Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Hausse de la TVA : le débat n'est «pas tranché» selon Baroin
Pour réduire les déficits publics, une hausse de la TVA est à l’étude. Elle rapporterait jusqu’à 6,5 Mds€. Mais le débat sur le le sujet lancé par plusieurs parlementaires, «n'est pas tranché», a toutefois affirmé jeudi le ministre de l'Economie, François Baroin, en précisant qu'il revenait aux responsables de l'exécutif de rendre les arbitrages nécessaires. «Nous le trancherons à l'intérieur du gouvernement avec des arbitrages qui seront rendus par le Premier ministre (François Fillon) et le Président (Nicolas Sarkozy)», a déclaré M. Baroin sur RTL, alors que le gouvernement doit rechercher des recettes supplémentaires pour faire face au ralentissement économique.
M. Baroin a refusé de dire si une éventuelle hausse de TVA pourrait prendre la forme d'une TVA sociale, ou si une hausse de l'impôt sur les sociétés était envisageable. «La mesure a été évoquée comme piste de travail mais rien n'est acté», a déclaré mercredi une source parlementaire, après que Le Monde eut évoqué un projet du gouvernement d'instaurer notamment un taux intermédiaire de TVA entre 5,5% et 19,6%. La question a été évoquée mardi lors des réunions du bureau et du groupe UMP à l'Assemblée, selon des sources concordantes.
La patrone du Medef en faveur d'une hausse de la TVA.
L'économie réelle «commence à être atteinte» par les conséquences de la crise financière, a estimé jeudi la présidente de l'organisation patronale Medef, Laurence Parisot, qui s'est prononcée en faveur d'une hausse de la TVA. Laurence Parisot a déclaré par ailleurs sur RTL être soulagée de l'accord trouvé par les dirigeants européens la nuit dernière à Bruxelles sur la dette en zone euro, évoquant «un pas de géant».
Le Medef préconise de faire simultanément une augmentation de la TVA avec en même temps une baisse des charges payées par salariés pour ainsi maintenir leur pouvoir d'achat, et une baisse des charges payées par les employeurs pour ainsi baisser le coût du travail», a-t-elle indiqué. Ce mécanisme est destiné à «dynamiser la compétitivité», pas à réduire le déficit, a-t-elle expliqué. «C'est pour donner de l'air à la fois au pouvoir d'achat» et simultanément réduire les coûts de production, ce qui permettrait de lutter contre les risques de délocalisation et donnerait des marges de manoeuvre supplémentaires aux entreprises, a-t-elle assuré.
L'UMP encore très divisée sur le sujet
Dans l'entourage du rapporteur général du Budget, l'UMP Gilles Carrez, on affirme qu'il est hors de question de modifier la TVA car cette question fait partie du débat d'après-2012. Jérôme Chartier, membre de la commission des Finances a estimé lui que «le moment n'est pas venu». Le député Lionel Tardy s'y est aussi opposé pour «préserver le pouvoir d'achat», préférant toucher à des niches fiscales. En revanche, Lionnel Luca s'est dit intéressé «par une hausse de la TVA», tout en espérant «qu'on le fera pas n'importe comment».
Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a réagi très vivement mercredi i à une question sur la possible hausse de la TVA, lors de l’émission «Questions d’Info» LCP/France Info/AFP/Le Monde/Dailymotion. L’augmentation de cet impôt indirect est largement évoquée aujourd’hui pour tenter de combler le déficit public de la France. François Bayrou préconisait une hausse de 2 points de la TVA ce matin sur France Info.
Le parisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour réduire les déficits publics, une hausse de la TVA est à l’étude. Elle rapporterait jusqu’à 6,5 Mds€. Mais le débat sur le le sujet lancé par plusieurs parlementaires, «n'est pas tranché», a toutefois affirmé jeudi le ministre de l'Economie, François Baroin, en précisant qu'il revenait aux responsables de l'exécutif de rendre les arbitrages nécessaires. «Nous le trancherons à l'intérieur du gouvernement avec des arbitrages qui seront rendus par le Premier ministre (François Fillon) et le Président (Nicolas Sarkozy)», a déclaré M. Baroin sur RTL, alors que le gouvernement doit rechercher des recettes supplémentaires pour faire face au ralentissement économique.
M. Baroin a refusé de dire si une éventuelle hausse de TVA pourrait prendre la forme d'une TVA sociale, ou si une hausse de l'impôt sur les sociétés était envisageable. «La mesure a été évoquée comme piste de travail mais rien n'est acté», a déclaré mercredi une source parlementaire, après que Le Monde eut évoqué un projet du gouvernement d'instaurer notamment un taux intermédiaire de TVA entre 5,5% et 19,6%. La question a été évoquée mardi lors des réunions du bureau et du groupe UMP à l'Assemblée, selon des sources concordantes.
La patrone du Medef en faveur d'une hausse de la TVA.
L'économie réelle «commence à être atteinte» par les conséquences de la crise financière, a estimé jeudi la présidente de l'organisation patronale Medef, Laurence Parisot, qui s'est prononcée en faveur d'une hausse de la TVA. Laurence Parisot a déclaré par ailleurs sur RTL être soulagée de l'accord trouvé par les dirigeants européens la nuit dernière à Bruxelles sur la dette en zone euro, évoquant «un pas de géant».
Le Medef préconise de faire simultanément une augmentation de la TVA avec en même temps une baisse des charges payées par salariés pour ainsi maintenir leur pouvoir d'achat, et une baisse des charges payées par les employeurs pour ainsi baisser le coût du travail», a-t-elle indiqué. Ce mécanisme est destiné à «dynamiser la compétitivité», pas à réduire le déficit, a-t-elle expliqué. «C'est pour donner de l'air à la fois au pouvoir d'achat» et simultanément réduire les coûts de production, ce qui permettrait de lutter contre les risques de délocalisation et donnerait des marges de manoeuvre supplémentaires aux entreprises, a-t-elle assuré.
L'UMP encore très divisée sur le sujet
Dans l'entourage du rapporteur général du Budget, l'UMP Gilles Carrez, on affirme qu'il est hors de question de modifier la TVA car cette question fait partie du débat d'après-2012. Jérôme Chartier, membre de la commission des Finances a estimé lui que «le moment n'est pas venu». Le député Lionel Tardy s'y est aussi opposé pour «préserver le pouvoir d'achat», préférant toucher à des niches fiscales. En revanche, Lionnel Luca s'est dit intéressé «par une hausse de la TVA», tout en espérant «qu'on le fera pas n'importe comment».
Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a réagi très vivement mercredi i à une question sur la possible hausse de la TVA, lors de l’émission «Questions d’Info» LCP/France Info/AFP/Le Monde/Dailymotion. L’augmentation de cet impôt indirect est largement évoquée aujourd’hui pour tenter de combler le déficit public de la France. François Bayrou préconisait une hausse de 2 points de la TVA ce matin sur France Info.
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Re: Actualités concours 2012
Val-d'Oise : un maire suspecté de ficher des musulmans
La mairie de Saint-Gratien (Val-d’Oise) a-t-elle constitué un fichier recensant les plaques d’immatriculation de musulmans? La Commission nationale de l’informatique et des libertés a débarqué à l’hôtel de ville mardi pour en examiner les ordinateurs.
Ce contrôle fait suite à une plainte déposée auprès de la Cnil par l’Association franco-musulmane de Saint-Gratien (l’AFMSG). Selon ses membres, « le vendredi 19 août, pendant la prière, trois agents de la police municipale ont relevé les plaques d’immatriculation » des participants. Une affirmation étayée par le « rapport d’information » établi par le brigadier-chef et dressant la liste des immatriculations.
Si la maire UMP, Jacqueline Eustache-Brinio, se refuse à tout commentaire, ses services confirment le « contrôle inopiné de la Cnil ». « Nous n’avons jamais fiché les voitures, mais juste relevé les immatriculations », assure-t-on, affirmant qu’il s’agit d’un nouvel épisode du bras de fer opposant la mairie à l’AFMSG.
En août dernier, pendant le ramadan, l’association avait dû faire intervenir le juge des référés pour obtenir le droit de louer une salle municipale où organiser la prière. Le refus de la municipalité qui « ne met pas à disposition des locaux à des fins de pratiques cultuelles » avait alors été jugé « manifestement illégal ». Il « porte une grave atteinte aux libertés de réunion et de culte », avait considéré le juge, qui avait enjoint la mairie à proposer une salle dans les mêmes conditions qu’à n’importe quelle autre association.
Il avait fallu que l’AFMSG retourne devant la justice et obtienne une astreinte financière pour que Jacqueline Eustache-Brinio s’exécute. L’association « justifiait la mise à disposition de la salle pour les personnes âgées et handicapées du département », explique-t-on à la mairie, où l’on précise que c’est pour démontrer au juge que « des gens viennent d’ailleurs » que les immatriculations ont été relevées.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La mairie de Saint-Gratien (Val-d’Oise) a-t-elle constitué un fichier recensant les plaques d’immatriculation de musulmans? La Commission nationale de l’informatique et des libertés a débarqué à l’hôtel de ville mardi pour en examiner les ordinateurs.
Ce contrôle fait suite à une plainte déposée auprès de la Cnil par l’Association franco-musulmane de Saint-Gratien (l’AFMSG). Selon ses membres, « le vendredi 19 août, pendant la prière, trois agents de la police municipale ont relevé les plaques d’immatriculation » des participants. Une affirmation étayée par le « rapport d’information » établi par le brigadier-chef et dressant la liste des immatriculations.
Si la maire UMP, Jacqueline Eustache-Brinio, se refuse à tout commentaire, ses services confirment le « contrôle inopiné de la Cnil ». « Nous n’avons jamais fiché les voitures, mais juste relevé les immatriculations », assure-t-on, affirmant qu’il s’agit d’un nouvel épisode du bras de fer opposant la mairie à l’AFMSG.
En août dernier, pendant le ramadan, l’association avait dû faire intervenir le juge des référés pour obtenir le droit de louer une salle municipale où organiser la prière. Le refus de la municipalité qui « ne met pas à disposition des locaux à des fins de pratiques cultuelles » avait alors été jugé « manifestement illégal ». Il « porte une grave atteinte aux libertés de réunion et de culte », avait considéré le juge, qui avait enjoint la mairie à proposer une salle dans les mêmes conditions qu’à n’importe quelle autre association.
Il avait fallu que l’AFMSG retourne devant la justice et obtienne une astreinte financière pour que Jacqueline Eustache-Brinio s’exécute. L’association « justifiait la mise à disposition de la salle pour les personnes âgées et handicapées du département », explique-t-on à la mairie, où l’on précise que c’est pour démontrer au juge que « des gens viennent d’ailleurs » que les immatriculations ont été relevées.
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Re: Actualités concours 2012
Licenciée pour un ticket de hamburger : Cora fait machine arrière
La direction du groupe Cora abandonne la procédure de licenciement lancée à l'encontre d'une employée de Mondelange (Moselle) qui avait récupéré un ticket pour un hamburger gratuit laissé à sa caisse par un client.
Elue CGT au comité d'entreprise, la caissière était accusée de vol par sa direction, qui avait déposé plainte en septembre à la gendarmerie d'Uckange. Employée depuis dix ans par l'hypermarché, cette salariée et mère de famille qui gagne tout juste 940 euros par mois, avait reçu un rappel à la loi du procureur de Thionville (Moselle), après avoir été interrogée plus de deux heures par les gendarmes.
«La CGT, qui a obtenu 85% des voix aux dernières élections professionnelles, dénonce depuis plusieurs mois les 42 emplois en CDI supprimés par la direction de Cora Mondelange et remplacés depuis par 862 contrats intérimaires», a expliqué Denis Pesce. La direction a, selon lui, «ouvert une chasse aux sorcières pour masquer sa gestion brutale du personnel».
Dans un communiqué, Aurélie Filippetti, députée (PS) de Mondelange, avait appelé la direction à «mettre fin à cette mascarade honteuse au nom du respect de l'action syndicale». «Je ne suis pas dupe quant au but poursuivi par la direction, à savoir se débarrasser d'une syndicaliste», avait ajouté la parlementaire. Europe Ecologie-Les Verts (EELV) avait aussi invité Cora à «mettre un terme final à cette procédure absurde», et fustigé l'attitude du parquet qui «a d'autres priorités (...) que de s'occuper de tickets de caisse destinés à la poubelle d'un supermarché". Contactée par l'AFP, la direction de l'hypermarché n'avait pas souhaité faire de commentaire.
Cette histoire faisait écho a d'autres licenciements du même type, concernant des employés ayant récupéré de la nourriture qui n'était, apparement, gratuite que pour les clients.
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La direction du groupe Cora abandonne la procédure de licenciement lancée à l'encontre d'une employée de Mondelange (Moselle) qui avait récupéré un ticket pour un hamburger gratuit laissé à sa caisse par un client.
Elue CGT au comité d'entreprise, la caissière était accusée de vol par sa direction, qui avait déposé plainte en septembre à la gendarmerie d'Uckange. Employée depuis dix ans par l'hypermarché, cette salariée et mère de famille qui gagne tout juste 940 euros par mois, avait reçu un rappel à la loi du procureur de Thionville (Moselle), après avoir été interrogée plus de deux heures par les gendarmes.
«La CGT, qui a obtenu 85% des voix aux dernières élections professionnelles, dénonce depuis plusieurs mois les 42 emplois en CDI supprimés par la direction de Cora Mondelange et remplacés depuis par 862 contrats intérimaires», a expliqué Denis Pesce. La direction a, selon lui, «ouvert une chasse aux sorcières pour masquer sa gestion brutale du personnel».
Dans un communiqué, Aurélie Filippetti, députée (PS) de Mondelange, avait appelé la direction à «mettre fin à cette mascarade honteuse au nom du respect de l'action syndicale». «Je ne suis pas dupe quant au but poursuivi par la direction, à savoir se débarrasser d'une syndicaliste», avait ajouté la parlementaire. Europe Ecologie-Les Verts (EELV) avait aussi invité Cora à «mettre un terme final à cette procédure absurde», et fustigé l'attitude du parquet qui «a d'autres priorités (...) que de s'occuper de tickets de caisse destinés à la poubelle d'un supermarché". Contactée par l'AFP, la direction de l'hypermarché n'avait pas souhaité faire de commentaire.
Cette histoire faisait écho a d'autres licenciements du même type, concernant des employés ayant récupéré de la nourriture qui n'était, apparement, gratuite que pour les clients.
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Re: Actualités concours 2012
Polio : le combat est presque gagné
Depuis 1988, le nombre de cas de poliomyélite, maladie infectieuse responsable de paralysie, a diminué de 99%. La maladie n'est plus présente que dans quatre pays.
L'OMS rappelle sur son site les progrès réalisés dans la lutte contre la poliomyélite dans le cadre de l’Initiative mondiale pour l’éradication de cette maladie. Depuis 1988, l’incidence de la poliomyélite a été réduite de plus de 99%. À l’époque, plus de 350 000 enfants étaient atteints chaque année dans plus de 125 pays. Aujourd'hui, il ne reste plus que quatre pays où la transmission endémique n’a pas été stoppée: l’Afghanistan, l’Inde, le Nigeria et le Pakistan.
D'importants progrès donc mais qui restent menacés par la réintroduction du virus responsable dans des pays qui ont réussi à l'éradiquer. Ainsi, entre 2009 et 2010, 23 pays précédemment exempts de poliomyélite ont été réinfectés par l’intermédiaire de cas importés.
Pour limiter ce risque, les poches persistantes de transmission de la polio, dans le nord du Nigeria et de la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan, sont actuellement au centre de l'initiative d'éradication.
La stratégie de lutte contre la polio repose sur quatre axes : vaccination des enfants dès la première année, rappels jusqu'à 5 ans, surveillance des virus sauvages et campagnes ciblées dans des zones spécifiques de contamination.
La poliomyélite est une maladie infectieuse causée par un virus de la famille des Picornaviridae. L’infection est généralement bénigne et se manifeste par des symptômes grippaux mais chez 1 à 2% des sujets infectés, le virus atteint, probablement par voie sanguine, les neurones moteurs de la corne antérieure de la moelle épinière, dont la destruction est responsable des formes de paralysie flasque (source Institut pasteur). Il n’existe pas de traitement et la prévention est le seul moyen de lutter contre la maladie.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
26/11/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Depuis 1988, le nombre de cas de poliomyélite, maladie infectieuse responsable de paralysie, a diminué de 99%. La maladie n'est plus présente que dans quatre pays.
L'OMS rappelle sur son site les progrès réalisés dans la lutte contre la poliomyélite dans le cadre de l’Initiative mondiale pour l’éradication de cette maladie. Depuis 1988, l’incidence de la poliomyélite a été réduite de plus de 99%. À l’époque, plus de 350 000 enfants étaient atteints chaque année dans plus de 125 pays. Aujourd'hui, il ne reste plus que quatre pays où la transmission endémique n’a pas été stoppée: l’Afghanistan, l’Inde, le Nigeria et le Pakistan.
D'importants progrès donc mais qui restent menacés par la réintroduction du virus responsable dans des pays qui ont réussi à l'éradiquer. Ainsi, entre 2009 et 2010, 23 pays précédemment exempts de poliomyélite ont été réinfectés par l’intermédiaire de cas importés.
Pour limiter ce risque, les poches persistantes de transmission de la polio, dans le nord du Nigeria et de la frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan, sont actuellement au centre de l'initiative d'éradication.
La stratégie de lutte contre la polio repose sur quatre axes : vaccination des enfants dès la première année, rappels jusqu'à 5 ans, surveillance des virus sauvages et campagnes ciblées dans des zones spécifiques de contamination.
La poliomyélite est une maladie infectieuse causée par un virus de la famille des Picornaviridae. L’infection est généralement bénigne et se manifeste par des symptômes grippaux mais chez 1 à 2% des sujets infectés, le virus atteint, probablement par voie sanguine, les neurones moteurs de la corne antérieure de la moelle épinière, dont la destruction est responsable des formes de paralysie flasque (source Institut pasteur). Il n’existe pas de traitement et la prévention est le seul moyen de lutter contre la maladie.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
26/11/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Prison : prévention des risques infectieux très insuffisante
En France, le risque de transmission des maladies infectieuses serait particulièrement élevé en milieu carcéral en raison d’un dispositif de prévention mal connu des détenus et du personnel pénitencier, et peu appliqué. C’est ce que révèle une étude publiée l'Institut national de veille sanitaire (InVS) dans son dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Depuis de nombreuses années, personnels et professionnels de santé travaillant en milieu carcéral ne cessent de mettre en garde contre les conditions de vie particulièrement dures des détenus. Afin d’en savoir plus sur ce qui se passe derrière les hauts murs et les barreaux, en 2009, des experts de l’InVS ont envoyé à 171 prisons françaises un questionnaire permettant de faire un diagnostic sur les risques de transmission des infections du type hépatite C et VIH/sida. 113 établissements ont répondu.
Les résultats, loin d’être surprenants, sont particulièrement inquiétants. Si un dépistage du VIH et des hépatites virales est systématiquement proposé lors de l’arrivée dans un centre pénitencier, et si dans la plupart des établissements, une information est donnée aux détenus sur les différentes infections, les mesures de prévention prévues par les réglementations carcérales sont, d’une part, loin d’être connues, et loin d’être appliquées. Ainsi, bien qu’il soit prévu que tout prisonnier ayant eu un rapport à risques peut avoir recours à un traitement d’urgence post-exposition au VIH, peu sont informés de cette possibilité. Alors que tout établissement devrait permettre aux détenus d’avoir accès à des distributeurs de préservatifs et de lubrifiants, ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Il en est de même pour les dispositifs permettant la stérilisation des seringues avec de l’eau de Javel.
En pointant du doigt un certain nombre de dysfonctionnements, l’InVS ouvre la voie à nouveau chantier afin de résoudre cet inquiétant problème de santé.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En France, le risque de transmission des maladies infectieuses serait particulièrement élevé en milieu carcéral en raison d’un dispositif de prévention mal connu des détenus et du personnel pénitencier, et peu appliqué. C’est ce que révèle une étude publiée l'Institut national de veille sanitaire (InVS) dans son dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Depuis de nombreuses années, personnels et professionnels de santé travaillant en milieu carcéral ne cessent de mettre en garde contre les conditions de vie particulièrement dures des détenus. Afin d’en savoir plus sur ce qui se passe derrière les hauts murs et les barreaux, en 2009, des experts de l’InVS ont envoyé à 171 prisons françaises un questionnaire permettant de faire un diagnostic sur les risques de transmission des infections du type hépatite C et VIH/sida. 113 établissements ont répondu.
Les résultats, loin d’être surprenants, sont particulièrement inquiétants. Si un dépistage du VIH et des hépatites virales est systématiquement proposé lors de l’arrivée dans un centre pénitencier, et si dans la plupart des établissements, une information est donnée aux détenus sur les différentes infections, les mesures de prévention prévues par les réglementations carcérales sont, d’une part, loin d’être connues, et loin d’être appliquées. Ainsi, bien qu’il soit prévu que tout prisonnier ayant eu un rapport à risques peut avoir recours à un traitement d’urgence post-exposition au VIH, peu sont informés de cette possibilité. Alors que tout établissement devrait permettre aux détenus d’avoir accès à des distributeurs de préservatifs et de lubrifiants, ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Il en est de même pour les dispositifs permettant la stérilisation des seringues avec de l’eau de Javel.
En pointant du doigt un certain nombre de dysfonctionnements, l’InVS ouvre la voie à nouveau chantier afin de résoudre cet inquiétant problème de santé.
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Vaccin contre le Sida : une étude clinique sera lancée fin 2011
Un vaccin thérapeutique contre le Sida va entamer un test clinique d'ici la fin de l'année, c'est-à-dire qu'il sera testé sur des humains, après avoir reçu l'approbation de l'Afssaps. Cette phase, qui doit être mise en place en France d'ici la fin de l'année, représente donc un espoir immense dans la lutte contre le VIH.
Une société française de biotechnologie – InnaVirVax – vient de se voir autoriser par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), à réaliser l’étude clinique d’un vaccin thérapeutique contre le VIH. Celui-ci devrait démarrer dans les semaines qui viennent, « avant la fin 2011 » assurent les promoteurs de ce travail.
Il s’agit d’un essai clinique dit de phase I/IIa qui sera mené sur 24 patients infectés par le VIH et sous thérapie antirétrovirale. Le candidat-vaccin thérapeutique a vu le jour grâce aux recherches de Patrice Debré et Vincent Vieillard (Unité mixte Inserm et université Pierre et Marie Curie) de Paris. Il vise à combattre le virus en bloquant la perte des lymphocytes CD4, ainsi qu’en protégeant le système immunitaire, notamment par une réduction de l’activation immunitaire et de l’inflammation.
D'ici la fin de l'année, le vaccin contre le VIH entamera sa phase d'essai clinique, c'est-à-dire qu'il sera testé sur des patients séropositifs.
D'ici la fin de l'année, le vaccin contre le VIH entamera sa phase d'essai clinique, c'est-à-dire qu'il sera testé sur des patients séropositifs. © Visualscience
Les tests sur le vaccin contre le VIH
L’objectif est de vérifier l’innocuité du vaccin. Son immunogénicité sera également étudiée, ainsi que ses effets sur les marqueurs de suivi de l’infection. Les patients seront vaccinés puis suivis pendant une année.
« Cette autorisation délivrée par les autorités compétentes françaises, représente une étape majeure, explique Patrice Debré, de l’hôpital Pitié Salpêtrière à Paris. Cela va permettre d’étudier chez l’Homme un nouveau vaccin, avec un potentiel thérapeutique important pour le traitement des infections par le VIH. »
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un vaccin thérapeutique contre le Sida va entamer un test clinique d'ici la fin de l'année, c'est-à-dire qu'il sera testé sur des humains, après avoir reçu l'approbation de l'Afssaps. Cette phase, qui doit être mise en place en France d'ici la fin de l'année, représente donc un espoir immense dans la lutte contre le VIH.
Une société française de biotechnologie – InnaVirVax – vient de se voir autoriser par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), à réaliser l’étude clinique d’un vaccin thérapeutique contre le VIH. Celui-ci devrait démarrer dans les semaines qui viennent, « avant la fin 2011 » assurent les promoteurs de ce travail.
Il s’agit d’un essai clinique dit de phase I/IIa qui sera mené sur 24 patients infectés par le VIH et sous thérapie antirétrovirale. Le candidat-vaccin thérapeutique a vu le jour grâce aux recherches de Patrice Debré et Vincent Vieillard (Unité mixte Inserm et université Pierre et Marie Curie) de Paris. Il vise à combattre le virus en bloquant la perte des lymphocytes CD4, ainsi qu’en protégeant le système immunitaire, notamment par une réduction de l’activation immunitaire et de l’inflammation.
D'ici la fin de l'année, le vaccin contre le VIH entamera sa phase d'essai clinique, c'est-à-dire qu'il sera testé sur des patients séropositifs.
D'ici la fin de l'année, le vaccin contre le VIH entamera sa phase d'essai clinique, c'est-à-dire qu'il sera testé sur des patients séropositifs. © Visualscience
Les tests sur le vaccin contre le VIH
L’objectif est de vérifier l’innocuité du vaccin. Son immunogénicité sera également étudiée, ainsi que ses effets sur les marqueurs de suivi de l’infection. Les patients seront vaccinés puis suivis pendant une année.
« Cette autorisation délivrée par les autorités compétentes françaises, représente une étape majeure, explique Patrice Debré, de l’hôpital Pitié Salpêtrière à Paris. Cela va permettre d’étudier chez l’Homme un nouveau vaccin, avec un potentiel thérapeutique important pour le traitement des infections par le VIH. »
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Re: Actualités concours 2012
VIH : vers un dépistage ciblés aux urgences ?
[27 octobre 2011 - 14h19]
[mis à jour le 27 octobre 2011 à 15h18]
Une étude française vient de montrer l’intérêt d’un dépistage du VIH qui serait systématiquement proposé dans les services d’urgences. Soutenue par l’Agence nationale de Recherches sur le SIDA et les Hépatites virales (ANRS) et par le Sidaction, elle montre que ce type d’approche est à la fois réaliste et bien accepté. Elle confirme enfin l’opportunité de développer un dépistage ciblé.
Etalé sur six semaines, ce travail a été réalisé dans 29 services d’urgences en Ile-de-France, par des équipes de l’INSERM et de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le dépistage du VIH y a reposé sur un test rapide par prélèvement de sang au doigt du patient. Ce dernier devait bien-sûr avoir donné son accord au préalable, et être âgé de 18 à 64 ans.
Sur 72 411 consultants, 20 962 patients se sont vus proposer le dépistage. Les deux tiers l’ont accepté, ce qui représente une proportion très appréciable. Une infection par VIH a été découverte chez 18 participants. Parmi eux, sept (39%) étaient des hommes qui ont déclaré avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes. Dix (55%) étaient des hétérosexuels originaires d’Afrique subsaharienne. Le dernier cas a concerné un « hétérosexuel né à l’étranger », précisent les auteurs.
Au total, huit infections ont été découvertes à un stade avancé de la maladie. « La proportion de cas nouvellement dépistés s’est avérée plus élevée chez les homosexuels masculins et les hétérosexuels originaires d’Afrique subsaharienne, particulièrement chez les femmes », poursuivent les auteurs. « Le dépistage au niveau des urgences est faisable et bien accepté ».
En revanche, « ces résultats n’apportent pas d’argument en faveur du dépistage en routine du VIH dans les urgences de la région Ile-de-France ». Ils soutiennent au contraire l’idée d’un renforcement des stratégies de dépistage ciblé sur les populations à forte prévalence. Resterait toutefois à élaborer un questionnaire spécifique, susceptible de favoriser l’identification des patients en question.
Source : ANRS, Sidaction, Archives of Internal Medicine, 24 octobre 2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
[27 octobre 2011 - 14h19]
[mis à jour le 27 octobre 2011 à 15h18]
Une étude française vient de montrer l’intérêt d’un dépistage du VIH qui serait systématiquement proposé dans les services d’urgences. Soutenue par l’Agence nationale de Recherches sur le SIDA et les Hépatites virales (ANRS) et par le Sidaction, elle montre que ce type d’approche est à la fois réaliste et bien accepté. Elle confirme enfin l’opportunité de développer un dépistage ciblé.
Etalé sur six semaines, ce travail a été réalisé dans 29 services d’urgences en Ile-de-France, par des équipes de l’INSERM et de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le dépistage du VIH y a reposé sur un test rapide par prélèvement de sang au doigt du patient. Ce dernier devait bien-sûr avoir donné son accord au préalable, et être âgé de 18 à 64 ans.
Sur 72 411 consultants, 20 962 patients se sont vus proposer le dépistage. Les deux tiers l’ont accepté, ce qui représente une proportion très appréciable. Une infection par VIH a été découverte chez 18 participants. Parmi eux, sept (39%) étaient des hommes qui ont déclaré avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes. Dix (55%) étaient des hétérosexuels originaires d’Afrique subsaharienne. Le dernier cas a concerné un « hétérosexuel né à l’étranger », précisent les auteurs.
Au total, huit infections ont été découvertes à un stade avancé de la maladie. « La proportion de cas nouvellement dépistés s’est avérée plus élevée chez les homosexuels masculins et les hétérosexuels originaires d’Afrique subsaharienne, particulièrement chez les femmes », poursuivent les auteurs. « Le dépistage au niveau des urgences est faisable et bien accepté ».
En revanche, « ces résultats n’apportent pas d’argument en faveur du dépistage en routine du VIH dans les urgences de la région Ile-de-France ». Ils soutiennent au contraire l’idée d’un renforcement des stratégies de dépistage ciblé sur les populations à forte prévalence. Resterait toutefois à élaborer un questionnaire spécifique, susceptible de favoriser l’identification des patients en question.
Source : ANRS, Sidaction, Archives of Internal Medicine, 24 octobre 2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Mediator: L'enquête est suspendue jusqu'au mois de décembre pour raison de procédure
Créé le 27/10/2011 à 13h26 -- Mis à jour le 27/10/2011 à 15h00
Des boîtes de Mediator FRED TANNEAU AFP.COM
JUSTICE - La Cour de cassation veut attendre que soit réglée une nouvelle demande de regroupement à Paris des différents volets de ce scandale sanitaire...
La Cour de cassation a suspendu ce jeudi jusqu'au mois de décembre l'instruction en cours à Paris sur le Mediator dans l'attente que soit réglée une nouvelle demande de regroupement à Paris des différents volets de ce scandale sanitaire, a indiqué la Cour.
>> Tous nos articles sur l'affaire Mediator par ici
La chambre criminelle de la Cour de cassation examinera le 7 décembre cette «requête en règlement de juges» et rendra sa décision quelques jours plus tard. D'ici cet arrêt, elle a décidé de suspendre les instances en cours, a confirmé à l'AFP l'avocate à la Cour des laboratoires Servier, Claire Waquet.
Une suspension très peu fréquente
A l'origine, le dossier devait être plaidé mercredi par l'avocate devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, mais Me Waquet a alors demandé à la Cour que, pour une bonne information, sa requête en règlement de juges soit transmise à toutes les parties du dossier. Jeudi, la Cour a accepté cette demande. Or, en un tel cas, elle doit suspendre les instances en cours.
Sont suspendues les deux procédures qui pourraient faire l'objet d'un regroupement: la citation directe déposée à Nanterre - la suspension ne devrait pas avoir d'incidence car le dossier doit être jugé le 14 mai 2012 - et l'instruction menée par les juges d'instruction parisiens Pascal Gand, Anne-Marie Bellot et Franck Zientara. Si ces derniers avaient prévu de mener certains actes durant le mois et demi qui vient, ils devront les annuler. Une telle suspension d'instruction est un événement très peu fréquent.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 27/10/2011 à 13h26 -- Mis à jour le 27/10/2011 à 15h00
Des boîtes de Mediator FRED TANNEAU AFP.COM
JUSTICE - La Cour de cassation veut attendre que soit réglée une nouvelle demande de regroupement à Paris des différents volets de ce scandale sanitaire...
La Cour de cassation a suspendu ce jeudi jusqu'au mois de décembre l'instruction en cours à Paris sur le Mediator dans l'attente que soit réglée une nouvelle demande de regroupement à Paris des différents volets de ce scandale sanitaire, a indiqué la Cour.
>> Tous nos articles sur l'affaire Mediator par ici
La chambre criminelle de la Cour de cassation examinera le 7 décembre cette «requête en règlement de juges» et rendra sa décision quelques jours plus tard. D'ici cet arrêt, elle a décidé de suspendre les instances en cours, a confirmé à l'AFP l'avocate à la Cour des laboratoires Servier, Claire Waquet.
Une suspension très peu fréquente
A l'origine, le dossier devait être plaidé mercredi par l'avocate devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, mais Me Waquet a alors demandé à la Cour que, pour une bonne information, sa requête en règlement de juges soit transmise à toutes les parties du dossier. Jeudi, la Cour a accepté cette demande. Or, en un tel cas, elle doit suspendre les instances en cours.
Sont suspendues les deux procédures qui pourraient faire l'objet d'un regroupement: la citation directe déposée à Nanterre - la suspension ne devrait pas avoir d'incidence car le dossier doit être jugé le 14 mai 2012 - et l'instruction menée par les juges d'instruction parisiens Pascal Gand, Anne-Marie Bellot et Franck Zientara. Si ces derniers avaient prévu de mener certains actes durant le mois et demi qui vient, ils devront les annuler. Une telle suspension d'instruction est un événement très peu fréquent.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Alzheimer : Ces médicaments qui ne servent à rien
La Haute autorité de santé (Has) affirme ce jeudi que les médicaments destinés à lutter contre la maladie d'Alzheimer disponibles sur le marché ont un intérêt « faible ».
La Has ne préconise pas une poursuite du traitement systématique SIPA
La note des médicaments contre Alzheimer dégradée. La Commission de la Transparence de la Haute autorité de santé juge en effet dans un communiqué rendu public ce jeudi que les molécules destinées à lutter contre la maladie présentent un service médical « faible ». « Le rapport entre l’efficacité de ces médicaments et leurs effets indésirables est jugé faible par la Commission de la Transparence » explique la Has qui note des « effets au mieux modestes », à savoir « une efficacité versus placebo principalement établie sur la cognition à court terme et dont la pertinence clinique reste discutable ». Pire ces médicaments présentent même « un risque de survenue d’effets indésirables pouvant nécessiter l’arrêt du traitement (troubles digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques notamment) » et « un risque accru d’interactions médicamenteuses du fait de la polymédication habituelle chez les patients âgés ».
4 médicaments réévalués
Dans sa précédente évaluation, en 2007, la Commission de la Transparence avait considéré le SMR des médicaments anti-Alzheimer comme « important », malgré « un rapport efficacité/effets indésirables modeste », et qualifié l'amélioration du service médical rendu de « mineure ». La dégradation annoncée jeudi ne devrait cependant pas avoir de conséquences sur le remboursement, ces médicaments étant remboursables à 100%, dans le cadre de l'ALD (affection de longue durée) maladie d'Alzheimer. Elle pourrait en revanche avoir un impact sur les prix des médicaments.
« Quatre médicaments ont été réévalués : Ebixa (Lundbeck), Aricept (Eisai), Exelon (Novartis Pharma et Reminyl (Janssen Cilag). Aucun des membres de la Commission de la Transparence qui a participé à la réévaluation ni aucun des quatre experts recrutés sur appel à candidature pour fournir un rapport d’expertise scientifique n’ont de lien d’intérêts avec l’une de ces firmes. Les débats, entamés le 20 juillet dernier, se sont achevés le 19 octobre dernier » poursuit la Has.
Par Actu France-SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La Haute autorité de santé (Has) affirme ce jeudi que les médicaments destinés à lutter contre la maladie d'Alzheimer disponibles sur le marché ont un intérêt « faible ».
La Has ne préconise pas une poursuite du traitement systématique SIPA
La note des médicaments contre Alzheimer dégradée. La Commission de la Transparence de la Haute autorité de santé juge en effet dans un communiqué rendu public ce jeudi que les molécules destinées à lutter contre la maladie présentent un service médical « faible ». « Le rapport entre l’efficacité de ces médicaments et leurs effets indésirables est jugé faible par la Commission de la Transparence » explique la Has qui note des « effets au mieux modestes », à savoir « une efficacité versus placebo principalement établie sur la cognition à court terme et dont la pertinence clinique reste discutable ». Pire ces médicaments présentent même « un risque de survenue d’effets indésirables pouvant nécessiter l’arrêt du traitement (troubles digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques notamment) » et « un risque accru d’interactions médicamenteuses du fait de la polymédication habituelle chez les patients âgés ».
4 médicaments réévalués
Dans sa précédente évaluation, en 2007, la Commission de la Transparence avait considéré le SMR des médicaments anti-Alzheimer comme « important », malgré « un rapport efficacité/effets indésirables modeste », et qualifié l'amélioration du service médical rendu de « mineure ». La dégradation annoncée jeudi ne devrait cependant pas avoir de conséquences sur le remboursement, ces médicaments étant remboursables à 100%, dans le cadre de l'ALD (affection de longue durée) maladie d'Alzheimer. Elle pourrait en revanche avoir un impact sur les prix des médicaments.
« Quatre médicaments ont été réévalués : Ebixa (Lundbeck), Aricept (Eisai), Exelon (Novartis Pharma et Reminyl (Janssen Cilag). Aucun des membres de la Commission de la Transparence qui a participé à la réévaluation ni aucun des quatre experts recrutés sur appel à candidature pour fournir un rapport d’expertise scientifique n’ont de lien d’intérêts avec l’une de ces firmes. Les débats, entamés le 20 juillet dernier, se sont achevés le 19 octobre dernier » poursuit la Has.
Par Actu France-SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le Sénat retoque la taxe sur l'industrie du tabac
Le Sénat a retoqué le projet de loi de mise à contribution des cigarettiers à hauteur de 50 millions d'euros par an afin d'apporter de nouvelles recettes à l'assurance maladie.
Les prix du tabac ont augmenté de 18% en trois ans MaxPPP/PELAEZ Julio
Le projet de loi du sénateur UMP, Yves Bur, n'a pas trouvé écho dans la majorité. Le rapporteur du budget de la sécurité sociale proposait avec la commission des Affaires sociale une taxe sur l'industrie du tabac. Mais il s'est heurté à la volonté du gouvernement. La ministre du Budget, Valérie Pécresse a expliqué que ce projet risquait « de faire payer votre taxe par les fumeurs, alors que le prix du tabac a augmenté de 18% en trois ans ». Elle a aussi insisté sur le fait que le gouvernement soumettait l'industrie du tabac à « une hausse de tarifs constante et répétée chaque année » et avait demandé cette année aux cigarettiers « un effort important de 250 millions d'euros » pour financer l'activité des buralistes et « sortir d'une logique où l'État subventionne les buralistes ».
Le projet de loi prévoyer la mise à contribution des cigarettiers à hauteur de 50 millions d'euros par an pour apporter de nouvelles recettes à l'assurance maladie. Yves Bur réclamait que l'effort demandé aux cigarettiers, qui ont vu leurs revenus « augmenter de 26% en quatre ans », soit « équivalent à celui demandé aux entreprises du médicament qui investissent dans la recherche pour trouver de nouveaux remèdes ».
Malgré quelques dissidents dans les rang de l'UMP, comme le cardiologue Yves Door, la majorité des sénateurs ont rejeté le projet d'amendement. La taxe était soutenue par les membres du PS et EELV, signant ainsi leur mea culpa pour son vote il y a un an contre un amendement similaire.
L'un de « ses vendeurs de morts » comme les appelle Yves Bur, le porte-parole de British American Tobacco France, Yves Trévilly, a affirmé qu'une telle taxe « conduirait à augmenter encore le prix des cigarettes » et risquerait de « déporter les achats » vers les pays frontaliers ou le tabac de contrebande.
Par Actu France-SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Sénat a retoqué le projet de loi de mise à contribution des cigarettiers à hauteur de 50 millions d'euros par an afin d'apporter de nouvelles recettes à l'assurance maladie.
Les prix du tabac ont augmenté de 18% en trois ans MaxPPP/PELAEZ Julio
Le projet de loi du sénateur UMP, Yves Bur, n'a pas trouvé écho dans la majorité. Le rapporteur du budget de la sécurité sociale proposait avec la commission des Affaires sociale une taxe sur l'industrie du tabac. Mais il s'est heurté à la volonté du gouvernement. La ministre du Budget, Valérie Pécresse a expliqué que ce projet risquait « de faire payer votre taxe par les fumeurs, alors que le prix du tabac a augmenté de 18% en trois ans ». Elle a aussi insisté sur le fait que le gouvernement soumettait l'industrie du tabac à « une hausse de tarifs constante et répétée chaque année » et avait demandé cette année aux cigarettiers « un effort important de 250 millions d'euros » pour financer l'activité des buralistes et « sortir d'une logique où l'État subventionne les buralistes ».
Le projet de loi prévoyer la mise à contribution des cigarettiers à hauteur de 50 millions d'euros par an pour apporter de nouvelles recettes à l'assurance maladie. Yves Bur réclamait que l'effort demandé aux cigarettiers, qui ont vu leurs revenus « augmenter de 26% en quatre ans », soit « équivalent à celui demandé aux entreprises du médicament qui investissent dans la recherche pour trouver de nouveaux remèdes ».
Malgré quelques dissidents dans les rang de l'UMP, comme le cardiologue Yves Door, la majorité des sénateurs ont rejeté le projet d'amendement. La taxe était soutenue par les membres du PS et EELV, signant ainsi leur mea culpa pour son vote il y a un an contre un amendement similaire.
L'un de « ses vendeurs de morts » comme les appelle Yves Bur, le porte-parole de British American Tobacco France, Yves Trévilly, a affirmé qu'une telle taxe « conduirait à augmenter encore le prix des cigarettes » et risquerait de « déporter les achats » vers les pays frontaliers ou le tabac de contrebande.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Progéria : Bientôt une thérapie génique ?
Des chercheurs ont obtenu des résultats prometteurs quant au traitement de la maladie génétique, dite progéria, qui provoque un vieillissement prématuré chez de jeunes enfants.
L'équipe de chercheurs a réussi à identifier le gène responsable de la progéria en 2003
Une lueur d'espoir. Des chercheurs franco-espagnoles ont réussi à développer une thérapie génique prometteuse quant au traitement de la progéria – maladie génétique rare provoquant le vieillissement accéléré de très jeunes enfants – chez des souris.
Alors que jusqu'à présent aucun modèle reproduisant les effets de cette maladie chez l'homme n'avait été trouvé, Nicolas Lévy et Annachiara De Sandre-Giovannoli, respectivement chercheurs à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et à l'Université de la Méditerranée à Marseille, ainsi que Carlos Lopez-Otin de l'Université d'Oviedo en Espagne, ont en effet réussi à créer un tel modèle.
Un traitement efficace
Forte d'avoir identifié le gène responsable de la progéria en 2003, l'équipe de chercheurs avait, cinq ans plus tard, mené un essai clinique sur douze enfants atteints de cette maladie afin d'évaluer les effets de deux molécules existantes pour en ralentir les symptômes. Mais si les résultats alors obtenus avaient été quelque peu limités, l'équipe a persévéré.
Elle s'est ainsi attachée à essayer de corriger les effets du défaut génétique responsable de la Progéria. Mis au point chez des souris génétiquement modifiées pour être porteuses du même défaut génétique que celui dont souffrent certains enfants, un traitement a notamment permis d'allonger la durée de vie de ces animaux et même, de corriger plusieurs symptômes spécifiques à la Progéria. Un véritable espoir donné aux enfants atteints de cette maladie.
Les symptômes de la progéria
Les enfants souffrant de progéria présentent, généralement, tous les symptômes d'un vieillissement accéléré comme la perte de cheveux, l'affinement de la peau, l'apparition de douleurs articulaires mais aussi, de problèmes cardiovasculaires. Leur espérance de vie est également raccourcie. Ceux-ci atteignent en effet rarement l'âge de quinze ans.
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Des chercheurs ont obtenu des résultats prometteurs quant au traitement de la maladie génétique, dite progéria, qui provoque un vieillissement prématuré chez de jeunes enfants.
L'équipe de chercheurs a réussi à identifier le gène responsable de la progéria en 2003
Une lueur d'espoir. Des chercheurs franco-espagnoles ont réussi à développer une thérapie génique prometteuse quant au traitement de la progéria – maladie génétique rare provoquant le vieillissement accéléré de très jeunes enfants – chez des souris.
Alors que jusqu'à présent aucun modèle reproduisant les effets de cette maladie chez l'homme n'avait été trouvé, Nicolas Lévy et Annachiara De Sandre-Giovannoli, respectivement chercheurs à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et à l'Université de la Méditerranée à Marseille, ainsi que Carlos Lopez-Otin de l'Université d'Oviedo en Espagne, ont en effet réussi à créer un tel modèle.
Un traitement efficace
Forte d'avoir identifié le gène responsable de la progéria en 2003, l'équipe de chercheurs avait, cinq ans plus tard, mené un essai clinique sur douze enfants atteints de cette maladie afin d'évaluer les effets de deux molécules existantes pour en ralentir les symptômes. Mais si les résultats alors obtenus avaient été quelque peu limités, l'équipe a persévéré.
Elle s'est ainsi attachée à essayer de corriger les effets du défaut génétique responsable de la Progéria. Mis au point chez des souris génétiquement modifiées pour être porteuses du même défaut génétique que celui dont souffrent certains enfants, un traitement a notamment permis d'allonger la durée de vie de ces animaux et même, de corriger plusieurs symptômes spécifiques à la Progéria. Un véritable espoir donné aux enfants atteints de cette maladie.
Les symptômes de la progéria
Les enfants souffrant de progéria présentent, généralement, tous les symptômes d'un vieillissement accéléré comme la perte de cheveux, l'affinement de la peau, l'apparition de douleurs articulaires mais aussi, de problèmes cardiovasculaires. Leur espérance de vie est également raccourcie. Ceux-ci atteignent en effet rarement l'âge de quinze ans.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Antennes relais : Le maire n'a pas le dernier mot
Le Conseil d'Etat a jugé jeudi qu'un maire n'a pas le pouvoir de statuer sur l'implantation des antennes relais dans sa commune.
Voilà une décision qui ne manquera pas de faire couler de l'encre. Dans un arrêté, le Conseil d'Etat a affirmé mercredi qu'« un maire ne saurait réglementer par arrêté l'implantation des antennes relais sur le territoire de sa commune ». Une mesure en clair qui lui interdit de s'opposer au déploiement des fameuses antennes, ce qu'avaient fait les maires de Bordeaux, Saint-Denis en Seine-Saint-Denis et Pennes-Mirbeau dans les Bouches-du-Rhône. Ces derniers avaient déposé des recours au nom du principe de précaution.
« Il appartient aux autorités nationales - ministre chargé des communications électroniques, Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Agence nationale des fréquences (ANFR) - le soin de déterminer, de manière complète, les modalités d'implantation des stations radioélectriques » détaille le Conseil d'Etat. Ces « autorités » ont également pour rôle « de veiller, dans le cadre de leurs compétences respectives, à la limitation de l'exposition du public aux champs électromagnétiques et à la protection de la santé publique ».
Eric Besson, le ministre de l'Industrie a salué jeudi dans un communiqué cet arrêté. « Cette décision clarifie les responsabilités en matière de déploiement de réseaux de téléphonie mobile. Elle permet de poursuivre le déploiement des services mobiles, auxquels les Français sont très attachés, sur l’ensemble de notre territoire » estime-t-il tout en rassurant un peu les maires qui selon lui « reste un acteur incontournable du déploiement des réseaux mobiles, dans le cadre d’un partenariat avec les opérateurs ».
A Paris, les négociations entre la municipalité et les opérateurs sur le renouvellement de la charte parisienne de téléphonie mobile (signée en 2003) sont actuellement dans une passe difficile. Dénonçant les « exigences inacceptables » des opérateurs, la Ville de Paris a décidé le 17 octobre de suspendre « immédiatement » toutes les nouvelles implantations d'antennes relais sur les bâtiments lui appartenant, une décision alors dénoncée par le ministre de l'Energie Eric Besson.
Par Actu France-SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Conseil d'Etat a jugé jeudi qu'un maire n'a pas le pouvoir de statuer sur l'implantation des antennes relais dans sa commune.
Voilà une décision qui ne manquera pas de faire couler de l'encre. Dans un arrêté, le Conseil d'Etat a affirmé mercredi qu'« un maire ne saurait réglementer par arrêté l'implantation des antennes relais sur le territoire de sa commune ». Une mesure en clair qui lui interdit de s'opposer au déploiement des fameuses antennes, ce qu'avaient fait les maires de Bordeaux, Saint-Denis en Seine-Saint-Denis et Pennes-Mirbeau dans les Bouches-du-Rhône. Ces derniers avaient déposé des recours au nom du principe de précaution.
« Il appartient aux autorités nationales - ministre chargé des communications électroniques, Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Agence nationale des fréquences (ANFR) - le soin de déterminer, de manière complète, les modalités d'implantation des stations radioélectriques » détaille le Conseil d'Etat. Ces « autorités » ont également pour rôle « de veiller, dans le cadre de leurs compétences respectives, à la limitation de l'exposition du public aux champs électromagnétiques et à la protection de la santé publique ».
Eric Besson, le ministre de l'Industrie a salué jeudi dans un communiqué cet arrêté. « Cette décision clarifie les responsabilités en matière de déploiement de réseaux de téléphonie mobile. Elle permet de poursuivre le déploiement des services mobiles, auxquels les Français sont très attachés, sur l’ensemble de notre territoire » estime-t-il tout en rassurant un peu les maires qui selon lui « reste un acteur incontournable du déploiement des réseaux mobiles, dans le cadre d’un partenariat avec les opérateurs ».
A Paris, les négociations entre la municipalité et les opérateurs sur le renouvellement de la charte parisienne de téléphonie mobile (signée en 2003) sont actuellement dans une passe difficile. Dénonçant les « exigences inacceptables » des opérateurs, la Ville de Paris a décidé le 17 octobre de suspendre « immédiatement » toutes les nouvelles implantations d'antennes relais sur les bâtiments lui appartenant, une décision alors dénoncée par le ministre de l'Energie Eric Besson.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
La bronchite chronique ne doit pas être prise à la légère
Selon une étude, un pourcentage élevé de fumeurs ignorent souffrir d'une bronchopneumopathie chronique obstructive.
Imaginez une étrange maladie qui détruise vos poumons sans provoquer plus de symptômes que de la toux, des crachats ou de l'essoufflement? En fait, il y a de fortes chances, surtout si vous êtes fumeur ou ancien fumeur, que ce soit une BPCO ou bronchopneumopathie chronique obstructive, une affection qui peut conduire à une insuffisance respiratoire grave, responsable d'un essoufflement au moindre geste.
D'ailleurs, même votre médecin peut ignorer votre maladie. Pour preuve, une étude hollandaise publiée cette semaine dans le Journal of the American Medical Association révèle qu'il n'est pas rare de détecter une BPCO lors d'un scanner thoracique fait pour rechercher… un cancer du poumon. Le Pr Pim de Jong et ses collègues du centre médical de l'université d'Utrecht (Pays-Bas) soulignent ainsi l'intérêt de profiter du scanner pour diagnostiquer la BPCO.
Une journée de sensibilisation
Ainsi, ces médecins ont soumis 1000 fumeurs à un scanner thoracique pour détecter une éventuelle tumeur pulmonaire. Cet examen a permis d'observer chez 27% des personnes examinées une BPCO. Les auteurs estiment que lors d'un scanner thoracique, quelle que soit la raison pour laquelle il est effectué, la BPCO devrait être recherchée, lorsqu'il s'agit notamment de patients souffrant d'addiction au tabac. Dans tous les cas, le dépistage de la BPCO peut être réalisé beaucoup plus simplement, chez un généraliste, par la mesure des capacités respiratoires en utilisant un spiromètre électronique.
En France, on estime que de 5 à 10% de la population est atteinte d'une BPCO et qu'une bonne partie l'ignore. Car la maladie n'alerte pas toujours ses victimes. Quel quinquagénaire s'étonne d'être essoufflé au moindre effort alors qu'il a pris 10 kg et ne fait plus de sport depuis belle lurette? Quel ancien fumeur signale à son médecin qu'il tousse et crache plusieurs fois par jour depuis des mois? Pourtant, la maladie peut déjà être là, fauchant allégrement du tissu pulmonaire, tant que l'on ne fait rien pour enrayer le processus par un traitement approprié et l'arrêt du tabac.
Car, si la chronologie du déclenchement de la maladie n'est pas parfaitement éclaircie -une équipe canadienne vient de relancer le débat dans l'une des principales revues internationales (New England Journal of Medicine) -, l'essentiel est bien connu : les parois de l'arbre respiratoire s'épaississent et les alvéoles, ces petits sacs qui servent aux échanges respiratoires dans les poumons, sont irrémédiablement détruits. Au total on se retrouve avec une capacité pulmonaire amputée d'un tiers ou plus si l'on ne traite pas la maladie et si l'on continue à fumer. «C'est pourquoi faire le diagnostic le plus tôt possible est important», insiste le Pr Gérard Huchon, président du Comité national contre les maladies respiratoires. D'autant que la destruction pulmonaire peut commencer tôt si l'on a commencé à fumer jeune.
«Dans la majorité des cas, les gens ignorent la sévérité potentielle de la maladie. On fait parfois le diagnostic au moment où des malades arrivent en réanimation au stade d'insuffisance respiratoire sévère!» remarque encore le Pr Huchon. Les pneumologues lanceront un appel à la prise de conscience le 16 novembre prochain, lors de la Journée mondiale contre la BPCO. «Le tabac a deux assassins à sa solde: le cancer et la BPCO», expliqueront-ils.
Un peu mélodramatique? Sans doute, mais comment sensibiliser la population à une maladie qui tue d'autant plus efficacement, qu'elle le fait discrètement?
LE figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon une étude, un pourcentage élevé de fumeurs ignorent souffrir d'une bronchopneumopathie chronique obstructive.
Imaginez une étrange maladie qui détruise vos poumons sans provoquer plus de symptômes que de la toux, des crachats ou de l'essoufflement? En fait, il y a de fortes chances, surtout si vous êtes fumeur ou ancien fumeur, que ce soit une BPCO ou bronchopneumopathie chronique obstructive, une affection qui peut conduire à une insuffisance respiratoire grave, responsable d'un essoufflement au moindre geste.
D'ailleurs, même votre médecin peut ignorer votre maladie. Pour preuve, une étude hollandaise publiée cette semaine dans le Journal of the American Medical Association révèle qu'il n'est pas rare de détecter une BPCO lors d'un scanner thoracique fait pour rechercher… un cancer du poumon. Le Pr Pim de Jong et ses collègues du centre médical de l'université d'Utrecht (Pays-Bas) soulignent ainsi l'intérêt de profiter du scanner pour diagnostiquer la BPCO.
Une journée de sensibilisation
Ainsi, ces médecins ont soumis 1000 fumeurs à un scanner thoracique pour détecter une éventuelle tumeur pulmonaire. Cet examen a permis d'observer chez 27% des personnes examinées une BPCO. Les auteurs estiment que lors d'un scanner thoracique, quelle que soit la raison pour laquelle il est effectué, la BPCO devrait être recherchée, lorsqu'il s'agit notamment de patients souffrant d'addiction au tabac. Dans tous les cas, le dépistage de la BPCO peut être réalisé beaucoup plus simplement, chez un généraliste, par la mesure des capacités respiratoires en utilisant un spiromètre électronique.
En France, on estime que de 5 à 10% de la population est atteinte d'une BPCO et qu'une bonne partie l'ignore. Car la maladie n'alerte pas toujours ses victimes. Quel quinquagénaire s'étonne d'être essoufflé au moindre effort alors qu'il a pris 10 kg et ne fait plus de sport depuis belle lurette? Quel ancien fumeur signale à son médecin qu'il tousse et crache plusieurs fois par jour depuis des mois? Pourtant, la maladie peut déjà être là, fauchant allégrement du tissu pulmonaire, tant que l'on ne fait rien pour enrayer le processus par un traitement approprié et l'arrêt du tabac.
Car, si la chronologie du déclenchement de la maladie n'est pas parfaitement éclaircie -une équipe canadienne vient de relancer le débat dans l'une des principales revues internationales (New England Journal of Medicine) -, l'essentiel est bien connu : les parois de l'arbre respiratoire s'épaississent et les alvéoles, ces petits sacs qui servent aux échanges respiratoires dans les poumons, sont irrémédiablement détruits. Au total on se retrouve avec une capacité pulmonaire amputée d'un tiers ou plus si l'on ne traite pas la maladie et si l'on continue à fumer. «C'est pourquoi faire le diagnostic le plus tôt possible est important», insiste le Pr Gérard Huchon, président du Comité national contre les maladies respiratoires. D'autant que la destruction pulmonaire peut commencer tôt si l'on a commencé à fumer jeune.
«Dans la majorité des cas, les gens ignorent la sévérité potentielle de la maladie. On fait parfois le diagnostic au moment où des malades arrivent en réanimation au stade d'insuffisance respiratoire sévère!» remarque encore le Pr Huchon. Les pneumologues lanceront un appel à la prise de conscience le 16 novembre prochain, lors de la Journée mondiale contre la BPCO. «Le tabac a deux assassins à sa solde: le cancer et la BPCO», expliqueront-ils.
Un peu mélodramatique? Sans doute, mais comment sensibiliser la population à une maladie qui tue d'autant plus efficacement, qu'elle le fait discrètement?
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Contrôle des médicaments : le Sénat durcit la réforme
Les sénateurs ont voté le droit pour les victimes d'un médicament nocif de mener des actions de groupe en justice.
La nouvelle majorité de gauche du Sénat a durci jeudi le projet de loi sur le contrôle des médicaments, destiné à empêcher la réédition d'un scandale sanitaire comme celui du Mediator, en introduisant notamment la possibilité d'actions de groupe des victimes.
Les sénateurs ont adopté un amendement autorisant les associations de victimes d'un médicament nocif à mener en justice une action de groupe, dont pourront bénéficier ensuite tous les patients touchés. L'action de groupe, courante aux Etats-Unis, n'existe actuellement pas dans le droit français. Elle permet à des consommateurs, confrontés individuellement à des litiges similaires, de se regrouper pour mutualiser les frais de justice et obtenir réparation.
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand, comme les sénateurs UMP, ont refusé pour leur part de traiter «une question globale par le détour d'un texte sur la santé».
Le Sénat a par ailleurs approuvé une disposition, déjà votée à l'Assemblée, protégeant de toute sanction ou discrimination, en particulier de la part de l'employeur, un professionnel de santé qui alerterait les autorités sanitaires sur la nocivité d'un médicament.
Mercredi, les sénateurs avaient, dans la lignée des députés, approuvé l'obligation faite aux responsables et experts d'autorités sanitaires de déposer et d'actualiser une déclaration publique d'intérêts, notant leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.
Ils sont allés plus loin en interdisant tout lien d'intérêts au dirigeant de l'agence chargée de contrôler les médicaments, ainsi qu'à ceux de la Haute autorité de santé, de l'Institut de la recherche médicale (Inserm) et de l'Institut national du cancer.
Pouvoirs renforcés de l'Afssaps
En revanche, les sénateurs ne sont pas allés jusqu'à interdire tout lien d'intérêt aux experts. Les communistes ont retiré un amendement en ce sens devant l'opposition conjuguée de Xavier Bertrand et du rapporteur socialiste de la commission des Affaires sociales, Bernard Cazeau, qui estimait que cela «serait se priver de compétences».
Le Sénat a aussi voté un renforcement des pouvoirs de l'agence chargée de contrôler les médicaments, qui pourra demander à l'industrie pharmaceutique de mener des essais comparatifs pour montrer l'amélioration d'un nouveau médicament par rapport à un médicament existant.
En raison de la réglementation européenne, ces essais ne pourront cependant pas être imposés au laboratoire pour l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils seront en revanche obligatoires, lorsqu'ils seront techniquement possibles, pour qu'il soit remboursé par la Sécurité sociale. Dans l'affaire du Mediator, «le doute avait systématiquement profité au laboratoire Servier», a souligné Xavier Bertrand. «Il doit maintenant profiter systématiquement aux patients, dès la mise sur le marché et durant toute la durée de vie» du médicament.
Le texte prévoit aussi la possibilité pour l'agence d'imposer des amendes administratives, particulièrement à des entreprises qui n'auraient pas obéi aux obligations légales de transparence.
Députés et sénateurs vont maintenant chercher à s'entendre au sein d'une commission mixte paritaire regroupant des représentants des deux chambres, mais en cas de désaccord persistant, le dernier mot reviendra aux députés.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les sénateurs ont voté le droit pour les victimes d'un médicament nocif de mener des actions de groupe en justice.
La nouvelle majorité de gauche du Sénat a durci jeudi le projet de loi sur le contrôle des médicaments, destiné à empêcher la réédition d'un scandale sanitaire comme celui du Mediator, en introduisant notamment la possibilité d'actions de groupe des victimes.
Les sénateurs ont adopté un amendement autorisant les associations de victimes d'un médicament nocif à mener en justice une action de groupe, dont pourront bénéficier ensuite tous les patients touchés. L'action de groupe, courante aux Etats-Unis, n'existe actuellement pas dans le droit français. Elle permet à des consommateurs, confrontés individuellement à des litiges similaires, de se regrouper pour mutualiser les frais de justice et obtenir réparation.
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand, comme les sénateurs UMP, ont refusé pour leur part de traiter «une question globale par le détour d'un texte sur la santé».
Le Sénat a par ailleurs approuvé une disposition, déjà votée à l'Assemblée, protégeant de toute sanction ou discrimination, en particulier de la part de l'employeur, un professionnel de santé qui alerterait les autorités sanitaires sur la nocivité d'un médicament.
Mercredi, les sénateurs avaient, dans la lignée des députés, approuvé l'obligation faite aux responsables et experts d'autorités sanitaires de déposer et d'actualiser une déclaration publique d'intérêts, notant leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.
Ils sont allés plus loin en interdisant tout lien d'intérêts au dirigeant de l'agence chargée de contrôler les médicaments, ainsi qu'à ceux de la Haute autorité de santé, de l'Institut de la recherche médicale (Inserm) et de l'Institut national du cancer.
Pouvoirs renforcés de l'Afssaps
En revanche, les sénateurs ne sont pas allés jusqu'à interdire tout lien d'intérêt aux experts. Les communistes ont retiré un amendement en ce sens devant l'opposition conjuguée de Xavier Bertrand et du rapporteur socialiste de la commission des Affaires sociales, Bernard Cazeau, qui estimait que cela «serait se priver de compétences».
Le Sénat a aussi voté un renforcement des pouvoirs de l'agence chargée de contrôler les médicaments, qui pourra demander à l'industrie pharmaceutique de mener des essais comparatifs pour montrer l'amélioration d'un nouveau médicament par rapport à un médicament existant.
En raison de la réglementation européenne, ces essais ne pourront cependant pas être imposés au laboratoire pour l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils seront en revanche obligatoires, lorsqu'ils seront techniquement possibles, pour qu'il soit remboursé par la Sécurité sociale. Dans l'affaire du Mediator, «le doute avait systématiquement profité au laboratoire Servier», a souligné Xavier Bertrand. «Il doit maintenant profiter systématiquement aux patients, dès la mise sur le marché et durant toute la durée de vie» du médicament.
Le texte prévoit aussi la possibilité pour l'agence d'imposer des amendes administratives, particulièrement à des entreprises qui n'auraient pas obéi aux obligations légales de transparence.
Députés et sénateurs vont maintenant chercher à s'entendre au sein d'une commission mixte paritaire regroupant des représentants des deux chambres, mais en cas de désaccord persistant, le dernier mot reviendra aux députés.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le casse-tête des boissons light
Le Point.fr ouvre son espace Débattre à Laurent Chevallier, médecin consultant en nutrition, attaché au CHU de Montpellier. Cet expert en malbouffe revient sur la taxe sodas.
L'Assemblée nationale a adopté le 21 octobre une taxe sur les sodas sucrés étendue aux boissons light, contre l'avis initial du ministre de la Santé. Taxer des produits nutritionnellement inutiles n'est pas en soi une mauvaise mesure, à condition que cette taxe permette de faire baisser le prix des produits nutritionnellement utiles, notamment les fruits et légumes, mais aussi les viandes, poissons et produits laitiers sous des formes le moins transformées possible. Dans la hiérarchie des produits nutritionnellement inutiles, les sodas arrivent en tête, puisqu'ils favorisent l'obésité pour des consommations non maîtrisées (1), différents troubles du foie (2), des maladies cardiovasculaires (3), le diabète (4)...
Les troubles du comportement alimentaire, en particulier chez les jeunes, s'expriment par des confusions entre le boire et le manger, d'où des signaux de rassasiement et de satiété mal perçus. Concernant les produits édulcorés, un certain nombre d'études alertent sur le fait que consommer des boissons light est corrélé à une prise de poids (5).
De façon stupéfiante, le ministre de la Santé semble ne pas avoir été suffisamment informé de ces données. En septembre 2010 paraissait une étude réalisée sur près de 60 000 femmes danoises (6), portant sur les risques d'accouchement prématuré pour les femmes enceintes consommant quotidiennement une boisson gazeuse light. Le rapport de l'agence sanitaire française (Anses) soulignait, le 14 mars dernier, que "les résultats de l'étude montrent une relation dose-effet statistiquement significative entre la consommation de boissons gazeuses édulcorées et la fréquence des accouchements prématurés".
Depuis, même si des médecins, sages-femmes, chefs de service d'obstétrique et le Réseau environnement santé se sont mobilisés, aucune recommandation officielle n'a à ce jour été donnée. Or la prévalence des retards de développement serait deux fois plus importante chez les prématurés (32-36 semaines d'aménorrhée) que chez les nouveau-nés à terme (8), sans parler des problèmes respiratoires (9), tout cela alors que le nombre de prématurés a augmenté de plus de 15 % au cours des dix dernières années. Parallèlement, une équipe italienne a signalé le potentiel carcinogène - capable de provoquer le cancer - de l'aspartame (présent dans de nombreux produits light) chez les rongeurs (10).
Le ministre de la Santé affirmait pourtant le 16 octobre dernier : "S'il y avait un rapport qui disait clairement que cela représente un danger, et qu'il faut retirer les boissons à l'aspartame, je n'hésiterais pas à le faire, mais ce n'est pas le cas." En l'occurrence, ici, il s'agit de donner des recommandations d'utilisation et de définir de façon scientifiquement indiscutable la dose qui peut être prise par jour et sans risque, ce qui n'est pas le cas actuellement. Une grande chaîne de distribution a décidé, pour sa part, de ne plus commercialiser sous sa marque de sodas à base d'aspartame à partir de 2012.
Même si des groupes de travail ont été constitués pour approfondir le sujet, les éléments scientifiques dont nous disposons depuis des mois devraient suffire à mettre en place des mesures de prudence et des recommandations, pour un produit, qui plus est, inutile !
Par LAURENT CHEVALLIER
Réduire le texte
Grossir le texte
(1) Selon l'Organisation mondiale de la santé, citée dans le rapport de la conférence de presse du Premier ministre le 24 août 2011
(2) Soft drink consumption and nonalcoholic fatty liver disease, de William Nseir (in World Journal of Gastroenterology, juin 2011)
(3) Pr J. P. Desprès (université de Laval au Québec) ; Pr Luc Tappy (Lausanne, Suisse)
(4) Notamment la Women Black Health Studie portant sur le suivi de 40 000 femmes
(5) Après analyse de différentes études par R. Brown du National Institute of Health des États-Unis, étude aussi de Qing Yang de la Yale University
(6) Étude danoise de T. I. Halldorsson (in The American journal of clinical nutrition, septembre 2010)
(7) Dr J Pinto-Martin, université de Pennsylvanie
(8) Kerstjens J. M. et coll. : "Developmental delay in moderately preterm-born children at school entry" (in J Pediatr, 2011)
(9) Le Réseau environnement santé va une nouvelle fois envoyer des éléments de veille scientifique au ministre de la Santé.
(10) Travaux de M. Soffritti
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L'Assemblée nationale a adopté le 21 octobre une taxe sur les sodas sucrés étendue aux boissons light, contre l'avis initial du ministre de la Santé. Taxer des produits nutritionnellement inutiles n'est pas en soi une mauvaise mesure, à condition que cette taxe permette de faire baisser le prix des produits nutritionnellement utiles, notamment les fruits et légumes, mais aussi les viandes, poissons et produits laitiers sous des formes le moins transformées possible. Dans la hiérarchie des produits nutritionnellement inutiles, les sodas arrivent en tête, puisqu'ils favorisent l'obésité pour des consommations non maîtrisées (1), différents troubles du foie (2), des maladies cardiovasculaires (3), le diabète (4)...
Les troubles du comportement alimentaire, en particulier chez les jeunes, s'expriment par des confusions entre le boire et le manger, d'où des signaux de rassasiement et de satiété mal perçus. Concernant les produits édulcorés, un certain nombre d'études alertent sur le fait que consommer des boissons light est corrélé à une prise de poids (5).
De façon stupéfiante, le ministre de la Santé semble ne pas avoir été suffisamment informé de ces données. En septembre 2010 paraissait une étude réalisée sur près de 60 000 femmes danoises (6), portant sur les risques d'accouchement prématuré pour les femmes enceintes consommant quotidiennement une boisson gazeuse light. Le rapport de l'agence sanitaire française (Anses) soulignait, le 14 mars dernier, que "les résultats de l'étude montrent une relation dose-effet statistiquement significative entre la consommation de boissons gazeuses édulcorées et la fréquence des accouchements prématurés".
Depuis, même si des médecins, sages-femmes, chefs de service d'obstétrique et le Réseau environnement santé se sont mobilisés, aucune recommandation officielle n'a à ce jour été donnée. Or la prévalence des retards de développement serait deux fois plus importante chez les prématurés (32-36 semaines d'aménorrhée) que chez les nouveau-nés à terme (8), sans parler des problèmes respiratoires (9), tout cela alors que le nombre de prématurés a augmenté de plus de 15 % au cours des dix dernières années. Parallèlement, une équipe italienne a signalé le potentiel carcinogène - capable de provoquer le cancer - de l'aspartame (présent dans de nombreux produits light) chez les rongeurs (10).
Le ministre de la Santé affirmait pourtant le 16 octobre dernier : "S'il y avait un rapport qui disait clairement que cela représente un danger, et qu'il faut retirer les boissons à l'aspartame, je n'hésiterais pas à le faire, mais ce n'est pas le cas." En l'occurrence, ici, il s'agit de donner des recommandations d'utilisation et de définir de façon scientifiquement indiscutable la dose qui peut être prise par jour et sans risque, ce qui n'est pas le cas actuellement. Une grande chaîne de distribution a décidé, pour sa part, de ne plus commercialiser sous sa marque de sodas à base d'aspartame à partir de 2012.
Même si des groupes de travail ont été constitués pour approfondir le sujet, les éléments scientifiques dont nous disposons depuis des mois devraient suffire à mettre en place des mesures de prudence et des recommandations, pour un produit, qui plus est, inutile !
Par LAURENT CHEVALLIER
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(1) Selon l'Organisation mondiale de la santé, citée dans le rapport de la conférence de presse du Premier ministre le 24 août 2011
(2) Soft drink consumption and nonalcoholic fatty liver disease, de William Nseir (in World Journal of Gastroenterology, juin 2011)
(3) Pr J. P. Desprès (université de Laval au Québec) ; Pr Luc Tappy (Lausanne, Suisse)
(4) Notamment la Women Black Health Studie portant sur le suivi de 40 000 femmes
(5) Après analyse de différentes études par R. Brown du National Institute of Health des États-Unis, étude aussi de Qing Yang de la Yale University
(6) Étude danoise de T. I. Halldorsson (in The American journal of clinical nutrition, septembre 2010)
(7) Dr J Pinto-Martin, université de Pennsylvanie
(8) Kerstjens J. M. et coll. : "Developmental delay in moderately preterm-born children at school entry" (in J Pediatr, 2011)
(9) Le Réseau environnement santé va une nouvelle fois envoyer des éléments de veille scientifique au ministre de la Santé.
(10) Travaux de M. Soffritti
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INFIRMIERE D.E


