un tournevis. Il fonce sur le policier, tente dans un premier temps de lui porter des coups au visage, avant de lui transpercer la main. "Il a subi une lourde opération chirurgicale, avec toutefois l'incertitude de retrouver un jour l'usage de sa main", indique un enquêteur.

Le hasard du calendrier fait que le même jour, deux adolescents âgés de 15 à 16 ans ont été interpellés dans le 19e arrondissement de Paris après avoir passé à tabac une femme de 79 ans. Ils voulaient lui voler son collier. Les deux jeunes gens ont alors expliqué aux enquêteurs chargés du dossier vouloir revendre leur butin à des marchands d'or.

Les policiers constatent sur le terrain une recrudescence des vols de bijoux à l'arraché, particulièrement des bijoux en or, dûe à la flambée de cours.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Ces microbes qui se cachent dans les chambres d'hôtel

Par Yves Miserey - le 20/06/2012
Les télécommandes, les interrupteurs ainsi que les éponges et les serpillières utilisées par le personnel de nettoyage sont les objets les plus contaminés par des bactéries fécales.

Pour juger de la propreté d'une chambre d'hôtel, on est obligé de se fier aux apparences. En France comme dans les autres pays, en effet, il n'existe aucune réglementation d'hygiène dans ce domaine, aucun contrôle, si ce n'est celui de la direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS) et seulement à la suite d'une plainte. L'attention est alors focalisée sur la sécurité des ascenseurs, des systèmes incendie, des installations électriques. C'est pourquoi des chercheurs américains ont joué les détectives. Ils sont partis à la recherche des bactéries dans six chambres d'hôtel du Texas, de l'Indiana et de Caroline du Sud. Un petit nombre qui limite la portée de leur étude mais qui a tout de même le mérite de mettre le doigt sur un problème bien réel. Katie Kirsch, de l'université de Houston, a présenté les résultats de leur enquête lors de la dernière réunion de la Société américaine de microbiologie.

Les prélèvements de surface ont apporté une moisson d'informations. Sans surprise, il y a des bactéries aérobies partout mais beaucoup d'entre elles sont d'origine fécale. Plus de 80% des surfaces des objets analysés en contiennent. Les plus contaminés sont la télécommande de télévision et l'interrupteur principal de la chambre. On en trouve aussi, et c'est plus gênant, sur les serpillières et les éponges avec lesquelles sont lavées les chambres. Autrement dit, c'est le personnel de nettoyage lui-même qui est le principal vecteur de contamination bactérienne (il se passe la même chose dans les hôpitaux avec le personnel soignant). Les endroits et objets les plus propres sont la poignée de la chambre et de la salle de bain, le robinet de la baignoire, la cuve des toilettes, le sol de la douche et de la baignoire et l'interrupteur de la lumière de lit.

«Se laver les mains pour éviter les risque»

«Dans les hôtels, le personnel d'entretien nettoie entre 14 ou 16 chambres par jour, explique Katie Kirsch, en passant environ 30 minutes par chambre. Identifier les points sensibles à l'intérieur des chambres pourrait permettre d'établir des bonnes pratiques d'hygiène et de réduire les risques potentiels que peuvent présenter la contamination microbienne». Elle espère que son étude y contribuera.

«C'est vrai. Il n'existe pas de protocole de nettoyage dans les hôtels comme dans les hôpitaux», confirme Laurent Duc, président de la branche hôtellerie de l'UMIH (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) qui regroupe la moitié des 20.000 établissements français. «Le problème est connu. Il y a trente ans à l'école hôtelière, on nous recommandait déjà de nettoyer les téléphones et les interrupteurs avec de l'alcool». Il reconnaît toutefois qu'il existe encore des moutons noirs en France. «Pour éviter tout risque de contamination, la règle la plus simple consiste à se laver les mains», ajoute-t-il.

«Nous avons un manuel de propreté et des règles d'hygiène très strictes, basées sur nos propres critères de qualité, assure Christophe Cialdella, directeur pour la région Ile-de-France du groupe hôtelier britannique Millenium. Nous sommes un groupe international coté en Bourse et nous nous devons d'être irréprochable».

«La méthode actuelle d'évaluation pour la propreté des chambres est seulement basée sur une inspection visuelle, ce qui s'est toujours révélé inefficace pour mesurer les niveaux de salubrité», conclut Katie Kirsch.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Alzheimer : «Les aidants ne doivent pas rester isolés»

Par Pauline Fréour - le 20/06/2012
INTERVIEW - Un septuagénaire a été condamné mercredi à 5 ans de prison avec sursis pour le meurtre de sa femme, atteinte d'Alzheimer, dont il s'occupait seul depuis des années. Un médecin convoqué au procès a décrit un homme «en pleine crise existentielle» : «Il aimait sa femme mais ne pouvait plus la supporter». Un incident dramatique qui met en exergue les difficultés rencontrées par les «aidants», ces proches qui s'occupent au quotidien des malades, explique Judith Mollard, psychologue pour l'association France Alzheimer.

LE FIGARO. - Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les aidants?

Judith MOLLARD. - Alzheimer est une maladie qui dure longtemps, une dizaine d'années en moyenne, et qui est évolutive: il faut en permanence s'adapter à de nouveaux besoins, de nouveaux soins. Le malade va devoir être aidé pour des tâches du quotidien de plus en plus simples: s'habiller, faire sa toilette, préparer ses repas, manger. Malgré la bonne volonté de l'aidant, il y a un fort risque d'épuisement physique et psychologique si le recours à une aide extérieure n'est pas anticipé. D'autant que le malade n'a pas conscience de l'étendue de sa maladie et de ses besoins: il n'est donc pas rare qu'il résiste aux soins. Il peut même devenir agressif car il ne réalise pas que son entourage ne cherche qu'à l'aider. La relation se détériore à mesure que la lourdeur des tâches s'accroit. En outre, Alzheimer est une maladie mal perçue, qui fait peur, ce qui favorise le risque pour la famille de se replier sur elle-même et de s'isoler progressivement, par honte.

Les drames comme celui qui vient d'être jugé sont-ils fréquents?

Ils restent rares, heureusement. Mais beaucoup d'aidants disent avoir rencontré des situations très difficiles, au point de tomber malade eux-mêmes, de s'effondrer, voire de commettre des maltraitances sur le malade. Il arrive aussi que l'aidant retourne sa détresse contre lui-même. C'est dramatique.

Quels signes doivent alerter sur l'état de santé général de l'aidant?

Quand l'aidant ne s'octroie plus de temps pour lui, au point de négliger sa santé -il ne consulte plus son médecin généraliste-, son alimentation, son sommeil, ses loisirs. Ou encore des signes similaires à la dépression: manque d'allant, d'énergie, d'envie. À mesure que la maladie progresse, l'aidant tend à oublier ses propres besoins vitaux pour répondre à ceux du malade.

Que recommandez-vous aux aidants pour limiter les difficultés?

Tout d'abord, il ne faut pas rester seul. Nous conseillons de contacter des professionnels à travers les associations locales France Alzheimer, les Maison pour l'autonomie et l'intégration des malades Alzheimer (MAIA) ou les centre locaux d'information et de coordination gérontologique (Clic) dès l'annonce du diagnostic. Même si l'état du malade n'est pas encore très dégradé, cela leur permettra de savoir vers qui se tourner quand le besoin commencera à se faire sentir. Car la maladie entraîne vite dans une spirale infernale: dès lors que les difficultés commencent, on n'a plus l'énergie pour entamer les démarches.

Quels services proposez-vous aux aidants?

Les associations France Alzheimer leur proposent des formations gratuites, car tout le monde ne naît pas avec l'âme d'un infirmier. Il est d'autant plus difficile de s'occuper d'un malade atteint d'Alzheimer que celui-ci n'est pas en mesure d'exprimer ce dont il a besoin. Et que parfois, on en vient à s'occuper d'une personne avec laquelle on n'avait déjà pas d'excellentes relations - ça peut être le cas d'un enfant devant prendre en charge son parent malade. Nous organisons également des activités de groupe conviviales, pour sortir l'aidant de son isolement. Il s'agit de sorties, de groupes de paroles, de vacances auxquelles il est possible de participer avec le malade. Même réduite, il est essentiel de conserver une activité sociale pour discuter et rire avec d'autres personnes.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le travail de nuit des femmes aggrave le risque de cancer du sein


Le risque de cancer du sein est fortement augmenté chez les femmes ayant travaillé de nuit, selon une étude menée par des chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et publiée lundi 18 juin sur le site de la revue International Journal of Cancer. Cette étude confirme d'autres résultats qui ont conduit en 2010 le Centre international de recherche contre le cancer à classer le travail de nuit comme "probablement cancérigène".

Florence Menegaux (Inserm-Université de Paris-Sud) et ses collègues ont monté l'étude Cecile (pour Cancer du sein en Côte-d'Or et Ille-et-Vilaine et environnement) qui, menée en France entre 2005 et 2008, a pris en compte le parcours professionnel de plus de 2 500 femmes : 1 232 ayant présenté un cancer du sein et 1 317 indemnes, qui servaient de groupe témoin. Parmi les femmes ayant un cancer du sein, 13% avaient, à un moment ou un autre de leur vie, travaillé de nuit, contre 11% dans le groupe de contrôle. La probabilité de développer un cancer du sein était ainsi accrue de 35% chez les femmes ayant travaillé de nuit et de 40% chez celles l'ayant fait pendant au moins quatre ans et demi.

Le mécanisme sous-jacent à cet effet cancérigène impliquerait une perturbation du rythme circadien, résultant de l'alternance du jour et de la nuit, et des cycles de veille et de sommeil. Bon nombre de fonctions biologiques et notamment de sécrétions hormonales fluctuent en fonction du rythme circadien. Leur perturbation chez les personnes travaillant de nuit ou avec des horaires décalés jouerait un rôle dans le développement de cancers, dont celui du sein chez la femme.

UNE FEMME SUR MILLE TOUCHÉE DANS LES PAYS DÉVELOPPÉS

Serait notamment impliquée une hormone possédant des effets protecteur vis-à-vis du cancer, la mélatonine, qui connaît un pic de sécrétion nocturne. Le fait d'être exposé à la lumière artificielle au cours de la nuit fait disparaître ce pic. Les troubles du sommeil sont également associés à une diminution des capacités de défense immunitaire. Enfin, l'altération de l'expression des gènes de notre horloge biologique favoriserait la prolifération cellulaire.

L'étude fait également apparaître que les femmes ayant travaillé de nuit plus de quatre années avant de mener leur première grossesse à son terme présentent un risque d'avoir un cancer du sein quasiment doublée (95% d'augmentation). Ce qui pourrait s'expliquer par le fait qu'avant d'avoir leur premier enfant, les femmes ont des glandes mammaires qui ne sont pas complètement différenciées et qui pourraient être plus sensibles aux effets d'une perturbation du rythme circadien.

Le cancer du sein est la première cause de mortalité par tumeur maligne chez les femmes. Chaque année, une femme sur mille est touchée dans les pays développés et 1,3 million de nouveaux cas sont détectés dans le monde. Le travail de nuit concerne 3,5 millions de personnes en France.

Paul Benkimoun
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Re: Actualités 2012

Message par stepit42 »

Memo a écrit :Le travail de nuit des femmes aggrave le risque de cancer du sein


Le risque de cancer du sein est fortement augmenté chez les femmes ayant travaillé de nuit, selon une étude menée par des chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et publiée lundi 18 juin sur le site de la revue International Journal of Cancer. Cette étude confirme d'autres résultats qui ont conduit en 2010 le Centre international de recherche contre le cancer à classer le travail de nuit comme "probablement cancérigène".

Florence Menegaux (Inserm-Université de Paris-Sud) et ses collègues ont monté l'étude Cecile (pour Cancer du sein en Côte-d'Or et Ille-et-Vilaine et environnement) qui, menée en France entre 2005 et 2008, a pris en compte le parcours professionnel de plus de 2 500 femmes : 1 232 ayant présenté un cancer du sein et 1 317 indemnes, qui servaient de groupe témoin. Parmi les femmes ayant un cancer du sein, 13% avaient, à un moment ou un autre de leur vie, travaillé de nuit, contre 11% dans le groupe de contrôle. La probabilité de développer un cancer du sein était ainsi accrue de 35% chez les femmes ayant travaillé de nuit et de 40% chez celles l'ayant fait pendant au moins quatre ans et demi.

Le mécanisme sous-jacent à cet effet cancérigène impliquerait une perturbation du rythme circadien, résultant de l'alternance du jour et de la nuit, et des cycles de veille et de sommeil. Bon nombre de fonctions biologiques et notamment de sécrétions hormonales fluctuent en fonction du rythme circadien. Leur perturbation chez les personnes travaillant de nuit ou avec des horaires décalés jouerait un rôle dans le développement de cancers, dont celui du sein chez la femme.

UNE FEMME SUR MILLE TOUCHÉE DANS LES PAYS DÉVELOPPÉS

Serait notamment impliquée une hormone possédant des effets protecteur vis-à-vis du cancer, la mélatonine, qui connaît un pic de sécrétion nocturne. Le fait d'être exposé à la lumière artificielle au cours de la nuit fait disparaître ce pic. Les troubles du sommeil sont également associés à une diminution des capacités de défense immunitaire. Enfin, l'altération de l'expression des gènes de notre horloge biologique favoriserait la prolifération cellulaire.

L'étude fait également apparaître que les femmes ayant travaillé de nuit plus de quatre années avant de mener leur première grossesse à son terme présentent un risque d'avoir un cancer du sein quasiment doublée (95% d'augmentation). Ce qui pourrait s'expliquer par le fait qu'avant d'avoir leur premier enfant, les femmes ont des glandes mammaires qui ne sont pas complètement différenciées et qui pourraient être plus sensibles aux effets d'une perturbation du rythme circadien.

Le cancer du sein est la première cause de mortalité par tumeur maligne chez les femmes. Chaque année, une femme sur mille est touchée dans les pays développés et 1,3 million de nouveaux cas sont détectés dans le monde. Le travail de nuit concerne 3,5 millions de personnes en France.

Paul Benkimoun
Le monde

Ah bon? :choque:
Merci de partager encore des actualités pour les personnes qui ont encore des oraux, c'est très gentil de ta part Memo! J'espère que tu vas bien! :D C'est bientot les résultats!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012

Message par gplanque »

La news sur le travail de nuit et le cancer est incroyable ! Comme quoi, on est bien des créatures faites pour vivre le jour et dormir la nuit, c'est pas pour rien. J'en reviens pas, saleté de maladie...

Merci pour vos news chers membres, c'est agréable pour les paresseuses comme moi !

G.,
admin de comparatif mutuelle santéÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ninie.221
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Re: Actualités 2012

Message par ninie.221 »

Memo a écrit :L'escroquerie des alicaments

Le Point.fr - Publié le 04/06/2012 à 10:42 - Modifié le 04/06/2012 à 10:43

Pour le docteur Chevallier, les allégations santé des aliments industriels ne sont que du marketing. Il faudrait donc les interdire.

Le terme alicament est communément utilisé pour désigner les produits alimentaires industriels transformés, modifiés avec ajouts d'éléments divers qui sont supposés avoir des vertus de prévention, voire curatives pour la santé : baisse supposée du cholestérol avec certaines margarines enrichies en stérol, renforcement de l'immunité avec certains produits laitiers dont des souches spécifiques de bactéries ont été introduites... Les autorités utilisent le terme d'"allégation santé". Des milliers de demandes ont été faites auprès de l'Europe et la Commission européenne en a autorisé récemment 222. Il y en avait de surprenantes comme celle d'une célèbre marque de chocolat qui proposait, concernant son chocolat au lait, "aide les enfants à grandir".


La Commission vient de rendre un rapport de 750 pages. A priori, il pourrait sembler rassurant qu'elle ait sélectionné et interdit des allégations qui pouvaient paraître trompeuses aux yeux du consommateur ou sans fondement scientifique. Mais regardons de plus près ce qui se prépare. Il faut d'abord constater que la Commission n'a analysé que les études fournies par les industriels, ce qui pose, comme pour les OGM, la question de savoir si la totalité des études, notamment celles négatives, ont été communiquées.

Effets pervers


Mais, allons plus loin, la Commission européenne n'aurait-elle pas dû tout simplement s'interdire d'autoriser la moindre allégation santé ?

En effet, ce n'est pas parce qu'un élément supposé bénéfique est ajouté que le produit transformé est bon dans son ensemble, car il peut aussi concentrer des résidus de pesticides, des cocktails colorants et autres additifs insuffisamment étudiés en termes d'interactions, avoir des emballages inadéquats... L'Europe n'a pas pris en compte cette dimension.

Il y a aussi des effets pervers, car mener à bien des études, même partielles, voire partiales avec le vernis scientifique adéquat, est fort onéreux. Qui peut et pourra les financer, si ce n'est uniquement les très grands groupes industriels ? Veut-on clairement cautionner cette démarche ?

Par ailleurs, le chercheur à l'Inserm Pierre Meneton (1) a clairement alerté sur le fait que les études financées par les industriels pouvaient, sans être fausses, être biaisées et que la source de financement directe et indirecte devait être prise en compte dans l'évaluation de toutes les études. Par exemple, il indique : "Les types de paramètres mesurés sont autant de facteurs susceptibles d'influencer les résultats... et d'orienter les conclusions des études."

Refuser les allégations


Si, grâce au marketing des grandes entreprises qui utilisent ces études - car c'est leur finalité essentielle : servir à la promotion des produits -, les consommateurs adhèrent ou se font piéger, ceux-ci ne risquent-ils pas en plus de déséquilibrer leurs rations alimentaires en ayant tendance à surconsommer ce produit au détriment d'autres pouvant assurer un meilleur équilibre nutritionnel ?

Il est ahurissant de laisser encore certaines grandes entreprises agro-alimentaires s'autoproclamer défenseurs de la santé des consommateurs à des fins purement mercantiles.

Insistons sur le fait que la bonne attitude pour l'Europe devrait probablement être de refuser le principe même des allégations pour éviter d'ouvrir la porte ouverte à de multiples dérives. Ne doit-elle pas mettre son énergie et ses moyens financiers à promouvoir les produits bruts frais ou surgelés, à lutter contre les souillures chimiques des aliments aux multiples conséquences en termes de surpoids, de diabète, de troubles de la fertilité, et de renforcer des campagnes de prévention ? N'oublions pas que le simple coût du diabète au niveau européen est de 90 milliards d'euros (OCDE 2012), 13 milliards pour la France pour cette unique pathologie avec des souffrances humaines incalculables : environ 10 000 amputations par an sont liées à cette maladie en France. Et, selon l'OMS, toutes les 30 secondes dans le monde, quelqu'un est amputé d'un membre inférieur à cause du diabète.

Le changement de stratégie que doit adopter l'Europe vis-à-vis de l'industrie agro-alimentaire et de la protection des consommateurs, c'est maintenant que la France devrait l'imposer.

(1) "L'aveuglement de la communauté scientifique et des agences sanitaires" Biofutur 320. Avril 2011.

Bonjour,
Si on ne peut plus faire confiance aux alicaments, la meilleure solution c'est d'opter pour les aliments fonctionnels. Là au moins, on connait la source de nos aliments et ses réelles vertus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Verrouillé