Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
En cherchant un emploi, ils se font voler leurs papiers
A Roubaix, des chômeurs se sont fait dérober leurs papiers d'identité qu'ils avaient confiés à une agence d'intérim qui s'est avérée fictive.
Ils pensaient décrocher un emploi rémunéré 1500 euros bruts par mois. Une trentaine de demandeurs d'emploi de Roubaix (Nord-Pas-de-Calais) ont été victimes d'une fausse société qui proposait des postes de chauffeurs-livreurs, caristes et manutentionnaires. Avec à la clé, des papiers d'identité envolés.
Un homme âgé d'une quarantaine d'années, se présentant comme le représentant d'une agence de recrutement, était entré en contact avec Pôle Emploi. La société, alors référencée par l'organisme, avait recruté une secrétaire et diffusé des offres sur internet. «Les personnes étaient reçues comme elles peuvent être reçues dans une agence d'intérim. On leur demandait des renseignements d'état civil», explique le commissaire Martin Levrel, de la police de Roubaix. Plus étonnant, il était signifié aux postulants qu'ils devaient laisser leurs papiers d'identité. Des renseignements concernant leur taille de vêtements et leur pointure leur étaient également demandés.
Un cambriolage signalé
Un jour, la secrétaire appelle la police, assurant que la société a fait l'objet d'un cambriolage au cours duquel les ordinateurs et les papiers laissés par les demandeurs d'emploi ont disparu. La police découvre alors que l'entreprise est fictive. Dès lors, le vol pourrait être une mise en scène visant à justifier la disparition des documents et informations laissés par les postulants.
De nombreuses questions se posent désormais sur l'utilisation qui sera faite des documents qui ont disparu. Serviront-ils à un trafic de faux ou à des usurpations d'identité ? C'est ce sur quoi la sûreté urbaine de Roubaix, chargée de l'affaire, enquête actuellement. La question de l'ampleur de la manœuvre se pose également. En effet, rien n'indique que l'escroquerie n'ait eu lieu qu'à Roubaix. Les enquêteurs tentent actuellement de lier cette affaire à d'autres faits similaires qui auraient eu lieu récemment en France.
Alors que 31 plaintes ont été déposées, Pôle Emploi a d'ores et déjà retiré les annonces d'Ellyt Recrutement de son site mais certaines offres de la société factice sont toujours visibles sur le net.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A Roubaix, des chômeurs se sont fait dérober leurs papiers d'identité qu'ils avaient confiés à une agence d'intérim qui s'est avérée fictive.
Ils pensaient décrocher un emploi rémunéré 1500 euros bruts par mois. Une trentaine de demandeurs d'emploi de Roubaix (Nord-Pas-de-Calais) ont été victimes d'une fausse société qui proposait des postes de chauffeurs-livreurs, caristes et manutentionnaires. Avec à la clé, des papiers d'identité envolés.
Un homme âgé d'une quarantaine d'années, se présentant comme le représentant d'une agence de recrutement, était entré en contact avec Pôle Emploi. La société, alors référencée par l'organisme, avait recruté une secrétaire et diffusé des offres sur internet. «Les personnes étaient reçues comme elles peuvent être reçues dans une agence d'intérim. On leur demandait des renseignements d'état civil», explique le commissaire Martin Levrel, de la police de Roubaix. Plus étonnant, il était signifié aux postulants qu'ils devaient laisser leurs papiers d'identité. Des renseignements concernant leur taille de vêtements et leur pointure leur étaient également demandés.
Un cambriolage signalé
Un jour, la secrétaire appelle la police, assurant que la société a fait l'objet d'un cambriolage au cours duquel les ordinateurs et les papiers laissés par les demandeurs d'emploi ont disparu. La police découvre alors que l'entreprise est fictive. Dès lors, le vol pourrait être une mise en scène visant à justifier la disparition des documents et informations laissés par les postulants.
De nombreuses questions se posent désormais sur l'utilisation qui sera faite des documents qui ont disparu. Serviront-ils à un trafic de faux ou à des usurpations d'identité ? C'est ce sur quoi la sûreté urbaine de Roubaix, chargée de l'affaire, enquête actuellement. La question de l'ampleur de la manœuvre se pose également. En effet, rien n'indique que l'escroquerie n'ait eu lieu qu'à Roubaix. Les enquêteurs tentent actuellement de lier cette affaire à d'autres faits similaires qui auraient eu lieu récemment en France.
Alors que 31 plaintes ont été déposées, Pôle Emploi a d'ores et déjà retiré les annonces d'Ellyt Recrutement de son site mais certaines offres de la société factice sont toujours visibles sur le net.
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ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Intermarché retire les laits Guigoz
L'enseigne Intermarché a demandé à ses magasins le retrait d'un lait en poudre Guigoz pour bébés après la découverte dans certains d'entre eux, dans le Tarn-et-Garonne, de ce qui ressemblait à de la limaille de fer, a indiqué mercredi une porte-parole d'Intermarché.
Intermarché a procédé ainsi sur les préconisations de Nestlé, propriétaire de la marque Guigoz, a dit cette porte-parole. Cette demande de retrait a été diffusée sur le réseau national d'Intermarché, mais concerne un même lot, a-t-elle dit, sans pouvoir préciser l'importance de ce lot, ni s'il était distribué dans toute la France. Elle a laissé le soin à Nestlé de fournir plus d'informations sur le lot en question. Le produit à retirer des rayons est un lait 1er âge non-épaissi, un produit vendu sous forme de poudre dans des boîtes métalliques. C'est dans l'une de ces boîtes, achetée à l'Intermarché de Montech (Tarn-et-Garonne), qu'un couple a découvert la semaine dernière ce qui ressemblait à de la limaille (des parcelles) de fer, a indiqué l'Agence régionale de santé (ARS) de Midi-Pyrénées.
Le couple s'était avisé, après en avoir servi à leur enfant, que le lait présentait comme un aspect métallique. Le père a eu la présence d’esprit de mettre un aimant au-dessus du produit, attirant ainsi ce qui semble être des copeaux métalliques, a rapporté le quotidien la Dépêche du Midi. Il aurait fait le même constat dans une autre boîte, a indiqué à l’AFP le docteur Pascal Fabre, responsable de la cellule de veille et de gestion des alertes sanitaires à l’ARS de Midi-Pyrénées, qui fait remonter l’alerte au 4 octobre. Le médecin traitant, puis les services sanitaires ont été alertés.
Les autorités sanitaires nationales ont alors demandé au fabricant de faire procéder au retrait des produits concernés quand ils étaient encore en magasin, ou à leur rappel quand ils avaient déjà été vendus, a-t-il dit.
Lui non plus n'a pu préciser l'ampleur du retrait. Nestlé n'avait pas répondu mercredi en début d'après-midi à différentes sollicitations de l'AFP. Cependant, "sur le plan médical, je ne pense pas que ce soit d'une grave toxicité pour les enfants", a déclaré le docteur Fabre. Intermarché, pour sa part, a souligné n'être que le distributeur et être à ce titre "tributaire de Nestlé". Selon la même porte-parole d'Intermarché, le distributeur a immédiatement ordonné le retrait des produits concernés quand il a été informé par Nestlé mardi.
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L'enseigne Intermarché a demandé à ses magasins le retrait d'un lait en poudre Guigoz pour bébés après la découverte dans certains d'entre eux, dans le Tarn-et-Garonne, de ce qui ressemblait à de la limaille de fer, a indiqué mercredi une porte-parole d'Intermarché.
Intermarché a procédé ainsi sur les préconisations de Nestlé, propriétaire de la marque Guigoz, a dit cette porte-parole. Cette demande de retrait a été diffusée sur le réseau national d'Intermarché, mais concerne un même lot, a-t-elle dit, sans pouvoir préciser l'importance de ce lot, ni s'il était distribué dans toute la France. Elle a laissé le soin à Nestlé de fournir plus d'informations sur le lot en question. Le produit à retirer des rayons est un lait 1er âge non-épaissi, un produit vendu sous forme de poudre dans des boîtes métalliques. C'est dans l'une de ces boîtes, achetée à l'Intermarché de Montech (Tarn-et-Garonne), qu'un couple a découvert la semaine dernière ce qui ressemblait à de la limaille (des parcelles) de fer, a indiqué l'Agence régionale de santé (ARS) de Midi-Pyrénées.
Le couple s'était avisé, après en avoir servi à leur enfant, que le lait présentait comme un aspect métallique. Le père a eu la présence d’esprit de mettre un aimant au-dessus du produit, attirant ainsi ce qui semble être des copeaux métalliques, a rapporté le quotidien la Dépêche du Midi. Il aurait fait le même constat dans une autre boîte, a indiqué à l’AFP le docteur Pascal Fabre, responsable de la cellule de veille et de gestion des alertes sanitaires à l’ARS de Midi-Pyrénées, qui fait remonter l’alerte au 4 octobre. Le médecin traitant, puis les services sanitaires ont été alertés.
Les autorités sanitaires nationales ont alors demandé au fabricant de faire procéder au retrait des produits concernés quand ils étaient encore en magasin, ou à leur rappel quand ils avaient déjà été vendus, a-t-il dit.
Lui non plus n'a pu préciser l'ampleur du retrait. Nestlé n'avait pas répondu mercredi en début d'après-midi à différentes sollicitations de l'AFP. Cependant, "sur le plan médical, je ne pense pas que ce soit d'une grave toxicité pour les enfants", a déclaré le docteur Fabre. Intermarché, pour sa part, a souligné n'être que le distributeur et être à ce titre "tributaire de Nestlé". Selon la même porte-parole d'Intermarché, le distributeur a immédiatement ordonné le retrait des produits concernés quand il a été informé par Nestlé mardi.
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Re: Actualités concours 2012
Un train de déchets nucléaires traverse la France
Un train transportant du combustible radioactif néerlandais et à destination de La Hague (Manche) est entré en région parisienne ce mercredi, a indiqué une porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire qui suit le convoi
La colère gronde. Les anti-nucléaires ne sont pas contents et ils entendent bien le faire savoir. La cause : un train remplit de déchets nucléaires. En effet, un convoi transportant du combustible radioactif, parti des Pays-Bas ce mardi, a passé la frontière franco-belge durant la nuit. Il est entré en région parisienne dans le courant de la journée de ce mercredi et devrait finir son trajet à l'usine de traitement Aréva de La Hague (Manche), ce jeudi. C'est en tout cas ce qu'indique Laure Hameau, la porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire suivant le train.
Le convoi composé de trois conteneurs de 21 barres de combustible usé, issu de la centrale nucléaire de Borssele (sud-ouest des Pays-Bas) a quitté cette ville mardi après-midi et franchi la frontière belgo-française peu avant minuit. « Il a passé la frontière. Il est resté une heure en gare de Mouscron, puis il est parti vers 23 heures en direction de la France selon la procédure habituelle » a affirmé Sylivia Vannesche, membre de l'organisation belge Nucléaire STOP.
Plusieurs manifestations sur le trajet
« Il n'y a pas eu de débordement. Des élus, comme le maire d'Aulnay-sous-Bois, étaient présents et ont demandé à être informés de ces passages de convois de déchets nucléaires » a pour sa part indiqué Laure Hameau. « Il arrive au triage du Bourget où on va tenter de prendre des mesures de radioactivité » précise-t-elle ajoutant que des rassemblements de militants anti-nucléaires ont eu lieu à plusieurs points du passage du train. C'est notamment le cas à Aulnay-sous-Bois et Villeparisis dans la région parisienne. En tout les déchets nucléaires devraient traverser pas moins de 14 départements français.
Une nouvelle immobilisation du convoi est normalement prévue à Sallaumines près de Rouen pendant la nuit avant que celui-ci ne reparte vers 7h00. Le train de déchets est attendu jeudi vers 9h00 au terminal d'Areva à la Hague, a indiqué le Réseau Sortir du nucléaire. Même si plusieurs demandes de mesures de la radioactivité ont été refusées, le réseau a estimé que ce convoi « pourrait transporter jusqu'à 1953 petabecquerels de radioactivité, ce qui, en terme de quantité de radioactivité, est comparable à la radiation totale libérée lors de la catastrophe de Tchernobyl ». Inquiétant. D'autant plus que huit autres convois de ce genre devraient avoir lieu d'ici à 2013.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un train transportant du combustible radioactif néerlandais et à destination de La Hague (Manche) est entré en région parisienne ce mercredi, a indiqué une porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire qui suit le convoi
La colère gronde. Les anti-nucléaires ne sont pas contents et ils entendent bien le faire savoir. La cause : un train remplit de déchets nucléaires. En effet, un convoi transportant du combustible radioactif, parti des Pays-Bas ce mardi, a passé la frontière franco-belge durant la nuit. Il est entré en région parisienne dans le courant de la journée de ce mercredi et devrait finir son trajet à l'usine de traitement Aréva de La Hague (Manche), ce jeudi. C'est en tout cas ce qu'indique Laure Hameau, la porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire suivant le train.
Le convoi composé de trois conteneurs de 21 barres de combustible usé, issu de la centrale nucléaire de Borssele (sud-ouest des Pays-Bas) a quitté cette ville mardi après-midi et franchi la frontière belgo-française peu avant minuit. « Il a passé la frontière. Il est resté une heure en gare de Mouscron, puis il est parti vers 23 heures en direction de la France selon la procédure habituelle » a affirmé Sylivia Vannesche, membre de l'organisation belge Nucléaire STOP.
Plusieurs manifestations sur le trajet
« Il n'y a pas eu de débordement. Des élus, comme le maire d'Aulnay-sous-Bois, étaient présents et ont demandé à être informés de ces passages de convois de déchets nucléaires » a pour sa part indiqué Laure Hameau. « Il arrive au triage du Bourget où on va tenter de prendre des mesures de radioactivité » précise-t-elle ajoutant que des rassemblements de militants anti-nucléaires ont eu lieu à plusieurs points du passage du train. C'est notamment le cas à Aulnay-sous-Bois et Villeparisis dans la région parisienne. En tout les déchets nucléaires devraient traverser pas moins de 14 départements français.
Une nouvelle immobilisation du convoi est normalement prévue à Sallaumines près de Rouen pendant la nuit avant que celui-ci ne reparte vers 7h00. Le train de déchets est attendu jeudi vers 9h00 au terminal d'Areva à la Hague, a indiqué le Réseau Sortir du nucléaire. Même si plusieurs demandes de mesures de la radioactivité ont été refusées, le réseau a estimé que ce convoi « pourrait transporter jusqu'à 1953 petabecquerels de radioactivité, ce qui, en terme de quantité de radioactivité, est comparable à la radiation totale libérée lors de la catastrophe de Tchernobyl ». Inquiétant. D'autant plus que huit autres convois de ce genre devraient avoir lieu d'ici à 2013.
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Re: Actualités concours 2012
Gaz : Trop de dérapages sur les factures
Alors que des milliers de clients reçoivent chaque année des factures d’électricité ou de gaz anormalement élevées, une loi va enfin permettre de mieux protéger les consommateurs
Bonne nouvelle pour les abonnés au gaz et à l’électricité : le projet de loi renforçant les droits, la protection et l’information des consommateurs a été voté jeudi à l’Assemblée nationale en première lecture, avec 263 voix pour et 169 contre. L’une des mesures de ce texte fourre-tout – qui concerne tant les télécoms que le logement, l’énergie ou les ventes en ligne – instaure la suspension du paiement des factures d’énergie anormalement élevées jusqu’à leur vérification.
« C’est un pas en avant que nous attendions depuis plusieurs années », se réjouit Guy Grandgirard, de l’UFC-Que choisir. « Les problèmes de surfacturation de l’énergie ont explosé depuis quelques années », constate-t-il : « Rien qu’à notre antenne de Nancy par exemple, avant 2007, nous ouvrions deux dossiers par an, depuis cette date, nous en traitons plus de 200 chaque année. » En quatre ans, cette antenne a ainsi traité plus de 900 dossiers, dont 650 seulement pour GDF, les autres litiges concernant majoritairement EDF et les autres fournisseurs d’énergie, tel Poweo. « Notre département n’est évidemment pas le seul concerné, le problème touche des clients dans la France entière », ajoute ce responsable, qui attribue ces dérapages à la « libéralisation du secteur de l’énergie (en 2007), aux problèmes engendrés par la sous-traitance et la recherche de profit à outrance de ces entreprises ».
64.000 réclamations en 2010
GDF Suez dément et indique que « le nombre de réclamations a diminué de 50 % entre 2008 et 2009, et de 54 % entre 2009 et 2010 ». Il y aurait aujourd’hui, selon l’entreprise, 2 réclamations pour 1.000 factures, soit 64.000 réclamations sur les 32 millions de factures émises en 2010. « C’est encore beaucoup trop, rétorque Guy Grandgirard, car les problèmes touchant à l’énergie sont particulièrement sensibles : avoir un litige avec EDF ou GDF est autrement plus grave qu’avec un fournisseur d’accès à Internet par exemple, car les usagers craignent qu’on leur coupe le gaz ou l’électricité s’ils ne peuvent pas payer ces factures. En outre, les consommateurs sont décontenancés d’avoir affaire à ces entreprises qui font partie du paysage depuis des décennies et en qui ils ont confiance. »
Mais quelle est la cause de ces facturations anormalement élevées et que faire si l’on est concerné ?
« Il y a de multiples causes, de l’erreur stupide de virgule sur une facture, au problème technique sur un compteur. Une erreur peut arriver, concède Guy Grandgirard, mais le problème c’est que, lorsqu’un client contacte GDF pour lui signaler une facture anormale, la situation peut dans certains cas mettre plusieurs mois, voire plusieurs années avant de se régler. » Les premières choses à faire dans ce cas sont de « reprendre ses anciennes factures sur au moins un an pour tenter de trouver l’origine du problème et éteindre tous ses appareils pour vérifier que son compteur ne continue pas de tourner ». Le médiateur de l’énergie peut, dans certains cas, reconnaître qu’une facture est anormale. Il faut pour cela « relever sa consommation sur plusieurs années, certifier que ses habitudes n’ont pas changé et que sa chaudière est bien entretenue (attestation d’un technicien à l’appui) ». Le médiateur demande alors le « lissage » de la consommation sur la base des factures antérieures. Le projet de loi pourrait certainement simplifier les démarches
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Alors que des milliers de clients reçoivent chaque année des factures d’électricité ou de gaz anormalement élevées, une loi va enfin permettre de mieux protéger les consommateurs
Bonne nouvelle pour les abonnés au gaz et à l’électricité : le projet de loi renforçant les droits, la protection et l’information des consommateurs a été voté jeudi à l’Assemblée nationale en première lecture, avec 263 voix pour et 169 contre. L’une des mesures de ce texte fourre-tout – qui concerne tant les télécoms que le logement, l’énergie ou les ventes en ligne – instaure la suspension du paiement des factures d’énergie anormalement élevées jusqu’à leur vérification.
« C’est un pas en avant que nous attendions depuis plusieurs années », se réjouit Guy Grandgirard, de l’UFC-Que choisir. « Les problèmes de surfacturation de l’énergie ont explosé depuis quelques années », constate-t-il : « Rien qu’à notre antenne de Nancy par exemple, avant 2007, nous ouvrions deux dossiers par an, depuis cette date, nous en traitons plus de 200 chaque année. » En quatre ans, cette antenne a ainsi traité plus de 900 dossiers, dont 650 seulement pour GDF, les autres litiges concernant majoritairement EDF et les autres fournisseurs d’énergie, tel Poweo. « Notre département n’est évidemment pas le seul concerné, le problème touche des clients dans la France entière », ajoute ce responsable, qui attribue ces dérapages à la « libéralisation du secteur de l’énergie (en 2007), aux problèmes engendrés par la sous-traitance et la recherche de profit à outrance de ces entreprises ».
64.000 réclamations en 2010
GDF Suez dément et indique que « le nombre de réclamations a diminué de 50 % entre 2008 et 2009, et de 54 % entre 2009 et 2010 ». Il y aurait aujourd’hui, selon l’entreprise, 2 réclamations pour 1.000 factures, soit 64.000 réclamations sur les 32 millions de factures émises en 2010. « C’est encore beaucoup trop, rétorque Guy Grandgirard, car les problèmes touchant à l’énergie sont particulièrement sensibles : avoir un litige avec EDF ou GDF est autrement plus grave qu’avec un fournisseur d’accès à Internet par exemple, car les usagers craignent qu’on leur coupe le gaz ou l’électricité s’ils ne peuvent pas payer ces factures. En outre, les consommateurs sont décontenancés d’avoir affaire à ces entreprises qui font partie du paysage depuis des décennies et en qui ils ont confiance. »
Mais quelle est la cause de ces facturations anormalement élevées et que faire si l’on est concerné ?
« Il y a de multiples causes, de l’erreur stupide de virgule sur une facture, au problème technique sur un compteur. Une erreur peut arriver, concède Guy Grandgirard, mais le problème c’est que, lorsqu’un client contacte GDF pour lui signaler une facture anormale, la situation peut dans certains cas mettre plusieurs mois, voire plusieurs années avant de se régler. » Les premières choses à faire dans ce cas sont de « reprendre ses anciennes factures sur au moins un an pour tenter de trouver l’origine du problème et éteindre tous ses appareils pour vérifier que son compteur ne continue pas de tourner ». Le médiateur de l’énergie peut, dans certains cas, reconnaître qu’une facture est anormale. Il faut pour cela « relever sa consommation sur plusieurs années, certifier que ses habitudes n’ont pas changé et que sa chaudière est bien entretenue (attestation d’un technicien à l’appui) ». Le médiateur demande alors le « lissage » de la consommation sur la base des factures antérieures. Le projet de loi pourrait certainement simplifier les démarches
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Re: Actualités concours 2012
Araignées, serpents, souris : Ces animaux qui font peur
La zoophobie – la peur d’un animal – touche 2 % des Français. Dans 50 % des cas, elle peut être soignée.
Christiane hurle, Louella est tétanisée et Gaëlle fuit face à une araignée, un oiseau ou un chien : elles ont la phobie des animaux, comme près de 2 % des Français, dont deux fois plus de femmes que d’hommes. Selon Antoine Pelissolo, psychiatre à Paris, « la zoophobie pathologique est un excès de réflexe de peur. Une gêne subjective qui empêche la personne en souffrance de vivre normalement ». D’où vient cette phobie ? « Il n’y a pas de cause évidente, mais des histoires avec un événement dans 15 % des cas », note-t-il. « Il y a des familles phobiques. C’est dans l’enfance ou l’adolescence que la phobie commence à se manifester et elle peut durer toute la vie », poursuit le psychiatre. « La phobie d’un animal est souvent liée à une expérience malheureuse, comme une morsure de chien, ou culturelle, comme la peur du serpent, animal maléfique dans la Bible », estime pour sa part Claire Bentolila, comportementaliste animalier. Au dire d’Antoine Pelissolo, ce type de phobie ne se traite pas avec des médicaments. Une thérapie comportementale assez simple peut suffire à vaincre cette frayeur. « Cette maladie se soigne dans plus de 50 % des cas, surtout quand le patient est jeune », souligne-t-il
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La zoophobie – la peur d’un animal – touche 2 % des Français. Dans 50 % des cas, elle peut être soignée.
Christiane hurle, Louella est tétanisée et Gaëlle fuit face à une araignée, un oiseau ou un chien : elles ont la phobie des animaux, comme près de 2 % des Français, dont deux fois plus de femmes que d’hommes. Selon Antoine Pelissolo, psychiatre à Paris, « la zoophobie pathologique est un excès de réflexe de peur. Une gêne subjective qui empêche la personne en souffrance de vivre normalement ». D’où vient cette phobie ? « Il n’y a pas de cause évidente, mais des histoires avec un événement dans 15 % des cas », note-t-il. « Il y a des familles phobiques. C’est dans l’enfance ou l’adolescence que la phobie commence à se manifester et elle peut durer toute la vie », poursuit le psychiatre. « La phobie d’un animal est souvent liée à une expérience malheureuse, comme une morsure de chien, ou culturelle, comme la peur du serpent, animal maléfique dans la Bible », estime pour sa part Claire Bentolila, comportementaliste animalier. Au dire d’Antoine Pelissolo, ce type de phobie ne se traite pas avec des médicaments. Une thérapie comportementale assez simple peut suffire à vaincre cette frayeur. « Cette maladie se soigne dans plus de 50 % des cas, surtout quand le patient est jeune », souligne-t-il
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Re: Actualités concours 2012
Sida : du virus dans les larmes malgré le traitement
Le Point.fr - Publié le 11/10/2011 à 08:02 - Modifié le 11/10/2011 à 08:03
Ce virus diabolique peut se dissimuler dans différentes zones de l'organisme inaccessibles aux médicaments
Même quand le virus du sida n'est plus détectable dans le sang des malades recevant une thérapie antirétrovirale, il peut encore être retrouvé dans leurs larmes, selon une étude publiée dans le dernier numéro du Journal of Aids. Ce qui prouve que les traitements n'ont toujours pas la capacité d'aller détruire ce virus partout dans l'organisme.
La présence du VIH dans différents compartiments de l'oeil a été signalée dès les années 1980. Des chercheurs en avaient isolé dans la cornée, l'humeur aqueuse, la conjonctive, l'endothélium vasculaire rétinal, ainsi que dans les larmes et même dans les lentilles de contact de malades. Quelques études avaient même démontré la présence d'une charge virale en VIH plus importante dans le liquide intraoculaire que dans le plasma chez des malades en début de traitement antirétroviral.
Depuis, les thérapies ont progressé... mais cela n'a pas suffi, apparemment. C'est en tout cas ce qu'indiquent les conclusions du travail mené par Yang Han du département de pathologies infectieuses du Peking Union Medical College Hospital en Chine et ses collègues. Ils ont réalisé une étude sur 21 patients infectés par le virus du sida - seize traités depuis longtemps avec une thérapie antirétrovirale active et n'ayant plus de virus détectable dans le sang depuis au moins trois mois, deux patients n'ayant jamais reçu de traitement contre le VIH, trois participants avec une infection virale résistante aux médicaments - et cinq volontaires sains.
Des échantillons de larmes ont été recueillis directement à partir de leurs yeux, placés dans des tubes stériles et analysés. C'est ainsi que les chercheurs ont pu mettre en évidence la présence de virus dans les larmes de toutes les personnes infectées. Selon eux, la quantité de virus présents dans les échantillons de larmes n'était pas influencée par l'âge des patients, leur sexe, le taux de virus détecté dans leur sang avant le début du traitement, le stade d'évolution de leur maladie, ni le temps depuis lequel ils recevaient des médicaments antirétroviraux.
Cette publication n'émeut guère le Pr Gilles Pialoux, spécialiste du sida à l'hôpital Tenon de Paris, joint par téléphone alors qu'il participait à une réunion en province. "L'étude ne porte que sur 16 patients, relativise-t-il, et je ne connais pas le détail des médicaments utilisés. Il faut savoir qu'il existe des réservoirs et des sanctuaires pour le virus du sida. Dans les premiers, non seulement le VIH est à l'abri mais en plus il peut se multiplier ; c'est notamment le cas des ganglions. Dans les seconds, il est "seulement" hors de portée de la plupart des médicaments. C'est le cas des sécrétions vaginales. Les médicaments modernes vont de plus en plus dans les sanctuaires. En revanche, ils ne pénètrent pas dans les ganglions. C'est pourquoi il n'est pas possible d'interrompre les traitements."
Quant aux mises en garde des spécialistes chinois concernant les précautions que doivent prendre les médecins lors des examens oculaires, "bien que l'infectiosité du VIH sous antirétroviraux soit peu connue", elles semblent logiques. En revanche, pour Gilles Pialoux, le fantasme de la contamination par les larmes est clos depuis longtemps. Mais" il serait intéressant de savoir si les glandes lacrymales sont des réservoirs ou des sanctuaires". Et ça, l'étude ne le dit pas.
Par Anne Jeanblanc Réduire le texteGrossir le texteÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 11/10/2011 à 08:02 - Modifié le 11/10/2011 à 08:03
Ce virus diabolique peut se dissimuler dans différentes zones de l'organisme inaccessibles aux médicaments
Même quand le virus du sida n'est plus détectable dans le sang des malades recevant une thérapie antirétrovirale, il peut encore être retrouvé dans leurs larmes, selon une étude publiée dans le dernier numéro du Journal of Aids. Ce qui prouve que les traitements n'ont toujours pas la capacité d'aller détruire ce virus partout dans l'organisme.
La présence du VIH dans différents compartiments de l'oeil a été signalée dès les années 1980. Des chercheurs en avaient isolé dans la cornée, l'humeur aqueuse, la conjonctive, l'endothélium vasculaire rétinal, ainsi que dans les larmes et même dans les lentilles de contact de malades. Quelques études avaient même démontré la présence d'une charge virale en VIH plus importante dans le liquide intraoculaire que dans le plasma chez des malades en début de traitement antirétroviral.
Depuis, les thérapies ont progressé... mais cela n'a pas suffi, apparemment. C'est en tout cas ce qu'indiquent les conclusions du travail mené par Yang Han du département de pathologies infectieuses du Peking Union Medical College Hospital en Chine et ses collègues. Ils ont réalisé une étude sur 21 patients infectés par le virus du sida - seize traités depuis longtemps avec une thérapie antirétrovirale active et n'ayant plus de virus détectable dans le sang depuis au moins trois mois, deux patients n'ayant jamais reçu de traitement contre le VIH, trois participants avec une infection virale résistante aux médicaments - et cinq volontaires sains.
Des échantillons de larmes ont été recueillis directement à partir de leurs yeux, placés dans des tubes stériles et analysés. C'est ainsi que les chercheurs ont pu mettre en évidence la présence de virus dans les larmes de toutes les personnes infectées. Selon eux, la quantité de virus présents dans les échantillons de larmes n'était pas influencée par l'âge des patients, leur sexe, le taux de virus détecté dans leur sang avant le début du traitement, le stade d'évolution de leur maladie, ni le temps depuis lequel ils recevaient des médicaments antirétroviraux.
Cette publication n'émeut guère le Pr Gilles Pialoux, spécialiste du sida à l'hôpital Tenon de Paris, joint par téléphone alors qu'il participait à une réunion en province. "L'étude ne porte que sur 16 patients, relativise-t-il, et je ne connais pas le détail des médicaments utilisés. Il faut savoir qu'il existe des réservoirs et des sanctuaires pour le virus du sida. Dans les premiers, non seulement le VIH est à l'abri mais en plus il peut se multiplier ; c'est notamment le cas des ganglions. Dans les seconds, il est "seulement" hors de portée de la plupart des médicaments. C'est le cas des sécrétions vaginales. Les médicaments modernes vont de plus en plus dans les sanctuaires. En revanche, ils ne pénètrent pas dans les ganglions. C'est pourquoi il n'est pas possible d'interrompre les traitements."
Quant aux mises en garde des spécialistes chinois concernant les précautions que doivent prendre les médecins lors des examens oculaires, "bien que l'infectiosité du VIH sous antirétroviraux soit peu connue", elles semblent logiques. En revanche, pour Gilles Pialoux, le fantasme de la contamination par les larmes est clos depuis longtemps. Mais" il serait intéressant de savoir si les glandes lacrymales sont des réservoirs ou des sanctuaires". Et ça, l'étude ne le dit pas.
Par Anne Jeanblanc Réduire le texteGrossir le texteÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Fièvre : une appli pour faire baisser la température
Le Point.fr - Publié le 12/10/2011 à 16:55 - Modifié le 13/10/2011 à 01:26
Votre enfant a de la fièvre ? Une application sur iPhone et Android répond à toutes vos questions
Confronté comme tous les médecins, les services d'urgence et les centres d'appel 15 à un nombre de demandes de conseil ou d'intervention considérables pour la prise en charge de la fièvre, le Dr Marc-Hervé Binet a décidé d'innover. "J'ai été amené à travailler au développement d'Alerte fièvre, une application smartphone qui permet à tout un chacun d'avoir en permanence dans la poche les conseils pratiques, mais aussi les recommandations en matière de prise médicamenteuse ou d'appel au médecin pour gérer la fièvre d'un proche", explique-t-il. Il précise que l'ensemble des protocoles retenus sont basés sur les recommandations de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) et revus par des experts pédiatres. "Le but est de rendre service aux patients qui pourront avoir des réponses appropriées à leur situation, mais aussi aux médecins afin que les appels qui concernent ce symptôme arrivent uniquement à bon escient."
Chacun son profil
En pratique, il suffit de reporter la température mesurée par un thermomètre médical à l'aide d'un curseur, de créer le profil du patient (sa date de naissance et son poids), pour obtenir trois types de conseils à mettre en pratique immédiatement. Des informations d'ordre général, la recommandation de prendre, ou non, un médicament et celle d'appeler, ou non, un médecin. "L'application mémorise tous les profils de la famille, interprète la nouvelle valeur de température en fonction de l'ensemble des données du profil et recommande les gestes et actions à mener", souligne le Dr Binet. Elle prend en compte les températures déjà enregistrées, les médicaments ingérés et les antécédents particuliers du patient. Elle permet d'établir un historique pour chaque profil enregistré. De plus, elle rappelle les horaires pour la surveillance de la température et les prises médicamenteuses à venir.
Cette application permet donc de visualiser la courbe des températures, la liste des prises médicamenteuses et d'exporter ou d'envoyer ces éléments. "Alerte fièvre vous aidera à trouver un médecin à proximité de l'endroit où vous vous trouvez et pourra lancer l'appel vers ce dernier ou les services d'urgence, mais seulement si la situation le requiert", ajoute Marc-Hervé Binet. Il faut savoir que les demandes de conseils ou de consultation pour le symptôme fièvre représentent actuellement plus de 35 % des appels de la permanence des soins.
Conseils pratiques
Autres services de cette application pour smartphone Android et IPhone : des conseils pratiques (comme celui de boire beaucoup) ainsi que des informations complètes sur les différentes méthodes et les localisations de mesure de la température corporelle, les types de thermomètres présents dans le commerce, leurs avantages, leurs inconvénients et les personnes chez lesquelles ils sont le mieux indiqués. Enfin Alerte fièvre renseigne sur les médicaments à prendre pour combattre l'élévation de température et donne la liste des noms commerciaux du paracétamol dans chaque pays.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 12/10/2011 à 16:55 - Modifié le 13/10/2011 à 01:26
Votre enfant a de la fièvre ? Une application sur iPhone et Android répond à toutes vos questions
Confronté comme tous les médecins, les services d'urgence et les centres d'appel 15 à un nombre de demandes de conseil ou d'intervention considérables pour la prise en charge de la fièvre, le Dr Marc-Hervé Binet a décidé d'innover. "J'ai été amené à travailler au développement d'Alerte fièvre, une application smartphone qui permet à tout un chacun d'avoir en permanence dans la poche les conseils pratiques, mais aussi les recommandations en matière de prise médicamenteuse ou d'appel au médecin pour gérer la fièvre d'un proche", explique-t-il. Il précise que l'ensemble des protocoles retenus sont basés sur les recommandations de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) et revus par des experts pédiatres. "Le but est de rendre service aux patients qui pourront avoir des réponses appropriées à leur situation, mais aussi aux médecins afin que les appels qui concernent ce symptôme arrivent uniquement à bon escient."
Chacun son profil
En pratique, il suffit de reporter la température mesurée par un thermomètre médical à l'aide d'un curseur, de créer le profil du patient (sa date de naissance et son poids), pour obtenir trois types de conseils à mettre en pratique immédiatement. Des informations d'ordre général, la recommandation de prendre, ou non, un médicament et celle d'appeler, ou non, un médecin. "L'application mémorise tous les profils de la famille, interprète la nouvelle valeur de température en fonction de l'ensemble des données du profil et recommande les gestes et actions à mener", souligne le Dr Binet. Elle prend en compte les températures déjà enregistrées, les médicaments ingérés et les antécédents particuliers du patient. Elle permet d'établir un historique pour chaque profil enregistré. De plus, elle rappelle les horaires pour la surveillance de la température et les prises médicamenteuses à venir.
Cette application permet donc de visualiser la courbe des températures, la liste des prises médicamenteuses et d'exporter ou d'envoyer ces éléments. "Alerte fièvre vous aidera à trouver un médecin à proximité de l'endroit où vous vous trouvez et pourra lancer l'appel vers ce dernier ou les services d'urgence, mais seulement si la situation le requiert", ajoute Marc-Hervé Binet. Il faut savoir que les demandes de conseils ou de consultation pour le symptôme fièvre représentent actuellement plus de 35 % des appels de la permanence des soins.
Conseils pratiques
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Re: Actualités concours 2012
Sida : efficacité des nouveaux antirétroviraux chez les séropositifs en échec thérapeutique
D’après une étude épidémiologique réalisée par des chercheurs français et publiée dans The Lancet infectious Diseases, les antirétroviraux récemment mis au point seraient efficaces chez les séropositifs en échec thérapeutique avec des médicaments plus anciens. Les travaux menés au sein de l’Inserm ont permis de montrer chez ces patients, pour la première fois, une baisse de la charge virale et un risque réduit de développer le sida.
Depuis plus de vingt ans, les antirétroviraux qui permettent de freiner le développement de la maladie en bloquant la réplication du virus dans l’organisme, font partie intégrante du quotidien des porteurs du VIH. Avec le temps, la recherche a permis de mettre au point des molécules plus simples d’utilisation, plus efficaces, et surtout mieux tolérées par l’organisme.
Les travaux menés par Dominique Costagliola (directrice de l'unité "Epidémiologie, stratégies thérapeutiques et virologies cliniques dans l'infection à VIH " de l'hôpital de la Pitié-Salpétrière) et par son équipe avaient pour but de vérifier l’efficacité des derniers traitements mis sur le marché. Ils ont donc analysé les données obtenues entre 2000 et 2009 sur 2 476 patients qui ont débuté leur traitement en 1998; ils étaient en échec pour les trois classes historiques d'anti-VIH : les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI), les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) et les inhibiteurs de la protéase (IP). L’ensemble de ces traitements git sur des composants du virus dans le seul but d’empêcher sa réplication.
Les sujets étudiés font partie de 24 cohortes participant au projet PLATO II, lui-même inclus dans la collaboration de cohortes européennes COHERE (Collaboration of Observational HIV Epidemiological Research Europe).
Les chercheurs de l’Inserm ont constaté que les nouvelles molécules ayant moins de dix ans d’existence ont permis chez la plupart de ces patients en échec thérapeutique de voir la quantité de virus contenue dans leur sang devenir indétectable. Ils ont aussi observé que le risque de voir ces derniers développer le sida était divisé par quatre.
Il est donc incontestable que les progrès médicaux et thérapeutiques ont permis de soigner plus de patients touchés par le virus du sida. C’est un véritable espoir pour les 30 millions de séropositifs dans le monde.
Une autre étude parue dans le Journal of Aids montre que malgré leur efficacité, les antirétrovirus n’ont pas la capacité de réduire la réplication du virus dans tout l’organisme. Il reste des zones où ce dernier continue à se multiplier. C’est le cas de l’œil. En effet, des chercheurs chinois viennent de montrer que chez des patients où la charge virale est indétectable dans le sang, elle l’est dans les larmes….
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
D’après une étude épidémiologique réalisée par des chercheurs français et publiée dans The Lancet infectious Diseases, les antirétroviraux récemment mis au point seraient efficaces chez les séropositifs en échec thérapeutique avec des médicaments plus anciens. Les travaux menés au sein de l’Inserm ont permis de montrer chez ces patients, pour la première fois, une baisse de la charge virale et un risque réduit de développer le sida.
Depuis plus de vingt ans, les antirétroviraux qui permettent de freiner le développement de la maladie en bloquant la réplication du virus dans l’organisme, font partie intégrante du quotidien des porteurs du VIH. Avec le temps, la recherche a permis de mettre au point des molécules plus simples d’utilisation, plus efficaces, et surtout mieux tolérées par l’organisme.
Les travaux menés par Dominique Costagliola (directrice de l'unité "Epidémiologie, stratégies thérapeutiques et virologies cliniques dans l'infection à VIH " de l'hôpital de la Pitié-Salpétrière) et par son équipe avaient pour but de vérifier l’efficacité des derniers traitements mis sur le marché. Ils ont donc analysé les données obtenues entre 2000 et 2009 sur 2 476 patients qui ont débuté leur traitement en 1998; ils étaient en échec pour les trois classes historiques d'anti-VIH : les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI), les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) et les inhibiteurs de la protéase (IP). L’ensemble de ces traitements git sur des composants du virus dans le seul but d’empêcher sa réplication.
Les sujets étudiés font partie de 24 cohortes participant au projet PLATO II, lui-même inclus dans la collaboration de cohortes européennes COHERE (Collaboration of Observational HIV Epidemiological Research Europe).
Les chercheurs de l’Inserm ont constaté que les nouvelles molécules ayant moins de dix ans d’existence ont permis chez la plupart de ces patients en échec thérapeutique de voir la quantité de virus contenue dans leur sang devenir indétectable. Ils ont aussi observé que le risque de voir ces derniers développer le sida était divisé par quatre.
Il est donc incontestable que les progrès médicaux et thérapeutiques ont permis de soigner plus de patients touchés par le virus du sida. C’est un véritable espoir pour les 30 millions de séropositifs dans le monde.
Une autre étude parue dans le Journal of Aids montre que malgré leur efficacité, les antirétrovirus n’ont pas la capacité de réduire la réplication du virus dans tout l’organisme. Il reste des zones où ce dernier continue à se multiplier. C’est le cas de l’œil. En effet, des chercheurs chinois viennent de montrer que chez des patients où la charge virale est indétectable dans le sang, elle l’est dans les larmes….
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Info du magazine de la santé du 13/12/2011
Je ne peux pas le regarder en entier mais je mets les infos du journal.
LE JOURNAL
Ecole maternelle : une évaluation a haut risque ?
Projet d’éducation nationale
Comportement, motricité, langage, conscience phonologique… différents critères pour faire cette évaluation en dernière année de maternelle
Diagnostic : Ras (rien à signaler) à risque et à haut risque.
Dénoncera par les professionnels de la petite enfant.
Problème : comment faire pour les aider, les soigner ?
France : vers un crack sanitaire
Etat inquiétant de la santé des plus démunis.
Patients fragiles : enfants et femmes.
Epidémies de rougeoles et tuberculoses dû à cet état sanitaire.
Thème de la santé peut parler dans la campagne politiques2012.
29% des personnes retardent leur soins médicales du à des problèmes d’argent.
8% des femmes enceintes de médecins du monde vive dans la rue et 30% de jeunes qui viennent se soigner à médecins du monde.
Retrait d’un lot de lait maternisé guigoz :
Présence de particule de métal.
Accidents : un porte-clés qui sauve des vies
Kit qui permet de sauver des vies.
Lame coupante qui permet de couper la ceinture de sécurité et une pointe pour casser la vitre de la voiture.
430 personnes décèdent après avoir oublié de mettre la ceinture de sécurité.
Poker : la triche fait flop
Des lentilles qui permettent de voir les cartes.
Chronique : yoga pour la ménopause.
Allo docteur sur le zonaÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je ne peux pas le regarder en entier mais je mets les infos du journal.
LE JOURNAL
Ecole maternelle : une évaluation a haut risque ?
Projet d’éducation nationale
Comportement, motricité, langage, conscience phonologique… différents critères pour faire cette évaluation en dernière année de maternelle
Diagnostic : Ras (rien à signaler) à risque et à haut risque.
Dénoncera par les professionnels de la petite enfant.
Problème : comment faire pour les aider, les soigner ?
France : vers un crack sanitaire
Etat inquiétant de la santé des plus démunis.
Patients fragiles : enfants et femmes.
Epidémies de rougeoles et tuberculoses dû à cet état sanitaire.
Thème de la santé peut parler dans la campagne politiques2012.
29% des personnes retardent leur soins médicales du à des problèmes d’argent.
8% des femmes enceintes de médecins du monde vive dans la rue et 30% de jeunes qui viennent se soigner à médecins du monde.
Retrait d’un lot de lait maternisé guigoz :
Présence de particule de métal.
Accidents : un porte-clés qui sauve des vies
Kit qui permet de sauver des vies.
Lame coupante qui permet de couper la ceinture de sécurité et une pointe pour casser la vitre de la voiture.
430 personnes décèdent après avoir oublié de mettre la ceinture de sécurité.
Poker : la triche fait flop
Des lentilles qui permettent de voir les cartes.
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Allo docteur sur le zonaÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Le retour des maladies que l'on croyait disparues
Rougeole, tuberculose, coqueluche, gale... On croyait ces maladies disparues, elles persistent. Pour la rougeole, on parle même d'un grand retour, avec 22 000 cas recensés depuis trois ans. Depuis janvier, près de 14 500 personnes ont été touchées. Les autorités s'activent. Jeudi 13 octobre, l'Institut national de la prévention et d'éducation pour la santé (INPES) devait lancer une nouvelle campagne de communication à destination des jeunes adultes, qui perçoivent souvent à tort la rougeole comme "une maladie de l'enfance".
Au printemps, la secrétaire d'Etat à la santé, Nora Berra, s'était déjà alarmée de la couverture vaccinale insuffisante. Les zones de forte influence de la rougeole sont celles où la vaccination est plus faible, notamment dans le Sud, où les opposants à la vaccination sont bien implantés. La couverture vaccinale y atteint 80 %, alors qu'il faudrait 90 à 95 % de taux de vaccination pour enrayer la maladie.
La rougeole, qui se caractérise notamment par une forte fièvre et une toux, est une maladie très contagieuse. "Une personne rougeoleuse dans une salle d'attente contamine tout le monde car le virus est très persistant dans l'air", constate le docteur Denise Antona, de l'Institut national de veille sanitaire (InVS). Les effets sont plus graves pour les bébés, les jeunes adultes et les femmes enceintes. La maladie peut entraîner de sévères complications. Dix personnes en sont mortes depuis 2008 et il y a eu de nombreuses hospitalisations.
Les personnes nées après 1980 sont moins bien couvertes. Ayant été vaccinées, elles n'ont pas eu la rougeole quand elles étaient enfant, contrairement aux plus âgés. Mais n'ont reçu qu'une seule dose de vaccin - la double injection n'est la règle que depuis la fin des années 1990. La rougeole réapparaît donc dans cette population. "Si vous êtes nés depuis 1980 et que vous n'avez plus de carnet de santé, vous n'êtes plus protégés", alertent les autorités sanitaires. La vaccination à deux doses est la seule protection efficace, insistent-elles. Et se vacciner, c'est se protéger soi-même, mais aussi les autres.
Le feront-ils ? La question se pose. A l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, on aurait aimé qu'il soit décidé de rendre le vaccin gratuit - il n'est remboursé à 100 % que jusqu'à 18 ans -, pour éviter que de jeunes adultes sans mutuelle n'y renoncent.
Pour les autorités, le défi sera d'autant plus difficile à relever que, depuis plusieurs années, les réticences aux vaccins augmentent, amplifiées par le fiasco de la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 en 2009. Fin 2008, seuls 40 % des enfants de 2 ans avaient reçu les deux doses de vaccins nécessaires contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR).
Autre obstacle, si les enfants ont un carnet de santé à jour et à disposition, c'est loin d'être le cas des adultes. Et depuis que la France promet un dossier médical personnel (DMP) informatisé à tous, une affaire qui traîne depuis des années, il n'y a plus de réflexion sur le carnet de vaccination.
La rougeole n'est pas la seule maladie qui inquiète les experts. La gale, une affection contagieuse de la peau, est en augmentation. La coqueluche, après un pic en 2009, est dans une phase descendante mais sévit encore. "Le vaccin contre la coqueluche ne protège pas à vie, précise Emmanuel Belchior de l'InVS. Il est recommandé chez les parents ayant un projet d'enfants, les jeunes adultes, et les personnels soignants, dont le taux de vaccination n'est que de 20 %..."
La tuberculose aussi reste préoccupante. "On pensait qu'elle était éradiquée, que c'était une maladie du passé, et c'est vrai qu'elle a considérablement diminué au fil du temps", explique Delphine Antoine de l'InVS. Mais 5 276 cas ont encore été recensés en France en 2009. "Ce chiffre est un peu sous-estimé. Il y aurait environ 7 000 cas en France", souligne-t-elle.
Dans certaines parties du territoire, la tuberculose n'est qu'à peine stabilisée grâce aux campagnes de dépistage. La Seine-Saint-Denis est ainsi le département le plus touché, du fait de la présence de migrants venant d'Asie, d'Afrique subsaharienne ou d'Europe de l'Est, où l'incidence est plus forte qu'en France.
"On a en France une très mauvaise politique de lutte contre la tuberculose", s'énerve Claude Dilain (PS), maire de Clichy-sous-Bois et pédiatre. Dans sa ville, où une vingtaine de cas ont été recencés cet été, un dépistage massif vient d'être organisé (Le Monde du 29 septembre). M. Dilain reproche aux autorités sanitaires d'avoir mis l'accent, ces dernières décennies, essentiellement sur la vaccination, qui n'est pas efficace à 100 %. Il regrette aussi que la levée de l'obligation du vaccin du BCG en 2007 n'ait pas été accompagnée d'une politique de dépistage systématique, qui permettrait de détecter la présence du bacille de Koch avant même que la maladie ne se déclare.
D'une façon générale, les populations précaires paient un plus lourd tribut face aux maladies contagieuses. Le moindre accès aux soins, la malnutrition, les logements suroccupés facilitent la propagation. "La couverture vaccinale est plus faible dans les populations en grande précarité, rappelle le docteur Laurent Chambaud, directeur de la santé publique de l'ARS d'Ile-de-France, qui sont en outre moins touchées par les messages de prévention." Tout l'enjeu est d'atteindre ces personnes non protégées.
Laetitia Clavreul et Pascale Santi
Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Rougeole, tuberculose, coqueluche, gale... On croyait ces maladies disparues, elles persistent. Pour la rougeole, on parle même d'un grand retour, avec 22 000 cas recensés depuis trois ans. Depuis janvier, près de 14 500 personnes ont été touchées. Les autorités s'activent. Jeudi 13 octobre, l'Institut national de la prévention et d'éducation pour la santé (INPES) devait lancer une nouvelle campagne de communication à destination des jeunes adultes, qui perçoivent souvent à tort la rougeole comme "une maladie de l'enfance".
Au printemps, la secrétaire d'Etat à la santé, Nora Berra, s'était déjà alarmée de la couverture vaccinale insuffisante. Les zones de forte influence de la rougeole sont celles où la vaccination est plus faible, notamment dans le Sud, où les opposants à la vaccination sont bien implantés. La couverture vaccinale y atteint 80 %, alors qu'il faudrait 90 à 95 % de taux de vaccination pour enrayer la maladie.
La rougeole, qui se caractérise notamment par une forte fièvre et une toux, est une maladie très contagieuse. "Une personne rougeoleuse dans une salle d'attente contamine tout le monde car le virus est très persistant dans l'air", constate le docteur Denise Antona, de l'Institut national de veille sanitaire (InVS). Les effets sont plus graves pour les bébés, les jeunes adultes et les femmes enceintes. La maladie peut entraîner de sévères complications. Dix personnes en sont mortes depuis 2008 et il y a eu de nombreuses hospitalisations.
Les personnes nées après 1980 sont moins bien couvertes. Ayant été vaccinées, elles n'ont pas eu la rougeole quand elles étaient enfant, contrairement aux plus âgés. Mais n'ont reçu qu'une seule dose de vaccin - la double injection n'est la règle que depuis la fin des années 1990. La rougeole réapparaît donc dans cette population. "Si vous êtes nés depuis 1980 et que vous n'avez plus de carnet de santé, vous n'êtes plus protégés", alertent les autorités sanitaires. La vaccination à deux doses est la seule protection efficace, insistent-elles. Et se vacciner, c'est se protéger soi-même, mais aussi les autres.
Le feront-ils ? La question se pose. A l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France, on aurait aimé qu'il soit décidé de rendre le vaccin gratuit - il n'est remboursé à 100 % que jusqu'à 18 ans -, pour éviter que de jeunes adultes sans mutuelle n'y renoncent.
Pour les autorités, le défi sera d'autant plus difficile à relever que, depuis plusieurs années, les réticences aux vaccins augmentent, amplifiées par le fiasco de la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 en 2009. Fin 2008, seuls 40 % des enfants de 2 ans avaient reçu les deux doses de vaccins nécessaires contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR).
Autre obstacle, si les enfants ont un carnet de santé à jour et à disposition, c'est loin d'être le cas des adultes. Et depuis que la France promet un dossier médical personnel (DMP) informatisé à tous, une affaire qui traîne depuis des années, il n'y a plus de réflexion sur le carnet de vaccination.
La rougeole n'est pas la seule maladie qui inquiète les experts. La gale, une affection contagieuse de la peau, est en augmentation. La coqueluche, après un pic en 2009, est dans une phase descendante mais sévit encore. "Le vaccin contre la coqueluche ne protège pas à vie, précise Emmanuel Belchior de l'InVS. Il est recommandé chez les parents ayant un projet d'enfants, les jeunes adultes, et les personnels soignants, dont le taux de vaccination n'est que de 20 %..."
La tuberculose aussi reste préoccupante. "On pensait qu'elle était éradiquée, que c'était une maladie du passé, et c'est vrai qu'elle a considérablement diminué au fil du temps", explique Delphine Antoine de l'InVS. Mais 5 276 cas ont encore été recensés en France en 2009. "Ce chiffre est un peu sous-estimé. Il y aurait environ 7 000 cas en France", souligne-t-elle.
Dans certaines parties du territoire, la tuberculose n'est qu'à peine stabilisée grâce aux campagnes de dépistage. La Seine-Saint-Denis est ainsi le département le plus touché, du fait de la présence de migrants venant d'Asie, d'Afrique subsaharienne ou d'Europe de l'Est, où l'incidence est plus forte qu'en France.
"On a en France une très mauvaise politique de lutte contre la tuberculose", s'énerve Claude Dilain (PS), maire de Clichy-sous-Bois et pédiatre. Dans sa ville, où une vingtaine de cas ont été recencés cet été, un dépistage massif vient d'être organisé (Le Monde du 29 septembre). M. Dilain reproche aux autorités sanitaires d'avoir mis l'accent, ces dernières décennies, essentiellement sur la vaccination, qui n'est pas efficace à 100 %. Il regrette aussi que la levée de l'obligation du vaccin du BCG en 2007 n'ait pas été accompagnée d'une politique de dépistage systématique, qui permettrait de détecter la présence du bacille de Koch avant même que la maladie ne se déclare.
D'une façon générale, les populations précaires paient un plus lourd tribut face aux maladies contagieuses. Le moindre accès aux soins, la malnutrition, les logements suroccupés facilitent la propagation. "La couverture vaccinale est plus faible dans les populations en grande précarité, rappelle le docteur Laurent Chambaud, directeur de la santé publique de l'ARS d'Ile-de-France, qui sont en outre moins touchées par les messages de prévention." Tout l'enjeu est d'atteindre ces personnes non protégées.
Laetitia Clavreul et Pascale Santi
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Re: Actualités concours 2012
Le bisphénol A bientôt banni des conditionnements alimentaires
13-10-11 à 16:19
Les députés ont voté pour la suspension du bisphénol A dans les contenants alimentaires à compter de juillet 2014. Le Sénat doit examiner le texte.
Les députés ont adopté le 12 octobre une proposition de loi visant à suspendre l’utilisation de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A (BPA). Le texte, présenté par des élus du Parti socialiste, a été adopté par 346 voix sur 348 à l’Assemblée nationale. Il doit maintenant être examiné par le Sénat.
Après les biberons, ce sont donc tous les ustensiles et contenants alimentaires (boîtes de conserve, canettes…) qui doivent être débarrassés à terme du bisphénol A. Cette substance, utilisée pour fabriquer les polycarbonates et autres plastiques, est considérée comme un perturbateur endocrinien pour les mammifères. Dans son dernier rapport sur ce sujet, publié fin septembre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) relevait pour la première fois «des effets sanitaires, avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, même à de faibles niveaux d’exposition» au BPA.
D’après le texte défendu par la députée socialiste Michèle Delaunay, «la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché » de tout contenant ou ustensile comportant du BPA sont suspendues à compter du 1er janvier 2014. La date est avancée au 1er janvier 2013 pour le conditionnement et les ustensiles destinés aux enfants de moins de 3 ans.
Ce délai doit permettre aux industriels de sortir les produits de substitution au bisphénol A. Un amendement du gouvernement prévoit que l’Anses rendra un rapport d’étape le 31 octobre 2012 sur les substituts, notamment sur leur innocuité. Michèle Delaunay juge cette date trop rapprochée et craint qu’aucune étude probante n’ait pu être menée d’ici là. «Des résultats incomplets pourront être avancés par les industriels pour démontrer qu'ils ne disposent pas de substituts définitivement innocentés et pour demander la prorogation de la mise en application de la loi» craint la députée socialiste.
Autre disposition importante de cette proposition de loi : elle rend obligatoire l’étiquetage des produits alimentaires dont l’emballage contient du bisphénol A. Il s’agit d’un «avertissement sanitaire» à destination des populations les plus fragiles : les femmes enceintes (la grossesse est en effet une période clé pour l’exposition aux perturbateurs endocriniens) et les enfants de moins de 3 ans.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
13/10/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
13-10-11 à 16:19
Les députés ont voté pour la suspension du bisphénol A dans les contenants alimentaires à compter de juillet 2014. Le Sénat doit examiner le texte.
Les députés ont adopté le 12 octobre une proposition de loi visant à suspendre l’utilisation de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A (BPA). Le texte, présenté par des élus du Parti socialiste, a été adopté par 346 voix sur 348 à l’Assemblée nationale. Il doit maintenant être examiné par le Sénat.
Après les biberons, ce sont donc tous les ustensiles et contenants alimentaires (boîtes de conserve, canettes…) qui doivent être débarrassés à terme du bisphénol A. Cette substance, utilisée pour fabriquer les polycarbonates et autres plastiques, est considérée comme un perturbateur endocrinien pour les mammifères. Dans son dernier rapport sur ce sujet, publié fin septembre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) relevait pour la première fois «des effets sanitaires, avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, même à de faibles niveaux d’exposition» au BPA.
D’après le texte défendu par la députée socialiste Michèle Delaunay, «la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché » de tout contenant ou ustensile comportant du BPA sont suspendues à compter du 1er janvier 2014. La date est avancée au 1er janvier 2013 pour le conditionnement et les ustensiles destinés aux enfants de moins de 3 ans.
Ce délai doit permettre aux industriels de sortir les produits de substitution au bisphénol A. Un amendement du gouvernement prévoit que l’Anses rendra un rapport d’étape le 31 octobre 2012 sur les substituts, notamment sur leur innocuité. Michèle Delaunay juge cette date trop rapprochée et craint qu’aucune étude probante n’ait pu être menée d’ici là. «Des résultats incomplets pourront être avancés par les industriels pour démontrer qu'ils ne disposent pas de substituts définitivement innocentés et pour demander la prorogation de la mise en application de la loi» craint la députée socialiste.
Autre disposition importante de cette proposition de loi : elle rend obligatoire l’étiquetage des produits alimentaires dont l’emballage contient du bisphénol A. Il s’agit d’un «avertissement sanitaire» à destination des populations les plus fragiles : les femmes enceintes (la grossesse est en effet une période clé pour l’exposition aux perturbateurs endocriniens) et les enfants de moins de 3 ans.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
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Re: Actualités concours 2012
Compléments alimentaires: vitamines et minéraux pas bénéfiques pour les sexagénaires
13-10-11 à 09:46 C.D. Sciences et Avenir.fr
La prise de compléments alimentaires par des femmes d'une soixantaine d'années ne garantit pas une vie meilleure... Au contraire: cela augmenterait le risque de mortalité.
Prendre des vitamines et des compléments alimentaires pour prévenir certaines maladies ne devrait pas être banalisé. Une nouvelle étude menée sur des femmes âgées d’environ 60 ans montre que la prise de compléments –vitamines ou minéraux- ne réduit pas le risque de mortalité. Pire : elle l’augmente.
Cette étude coordonnée par le Pr Jaakko Mursu (Université de Finlande orientale/ Université du Minnesota) porte sur une cohorte de 38.700 femmes âgées de 61,6 ans en moyenne. Elles ont été questionnées sur leur consommation de compléments -multivitamines, vitamine B6, acide folique (B9), fer, magnésium, zinc et cuivre- en 1986, 1997 et 2004. 62,7% des femmes de la cohorte prenaient au moins un complément en 1986. La proportion a augmenté, passant à 75% en 97 puis 85% en 2004.
Après ajustements des autres facteurs, tous les compléments consommés sont associés à un risque accru de mortalité chez ces femmes sexagénaires, constatent les chercheurs. Cette association est particulièrement marquée pour le fer. Par ailleurs, plus les femmes sont âgées, plus l’augmentation du risque de mortalité est visible à de faibles doses, précisent Mursu et ses collègues.
Les chercheurs concluent que la prise de vitamines et de minéraux doit se justifier par des carences, établies par un médecin. Ce n’est pas la première étude qui révèle les effets négatifs de la prise de compléments alimentaires –en dehors de recommandations médicales. Des antioxydants parés de multiples vertus (contre le cancer, l’hypertension etc..) ne sont pas forcément bénéfiques pour la santé pris en cachets, en plus d’une alimentation déjà riche. Ainsi une analyse menée par le Pr Goran Bjelakovic, du CHU de Copenhague (Danemark), montrait que la prise de compléments de bêta-carotène, de vitamine E et de vitamine A était associée à une hausse du risque de mortalité de 5% en moyenne. Sans augmenter le risque de mortalité, la vitamine C ne semblait pas non plus le réduire.
Il faut en particulier faire attention aux substances qui s’accumulent dans l’organisme, comme le cuivre, le zinc, le fluor, ou les vitamines A, D, E et K. Le surdosage peut avoir des effets indésirables et néfastes à long terme. «Nous ne pouvons pas recommander la consommation de vitamines et de minéraux à titre préventif dans une population bien nourrie» commente les chercheurs.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
13-10-11 à 09:46 C.D. Sciences et Avenir.fr
La prise de compléments alimentaires par des femmes d'une soixantaine d'années ne garantit pas une vie meilleure... Au contraire: cela augmenterait le risque de mortalité.
Prendre des vitamines et des compléments alimentaires pour prévenir certaines maladies ne devrait pas être banalisé. Une nouvelle étude menée sur des femmes âgées d’environ 60 ans montre que la prise de compléments –vitamines ou minéraux- ne réduit pas le risque de mortalité. Pire : elle l’augmente.
Cette étude coordonnée par le Pr Jaakko Mursu (Université de Finlande orientale/ Université du Minnesota) porte sur une cohorte de 38.700 femmes âgées de 61,6 ans en moyenne. Elles ont été questionnées sur leur consommation de compléments -multivitamines, vitamine B6, acide folique (B9), fer, magnésium, zinc et cuivre- en 1986, 1997 et 2004. 62,7% des femmes de la cohorte prenaient au moins un complément en 1986. La proportion a augmenté, passant à 75% en 97 puis 85% en 2004.
Après ajustements des autres facteurs, tous les compléments consommés sont associés à un risque accru de mortalité chez ces femmes sexagénaires, constatent les chercheurs. Cette association est particulièrement marquée pour le fer. Par ailleurs, plus les femmes sont âgées, plus l’augmentation du risque de mortalité est visible à de faibles doses, précisent Mursu et ses collègues.
Les chercheurs concluent que la prise de vitamines et de minéraux doit se justifier par des carences, établies par un médecin. Ce n’est pas la première étude qui révèle les effets négatifs de la prise de compléments alimentaires –en dehors de recommandations médicales. Des antioxydants parés de multiples vertus (contre le cancer, l’hypertension etc..) ne sont pas forcément bénéfiques pour la santé pris en cachets, en plus d’une alimentation déjà riche. Ainsi une analyse menée par le Pr Goran Bjelakovic, du CHU de Copenhague (Danemark), montrait que la prise de compléments de bêta-carotène, de vitamine E et de vitamine A était associée à une hausse du risque de mortalité de 5% en moyenne. Sans augmenter le risque de mortalité, la vitamine C ne semblait pas non plus le réduire.
Il faut en particulier faire attention aux substances qui s’accumulent dans l’organisme, comme le cuivre, le zinc, le fluor, ou les vitamines A, D, E et K. Le surdosage peut avoir des effets indésirables et néfastes à long terme. «Nous ne pouvons pas recommander la consommation de vitamines et de minéraux à titre préventif dans une population bien nourrie» commente les chercheurs.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
L'Actos menacé de déremboursement
INFO LE FIGARO - La Commission européenne a choisi jeudi soir de ne pas se prononcer sur l'interdiction de commercialisation du médicament. Si le laboratoire en fait la demande, la France devra remettre sur le marché l'Actos suspendu depuis la mi-juin. Aux risques et périls du laboratoire, prévient le ministre de la Santé.
Scénario inédit jeudi soir. Alors que la France, suivie par l'Allemagne et le Luxembourg, a expliqué aux autres États membres pourquoi elle souhaitait que l'Actos et le Competact ne soient définitivement plus en vente dans les pharmacies, la Commission européenne a choisi de... ne pas choisir ! Tout juste se contente-t-elle d'annoncer la publication prochaine (dans le semaines à venir) de recommandations visant à limiter la prescription de ces deux antidiabétiques du laboratoire japonais Takeda.
À cause de la survenue de cancers de la vessie, la France avait choisi le 9 juin dernier de suspendre la commercialisation de ces deux médicaments. Mais comme leur autorisation de mise sur le marché (AMM) est européenne, elle ne peut avoir le dernier mot. Elle avait donc activement milité pour que les autres pays membres de l'Union la suivent dans son choix pour obtenir un retrait pur et simple du médicament et ne pas avoir à le remettre en vente dans les pharmacies.
«Tuer un médicament»
Or ce n'est pas ce qui s'est passé jeudi soir. «La France ne veut plus de ces médicaments, confiait au Figaro Xavier Bertrand, le ministre de la Santé. Ces deux produits n'ont plus leur place sur le marché français. Si Takeda le reconnaît, c'est mieux, sinon, j'évaluerai le risque d'un contentieux avec eux. Et j'ai aussi en tête la question du déremboursement».
Autrement dit, comme la France ne peut pas retirer définitivement du marché Actos et Competact, elle envisage d'autres solutions. En l'occurence la manière forte. Puisque dérembourser un médicament aujourd'hui remboursé au taux maximal de la sécurité sociale, soit 65%, équivaut à le «tuer». Les patients demanderont à leurs médecins d'autres alternatives thérapeutiques pour bénéficier d'un remboursement de la Cnam.
Le bras de fer avec le laboratoire ne fait donc que commencer.
Des médicaments sous surveillance en France depuis janvier
Depuis plusieurs mois en France et plusieurs années déjà aux États-Unis, la vie de l'Actos et du Competact, vendus en Europe depuis 2002, n'est pas un long fleuve tranquille. En cause : le fait que ces molécules favoriseraient la survenue de cancers de la vessie. Actos et Competact sont les derniers survivants d'une classe pharmaco-thérapeutique (les glitazones), l'Avandia ayant été retirée du marché en septembre 2010.
Leurs caractéristiques : faire baisser la glycémie et l'hémoglobine glyquée. L'Actos et le Competact faisaient déjà partie de la liste des 77 médicaments mis sous surveillance par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) fin janvier dernier.
--------------------------------------------------------------------------------
Un médicament en sursis
Retour en arrière. Le 9 juin dernier, l'Afssaps avait voté la suspension (c'est-à-dire une interruption non définitive) de leur commercialisation en raison de leurs effets secondaires sur la vessie. Il faut dire qu'en octobre 2010, la revue médicale indépendante Prescrire avait fait part de ses inquiétudes concernant l'Actos et le Competact au patron de la Caisse nationale d'assurance-maladie.
Depuis l'histoire du Mediator, les inquiètudes de la revue -qui avait sonné l'alerte sur le médicament de Servier bien avant que les autorités sanitaires s'en soucient - sont prises très au sérieux par les autorités françaises. Suite à cette entrevue et à la demande de l'Afssaps, la Cnam lancait une étude de grande ampleur en France.
Conclusions de l'étude rendue en juin dernier : l'analyse de la situation de 1.491.060 diabétiques suivis entre 2006 et 2009 «conforte l'hypothèse de l'existence d'une association statistiquement significative entre l'exposition à la pioglitazone et l'incidence du cancer de la vessie», estime l'étude de la Cnam. Le groupe exposé à la pioglitazone a enregistré une hausse de 22 % des cancers.
L'agence européenne du médicament prend le contre-pied de la France
Mais, en juillet dernier, l'Agence européenne du médicament (EMA) a pris le contre-pied de la France en recommandant le maintien de l'autorisation de mise sur le marché.
Et comme Actos et Competact ont des AMM européennes, la France ne peut pas décider sans l'Europe un arrêt de commercialisation. C'était donc à la Commission européenne de prendre une décision définitive.
Les ennuis de l'Actos ne datent pas d'hier. En 2003, la Food and Drug Administration (FDA), l'équivalent américain de notre agence du médicament, faisait une étude sur les effets secondaires de la pioglitazone. Mais les résultats n'avaient pas été jugés significatifs. Plus récemment, en septembre 2010 : la FDA lançait une alerte car elle estimait que la pioglitazone favorisait la survenue de cancers de la vessie.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFO LE FIGARO - La Commission européenne a choisi jeudi soir de ne pas se prononcer sur l'interdiction de commercialisation du médicament. Si le laboratoire en fait la demande, la France devra remettre sur le marché l'Actos suspendu depuis la mi-juin. Aux risques et périls du laboratoire, prévient le ministre de la Santé.
Scénario inédit jeudi soir. Alors que la France, suivie par l'Allemagne et le Luxembourg, a expliqué aux autres États membres pourquoi elle souhaitait que l'Actos et le Competact ne soient définitivement plus en vente dans les pharmacies, la Commission européenne a choisi de... ne pas choisir ! Tout juste se contente-t-elle d'annoncer la publication prochaine (dans le semaines à venir) de recommandations visant à limiter la prescription de ces deux antidiabétiques du laboratoire japonais Takeda.
À cause de la survenue de cancers de la vessie, la France avait choisi le 9 juin dernier de suspendre la commercialisation de ces deux médicaments. Mais comme leur autorisation de mise sur le marché (AMM) est européenne, elle ne peut avoir le dernier mot. Elle avait donc activement milité pour que les autres pays membres de l'Union la suivent dans son choix pour obtenir un retrait pur et simple du médicament et ne pas avoir à le remettre en vente dans les pharmacies.
«Tuer un médicament»
Or ce n'est pas ce qui s'est passé jeudi soir. «La France ne veut plus de ces médicaments, confiait au Figaro Xavier Bertrand, le ministre de la Santé. Ces deux produits n'ont plus leur place sur le marché français. Si Takeda le reconnaît, c'est mieux, sinon, j'évaluerai le risque d'un contentieux avec eux. Et j'ai aussi en tête la question du déremboursement».
Autrement dit, comme la France ne peut pas retirer définitivement du marché Actos et Competact, elle envisage d'autres solutions. En l'occurence la manière forte. Puisque dérembourser un médicament aujourd'hui remboursé au taux maximal de la sécurité sociale, soit 65%, équivaut à le «tuer». Les patients demanderont à leurs médecins d'autres alternatives thérapeutiques pour bénéficier d'un remboursement de la Cnam.
Le bras de fer avec le laboratoire ne fait donc que commencer.
Des médicaments sous surveillance en France depuis janvier
Depuis plusieurs mois en France et plusieurs années déjà aux États-Unis, la vie de l'Actos et du Competact, vendus en Europe depuis 2002, n'est pas un long fleuve tranquille. En cause : le fait que ces molécules favoriseraient la survenue de cancers de la vessie. Actos et Competact sont les derniers survivants d'une classe pharmaco-thérapeutique (les glitazones), l'Avandia ayant été retirée du marché en septembre 2010.
Leurs caractéristiques : faire baisser la glycémie et l'hémoglobine glyquée. L'Actos et le Competact faisaient déjà partie de la liste des 77 médicaments mis sous surveillance par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) fin janvier dernier.
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Un médicament en sursis
Retour en arrière. Le 9 juin dernier, l'Afssaps avait voté la suspension (c'est-à-dire une interruption non définitive) de leur commercialisation en raison de leurs effets secondaires sur la vessie. Il faut dire qu'en octobre 2010, la revue médicale indépendante Prescrire avait fait part de ses inquiétudes concernant l'Actos et le Competact au patron de la Caisse nationale d'assurance-maladie.
Depuis l'histoire du Mediator, les inquiètudes de la revue -qui avait sonné l'alerte sur le médicament de Servier bien avant que les autorités sanitaires s'en soucient - sont prises très au sérieux par les autorités françaises. Suite à cette entrevue et à la demande de l'Afssaps, la Cnam lancait une étude de grande ampleur en France.
Conclusions de l'étude rendue en juin dernier : l'analyse de la situation de 1.491.060 diabétiques suivis entre 2006 et 2009 «conforte l'hypothèse de l'existence d'une association statistiquement significative entre l'exposition à la pioglitazone et l'incidence du cancer de la vessie», estime l'étude de la Cnam. Le groupe exposé à la pioglitazone a enregistré une hausse de 22 % des cancers.
L'agence européenne du médicament prend le contre-pied de la France
Mais, en juillet dernier, l'Agence européenne du médicament (EMA) a pris le contre-pied de la France en recommandant le maintien de l'autorisation de mise sur le marché.
Et comme Actos et Competact ont des AMM européennes, la France ne peut pas décider sans l'Europe un arrêt de commercialisation. C'était donc à la Commission européenne de prendre une décision définitive.
Les ennuis de l'Actos ne datent pas d'hier. En 2003, la Food and Drug Administration (FDA), l'équivalent américain de notre agence du médicament, faisait une étude sur les effets secondaires de la pioglitazone. Mais les résultats n'avaient pas été jugés significatifs. Plus récemment, en septembre 2010 : la FDA lançait une alerte car elle estimait que la pioglitazone favorisait la survenue de cancers de la vessie.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
La loi distingue séduction et agression
DÉCRYPTAGE - Agression sexuelle, tentative de viol, viol ou simple séduction... la législation essaye de faire une distinction entre ces différentes situations, parfois difficile à différencier.
L'affaire DSK-Banon va-t-elle se résumer pour l'opinion à cette conclusion lapidaire: un homme qui tente d'embrasser une femme et se voit éconduit peut être poursuivi pour agression sexuelle? La réponse juridique est complexe. Selon le Code pénal, deux conditions doivent être remplies: les faits doivent comporter une connotation sexuelle et l'agresseur doit avoir agi par «menace, contrainte, violence ou surprise». Il ne suffit pas que la plaignante proteste et dise: «Je ne voulais pas vraiment.» Dans le dossier Banon, Dominique Strauss-Kahn avait seulement admis avoir tenté d'embrasser la jeune femme. Le parquet indique, lui, que «les faits ont été reconnus par leur auteur» et semble retenir, dans son analyse, l'élément de violence.
«Un baiser furtif refusé par une femme n'est pas considéré comme une agression sexuelle, souligne Me Benoît Chabert, spécialisé dans les affaires de mœurs. En revanche, un type qui se jette sur une femme dans le métro en lui bloquant les bras et en plaquant sa bouche contre la sienne est un délinquant.» Ainsi, la justice fait-elle la distinction entre une séduction, même appuyée, et une violence sexuelle. «Le jeu amoureux, l'approche, même le contact physique ne sont évidemment pas répréhensibles», explique Me Christian Saint-Palais, qui relève cependant «une légère dérive à vouloir judiciariser ces comportements».
Tentative de viol: «une notion plutôt floue»
Parfois, les faits sont plus aisés à qualifier. Tel est le cas pour un médecin ayant un geste déplacé sur une patiente, profitant de l'examen pour la surprendre. La contrainte, elle, se caractérise souvent par une porte fermée à clé ou le fait de jouer de sa force physique pour soumettre la victime. L'agression sexuelle est un délit, passible de dix ans de prison et prescrit au bout de trois ans.
La tentative de viol, qualification criminelle, prescrite après dix ans, est, elle, beaucoup plus difficile à caractériser. Elle suppose de démontrer un début d'exécution du viol et de prouver que la tentative a échoué pour une raison indépendante de la volonté de l'auteur. «Cette notion est plutôt floue, résume Me Jean-Yves Le Borgne. En pratique, les magistrats retiennent soit le viol, soit l'agression sexuelle.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DÉCRYPTAGE - Agression sexuelle, tentative de viol, viol ou simple séduction... la législation essaye de faire une distinction entre ces différentes situations, parfois difficile à différencier.
L'affaire DSK-Banon va-t-elle se résumer pour l'opinion à cette conclusion lapidaire: un homme qui tente d'embrasser une femme et se voit éconduit peut être poursuivi pour agression sexuelle? La réponse juridique est complexe. Selon le Code pénal, deux conditions doivent être remplies: les faits doivent comporter une connotation sexuelle et l'agresseur doit avoir agi par «menace, contrainte, violence ou surprise». Il ne suffit pas que la plaignante proteste et dise: «Je ne voulais pas vraiment.» Dans le dossier Banon, Dominique Strauss-Kahn avait seulement admis avoir tenté d'embrasser la jeune femme. Le parquet indique, lui, que «les faits ont été reconnus par leur auteur» et semble retenir, dans son analyse, l'élément de violence.
«Un baiser furtif refusé par une femme n'est pas considéré comme une agression sexuelle, souligne Me Benoît Chabert, spécialisé dans les affaires de mœurs. En revanche, un type qui se jette sur une femme dans le métro en lui bloquant les bras et en plaquant sa bouche contre la sienne est un délinquant.» Ainsi, la justice fait-elle la distinction entre une séduction, même appuyée, et une violence sexuelle. «Le jeu amoureux, l'approche, même le contact physique ne sont évidemment pas répréhensibles», explique Me Christian Saint-Palais, qui relève cependant «une légère dérive à vouloir judiciariser ces comportements».
Tentative de viol: «une notion plutôt floue»
Parfois, les faits sont plus aisés à qualifier. Tel est le cas pour un médecin ayant un geste déplacé sur une patiente, profitant de l'examen pour la surprendre. La contrainte, elle, se caractérise souvent par une porte fermée à clé ou le fait de jouer de sa force physique pour soumettre la victime. L'agression sexuelle est un délit, passible de dix ans de prison et prescrit au bout de trois ans.
La tentative de viol, qualification criminelle, prescrite après dix ans, est, elle, beaucoup plus difficile à caractériser. Elle suppose de démontrer un début d'exécution du viol et de prouver que la tentative a échoué pour une raison indépendante de la volonté de l'auteur. «Cette notion est plutôt floue, résume Me Jean-Yves Le Borgne. En pratique, les magistrats retiennent soit le viol, soit l'agression sexuelle.»
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Re: Actualités concours 2012
Le foie peut être reconstruit avec des cultures de cellules
Les recherches expérimentales sont très encourageantes.
Transplanter un foie autoconstruit. Inimaginable il y a encore une dizaine d'années ! C'est pourtant l'exploit réalisé l'an dernier par une équipe américaine dirigée par le Pr Uygun Korkut (Harvard Medical School). L'opération s'est déroulée chez le rat, mais le passage à l'homme pourrait être réalisé avant cinq ans selon les chercheurs.
Mercredi, les Académies de médecine et de chirurgie ont organisé une journée consacrée aux organes autoconstruits pour être transplantés, un défi qui n'est plus du registre de la science-fiction et déjà bien enclenché pour ce qui est notamment du foie.
Détergents
«Dans un premier temps, le principe est d'utiliser un foie décellularisé de donneur, c'est-à-dire un foie dont on a enlevé toutes les cellules hépatiques. On le fait en perfusant des détergents pas trop agressifs qui laissent intacte la trame vasculaire et la trame biliaire, mais aussi la matrice extra-cellulaire qui entoure normalement les cellules» , explique l'un des spécialistes français de la bio-ingénierie du foie, le Pr Dominique Franco, chef du service de chirurgie digestive et viscérale à l'hôpital Antoine-Béclère (Clamart). Un peu comme une maison que l'on viderait complètement tout en gardant les murs, les conduites d'eau et l'installation électrique.
Mais avant de pouvoir transplanter ce foie vidé de ses occupants, il faut encore le remplir de cellules capables d'exercer les fonctions normales du foie, les hépatocytes. «La deuxième étape de préparation du foie à transplanter est de le recoloniser avec des cellules du receveur, poursuit le Pr Franco. Or, on est déjà parvenu à une recellularisation, à peu près équivalente à un foie normal, en quelques semaines chez le rat.» L'objectif est évidemment que l'organisme du receveur ne rejette pas cet organe nouveau. C'est là tout l'enjeu de l'autoconstruction du foie. Pour le Pr Franco, l'idéal pour réensemencer l'organe serait de fabriquer des hépatocytes sains à partir des propres cellules du malade, et de s'en servir ensuite pour recellulariser le foie en préparation : «On aurait alors un foie autoconstruit entièrement compatible.» On est là dans les prouesses de la biologie cellulaire.
Les choses se sont accélérées de façon vertigineuse en matière de création d'organes autoconstruits lorsque l'on s'est aperçu que l'on obtenait une meilleure survie cellulaire en mettant les cellules en culture sur leur lit naturel, autrement dit une matrice spécifique d'organe : «De là est né le concept qu'au fond la meilleure matrice spécifique en trois dimensions pour un organe donné, c'est le squelette de l'organe lui-même», explique le Pr Franco.
Un «mini-foie» greffable
Certes, le passage du petit au gros animal (dont l'homme) nécessitera de résoudre de nombreux problèmes techniques, mais la preuve de la faisabilité est là. Même avec un «mini-foie» greffable, on peut envisager des applications thérapeutiques décisives. «Cette technologie pourrait avoir un impact important car l'organe autoconstruit pourra être utilisé pour traiter les patients avec des maladies enzymatiques hépatiques congénitales, et peut-être permettre une recolonisation du foie du malade par des hépatocytes normaux», expliquait récemment le Pr Alejandro Soto-Gutierrez, chercheur au Centre des thérapies régénératives innovantes de l'université de Pittsburgh (États-Unis).
Autre perspective intéressante, la possibilité de suppléer temporairement à une fonction hépatique déficiente, par exemple lors d'une insuffisance hépatique fulminante, en greffant un foie autoconstruit en plus de foie convalescent. «Cela pourrait supplanter les systèmes d'épuration extracorporelle hépatique actuellement utilisés», imagine le chercheur, et aussi redonner espoir aux patients en attente de greffe.
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Des pièces détachées cultivées pour réparer le coeur
«Le coeur autoconstruit, c'est encore de la science-fiction.» Ce jugement prudent vient de l'un des pionniers de la thérapie cellulaire cardiaque, le Pr Philippe Ménasché (Hôpital Georges-Pompidou, Paris). Pourtant, mercredi, le spécialiste a souligné les perspectives ouvertes par les intenses recherches en ingénierie tissulaire : «On a déjà pu reconstituer des valves cardiaques chez le mouton et on y arrivera chez l'homme. Ce sont des autoconstructions partielles, mais c'est très important. Cela pourrait permettre chez les enfants, lorsqu'un remplacement valvulaire est nécessaire, d'éviter une valve mécanique, qui impose un traitement anticoagulant, ou une bioprothèse, dont on sait les risques de calcification à terme. L'idée de remplacer des portions de cœur défaillantes est également séduisante.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les recherches expérimentales sont très encourageantes.
Transplanter un foie autoconstruit. Inimaginable il y a encore une dizaine d'années ! C'est pourtant l'exploit réalisé l'an dernier par une équipe américaine dirigée par le Pr Uygun Korkut (Harvard Medical School). L'opération s'est déroulée chez le rat, mais le passage à l'homme pourrait être réalisé avant cinq ans selon les chercheurs.
Mercredi, les Académies de médecine et de chirurgie ont organisé une journée consacrée aux organes autoconstruits pour être transplantés, un défi qui n'est plus du registre de la science-fiction et déjà bien enclenché pour ce qui est notamment du foie.
Détergents
«Dans un premier temps, le principe est d'utiliser un foie décellularisé de donneur, c'est-à-dire un foie dont on a enlevé toutes les cellules hépatiques. On le fait en perfusant des détergents pas trop agressifs qui laissent intacte la trame vasculaire et la trame biliaire, mais aussi la matrice extra-cellulaire qui entoure normalement les cellules» , explique l'un des spécialistes français de la bio-ingénierie du foie, le Pr Dominique Franco, chef du service de chirurgie digestive et viscérale à l'hôpital Antoine-Béclère (Clamart). Un peu comme une maison que l'on viderait complètement tout en gardant les murs, les conduites d'eau et l'installation électrique.
Mais avant de pouvoir transplanter ce foie vidé de ses occupants, il faut encore le remplir de cellules capables d'exercer les fonctions normales du foie, les hépatocytes. «La deuxième étape de préparation du foie à transplanter est de le recoloniser avec des cellules du receveur, poursuit le Pr Franco. Or, on est déjà parvenu à une recellularisation, à peu près équivalente à un foie normal, en quelques semaines chez le rat.» L'objectif est évidemment que l'organisme du receveur ne rejette pas cet organe nouveau. C'est là tout l'enjeu de l'autoconstruction du foie. Pour le Pr Franco, l'idéal pour réensemencer l'organe serait de fabriquer des hépatocytes sains à partir des propres cellules du malade, et de s'en servir ensuite pour recellulariser le foie en préparation : «On aurait alors un foie autoconstruit entièrement compatible.» On est là dans les prouesses de la biologie cellulaire.
Les choses se sont accélérées de façon vertigineuse en matière de création d'organes autoconstruits lorsque l'on s'est aperçu que l'on obtenait une meilleure survie cellulaire en mettant les cellules en culture sur leur lit naturel, autrement dit une matrice spécifique d'organe : «De là est né le concept qu'au fond la meilleure matrice spécifique en trois dimensions pour un organe donné, c'est le squelette de l'organe lui-même», explique le Pr Franco.
Un «mini-foie» greffable
Certes, le passage du petit au gros animal (dont l'homme) nécessitera de résoudre de nombreux problèmes techniques, mais la preuve de la faisabilité est là. Même avec un «mini-foie» greffable, on peut envisager des applications thérapeutiques décisives. «Cette technologie pourrait avoir un impact important car l'organe autoconstruit pourra être utilisé pour traiter les patients avec des maladies enzymatiques hépatiques congénitales, et peut-être permettre une recolonisation du foie du malade par des hépatocytes normaux», expliquait récemment le Pr Alejandro Soto-Gutierrez, chercheur au Centre des thérapies régénératives innovantes de l'université de Pittsburgh (États-Unis).
Autre perspective intéressante, la possibilité de suppléer temporairement à une fonction hépatique déficiente, par exemple lors d'une insuffisance hépatique fulminante, en greffant un foie autoconstruit en plus de foie convalescent. «Cela pourrait supplanter les systèmes d'épuration extracorporelle hépatique actuellement utilisés», imagine le chercheur, et aussi redonner espoir aux patients en attente de greffe.
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Des pièces détachées cultivées pour réparer le coeur
«Le coeur autoconstruit, c'est encore de la science-fiction.» Ce jugement prudent vient de l'un des pionniers de la thérapie cellulaire cardiaque, le Pr Philippe Ménasché (Hôpital Georges-Pompidou, Paris). Pourtant, mercredi, le spécialiste a souligné les perspectives ouvertes par les intenses recherches en ingénierie tissulaire : «On a déjà pu reconstituer des valves cardiaques chez le mouton et on y arrivera chez l'homme. Ce sont des autoconstructions partielles, mais c'est très important. Cela pourrait permettre chez les enfants, lorsqu'un remplacement valvulaire est nécessaire, d'éviter une valve mécanique, qui impose un traitement anticoagulant, ou une bioprothèse, dont on sait les risques de calcification à terme. L'idée de remplacer des portions de cœur défaillantes est également séduisante.»
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