Actualités pour le concours 2011

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cristalia-cinderella
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

@éphémère : il y a un topic entrainement à la culture général 2011 et un topic aptitude numérique 2011 donc h'hésite pas à posez tes questions la dessus.


Le Sénat rejette la légalisation de l'euthanasie

Un amendement voté ce mardi supprime l'article premier de la proposition de loi.


La commission des Affaires sociales du Sénat, examinant une proposition de loi sur l'euthanasie, a adopté mardi matin un amendement qui supprime l'article premier du texte visant à légaliser cette pratique.

L'article premier, considéré comme l'article-clé, indique que "toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable, peut demander à bénéficier (...) d'une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur".

L'amendement présenté par la sénatrice UMP de Paris Marie-Thérèse Hermange, qui estime que la proposition de loi avait été adoptée en commission, le 18 janvier, "dans la précipitation". "Comment par exemple définit-on la souffrance, notamment psychique, pour le parent qui a un enfant autiste, schizophrène ou maniaco-dépressif ?", s'interroge-t-elle.

"Le débat a été tronqué"

"L'appareil de l'Etat n'a pas voulu de débat", commente Philippe Lohéac, délégué général de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), joint par LEXPRESS.fr. "Le débat a été tronqué, poursuit-il. Le vote du 18 janvier a été inattendu. Le débat de la commission sociale du Sénat était redouté, à raison. Pourtant, nous pensons sérieusement que l'euthanasie finira par être légalisée. Les prochains débats auront lieu lors de l'élection présidentielle. Comptez sur les 120 délégués de l'ADMD pour recueillir les propositions et les engagements des candidats sur ce thème !"

Lundi, François Fillon a clairement manifesté lundi son opposition à l'euthanasie, dans une tribune au journal Le Monde.

La commission des Affaires sociales avait adopté le 18 janvier par 25 voix, 19 contre, et deux abstentions, une proposition de loi droite-gauche visant à légaliser l'euthanasie, suscitant un large débat dans la classe politique.

L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par cristalia-cinderella le 25 janv. 2011 16:34, modifié 1 fois.
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cristalia-cinderella
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

"L'oubli fait partie du bon fonctionnement de la mémoire"

Arnaud d'Arembeau est chercheur au FNRS, équivalent du CNRS belge. Docteur en Sciences psychologiques, il décrypte le concept d'e-mémoire décrit par Gordon Bell dans Total Recall. Et en détaille les risques.


Total Recall, manuel pour constituer sa propre mémoire électronique, propose d'enregistrer tous nos faits et gestes, de la naissance à la mort. Mais le droit à l'oubli n'est-il pas indispensable à l'Homme?
L'oubli fait partie du bon fonctionnement de la mémoire qui opère naturellement et automatiquement un mécanisme de sélection: on ne retient que les informations qui nous semblent importantes et qui sont susceptibles de jouer un rôle.

L'émotion et la pertinence personnelle peuvent être des facteurs déterminants dans ce choix. Par exemple, lorsqu'on va faire des courses au supermarché, il est utile de retenir où nous avons garé notre voiture. Mais il n'est pas nécessaire de retenir toutes les places de parking utilisées au cours de notre vie... Pis, mémoriser toutes ces informations risquerait d'être néfaste: on arriverait au point de ne plus savoir du tout où est stationné notre véhicule.

Se souvenir de tout peut-il présenter un risque?

Le concept développé par Total Recall peut conduire à plusieurs dérives. La durée du souvenir est généralement plus courte que l'évènement lui-même. L'homme peut se souvenir en deux minutes de deux semaines de vacances à l'autre bout du monde. Mais s'il est matériellement possible de revivre en temps réel ces vacances paradisiaques, il existe un risque de vivre continuellement dans le passé et de se déconnecter de la réalité.

Se souvenir de tout risque également de provoquer des interférences. A force d'avoir trop d'informations, il devient impossible de sélectionner, parmi elles, les plus pertinentes. L'hypermnésie, qui se traduit par une exaltation de la mémoire due à une suractivité du cerveau, en est l'illustration. Cette maladie conduit en effet des patients à être assaillis par des souvenirs intrusifs. Or, à long terme, les souvenirs encodés par la mémoire permettent de se construire. L'une des fonctions de la mémoire sélective est de mieux appréhender les expériences passées pour planifier le futur. Sans cette hiérarchie des souvenirs, difficile de se construire.

En quoi la mémoire est-elle importante dans la construction de soi?

Notre sentiment d'identité est construit sur la reconstitution de certains souvenirs... qui ne sont pas forcément réalistes! Les individus ont en effet tendance à se forger une image positive d'eux-mêmes ce qui contribue à leur bien-être psychologique, voire à leur santé physique. S'ils ont un accès illimité et intemporel à tout ce qu'il ont accompli, de bon ou de mauvais, dans leur vie, cette "positivité" risque de s'amoindrir et d'avoir des répercussions sur le moral, le physique...

Une e-mémoire pourrait-elle être utile aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer?

Ce système de mémoire électronique pourrait s'avérer intéressant pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et même, de manière plus générale, pour toute personne présentant des problèmes de mémoire. Des travaux récents montrent en effet que l'accès à des souvenirs d'événements passés chez des personnes présentant des difficultés de mémoire (et chez tout un chacun d'ailleurs) peut être facilité lorsque l'on présente à ces personnes des indices très spécifiques, comme par exemple une série de photos qui ont été prises au cours de l'événement au moyen d'une "sensecam". Ces données montrent que l'utilisation de ce type de technologie permet aux personnes d'accéder à des informations qui ont été effectivement stockées en mémoire mais auxquelles elles ne parvenaient plus à accéder.

L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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malou11
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Message par malou11 »

Un rapport accablant sur les tensions à l'hôpital

Dans un rapport au vitriol, le Médiateur de la République fait état de 14 000 requêtes pour maltraitance, violence ou encore insatisfaction.

Un chirurgien insultant un adolescent obèse, des patients non respectueux des soignants, des étudiants bafouant le principe de laïcité... Le bilan annuel du Médiateur de la République, publié ce mardi, dresse un tableau édifiant des tensions vécues à l'hôpital.

Dans un court rapport, le pôle santé sécurité soins (PSSS) du Médiateur indique avoir reçu près de 14 000 requêtes, la plupart sur son numéro vert: 0810 455 455.

Les requêtes les plus nombreuses concernent les "événements indésirables, médicaux ou chirurgicaux", devant les "maltraitances et les violences" (20%), "l'insatisfaction des patients et des familles" (14%) et "les infections associées aux soins" (14%).

Des manifestations d'agressivité sont courantes en milieu hospitalier, notamment de la part de patients aux urgences, mais cette attitude peut aussi, de façon surprenante, provenir de personnels soignants.

"Tu es entouré de graisse et tu vas bientôt crever"

Mais si certains dérapent, un grand nombre de soignants paient un lourd tribut à l'exercice d'une profession difficile.

Selon le rapport, le PSSS a "créé en septembre 2010 une cellule d'accompagnement et de soutien des professionnels", qui peut intervenir "après un événement traumatique grave (accident médical, tentative de suicide, accident grave, violences)".

Parmi les exemples, le rapport cite celui d'un jeune garçon, âgé de 14 ans, qui venait d'être opéré de l'appendicite et qui a été agressé verbalement en ces termes le lendemain par son chirurgien: "Pourquoi je t'ai opéré? De toute façon, tu es entouré de graisse et tu vas bientôt crever."

"C'est affligeant", a commenté Loïc Ricour, directeur du PSSS. "Pourquoi cette violence verbale, on est au delà de la maltraitance, pourquoi ce transfert d'agressivité vers le patient-usager", s'est-il interrogé, alors qu'il n'y avait aucune situation de stress. "Dans cette affaire le soin a perdu tout sens, c'est une violence incontrôlée, inconsciente et qui a été niée", a-t-il dit. L'affaire s'est conclue par des excuses -tardives- du chirurgien.


L'ExpressÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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jamenchou
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par jamenchou »

Un rapport parlementaire préconise «l'accouchement dans la discrétion», autrement dit que les mères biologiques laissent des éléments d'identité pour que l'enfant adopté puisse les retrouver à sa majorité.

S'achemine-t-on vers la fin de l'accouchement sous X ? Cette pratique, autorisée par la loi depuis 1941, permet à une mère d'abandonner son enfant sans délivrer son identité. Mais aujourd'hui, notamment sous la pression d'associations d'enfants nés de cette façon, ce droit est remis en question. Un rapport parlementaire remis la semaine dernière à François Fillon préconise de le remplacer par «l'accouchement dans la discrétion», qui implique que la mère donne systématiquement son identité.

«Cela ne signifie pas pour autant que l'enfant apprendra automatiquement le nom de sa mère biologique, explique Brigitte Barèges, députée UMP du Tarn-et-Garonne et auteure du rapport, au figaro.fr. Il ne le saura que s'il en fait la demande auprès du Conseil national d'accès aux origines personnelles (Cnaop, créé en 2002 ndlr)». Selon cette disposition, l'enfant abandonné pourra entamer la démarche à sa majorité.


Nom, dossier médical et photo

L'élue, qui a été chargée d'enquêter par l'ex-secrétaire d'Etat à la FamilleNadine Morano en mai, recommande que la mère laisse dans son dossier son nom, des renseignements médicaux comme la présence de maladies héréditaires dans la famille, voire une photo. «Tout le monde a envie de savoir à qui il ressemble», justifie-t-elle.

La législation actuelle, révisée en 2002, permet déjà à la mère biologique de remplir un dossier, identifiant ou non, accessible à l'enfant via le Cnaop. Certaines n'y laissent qu'une lettre, une photo, ou le récit de l'accouchement par un tiers. Leur identité, quand elle est connue, n'est révélée qu'avec leur accord, l'institution faisant office de médiateur entre la mère et l'enfant. Ce dernier peut demander à prendre connaissance des documents dès 16 ans s'il est accompagné dans sa démarche par ses parents adoptifs. «Certains attendent bien plus tard pour se manifester, souvent à un tournant de leur vie, quand ils deviennent parents ou perdent leurs parents adoptifs, explique Brigitte Barèges. Parfois, il leur suffit de voir une photo ou de lire une lettre. Ils ne vont pas plus loin».


Favoriser l'accompagnement

Si «l'accouchement dans la discrétion» venait à remplacer l'accouchement sous X, il ne serait plus possible à la mère d'empêcher que son enfant apprenne son identité, s'il en fait la demande. Ni, par conséquent, qu'il cherche à la contacter, une fois ces informations connues. «Il y aura peut-être des coups de téléphone, des lettres, admet Brigitte Bagères. Mais rien n'oblige la mère à lui ouvrir sa porte». C'est pour faciliter d'éventuelles retrouvailles qu'elle insiste sur le développement d'un service d'accompagnement dans ces démarches. «Parfois la mère peut simplement avoir besoin de temps. Ça peut se concevoir».

Les défenseurs de l'accouchement sous X invoquent le risque de voir se développer les accouchements sauvages, dangereux pour la santé de la mère et de l'enfant, des abandons risqués, voir des infanticides. A l'inverse, les associations d'enfants nés sous X dénoncent la grande souffrance causée par l'ignorance des origines.

«La France est le seul pays, avec l'Italie, qui autorise encore l'accouchement sous X, souligne Brigitte Barèges, qui recommande qu'une enquête parlementaire soit conduite sur le sujet pour l'approfondir. «On parle d'humain ici, c'est un débat de société». Selon la Coordination des Actions pour le Droit à la connaissance des Origines, 400.000 personnes seraient nées sous X en France.

Le Figaro
25/01Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Sebcbien »

Les 5 mesures du rapport secret sur le Mediator

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En prévision d'une réforme de la politique du médicament, Nicolas Sarkozy a commandé à Bernard Debré un rapport sur ce thème.

Tirer les conclusions au plus vite. Comme l'annonçait LEXPRESS.fr le 18 janvier, deux conseillers de l'ombre de Xavier Bertrand, Bernard Debré et Philippe Even, ont été chargés par Nicolas Sarkozy de lui remettre un rapport pour le mois de mars sur la réforme du système du médicament.

Selon le Pr Even, une ébauche de propositions sur la réforme des agences sanitaires a été réalisée avec le Pr Debré. "On fera une première mouture de notre rapport dans une quinzaine de jours et mi-mars nous donnerons au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, le fruit de nos réflexions", a-t-il dit.

"Nous, on va chercher à faire des propositions", a déclaré pour sa part Bernard Debré. "J'ai dit au président et à Xavier Bertrand que je serai "très vigilant sur la suite qui sera donnée à notre rapport", a-t-il ajouté.

Ce jeudi matin, France Info a révélé les principales mesures préconisées par Debré et Even et qui feront l'objet d'une loi.

L'Afssaps serait financée par l'Etat.

Pour "reprendre le pouvoir que les médecins et les politiques ont donné aux labos", le rapport préconise cinq mesures phares.

L'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) serait directement financée par l'Etat. Jusqu'à aujourd'hui, elle est financée par l'industrie pharmaceutique.

La liste des contrats qui lient médecins et labos sera publiée. Il s'agit de lever le voile sur de possibles conflits d'intérêt.

Tout le système du médicament, "de la certification au prix", sera contrôlé par des personnalités indépendantes qui seront nommées.

Les médecins seront réévalués tous les cinq ans.

Enfin, un site Internet et une chaîne TNT seront spécifiquement consacrés à informer le grand public.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Sebcbien »

Environnement et santé : les chantiers 2011...

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Les ministères en charge de l'Ecologie et de la Santé viennent de présenter leurs principales priorités pour 2011. Au programme, l'amélioration de la qualité de l'air intérieur et extérieur, le développement de la bio-surveillance, et un accroissement de la lutte contre la pollution chimique et le bruit.


L'information des consommateurs sur les substances volatiles émises par les produits de construction et de décoration sera accentuée. Un renforcement des règles d'étiquetage est également prévu, concernant les peintures, dalles PVC, sols stratifiés, parquets, moquettes... Celui-ci permettra ainsi de disposer d'une information complète sur les niveaux d'émission des 10 substances les plus préoccupantes pour la santé, et cela dès le 1er janvier 2012. Des mesures de la qualité de l'air seront mises en oeuvre dans 150 établissements scolaires, et dès 2015 cette surveillance sera étendue à tous les lieux accueillant des populations sensibles.

Début mars, une étude ambitieuse et de longue durée sera lancée auprès de 20 000 enfants et adolescents. Baptisée ELFE pour Etude longitudinale française depuis l'Enfance, cette cohorte sera suivie de la période intra-utérine à l'âge de 20 ans. ELFE doit notamment permettre d'évaluer l'impact de l'environnement sur le développement et la santé. Un autre travail devrait débuter en 2012. Il portera sur une population de 5 000 sujets de 6 à 75 ans, dont l'imprégnation par certaines substances - métaux lourds, phtalates, dioxines, pesticides... sera évaluée.

Par ailleurs, un plan d'action national sur la réduction des résidus médicamenteux dans l'eau devrait être présenté courant 2011. Quant aux cartes de bruit des grandes infrastructures de transport et des grandes agglomérations, elles seront publiées avant la fin de l'année.

Sources : destinationsante.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par manouche974 »

C'est la premiere fois que je poste une actu...bonne chance pour la derniere ligne droite les prépa ifsiens!On sera tous ESI 2011-2014!(Esperons!)

Le Roaccutane accusé de pousser au suicide

Alors que plusieurs adolescents se sont suicidés lorsqu'ils étaient sous traitement pour de l'acné, le Roaccutane et ses génériques font aujourd'hui l'objet d'une plainte et sont surveillés de près par l'Afssaps (Association française de sécurité sanitaire des produits de santé).

Alexandre a 17 ans lorsqu'il se suicide en juillet 2007. Ce Niçois était sous traitement pour l'acné, et son père intente aujourd'hui un procès contre le Roaccutane et ses génériques, avec le soutien de l'association AVRG ou "Victime du Roaccutane et génériques". Mis en sur le marché en 1986 par le laboratoire Roche, le Roaccutane est un traitement lourd contre l'acné qui a été retiré du marché en 2008 mais qui continue à être prescrit sous des formes génériques comme le Curacné, l'Isotretinoïne Teva, le Procuta ou encore le Contractné. Ce sont ces traitements génériques qui avaient été prescrits à Alexandre, qui s'est suicidé trois jours après l'arrêt des médicaments. Il avait alors laissé un message à sa mère avant de commettre l'irréparable : "Maman, je ne sais pas ce que j'ai depuis 3 semaines, mais là, j'en ai marre, j'en peux plus, j'ai toujours mal quelque part, les articulations, le dos, les ongles incarnées, ma peau me gratte tout le temps. C'est des petites choses mais accumulées c'est dur".

Le père de l'adolescent soupçonne fortement les génériques du Roaccutane d'être à l'origine du mal-être de son enfant et assigne aujourd'hui en justice le laboratoire Roche, Expanscience et Pierre Fabre. L'homme n'est pas seul dans sa démarche car une autre personne qui a pris du Roaccutane accuse le médicament d'être à l'origine de sa dépression. Si l'on en croit l'AVRG, le Roaccutane et ses génériques seraient à l'origine de 25 à 27 cas de suicides entre 1986 et 2009 et l'Assaps recommande depuis 2009 à ce que les patients sous ce traitement soient étroitement surveillés.

SOURCE: MaxisciencesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

Le Di-Antalvic interdit à partir de mars

L'Afssaps révèle lundi la liste complète des médicaments "sous surveillance" réclamée par le gouvernement.

Eviter le prochain scandale sanitaire. C'est l'objectif de la liste publiée par l'Afssaps qui recense les 77 médicaments "sous surveillance", réclamée par le gouvernement. Le plus connu d'entre eux est sans conteste le Di-Antalvic et autres médicaments anti-douleur contenant du DXP (dextropropoxyphène) comme le Propofan. Leur autorisation de mise sur le marché (AMM) leur sera retiré "au 1er mars", selon l'Affsaps.

Cette liste dévoilée lors d'un point de presse du Pr Didier Houssin, directeur général de la Santé, et de Fabienne Bartoli, adjointe du directeur général de l'Afssaps. Le ministre de la Santé a précisé que la publication de cette liste est l'occasion d'expliquer où en sont pour ces médicaments les procédures de surveillance et de réévaluation.

Cette liste est complétée de 12 familles de médicaments également sous surveillance.

Un certain nombre de ces 77 médicaments font partie d'une liste déjà connue de 59 médicaments qui sont sous surveillance dans le cadre d'une procédure spéciale de suivi d'éventuels effets indésirables appelée "plan de gestion des risques".

Cette liste, établie depuis plusieurs années et dont l'Afssaps fait régulièrement état, couvre un spectre très vaste, avec par exemple une pilule du lendemain et des vaccins contre la méningite ou pour prévenir le cancer du col de l'utérus. Parmi ces 59 produits, certains sont utiles et d'autres contestables.

Devant le scandale suscité par le Mediator des laboratoires Servier, qui serait responsable de 500 à 2000 morts, deux autres médicaments devraient notamment être sous peu interdits. Il s'agit du Fonzylane ou "buflomédil", et du Nizoral, un anti-mycosique en comprimés pris par voie orale.

Le buflomédil "disparaîtra des rayons des pharmacies d'ici 15 jours à trois semaines maximum"

Selon Le Figaro, la commission d'Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), dont l'avis est seulement consultatif, a demandé leur retrait. Le buflomédil, utilisé dans les artérites, est un vasodilatateur commercialisé sous le nom de Fonzylane par la firme américaine Cephalon et comme génériques par une quinzaine de firmes dont Merck, Mylan et Biogaran, la filiale de Servier.

Ce médicament "disparaîtra des rayons des pharmacies d'ici 15 jours à trois semaines maximum", a indiqué ce dimanche un responsable de l'Afssaps.
Cette agence, dont dépend la commission d'AMM, avait indiqué début janvier que le processus de réévaluation de ce médicament, dans le collimateur de la revue Prescrire, pourrait aboutir au retrait ou à la suspension dans les prochaines semaines. La revue médicale indépendante Prescrire avait réclamé à maintes reprises le retrait du marché du buflomédil en raison d'effets indésirables cardiaques et neurologiques parfois mortels.

De son côté, le Nizoral pris par voie orale (molécule: kétoconazole) des laboratoires américains Janssen Cilag, mis sur le marché en 1982, est accusé de favoriser la survenue d'hépatites fulgurantes. Il s'agit de décès ou de personnes ayant dû bénéficier d'une greffe de foie, précise le Figaro.

Le Multaq (substance active: dronédarone), utilisé pour des troubles du rythme cardiaque et pour lequel l'Agence européenne du médicament a recommandé une surveillance rapprochée des fonctions hépatiques des patients, figure également sur la liste des 76 médicaments "sous surveillance".

Plusieurs cas d'hépatites sévères ont en effet été signalés, hors de France, notamment aux Etats-Unis, chez les patients traités avec ce médicament, commercialisé en France depuis fin octobre 2010.

L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par cristalia-cinderella »

La carence en oméga 3 favoriserait la dépression

La progéniture de souris nourries avec un régime déficitaire en oméga 3 présente plus de signes d’anxiété et de dépression.

Alors qu’une étude espagnole, publiée récemment dans PLoS One, vient de montrer qu'une alimentation trop riche en graisses trans et en graisses saturées est associée à un risque de dépression plus élevé, cette nouvelle recherche précise encore le lien entre graisses alimentaires et humeur.

Des chercheurs français et espagnols y ont étudié des souris nées de mères nourries avec un régime alimentaire faible en acides gras oméga-3 et alimentées de la même façon.

Ces souris ont présenté des comportements indicatifs d'anxiété et de dépression. Les animaux étudiés avaient des niveaux réduits de plasticité neuronale dans le cortex préfrontal et le noyau accumbens, deux territoires cérébraux liés aux troubles de l'humeur.

« Nos résultats peuvent maintenant corroborer les études cliniques et épidémiologiques qui ont montré des associations entre un déficit en oméga-3 et les troubles de l'humeur », expliquent Olivier Manzoni et Sophie Layé, deux des auteurs de l’étude publiée dans Nature Neuroscience. « Pour déterminer si la carence en oméga-3 est responsable de ces troubles neuropsychiatriques des études complémentaires sont, bien entendu, nécessaires ».

Les oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés que l'on trouve en grandes quantités dans certains poissons gras. Ils sont dits essentiels car le corps ne peut pas les synthétiser. L’alimentation des pays développés est largement déficitaire en oméga-3.

J.I.
Sciences et Avenir.fr
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par manouche974 »

Il y a 3,6 millions de très mal-logés en France

Ils vivent dans des cabanes, en famille nombreuses à l'hôtel ou n'ont pas de toit... Dans son 16e rapport, la Fondation Abbé-Pierre tire la sonnette d'alarme.

Avec la crise économique, des milliers de ménages jusqu'à présent épargnés sont désormais confrontés à des difficultés pour se loger décemment, un problème qui concerne aussi les propriétaires, selon le 16e rapport de la Fondation Abbé Pierre publié mardi.

"Les plus fragiles sont renvoyés vers des solutions de logement toujours plus indignes et plus fragiles, et ceux sur le fil ont commencé à basculer", résume Christophe Robert, directeur des études de la Fondation.

Selon son rapport, fin 2010, plus de 3,6 millions de personnes étaient très mal logées (cabanes, familles nombreuses en chambres d'hôtel...) voire sans abri (33.000).

Pour résoudre le problème, "Il faudrait produire environ 500.000 logements par an pendant plusieurs années", estime-t-il. Mais le nombre de mises en chantier ne cesse de diminuer depuis 2007 (environ 350.000 en 2010 contre 435.000 en 2007).

Dans ces conditions la crise s'aggrave, les services d'hébergement d'urgence sont "sous pression", les plus démunis, s'enfoncent un peu plus: ils se réfugient dans des cabanes, des caves, des parkings, alimentant une "zone grise" du logement, ou se rassemblent sur "des territoires d'exclusion", générant une "tiers-mondisation" du parc de logements.

Solutions "indolores pour les politiques publiques, ce qui n'incite pas la société civile à se mobiliser", dénonce M. Robert.

Parallèlement, de plus en plus de ménages sur le fil avant la crise basculent à l'occasion d'un licenciement, d'une rupture familiale.

Parmi eux, des salariés aux rémunérations "faibles ou même moyennes", des chômeurs, "mais aussi des retraités, des commerçants, des intermittents du spectacle, des auto-entrepreneurs" qui ne peuvent plus répondre à l'explosion des prix de l'immobilier.

"C'est le monde des (...) 15 millions de personnes dont les fins de mois se jouent à quelques dizaines d'euros près, selon le Médiateur de la République", précise le rapport.

Témoin de la dégradation, l'Union sociale pour l'habitat (USH) estime que "les impayés de plus de trois mois ont augmenté de plus de 13% entre fin 2008 et fin 2009". "Les décisions de justice prononçant l'expulsion n'ont jamais été aussi nombreuses depuis dix ans (106.938 en 2009)", note aussi la Fondation Abbé Pierre.

Dans un deuxième volet, elle critique la politique d'une "France de propriétaires" défendue par Nicolas Sarkozy, "une aspiration partagée mais un processus inégalitaire".

Les ménages modestes, qui gagnent entre 1,5 et 3 fois le Smic, sont en effet de moins en moins nombreux à devenir propriétaires: "ils représentaient 45% des acquéreurs de résidences principales en 2003, à peine plus de 30% cinq ans plus tard".

Accéder à la propriété peut aussi être "un piège", en particulier lorsque l'endettement, "banalisé", devient trop important.

Le mal logement n'est pas l'"apanage des locataires", souligne le rapport: lorsque les ressources viennent à manquer, certains propriétaires ne peuvent plus entretenir leur résidence ou payer les échéances, et peuvent même finir expulsés.

Outre la nécessité de "produire massivement sans délai", la Fondation Abbé Pierre plaide pour une "maîtrise des prix" notamment en "encadrant les loyers de relocation", un renforcement de la loi SRU qui impose un quota de 20% de logements sociaux aux communes de plus de 3.500 habitants ou encore un programme quinquennal de résorption des 600.000 logements indignes.

A 16 mois des élections présidentielles, elle veut inciter les futurs candidats à faire du logement "un des trois ou quatre thèmes majeurs de leurs programmes".

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angel23
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par angel23 »

Après le scandale du Mediator, l'Afssaps place 77 médicaments sous surveillance

LEMONDE pour Le Monde.fr | 31.01.11 | Mis à jour le 01.02.11


Soucieuse de transparence après le scandale du Mediator, l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a publié, lundi 31 janvier, une liste de 77 médicaments qui font l'objet d'un suivi renforcé en France. En fait, ils sont beaucoup plus nombreux en y ajoutant douze classes de médicaments, notamment des vaccins antigrippaux ou anti-hépatite B, ainsi que des antidépresseurs pour enfants – qui complètent cette liste.

Cette publication intervient après le scandale du Mediator, et la remise, le 15 janvier, du rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS). "Il est clair que la publicité donnée à cette liste est une manière de rebondir sur cette affaire", a reconnu le professeur Didier Houssin, directeur général de la santé, lors d'une conférence de presse, lundi, au ministère de la santé.

"Ce n'est qu'une première étape dans le processus d'amélioration du dispositif de pharmacovigilance en France", a ajouté M. Houssin, réforme souhaitée par le gouvernement. La revue Prescrire, qui a largement contribué à faire éclater le scandale du Mediator, réclamait son retrait en raison d'effets indésirables cardiaques et neurologiques, parfois mortels.

PATIENTS, MÉDECINS ET PHARMACIENS INVITÉS À LA PRUDENCE

"Tous les médicaments sont surveillés, et le médicament n'est pas un produit comme les autres", a rappelé Didier Houssin. Cette liste de médicaments comprend des médicaments qui font l'objet d'un suivi renforcé, ou pour lesquels des signaux de risque ont été détectés, justifiant une vigilance accrue, précise l'Afssaps.
Mais attention, a prévenu Didier Houssin, les patients qui prennent des médicaments figurant sur cette liste "ne doivent pas interrompre leur traitement sans avoir préalablement pris conseil auprès de leur pharmacien et/ou consulté leur médecin". Le directeur général de la santé invite patients, médecins et pharmaciens à la prudence. Environ 12 000 médicaments sont commercialisés en France, dont 8 000 en officine.

Figurent dans cette liste les médicaments anti-douleur contenant du DXP (dextropropoxyphène) comme le Di-Antalvic, le Propofan (Sanofi-Aventis) et leurs génériques, qui feront l'objet d'un retrait d'autorisation de mise sur le marché (AMM) le 1er mars.

L'Afssaps avait déjà annoncé en juin 2009 le retrait progressif de ces médicaments, avant le retrait définitif préconisé par l'agence européenne du médicament (EMEA). Car toute réévaluation se fait au niveau européen. Néanmoins, dès lors qu'un médicament est commercialisé dans plusieurs Etats membres, un Etat peut décider de sa suspension "s'il y a urgence", estime Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps.

"CETTE LISTE A VOCATION À ÊTRE ACTUALISÉE ET COMPLÉTÉE"

Autres exemples : le Noctran, utilisé pour les troubles du sommeil et recouvrant l'association de trois principes actifs "sans intérêt", fait l'objet d'une proposition de retrait qui sera examinée en mars. Le Fonzylane, prescrit chez les personnes ayant du mal à mouvoir leurs membres inférieurs, et ses génériques devraient être bientôt retirés du marché car ils contiennent du buflomédil, une substance jugée nocive.

Figurent aussi dans la liste publiée lundi des médicaments bien connus du grand public tels que l'adjuvant de lutte contre l'obésité Alli. Commercialisé en France depuis le 6 mai 2009 par GlaxoSmithKline (GSK), Alli a obtenu son AMM au niveau européen. La réévaluation du bénéfice/risque est aujourd'hui envisagée car "il y a des problèmes de mésusage dans 30% des cas et des risques de troubles pancréatiques et hépatiques", dit l'Afssaps.

Autre exemple, le Champix, médicament d'aide au sevrage tabagique, commercialisé par Pfizer, pour lequel le renouvellement d'AMM est en cours. Un avis devrait bientôt être rendu en raison de signalements de troubles psychiatriques et de conduites suicidaires.

"Cette liste a vocation à être actualisée et complétée", a ajouté Fabienne Bartoli, qui appelle à la prudence. "Les patients doivent identifier le risque pour éventuellement en parler à leur médecin et être sûrs que cet effet indésirable-là n'est pas pour eux et ne fait pas, dans leur cas, pencher la balance du côté des risques plutôt que de celui des bénéfices", a-t-elle expliqué.

"Le rapport bénéfice-risque est individuel, a précisé le docteur Francis Abramovici, médecin généraliste. Tout médicament efficace comporte des risques. Sinon, c'est un placebo."

Pascale Santi

http://www.afssaps.fr/Activites/Surveil ... edicaments

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angel23
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par angel23 »

Médicaments sous surveillance : l’analyse de Prescrire ( revue médicale indépendante )

L'analyse de Prescrire sur la liste de 77 médicaments sous surveillance publiée par l'agence française du médicament (Afssaps), a été présentée par Bruno Toussaint, Directeur de la Rédaction, lors d’une conférence de presse qui s'est tenue le 1er février 2011.

L'ampleur du drame, du désastre du Mediator° (benfluorex) doit beaucoup à la rétention d'information, au silence, à la non-communication, à la diffusion d'informations erronées ; entraînant une perte de confiance massive et parfois excessive.

En réaction, et en prévention d'autres désastres, il est très important que désormais les médicaments, leurs qualités, leurs défauts, soient un sujet de large débat permanent dans la société, car certains médicaments sont très utiles à des soins de qualité, et la bonne conduite des soins nécessite une confiance éclairée des patients. Pour des soins de qualité, les patients ont besoin de soignants qui leur déconseillent Mediator° ; les soignants ont besoin de patients qui ne leur réclament pas Mediator°.

La remise en cause soudaine de nombreux médicaments inquiète les patients, bouscule et complique le travail des médecins, des pharmaciens, des infirmiers etc. D'un autre côté, on a vu avec Mediator° que le silence et la routine irréfléchie ont des conséquences qui se mesurent du côté des patients en milliers de victimes, jusqu'à la mort. Il faut donc faire face à cette remise en cause, même si cela demande des efforts.

La publication de la liste des 77 médicaments sous surveillance par l'Agence française des produits de santé (Afssaps) le 31 janvier 2011 est un balbutiement maladroit d'une agence habituée aux relations confidentielles avec les firmes et non à la communication publique avec les patients, d'une agence centrée sur la réglementation et non sur les soins.

Cette liste est confuse, et malgré le délai pris pour la publier, elle est livrée sans réel mode d'emploi, sans piste d’action pour les patients et les soignants, sans comporter pour chaque médicament ni analyse des alternatives, ni prise en compte du progrès ou non-progrès apporté par ce médicament, et par exemple sans même mentionner le ou les avis de la Commission de la transparence correspondants.

Les effets indésirables d'un médicament sont pourtant toujours à évaluer en regard de ses bénéfices, situation par situation, selon la gravité de la maladie et l'existence d'alternatives thérapeutiques.

La liste de l'Afssaps est hétérogène. Elle comprend :

1. des médicaments qu'il est urgent de cesser d'utiliser car leur balance bénéfices-risques est manifestement défavorable même s'ils sont encore munis d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) en France ou en Europe :

* quinine dans les crampes, risques mortels sans efficacité au-delà de l'effet placebo ; retrait d'AMM en 1995 aux États-Unis d’Amérique !
* pioglitazone qui expose au cancer de vessie sans avantage sur d'autres médicaments du diabète ;
* nimésulide qui expose à de graves atteintes du foie sans avantage sur d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) mieux tolérés ;
* bupropione, amphétaminique sans avantage sur la nicotine mais beaucoup plus dangereuse ;
* agomélatine sans efficacité antidépressive vraiment démontrée mais dont les risques à long terme sont mal cernés ;
* etc.

Il n'y a pas lieu de surveiller particulièrement ces médicaments, il y a lieu de les retirer du marché.

C'est un gaspillage des ressources collectives de surveiller les médicaments qui doivent de toute façon quitter le marché au plus tôt.

2. des médicaments intéressants dans certaines situations et pour certains patients, et qu'il est utile de mieux connaitre :

* imatinib ;
* déférasirox ;
* etc.

Il manque alors les explications et surtout les liens vers les outils de notifications d'effet indésirables.

3. des médicaments de base dans certaines situations, dont l'intérêt est absolument certain et dont la surveillance est liée à des risques réels mais contrebalancés par un bénéfice réel, et sans meilleure alternative : méthadone, buprénorphine, lévothyroxine.

Si l'Afssaps met vraiment en priorité son rôle de protection des patients, elle doit désormais :

* mettre en garde, énergiquement et arguments à l'appui, les patients contre les médicaments plus dangereux qu'utiles, sans attendre le terme des procédures administratives ;
* faciliter très fortement la notification aux Centres régionaux de pharmacovigilance des signalements de possibles effets indésirables des médicaments qui méritent d'être mieux connus ; en veillant à ce que ces Centres aient les moyens de traiter efficacement ces signalements ;
* progresser en communication claire et argumentée vers les patients et les professionnels de santé, sans perdre de temps à chercher à protéger les médicaments ni les firmes pharmaceutiques.

Quoi qu’il en soit, les patients concernés par un médicament de la liste ont intérêt à discuter avec le médecin et le pharmacien de l'intérêt réel de ce médicament dans leur cas personnel, et des alternatives à ce médicament.

Prescrire n'a pas publié de liste de médicaments à retirer du marché. Dans notre numéro de janvier, nous avons publié un bilan de l'année 2010 en 34 pages, dans lequel nous récapitulons notamment les médicaments à retenir ou non parmi ceux sur lesquels nous avons travaillé et publié en 2010. Un journaliste de la presse grand public a calculé que, dans ces 34 pages, Prescrire recommande aux abonnés soignants de ne pas utiliser 32 médicaments (« médicaments à écarter de sa liste »). Il ne s'agit donc pas d'une liste exhaustive de tels médicaments.

On nous demande parfois pourquoi nous ne tenons pas à jour la liste des médicaments dont Prescrire déconseille l’emploi.

C’est que cette liste n’est pas opérationnelle sans l’argumentaire adapté à chaque situation, pour que chaque professionnel et chaque patient en discutent ensemble.

Nous considérons que notre priorité est d’apporter les éléments d’information au fur et à mesure au professionnel, à charge ensuite pour lui d’aborder la question au moment opportun avec le patient.

© Prescrire 1er février 2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Apprendre
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Apprendre »

Vraiment très bien votre travail :)
Cependant, je trouve que vous avez plus ou moins "négligé" l'actualité sociale...
Mais, je le répète, c'est déjà très bien.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
lauryz
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par lauryz »

Coucou tout le monde je vous annonce qu'un groupe facebook a été créer pour ceux qui tentent le concours de 2011,ca approche alors pourquoi pas s'entraider et se motiver pour nos révisions :) Si le cœur vous en dit voici le lien du groupe :


http://www.facebook.com/?ref=logo#!/hom ... 3044584282

A bientotÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Chocobon
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Re: Actualités pour le concours 2011

Message par Chocobon »

lauryz a écrit :Coucou tout le monde je vous annonce qu'un groupe facebook a été créer pour ceux qui tentent le concours de 2011,ca approche alors pourquoi pas s'entraider et se motiver pour nos révisions :) Si le cœur vous en dit voici le lien du groupe :


http://www.facebook.com/?ref=logo#!/hom ... 3044584282

A bientot
C'est une très bonne idée mais le lien ne marge pas donc si tu pouvais me donner le nom du groupe stp :DÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
futur esi 2011 je l'espère vraiment
candidate à lyon rockfeller,Orléans,Montpellier,Besancon et Clermont ferrand
Verrouillé