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Re: Actualités concours 2012

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«Nous, parents, devons expliquer le monde aux ados»


Par Pascale Senk - le 14/12/2011
INTERVIEW - Xavier Pommereau, psychiatre, chef du Centre Abadie du CHU de Bordeaux, vient de publier Nos ados.com en images (Odile Jacob).
LE FIGARO.- Vous relevez dans votre ouvrage que les ados d'aujourd'hui sont d'abord et avant tout des «enfants de l'image». Qu'est-ce que cela implique pour les parents?
Xavier POMMEREAU.- D'abord, nous devons tenter de comprendre ce que ces enfants disent à travers leur image. Un gamin qui porte des jeans rapiécés, déchirés, surmontés d'un sweat-shirt bariolé, exprime simplement combien il se sent comme un patchwork, ignorant la direction à suivre... Pas question de faire du mot à mot, bien sûr, mais il est important que les adultes décodent l'allure générale de l'ado, les postures affichées, et surtout qu'ils ne s'en moquent pas! L'apparence est devenue fondamentale. Désormais, filles et garçons passent un temps sans cesse rallongé à se pomponner. Et ce n'est pas pour se faire plaisir: c'est une obligation! Ainsi, au centre pour adolescents que je dirige, nous avons reculé le début des consultations de 9 heures à 10 heures le matin: il devenait impossible d'avoir nos patients à l'heure! Pour les parents, cela implique de faire une vraie réunion de famille pour caler le tour de chacun dans la salle de bains familiale...
Les parents doivent-ils donc persévérer pour donner un cadre?
Oui, plus que jamais. À une gamine de 15 ans qui part en décolleté plongeant au collège, il faut imposer le port d'un gilet en expliquant que l'on ne s'habille pas comme ça pour aller en classe. Éventuellement, si elle souhaite se vêtir ainsi pour la fête anniversaire de sa copine, pourquoi pas? Les adolescentes sont convaincues que, pour se faire aimer, elles doivent séduire. À nous de leur expliquer qu'elles risquent de trop s'exposer. Ainsi, nous, adultes, devons définir des espaces d'évolution à ces jeunes. Car Internet, cet univers dans lequel ils circulent si bien, c'est l'espace de tous les possibles, avec le meilleur et le pire: aux parents et aux opérateurs de «légiférer» sur la déambulation dans cet espace sauvage qu'est la Toile. Car, s'ils sont en avance sur les outils numériques, nos enfants sont encore immatures émotionnellement.
Comment s'exprime cette immaturité?
Par exemple, pour eux, les informations, ce sont des «images Claire Chazal». Ils savent bien qu'il y a un conflit israélo-palestinien, par exemple, mais ils ne savent pas où est Israël! Ils sont eux-mêmes géolocalisables grâce à leur portable mais ignorent la géographie! En ce sens, je les appelle des «savants ignorants»: s'ils savent naviguer dans le monde numérique, ils ont surtout besoin que nous leur expliquions le monde, la réalité. Je crois qu'il y a actuellement un défaut de transmission: on confond télécommunication et transmission. Nos enfants n'ont pas besoin que nous communiquions avec eux, mais plutôt que nous échangions vraiment sur ce qui les entoure en leur transmettant du sens et des valeurs.
Comment s'adapter à une telle évolution?
Tout est allé très vite, en effet, et les mondes entre adultes et ados se sont opacifiés. J'invite les parents à ne pas rester drapés dans leur dignité mais à accepter de se faire enseigner. Par leurs enfants d'abord: ceux-ci ont un vrai savoir issu de la technologie, même s'il ne faut pas croire qu'ils peuvent se débrouiller tout seuls. Et je pense qu'il faudrait créer des groupes pour les parents. On leur expliquerait tous les derniers progrès technologiques, car ceux-ci ne cessent de subir une accélération exponentielle.
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Les morts foetales in utero souvent dues au placenta

Par le figaro.fr - le 14/12/2011
Peu étudiés par la science, ces incidents assez rares surviennent après la 20e semaine de grossesse.
La mort du foetus dans l'utérus est le plus souvent causée par une complication au cours de la grossesse, notamment un mauvais fonctionnement du placenta, selon deux études américaines publiées mardi qui se penchent sur un phénomène très peu étudié par la science.
Aux Etats-Unis, il y a dix encore, on savait peu de choses sur les raisons de la mort foetale in utero, un accident assez rare qui concerne les foetus morts-nés de plus de vingt semaines.
Le Journal of the American Medical Association publie mardi deux études inédites sur la question, menées auprès de 500 femmes entre 2006 et 2008 dans cinq Etats américains.
La première, menée par l'Institut américain de la Santé, montre dans la moitié des cas que la mort du foetus a été provoquée par au moins une complication survenue au cours de la grossesse.
Dans 26% des cas c'est un dysfonctionnement du placenta (organe par lequel l'enfant est nourri) qui est en cause. Dans 14 à 19% ce sont des infections ou intoxications aiguës qui touchent la mère. Et enfin dans 10% des cas ce sont les malformations foetales et les dysfonctionnements du cordon ombilical.
Les pays en développement bien plus concernésJusqu'ici, les études menées sur ce sujet ont souvent échoué à cause du manque d'analyses post-mortem des foetus, refusées par la moitié des familles pour des raisons psychologiques ou financières.
La première étude a également démontré que les Afro-américaines avaient deux fois plus de risques d'être confrontées à cette épreuve par rapport aux Blanches ou aux Hispaniques. Cette différence est souvent attribuée à un manque de suivi des grossesses des femmes noires, mais l'étude montre «que les disparités de race persistent, même chez les femmes bien suivies».
La seconde étude, menée par l'université du Texas, a mis au jour plusieurs facteurs de risque: diabète, obésité, tabac, incompatibilité sanguine entre le foetus et la mère, toxicomanie ou même le fait d'être noire, âgée de plus de 40 ans ou célibataire.
Sur les 7000 décès in utero comptabilisés chaque jour dans le monde, 98% surviennent dans les pays en développement, selon la revue médicale The Lancet. La Finlande avec deux morts-nés pour 1000 naissances détient le taux le plus bas du monde, le Nigeria et le Pakistan arrivent derniers avec 40 décès pour 1000 naissances.
(Avec AFP)
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Fin de l'édition papier de France Soir : une «catastrophe» pour Bayrou

La direction de France Soir a finalement décidé de ne pas sortir de dernier numéro du quotidien initialement prévu mercredi soir avant l'arrêt définitif de l'édition papier, selon un communiqué interne. «Nous avons décidé d'interrompre l'édition papier de France-Soir, pour les raisons suivantes: les locaux et le personnel de France-Soir ont été victimes hier d'une action commando violente. Dans ce contexte de menaces, les conditions ne sont pas réunies pour réaliser sereinement, aujourd'hui, une édition papier de qualité, dans les conditions éditoriales requises», annonce dans un communiqué Alexandre Pougachev, propriétaire du titre.

Peu après cette annonce, le président du modem, François Bayrou a qualifié cette annonce de «catastrophe». «C'est un des journaux dont l'histoire était la plus riche, avec des records de vente et de liens avec l'opinion, du temps pas si lointain ou le quotidien frisait et parfois dépassait le million d'exemplaires.»

Les rotatives de France Soir ne tourneront donc pas pour la dernière édition d'un journal mythique. Malgré une bataille de procédure entre syndicats et direction, le propriétaire du titre, Alexandre Pougachev, a décidé d'appliquer son plan: arrêter définitivement l'édition papier et tenter l'aventure d'un site internet France Soir gratuit, en supprimant au passage 89 emplois sur 127.

Les dernières semaines du quotidien ont été ponctuées par des manifestations et des actions syndicales pour tenter de dissuader M. Pougachev, en vain. Plusieurs actions en justice ont été engagées contre la direction, les représentants du personnel estimant que M. Pougachev n'a pas respecté les procédures vis-à-vis du Comité d'entreprise pour mettre son plan à exécution.

Le premier quotidien de la résistance vendu jusqu'à plus d'un million d'exemplaire

France Soir paraît pour la première fois en novembre 1944 et devient rapidement le premier quotidien de la Résistance, puis le premier journal français, franchissant le million d'exemplaires en 1953. Un bandeau en Une proclame «Le seul quotidien vendant plus d'un million d'exemplaires» jusqu'au début des années soixante.

A la grande époque, France Soir publie sept éditions par jour, plus de 400 journalistes sont sur la brèche au siège Rue Réaumur au coeur de Paris. Des centaines d'ouvriers, de cyclistes et de chauffeurs concourent 24 heures sur 24 au succès du titre. Camelots et vendeurs à la criée vont et viennent au gré des éditions successives.

La réactivité du titre est impressionnante, il faut moins de deux heures pour qu'un nouveau journal paraisse en cas d'événement marquant. La Guerre d'Algérie constitue un moment particulièrement fort avec des tirages allant jusqu'à 1,5 million d'exemplaires au moment du putsch.

Un lent déclin après la mort en 1972 du charismatique Pierre Lazareff

Symbole d'une presse moderne «à l'Américaine» - grandes photos, titres «choc», infos-services et bandes dessinées -, France Soir commence pourtant à voir ses ventes reculer. Un record sera encore battu avec la mort du Général de Gaulle avec plus de 2,2 millions d'exemplaires vendus à cette occasion en novembre 1970.

Pierre Lazareff, son charismatique directeur, disparaît en 1972. Henri Amouroux qui prend les rênes du journal en 1974 ne parvient pas a enrayer le déclin. Le groupe Hachette vend France Soir en 1976. Robert Hersant, «le Papivore», le reprendra un peu plus tard mais échouera à le relancer. Le journal changera de main à plusieurs reprises, racheté ou repris au Tribunal de Commerce par des hommes d'affaires ou des investisseurs mais plus jamais par des hommes de presse.

Dernier rachat en 2009 par Alexandre Pougachev: le jeune milliardaire russe injecte 75 millions d'euros à fonds perdus auxquels s'ajoutent une dizaine de millions d'aides publiques. Un sursaut des ventes qui passent de 20 000 à 80 000 exemplaires pendant quelques mois sera suivie d'une valse de dirigeants et de changements de ligne éditoriale. Alexandre Pougachev, las de renflouer les caisses, a fini par jeter l'éponge.

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Les enseignants en grève contre le projet de réforme de l'évaluation
Le Point.fr - Publié le 15/12/2011 à 08:00 - Modifié le 15/12/2011 à 08:01
Des manifestations auront lieu dans la journée pour dénoncer l'évaluation unique par le chef d'établissement.

Un large front de syndicats d'enseignants appelle jeudi à une journée de grève et de manifestations pour exiger le retrait du projet de réforme de l'évaluation des professeurs, prôné par le ministre de l'Éducation Luc Chatel qui défend un système "plus juste". Cette journée d'action, la deuxième depuis celle très suivie du 27 septembre contre les suppressions de postes, est soutenue par des associations, telles que la Société des agrégés de l'université et la Conférence des présidents d'associations de professeurs spécialistes. Seul le Sgen-CFDT ne s'est pas joint au mouvement.

Des manifestations sont prévues dans tous les départements et, à Paris, le défilé partira à 14 h 30 de Denfert-Rochereau (14e arrondissement) pour arriver à Sèvres-Babylone (7e), non loin du ministère de l'Éducation nationale. Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, sera dans le cortège parisien. En primaire, le mouvement sera suivi par 8,5 % des enseignants selon le ministère, mais par plus d'un professeur sur cinq selon le SNUipp-FSU (principal syndicat). Cependant, c'est davantage la mobilisation dans le secondaire qui donnera la tonalité de la journée. La pétition intersyndicale demandant le retrait des textes recueillait mercredi soir plus de 65 000 signatures électroniques.

Invité mercredi soir de France 3, Luc Chatel a indiqué "vouloir améliorer le système (d'évaluation) pour qu'il soit plus juste, qu'il prenne en compte l'engagement des enseignants et qu'il ait un impact plus important sur la carrière des enseignants". Les projets du ministère prévoient la fin de la traditionnelle double notation des enseignants : l'administrative par le chef d'établissement et la pédagogique, la plus importante pour la carrière, par l'inspecteur régional, formé dans la discipline des collègues qu'il inspecte. À la place, les enseignants seraient évalués lors d'un entretien, tous les trois ans, avec leur "supérieur hiérarchique direct" (le chef d'établissement en collège et lycée, "l'inspecteur compétent" dans les écoles), et cette évaluation déterminerait l'évolution des salaires. Les syndicats dénoncent un projet qui "dénature en profondeur les métiers" des enseignants et va peser sur leur pouvoir d'achat
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Selon un sondage, 60 % des salariés disent avoir refusé un arrêt maladie

A l'heure où le gouvernement affirme sa volonté de lutter contre la fraude sociale, un sondage Obea Obea/InfraForces révèle que 60 % des salariés français déclarent avoir déjà refusé de prendre un arrêt de travail.
Selon ce sondage, à paraître dans le prochain numéro de Santé Magazine, 26 % des Français ayant une activité professionnelle disent même n'avoir jamais pris d'arrêt maladie. Et pour 32 % des personnes ayant déjà pris un arrêt maladie, celui-ci était inférieur à trois jours, soit le délai de carence pendant lequel la sécurité sociale ne verse pas d'indemnités journalières. Pour 40 %, l'arrêt était supérieur à trois jours et pour 28 % supérieur à un mois.


Autre révélations du sondage : une forte majorité de salariés (66 %) estime que leur médecin donne "rarement" des arrêts maladie alors qu'un sur quatre pense que le médecin n'hésite pas à l'arrêter lorsqu'il est malade.

En outre, 22 % des Français, salariés ou non, jugent que les arrêts maladie sont toujours justifiés, 35 % pensent qu'ils le sont "le plus souvent" et 39 % estiment que "tous les arrêts maladie ne sont pas justifiés". Une importante majorité des Français (75 %) pense qu'il faudrait davantage de contrôles. Parmi les personnes ayant déjà eu un arrêt pour maladie, 85 % déclarent ne jamais avoir été contrôlées pendant cette période.

Le monde
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Re: Actualités concours 2012

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Prothèses mammaires PIP : neuf cas de cancers suspects

Par le figaro.fr - le 14/12/2011

Le ministère de la Santé révèle en avoir comptabilisé huit auxquels vient s'ajouter celui d'une femme décédée dans le Gers.
La soupçons qui pèsent sur les prothèses mammaires défectueuses PIP se renforcent. Le ministère de la Santé a relevé huit signalements de cancers suspects chez des femmes porteuses de ces implants. Parmi ces huit cas, cinq cancers du sein (adénocarcinomes, le plus courant) ont été déclarés. Le directeur de la Santé, le Pr Jean-Yves Grall, releve aussi un cas de lymphome rare du sein (la femme est décédée), un cas de lymphome de l'amygdale et un cas de leucémie. Ce décompte n'inclut pas le cas de cancer détecté dans le Gers (un autre lymphome rare) qui a provoqué la mort de la patiente. C'est pourtant ce décès qui était à l'origine de l'ouverture d'une information judiciaire à Marseille sur les prothèses PIP. Son dossier n'aurait toujours pas été transmis aux autorités sanitaires, d'après les médecins.
Tous les cancers mentionnés ne sont pas nécessairement imputables aux prothèses frauduleuses, a toutefois insisté le patron de l'Institut national du Cancer (INCa), Dominique Maraninchi. Le comité de suivi des femmes porteuses de prothèses mammaires, créé à la demande du gouvernement, précise que l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) «a rapporté les signalements d'effets indésirables graves observés chez des femmes porteuses de prothèses PIP avec notamment, aujourd'hui, huit cas de cancers signalés, sans qu'à ce jour l'imputabilité n'ait été établie entre ces cas de cancer et le port de prothèses mammaires PIP».
523 retraits de prothèses depuis mars 2010
Depuis mars 2010 et le retrait du marché de ces implants PIP par l'Afssaps, le comité a recensé 523 retraits de prothèses. La ministre Roselyne Bachelot a promis que la sécurité sociale couvrirait les frais de remplacement pour toutes les femmes qui le souhaitaient. Le Numéro Vert (0800 636 636) mis en place pour les femmes concernées par ces prothèses PIP a reçu plus de 5000 appels en deux semaines environ. L'INCa émettra «d'ici huit jours» une série de recommandations aux professionnels de santé sur la conduite à tenir, notamment au plan chirurgical.
Environ 30.000 femmes porteraient ces prothèses défectueuses. Quelque 80% d'entre elles y ont eu recours à des fins esthétiques, les 20% restantes à titre de reconstruction après un cancer du sein, selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Le parquet de Marseille, qui a déjà reçu plus de 2000 plaintes de porteuses de ces implants, a décidé d'ouvrir une information judiciaire pour «blessures et homicide involontaire».
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Message par missdu33 »

Le RSA réduit la pauvreté mais moins le chômage

Par Marc Landré 15/12/2011 lefiagor.fr

La prestation sociale qui a remplacé le RMI a permis de sortir 150.000 personnes de la pauvreté l'année dernière, malgré la crise. Sa montée en charge reste toutefois lente et le taux de non-recours, très élevé.

Roselyne Bachelot ne cache pas sa joie. Le bilan présenté par le comité d'évaluation du RSA, deux ans après son lancement, est on ne peut plus positif. «Il n'y a aucun doute de l'impact de cette prestation sur la pauvreté et les craintes qui avaient été anticipées sur le marché du travail n'ont pas été validées, s'enthousiasme la ministre des Solidarités. Le RSA est une grande avancée sociale du quinquennat de Nicolas Sarkozy.»
Selon le rapport présenté mercredi par l'économiste François Bourguignon, président du comité d'évaluation, la prestation (qui a remplacé le RMI et l'allocation parent isolé dans sa version «socle» et assure aux travailleurs pauvres de garder 62% de leur revenu d'activité dans sa version «activité») a permis à 150.000 personnes de sortir de la pauvreté en 2010. Et donc fait reculer le taux de pauvreté de 0,2 point.
L'impact sur le marché du travail et notamment l'incitation financière à reprendre un emploi est, en revanche, plus difficile à évaluer en raison de la crise qui a secoué l'Hexagone ces deux dernières années. Mais il n'est pas totalement nul. «Le passage au RSA a pu avoir un impact sur certains groupes de bénéficiaires», confirme François Bourguignon qui estime à 3% par mois la part des allocataires ayant repris une activité grâce à la prestation. Un taux toutefois identique à celui du RMI…
Quant à l'effet sur le pouvoir d'achat des bénéficiaires, le comité note que «le revenu annuel médian par unité de consommation des ménages ayant perçu au moins une fois durant l'année le RSA activité est accru, du fait de la prestation, de 11%.»
Défaut de communication
Reste un point noir: la montée en charge du dispositif. Si l'augmentation du nombre de bénéficiaires du RSA socle a été conforme aux prévisions, il en est autrement pour les allocataires du RSA activité. «Il semblerait que le RSA activité n'ait pour l'instant atteint qu'une partie de sa cible», note François Bourguignon. Sur 1,5 million de bénéficiaires éligibles, seul un tiers perçoit en effet la prestation. Soit «un taux de non-recours» de 68%, près du double de celui du RSA socle.
Plusieurs facteurs expliquent cette défaillance du nombre de bénéficiaires: «un manque de connaissance précise du dispositif» lié à l'absence de campagne de communication depuis le lancement de la prestation en juin 2008, «le sentiment de se débrouiller financièrement» et aussi «le souhait de ne pas dépendre d'une aide sociale» ou «la crainte de démarches compliquées».
En revanche, le faible montant de la prestation (467 euros de RSA socle par mois pour une personne seule et 230 euros en moyenne de RSA activité) ou la peur de perdre des droits connexes, comme les allocations logement ou la gratuité dans les transports, apparaissent «comme des motifs marginaux» de renoncement au RSA.
Les conséquences ne sont pas neutres. Si le dispositif touchait toute la cible, la facture s'alourdirait de 5 milliards par an -«qu'il faudrait trouver», reconnaît Roselyne Bachelot-, soit 50% de plus que les 10 milliards de dépenses actuelles. À l'inverse 400.000 personnes franchiraient le seuil de pauvreté. D'où la priorité, selon le comité d'évaluation, «de diminuer sensiblement le taux de non-recours» même si cela fait grimper la note en flèche…
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Message par missdu33 »

L’hormone du sommeil décryptée

14-12-2011 Par Joël Ignasse

Des chercheurs canadiens ont découvert le récepteur de la mélatonine dans le cerveau qui favorise le sommeil profond. Ils espèrent mettre au point un nouveau traitement contre l’insomnie.
La mélatonine, souvent dénommée hormone du sommeil, est surtout connue comme étant l’hormone centrale de régulation des rythmes chronobiologiques, elle est secrétée par la glande pinéale (située dans le cerveau), en absence de lumière. Des chercheurs de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) ont découvert un récepteur cérébral MT2 qui lorsqu’il est activé par la mélatonine favorise le sommeil profond. « La précision du rôle des MT2 de la mélatonine représente une percée scientifique importante qui les placent comme nouvelle cible prometteuse pour de futurs traitements de l'insomnie. Cette découverte explique également l'effet hypnotique et peu concluant des comprimés de mélatonine en vente sans ordonnance, qui agissent sur les deux récepteurs aux effets opposés» explique Gabriella Gobbi, psychiatre.
Leur étude, publiée dans le Journal of Neuroscience, relate aussi la mise au point d’une substance (UCM 765) qui active spécifiquement ce récepteur et augmente les phases de sommeil profond chez le rat et la souris. De plus, cette molécule agit dans la région du cerveau du thalamus réticulaire qui est le « centre moteur » du sommeil profond. « Cette nouvelle médication, contrairement aux traitements traditionnels pour l'insomnie, augmente le sommeil profond sans détruire ''l'architecture'' du sommeil », explique Gabriella Gobbi. C'est-à-dire elle conserve les mêmes épisodes de sommeil paradoxal. »
Le sommeil profond est considéré comme la phase la plus importante du sommeil, c'est à ce moment qu'ont lieu les divisions cellulaires et la production de l'hormone de croissance, d'où l'importance du sommeil chez l'enfant. Le sommeil profond occupe environ 100 minutes au cours d'une nuit moyenne de sommeil. Les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent conduire à la mise au point d’un traitement contre l’insomnie chez l’homme. « Le développement de cette pharmacologie, ciblant les récepteurs du sommeil profond pour combattre l'insomnie, représente une avancée majeure dans le développement de nos compétences à gérer ce problème de santé publique commun à de nombreux pays », conclu le Dr Vassilios Papadopoulos, directeur de l'Institut de recherche du CUSM.

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Message par missdu33 »

4 % des Français ont pensé au suicide durant l'année 2010

Publié le 13/12/2011, 12h10 par Gaëlle Monfort l journaldes femmes.fr

Un nouveau rapport de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) fait un état des lieux des pensées suicidaires en France. Chaque année, dans notre pays, plus de 10 000 personnes se donnent la mort.
Cette étude concerne 27 000 personnes de 15 à 85 ans. Sur l'année 2010, près de 4 % des personnes interrogées (de 15 à 85 ans) ont eu des pensées suicidaires et 0,5% ont fait une tentative de suicide.
En France, presque 1 décès sur 50 est un suicide. L'étude rapporte que la fréquence des tentatives de suicide diminue avec l'âge alors que les idées suicidaires sont au maximum entre 45 et 54 ans.
Le sexe est une variable importante puisque les femmes sont plus nombreuses à avoir pensé au suicide mais également à avoir effectué une tentative de suicide pendant l'année. L'étude indique également que 7,6 % des femmes et 3,2 % des hommes déclarent avoir déjà fait une tentative de suicide au cours de leur vie.
Les facteurs les plus souvent associés aux tentatives de suicide sont les violences (sexuelles ou non), le fait de vivre seul, le chômage, le faible niveau de revenu et le tabagisme.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Un Français sur vingt a tenté de se suicider

Par Pauline Fréour - le 13/12/2011

Les femmes sont plus concernées que les hommes. Les individus les plus susceptibles d'avoir des pensées suicidaires sont souvent isolés, pauvres, au chômage ou ayant subi des violences.
En France, où presque un décès sur 50 est un suicide, 5,5% des 15-85 ans déclarent avoir déjà fait une tentative au cours de leur vie, selon une enquête du Baromètre santé 2010.
Cette tendance est globalement stable depuis 2000, selon une étude de l'Inpes publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) mardi, mais on note toute de même une légère augmentation des tentatives admises sur l'année écoulée (0,5% en 2010 contre 0,3% en 2005). Les femmes sont plus nombreuses à avoir tenté de mettre fin à leur jour (7,6%), contre 3,2% des hommes. En revanche, ces derniers sont surreprésentés dans les décès enregistrés, notamment en raison des méthodes plus violentes qu'ils emploient (pendaison, armes à feu…). Les périodes de la vie où l'individu est le plus susceptible de passer à l'acte sont l'adolescence pour les femmes (15-19 ans) et l'entrée dans l'âge adulte pour les hommes (20-25 ans).
En 2009, 10.464 décès par suicide ont été enregistrés par le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès de l'Inserm, un chiffre en diminution régulière ces dernières années, mais qui reste très élevé par rapport aux voisins de la France. En outre, une autre étude conclut à une sous-estimation de 9,4% du nombre officiel de décès.
Des idées suicidaires en baisse
Si la fréquence des passages à l'acte au cours de l'année écoulée a légèrement augmenté, celle des idées suicidaires qui les précèdent a plutôt reculé. Sur les 27.000 individus de 15 à 85 ans interrogés par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, ils étaient 3,9% à admettre avoir pensé à mettre fin à leur jour pendant l'année 2010, contre 5,9% en 2005. Les facteurs d'exposition récurrents, dont les études ne font pas mention car les individus les admettent difficilement, sont la dépression, les troubles mentaux et l'alcoolisme. Le fait d'avoir subi des violences (sexuelles ou non), l'isolement, le chômage, ressortent également des études parues dans le BEH. Même si les spécialistes commencent à s'intéresser à l'impact de la course à la performance dans le milieu professionnel, le travail est plutôt un facteur protecteur.
Les spécialistes rappellent néanmoins qu'avant de passer à l'acte, l'individu passe par plusieurs stades - l'idée, l'intention, la programmation, et l'action - et qu'à chaque étape, la dynamique peut être enrayée si le risque est détecté. Le processus allant de la pensée suicidaire au passage à l'acte peut prendre plusieurs semaines, estime le Pr Jean-Louis Terra, professeur de psychiatrie à l'université Lyon 1. «Plus une personne est construite, équilibrée, plus elle va lutter contre ça. Plus elle est impulsive, instable, plus ça ira vite. Heureusement, la plupart des gens sortent spontanément du processus, en se rattachant à ce que j'appelle des 'idées velcros', comme 'Je ne peux pas faire ça à mes enfants'» explique-t-il.
Ce spécialiste de la prévention du suicide milite pour une meilleure formation des professionnels de la psychiatrie mais aussi une politique de rachat des armes à feu. «On recense 10 à 20 millions d'armes à feu en France. Or avoir un fusil chez soi réduit le délai de réflexion si l'on envisage de mettre fin à ses jours. Nous devrions prendre exemple sur l'Australie, où une campagne de rachat des armes à feu peu utilisées des particuliers a très bien fonctionné».
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Re: Actualités concours 2012

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Nouvelle piste de traitement contre le diabète

Par Joël Ignasse

Des chercheurs ont développé des anticorps qui s'opposent aux taux élevés de sucre dans le sang. Ces protéines pourraient servir à fabriquer de nouveaux médicaments contre le diabète de type 2.
Dans le diabète de type 2, autrefois appelé non insulinodépendant, les cellules de l’organisme ne répondent plus aussi efficacement à l’insuline, l’hormone chargée de réguler la quantité de sucre dans le sang, on parle alors d’insulinorésistance. Du coup le sucre, au lieu de pénétrer dans l’environnement cellulaire et de jouer son rôle énergétique, s’accumule dans la circulation sanguine causant des altérations des vaisseaux sanguins, du cœur ou des nerfs.
Au niveau moléculaire, le diabète de type 2 est lié à une famille de facteurs de croissance du fibroblaste, ou FGF, et à ses récepteurs. Certains de ces facteurs apparaissent prometteurs pour faire reculer l'obésité et d'autres maladies liées au diabète. Dans de précédentes études, par exemple, des souris diabétiques et en surpoids traitées avec le facteur appelé FGF21 ont pu retrouver un métabolisme normal et perdre du poids.
La piste semblait donc intéressante malheureusement les essais menés chez l’homme n’ont pas prouvé l’efficacité de cette protéine FGF21. Pas désespérée pour autant, une équipe californienne a continué a travaillé sur cette voie. Dans la revue Science Translational Medicine, les chercheurs présentent des essais réalisés avec un anticorps qui mime le FGF21 en se liant à FGFR1, un récepteur du facteur de croissance présent dans le pancréas et les tissus adipeux.
En une semaine, le taux de sucre des souris diabétiques qui avaient reçu des injections de l'anticorps est revenu à des niveaux normaux et les souris ont perdu du poids. Il reste maintenant à vérifier l’efficacité de ce composé sur l’homme. Premier point positif, l’anticorps peut être facilement produit et il reste actif dans le sang assez longtemps pour envisager, dans un second temps, une application thérapeutique.

Sciences et Avenir.fr
15/12/2011
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missdu33
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Message par missdu33 »

morts fœtales : Le placenta, responsable ?

Phénomène peu étudié et assez rare, qui intervient après la 20e semaine de grossesse, la mort du fœtus in utero pourrait en partie être expliquée par un dysfonctionnement du placenta. C’est ce que dévoile deux études américaines qui viennent d’être publiées dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).
Afin d’essayer de comprendre ce qui entraine la mort du fœtus in utero, deux équipes de chercheurs ont suivi 500 femmes entre 2006 et 2008 dans cinq États américains.
Sous la houlette de l'Institut américain de la Santé (NIH), la première étude a permis aux chercheurs de constater que la moitié des morts fœtales avait pour origine une ou plusieurs complications survenues au cours de la grossesse. Dans un quart des cas, c’est un fonctionnement anormal du placenta qui est responsable, les autres causes étant une infection qui touche la mère, un dysfonctionnement du cordon ombilical ou une malformation fœtale. Par ailleurs, les travaux de ces chercheurs ont permis de montrer que le mauvais suivi des grossesses n’est pas uniquement en cause dans la disparité observée entre les ethnies. Ainsi, malgré des rendez-vous médicaux réguliers, les Afro-américaines ont deux fois plus de risques d'être confrontées à ce triste évènement par rapport aux femmes blanches ou aux hispaniques.
Menées par l'université du Texas, la seconde étude a tenté de lister les différents éléments qui pourraient favoriser la mort du fœtus in utero. Le diabète, l’obésité, le tabac, l’incompatibilité sanguine entre le fœtus et la mère, l’addiction aux drogues, l'âge (au delà de 40 ans) et le célibat pourraient être autant de facteurs de risques...

Article écrit le 2011-12-15 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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Message par mouchou64 »

Des prisons bondées en France

D'après les statistiques mensuelles de l'administration pénitentiaire (AP), le nombre de détenus dans les prisons françaises culminé à 65.262 personnes incarcérées. Un record historique qui pointe le problème du surpeuplement des parcs pénitenciers.


De plus en plus de personnes emprisonnées en France. Ça fait un moment que ça dure. Mais dans un rapport publiant ses statistiques mensuelles, l'Administration pénitentiaire (AP) constate que pas moins de 65.262 personnes ont été incarcérées. Un pic atteint le 1er décembre. Ce chiffre représente un véritable record historique. Pire, cela représente une hausse de 6,2 % par rapport à décembre 2012 où 61.473 prisonniers peuplaient les parc pénitentiers. Comparé au mois précédent, on constate une hausse de 0,9%, apprend l'AP dans un communiqué. Ceci permet aux responsables pénitentiers de France de souligner qu'avec un taux d'occupation de 113,9% (contre 113% au mois de novembre), les prisons sont bondées.

Quelles solutions pour alléger les prisons ?

Ce record du nombre d'emprisonnés en France pose la question des conditions dans ces parcs pénitentiers. Dans le détail, l'administration pointe une hausse de 8,7 % des mineurs incarcérés par rapport au mois précédent, soit 750 jeunes. Le nombre de prévenus s'élève, lui, à 16.587 personnes, c'est à dire 25,4 % des prisonniers. Pour contrer ce problème, le gouvernement souhaite construire davantage de prisons. On parle de 20.000 places supplémentaires pour fin 2017 en vue d'un parc carcéral de 80.000 places. Du coup, l'Observatoire international des prisons (OIP) a appelé les parlementaires à voter à l'encontre de la loi de programmation prévoyant cette augmentation. « Contre-productive en termes de prévention de la récidives » et « économiquement coûteuses », estime ses représentants. Le débat pourrait prendre de l'ampleur d'ici quelques semaines.

Actu France-Soir
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Message par mouchou64 »

OGM : "le débat sanitaire est clos"

Par Europe1.fr avec AFP


Selon cette étude, les OGM ne présentent aucun risque sanitaire.
Une équipe de chercheurs a passé au crible 24 études toxicologiques internationales.

Les animaux nourris plus de trois mois au maïs, riz, soja ou pommes de terre génétiquement modifiés ne présentent aucun problème de santé. Ils se portent aussi bien que ceux soumis à un régime non OGM. Cette conclusion est le fruit d’une vaste étude d’Agnès Ricroch, une généticienne d’AgroParisTech (université de Paris-Sud-Orsay) à paraître dans la revue de référence, Food and Chemical Toxicology.

Des études de plus de deux ans

Son équipe, composée notamment d'éminents toxicologues et biologistes, a épluché pendant un an les données de 24 études internationales réalisées par des instituts et organismes indépendants internationaux. Plus précisément, il s’agit de douze études portant sur une période allant de plus de 90 jours à deux ans, et douze autres études portant sur deux à cinq générations d'animaux.

"Là, maintenant, le débat sur les OGM d'un point de vue sanitaire est clos", affirme Agnès Ricroch. Quant à la question de savoir s’il faut augmenter la durée de nourrissage des animaux au-delà de trois mois, pratiquée régulièrement lors des tests, l’équipe affirme que l’allongement n’apporterait aucune information supplémentaire sur la toxicité.

Des poulets, souris, rats, chèvres

La pertinence de ce travail vient non seulement du fait qu'il s'agit de pays différents, mais aussi de la variété des animaux testés : poulets, souris, rats, chèvres et vaches. Tous sont des animaux de laboratoires.

Ces bêtes ont été alimentées avec 33% de plantes transgéniques commercialisées actuellement : maïs, riz, soja, triticale (croisement de blé et de seigle) et pomme de terre dans leur régime. "Les chercheurs ont regardé de nombreux paramètres : la croissance, le poids des organes, leur développement, les enzymes du sang, les organes de la reproduction, le pancréas, le cerveau, le cœur, un examen en long, en large et en travers", explique Agnès Ricroch.

"Des évaluations robustes"

La conclusion de l'étude, permettant de dire que les OGM ne sont pas nocifs d'un point de vue sanitaire pour les animaux, est rassurante. "Si on avait découvert le contraire cela aurait voulu dire que les recommandations faites par les toxicologues n'ont pas été suivies", ajoute la généticienne.

"Cela veut dire aussi que les évaluations que nous, toxicologues, demandons sur les OGM sont bien faites et robustes", a-t-elle précisé, puisqu’aucune différence n'a été décelée entre l'équivalent nutritionnel des OGM et des aliments non modifiés.
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Message par mouchou64 »

L'hébergement d'urgence dans une crise de moyens
| 15.12.11 | 20h06 • Mis à jour le 15.12.11 | 22h17


La recommandation est suffisamment inhabituelle pour être soulignée. Dans un rapport d'évaluation sur "la politique publique de l'hébergement des personnes sans domicile", rendu public jeudi 15 décembre, la Cour des comptes, garante de la bonne utilisation des deniers publics, préconise, à mots feutrés, de mettre plus d'argent en faveur de l'hébergement d'urgence : "Il n'apparaît pas déraisonnable de se donner les moyens de créer des places (d'hébergement) supplémentaires en zones tendues. En effet, la situation traditionnelle et inconfortable dans laquelle l'offre d'hébergement court en permanence après la demande d'hébergement n'a pas été encore interrompue, malgré des résultats importants en termes de sorties vers le logement."
Ce constat intervient à l'issue de près de 250 pages d'analyse de la "stratégie de refondation" du secteur annoncée en novembre 2009 par Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement. Cette réforme a pour ambition de sortir d'une logique saisonnière de gestion de crise et de favoriser la sortie vers un logement durable. Elle s'appuie sur deux piliers : la mise en place d'un service public de l'hébergement et de l'accès au logement, et le développement d'une offre de logement accessible aux personnes modestes. Entre 2004 et 2010, le nombre de places est passé de 51 103 à 82 890 (+ 62,2 %). Mais le constat de la Cour est clair : "Les résultats escomptés ne sont pas encore atteints."

Le Monde
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