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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

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Rajeunir des cellules centenaires… c’est possible

Si vieillir n’était plus un problème et qu’il suffisait de quelques petites manipulations génétiques pour retrouver sa prime jeunesse… Cela pourrait être le début du scénario d’un film de science fiction, ou peut-être, tout simplement, la promesse d’un avenir proche. Des chercheurs français de l’Inserm ont, en effet, réussi in vitro à donner un coup de jeune à des cellules centenaires. C’est ce que révèle une étude parue dans la revue Genes & Development.
Sera-t-il un jour possible de repousser les limites naturelles de la vie pour atteindre l’immortalité ? Si cela reste un doux rêve. Jean-Marc Lemaître et ses collègues de l’Institut de génétique fonctionnelle de Montpellier (Inserm, CNRS et Université de Montpellier), ont fait un pas de plus vers la jeunesse éternelle, en « effaçant les stigmates de la vieillesse » sur des cellules de peau de personnes âgés de 74 à 101 ans.
Depuis 2007, la technique qui permet de reprogrammer en culture des cellules adultes en cellules souches est parfaitement maîtrisée par la communauté scientifique, mais jusqu'à présent, il restait une barrière : la sénescence cellulaire. C’est à cette dernière que s’est attaquée l’équipe de Jean-Marc Lemaître, en suivant la voie tracée par les travaux de leurs prédécesseurs en la matière.
Dans un premier temps, les chercheurs ont prélevé sur une personne âgée de 74 ans des fibroblastes, cellules de la peau, qu’ils ont mis en culture. Ils ont ensuite injecté au milieu nutritionnel sur lequel était maintenues en vie les cellules, un cocktail de 6 facteurs génétiques. Ces derniers ont forcé les cellules en fin de vie à revenir à leur état de prime jeunesse, avant qu’elles ne se différencient. En peu de temps, les chercheurs ont constaté que leur boîte de pétri contenait des cellules embryonnaires pluripotentes, capables de donner naissance à n’importe quel type de cellules de l’organisme et de se diviser à l’infini. C’est la première fois que des chercheurs arrivent à « rajeunir » des cellules sur le déclin et à effacer les marques du vieillissement.
Forte de ce premier succès, l’équipe de Jean-Marc Lemaître a reproduit la même expérience avec des donneurs d’âges différents allant de 92 ans à 101 ans. A chaque fois, leur technique a permis d’obtenir des cellules souches ...

Article écrit le 2011-11-02 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

03 novembre 2011 le monde.fr

La recherche sur les viols en France

Phénomène et crime particulièrement ancien sous ses diverses formes, le viol est longtemps demeuré un objet peu étudié par les sciences humaines et sociales. Si la socio-criminologie anglo-saxonne a commencé à s’y intéresser dès les années 1950 et a produit depuis plus de vingt ans des ouvrages de synthèse couvrant l'ensemble du sujet, en France il faut attendre les années 1990 pour que des connaissances empiriques systématisées soient produites régulièrement sur le sujet par des psychologues ou des psychiatres et par des historiens. Malgré des études pionnières, les études sociologiques sont plus récentes encore.
Dénonciation et criminalisation croissantes du viol

Cette production de connaissances est la traduction d’un long processus de modification des sensibilités qui a fait éclore une volonté nouvelle de dévoilement des violences sexuelles. Depuis la Révolution française jusqu’aux luttes féministes des années 1970, la banalisation du viol a été dénoncée afin d’encourager la judiciarisation de ces faits longtemps laissés à la seule régulation des mœurs et aux arrangements entre les parties ou leurs familles. La première enquête de victimation en France (l'enquête ENVEFF en 2000), portant spécifiquement sur les violences faites aux femmes, rapporte que 2,7 % des femmes interrogées ont été victimes d’un rapport sexuel forcé au cours de leur vie. Dans l’enquête de l'INED, réalisée six ans plus tard auprès d’un échantillon mixte, ce sont 6,8 % des femmes et 1,5 % des hommes qui déclarent avoir subi au moins un viol au cours de leur vie. Pour les chercheurs, l’ampleur de cette augmentation ne signifie pas un accroissement des viols mais une plus grande propension des victimes (ou de leurs proches) à déclarer les faits.
Du côté des statistiques administratives, l’on relève une multiplication par cinq des faits de viol (ou tentative de viol) constatés par les services de police ou de gendarmerie en l’espace de 40 ans : dans les années 1970, autour de 1 500 viols par an sont enregistrés alors que l’on atteint aujourd’hui la barre des 10 000. Enfin, les statistiques judiciaires montrent une nette augmentation du nombre de personnes condamnées pour viol entre les années 1980 et aujourd’hui, ainsi qu’une sévérité accrue de la justice : de 1984 à 2008, la part des peines de 10 à 20 ans de prison pour les auteurs de viols a crû de 16 à 40 %. De fait, accompagnant l’évolution des sensibilités, le législateur a durci la réponse pénale jugée insuffisante ou inadaptée. De nouvelles lois de prescription, un régime procédural inédit et de nouvelles peines font aujourd’hui du viol le crime le plus sévèrement réprimé dans la plupart des pays occidentaux.

Progrès de la connaissance scientifique des viols

Depuis la loi du 23 décembre 1980, le viol est défini par la loi française comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ». Mais la loi ne s’occupant que du général, cette définition ne dit rien des réalités sociales et psychosociales qui se donnent à voir derrière la catégorie juridique du viol : les modalités et les contextes de l’agression, les parcours et les situations des auteurs et des victimes et leurs relations.
Derrière l'unité de la catégorie juridique, il existe en réalité plusieurs types et plusieurs formes de viols que l’on peut notamment classer en fonction des liens ou des relations entre les protagonistes. Ce faisant, il apparaît que le viol – à l’instar de l'homicide – est avant tout un crime de proximité. Les deux tiers ou les trois quarts des viols, suivant les enquêtes, se déroulent dans des cercles d’inter-connaissance affective ou relationnelle. Ce que nous proposons d'appeler les viols familiaux élargis (viols commis par des pères, des beaux-pères, d’autres ascendants, des collatéraux, des conjoints ou des « amis de la famille ») viennent largement en tête, suivis par des viols commis par des copains ou des amis des victimes, par des voisins ou bien encore, à une échelle de plus basse intensité relationnelle, par des relations ou des connaissances, du voisinage ou professionnelles. A contrario, l’auteur est inconnu de la victime dans un nombre réduit d’affaires, avec toutefois une assez grande variation suivant les territoires – les viols par inconnus étant en proportion plus importants dans les grandes villes ou dans les zones urbaines. Également très faible est la proportion de viols collectifs, phénomène fort ancien et qui demeurent relativement rare en dépit de sa récente médiatisation en France.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

"Les dangers du désintérêt de la communauté internationale pour la santé en Afrique"

Point de vue | LEMONDE.FR | 02.11.11 | 14h30

En France, la société civile revendique et rappelle régulièrement les principes fondateurs de notre système de sécurité sociale : la solidarité, l'égalité, la prévention, la qualité des soins, l'éthique médicale, la démocratie sanitaire.
A l'échelle mondiale, Michelle Bachelet préside une Commission sur la protection sociale dont les conclusions sont attendues au prochain sommet du G20. Il est peu probable que les populations les plus pauvres et les plus vulnérables accèdent à ces dispositifs. En Afrique, depuis quelques décennies, les patients paient de leur poche les soins dont ils ont besoin, et lorsqu'ils ne le peuvent pas, ils meurent. Qui s'en soucie ? Sommes-nous solidaires ? L'Afrique c'est 25 % de la charge de morbidité mondiale, 3 % des personnels de santé et 1 % des ressources économiques. Croissance démographique sans précédent, mortalités maternelle et infantile les plus élevées au monde, maladies infectieuses, cancers et autres maladies chroniques, pénurie de soignants et de médicaments, financements dérisoires, sont, en pleine crise mondiale, autant de facteurs qui menacent la stabilité politique du continent.
Face à ces enjeux intriqués, les réponses locales, française et européenne, sont modestes. A l'aide bilatérale classique, la France privilégie désormais le financement de partenariats public-privé mondiaux et des mécanismes de financements dits innovants. La Cour des comptes européenne, en 2009, avait déploré à la suite de l'Accord de Cotonou la diminution de la part du Fonds européen de développement au secteur de la santé des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, autrement dit des EÉtats (l'Afrique) qui enregistrent les progrès les plus lents dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement dans le secteur de la santé. A l'échelle mondiale, les volumes de financements en faveur de la santé ont augmenté en valeur absolue ces dernières années, du fait de l'augmentation des fonds publics et privés britanniques et américains… lesquels bénéficient en priorité aux pays d'Afrique anglophone. Dans ce contexte, il est plus que jamais impératif de garantir l'efficacité et l'impact de ces financements. Un des facteurs d'efficacité de l'aide dont on ne parle pas assez est l'équité. Or non seulement les promesses de doubler l'aide à l'Afrique, faites en 2005 par le G8 réuni à Gleneagles, n'ont pas été tenues, mais l'APD a augmenté partout sauf en faveur de l'Afrique.
Des études révèlent que la répartition de l'aide au développement en faveur de la santé est loin de répondre à des critères objectifs tels que les données épidémiologiques, les données de population, de charge de maladie ou de coût-efficacité des interventions financées. Les décisions des pays riches ne sont pas fondées : elles suivent davantage des critères de nature politique, géopolitique, ou économique. Nous comprenons ainsi que cette aide est de fait inéquitable. Est-ce acceptable ? Est-ce même efficace du point de vue de la prévention et de la prise en charge des risques sanitaires à l'échelle mondiale ? Peut-on se permettre en Afrique le luxe d'une aide au développement qui ne serait pas allouée à des interventions efficientes, ou destinée à combattre les maladies qui tuent le plus enfants, mères et adultes ?
Ces questions méritent d'être creusées si les résultats en termes sanitaires dépendent pour partie de l'efficacité et des volumes de financements alloués, comme nous l'observons dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est et australe, où le Royaume Uni, les Etats Unis, les fondations américaines privées, additionnent leurs aides massives en faveur du secteur de la santé, en même temps que ces institutions envoient sur le terrain de nombreux experts, avec pour effet des indicateurs de santé qui s'améliorent. Il serait important de mener une étude notamment dans les pays du Sahel, où les aides bilatérales française, allemande et européenne se sont progressivement retirées au cours de ces dix dernières années, sans que les États ou des financements alternatifs en faveur du renforcement des systèmes de santé ne s'y soient substitués. La question est d'autant plus cruciale que l'insécurité risque d'aggraver encore l'iniquité.
Cette iniquité s'étend tout aussi dramatiquement aux savoirs : si les échanges de connaissances sont facilités à l'échelle globale (entre Paris, Bruxelles, Genève et Washington par exemple), il est beaucoup plus difficile de trouver des financements en faveur des universités, ou de la formation des professionnels, de colloques ou de rencontres Sud-Sud ou Nord-Sud de partage des savoirs. A quoi cela mène-t-il de discuter, si souvent sans eux, des problématiques des acteurs du Sud ? Et de plus en plus entre nous à l'échelle globale, autrement dit entre personnes des administrations, qui ne connaissent parfois ni le secteur ni la zone géographique dont ils parlent pour n'y avoir jamais vécu ni travaillé dans le long terme ? Que dire des informations, directives, connaissances, débats en ligne, cours en ligne, rapports d'évaluation, diffusés, pour la très grande majorité, exclusivement en anglais ?
Si nous, et quelques collègues anglophones des capitales africaines de l'Ouest et centrale, sommes enrichis de ces lectures et de ces échanges réciproques entre la communauté scientifique et les acteurs de terrain, pourquoi en privons-nous une grande part de l'humanité, celle-là même – la plus démunie, la plus dépourvue – à qui connaître et savoir aiderait à maîtriser son destin ? N'est-il pas urgent de se demander dans quelle mesure ce que nous pourrions qualifier de désintérêt de la communauté internationale en faveur du secteur de la santé de l'Afrique francophone, pourrait (sans parler de l'insécurité alimentaire) devenir, s'il ne l'est pas déjà, un des facteurs de l'instabilité politique croissante de cette région, tant l'impact sur le développement économique d'une situation sanitaire et sociale, à la fois désastreuse et injuste, est évident, même s'il reste à objectiver et à être mesuré.
Comme l'écrit Margaret Chan, directrice générale de l'OMS : "Je doute que l'opinion publique ait un jour le pouvoir de changer la marche du monde. Mais je soutiens qu'il ne saurait y avoir d'économie dynamique et de société stable sans un accès équitable aux soins et une plus grande justice en matière de résultats sanitaires. J'irai même plus loin : c'est à l'aune de ces résultats sanitaires que nos progrès, en tant que société civilisée, doivent être mesurés. Aujourd'hui, des millions de personnes continuent à mourir faute de pouvoir se procurer les médicaments, les vaccins et les autres interventions de santé publique dont elles ont besoin. Les raisons de cet échec ne sont pas médicales. Les véritables causes sont d'ordre économique, social et politique." Bertrand Badie nous avait prévenus qu'il n'y avait "rien à attendre du prochain sommet du G8". Et Paul Collier nous rappelle que l'aide au développement ne peut agir de manière isolée : commerce et gouvernance sont tout aussi essentiels. L'Afrique n'est pas un continent comme les autres au Sud.
Ce qui se déroule en Afrique francophone, en termes sanitaire, social et démographique, interpelle les valeurs de la France, de l'Europe et du monde entier. La paix en dépend. Formulons donc le vœu qu'il y a cette fois quelque chose à attendre du prochain sommet du G20.
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Un jugement favorable à l'homoparentalité rendu à Bayonne

Deux femmes, en couple, peuvent-elles élever deux jumelles, en France ? Une juge du tribunal de Bayonne estime que c'est possible, reconnaissant de fait l'homoparentalité.
Le couple pacsé demandait que chaque conjointe obtienne, de manière officielle, l'autorité parentale. Auparavant, seule la génitrice des jumelles pouvait revendiquer cette prérogative.

Pour appuyer sa décision, la juge s'est attachée aux "attestations multiples" faisant état "d'un couple uni, bien intégré dans leur milieu familial et social, et dont les qualités éducatives et affectives à l'égard des deux enfants sont reconnues".

Dès lors, "il est de l'intérêt des deux mineures que les deux adultes présents au foyer partagent cette autorité parentale, et que celle-ci étant exercée déjà de fait conjointement, cette situation soit juridiquement consacrée", estime la juge.

Pour motiver sa décision, la juge s'est référée à un article du code civil, qui prévoit la possibilité d'une délégation d'autorité parentale à un tiers, mais seulement "lorsque les circonstances l'exigent".

LA STABILITÉ DU COUPLE ET L'AFFECTION SUFFISENT


D'autres demandes similaires avaient déjà été présentées devant les tribunaux français. Mais ce qui semble faire la nouveauté du jugement de Bayonne est qu'il n'est assorti d'aucune mention explicite de "circonstance" particulière, comme une absence trop longue du responsable légal d'un enfant, par exemple.

Pour l'avocate des deux femmes, Me Capdevielle, "la juge a considéré que les circonstances exigées par la loi étaient réunies sous forme de l'union et de la stabilité de ce couple, de l'affection portée aux enfants et des réalités de la vie quotidienne".

Pour elle, cela revient à reconnaître juridiquement l'homoparentalité. Il faudra attendre jusqu'au 26 novembre pour le savoir. Le parquet, qui à l'audience ne s'était pas opposé à la demande du couple, a jusqu'à cette date pour faire appel de la décision.


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Message par missdu33 »

Mucoviscidose : l'espoir d'un nouveau médicament

Par Martine Lochouarn - le 02/11/2011

Le premier traitement s'attaquant à la correction d'une anomalie génétique améliore l'état des jeunes patients.
« La fin du commencement…». Ainsi le New England Journal of Medicine salue-t-il les résultats très positifs d'une étude qui démontre pour la première fois l'efficacité, durable, d'un traitement s'attaquant à la cause de la maladie chez certains enfants atteints de mucoviscidose, confirmant les résultats préliminaires encourageants obtenus voici quelques mois. «La prise en charge actuelle, symptomatique, de la maladie améliore la qualité de vie et le pronostic de malades. Mais c'est la première fois qu'un traitement vise à corriger un défaut basique à l'origine de la maladie. Ce succès couronne la découverte du gène de la maladie en 1989, et la collaboration entre chercheurs universitaires et industriels avec un soutien appuyé des autorités de santé et de l'association contre la mucoviscidose américaines», souligne le Dr Anne Munck, pédiatre (hôpital Robert Debré, Paris), qui participe aux essais du nouveau médicament pour des malades plus jeunes.
Prise de poids
La mucoviscidose est la plus fréquente des maladies rares génétiques. Les multiples perturbations, surtout respiratoires et digestives, engendrées par cette maladie, proviennent du mauvais fonctionnement ou de l'absence d'une protéine-canal assurant les échanges de chlore entre les cellules et le milieu extérieur. Elle survient seulement lorsque les 2 exemplaires du gène CFTR qui code pour ce canal sont mutés. Ce très long gène peut être l'objet de mutations très diverses, parmi lesquelles la mutation G551D, celle visée par ce nouveau traitement.
Cette mutation est responsable d'un dysfonctionnement de l'ouverture du canal CFTR. Le traitement évalué dans cet essai, l'ivacaftor ou VX-770 des laboratoires Vertex, est un médicament «potentiateur», qui permet de rendre plus fonctionnel le canal touché par cette mutation en le maintenant plus longtemps ouvert, et de rétablir ainsi des échanges chlore-sodium-eau corrects.
Lors de cet essai, 167 enfants de 12 ans ou plus, atteints de mucoviscidose et porteurs au moins d'une mutation G551D, ont reçu pendant 48 semaines soit de l'ivacaftor, soit un placebo. Après 24 semaines de traitement, la capacité respiratoire, diminuée par la maladie, était en moyenne supérieure de 10,6 % chez les enfants du groupe traité par le nouveau médicament. Cet effet bénéfique s'est maintenu jusqu'à 48 semaines, sans effets secondaires. Les enfants bénéficiant du traitement ont aussi fait deux fois moins d'épisodes d'exacerbation de la maladie, pris plus de poids, et leur qualité de vie s'est notablement améliorée. Leur suivi va se poursuivre encore un an.
Certes, le recul est encore faible, et l'ivacaftor ne concerne qu'une petite partie des enfants atteints de mucoviscidose, les 4 à 5 % qui sont porteurs d'au moins un exemplaire de la mutation G551D. «Mais ce traitement pourrait être élargi à des mutations apparentées où l'ouverture du canal chlore se fait mal, et donc bénéficier à d'autres malades. Un essai en ce sens va débuter en 2012», précise le Dr Munck. Et s'il n'agit pas sur la principale mutation du gène CFTR, la F508del, présente chez 70 % des malades, dans laquelle d'autres molécules «correctrices» sont en développement, «il est envisagé de coupler l'ivacaftor avec celles-ci pour améliorer leur efficacité en maintenant plus longtemps le canal ouvert ». Des études préalables sont déjà en cours, et un essai clinique devrait être lancé en 2013.
«Avec ces résultats, nous touchons aujourd'hui du doigt un traitement spécifique d'une mutation causale impliquée dans la mucoviscidose, avec un effet clinique durable sur l'amélioration de la fonction respiration, la diminution des surinfections, la prise de poids… On s'oriente vraiment maintenant vers des traitements potentiellement curateurs, spécifiques de ces mutations. Il est donc plus que jamais indispensable que les deux mutations du gène CFTR soient clairement identifiées pour chaque malade», insiste la pédiatre.

Plus de 6000 malades
Plus de 6000 malades en France souffrent de mucoviscidose. Cette affection qui concerne un enfant sur 4200 naissances est la plus fréquente des maladies génétiques rares. Elle est due à l'absence ou au mauvais fonctionnement d'une protéine dite CFTR qui permet les échanges de chlore entre les cellules et le milieu extérieur. Cette altération aboutit à la production au niveau des bronches d'un mucus très épais, qui encombre les bronches et les poumons, provoquant des infections pulmonaires graves et à répétition. Le même mécanisme au niveau des intestins entraîne l'obstruction des intestins, des canaux du pancréas ou du foie. La prise en charge actuellement est personnalisée, en fonction des troubles du patient.
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Abaisser sa tension artérielle avec l'aide d'Internet

Une fondation candienne a lancé un programme de motivation et d'éducation à destination des patients hypertendus sur Internet. Un concept qui doit encore faire ses preuves, selon des experts.
«Votre rythme de vie est-il à l'image que vous vous faites d'une vie réussie ?», «Quelles seront vos principales préoccupations dans les années à venir si votre santé se dégrade ? Cela vous plaît-il ?». Voilà en substance le préambule du programme motivationnel de la Heart and Stroke Foundation canadienne à destination des personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaires. Son objectif : bousculer les habitudes de vie de ces individus afin de retrouver une hygiène de vie idéale et d'améliorer leur santé.
La fondation a développé pour cela un outil sur mesure, gratuit et accessible à tous en ligne : le Heart&Stroke Health eSupport. Un questionnaire préalable permet de connaître les facteurs de risque des patients, leurs antécédents familiaux et leurs habitudes de vie (tabagisme, exercice physique,consommation de sel, etc). Ensuite, un mail personnalisé leur est adressé tous les 15 jours en fonction des points d'amélioration identifiés et pour lesquels le patient a exprimé un souhait de changement. Le dispositif a été testé pendant quatre mois chez 387 personnes âgées de 45 à 74 ans présentant une hypertension artérielle. Pour le Dr. Robert Nolan, auteur des travaux, les résultats sont sans appel : «Le programme a permis de doubler la baisse de la pression artérielle systolique chez les patients qui ont reçu la dose thérapeutique d'emails personnalisés par rapport à ceux qui n'avaient reçu qu'un mail standard d'information sur la santé cardiovasculaire», se réjouit-il.
Transmettre ses résultats d'automesureCette déclaration laisse sceptique le Dr Nicolas Postel-Vinay, praticien à l'hôpital Georges Pompidou au sein de l'unité hypertension.«Aucune étude satisfaisante n'a permis à ce jour de prouver le bénéfice d'un programme de conseil de ce type par Internet pour améliorer les chiffres tensionnels, explique-t-il. Cela ne remet pas en cause Internet, mais la nature des services offerts».
Son unité a misé pour sa part sur l'automesure tensionnelle à domicile, l'analyse de plusieurs études scientifiques ayant prouvé l'intérêt de cette méthode pour faire baisser la pression artérielle. L'unité gère depuis une dizaine d'années un site, http://www.automesure.com, pour aider les patients à la pratiquer. Elle a aussi développé récemment un programme de télémédecine qui permet de communiquer les résultats au médecin traitant du patient grâce à des appareils capables de télétransmettre les données ou reliables à un Iphone. «Le patient gère ainsi mieux sa situation personnelle», estime-t-il. Une évaluation du dispositif est en cours.
Internet peu prisé pour l'éducation thérapeutiqueLe site de l'unité de l'hôpital Georges Pompidou est assez inédit. En France, les initiatives de ce type sont rares et les médecins orientent plutôt les patients qui le souhaitent vers des programmes d'éducation thérapeutique en bonne et due forme. Ceux-ci répondent à des normes définies par la Haute Autorité de Santé et sont validés par les Agences régionales de santé, et Internet n'y a pas sa place. Ils reposent sur des rendez-vous réguliers au sein d'établissements de soins avec différents professionnels de santé pour aborder différents aspects de la maladie : traitement, aspect psychologique ou encore mesures d'hygiène et de diététique.

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Message par missdu33 »

Boire, même peu, augmente le risque de cancer du sein

Par figaro icon le figaro.fr - le 02/11/2011

Une étude montre que les femmes qui consomment de l'alcool, même en petites quantités, ont plus de risques de développer un cancer du sein. Des résultats à mettre en perspective avec les bienfaits attribués au vin rouge.

Faudrait-il s'interdire totalement de boire au nom de la prévention contre le cancer du sein ? Une étude publiée mardi confirme les liens entre ce type de tumeur et une consommation régulière d'alcool, même modérée.

Les auteurs ont suivi 105.986 participantes entre 1980 et 2008. Leurs observations, publiées dans le Journal of the American Medical Association (Jama), révèlent que la consommation de trois à six verres de vin par semaine accroîtrait le risque de cancer du sein de 15%. Les femmes qui boivent davantage, à savoir deux verres de vin par jour en moyenne, voient ce risque augmenter de 51% par rapport à celles qui ne boivent jamais d'alcool.

Ce risque persistera même si les femmes réduisent leur consommation de boissons alcoolisées au-delà de 40 ans. La nature de la boisson - bière, vin, alcool fort - ne change rien au résultat.
Faible accroissement du risque

Bien que le mécanisme précis de cette corrélation entre la consommation d'alcool et le cancer du sein reste inconnu, une explication possible pourrait être les effets de l'alcool sur le niveau des œstrogènes, hormones féminines qui favorisent la croissance des trois quarts des cancers du sein, relèvent les auteurs de l'étude.

Plusieurs experts interrogés dans la presse internationale nuancent néanmoins la gravité de ces résultats en rappelant que le risque de cancer mammaire, même accru par l'alcool, reste bas. Dans un éditorial accompagnant l'étude, le Dr Steven Narod du Women's College Research Institute de Toronto (Canada) souligne qu'en se basant sur ces travaux, des femmes âgées d'une cinquantaine d'années consommant deux verres ou plus par jour verraient leur risque de cancer du sein passer de 2,8% à 4,1%. Pour celles qui ne boivent qu'un verre par jour, il augmenterait de 2,8% à 3,5%. Les experts rappellent aussi qu'outre la consommation d'alcool, d'autres facteurs permettent de limiter les risques de cancer du sein, comme faire un régime en cas de surpoids, augmenter son activité physique et arrêter de fumer.
Le vin rouge, un cas à part

Autre raison de mettre ces résultats en perspective : la découverte récente d'un potentiel effet bénéfique du vin rouge dans le traitement du cancer du sein. Des chercheurs de la faculté de pharmacie de Calabre, en Italie, ont versé une dose de resvératrol, un composant du vin rouge, dans un tube à essai contenant des cellules de cancer du sein en culture. Ce contact a eu comme effet inattendu de bloquer la croissance de cellules cancéreuses, notamment celles présentant des récepteurs hormonaux aux œstrogènes. «Ces découvertes sont excitantes mais, en aucun cas, ne peuvent être une caution pour inciter les gens à boire du vin ou prendre des compléments de resvératrol pour se protéger du cancer du sein», expliquait au moment de la publication, en octobre, l'éditeur scientifique de la revue Fased Gerald Weissmann.

Enfin, l'effet bénéfique du vin rouge contre les maladies cardio-vasculaires a également été démontré dans de nombreux travaux scientifiques. Les experts recommandent donc aux femmes de prendre en considération leurs antécédents familiaux pour ajuster la consommation d'alcool la moins risquée pour leur santé. «Nous ne disons pas aux femmes d'arrêter totalement de boire de l'alcool, souligne le DrWendy Chen, professeure à l'Ecole de médecine de Harvard et premier auteur de l'article publié dans le Jama. Il revient à chaque femme de prendre sa décision au regard de ses propres risques de développer un cancer du sein, ou une maladie cardio-vasculaire».
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La police déjoue un suicide sur Internet tous les deux jours

La cellule de veille de la PJ a intercepté 181 messages d'internautes désespérés en 2010.

«Je suis trop déterminé à en finir j'ai trop de problèmes, j'ai pu constater que trois cachets étaient indolores alors si mon message ne passe pas, je prends la boîte entière (37), je le ferai je suis déterminé et personne m'en empêchera, 37 cachets seront sûrement fatal mais je ne sentirais rien (…) cette vie de merde ne mérite pas d'être vécue (...)».

Ce message envoyé comme une bouteille à la mer, diffusé la semaine dernière sur un forum médical et émanant d'un jeune spasmophile à bout de souffle, a été traité en urgence par la cellule de veille de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Une fois encore, une vie a été sauvée in extremis. Alertés par un internaute qui a laissé un message sur le portail de signalement (*) ouvert par le ministère de l'Intérieur à l'adresse du public, la dizaine de policiers spécialisés et de gendarmes «N'tech» animant l'unité Pharos (Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements) ont réussi à identifier en un temps record l'adresse «IP» et à localiser en région parisienne l'appartement familial du jeune homme en détresse.

Un équipage a aussitôt été dépêché sur place, avant que l'irréparable ne soit commis. «Tout à l'heure, la police a débarqué chez moi et la policière m'a dit des trucs, elle avait l'air très convaincante, confie l'internaute sur le forum de discussion juste après l'intervention des gardiens de la paix. Ils ont dit que j'ai fait une TS (tentative de suicide), truc de malade pouaah la honte pour moi (…) je vais pas recommencer…».

Recevant chaque semaine près de 2000 messages préoccupants interceptés par des internautes au gré de leur navigation ou par des modérateurs intervenant sur des réseaux sociaux tels que Facebook, Skyrock, Doctissimo ou encore MySpace, les ­cyberenquêteurs de la DCPJ trient chaque matin les dossiers estampillés «prioritaires». À savoir les cas déclarés de maltraitance à enfants et les alertes au suicide.

En 2010, les policiers ont procédé à pas moins de 181 secours à des personnes ayant annoncé sur Internet leur intention de mettre fin à leurs jours. Soit près d'une intervention par jour. En un an, le phénomène a pris une véritable ampleur, explosant de 238 % ! «Nous traitons beaucoup de cas de jeunes au bout du rouleau, qui menacent de prendre des doses massives de médicaments, de se pendre ou se jeter par la fenêtre, détaille le capitaine Lebeau, qui dirige la cellule de veille Pharos. Au lendemain du ­drame en Norvège, nous constatons qu'une poignée d'internautes parlaient d'utiliser des armes à feu pour commettre des massacres avant de se supprimer…»

« Elle avait repéré un endroit pour sauter du 5e étage »
Dans le même esprit, les policiers français ont récemment récupéré un message d'un lycéen suisse qui promettait d'aller dans son collège pour commettre un carnage et se couper les veines. Déjà connu pour des problèmes psychologiques, il a été arrêté avant de mettre son projet à exécution : une collection d'armes blanches a été retrouvée à son domicile.

Récemment encore, une jeune suicidaire récidi­viste de 19 ans a été sauvée de justesse après s'être épanchée sur le forum de filsantejeunes.com, confiant avoir «repéré un endroit pour sauter du cinquième étage» pour en finir avec un viol enduré quatre ans plus tôt. «Je me souviens aussi de ces deux copines de 13 et 14 ans qui déclaraient sur le Web avoir décidé de se suicider ensemble. Scolarisées en classe de quatrième à Fréjus et Saint-Raphaël, la première avait été terrassée par un revers sentimental, la seconde, par un drame de l'inceste. Quand les patrouilles sont arrivées sur les lieux, l'affaire était assez sérieuse pour que les familles soient convoquées par la Brigade de protection des mineurs, puis devant un psycho­logue.»

Dans la masse des victimes émergeant sur la Toile se cachent, parfois, de vilains plaisants qui jouent à se faire peur en lançant de faux messages. «L'effet est dramatique car cela bana­lise et ensevelit d'authentiques appels au secours , déplore-t-on à la DCPJ. Même quand une alerte semble peu crédible, nous dépêchons quand même une patrouille pour être sûrs de ne jamais passer à côté d'un drame… » Lorsque les secouristes débarquent et enfoncent une porte pour rien, les familles des ados farceurs sont hallucinées. D'autant que ces derniers encourent deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amendes.



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Cybersuicide à Marseille
Les faits se sont déroulés dans la nuit, selon une source proche de l'enquête : un jeune homme, militaire de carrière, qui avait déjà fait quatre tentatives de suicide, s'est tiré une balle dans la bouche face à sa webcam alors qu'il se trouvait en pleine conversation avec un psychologue sur Internet. C'est grâce à l'alerte donnée par le psychologue que l'hébergeur du site médical, basé au Canada, a réussi à localiser le désespéré grâce à son adresse IP. C'est ensuite, via Interpol,

puis la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), que les policiers ont été avisés par les parents du jeune homme, résidant dans une autre ville, que leur fils se trouvait en vacances à Marseille. Il a fallu «très peu de temps » aux enquêteurs, soit quelques heures, pour localiser l'appartement où les policiers n'ont pu que constater le décès du jeune homme. Les premiers éléments de l'enquête ont confirmé que la victime, âgée de 22 ans, s'est suicidée alors qu'elle était en consultation via Internet avec un psychologue sur un site médical spécialisé, à Marseille.

Les résultats de l'autopsie, pratiquée mardi, ont confirmé le suicide, d'un tir de carabine de chasse.

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Message par missdu33 »

Infarctus : les femmes ne sont pas assez surveillées

Par Martine Perez - le 02/11/2011

Les crises cardiaques augmentent chez les femmes, mais les hommes restent la principale cible des messages de prévention.
L'infarctus a toujours été considéré comme une maladie d'hommes. Les grandes études de dépistage, prévention et traitement ont quasiment toujours porté sur la gent masculine. Les données sur les femmes restent parcellaires, mal documentées. Pourtant, une femme sur trois meurt aujourd'hui d'une maladie cardio-vasculaire, et de plus en plus jeune du fait d'un tabagisme féminin accru alors que les hommes, eux, ont réduit leur consommation.
«La proportion des femmes dans les essais cliniques n'est que de 30 % en moyenne», souligne le professeur Alain Simon, chef du service de prévention cardio-vasculaire de l'hôpital européen Georges-Pompidou. «Une femme a 30 % de risque en moins d'avoir une angioplastie coronaire (intervention pour déboucher une artère), affirme le professeur Tabassome Simon, pharmacologue à la faculté de médecine Saint-Antoine à Paris. Les femmes ont aussi 20 % de chance en moins que les hommes de se voir proposer un test d'effort et 40 % en moins une angiographie. Un homme a 42 % de chance en plus de se voir prescrire une statine contre l'excès de graisses sanguines. Une situation qui n'est pas sans conséquences : 55 % des accidents cardiaques sont fatals chez les femmes contre 43 % chez les hommes.
Des différences hommes-femmes
Face à ce constat, une équipe de cardiologues, emmenée par Danièle Hermann, deux fois opérée à cœur ouvert, a décidé de lancer un appel aux dons pour mettre sur pied un programme de recherche sur le cœur des femmes, par le biais de sa Fondation abri¬tée par l'Institut de France à Paris. Ce premier programme devrait porter sur 500 femmes consultant dans un service de cardiologie. Chaque participante bénéficiera d'un bilan très poussé (biologique, radiologique, Doppler). L'objectif est de comparer les facteurs de risque de ces femmes et l'état de leurs artères coronaires avec ceux d'hommes de même âge, consultant pour les mêmes raisons.
«Il s'agit de mieux apprécier la spécificité cardiaque des femmes, explique le professeur Alain Tedgui, (Hôpital européen, Paris). Certaines différences ont déjà été observées. Ainsi, en moyenne, l'infarctus est dans 80 % des cas la conséquence d'une plaque d'athérome qui obstrue l'intérieur d'une artère du cœur et dans 20 % des cas la conséquence d'une lésion de l'endothélium (la paroi interne de l'artère du cœur). Mais pour les femmes de moins de 50 ans - pas pour les hommes de cet âge -, 80 % des cas d'infarctus seraient expliqués par l'érosion de l'endothélium, liée à la consommation de cigarettes.»
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Rejeté par le Sénat, le budget de la Sécu 2012 adopté par les députés

Quelques heures après son rejet en commission des affaires sociales du Sénat, le projet de financement de la Sécurité sociale pour 2012 a été adopté ce mercredi par les députés. L'Assemblée nationale a voté le texte par 288 voix contre 185. Sans surprise, l'UMP s'est prononcé pour, mais le Nouveau Centre, bien qu'appartenant à la majorité, s'est abstenu. Les partis de gauche ont voté contre, jugeant «insincère» ce texte qui sera examiné à partir de lundi au Sénat. Une belle bataille en perspective.

Le Sénat, à majorité de gauche, a rejeté en commission des affaires sociales le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2012. Il juge «indigent, irresponsable et irréaliste» ce texte adopté dans l'après-midi par les députés. Les sénateurs indiquent ne «pas croire à l'annonce d'un déficit ramené à 13,9 milliards l'an prochain, en raison de l'optimisme patent des hypothèses économiques» sur lesquelles il est fondé, selon un communiqué.

Suppression des exonérations de charges sur les heures supplémentaires

Par rapport au déficit prévu par le gouvernement, ils voudraient gagner 3,5 milliards d'euros en supprimant les exonérations sur les heures supplémentaires de la loi Tepa et 500 millions en taxant davantage retraites chapeau et stock-options, a précisé Yves Daudigny (PS), rapporteur général de la commission.

Traquer les «niches sociales bénéficiant notamment aux revenus du capital»

Les sénateurs préconisent la recherche de nouvelles ressources notamment via «une traque systématique des niches sociales bénéficiant notamment aux revenus du capital ou rattachées aux plus hauts salaires» ainsi qu'une «révision des allègements généraux de charges sociales.» Ils proposent d'autre part de «supprimer des dispositifs qui pénalisent les patients», comme le doublement de la taxe sur les complémentaires santé, le rabotage des indemnités journalières pour arrêt-maladie et la franchise sur les médicaments.

Pour financer ces mesures, ils entendent majorer de 6 points supplémentaires le forfait social qui taxe les sommes versées par l'employeur au titre de l'intéressement (gain attendu : 1,2 milliard d'euros) et relever de 0,5 point le prélèvement social sur les revenus du capital (pour un gain attendu d'environ 500 millions d'euros).

Dans son communiqué, la commission des affaires sociales annonce qu'elle «entend rejeter, en séance publique, tous les articles établissant des tableaux d'équilibre et des objectifs de dépenses qui ne correspondent en rien à l'idée qu'elle se fait d'un budget de la protection sociale à la fois rigoureux et véritablement dédié aux personnes qui en ont besoin».
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La mixité existe toujours dans les banlieues

Le Point.fr - Publié le 02/11/2011 à 19:14 - Modifié le 02/11/2011 à 19:40
Un rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles dévoile la situation des immigrés.

Dans sa carte blanche "L''immigration, parlons-en !", Paul Thibaud, essayiste, déclarait : "Il faut sortir de la culpabilisation que nous impose le politiquement correct et partir des faits." C'est chose faite avec le rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), publié mercredi. L'Onzus dresse un bilan contrasté de la situation socio-économique des personnes issues de l'immigration vivant dans les zones urbaines sensibles (Zus), qui regroupent 4,5 millions d'habitants.

Sur le plan professionnel, 19,2 % des primo-arrivants sont au chômage, contre 9,5 % pour la population hors Zus. Dans la génération suivante, le chiffre s'élève à 28,6 %, contre 10,6 % pour le reste de la population. Par ailleurs, les personnes issues de l'immigration occupent les métiers les moins qualifiés, avec 52,2 % d'ouvriers et 4,4 % de cadres. "Ce rapport a un effet grossissant, nuance Paul Thibaud. Il compare la situation des immigrés en Zus par rapport à celle de la population totale. Il faudrait aussi la mettre en lien avec celle des immigrés hors Zus."

Selon l'essayiste, la hausse du taux de chômage entre les primo-arrivants et les descendants ne révèle pas une dégradation de la situation. "Ceux qui trouvent du travail quittent les Zus, explique Paul Thibaud. Ce sont ceux en situation d'échec qui restent." "Le marché du travail a changé, complète Christophe Guilluy, auteur de Fractures françaises. Aujourd'hui, les descendants occupent plus d'emplois qualifiés, qui les poussent à quitter les Zus." L'auteur met en garde contre les amalgames. "Il ne faut pas toujours associer pauvreté, immigration et zone urbaine sensible. 85 % des personnes pauvres en France ne résident pas dans les zones urbaines sensibles", indique Christophe Guilluy.

Intégration mitigée

Le rapport dévoile que 52,6 % des personnes vivant dans les 751 zones urbaines sensibles sont issues de l'immigration. En région parisienne, le chiffre s'élève jusqu'à 64 %. "52,6 % sont d'origine étrangère, cela signifie aussi que 47,4 % ne le sont pas, souligne Christophe Guilluy. Les Zus restent un endroit où la mixité ethnique existe toujours." Si les immigrés vivant en Zus acquièrent autant la nationalité française que ceux hors Zus (40 % parmi les primo-arrivants et 97 % chez les descendants), seuls 57 % ont le sentiment d'être perçus comme Français contre 78 % résidant en dehors des zones urbaines sensibles.

Par ailleurs, plus de 80 % des habitants des Zus ont un conjoint primo-arrivant, contre 60 % pour ceux vivant hors Zus. Du côté des descendants, 60 % des jeunes sont endogames, contre 32 % pour ceux résidant ailleurs. "L'endogamie est beaucoup plus importante dans les Zus, admet Paul Thibaud. Mais ce ne sont pas dans ces zones que les populations immigrées s'intègrent." Une opinion largement partagée par Christophe Guilluy. "Il y a beaucoup de flux migratoires : les populations qui arrivent en France s'installent dans les Zus ; ceux qui réussissent les quittent."
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Bio : Manger écolo sans se tromper

Les aliments bio sont de plus en plus nombreux dans nos rayons. Chaque label apporte des garanties différentes.

Le marché du bio est en pleine expansion. Entre 2008 et 2010, 1.598 produits alimentaires ou boissons sont arrivés dans nos rayons avec un argument environnemental et éthique. C’est cinq fois plus que pendant les trois années précédentes. Le produit écolo a rapporté 3,3 milliards d’euros l’année dernière, soit 10 % de plus qu’en 2009. En même temps, les labels bio se multiplient. Difficile pour le consommateur de savoir précisément ce qu’ils garantissent. Seuls le label Agriculture biologique (AB) et le label Bio européen sont officiels. Ils imposent au minimum 95 % d’ingrédients issus de l’agriculture biologique et autorisent l’utilisation d’OGM de pesticides.

Des exigences jugées insuffisantes par les écolos les plus convaincus. Ainsi, certains organismes privés ont édicté des chartes plus exigeantes. Par exemple, le label Bio cohérence, créé l’année dernière, impose 100 % d’ingrédients bio et l’absence absolue d’OGM, au lieu de 0,9 % toléré par les écololabels officiels.

Marques de distributeurs
Paradoxe troublant, certains produits bio sont importés de l’étranger, à l’exemple des pommes de terre bio égyptiennes que l’on trouve sur nos étals. Les milliers de kilomètres parcourus entraînant des émissions de CO2 néfastes pour l’environnement. Seulement 25 % du bio sont commercialisés en vente directe, contre 35 % dans des magasins spécialisés et 40 % dans la grande distribution. Flairant un marché juteux, les supermarchés multiplient leurs propres marques bio à des prix compétitifs.

Pour éviter toute confusion en rayon, il est interdit d’utiliser le terme « bio » sur l’emballage d’un produit non issu de l’agriculture biologique. C’est cette réglementation qui avait obligé Danone à renommer son yaourt Bio en Activia, en 2006. Attention cependant à ne pas vous laisser duper par des packagings trompeurs. Un produit par exemple emballé dans un carton vert mettant en avant le terroir n’est pas forcément bio
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L'école doit-elle être obligatoire dès 3 ans ?

La scolarité obligatoire est actuellement fixée à six ans. Une proposition de loi socialiste, discutée jeudi au Sénat, voudrait la porter à trois ans.

Le 28 mars 2012, cela fera tout juste 130 ans qu'a été votée la loi de Jules Ferry instaurant l'obligation scolaire à 6 ans. «Et, depuis 130 ans la loi n'a pas bougé», observe la sénatrice socialiste de Gironde, Françoise Cartron, auteur d'un texte proposant de la porter à trois ans. Certes, mais aujourd'hui en France, 99% des enfants de 3 ans sont scolarisés. Alors pourquoi changer la loi ?

La sénatrice estime que l'école maternelle est en danger. Il s'agit avant tout, dit-elle, d'un texte de «préservation». «Une digue» pour protéger la maternelle d'une destruction qui serait annoncée.

Depuis deux ans, selon la sénatrice, le gouvernement multiplierait les initiatives privées de substitution. Le but ? Multiplier les jardins d'éveil un peu comme cela existe en Allemagne. «Des structures payantes, sans aucune garantie éducative», regrette Françoise Cartron. Un débat qui relance la question d'une exception française à laquelle les parents sont attachés : la maternelle, ses comptines et ses collages.

«La variable d'ajustement des suppressions de postes»

Peut-on réellement imaginer un jour sa dispartion pure et simple ? En 2008,Xavier Darcos avait suscité une polémique en mettant en cause le travail des enseignants de maternelle qui étaient là «pour faire faire des siestes et changer des couches».

Au-delà de ce dérapage malheureux, l'école maternelle pourrait bien devenir «la variable d'ajustement des suppressions de postes». C'est en tout cas, la crainte affichée de la sénatrice, Françoise Cartron qui en veut pour preuve la «déscolarisation phénoménale des enfants de 2-3 ans ».

Ces 10 dernières années en France, il est vrai, le taux de scolarisation des moins de 3 ans a chuté de plus de moitié, passant de 34,5% en 2000 à 13,6% en 2010. Pour la sénatrice, l'enjeu est donc de «sanctuariser l'école maternelle avec tout son savoir-faire».

Pour Françoise Cartron, «la maternelle joue un rôle dès le plus jeune âge pour réduire les inégalités sociales et culturelles». «Toutes les études montrent que plus tôt un enfant fréquente l'école, meilleures sont ses chances de réussite scolaire », insiste-t-elle.

La proposition de loi devrait être adoptée jeudi soir par la nouvelle majorité sénatoriale de gauche mais elle ne devrait guère avoir de chance d'être reprise à l'Assemblée nationale. La campagne présidentielle pourrait bien plus tard remettre le débat sur le devant de la scène
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Re: Actualités concours 2012

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La varicelle : bénigne...mais pas toujours
Par Martine Lochouarn - le 02/11/2011
INFOGRAPHIE - Rarement sévère, cette maladie virale peut cependant se réveiller bien plus tard sous la forme d'un zona.
Jadis appelée «vérette», «petite vérole volante» ou «vérolette», la varicelle a toujours affiché dans ses noms son absence de gravité. Cette maladie très contagieuse de la petite enfance est en effet le plus souvent bénigne et indolore. Mais elle peut aussi donner lieu à de rares complications immédiates ou à distance quand le virus de la varicelle, latent depuis des années, se réveille sous forme de zona.

Peu d'enfants échappent à la contagion. Si, à 15 ans, 10 % d'entre eux n'ont pas encore eu la varicelle, à 20 ans, 96 % des sujets sont immunisés. Son incidence, estimée grâce aux médecins du réseau Sentinelles, était de 766.323 cas pour l'année 2010. «En l'absence de politique de vaccination généralisée, elle est assez stable d'une année sur l'autre et reflète la circulation naturelle du virus dans la population», précise le Pr Emmanuel Grimprel, pédiatre-infectiologue (hôpital Trousseau, Paris).
Favoriser la cicatrisation naturelleDans 94 % des cas, la maladie survient avant l'âge de 10 ans, avec un pic entre 1 et 4 ans et un âge médian de 3 ans. «On a longtemps cru que la protection du nourrisson par les anticorps maternels durait la première année. En fait, elle diminue à partir de 3 mois, et à 6 mois la plupart des enfants ne sont plus protégés.» Quoique rares, les formes graves et les complications, plus fréquentes à cet âge ou chez l'adolescent et l'adulte, sont responsables de 3500 hospitalisations et d'une vingtaine de décès par an.
Le virus varicelle-zona, ou VZV, se transmet surtout par voie aérienne, respiratoire. Durant 2 à 3 semaines d'incubation, le virus se multiplie et envahit l'organisme. De petites taches rouges apparaissent ensuite sur le tronc et sur tout le corps, formant bientôt des vésicules à liquide clair. Elles se dessèchent en quelques jours pour donner une croûte qui, sauf grattage, tombera sans laisser de trace. Typiques de la varicelle, des lésions de stades divers coexistent, témoins des vagues successives de réplication virale. Leur apparition peut s'accompagner de fièvre et leur nombre varie de quelques-unes à plusieurs centaines. L'enfant est contagieux dans les 2-4 jours précédant l'éruption et le reste jusqu'à la formation des croûtes.

Le traitement est strictement symptomatique. «Les antiviraux n'ont pas d'intérêt dans ces cas bénins car ils agissent sur la réplication virale qui cesse 24 à 48 heures après le début de la maladie, or le médecin voit rarement l'enfant si tôt», explique le Pr Grimprel, pour qui le bon sens doit primer : «Il faut favoriser la cicatrisation naturelle, donc plutôt doucher l'enfant, le sécher en le tamponnant et l'habiller de vêtements longs pour limiter le grattage. L'éosine ou le gel de calamine assèchent un peu les lésions. Les antiseptiques comme la chlorhexidine n'ont pas d'efficacité démontrée contre les surinfections.»
Agir vite en cas de surinfection D'origine bactérienne, ces dernières sont la principale complication de la varicelle. Le risque croît avec le nombre des lésions qui, en rompant la barrière cutanée, permettent la pénétration des staphylocoques ou des streptocoques naturellement présents sur la peau. «Il est majoré chez le nourrisson qui est souvent contaminé dans la famille par un aîné, d'où un contact prolongé avec le virus et une varicelle souvent plus profuse, alors que l'enfant n'est pas encore propre.» Les lésions ne font pas mal. «Si l'une d'elles grossit, devient douloureuse, chaude, rouge, si la fièvre reste élevée, il peut s'agir d'une surinfection et il faut consulter rapidement le médecin qui prescrira des antibiotiques, insiste le professeur. Parfois, la surinfection peut être brutale, car ces bactéries, streptocoques surtout, sont invasives et sécrètent aussi des toxines. Ainsi s'expliquent les quelques décès observés chaque année.»
Les autres complications de la varicelle touchent plutôt l'enfant plus âgé. «Elles sont surtout neurologiques : cérébellite (une inflammation transitoire souvent bénigne du cervelet), beaucoup plus rarement petites névrites ou encéphalites, atteintes hépatiques ou hématologiques.» Autre risque, les convulsions fébriles : «Si la fièvre est élevée, que l'enfant est abattu, refuse de s'alimenter, gémit…, mieux vaut appeler le médecin.» Chez l'adolescent ou l'adulte, qui tolèrent plus mal la varicelle que l'enfant, elle peut aussi donner lieu à des complications respiratoires. C'est pourquoi on préconise leur vaccination préventive quand ils ne sont pas immunisés.
Des mécanismes mal connus Le vaccin, efficace, n'est en effet conseillé en France que pour certains groupes à risques. «Ce choix s'appuie sur la surveillance épidémiologique continue de la maladie, de son comportement, qui permet chaque année de réviser les recommandations vaccinales, explique le Dr Thierry Chambon, du réseau Sentinelles. Elle sert aussi aux chercheurs, car beaucoup d'inconnues subsistent sur la transmission de la maladie.» Un avis partagé par le Dr Catherine Sadzot, virologue spécialiste du VZV (université de Liège) : «Les mécanismes par lesquels ce virus subsiste après la varicelle à l'état latent dans les ganglions nerveux sensoriels et ceux de sa réactivation sous forme de zona, sont encore très mal connus.» La gravité de certaines varicelles, les douleurs générées par le zona justifient donc un intérêt soutenu des chercheurs pour ce virus.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Varicelle : le vaccin seulement pour les groupes à risque

Le vaccin est recommandé pour les plus de 12 ans, les femmes enceintes et les professionnels de santé non-immunisés. Cette stratégie française vise à éviter un déplacement de cas sévères vers les plus âgés.
Chacun peut se faire vacciner à titre individuel contre la varicelle. Deux vaccins assez semblables sont disponibles, produits à partir d'une même souche de virus vivant atténué (Oka) cultivée sur cellules humaines. Pourtant, en France, contrairement à d'autres pays - États-Unis, Allemagne ou Japon -, le Haut Comité de santé publique n'a pas fait le choix de recommander la vaccination universelle des enfants contre cette maladie.
Pourquoi ce choix ? «Comme le virus de la varicelle se transmet très aisément, il faudrait pour obtenir l'effet préventif recherché arriver à une couverture vaccinale dépassant largement 90 % de la population pour un vaccin dont 2 doses sont nécessaires. Si l'on n'atteint pas ce taux élevé de vaccination, on n'a pas d'impact sur la transmission du virus, et le risque d'épidémie persiste. Ces épidémies surviennent alors moins chez le petit enfant, mieux protégé du fait du vaccin, mais sont déplacées vers des sujets plus âgés, non vaccinés et qui n'ont pas fait la varicelle plus tôt, puisque le virus circule moins. Résultat : des cas de varicelle plus sévères, explique le Pr Emmanuel Grimprel. C'est d'ailleurs ce qui se passe aujourd'hui avec la rougeole, pour laquelle on n'a pas dépassé 80 % de couverture vaccinale pendant vingt ans. Avec un résultat si médiocre pour la rougeole, potentiellement plus grave, nous avons conclu qu'il ne fallait pas recommander la vaccination généralisée contre la varicelle pour éviter ce vieillissement des cas et un risque accru de varicelles compliquées.»
Eviter une augmentation des cas de zonaAutre aspect pris en compte dans cette décision, l'incidence qu'aurait cette vaccination généralisée sur lezona. Celui-ci, qui est une réactivation du virus chez un sujet qui a eu la varicelle, tient surtout à son contrôle insuffisant par l'immunité naturelle acquise contre lui. C'est la raison pour laquelle le zona apparaît lors d'une baisse d'immunité et chez les sujets âgés dont le système immunitaire devient moins efficace dès 60-70 ans.
«En diminuant la circulation du virus par une vaccination généralisée, on réduirait les rencontres fortuites avec le virus au cours de l'existence, qui constituent autant de rappels naturels protecteurs et qui expliquent par exemple que les pédiatres fassent si peu de zona, explique le Pr Emmanuel Grimprel. Or, les personnes âgées, moins en contact avec le virus, ont moins de rappels naturels. Comme on ne connaît pas la qualité et la durée de protection conférée par le vaccin par rapport à celle donnée par la varicelle, on redoute une augmentation des cas de zona apparaissant plus tôt qu'actuellement. Quelques indications provenant des pays qui ont adopté la vaccination généralisée suggèrent que ce serait bien le cas.»
Les plus de 12 ans Ces raisons expliquent que la vaccination soit seulement recommandée pour des groupes à risque : ceux qui ont dépassé l'âge de 12 ans sans avoir eu la varicelle (ou qui, souvent, ne s'en souviennent pas), les professionnels de santé et ceux de la petite enfance, notamment. Les personnes en attente de greffe, pour lesquelles une immunosuppression est envisagée, sont vaccinées préventivement. En revanche, il n'est pas possible de vacciner les sujets immunodéprimés par un vaccin atténué vivant, mais on vaccine leur entourage familial pour limiter le risque. «Enfin, la fin de grossesse est une période à risque pour la varicelle. En cas de sérologie négative, la vaccination doit être systématiquement proposée aux femmes qui ont un projet de grossesse», souligne le Pr Chidiac. Toute vaccination contre la varicelle chez une femme en âge de procréer doit être précédée d'une sérologie et s'accompagner d'une contraception d'au moins trois mois.
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