Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
Mutuelles : une "crise sanitaire" menace les étudiants, selon deux syndicats
Une "crise sanitaire" menace les étudiants, alertent leurs deux principaux syndicats. Fait rarissime, l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) et la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) ont fait conférence de presse commune, jeudi 27 octobre à Paris, pour interpeller le gouvernement.
A l'origine de leur inquiétude, l'alourdissement de la fiscalité des mutuelles, voté par le Parlement à la rentrée. La loi de finances rectificative du 19 septembre porte la taxe spéciale sur les conventions d'assurances de 3,5 % à 7 %.
"Depuis plusieurs mois, nous tirons la sonnette d'alarme, une crise sanitaire se prépare, a expliqué Emmanuel Zemmour, président de l'UNEF. On a besoin d'un plan national pour la santé des étudiants et la seule réponse que l'on obtient, c'est une taxe de plus ! La taxe de trop, celle qui peut nous faire passer à une crise sanitaire avérée."
Cette taxation concerne tous les organismes complémentaires d'assurance maladie, dont notamment les mutuelles étudiantes. "Cela représente 1,5 million d'euros pour La Mutuelle des étudiants, prévient son président, Gabriel Szeftel. Nous n'avons pas d'autre choix que de répercuter cette taxe sur les cotisations. On se l'est interdit jusqu'à présent, malgré l'augmentation régulière de la pression fiscale sur les mutuelles, mais, aujourd'hui, nos fonds propres ne nous permettent pas d'assumer cette nouvelle charge. Il n'y a pas de trésor de guerre à La Mutuelle des étudiants..."
Or, cela intervient dans un contexte que les syndicats étudiants décrivent comme critique. "40 millions d'euros, c'est l'argent qui a été pris par l'Etat en l'espace de quatre ans par l'instauration progressive de taxes sur la santé des étudiants", précise l'UNEF, soit une augmentation du coût de la santé de 7,4 % depuis 2007.
Quel est l'effet sur les pratiques de santé des étudiants ? Leurs deux principaux groupes mutualistes (la LMDE et l'USEM) conduisent depuis longtemps des études statistiques sur la santé des étudiants. Selon LMDE, 34 % des étudiants ont renoncé à un traitement en 2010-2011. La dernière enquête de l'USEM indique qu'ils seraient 15 % à avoir renoncé pour des raisons financières. Par ailleurs, un étudiant sur cinq renonce à souscrire une mutuelle.
Bref, "aujourd'hui, pour un étudiant, la santé est devenue un bien de luxe", assure Emmanuel Zemmour. "On ne comprend pas, dit-il, pourquoi il faudrait un plan de sauvetage pour les banques et un plan d'attaque pour les mutuelles."
Les deux organisations demandent donc l'exonération de cette taxe pour les étudiants et un plan de santé national, un investissement de "10 millions d'euros", prévoient-elles. Elles voulaient interpeller Laurent Wauquiez, ministre de l'enseignement supérieur, lundi 25 octobre, lors de l'inauguration d'un bâtiment universitaire dans la banlieue parisienne. Mais le ministre n'est pas venu, "retardé pour des raisons d'agenda", assure son entourage. Sollicité par Le Monde, celui-ci assure "suivre le sujet de près", mais estime qu'il est "trop tôt" pour en dire davantage.
Benoît Floc'h
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une "crise sanitaire" menace les étudiants, alertent leurs deux principaux syndicats. Fait rarissime, l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) et la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) ont fait conférence de presse commune, jeudi 27 octobre à Paris, pour interpeller le gouvernement.
A l'origine de leur inquiétude, l'alourdissement de la fiscalité des mutuelles, voté par le Parlement à la rentrée. La loi de finances rectificative du 19 septembre porte la taxe spéciale sur les conventions d'assurances de 3,5 % à 7 %.
"Depuis plusieurs mois, nous tirons la sonnette d'alarme, une crise sanitaire se prépare, a expliqué Emmanuel Zemmour, président de l'UNEF. On a besoin d'un plan national pour la santé des étudiants et la seule réponse que l'on obtient, c'est une taxe de plus ! La taxe de trop, celle qui peut nous faire passer à une crise sanitaire avérée."
Cette taxation concerne tous les organismes complémentaires d'assurance maladie, dont notamment les mutuelles étudiantes. "Cela représente 1,5 million d'euros pour La Mutuelle des étudiants, prévient son président, Gabriel Szeftel. Nous n'avons pas d'autre choix que de répercuter cette taxe sur les cotisations. On se l'est interdit jusqu'à présent, malgré l'augmentation régulière de la pression fiscale sur les mutuelles, mais, aujourd'hui, nos fonds propres ne nous permettent pas d'assumer cette nouvelle charge. Il n'y a pas de trésor de guerre à La Mutuelle des étudiants..."
Or, cela intervient dans un contexte que les syndicats étudiants décrivent comme critique. "40 millions d'euros, c'est l'argent qui a été pris par l'Etat en l'espace de quatre ans par l'instauration progressive de taxes sur la santé des étudiants", précise l'UNEF, soit une augmentation du coût de la santé de 7,4 % depuis 2007.
Quel est l'effet sur les pratiques de santé des étudiants ? Leurs deux principaux groupes mutualistes (la LMDE et l'USEM) conduisent depuis longtemps des études statistiques sur la santé des étudiants. Selon LMDE, 34 % des étudiants ont renoncé à un traitement en 2010-2011. La dernière enquête de l'USEM indique qu'ils seraient 15 % à avoir renoncé pour des raisons financières. Par ailleurs, un étudiant sur cinq renonce à souscrire une mutuelle.
Bref, "aujourd'hui, pour un étudiant, la santé est devenue un bien de luxe", assure Emmanuel Zemmour. "On ne comprend pas, dit-il, pourquoi il faudrait un plan de sauvetage pour les banques et un plan d'attaque pour les mutuelles."
Les deux organisations demandent donc l'exonération de cette taxe pour les étudiants et un plan de santé national, un investissement de "10 millions d'euros", prévoient-elles. Elles voulaient interpeller Laurent Wauquiez, ministre de l'enseignement supérieur, lundi 25 octobre, lors de l'inauguration d'un bâtiment universitaire dans la banlieue parisienne. Mais le ministre n'est pas venu, "retardé pour des raisons d'agenda", assure son entourage. Sollicité par Le Monde, celui-ci assure "suivre le sujet de près", mais estime qu'il est "trop tôt" pour en dire davantage.
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ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités concours 2012
Nouveau revers pour la Grande Mosquée de Marseille
Le projet phare du maire UMP Jean-Claude Gaudin, attendu par 250.000 musulmans phocéens, est encore bloqué. Le permis de construire du lieu de culte vient d'être annulé. Retour sur dix ans de bataille.
Le tribunal administratif de Marseille a annoncé jeudi l'annulation du permis de construire de la Grande Mosquée. En cause, des inquiétudes des commerçants et des habitants du quartier concernant les places de parking. Si la création de 450 emplacements pour voitures est inscrite au permis de construire, «il n'a pas encore fait l'objet d'un engagement formel ou d'une programmation de la part du maitre d'ouvrage » a estimé la juridiction. D'où cette annulation, synonyme d'un nouveau revers pour un projet qui a déjà mis plusieurs années avant de réellement débuter. Retour sur dix ans de bataille.
L'attente d'un lieu culte digne de ce nom remonte désormais à une dizaine d'années pour la communauté musulmane marseillaise. Plus précisément en 2001 lorsque Jean-Claude Gaudin, maire UMP de la ville, gagne son second mandat. Avec son aval, un projet est lancé pour les 250.000 musulmans, un quart de la population totale de la ville.
Pendant près de quatre ans, le projet patine, aucun consensus n'est trouvé avec la communauté musulmane qui est divisée par différents courants liés à l'origine géographique ou à la pratique religieuse. Presque résignée, l'équipe municipale envisage une amélioration des lieux de culte existants en lieu et place d'une nouvelle mosquée.
Une nouvelle impulsion
En 2005, Abderrahmane Ghoul, considéré comme un musulman modéré, arrive à la tête du Conseil régional du culte musulman pour la région Paca. Le projet est relancé, une association est créée. « La mosquée de Marseille » voit le jour et a pour but de mener à terme le projet. Nourredine Cheikh, qui a créé à Marseille son entreprise de vente de viande Halal en 1964, en devient le président.
Un lieu pour accueillir l‘édifice est trouvé dans le quartier Saint-Louis et un bail de 300 € par année sur 99 ans est signé entre l'association et la mairie. Les mouvements régionaux d'extrême droite, FN en tête, saisissent alors le tribunal administratif car ils jugent le montant de ce bail « anormalement bas ». Ils obtiennent gain de cause : le tribunal rejette la délibération accordée quelques mois plus tôt. Le projet est finalement revoté en juillet 2007 et un nouveau bail de 24.000 euros par an sur 50 ans est signé et validé par le tribunal. En 2008, Maxime Repaux est désigné architecte, son projet est sélectionné.
La mosquée enfin en route
Le permis de construire est délivré le 6 novembre 2009 par Jean-Claude Gaudin. Le 20 mai 2010, on pose même en grande pompe la première pierre de l'édifice. Le chantier semble enfin prêt à démarrer. Sauf que le FN fait sa réapparition et défère le permis de construire devant le tribunal administratif avec un argument de poids : l'absence de places de parkings pour un lieu qui doit attirer un grand nombre de fidèles. À ce recours, viendra s'ajouter un autre, similaire, de la part d'habitants et de commerçants du quartier Saint-Louis.
Après une première demande d'annulation, l'association présente en mai 2011 un permis modificatif qui inclut la construction d'un parking de 450 places à proximité du futur lieu de culte. Mais cela n'offre pas assez de garanties pour les commerçants et habitants du quartier qui se lancent derechef dans un nouveau recours au mois de juin. Celui-là même qui a abouti à l'annulation du permis de construire ce jeudi. 18 mois après la pose de la première pierre, aucun autre coup de pioche n'a eu lieu, et le projet est de nouveau stoppé. Quant au budget pour la construction, seuls 300.000 euros de dons ont été récoltés, sur les 22 millions nécessaires.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le projet phare du maire UMP Jean-Claude Gaudin, attendu par 250.000 musulmans phocéens, est encore bloqué. Le permis de construire du lieu de culte vient d'être annulé. Retour sur dix ans de bataille.
Le tribunal administratif de Marseille a annoncé jeudi l'annulation du permis de construire de la Grande Mosquée. En cause, des inquiétudes des commerçants et des habitants du quartier concernant les places de parking. Si la création de 450 emplacements pour voitures est inscrite au permis de construire, «il n'a pas encore fait l'objet d'un engagement formel ou d'une programmation de la part du maitre d'ouvrage » a estimé la juridiction. D'où cette annulation, synonyme d'un nouveau revers pour un projet qui a déjà mis plusieurs années avant de réellement débuter. Retour sur dix ans de bataille.
L'attente d'un lieu culte digne de ce nom remonte désormais à une dizaine d'années pour la communauté musulmane marseillaise. Plus précisément en 2001 lorsque Jean-Claude Gaudin, maire UMP de la ville, gagne son second mandat. Avec son aval, un projet est lancé pour les 250.000 musulmans, un quart de la population totale de la ville.
Pendant près de quatre ans, le projet patine, aucun consensus n'est trouvé avec la communauté musulmane qui est divisée par différents courants liés à l'origine géographique ou à la pratique religieuse. Presque résignée, l'équipe municipale envisage une amélioration des lieux de culte existants en lieu et place d'une nouvelle mosquée.
Une nouvelle impulsion
En 2005, Abderrahmane Ghoul, considéré comme un musulman modéré, arrive à la tête du Conseil régional du culte musulman pour la région Paca. Le projet est relancé, une association est créée. « La mosquée de Marseille » voit le jour et a pour but de mener à terme le projet. Nourredine Cheikh, qui a créé à Marseille son entreprise de vente de viande Halal en 1964, en devient le président.
Un lieu pour accueillir l‘édifice est trouvé dans le quartier Saint-Louis et un bail de 300 € par année sur 99 ans est signé entre l'association et la mairie. Les mouvements régionaux d'extrême droite, FN en tête, saisissent alors le tribunal administratif car ils jugent le montant de ce bail « anormalement bas ». Ils obtiennent gain de cause : le tribunal rejette la délibération accordée quelques mois plus tôt. Le projet est finalement revoté en juillet 2007 et un nouveau bail de 24.000 euros par an sur 50 ans est signé et validé par le tribunal. En 2008, Maxime Repaux est désigné architecte, son projet est sélectionné.
La mosquée enfin en route
Le permis de construire est délivré le 6 novembre 2009 par Jean-Claude Gaudin. Le 20 mai 2010, on pose même en grande pompe la première pierre de l'édifice. Le chantier semble enfin prêt à démarrer. Sauf que le FN fait sa réapparition et défère le permis de construire devant le tribunal administratif avec un argument de poids : l'absence de places de parkings pour un lieu qui doit attirer un grand nombre de fidèles. À ce recours, viendra s'ajouter un autre, similaire, de la part d'habitants et de commerçants du quartier Saint-Louis.
Après une première demande d'annulation, l'association présente en mai 2011 un permis modificatif qui inclut la construction d'un parking de 450 places à proximité du futur lieu de culte. Mais cela n'offre pas assez de garanties pour les commerçants et habitants du quartier qui se lancent derechef dans un nouveau recours au mois de juin. Celui-là même qui a abouti à l'annulation du permis de construire ce jeudi. 18 mois après la pose de la première pierre, aucun autre coup de pioche n'a eu lieu, et le projet est de nouveau stoppé. Quant au budget pour la construction, seuls 300.000 euros de dons ont été récoltés, sur les 22 millions nécessaires.
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Re: Actualités concours 2012
Port du voile interdit dans une crèche : la cour d'appel confirme
La cour d'appel de Versailles a donné raison à une crèche des Yvelines qui avait licencié une nounou refusant de retirer son voile. L'interdiction du port de signes religieux dans le règlement d'une crèche privée est licite.
Crèche associative d'un quartier populaire de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), Baby-Loup avait licencié en 2008 sa salariée, qui avait refusé d'ôter son voile au retour d'un congé parental. Celle-ci, qui contestait son licenciement, avait été déboutée par les prud'hommes en première instance en décembre 2010. L'affaire avait créé des remous au sein de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), saisie également par la salarié licenciée.
La Halde avait d'abord apporté son soutien à la salariée en mars 2010. Mais en octobre de la même année, après son entrée en fonction, la présidente de l'époque, Jeannette Bougrab, avait pris position en faveur de la crèche. Entendue comme témoin devant les prud'hommes de Mantes-la-Jolie, elle avait défendu la possibilité pour la crèche incriminée de choisir «l'option philosophique de la laïcité», quand d'autres établissements peuvent opter pour l'option religieuse.
Soulagement après trois ans de procédure
A l'audience en appel du 12 septembre, le parquet général avait également pris position en faveur de la crèche, faisant valoir le «respect du principe de laïcité mais aussi la vulnérabilité des enfants». Il avait alors réclamé la confirmation du jugement de première instance.
Jeudi, après la décision en appel, la directrice de la crèche, Natalia Paleato, s'est dite «soulagée après trois ans de procédure». «C'est une grande victoire pour la laïcité, mais c'est avant tout la victoire de Baby Loup. On peut choisir d'imposer la neutralité religieuse et on étend la laïcité à tout le domaine privé, il n'y a pas de discrimination», s'est félicité l'avocat de la crèche, Me Richard Malka.
Cette décision intervient après la parution lundi d'un code de la laïcité, qui prévoit de restreindre le champ d'application de la liberté religieuse de la loi de 1905, renvoyant à de futures instructions les cas des mamans voilées accompagnant des sorties scolaires et des entreprises privées relevant de la sphère publique.
Une décision saluée par Jeannette Bougrab
Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la vie associative, a salué la décision de la cour d'appel de Versailles. «Je suis très heureuse, a-t-elle déclaré à l'AFP, car nous n'étions pas nombreux à soutenir Natalia Baleato (la directrice de la crèche, nldr), qui a réalisé ce projet magnifique dans un quartier dit "difficile", pour pouvoir faire en sorte qu'en gardant des enfants, 24h sur 24, leurs mamans puissent devenir autonomes. Alors qu'elles ont parfois des horaires décalés».
Rappelant les attaques subies pour son soutien à Baby Loup, Jeanette Bougrab se réaffirme «convaincue que la laïcité n'est pas un principe à géométrie variable. La laïcité a vocation à s'appliquer y compris dans les quartiers dits sensibles et peut-être davantage dans ces quartiers-là». «Si vous êtes dans un établissement privé catholique, protestant ou loubavitch, ajoute l'ex-présidente de la Halde, vous pouvez exclure quelqu'un parce qu'il ne correspond pas, qu'il ne partage pas, ou qu'il a violé les règles religieuses. Pourquoi la jurisprudence, quand c'est un principe religieux qui fonde un établissement, ne s'appliquerait-elle dans le cas de la laïcité ?».
Le parisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La cour d'appel de Versailles a donné raison à une crèche des Yvelines qui avait licencié une nounou refusant de retirer son voile. L'interdiction du port de signes religieux dans le règlement d'une crèche privée est licite.
Crèche associative d'un quartier populaire de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), Baby-Loup avait licencié en 2008 sa salariée, qui avait refusé d'ôter son voile au retour d'un congé parental. Celle-ci, qui contestait son licenciement, avait été déboutée par les prud'hommes en première instance en décembre 2010. L'affaire avait créé des remous au sein de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), saisie également par la salarié licenciée.
La Halde avait d'abord apporté son soutien à la salariée en mars 2010. Mais en octobre de la même année, après son entrée en fonction, la présidente de l'époque, Jeannette Bougrab, avait pris position en faveur de la crèche. Entendue comme témoin devant les prud'hommes de Mantes-la-Jolie, elle avait défendu la possibilité pour la crèche incriminée de choisir «l'option philosophique de la laïcité», quand d'autres établissements peuvent opter pour l'option religieuse.
Soulagement après trois ans de procédure
A l'audience en appel du 12 septembre, le parquet général avait également pris position en faveur de la crèche, faisant valoir le «respect du principe de laïcité mais aussi la vulnérabilité des enfants». Il avait alors réclamé la confirmation du jugement de première instance.
Jeudi, après la décision en appel, la directrice de la crèche, Natalia Paleato, s'est dite «soulagée après trois ans de procédure». «C'est une grande victoire pour la laïcité, mais c'est avant tout la victoire de Baby Loup. On peut choisir d'imposer la neutralité religieuse et on étend la laïcité à tout le domaine privé, il n'y a pas de discrimination», s'est félicité l'avocat de la crèche, Me Richard Malka.
Cette décision intervient après la parution lundi d'un code de la laïcité, qui prévoit de restreindre le champ d'application de la liberté religieuse de la loi de 1905, renvoyant à de futures instructions les cas des mamans voilées accompagnant des sorties scolaires et des entreprises privées relevant de la sphère publique.
Une décision saluée par Jeannette Bougrab
Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la vie associative, a salué la décision de la cour d'appel de Versailles. «Je suis très heureuse, a-t-elle déclaré à l'AFP, car nous n'étions pas nombreux à soutenir Natalia Baleato (la directrice de la crèche, nldr), qui a réalisé ce projet magnifique dans un quartier dit "difficile", pour pouvoir faire en sorte qu'en gardant des enfants, 24h sur 24, leurs mamans puissent devenir autonomes. Alors qu'elles ont parfois des horaires décalés».
Rappelant les attaques subies pour son soutien à Baby Loup, Jeanette Bougrab se réaffirme «convaincue que la laïcité n'est pas un principe à géométrie variable. La laïcité a vocation à s'appliquer y compris dans les quartiers dits sensibles et peut-être davantage dans ces quartiers-là». «Si vous êtes dans un établissement privé catholique, protestant ou loubavitch, ajoute l'ex-présidente de la Halde, vous pouvez exclure quelqu'un parce qu'il ne correspond pas, qu'il ne partage pas, ou qu'il a violé les règles religieuses. Pourquoi la jurisprudence, quand c'est un principe religieux qui fonde un établissement, ne s'appliquerait-elle dans le cas de la laïcité ?».
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Re: Actualités concours 2012
Prêt pour la voiture du futur
Nos voitures sont de plus en plus équipées de systèmes améliorant leur sécurité. Les Français les plébiscitent, et en veulent même plus, révèle une étude réalisée pour Volvo.
Alors que plusieurs millions d’entre nous s’apprêtent à prendre la route pour ce week-end prolongé de la Toussaint, une étude du constructeur automobile Volvo*, que « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » dévoile en exclusivité, révèle que les conducteurs français sont résolument prêts pour la voiture du futur.
Pas encore celle qui se pilote toute seule — un rêve qui verra peut-être le jour dans quelques dizaines d’années —, mais celle qui permet, pour l’instant, d’être beaucoup plus vigilant au volant.
Questionnés sur les différents types d’équipements qu’ils seraient ravis de voir fleurir sur leur tableau de bord, la quasi-totalité des automobilistes plébiscitent les détecteurs de somnolence au volant (96%) ou d’angles morts (95%). L’engouement est similaire (71%) pour un dispositif radar obligeant à respecter les distances de sécurité, et pouvant automatiquement ralentir la voiture en cas de danger.
« Cela prouve que les Français ont compris que ces systèmes pouvaient avoir un effet réel sur leur sécurité et celle des autres usagers de la route, constate Pascal Bellemans, PDG de Volvo France. Je suis par exemple très agréablement surpris que 91% d’entre eux se disent prêts à installer un éthylotest intégré permettant de bloquer le démarrage de leur véhicule s’ils ont trop bu. »
Des équipements proposés chèrement en option
S’ils sont d’accord pour profiter d’une assistance à la conduite, les automobilistes refusent par contre tout net d’être surveillés. Pour 68% d’entre eux, il est impossible d’imaginer avoir dans leur voiture un disque enregistreur de données, comme l’ont les chauffeurs de poids lourds, compilant les informations liées à leur vitesse ou temps de pause par exemple. Pas question non plus de mettre la main au portefeuille et payer plus cher sa voiture pour profiter d’une voiture « intelligente ». C’est d’ailleurs le principal hic des avancées technologiques, le plus souvent proposées chèrement en option pour les seuls modèles très haut de gamme avant d’être généralisées.
« Il devrait y avoir le moins de discrimination possible entre les automobilistes, estime Pascal Bellemans. L’idéal serait que les constructeurs puissent offrir un niveau de sécurité quasi identique sur tous leurs véhicules, que ce soit une citadine d’entrée de gamme ou une berline. »
A lire : Notre blog Auto.
* Enquête réalisée en ligne par Harris Interactive pour Volvo les 5 et 6 octobre derniers auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Nos voitures sont de plus en plus équipées de systèmes améliorant leur sécurité. Les Français les plébiscitent, et en veulent même plus, révèle une étude réalisée pour Volvo.
Alors que plusieurs millions d’entre nous s’apprêtent à prendre la route pour ce week-end prolongé de la Toussaint, une étude du constructeur automobile Volvo*, que « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » dévoile en exclusivité, révèle que les conducteurs français sont résolument prêts pour la voiture du futur.
Pas encore celle qui se pilote toute seule — un rêve qui verra peut-être le jour dans quelques dizaines d’années —, mais celle qui permet, pour l’instant, d’être beaucoup plus vigilant au volant.
Questionnés sur les différents types d’équipements qu’ils seraient ravis de voir fleurir sur leur tableau de bord, la quasi-totalité des automobilistes plébiscitent les détecteurs de somnolence au volant (96%) ou d’angles morts (95%). L’engouement est similaire (71%) pour un dispositif radar obligeant à respecter les distances de sécurité, et pouvant automatiquement ralentir la voiture en cas de danger.
« Cela prouve que les Français ont compris que ces systèmes pouvaient avoir un effet réel sur leur sécurité et celle des autres usagers de la route, constate Pascal Bellemans, PDG de Volvo France. Je suis par exemple très agréablement surpris que 91% d’entre eux se disent prêts à installer un éthylotest intégré permettant de bloquer le démarrage de leur véhicule s’ils ont trop bu. »
Des équipements proposés chèrement en option
S’ils sont d’accord pour profiter d’une assistance à la conduite, les automobilistes refusent par contre tout net d’être surveillés. Pour 68% d’entre eux, il est impossible d’imaginer avoir dans leur voiture un disque enregistreur de données, comme l’ont les chauffeurs de poids lourds, compilant les informations liées à leur vitesse ou temps de pause par exemple. Pas question non plus de mettre la main au portefeuille et payer plus cher sa voiture pour profiter d’une voiture « intelligente ». C’est d’ailleurs le principal hic des avancées technologiques, le plus souvent proposées chèrement en option pour les seuls modèles très haut de gamme avant d’être généralisées.
« Il devrait y avoir le moins de discrimination possible entre les automobilistes, estime Pascal Bellemans. L’idéal serait que les constructeurs puissent offrir un niveau de sécurité quasi identique sur tous leurs véhicules, que ce soit une citadine d’entrée de gamme ou une berline. »
A lire : Notre blog Auto.
* Enquête réalisée en ligne par Harris Interactive pour Volvo les 5 et 6 octobre derniers auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
En bref / Secteur optionnel : fin de partie ?
Depuis début septembre, rien ne va plus entre le gouvernement et les mutuelles santé. Ces dernières ont refusé de ratifier l’accord signé avec les médecins concernant la création d’un « secteur optionnel », pour protester notamment contre l’augmentation d’un peu plus de 3 % de la taxation des complémentaires santé. Face à ce refus, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avait posé un ultimatum aux complémentaires jusqu’à la fin septembre. Fin Octobre, les discussions étant toujours au point mort, le ministre menace de légiférer dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour faire passer en force les dépassements d’honoraires encadrés.
Dans ce climat de crise de la dette, il n’est plus temps de discuter, il faut agir. C’est en tout cas la posture de Xavier Bertrand. Il a ainsi décidé qu’à défaut d’accord avec les mutuelles sur le secteur optionnel censé encadrer les dépassements d'honoraires, le gouvernement soumettra bientôt un texte de loi afin de mettre en place cette prise en charge spécifique. Ainsi le secteur optionnel serait quasiment généralisé et inclus à tous les contrats responsables… S'il n’est pas tout à fait trop tard pour que l’accord soit consenti plus qu’imposé, la marge des mutuelles se réduit comme peau de chagrin.
Information hopitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Depuis début septembre, rien ne va plus entre le gouvernement et les mutuelles santé. Ces dernières ont refusé de ratifier l’accord signé avec les médecins concernant la création d’un « secteur optionnel », pour protester notamment contre l’augmentation d’un peu plus de 3 % de la taxation des complémentaires santé. Face à ce refus, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avait posé un ultimatum aux complémentaires jusqu’à la fin septembre. Fin Octobre, les discussions étant toujours au point mort, le ministre menace de légiférer dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour faire passer en force les dépassements d’honoraires encadrés.
Dans ce climat de crise de la dette, il n’est plus temps de discuter, il faut agir. C’est en tout cas la posture de Xavier Bertrand. Il a ainsi décidé qu’à défaut d’accord avec les mutuelles sur le secteur optionnel censé encadrer les dépassements d'honoraires, le gouvernement soumettra bientôt un texte de loi afin de mettre en place cette prise en charge spécifique. Ainsi le secteur optionnel serait quasiment généralisé et inclus à tous les contrats responsables… S'il n’est pas tout à fait trop tard pour que l’accord soit consenti plus qu’imposé, la marge des mutuelles se réduit comme peau de chagrin.
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Re: Actualités concours 2012
Cancer du poumon : les radios ne seraient pas utiles
Une étude menée aux États-Unis et publiée sur le site du Journal of the American Medical Association confirme que les radiographies du thorax ne permettent pas d’améliorer le pronostic vital chez les patients atteints d’un cancer du poumon.
Si la plupart des praticiens savaient que la radiographie du thorax ne permettait pas, faute de diagnostiquer précocement les cancers du poumon, de freiner l’évolution de la tumeur, les travaux menés par Martin Oken et ses collègues de l’Université du Minnesota sur plus de 154 901 personnes âgées de 55 à 74 ans confirment que d’autres méthodes doivent être découvertes pour détecter plus tôt cette maladie.
Durant 13 ans, les chercheurs américains ont suivi ces patients et seule, une partie du panel a passé annuellement des radios. Afin d’éviter les biais, il y avait dans les deux groupes proportionnellement autant d’ « accros » au tabac que de non fumeurs.
Après avoir analysé les résultats et étudié les nombres de cas de cancer de poumon et de décès, suite à ce type de tumeur, dans les deux groupes, les chercheurs ont conclu que le taux de mortalité était identique, que les patients soient suivi tous les ans par radiographie, ou pas.
Suite à ces résultats, les experts soulignent l’importance de la découverte de nouvelles techniques de dépistage pour ce type de cancer. Des travaux publiés en janvier dernier dans le New England Journal of Medecinemontraient que le scanner thoracique permettait de réduire de 20 % la mortalité chez les patients atteints par un cancer du poumon. Si d’autres pistes sont à l’étude, la possibilité de généraliser ce type d’examen n’est pas encore à l’ordre du jour…
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une étude menée aux États-Unis et publiée sur le site du Journal of the American Medical Association confirme que les radiographies du thorax ne permettent pas d’améliorer le pronostic vital chez les patients atteints d’un cancer du poumon.
Si la plupart des praticiens savaient que la radiographie du thorax ne permettait pas, faute de diagnostiquer précocement les cancers du poumon, de freiner l’évolution de la tumeur, les travaux menés par Martin Oken et ses collègues de l’Université du Minnesota sur plus de 154 901 personnes âgées de 55 à 74 ans confirment que d’autres méthodes doivent être découvertes pour détecter plus tôt cette maladie.
Durant 13 ans, les chercheurs américains ont suivi ces patients et seule, une partie du panel a passé annuellement des radios. Afin d’éviter les biais, il y avait dans les deux groupes proportionnellement autant d’ « accros » au tabac que de non fumeurs.
Après avoir analysé les résultats et étudié les nombres de cas de cancer de poumon et de décès, suite à ce type de tumeur, dans les deux groupes, les chercheurs ont conclu que le taux de mortalité était identique, que les patients soient suivi tous les ans par radiographie, ou pas.
Suite à ces résultats, les experts soulignent l’importance de la découverte de nouvelles techniques de dépistage pour ce type de cancer. Des travaux publiés en janvier dernier dans le New England Journal of Medecinemontraient que le scanner thoracique permettait de réduire de 20 % la mortalité chez les patients atteints par un cancer du poumon. Si d’autres pistes sont à l’étude, la possibilité de généraliser ce type d’examen n’est pas encore à l’ordre du jour…
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Vaccination contre le papillomavirus : les garçons aussi ?
Si certaines souches du papillomavirus humain (HPV) sont à l’origine du développement du cancer de l’utérus, d’autres seraient responsables de tumeurs et de condylomes au niveau de l’anus chez les hommes homosexuels. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, le vaccin anti HPV administré chez les jeunes filles pour réduire les risques de développer un cancer serait aussi efficace chez les garçons. Un comité fédéral américain prône donc pour une vaccination chez les deux sexes.
Assez rare chez l’homme et un peu plus fréquent chez la femme, le cancer de l’anus, diagnostiqué entre 50 et 75 ans, est en augmentation constante depuis plusieurs années, notamment chez les homosexuels. En France, chaque année, on en recense 11 000 cas. Actuellement, le traitement le plus courant est la chirurgie, voire la pose d’un anus artificiel. Cette tumeur spécifique est due, comme pour le cancer de l’utérus, à une infection sexuellement transmissible courante : le papillomavirus humain. Si le plus souvent, cette dernière passe totalement inaperçue chez le commun des mortels, dans certains cas, elle entraîne des condylomes ou des cancers. Afin de lutter contre cette pathologie, depuis plusieurs années, il est proposé aux jeunes filles de se faire vacciner. Toutefois, le traitement préventif est controversé, suite au signalement de nombreux cas d’effets secondaires inquiétants.
Joel Palesky, du département de Médecine de l’Université de Californie basée à San Francisco, et ses collègues ont étudié l’efficacité du vaccin sur 602 homosexuels âgés de 16 à 26 ans, recrutés dans 7 pays du monde (Australie, Brésil, Canada, Croatie, Allemagne, Espagne et Etats-Unis). L’étude réalisée en double aveugle a consisté à administrer soit le vaccin, soit un placebo, lors de 3 injections sur 6 mois. Selon les premières données, le traitement anti HPV diminuerait de moitié les risques de développer des lésions chez les sujets infectés et réduirait de 77 % les risques d’être contaminé chez les participants sains.
Suite à ces résultats, Un comité d'experts américains recommande de vacciner tous les garçons à partir de onze ou douze ans, avec trois doses du vaccin HPV4, comme cela est déjà préconisé chez les jeunes filles. Cela aurait un double impact : protéger les garçons des risques de contamination, mais aussi, par conséquence, les jeunes filles. Affaire à suivre…
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Si certaines souches du papillomavirus humain (HPV) sont à l’origine du développement du cancer de l’utérus, d’autres seraient responsables de tumeurs et de condylomes au niveau de l’anus chez les hommes homosexuels. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, le vaccin anti HPV administré chez les jeunes filles pour réduire les risques de développer un cancer serait aussi efficace chez les garçons. Un comité fédéral américain prône donc pour une vaccination chez les deux sexes.
Assez rare chez l’homme et un peu plus fréquent chez la femme, le cancer de l’anus, diagnostiqué entre 50 et 75 ans, est en augmentation constante depuis plusieurs années, notamment chez les homosexuels. En France, chaque année, on en recense 11 000 cas. Actuellement, le traitement le plus courant est la chirurgie, voire la pose d’un anus artificiel. Cette tumeur spécifique est due, comme pour le cancer de l’utérus, à une infection sexuellement transmissible courante : le papillomavirus humain. Si le plus souvent, cette dernière passe totalement inaperçue chez le commun des mortels, dans certains cas, elle entraîne des condylomes ou des cancers. Afin de lutter contre cette pathologie, depuis plusieurs années, il est proposé aux jeunes filles de se faire vacciner. Toutefois, le traitement préventif est controversé, suite au signalement de nombreux cas d’effets secondaires inquiétants.
Joel Palesky, du département de Médecine de l’Université de Californie basée à San Francisco, et ses collègues ont étudié l’efficacité du vaccin sur 602 homosexuels âgés de 16 à 26 ans, recrutés dans 7 pays du monde (Australie, Brésil, Canada, Croatie, Allemagne, Espagne et Etats-Unis). L’étude réalisée en double aveugle a consisté à administrer soit le vaccin, soit un placebo, lors de 3 injections sur 6 mois. Selon les premières données, le traitement anti HPV diminuerait de moitié les risques de développer des lésions chez les sujets infectés et réduirait de 77 % les risques d’être contaminé chez les participants sains.
Suite à ces résultats, Un comité d'experts américains recommande de vacciner tous les garçons à partir de onze ou douze ans, avec trois doses du vaccin HPV4, comme cela est déjà préconisé chez les jeunes filles. Cela aurait un double impact : protéger les garçons des risques de contamination, mais aussi, par conséquence, les jeunes filles. Affaire à suivre…
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Re: Actualités concours 2012
Alzheimer : les médicaments peu efficaces
27-10-11 à 17:58 Réagir
La Haute autorité de santé (HAS) a abaissé le Service médical rendu des quatre médicaments prescrits en France contre la maladie d'Alzheimer.
RéagirLa nouvelle était attendue depuis le début des travaux de la Commission de Transparence de la HAS, le 20 juillet dernier. L’Ebixa, l’Aricept, l’Exelon et le Reminyl, les quatre médicaments prescrits en France contre la maladie d’Alzheimer sont dégradés à faible au niveau du Service médical rendu (SMR).
Une décision qui abaisse automatiquement le taux de remboursement de 65% à 15 %. Cette décision ne devrait pourtant pas augmenter le coût des traitements des malades souffrant d’Alzheimer ceux-ci tant prix en charge à 100% au titre de l’ALD (Affection de longue durée). Cependant, l’Association France Alzheimer signale qu’une part importante de patients (300 000 selon ses chiffres) ne bénéficient pas de ce régime et devront donc payer leurs médicaments anti-Alzheimer plus chers.
La Commission de la HAS qui a réévalué ces quatre médicaments a jugé que le rapport entre l’efficacité de ces médicaments et leurs effets indésirables est faible. La seule amélioration « établie sur la cognition à court terme et dont la pertinence clinique reste discutable » ne justifie pas le qualificatif de SMR important.
LA HAS recommande aussi des conditions de prescription plus strictes, d’une durée maximale d’un an. Un premier bilan devant être effectué à 6 mois puis au bout d’un an, la décision de poursuite du traitement doit être validée par une équipe pluridisciplinaire réunissant le patient (si son état le permet), son aidant, le médecin traitant, le gériatre et le neurologue ou le psychiatre. La dégradation du SMR des spécialités anti-Alzheimer est vivement critiquée par les associations de malades qui redoutent qu’elle soit l’amorce d’un déremboursement total de ces médicaments.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
27/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
27-10-11 à 17:58 Réagir
La Haute autorité de santé (HAS) a abaissé le Service médical rendu des quatre médicaments prescrits en France contre la maladie d'Alzheimer.
RéagirLa nouvelle était attendue depuis le début des travaux de la Commission de Transparence de la HAS, le 20 juillet dernier. L’Ebixa, l’Aricept, l’Exelon et le Reminyl, les quatre médicaments prescrits en France contre la maladie d’Alzheimer sont dégradés à faible au niveau du Service médical rendu (SMR).
Une décision qui abaisse automatiquement le taux de remboursement de 65% à 15 %. Cette décision ne devrait pourtant pas augmenter le coût des traitements des malades souffrant d’Alzheimer ceux-ci tant prix en charge à 100% au titre de l’ALD (Affection de longue durée). Cependant, l’Association France Alzheimer signale qu’une part importante de patients (300 000 selon ses chiffres) ne bénéficient pas de ce régime et devront donc payer leurs médicaments anti-Alzheimer plus chers.
La Commission de la HAS qui a réévalué ces quatre médicaments a jugé que le rapport entre l’efficacité de ces médicaments et leurs effets indésirables est faible. La seule amélioration « établie sur la cognition à court terme et dont la pertinence clinique reste discutable » ne justifie pas le qualificatif de SMR important.
LA HAS recommande aussi des conditions de prescription plus strictes, d’une durée maximale d’un an. Un premier bilan devant être effectué à 6 mois puis au bout d’un an, la décision de poursuite du traitement doit être validée par une équipe pluridisciplinaire réunissant le patient (si son état le permet), son aidant, le médecin traitant, le gériatre et le neurologue ou le psychiatre. La dégradation du SMR des spécialités anti-Alzheimer est vivement critiquée par les associations de malades qui redoutent qu’elle soit l’amorce d’un déremboursement total de ces médicaments.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
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Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
Amiante : Double peine pour les victimes
La cour d’appel de Douai a décidé de revoir à la baisse l’indemnisation des victimes de l’amiante
Un long parcours judiciaire vient de s’achever. Et la sentence est douloureuse pour les victimes de l’amiante. Brutale même. La cour d’appel de Douai (Nord - Pas-de-Calais) a décidé, jeudi, de revoir à la baisse l’indemnisation des personnes exposées à l’amiante. Après de nombreux rebondissements judiciaires, il apparaît que 300 personnes de la région vont certainement devoir rembourser des sommes allant de 5.000 à 15.000 €. Pour rendre sa décision, la cour d’appel s’est appuyée sur un arrêt de la Cour de cassation, daté d’automne 2009. Saisie par le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva), la juridiction avait décidé de diminuer de moitié le barème des indemnisations. Un jugement qui oblige donc les personnes exposées à l’amiante, et compensées avant cette date, à rembourser une partie de l’argent qu’elles ont reçu. L’ordonnance est cette fois irrévocable.
« C’est ahurissant »
Difficile à digérer. Notamment pour Pierre Pluta, président de l’Association régionale de défense des victimes de l’amiante. « C’est dramatique pour de nombreuses victimes qui ont attendu des années pour une indemnisation juste. Elles vont se retrouver devant de grandes difficultés financières en plus de leurs problèmes de santé », affirme-t-il sous la colère. Pour Martine Lecerf, du Comité amiante prévenir et réparer, la déception est immense. « C’est ahurissant ! Comment fait-on pour annoncer cela aux victimes ? On ne sait pas encore dans combien de temps le Fiva va leur demander de rembourser. Tout ce que l’on sait, c’est qu’on divise leurs indemnisations par deux, je bous de colère et de haine », déclare-t-elle aux bords des larmes. Pour faire part de leur incompréhension et exprimer leur mécontentement, les victimes devraient prochainement organiser diverses manifestations. Pas sûr que cela ne change grand-chose pour autant
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La cour d’appel de Douai a décidé de revoir à la baisse l’indemnisation des victimes de l’amiante
Un long parcours judiciaire vient de s’achever. Et la sentence est douloureuse pour les victimes de l’amiante. Brutale même. La cour d’appel de Douai (Nord - Pas-de-Calais) a décidé, jeudi, de revoir à la baisse l’indemnisation des personnes exposées à l’amiante. Après de nombreux rebondissements judiciaires, il apparaît que 300 personnes de la région vont certainement devoir rembourser des sommes allant de 5.000 à 15.000 €. Pour rendre sa décision, la cour d’appel s’est appuyée sur un arrêt de la Cour de cassation, daté d’automne 2009. Saisie par le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva), la juridiction avait décidé de diminuer de moitié le barème des indemnisations. Un jugement qui oblige donc les personnes exposées à l’amiante, et compensées avant cette date, à rembourser une partie de l’argent qu’elles ont reçu. L’ordonnance est cette fois irrévocable.
« C’est ahurissant »
Difficile à digérer. Notamment pour Pierre Pluta, président de l’Association régionale de défense des victimes de l’amiante. « C’est dramatique pour de nombreuses victimes qui ont attendu des années pour une indemnisation juste. Elles vont se retrouver devant de grandes difficultés financières en plus de leurs problèmes de santé », affirme-t-il sous la colère. Pour Martine Lecerf, du Comité amiante prévenir et réparer, la déception est immense. « C’est ahurissant ! Comment fait-on pour annoncer cela aux victimes ? On ne sait pas encore dans combien de temps le Fiva va leur demander de rembourser. Tout ce que l’on sait, c’est qu’on divise leurs indemnisations par deux, je bous de colère et de haine », déclare-t-elle aux bords des larmes. Pour faire part de leur incompréhension et exprimer leur mécontentement, les victimes devraient prochainement organiser diverses manifestations. Pas sûr que cela ne change grand-chose pour autant
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Re: Actualités concours 2012
Cancer : L'aspirine réduirait les risques
La prise régulière d'aspirine permettrait la réduction de près de 60% des risques du cancer, notamment le colorectal, selon une étude réalisée par des scientifiques britanniques.
Une découverte pour le moins étonnante. On savait l'aspirine relativement efficace contre les douleurs mais pas au point d'être une arme de détection du cancer. Pourtant, des chercheurs britanniques viennent de prouver la corrélation entre prise régulière du médicament et prévention partielle du cancer colorectal et d'autres organes. D'après l'étude publiée dans la revue internationale Lancet, les résultats sont très positifs. « Nous avons enfin montré que l'aspirine a un effet préventif important sur le cancer, mais cela ne devient clair qu'après quelques années », nuance néanmoins le Professeur John Burn, directeur de la recherche.
Une avancée historique ?
Les scientifique en question ont mené cette recherche dans 16 pays sur 861 patients atteints du syndrome de Lynch, un défaut génétique qui amène le cancer de l'intestin. La moitié des patients a reçu deux cachets d'aspirine par jour. L'autre moitié a avalé un placebo. Le résultat est édifiant. En 2010, 19 cancers de l'intestin ont été diagnostiqués dans le premier groupe contre 34 dans le second. Dans un entretien au Telegraph, John Burn affirme que « si nous leur donnons de l'aspirine maintenant, nous devrions éviter 10.000 cancers pour les 30 prochaines années ».
L'aspirine en quelques chiffres
L'acide acétylsalicylique, ou aspirine, est le médicament le plus consommé au monde. 2.450 sachets par seconde sont consommés. Cela revient à un poids total de 40.000 tonnes par an, soit 80 milliards de comprimés.
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La prise régulière d'aspirine permettrait la réduction de près de 60% des risques du cancer, notamment le colorectal, selon une étude réalisée par des scientifiques britanniques.
Une découverte pour le moins étonnante. On savait l'aspirine relativement efficace contre les douleurs mais pas au point d'être une arme de détection du cancer. Pourtant, des chercheurs britanniques viennent de prouver la corrélation entre prise régulière du médicament et prévention partielle du cancer colorectal et d'autres organes. D'après l'étude publiée dans la revue internationale Lancet, les résultats sont très positifs. « Nous avons enfin montré que l'aspirine a un effet préventif important sur le cancer, mais cela ne devient clair qu'après quelques années », nuance néanmoins le Professeur John Burn, directeur de la recherche.
Une avancée historique ?
Les scientifique en question ont mené cette recherche dans 16 pays sur 861 patients atteints du syndrome de Lynch, un défaut génétique qui amène le cancer de l'intestin. La moitié des patients a reçu deux cachets d'aspirine par jour. L'autre moitié a avalé un placebo. Le résultat est édifiant. En 2010, 19 cancers de l'intestin ont été diagnostiqués dans le premier groupe contre 34 dans le second. Dans un entretien au Telegraph, John Burn affirme que « si nous leur donnons de l'aspirine maintenant, nous devrions éviter 10.000 cancers pour les 30 prochaines années ».
L'aspirine en quelques chiffres
L'acide acétylsalicylique, ou aspirine, est le médicament le plus consommé au monde. 2.450 sachets par seconde sont consommés. Cela revient à un poids total de 40.000 tonnes par an, soit 80 milliards de comprimés.
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Re: Actualités concours 2012
Passage à l'heure d'hiver : Pour tout savoir
Dimanche la France passe à l'heure d'hiver. Il sera donc temps de remonter ses pendules mais, bonne nouvelle, cela nous fait gagner une heure de sommeil
"A 3 heures il sera 2 heures"
Chaque année c'est la même chose, impossible d'échapper à la sempiternelle petite phrase : « A 3 heures il sera 2 heures ». Evidemment 2011 ne déroge pas à la règle et dans la nuit de samedi à dimanche, la France passe à l'heure d'hiver. Pensez donc à remonter vos pendules d'une heure avant d'aller vous coucher, le passage à l'heure d'hiver vous fera gagner une heure de sommeil.
Le changement d'heure à quoi ça sert ?
Instauré en 1976 en France, le système du double horaire été-hiver est une des conséquences du choc pétrolier. Il avait été mis en place pour faire des économies d'énergie, en faisant coïncider les horaires d'activité avec les horaires d'ensoleillement afin de limiter les besoins en éclairage.
La consommation de 250.000 personnes économisée
Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), le changement d'heure permet d'économiser l’équivalent de la consommation d’électricité d’une ville de 250.000 habitants, comme par exemple Nantes. L'Ademe annonce par ailleurs qu'à l'horizon 2030, le gain global réalisé sur l'éclairage pourrait atteindre 340 GigaWattHeure (GWH) par an en France. S'y ajoute un gain de 130 GWH sur les usages thermiques comme le chauffage et la climatisation.
Et en Europe ?
Dimanche, à 3 heures, il sera donc 2 heures, soit 60 minutes de sommeil supplémentaires. Par rapport à l'heure UTC (le temps universel coordonné), communément encore appelé GMT (le temps moyen de Greenwich), la différence ne sera plus que d'une heure au lieu de deux. Mais en raison des fuseaux horaires, il ne sera pas la même heure partout en Europe. En effet, le Portugal, la Grande-Bretagne, l'Irlande et les îles Canaries ont une heure de moins que la France, tandis que la Grèce, la Finlande et les pays baltes sont en avance d'une heure sur l'Hexagone.
"Une invention technocratique"
L'heure d'hiver, et d'été par la même occasion a ses opposants. Plusieurs associations, notamment l'Association contre l'heure d'été double (ACHED), dénoncent ces changements d'heure et leurs effets nocifs sur la santé et jugent également discutables les économies d'énergies ainsi réalisées. « Les vraies économies d'énergie ne pourront venir que de l'énergie qu'on ne consomme pas », affirme de son côté Maryvonne Bauer, présidente de l'association La Méridienne qui milite depuis 1993 pour un abandon du dispositif qualifié « d'invention technocratique »
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Dimanche la France passe à l'heure d'hiver. Il sera donc temps de remonter ses pendules mais, bonne nouvelle, cela nous fait gagner une heure de sommeil
"A 3 heures il sera 2 heures"
Chaque année c'est la même chose, impossible d'échapper à la sempiternelle petite phrase : « A 3 heures il sera 2 heures ». Evidemment 2011 ne déroge pas à la règle et dans la nuit de samedi à dimanche, la France passe à l'heure d'hiver. Pensez donc à remonter vos pendules d'une heure avant d'aller vous coucher, le passage à l'heure d'hiver vous fera gagner une heure de sommeil.
Le changement d'heure à quoi ça sert ?
Instauré en 1976 en France, le système du double horaire été-hiver est une des conséquences du choc pétrolier. Il avait été mis en place pour faire des économies d'énergie, en faisant coïncider les horaires d'activité avec les horaires d'ensoleillement afin de limiter les besoins en éclairage.
La consommation de 250.000 personnes économisée
Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), le changement d'heure permet d'économiser l’équivalent de la consommation d’électricité d’une ville de 250.000 habitants, comme par exemple Nantes. L'Ademe annonce par ailleurs qu'à l'horizon 2030, le gain global réalisé sur l'éclairage pourrait atteindre 340 GigaWattHeure (GWH) par an en France. S'y ajoute un gain de 130 GWH sur les usages thermiques comme le chauffage et la climatisation.
Et en Europe ?
Dimanche, à 3 heures, il sera donc 2 heures, soit 60 minutes de sommeil supplémentaires. Par rapport à l'heure UTC (le temps universel coordonné), communément encore appelé GMT (le temps moyen de Greenwich), la différence ne sera plus que d'une heure au lieu de deux. Mais en raison des fuseaux horaires, il ne sera pas la même heure partout en Europe. En effet, le Portugal, la Grande-Bretagne, l'Irlande et les îles Canaries ont une heure de moins que la France, tandis que la Grèce, la Finlande et les pays baltes sont en avance d'une heure sur l'Hexagone.
"Une invention technocratique"
L'heure d'hiver, et d'été par la même occasion a ses opposants. Plusieurs associations, notamment l'Association contre l'heure d'été double (ACHED), dénoncent ces changements d'heure et leurs effets nocifs sur la santé et jugent également discutables les économies d'énergies ainsi réalisées. « Les vraies économies d'énergie ne pourront venir que de l'énergie qu'on ne consomme pas », affirme de son côté Maryvonne Bauer, présidente de l'association La Méridienne qui milite depuis 1993 pour un abandon du dispositif qualifié « d'invention technocratique »
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Re: Actualités concours 2012
Fast-food : Le McDo sème la discorde
A Franconville, dans le Val-d’Oise, des parents d’élèves militent contre l’ouverture prochaine d’un restaurant McDonald’s à proximité de trois établissements scolaires
McDo contre cantines, la guerre est déclarée : à Franconville, l’ouverture prochaine d’un fast-food à proximité de plusieurs établissements scolaires reste en travers de la gorge de parents inquiets. « On se sent trahi. On a éduqué nos enfants pour leur apprendre à manger équilibré et on nous met le ver au cœur de la pomme ! », lâche Michel Pierret, représentant local de la fédération des Parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP). Samedi, ils étaient près de 150 à manifester dans les rues de cette commune du Val-d’Oise, au côté de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) et l’Association indépendante des parents d’élèves de Franconville (AIPEF). En une semaine, 1.300 signataires se sont joints à leur pétition, remise à la mairie.
Une « cible » de 2.000 à 3.000 jeunes
Selon eux, l’emplacement choisi par l’enseigne de restauration rapide est hautement stratégique. Situé boulevard Rhin-et-Danube, le terrain se situe non loin d’un lycée, de deux collèges, et d’un vaste complexe sportif, comprenant une piscine, une patinoire, des cours de tennis, un gymnase… Ces équipements drainent entre 2.000 et 3.000 jeunes dans le quartier. « Il n’y a rien d’autre, à part quelques immeubles. La cible, ce sont clairement les élèves. A n’importe quelle heure du jour, ils pourront y prendre des boissons sucrées, ou des repas ni variés, ni équilibrés », poursuit Michel Pierret.
Pour ces habitants, l’arrivée de ce fast-food est « une aberration », confirme Frédérick Douzet, un membre de l’AIPEF. Car depuis 2004, la commune s’est engagée dans la lutte contre l’obésité infantile. « A l’époque, le taux d’obésité infantile de Franconville était de 20 %, alors que la moyenne nationale est de 14 %. Jusqu’ici, nous étions parfaitement en ligne avec les actions de la mairie », rappelle-t-elle. Via l’opération « Franconville ville santé », la municipalité a publié des fiches pédagogiques, informé dans les écoles, organisé des forums santé. « La cantine du lycée vient d’être rénovée à grands frais par la région », ajoute Frédérick Douzet. Autant d’initiatives saluées par les parents d’élèves, qui s’interrogent : pourquoi réduire ces efforts à néant ?
Une cinquantaine d’emplois à la clé
« Nous avons 23 écoles sur le territoire, rétorque Sophie Chergui, à la mairie de Franconville. S’il faut faire attention pour chaque implantation d’une épicerie sous prétexte qu’elle vend des chips et des sodas, on ne pourra plus rien faire ! » Enjoignant les parents à assumer leur responsabilité, Francis Delattre, maire UMP et sénateur du Val-d’Oise, a publié une lettre ouverte sur les murs de la commune. « Il n’y a pas d’ordre moral dans cette ville pour déterminer qui peut s’installer sur le territoire de notre commune et qui peut fréquenter tel ou tel établissement », écrit-il. Au passage, il prie les manifestants de lui « éviter le discours sur la malbouffe », car « il n’y a pas plus d’obèses à Montigny-lès-Cormeilles ou à Saint-Gratien, qui supportent un McDonald’s depuis vingt ans, qu’à Franconville ». Parmi ses arguments, le maire avance la cinquantaine d’embauches promises. Mais aussi la possibilité de financer un programme de rénovation des établissements scolaires grâce au million d’euros que devrait dégager la vente de ce terrain municipal à l’enseigne de restauration rapide.
McDo dit vouloir ouvrir le dialogue
Mais pour les opposants au projet, c’est là que le bât blesse. « Le maire évoque seulement ce que cela va nous rapporter. Mais pour permettre la construction du restaurant, il va falloir modifier un parking, un rond-point, assurer le nettoyage… Qui va payer ? », s’interroge Michel Pierret. Le conseiller municipal d’opposition (PS) Steven Dutartre dénonce pour sa part « l’opacité entourant l’opération », qui a nécessité une modification du Plan local d’urbanisme. Les habitants estiment n’avoir pas été informés de la nature des travaux. « La vente a été votée le 14 septembre en conseil municipal. Deux jours plus tard, les pelleteuses étaient là ! On est tombés des nues quand on a appris qu’il s’agissait d’un McDo, d’autant que l’affichage légal n’a pas été respecté. Jusqu’au 18 octobre, rien ne l’indiquait sur le permis de construire », ajoute Frédérick Douzet. Autres préoccupations : les conséquences en terme d’environnement – le futur restaurant étant situé juste à côté d’un bois –, et de sécurité routière, puisque l’ouverture d’un McDrive devrait générer un trafic plus intense.
Alors que les murs du restaurant, dont l’ouverture est prévue fin 2011, sont déjà montés, l’enseigne se dit « surprise » par l’ampleur des réactions. « Je crois qu’il s’agit d’une méconnaissance de notre entreprise, de nos pratiques, de nos produits », défend Fabrique Buisson, directeur de la région Ile-de-France de McDonald’s. « Notre souhait, c’est aujourd’hui d’ouvrir le dialogue avec l’association des Franconvillois pour les rassurer sur toutes les questions qu’ils se posent ». Cela sera-t-il suffisant ? Les parents, loin de baisser la garde, planchent déjà sur les recours légaux possibles
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A Franconville, dans le Val-d’Oise, des parents d’élèves militent contre l’ouverture prochaine d’un restaurant McDonald’s à proximité de trois établissements scolaires
McDo contre cantines, la guerre est déclarée : à Franconville, l’ouverture prochaine d’un fast-food à proximité de plusieurs établissements scolaires reste en travers de la gorge de parents inquiets. « On se sent trahi. On a éduqué nos enfants pour leur apprendre à manger équilibré et on nous met le ver au cœur de la pomme ! », lâche Michel Pierret, représentant local de la fédération des Parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP). Samedi, ils étaient près de 150 à manifester dans les rues de cette commune du Val-d’Oise, au côté de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) et l’Association indépendante des parents d’élèves de Franconville (AIPEF). En une semaine, 1.300 signataires se sont joints à leur pétition, remise à la mairie.
Une « cible » de 2.000 à 3.000 jeunes
Selon eux, l’emplacement choisi par l’enseigne de restauration rapide est hautement stratégique. Situé boulevard Rhin-et-Danube, le terrain se situe non loin d’un lycée, de deux collèges, et d’un vaste complexe sportif, comprenant une piscine, une patinoire, des cours de tennis, un gymnase… Ces équipements drainent entre 2.000 et 3.000 jeunes dans le quartier. « Il n’y a rien d’autre, à part quelques immeubles. La cible, ce sont clairement les élèves. A n’importe quelle heure du jour, ils pourront y prendre des boissons sucrées, ou des repas ni variés, ni équilibrés », poursuit Michel Pierret.
Pour ces habitants, l’arrivée de ce fast-food est « une aberration », confirme Frédérick Douzet, un membre de l’AIPEF. Car depuis 2004, la commune s’est engagée dans la lutte contre l’obésité infantile. « A l’époque, le taux d’obésité infantile de Franconville était de 20 %, alors que la moyenne nationale est de 14 %. Jusqu’ici, nous étions parfaitement en ligne avec les actions de la mairie », rappelle-t-elle. Via l’opération « Franconville ville santé », la municipalité a publié des fiches pédagogiques, informé dans les écoles, organisé des forums santé. « La cantine du lycée vient d’être rénovée à grands frais par la région », ajoute Frédérick Douzet. Autant d’initiatives saluées par les parents d’élèves, qui s’interrogent : pourquoi réduire ces efforts à néant ?
Une cinquantaine d’emplois à la clé
« Nous avons 23 écoles sur le territoire, rétorque Sophie Chergui, à la mairie de Franconville. S’il faut faire attention pour chaque implantation d’une épicerie sous prétexte qu’elle vend des chips et des sodas, on ne pourra plus rien faire ! » Enjoignant les parents à assumer leur responsabilité, Francis Delattre, maire UMP et sénateur du Val-d’Oise, a publié une lettre ouverte sur les murs de la commune. « Il n’y a pas d’ordre moral dans cette ville pour déterminer qui peut s’installer sur le territoire de notre commune et qui peut fréquenter tel ou tel établissement », écrit-il. Au passage, il prie les manifestants de lui « éviter le discours sur la malbouffe », car « il n’y a pas plus d’obèses à Montigny-lès-Cormeilles ou à Saint-Gratien, qui supportent un McDonald’s depuis vingt ans, qu’à Franconville ». Parmi ses arguments, le maire avance la cinquantaine d’embauches promises. Mais aussi la possibilité de financer un programme de rénovation des établissements scolaires grâce au million d’euros que devrait dégager la vente de ce terrain municipal à l’enseigne de restauration rapide.
McDo dit vouloir ouvrir le dialogue
Mais pour les opposants au projet, c’est là que le bât blesse. « Le maire évoque seulement ce que cela va nous rapporter. Mais pour permettre la construction du restaurant, il va falloir modifier un parking, un rond-point, assurer le nettoyage… Qui va payer ? », s’interroge Michel Pierret. Le conseiller municipal d’opposition (PS) Steven Dutartre dénonce pour sa part « l’opacité entourant l’opération », qui a nécessité une modification du Plan local d’urbanisme. Les habitants estiment n’avoir pas été informés de la nature des travaux. « La vente a été votée le 14 septembre en conseil municipal. Deux jours plus tard, les pelleteuses étaient là ! On est tombés des nues quand on a appris qu’il s’agissait d’un McDo, d’autant que l’affichage légal n’a pas été respecté. Jusqu’au 18 octobre, rien ne l’indiquait sur le permis de construire », ajoute Frédérick Douzet. Autres préoccupations : les conséquences en terme d’environnement – le futur restaurant étant situé juste à côté d’un bois –, et de sécurité routière, puisque l’ouverture d’un McDrive devrait générer un trafic plus intense.
Alors que les murs du restaurant, dont l’ouverture est prévue fin 2011, sont déjà montés, l’enseigne se dit « surprise » par l’ampleur des réactions. « Je crois qu’il s’agit d’une méconnaissance de notre entreprise, de nos pratiques, de nos produits », défend Fabrique Buisson, directeur de la région Ile-de-France de McDonald’s. « Notre souhait, c’est aujourd’hui d’ouvrir le dialogue avec l’association des Franconvillois pour les rassurer sur toutes les questions qu’ils se posent ». Cela sera-t-il suffisant ? Les parents, loin de baisser la garde, planchent déjà sur les recours légaux possibles
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
AVC : Une journée pour en parler
La journée mondiale des Accidents vasculaires cérébraux aura lieu samedi 29 octobre. L'occasion pour les professionnels de la santé de sensibiliser le public à la première cause de handicap physique.
La neuvième édition de la journée mondiale de Accidents vasculaires cérébraux (AVC) aura lieu le samedi 29 octobre. Relayée dans plusieurs pays, elle le sera en France par la Société française neuro vasculaire (SFNV), l'ensemble du corps médical, le ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, mais aussi par plusieurs associations de patients.
Cette journée aura notamment pour objectif de sensibiliser le public à ce qui est considéré comme la première cause de handicap, grâce aux différents stands d'informations et conférences qui auront lieu un peu partout dans l'Hexagone. L'occasion pour celui-ci de se familiariser avec ces accidents et d'apprendre les réflexes qu'il faut avoir dès l'apparition des premiers symptômes. Quelque 62 personnes décèdent en effet chaque année des suites d'un AVC.
Chaque minute compte
Comme son nom l'indique un Accident vasculaire cérébral survient de manière très soudaine. Et si certains symptômes comme un fort maux de tête, des troubles de la vision ou encore un engourdissement peuvent alerter, ils sont pour la plupart négligés.
Forts ce constats, les pays dans lesquels la journée mondiale de l'AVC aura lieu ont décidé de mettre l'accent sur le comportement à adopter lorsque survient un tel accident. Et la SFNV de rappeler qu'il faut immédiatement appeler le 15 (Samu) en France et le 112 en Europe car « une minute de perdue, c'est deux million de neurones détruits ».
Quelques chiffres
Près de 130.000 personnes sont chaque année victime d'un AVC en France
62.000 n'y survivent pas
500.000 personnes vivent actuellement avec de lourdes séquelles suite à leur AVC
Plus de 70% des personnes atteintes d'un AVC ont plus de 65 ans
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La journée mondiale des Accidents vasculaires cérébraux aura lieu samedi 29 octobre. L'occasion pour les professionnels de la santé de sensibiliser le public à la première cause de handicap physique.
La neuvième édition de la journée mondiale de Accidents vasculaires cérébraux (AVC) aura lieu le samedi 29 octobre. Relayée dans plusieurs pays, elle le sera en France par la Société française neuro vasculaire (SFNV), l'ensemble du corps médical, le ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, mais aussi par plusieurs associations de patients.
Cette journée aura notamment pour objectif de sensibiliser le public à ce qui est considéré comme la première cause de handicap, grâce aux différents stands d'informations et conférences qui auront lieu un peu partout dans l'Hexagone. L'occasion pour celui-ci de se familiariser avec ces accidents et d'apprendre les réflexes qu'il faut avoir dès l'apparition des premiers symptômes. Quelque 62 personnes décèdent en effet chaque année des suites d'un AVC.
Chaque minute compte
Comme son nom l'indique un Accident vasculaire cérébral survient de manière très soudaine. Et si certains symptômes comme un fort maux de tête, des troubles de la vision ou encore un engourdissement peuvent alerter, ils sont pour la plupart négligés.
Forts ce constats, les pays dans lesquels la journée mondiale de l'AVC aura lieu ont décidé de mettre l'accent sur le comportement à adopter lorsque survient un tel accident. Et la SFNV de rappeler qu'il faut immédiatement appeler le 15 (Samu) en France et le 112 en Europe car « une minute de perdue, c'est deux million de neurones détruits ».
Quelques chiffres
Près de 130.000 personnes sont chaque année victime d'un AVC en France
62.000 n'y survivent pas
500.000 personnes vivent actuellement avec de lourdes séquelles suite à leur AVC
Plus de 70% des personnes atteintes d'un AVC ont plus de 65 ans
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Re: Actualités concours 2012
Pour éviter l'AVC, surveillez votre tension
Par Anne Prigent - le 28/10/2011
Faire baisser sa pression artérielle de 2 points permet de réduire le risque d'accident vasculaire cérébral de 40%.
Quel est le point commun entre Jacques Chirac et Jean-Paul Belmondo ? Avoir été victimes, comme 130.000 Français par an, d'un accident vasculaire cérébral, une pathologie redoutable. Ces AVC, comme les appellent les médecins, représentent la troisième cause de décès en France, la deuxième de démence après la maladie d'Alzheimer et la première de handicap chez l'adulte. Un quart de ces AVC frappe les moins de 65 ans, et plus de la moitié les plus de 75 ans. Après une attaque cérébrale, une personne sur cinq décède dans le mois qui suit, les trois quarts des survivants gardent des séquelles définitives et un tiers deviennent dépendants.
En supprimant tous les facteurs de risques comme l'hypertension, le tabac ou encore lediabète, il serait possible d'éviter la moitié des attaques cérébrales. «Mais le principal reste la tension», souligne le professeur Mathieu Zuber, président de la SFVN (Société française de neurologie vasculaire). «Réduire de 2 points la pression artérielle, c'est diminuer de 40% son risque d'AVC». Or en France, plus de 4 millions d'hypertendus ne connaissent pas leur état et la moitié des 12 millions d'hypertendus qui suivent un traitement n'atteignent pas les bons chiffres. «L'hypertension artérielle est liée à l'âge, c'est pourquoi dès 50 ans, il est recommandé de la surveiller régulièrement», explique le Pr Zuber.
C'est à ces populations à risques qu'est principalement destinée la journée mondiale contre l'AVC, le 29 octobre prochain. La SFVN et le ministère de la Santé mettront l'accent sur la prévention. Cette journée sera également l'occasion de rappeler qu'en cas d'accident vasculaire cérébral, chaque minute compte. Des signes tels qu'une paralysie du visage, du bras, des troubles de l'équilibre, une perte de vision, des troubles de langages sont un signal d'alerte. Dans ce cas, le bon réflexe est de composer le 15. C'est le seul moyen d'assurer une prise en charge suffisamment précoce dans une unité de soins spécialisés, qui limitera le risque de séquelles et de décès. Or, aujourd'hui, seuls 15 à 30% de l'ensemble des patients victimes d'AVC sont hospitalisés en unités neurovasculaires.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Anne Prigent - le 28/10/2011
Faire baisser sa pression artérielle de 2 points permet de réduire le risque d'accident vasculaire cérébral de 40%.
Quel est le point commun entre Jacques Chirac et Jean-Paul Belmondo ? Avoir été victimes, comme 130.000 Français par an, d'un accident vasculaire cérébral, une pathologie redoutable. Ces AVC, comme les appellent les médecins, représentent la troisième cause de décès en France, la deuxième de démence après la maladie d'Alzheimer et la première de handicap chez l'adulte. Un quart de ces AVC frappe les moins de 65 ans, et plus de la moitié les plus de 75 ans. Après une attaque cérébrale, une personne sur cinq décède dans le mois qui suit, les trois quarts des survivants gardent des séquelles définitives et un tiers deviennent dépendants.
En supprimant tous les facteurs de risques comme l'hypertension, le tabac ou encore lediabète, il serait possible d'éviter la moitié des attaques cérébrales. «Mais le principal reste la tension», souligne le professeur Mathieu Zuber, président de la SFVN (Société française de neurologie vasculaire). «Réduire de 2 points la pression artérielle, c'est diminuer de 40% son risque d'AVC». Or en France, plus de 4 millions d'hypertendus ne connaissent pas leur état et la moitié des 12 millions d'hypertendus qui suivent un traitement n'atteignent pas les bons chiffres. «L'hypertension artérielle est liée à l'âge, c'est pourquoi dès 50 ans, il est recommandé de la surveiller régulièrement», explique le Pr Zuber.
C'est à ces populations à risques qu'est principalement destinée la journée mondiale contre l'AVC, le 29 octobre prochain. La SFVN et le ministère de la Santé mettront l'accent sur la prévention. Cette journée sera également l'occasion de rappeler qu'en cas d'accident vasculaire cérébral, chaque minute compte. Des signes tels qu'une paralysie du visage, du bras, des troubles de l'équilibre, une perte de vision, des troubles de langages sont un signal d'alerte. Dans ce cas, le bon réflexe est de composer le 15. C'est le seul moyen d'assurer une prise en charge suffisamment précoce dans une unité de soins spécialisés, qui limitera le risque de séquelles et de décès. Or, aujourd'hui, seuls 15 à 30% de l'ensemble des patients victimes d'AVC sont hospitalisés en unités neurovasculaires.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Les députés gèlent la revalorisation des prestations familiales jusqu'au 1er avril
Les députés français ont adopté vendredi 28 octobre un amendement qui devrait gèler les prestations familiales jusqu'au 1er avril, ce qui devrait permettre d'économiser 130 à 140 millions d'euros.
Toutes les prestations familiales sont concernées : allocations familiales, congé parental, prestation d'accueil du jeune enfant et allocation de rentrée scolaire.
L'amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2012 repousse du 1er janvier au 1er avril la revalorisation de ces prestations. Le report doit compenser en partie la suppression d'une mesure qui visait à soumettre les revenus versés au titre du congé parental à la CSG (Contribution sociale généralisée).
L'amendement a été présenté par la ministre des solidarités, Roselyne Bachelot. Ce report au 1er avril, a-t-elle expliqué, permettra de compenser, pour les finances de l'Etat, le "non-assujettissement à la CSG du complément de libre choix d'activité (CLCA)" (congé parental).
"ÇA PÉNALISE LES FAMILLES LES PLUS DÉMUNIES"
Ce report de trois mois a déclenché des protestations dans les rangs de l'opposition. La députée socialiste Martine Pinville, rapporteur du budget de la branche Famille, estime que "ça pénalise les familles les plus démunies alors que le chômage augmente et que le pouvoir d'achat diminue." Et d'ajouter : "Les prestations familiales ont un rôle extrêmement important pour les familles pauvres, spécialement en temps de crise."
En janvier 2011, la base mensuelle de calcul des allocations familiales avait été revalorisée de 1,5 %.
Après l'abaissement de 1,75 % à 1 % de la prévision de croissance pour 2012 par Nicolas Sarkozy jeudi, le rapporteur de la commission des affaires sociales, Yves Bur (UMP), a précisé que ceci se traduirait par "un manque à gagner pour la sphère sociale de 1,5 milliard d'euros".
L'Assemblée doit voter mercredi 2 novembre sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le Sénat l'examinera à partir du 7 novembre.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les députés français ont adopté vendredi 28 octobre un amendement qui devrait gèler les prestations familiales jusqu'au 1er avril, ce qui devrait permettre d'économiser 130 à 140 millions d'euros.
Toutes les prestations familiales sont concernées : allocations familiales, congé parental, prestation d'accueil du jeune enfant et allocation de rentrée scolaire.
L'amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2012 repousse du 1er janvier au 1er avril la revalorisation de ces prestations. Le report doit compenser en partie la suppression d'une mesure qui visait à soumettre les revenus versés au titre du congé parental à la CSG (Contribution sociale généralisée).
L'amendement a été présenté par la ministre des solidarités, Roselyne Bachelot. Ce report au 1er avril, a-t-elle expliqué, permettra de compenser, pour les finances de l'Etat, le "non-assujettissement à la CSG du complément de libre choix d'activité (CLCA)" (congé parental).
"ÇA PÉNALISE LES FAMILLES LES PLUS DÉMUNIES"
Ce report de trois mois a déclenché des protestations dans les rangs de l'opposition. La députée socialiste Martine Pinville, rapporteur du budget de la branche Famille, estime que "ça pénalise les familles les plus démunies alors que le chômage augmente et que le pouvoir d'achat diminue." Et d'ajouter : "Les prestations familiales ont un rôle extrêmement important pour les familles pauvres, spécialement en temps de crise."
En janvier 2011, la base mensuelle de calcul des allocations familiales avait été revalorisée de 1,5 %.
Après l'abaissement de 1,75 % à 1 % de la prévision de croissance pour 2012 par Nicolas Sarkozy jeudi, le rapporteur de la commission des affaires sociales, Yves Bur (UMP), a précisé que ceci se traduirait par "un manque à gagner pour la sphère sociale de 1,5 milliard d'euros".
L'Assemblée doit voter mercredi 2 novembre sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le Sénat l'examinera à partir du 7 novembre.
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