Actualités 2012

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Verrouillé
zenzoo
Insatiable
Insatiable
Messages : 400
Inscription : 25 juin 2011 15:27

Re: Actualités concours 2012

Message par zenzoo »

Rougeole : une campagne… enfin !
[13 octobre 2011 - 11h45]

Il était grand temps. Alors que l’épidémie de rougeole sévit sur notre sol depuis… 2008, qu’avec plus de 14 000 cas déjà recensés cette année la France représente la moitié des malades en Europe, le gouvernement lance enfin une campagne d’information à destination du grand public. Presse écrite, Internet, radio… Le dispositif cette fois, semble à la hauteur de la situation.
La semaine dernière en effet, l’OMS rappelait que la France concentrait près de la moitié des cas de rougeole constatés dans la région Europe de l’OMS. Laquelle rappelons-le rassemble 53 Etats, au niveau de développement très inégal. Au total donc depuis 2008, la France a déclaré 21 000 cas de rougeole. Pour rappel, seule une quarantaine était enregistrée en 2007 ! C’est dire si l’épidémie est virulente.
Un patient infecté peut contaminer de 15 à 20 personnes non immunisées n’ayant jamais eu la rougeole. Le virus se transmet très facilement par voie aérienne, par les postillons et la toux, les éternuements mais également par les mains ou tout objet contaminé par des sécrétions en provenance du nez ou de la gorge. Un téléphone par exemple…
Très contagieuse donc, la maladie affecte toutes les populations, mais frappe plus durement les nourrissons et les personnes âgées. Les moins de 5 ans par exemple, présentent un risque plus élevé de complications. Depuis le début de l’épidémie en 2008, près du tiers des malades a été hospitalisé. Au total, 26 encéphalomyélites et plus de 800 pneumonies graves ont été observées. Et la rougeole a également tué. Six décès déjà !
Le vaccin ? Facile, et gratuit ! Et pourtant, il est très facile de s’en protéger. Le vaccin RRO contre la rougeole, la rubéole et les oreillons est parfaitement efficace. Il est bien toléré et ne fragilise ni les enfants, ni les adultes. Une fièvre et des rougeurs sur la peau peuvent survenir dans les jours suivants la vaccination. Enfin, l’Assurance-maladie prend totalement en charge le vaccin pour tous les enfants jusqu’à 17 ans inclus. A partir de 18 ans, ce dernier est encore remboursé à 65%.
Rappelons que la vaccination se fait en deux fois : une première dose à 12 mois (voire à 9 mois quand l’enfant fréquente une crèche) et une seconde entre 13 et 24 mois. Enfin tous les sujets nés depuis 1980 doivent avoir reçu deux doses de vaccin. Parlez-en avec votre médecin ! Pour davantage d’informations, consultez le site www.info-rougeole.fr.
Source : INPES, ministère du Travail, de l’Emploi, de la Santé, InVS, 13 octobre 2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012/2015

Pour vous aider dans vos révisions
www.cartesmentales-esi.e-monsite.com
zenzoo
Insatiable
Insatiable
Messages : 400
Inscription : 25 juin 2011 15:27

Re: Actualités concours 2012

Message par zenzoo »

Les députés interdisent le bisphénol A dans les contenants alimentaires
[12 octobre 2011 - 18h26]
[mis à jour le 12 octobre 2011 à 18h27]

L’Assemblée nationale vient d’adopter une proposition de loi du Parti socialiste, et soutenue par le gouvernement, visant à interdire l’utilisation du bisphénol A dans les contenants alimentaires, avec prise d’effet au 1er janvier 2014. Le vote de ce texte intervient quelques semaines après la publication d’un rapport de l’ANSES, selon lequel il était nécessaire de limiter l’exposition des femmes enceintes et des enfants au bisphénol A.
Ce mardi, les députés ont donc examiné la proposition de loi du député PS de Haute-Garonne Gérard Bapt, et de ses collègues visant « à la suspension de la fabrication, de l’importation, de l’exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A ». Le texte a été adopté par 346 députés. Deux autres ont voté contre, et 3 se sont abstenus.
Le bisphénol A est une substance chimique de synthèse utilisée depuis plus de 50 ans. Ses deux principales utilisations sont la fabrication de plastique du type polycarbonate, et de résines époxydes. Du coup, cette substance est présente dans de très nombreux produits de la vie quotidienne : articles de sport, appareils électroménagers, récipients alimentaires… Rappelons enfin que depuis le 1er juin 2011, l’utilisation de bisphénol A est interdite dans la fabrication des biberons.
Source : Assemblée nationale, 12 octobre 2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012/2015

Pour vous aider dans vos révisions
www.cartesmentales-esi.e-monsite.com
zenzoo
Insatiable
Insatiable
Messages : 400
Inscription : 25 juin 2011 15:27

Re: Actualités concours 2012

Message par zenzoo »

Infections nosocomiales : l’e-signalement
[13 octobre 2011 - 09h43]

Le signalement des infections nosocomiales se fera désormais sur Internet. Une nouvelle base de données nationale, unique et anonyme baptisée e-SIN remplacera définitivement et dès le 1er janvier 2012, la transmission par fax de formulaires. Les établissements de santé pourront ainsi transmettre aux autorités compétentes les informations concernant les infections rares, graves et/ou épidémiques.
e-SIN permettra une « transmission rapide des informations, [des] échanges sécurisés, [un] suivi de la gestion d’une alerte et de la prise en charge d’un épisode signalé », souligne l’Institut de Veille Sanitaire (InVS). Avec les Agences régionales de Santé (ARS) et les Centres de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales (CClin), l’institut recevra ainsi les signalements envoyés par les établissements de santé partout en France. De plus, cette plateforme « allègera la charge de travail de chaque acteur ».
Le lancement de ce nouvel outil se fera en 5 phases. La première région concernée sera l’inter-région Est (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine). Puis par étapes, les inter-régions Ouest (Basse-Normandie, Bretagne, Centre, Pays-de-la-Loire, Saint-Pierre-et-Miquelon), Sud-Ouest (Aquitaine, Guadeloupe, Guyane, Limousin, Martinique, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes), Sud-Est (Auvergne, Corse, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Réunion-Mayotte, Rhône-Alpes) et Paris-Nord (Haute-Normandie, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Picardie) suivront jusqu’en décembre 2011. Finalement, « au 1er janvier 2012, tous les établissements de santé réaliseront leurs signalements par voie électronique et e-SIN mettra en contact plus de 4 500 utilisateurs », ajoute l’InVS.
Avec un patient sur vingt concerné chaque année en France, les infections nosocomiales sont hélas fréquentes.. Leur signalement, obligatoire depuis 2001, a permis de détecter des infections sévères et émergentes, telles que celles à Clostridium difficile ou des souches d’entérobactéries résistantes. En 2010, près de 1 500 signalements ont été reçus. Ce chiffre est en augmentation de 5% par rapport à 2009. « Ces données confirment également l’émergence de nouveaux problèmes, comme les épidémies de rougeole nosocomiale ». L’occasion naturellement, de rappeler à quel point il est important de respecter les recommandations vaccinales…
Source : InVS, 7 octobre 2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012/2015

Pour vous aider dans vos révisions
www.cartesmentales-esi.e-monsite.com
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Les mutuelles contraintes par le gouvernement d'augmenter leurs tarifs

LEMONDE.FR avec AFP | 14.10.11 | 08h01 • Mis à jour le 14.10.11 | 09h43

L'alourdissement de la taxation par le gouvernement des contrats de santé des mutuelles va pousser ces dernières à augmenter en moyenne leurs tarifs de 4,7 % en 2012, indique jeudi la Mutualité française. "L'augmentation aujourd'hui prévisible — évidemment c'est une augmentation moyenne, est de 4,7 % dont 3,2 % de répercussion de la taxe et 1,5 % résultant de l'augmentation des dépenses de santé", a déclaré à la presse le président de la Mutualité française, Etienne Caniard.
Le gouvernement a décidé dans le cadre de son plan de rigueur de doubler de 3,5 % à 7 % la taxe sur les contrats de santé "solidaires et responsables" des complémentaires santé (mutuelles, assurances, institutions de prévoyance). Cette recette nouvelle va rapporter 1,1 milliard en 2012 à la Sécurité sociale. Selon les explications données par M. Caniard la taxe sera répercutée sur les cotisations des mutualistes à hauteur de 3,2 % calculés sur le chiffre d'affaires hors taxes des mutuelles, auxquels il faudra ajouter 1,5 % correspondant à "l'évolution tendancielle des dépenses de santé" et à une "extrapolation des économies" décidées dans le cadre du budget de la Sécu, notamment des déremboursements de certains médicaments.
La Mutualité a entrepris une intense campagne pour combattre cette taxe qu'elle qualifie d'"impôt sur la santé". Mais pour le gouvernement les mutuelles ne sont pas obligées de la répercuter sur les cotisations. "Les mutuelles, les compagnies d'assurances ne sont pas obligées de répercuter totalement cette augmentation", avait assuré en septembre le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, assurant que ni les mutuelles ni les compagnies n'étaient en "situation financière difficile". Des députés UMP considèrent que compte tenu de leurs importantes réserves, les mutuelles peuvent faire un effort financier dans le cadre du plan de rigueur. Un amendement parlementaire a même été préparé pour éventuellement taxer les "réserves excessives" des mutuelles. Le doublement de la taxe est combattu par la gauche au Parlement. Selon un sondage commandé par la Mutualité et publié jeudi, 76 % des Français y sont opposés.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Avatar de l’utilisateur
sixela95
Insatiable
Insatiable
Messages : 659
Inscription : 05 mai 2008 19:27
Localisation : 02
Contact :

Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Le bisphénol A bientôt banni des conditionnements alimentaires
13-10-11 à 16:19 Réagir

Les députés ont voté pour la suspension du bisphénol A dans les contenants alimentaires à compter de juillet 2014. Le Sénat doit examiner le texte.
RéagirLes députés ont adopté le 12 octobre une proposition de loi visant à suspendre l’utilisation de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A (BPA). Le texte, présenté par des élus du Parti socialiste, a été adopté par 346 voix sur 348 à l’Assemblée nationale. Il doit maintenant être examiné par le Sénat.

Après les biberons, ce sont donc tous les ustensiles et contenants alimentaires (boîtes de conserve, canettes…) qui doivent être débarrassés à terme du bisphénol A. Cette substance, utilisée pour fabriquer les polycarbonates et autres plastiques, est considérée comme un perturbateur endocrinien pour les mammifères. Dans son dernier rapport sur ce sujet, publié fin septembre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) relevait pour la première fois «des effets sanitaires, avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, même à de faibles niveaux d’exposition» au BPA.

D’après le texte défendu par la députée socialiste Michèle Delaunay, «la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché » de tout contenant ou ustensile comportant du BPA sont suspendues à compter du 1er janvier 2014. La date est avancée au 1er janvier 2013 pour le conditionnement et les ustensiles destinés aux enfants de moins de 3 ans.

Ce délai doit permettre aux industriels de sortir les produits de substitution au bisphénol A. Un amendement du gouvernement prévoit que l’Anses rendra un rapport d’étape le 31 octobre 2012 sur les substituts, notamment sur leur innocuité. Michèle Delaunay juge cette date trop rapprochée et craint qu’aucune étude probante n’ait pu être menée d’ici là. «Des résultats incomplets pourront être avancés par les industriels pour démontrer qu'ils ne disposent pas de substituts définitivement innocentés et pour demander la prorogation de la mise en application de la loi» craint la députée socialiste.

Autre disposition importante de cette proposition de loi : elle rend obligatoire l’étiquetage des produits alimentaires dont l’emballage contient du bisphénol A. Il s’agit d’un «avertissement sanitaire» à destination des populations les plus fragiles : les femmes enceintes (la grossesse est en effet une période clé pour l’exposition aux perturbateurs endocriniens) et les enfants de moins de 3 ans.

C.D.
Sciences et Avenir.fr
13/10/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Juste un petit mot pour anoncé que la prof de lycée à Beziers est décédé...
J'avais déjà posté un article dessus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Encore du Déremboursement...

Spasfon® : fin de l’état d’exception

Alors que tous les antipasmodiques avaient déjà vu leur taux de déremboursement baissé à 15 %, il y a un an, le Saspfon® des laboratoires Cephalon, qui en raison d’un meilleur service médical rendu, avait échappé au couperet, vient de subir le même sort. C’est ce qu’annonce un avis paru hier au Journal officiel, suite à une décision de la Sécurité sociale.


En plein période d’austérité budgétaire, la Sécurité sociale a décidé de prendre le taureau par les cornes et ainsi de mettre en place des mesures d’économies drastiques. C’est au tour du laboratoire américain Cephalon d’être directement touché par ces dernières. En effet dans un avis publié le 13 octobre au Journal officiel, on a pu apprendre que le plus célèbre des antipasmodiques ne serait plus remboursé qu’à 15 %. C’est un coup dur pour le groupe pharmaceutique. En effet, actuellement chaque année en France, le Spasfon® fait l’objet de plus de 6 millions de prescriptions. Relégué au même rang que ces concurrents, les ventes de ce médicament devraient sérieusement s’en ressentir.
Il y a un an, la Haute Autorité de santé (HAS) avait estimé que la plupart des médicaments commercialisés dans le but de soulager le syndrome de l’intestin irritable avait au final un service médical rendu plutôt faible et que le Spasfon® était le seul traitement de sa catégorie à sortir du lot. Apparemment, la situation économique actuelle a eu raison de cette exception. En effet dans un avis rendu en juin dernier, la HAS estimait que le Spasfon®, malgré son petit bénéfice, soulagé une pathologie qui certes impactait sur la qualité de la vie mais sans gravité. Au final le syndrome d’intestin irritable ne représente qu’un faible fardeau pour la Santé publique et donc son traitement ne nécessite pas de statut d’exception surtout en période d’austérité économique… Face à cette décision qui leur semble arbitraire, le groupe pharmaceutique Cephalon ne souhaite pas en rester là et vont essayer de montrer que son antipasmodique a de réels avantages. Affaire à suivre …

Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

On a déjà parlé des benzodiazépine je vous ajoute juste un paragraphe d'un article que j'ai trouvée interessant...

Comment l’Agence peut-elle donc réagir pour améliorer l’usage de ces molécules et le rendre plus approprié?

Pr D. Maraninchi: En premier lieu, surtout en informant. C’est notre rôle à l’Agence de nous adresser certes aux médecins mais aussi à la population générale. Et nous allons nous y atteler. L’objectif est à terme d’empêcher la population d’être exposée à des risques comme ceux évoqués par le travail du Pr Bégaud que vous avez publié dans votre magazine. Il va donc nous falloir être plus clair dans nos messages. Et informer les prescripteurs comme le grand public. D’ici peu, dans quelques semaines, nous publierons un rapport détaillé sur l’état des lieux de la consommation des molécules de cette classe (anxiolytiques, sédatifs, hypnotiques, myorelaxants) ; en France mais aussi dans d’autres pays d’Europe. Nous savons déjà que cette consommation est trop importante. Soit environ 83 millions de boîtes par an en France, consommées en majorité par des femmes. Mais ces dix dernières années, et c’est encourageant, une tendance à la baisse s’est amorcée. Exemple avec les anxiolytiques : en 2010, 53 boîtes pour 1000 habitants ont été vendues, contre 60 en 2000.

En second lieu, il va aussi falloir sécuriser la prescription de ces molécules et voir comment nous pourrions contrôler et limiter leur accès. Par exemple, par le biais d’ordonnances sécurisées, non photocopiables, avec une délivrance limitée dans le temps, comme cela a été fait par le passé avec le Rohypnol. Dans ce cas précis, la consommation avait baissé de 80% en quelques mois. Plus largement, il va désormais falloir actualiser les données concernant certaines molécules de cette classe et réévaluer pour plusieurs d’entre elles la balance bénéfices-risques. Car il nous faut mieux lutter contre le mauvais usage de ces médicaments, l’objectif étant de diminuer l’exposition de la population sur le long terme.
« Quand les malades sortiront de chez leur médecin satisfaits et sans ordonnance, quelque chose aura changé.»

Science avenirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Un interrupteur immunitaire découvert

La découverte d’un commutateur d’alarme immunitaire signalant l’entrée d’un virus dans une cellule représente une étape clé dans la compréhension de la réponse immunitaire innée.


En révélant comment les cellules répondent à de nombreux virus, dont ceux de la grippe, de la rage et des hépatites, l’étude publiée aujourd’hui dans la revue scientifique Cell, fait la lumière sur une étape clé du fonctionnement du système immunitaire inné.

Dès qu’un germe étranger pénètre dans le cytoplasme, la cellule le reconnaît puis déclenche en effet une alarme immunitaire ultrarapide qui alerte les cellules voisines de la présence du danger. Jusqu’à présent les chercheurs ignoraient comment la connexion entre la reconnaissance et la signalisation se passait.

C’est désormais chose faite et c’est une petite protéine, RIG-I, qui est au centre de ce système d’alarme. Lors d’une infection, RIG-I reconnait le matériel génétique des virus - en particulier l’ARN - et commande alors la production d’interférons, messagers défensifs clés de la lutte contre les virus, à la cellule. Les interférons sont ensuite détectés par les cellules voisines, où des centaines de gènes impliqués dans la lutte contre l’infection sont alors activés.

Comment RIG-1 commande-t-elle cette production d’interféron. Tout est question de configuration spatiale. En l’absence de pathogène, seule la partie dédiée à la reconnaissance d’ARN étranger est accessible, lorsque RIG-I détecte la présence d’ARN viral, elle change de forme pour dévoiler ses domaines de signalisation qui déclenchent la chaîne de réaction aboutissant à la production d’interféron.

Cette découverte révèle des détails sur le fonctionnement du système immunitaire inné qui constitue la première ligne de défense de l’organisme.

J.I.
Sciences et Avenir.fr
14/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

La planète des Indignés manifeste dans plus de 700 villes

Les "Indignés" de la planète manifestent samedi 15 octobre. De la City de Londres à Wall Street en passant par la Puerta del Sol de Madrid, des milliers de personnes vont exprimer leur mécontentement et demander de nouveau la "démocratie réelle" dans plus de 700 villes.
Aujourd'hui, les revendications des "Indignés" sont les mêmes à l'échelle de la planète. Tous exigent une société "éthique", "plus démocratique" et où les préoccupations des sans grade seraient mieux prises en compte par les différents pouvoirs.

De nationales, les revendications des "Indignés" sont devenues globales. Retour sur un mouvement qui ne cesse de prendre de l'ampleur.

En mai 2011, des centaines de jeunes Espagnols se réunissent sur la Puerta del Sol, à Madrid. Leurs revendications, au départ, sont locales. A la veille des élections municipales et régionales, ils dénoncent les mesures d'austérité et le chômage massif qui frappe la jeunesse espagnole. Pour se faire entendre des partis politiques, ils menacent de boycotter les élections et décident de camper sur les places des plus grandes villes espagnoles.
"Los Indignados", surnommés ainsi par la presse locale, vont faire des émules. Très vite, des mouvements solidaires se mettent en place dans d'autres pays européens. Comme en France, à Paris, où sur la place de la Bastille, des centaines de jeunes, moins nombreux et moins organisés, tentent de lancer un mouvement similaire. Un échec
Avec l'accentuation de la crise, les Grecs prennent le relais et deviennent le fer de lance du mouvement. Des centaines de jeunes Grecs occupent la place Syntagma. Toutefois, les Grecs manifestent essentiellement pour dénoncer leur politique intérieure et débraient massivement contre le plan de rigueur imposé par leur gouvernement
Le mouvement rebondit, là ou on ne l'attendait pas. Hors d'Europe en Israel, à Tel-Aviv. En juillet, des milliers d'Israéliens installent leurs tentes dans la rue. Le mode opératoire est le même, les revendications aussi. Comme la société israélienne n'est pas des plus revendicatives, les "Indignés" israéliens donnent une nouvelle ampleur au mouvement et l'internationalise

Comme souvent, ce sont les Américains qui donneront une dimension planétaire au mouvement. Depuis un mois, des New-Yorkais de tout âge occupent un square, près du temple de la finance, Wall Street. Ils imposent le slogan "We the 99 %", soit "nous représentons 99 % de la population mondiale face au dernier pourcent qui s'accapare les richesses". Un slogan qui maintenant fédère le mouvement.

A l'image du printemps arabe, le mouvement des "Indignés" se structure sur Internet. On ne compte plus les sites recensant la moindre action. Mais, rançon de son esprit démocratique, égalitaire et international, les "Indignés" peinent à faire émerger un leader, véritable caisse de résonnance de leurs revendications.

Le Monde.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Ces Français qui renoncent à une mutuelle

"Je paie 1 440 euros de mutuelle par an, soit un dixième de mon revenu. Or, je n'ai jamais bénéficié de l'équivalent en remboursements, et de très loin. Car pour dépenser une telle somme en frais de santé, il faudrait qu'il m'arrive quelque chose de grave, qui serait en réalité intégralement remboursé par la Sécurité sociale. Je sais que c'est raisonner selon le principe de la roulette russe, mais je n'ai plus les moyens de voir les choses autrement."
A 62 ans, Dominique Vitalyos se dit, comme nombre de Français, étouffée par le poids croissant des dépenses de santé et en particulier par la hausse des cotisations des complémentaires. Si elle affirme adhérer aux valeurs mutualistes, elle a décidé de jeter l'éponge et de résilier la souscription à sa mutuelle. "J'ai fait ce que j'ai pu. Aujourd'hui, je ne peux plus, ni pour moi ni pour les autres", souffle-t-elle.


Depuis cinq ans, les tarifs des contrats de santé des complémentaires n'ont en effet cessé de grimper. Jeudi 13 octobre, c'est une augmentation de 4,7 % que la Mutualité française a annoncée pour 2012 afin de répercuter l'alourdissement de la taxation des contrats décidée par le gouvernement, dans le cadre de son plan de rigueur, afin de renflouer les caisses de la Sécurité sociale.

LES TAXES ONT AUGMENTÉ CINQ FOIS EN SEPT ANS


"Depuis quelques années, les taxes sont systématiquement répercutées sur les consommateurs", regrette Mathieu Escot, chargé de mission santé à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Entre 2005 et 2011, les taxes sur les contrats de mutuelles ont été gonflées cinq fois par le gouvernement, soit 740 % d'augmentation et un montant moyen de 75 euros par an et par personne.

A cela, il faut ajouter l'augmentation des dépenses de santé, le vieillissement de la population et les désengagements de l'assurance maladie, répercutés de la même façon sur les tarifs des mutuelles. Au final, la note est salée pour les Français, avec une facture moyenne passée de 35 euros par mois et par assuré en 2005 à 50 euros cette année.

"En intégrant ces autres facteurs, nous tablons sur une hausse de 8 % du tarif des contrats de mutuelle l'an prochain, plutôt que les 4,7 % annoncés", estime Mathieu Escot.

"DÉMUTUALISATION"

Conséquence de cette inflation : la "démutualisation". Aujourd'hui, 4 millions de Français n'ont pas de couverture complémentaire. Pour certains, c'est un choix rationnel, découlant d'un calcul entre les sommes dépensées pour financer une mutuelle et les besoins de remboursement. "En additionnant les consultations de médecine générale et les frais dentaires, ophtalmologiques et pédiatriques, notre budget santé est bien inférieur à celui d'une complémentaire santé. Pour deux adultes et deux enfants, nous avons ainsi dépensé 230 euros en 2009, 920 euros en 2010 et 410 euros pour 2011, détaille Vincent Schreiber. Et en cas d'intervention grave à l'hôpital, nous serions remboursés intégralement par la Sécurité sociale."


Mais pour une grande majorité de personnes, l'absence de couverture mutuelle est une fatalité, faute de revenus suffisants pour la financer. "Nous vivons à trois avec 1 400 euros par mois, aides incluses, mais nous n'avons pas droit à la CMU, explique Guillaume Walch. Je limite donc mes visites chez le médecin, le dentiste ou l'ophtalmologue car je préfère consacrer l'argent économisé à ma famille. Aujourd'hui, la santé est devenue une variable d'ajustement budgétaire pour les bas revenus."

Le problème, ce sont ainsi les foyers trop pauvres pour cotiser à une mutuelle, mais pas suffisamment pour toucher la Couverture maladie universelle (CMU), qui rembourse intégralement les dépenses de santé et dont bénéficient 3,8 millions de personnes. "Chaque jour, je rencontre des patients qui abandonnent une mutuelle qu'ils ne peuvent plus financer, se désole Mady Denantes, médecin généraliste à Paris. On se retrouve alors face à des situations dangereuses pour la santé lorsqu'ils doivent reporter des bilans de santé, des radios ou des échographies faute de pouvoir payer leur part."

Les seniors sont les plus touchés par ce phénomène. Leurs cotisations sont en effet plus chères — puisque les tarifs dépendent de l'âge — avec 100 euros en moyenne par mois, soit 6 % de leurs revenus. Un poids dans le budget deux fois et demi plus élevé que pour la population générale. Selon les calculs de l'UFC-Que Choisir, même sans nouveaux transferts de remboursement de la Sécu vers les complémentaires, les taux d'effort de cette population pour se financer une complémentaire devrait s'élever à 8,9 % en 2020.

MOINDRE COUVERTURE

De manière plus insidieuse, l'augmentation des tarifs des mutuelles se traduit aussi par le choix de se rabattre sur des contrats moins protecteurs. La moitié des assurés sont ainsi couverts par un contrat de mutuelle individuel, qu'ils choisissent de souscrire, à l'inverse des contrats d'entreprise. "Face aux augmentations répétées, beaucoup de Français descendent en gamme, et font l'impasse sur l'optique, les frais dentaires ou les dépassements d'honoraires, explique Mathieu Escot. C'est un vrai problème, qui va déboucher sur une population moins bien soignée."

Le système est par ailleurs injuste, selon les professionnels de santé. "Le gouvernement fait basculer les coûts de l'assurance maladie, système solidaire par essence, vers les complémentaires, dont les tarifs ne sont pas adaptés aux revenus de chacun, regrette le Collectif interassociatif sur la santé, qui représente les patients. Au final, c'est la santé qui en pâtit."

Audrey Garric
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Copwatch bloqué, mais ses sosies pullulent déjà sur le net

La justice a ordonné aux fournisseurs d'accès de bloquer l'accès au site «anti-flics» Copwatch. La création de sites miroirs rend impossible un blocage effectif des informations qu'il contient.

L'accès au site Copwatch, qui souhaite «lutter par la transparence et l'information contre les violences policières», va être bloqué en France jusqu'à nouvel ordre. La justice, saisie en référé par le ministère de l'Intérieur, est allée au delà des demandes de la place Beauveau en ordonnant aux fournisseurs d'accès le blocage du site entier, et non pas le filtrage de onze pages comme demandé.

Les fournisseurs d'accès avaient en effet plaidé cette semaine que les technologies utilisées en France ne permettait pas le blocage de quelques pages d'un site Internet, à moins d'investir massivement dans des technologies de filtrage utilisées principalement en Chine. Le Parquet avait alors répondu que si le filtrage était impossible, Copwatch pouvait être bloqué dans son ensemble, même si l'ensemble de son contenu n'était pas illégal.

Remboursement du coût par l'Intérieur
Le ministère de l'Intérieur visait en effet onze pages précises où étaient publiées photos, patronymes, et renseignements détaillés sur certains policiers de Paris et du Nord de la France, coupables selon les responsables du site Copwatch d'être violents, d'être proches des milieux d'extrême-droite, ou d'outrepasser leurs pouvoirs. Copwatch affirme se baser sur des éléments trouvables facilement sur Internet (page Facebook indiquant un intérêt pour l'extrême-droite) ou sur l'observation sur le terrain, photos et vidéos à l'appui.

Le blocage entier du site sur le territoire français a donc été ordonné par la justice «jusqu'à ce que soit rendue une décision définitive statuant surles deux plaintes déposées le 4 octobre 2011 par le ministre de l'Intérieur contre X pour injures et diffamation envers des fonctionnaires de police et l'administration». Si la justice déboute Claude Guéant, Copwatch sera donc de nouveau disponible. Le tribunal de Paris a également précisé que le coût du blocage devra être remboursé par le ministère de l'Intérieur.

» DOCUMENT : la copie de la décision de justice chez Numerama

Multiplication des sites miroirs
Clap de fin pour Copwatch ? Pas si sûr. L'annonce de la demande de filtrage du site par Claude Guéant a donné à Copwatch une publicité inespérée, notamment du côté des opposants de la censure sur Internet. Plus d'une vingtaine de sites miroirs, c'est à dire des copies du site Copwatch, ont été crées depuis le début de la semaine, et leur nombre devrait s'amplifier avec cette décision de justice.

En clair, même si le site «copwatchnord-idf.org» est bloqué, les informations qu'il contient seront disponibles ailleurs. Le même phénomène avait eu lieu l'an passé lors que le site WikiLeaks était attaqué de toute part, afin que ses informations soient toujours disponibles sur la toile.

Pour de nombreux observateurs, le ministère de l'Intérieur a été victime de ce que l'on nomme «l'effet Streisand». Ce dernier stipule que lorsque l'on cherche à censurer une information ou un document, ce dernier va se propager de manière exponentielle sur Internet.

«Guéant a lancé une campagne de marketing viral pour Copwatch»
Le terme «effet Streisand» vient d'une mésaventure de la chanteuse américaine en 2003. Cette dernière avait intenté un procès contre un photographe ayant mis en ligne une photo de sa maison, afin qu'il la retire. Or, la publicité de ce procès a entraîné une conséquence inattendue : les internautes se sont jetés sur le site en question. En moins d'un mois, 420.000 personnes sont allés consulter cette photo, qui, si Barbra Streisand n'avait pas fait de procès, aurait dû rester noyée dans les milliards de contenu disponibles sur Internet.

Peu après la diffusion de la décision de blocage de Copwatch, la Quadrature du net, organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, a ironisé sur la décision contre-productive du ministère de l'Intérieur. «En pratique, Claude Guéant a lancé une grande campagne de marketing viral pour Copwatch. Ce site était peu connu avant, et alors qu'il restera accessible grâce aux douzaines de moyens triviaux de contourner la censure, il bénéficie désormais d'une attention et d'une couverture médiatique internationales.»

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Énergie : comment répondre à une demande croissante

La demande mondiale en énergie devrait progresser de 60% d'ici 2030, essentiellement en provenance des pays émergents.

Si les deux premiers siècles de la révolution industrielle (1750-1945) sont souvent qualifiés d'époque du «tout-charbon», on doit, pour la période plus récente qui a vu la généralisation de l'exploitation des ressources pétrolières et gazières, utiliser le concept de «mix» énergétique. On exprime ainsi le recours à toute la gamme des ressources disponibles qui fait face à la hausse de la demande mondiale sous l'effet de la croissance démographique et de l'augmentation de la consommation moyenne par habitant. Quelques chiffres permettent de fixer les idées: la Terre devrait compter 9 milliards d'habitants en 2050 (mais une projection «haute» évoque 14 milliards) et la croissance de la demande mondiale en énergie, d'ici à 2030, devrait être de 60%, essentiellement en provenance des pays émergents (90%).

À l'échelle de la planète, la composition du mix énergétique dépend des ressources exploitables mais aussi des innovations technologiques. Le concept de «peak» (peak gas, peak oil), introduit en 1956 par le géophysicien américain Marion King Hubbert pour caractériser le moment à partir duquel la production des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) va décroître, doit être révisé, au moins en ce qui concerne ses échéances. Cela afin de tenir compte des progrès dans les techniques d'exploration et d'exploitation des gisements ainsi que de l'évolution des critères de rentabilité. Le mix énergétique est également contraint par les besoins spécifiques de certains secteurs économiques (à titre d'exemple, les transports tirent 97% de leur énergie du pétrole) et, de plus en plus, par les contraintes environnementales. Ce dernier point concerne notamment les ressources fossiles: l'augmentation de la concentration de gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère doit être maîtrisée en raison de l'acidification observée des océans et du changement climatique dont elle est une cause.

L'évolution du mix énergétique mondial durant la décennie 1998-2008, au cours de laquelle la production a augmenté de 27%, met en évidence une baisse de la contribution du pétrole de 39 à 34%, compensée par une augmentation de la part du charbon de 25 à 29%, tandis que le gaz naturel passait de 25% à 24%, le nucléaire et l'hydraulique demeurant stables entre 5 et 6%. On constate aussi l'émergence de la production éolienne, estimée à 1%, alors que le photovoltaïque ne représentait encore que 0,04%. Les ressources fossiles sont donc largement prépondérantes. Selon les experts de BP, elles devraient le rester à l'horizon 2030, avec 78% du total (à parts égales entre le charbon, le pétrole et le gaz) contre 87% en 2008. Nucléaire, hydraulique et énergies renouvelables (biocarburants compris) interviendraient, quant à eux, à hauteur de 7% chacun.

Attentes sociétales
Cette vision globale recouvre des situations nationales contrastées. Pour un État, la diversification des productions énergétiques permet de sécuriser ses approvisionnements et d'éviter la dépendance exclusive à l'égard d'une technologie. Il doit aussi être en mesure de satisfaire les besoins spécifiques de ses industries et les contraintes tech­niques imposées par les pointes de consommation journalières ou saisonnières ainsi que par l'intermittence des énergies renouvelables. Les politiques nationales doivent, enfin, répondre aux attentes sociétales. On constate ainsi des arbitrages très différents de part et d'autre du Rhin (chiffres 2008): 41,3 TWh (térawatts-heure**) de production éolienne en Allemagne pour 6 TWh en France; une puissance installée photovoltaïque de 5.498 MW (mégawatts*) outre-Rhin et de 121 MW dans notre pays; enfin, une production nucléaire (1 158 TWh) trois fois plus élevée en France qu'en Allemagne (392 TWh) où les émissions de gaz carbonique par habitant sont les plus élevées d'Europe, du fait d'un recours massif aux énergies fossiles. À ce propos, la déclaration commune du G8 en 2009 prenait acte du caractère incontournable du recours aux énergies fossiles, du moins à moyen terme, mais recommandait que l'on affronte le problème du CO2 émis en recourant, notamment, à sa capture (séquestration) et à son stockage.

Le fait nouveau est la volonté affirmée d'accroître significativement la part des énergies renouvelables. L'hydroélectricité est bien maîtrisée mais peut rencontrer des difficultés d'acceptation sociale en raison des dommages écologiques et humains causés par l'implantation de très grands barrages. Ces équipements, dont la puissance, modulable, dépasse la dizaine de gigawatts* (GW), peuvent assurer une part importante de la demande des pays concernés comme c'est le cas pour le barrage d'Itaipu (Brésil-Paraguay).

Réserve de puissance
Sans préjuger de l'intérêt d'autres solutions (solaire thermodynamique, par exemple), les énergies renouve­lables dont la croissance est actuellement la plus importante sont le solaire photovoltaïque et l'éolien. Deux caractéristiques majeures les différencient des précédentes : des équipements de faible puissance unitaire et une production intermittente. Typiquement, la puissance installée d'un panneau photo­voltaïque est de 1 000 watts pour 10 m2 avec la technologie de première génération au silicium cristallin; celle d'une éolienne de grande taille est de 7 MW (pour mémoire, la puissance d'une «tranche nucléaire» est de 1 à 1,5 GW). Pour le photovoltaïque, la priorité a été donnée au modèle économique diffus où les investissements sont faits par les particuliers.

L'intermittence du photovoltaïque est évidemment liée à celle du soleil. Quant à l'énergie éolienne, elle dépend du vent: ni trop, ni trop peu! Les contraintes techniques de stabilité du réseau électrique imposent donc de disposer d'une réserve de puissance rapidement mobilisable pour pallier la défaillance éventuelle de ces unités de production. Cette réserve est fournie soit par des centrales thermiques, soit par de l'énergie stockée, ce qui est évidemment préférable. Dans le dernier cas, on utilise les capacités disponibles dans les barrages (lesquels représentent 99% de la puissance cumulée mondiale des moyens de stockage d'énergie) pour remonter de l'eau par pompage en période de production excédentaire et la turbiner ensuite à la demande. Le temps de réponse de ces installations est de l'ordre de quelques minutes. La nécessité d'accroître les capacités conduit à mettre en œuvre le stockage d'énergie sous forme d'air comprimé en sous-sol, voire à envisager la construction d'atolls artificiels en mer. Des temps de réponse extrêmement brefs sont également obtenus avec le stockage électrochimique (batteries), électromagnétique (supraconductivité) ou électrique (supercapacités). Sans oublier la production de combustibles à fort contenu énergétique, comme l'hydrogène (voir article ci-dessous).

Une réflexion sur l'évolution du mix énergétique se doit de mentionner, au titre des ressources, la recherche de l'efficacité énergétique dans la production et dans l'utilisation. Qualifiée par certains de production de «néga-watts», cette démarche n'a rien d'un retour passéiste mais vise notamment à éradiquer des pratiques et des comportements, naguère encouragés, individuels ou collectifs, économiques et industriels. Elle implique le souci de la vérité des coûts, incluant l'analyse complète du cycle de vie des moyens de production et les impacts environnementaux. Elle suppose, de la part des puissances publiques natio­nales et internationales, la continuité d'une action réfléchie, à long terme.

* Auteur de Énergie : des solutions réalistes pour un développement durable ? Éd. Académie des Sciences/De Vive Voix.

** Un térawatt est égal à mille milliards de watts, un gigawatt en vaut un milliard, un mégawatt un million

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Maison de retraite : un résident sur deux a Alzheimer

Le niveau de dépendance des personnes âgées augmente, c'est le résultat d'une étude réalisée auprès d'environ de 5000 établissements.

Moyenne d'âge : 85 ans. Capacité d'accueil : 86 places. Niveau de dépendance des pensionnaires : en forte aumentation. Nombre de résidents atteints par la maladie d'Alzheimer : environ un sur deux (45 %).

C'est le portrait robot d'une maison de retraite aujourd'hui en France, dressé dans le dernier rapport sur la bientraitance dressé par l'Anesm (Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux).

Les maisons de retraite ont joué la transparence
Pour la deuxième fois, l'agence a envoyé un questionnaire sur leurs pratiques à quelque 7 000 établissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes (Ehpad) et recueilli les réponses de plus de 5000 d'entre-eux pour l'année 2010. Un taux de réponse de 76 % décrit comme une bonne nouvelle par le directeur de l'Anesm, Didier Charlanne : «Les établissements ont fait des progrès énormes. Certes, les situations isolées de maltraitance ne peuvent pas toujours être évitées mais le taux très élevé de réponses prouve que les maisons de retraite jouent désormais le jeu de la transparence».

Un des principaux constat de ce rapport est cependant celui de la dépendance accrue des résidents. «Aujourd'hui, les personnes âgées rentrent plus tard en établissement tout simplement car elles restent plus longtemps chez elles. Le taux moyen de dépendance des établissements a donc vocation à être plus lourd», commente Didier Charlanne.

L'indicateur du niveau de dépendance des résidents d'une maison de retraite (le GMP, Gir moyen pondéré) a en effet fortement grimpé. En conséquence, les besoins en soins et en personnel s'envolent car les personnes les plus dépendantes demandent plus d'attention.

«On est aujoud'hui obligé de médicaliser d'avantage les maisons de retraite. Cela n'augmente pas forcément les risques de maltraitance mais il faut que l'encadrement puisse suivre», explique Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa, le Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées.

Un personnel mieux formé
Or, selon cette dernière il existe un hiatus entre les ambitions affichées et la réalité du terrain. «Il y a eu des progrès mais les PLFSS de ces dernières années ne sont pas à la hauteur pour garantir le bon encadrement des résidents, notamment aux moments clés de la toilette et des repas». Un sujet sensible. Le taux d'encadrement global des personnes âgées est aujourd'hui de 0,58 pour une place indique le rapport de l'Ansem.

«Un chiffre à considérer avec prudence et encore trop bas, regrette Pascal Champvert, directeur de l'association des directeurs au service des personnes âgées. L'encadrement devrait être de l'ordre de 0,8 pour garantir une prise en charge de qualité et rattraper le retard de la France par rapport à ses voisins européens».

Les maisons de retraite doivent s'adapter à la déferlante de malades atteint par Alzheimer ou des maladies apparentées. 40 % d'entre-elles sont dotées d'unités dédiées contre 34% en 2009. En matière de formation, beaucoup reste à faire. «C'est un élément clé de la bientraitance dans les établissements», insiste le directeur de l'Anesm.

Aujourd'hui, seulement une maison de retraite sur deux déclare que plus de 60% de son personnel est formé à la prise en charge de ces troubles cognitifs pathologiques.

Le ministère des solidarités et l'Anesm tiennent à souligner des évolutions positives dans l'évaluation initiale des besoins des résidents, l'élaboration d'un projet personnalisé et la participation des personnes âgées à la vie de l'établissement.
«L'organisation du traitement des faits de maltraitance est une pratique en forte progression qui concerne à présent 74% des établissements, contre 60% il y a seulement un an», relève dans un communiqué la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, faisant valoir au passage «une augmentation de 6,3% des crédits alloués au secteur des personnes âgées en 2012».

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Épilepsie : les résultats intéressants de la chirurgie

Une vaste étude permet d'apprécier l'amélioration de l'état de santé des patients opérés.

Dix ans après une opération de neurochirurgie destinée à traiter leur épilepsie, la moitié des patients n'a pas refait de crise grave. Les résultats présentés samedi dans la revue internationale The Lancet par une équipe anglaise (Hôpital national pour la neurologie et la neurochirurgie, Londres) sur plus de 600 patients sont peut-être un peu moins bons que ce que l'on espérait, mais ils n'en demeurent pas moins spectaculaires. «C'est une étude un peu pessimiste après un enthousiasme un peu excessif», résume le Pr Bertrand Devaux, neurochirurgien à l'hôpital Sainte-Anne (Paris), qui a cordonné la dernière grande étude sur le sujet en France.

C'est aussi l'avis du Dr Vincent Navarro, épileptologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) pour qui «le principal message de cette étude, c'est que globalement les résultats de la chirurgie sont excellents. En tout cas, bien meilleurs que ceux que l'on demande à un nouveau médicament antiépileptique pour être commercialisé».

Zone localisée
Certes, la chirurgie ne concerne pas les 500.000 Français souffrant d'épilepsie, puisque l'on estime à moins de 6000 ceux qui pourraient en bénéficier, mais on est bien en dessous des 400 interventions pratiquées chaque année dans notre pays. «C'est avant tout un problème de prise de conscience. Il faut mieux identifier les patients susceptibles d'être opérés», estime le Pr Devaux : «un enfant qui souffre d'épilepsie sévère, un patient qui a été récusé pour la chirurgie cinq ou dix ans plus tôt, mais qui continue d'avoir des crises sévères et handicapantes malgré ses médicaments, un enfant qui a des absences suffisamment nettes pour être repérées à l'école ou par ses proches.» L'idée sous-jacente n'est évidemment pas de proposer la chirurgie à tout le monde, mais plutôt de s'assurer que les patients pour qui elle a le plus de chance d'être efficace aient cette opportunité.

Tout d'abord, cette technique n'est envisageable que pour les patients ayant ce qu'on appelle une «épilepsie partielle», c'est-à-dire qui prend naissance dans une zone très localisée du cerveau, et à condition que celle-ci soit pharmacorésistante, autrement dit qu'elle ne puisse pas être maîtrisée par les médicaments antiépileptiques. C'est le cas d'un malade sur quatre. Commence alors un véritable parcours du combattant qui, d'examen en examen, va permettre d'évaluer précisément l'endroit où naît la décharge électrique anormale, responsable de la crise d'épilepsie.

Cette chirurgie consiste à retirer la minuscule portion de cerveau sujette aux décharges électriques. La zone en question doit donc être bien identifiée et accessible sans toucher à des aires aussi importantes que celles du langage ou d'autres fonctions vitales… Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas l'opération qui pose problème, mais le bilan qui la précède.

Bilan préopératoire sophistiqué
«Le premier examen consiste à hospitaliser le patient pendant plusieurs jours, ou semaines, pour le filmer 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, tout en mesurant l'activité EEG (électroencéphalogramme, NDLR) de son cerveau en continu afin d'enregistrer ce qui se passe lorsque surviennent les crises», détaille le Dr Navarro.

Mais ce n'est là que le point de départ d'examens encore plus sophistiqués, qui peuvent aller jusqu'à l'implantation d'électrodes dans le cerveau en passant par l'IRM fonctionnelle ou le PETscan. Un bilan très long et qui ne conduit pas forcément à l'opération. L'analyse de ces enregistrements permet alors de savoir, au millimètre près, quelles sont les zones à retirer, sans en oublier aucune sous peine d'échec.

L'intervention en elle-même s'effectue de manière classique par résection chirurgicale du foyer. Des essais sont en cours pour détruire les lésions très petites avec une irradiation très focalisée, selon une procédure dite «Gamma Knife».

«L'étude britannique confirme en tout cas qu'il y a des interventions qui peuvent marcher très bien sur certaines épilepsies, conclut le Pr Devaux en pesant ses mots. Il ne faut pas seulement regarder les chiffres de guérison, il faut aussi tenir compte des patients qui ont été améliorés. Les statistiques sont très bien pour donner des repères, mais ce qui compte pour un patient, ce sont les bénéfices et les risques qui l'attendent.»Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Verrouillé