Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Merci grâce à toi j'ai revu ces thèmes, mais @sixela , por chacun de ces themes tu fais une fiches ou tu lis juste des actualités dessus ?!Kallioppe a écrit :sixela95 a écrit :Salut voici quelques thèmes d'actualité que je pense cogité:
- l'ambroisie
- bisphénol A
- grippe A
- intoxication à E.coli
- plan nationnal santé environnement
- plan obésité
- tapis puzzle
je trouve plein de renseignements sur ce site:
http://www.sante.gouv.fr/toute-l-actual ... sante.html
coucou sixela95 , moi aussi je passe le concour le 11 avril au IFSI de saint Quentin 02, as tu déjà fais une prepa ou te presente tu sans ?
si tu veux papoter je suis dan sle coin.

C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...
Puéricultrice 2016 ♥
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Re: Entraînement culture générale 2012
Ah bon ! D'accord mdr je pense qu'il y vait une petite différence donc je peux dire MC = ALD ?Sebcbien a écrit :c'est la même chose ^^ une maladie chronique est une affection de longue durée.Nanouu a écrit :Coucou tout le monde je suis entrain de faire une fiche sur les maladies chroniques et je voudrais que vous m'éclairiez sur la différences entre les maladies chroniques et les affections de longues durées (ALD)merciii !
Très bien tout vos sujets, j'adore ce que tu écrit @cherry bomb

@stepit42 : nous mettras tu une correction ? je vais essayer de le faire demain, le sujet est super interessant je sais pas où tu as trouvé ça !

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Re: Entraînement culture générale 2012
Merci stepit42. J'ai traité ce sujet mais pas du point de vu des enfants. Je trouve ca vraiment bien.
Je bosse dessus ce soir !
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Re: Entraînement culture générale 2012
Stepi 42, envoye moi ton adresse mail, comme ça je pourrais te montrer des trucs sur la cg 

Re: Actualités concours 2012
Nanouu a écrit :Merci grâce à toi j'ai revu ces thèmes, mais @sixela , por chacun de ces themes tu fais une fiches ou tu lis juste des actualités dessus ?!Kallioppe a écrit :sixela95 a écrit :Salut voici quelques thèmes d'actualité que je pense cogité:
- l'ambroisie
- bisphénol A
- grippe A
- intoxication à E.coli
- plan nationnal santé environnement
- plan obésité
- tapis puzzle
je trouve plein de renseignements sur ce site:
http://www.sante.gouv.fr/toute-l-actual ... sante.html
coucou sixela95 , moi aussi je passe le concour le 11 avril au IFSI de saint Quentin 02, as tu déjà fais une prepa ou te presente tu sans ?
si tu veux papoter je suis dan sle coin.
je pense qu'etre au courant c'est déjà bien après ce n'est pas comme l’obésité ou le droit a l'avortement a quoi bon faire une fiche

"Le bonheur n'est pas au bout du chemin ,le bonheur est le chemin"
CH Saint-Quentin 10 avril 2013 Resultats 14 mai
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Re: Méthodologie culture générale
Lorsqu"on nous demande de dégagez les idées principales et la problèmatique doit-on faire intro/dev/conclusion ?
Re: Méthodologie culture générale
Non, pas vraiment, tu dois donnez le thème général du texte et ensuite résumez en une pharse un paragraphe car généralement un paragraphe = une idée de l'auteur 

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IBO en Guadeloupe
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Re: Entraînement culture générale 2012
Avez-vous un chiffre concernant le nombre d'enfant handicapés en France qui ne sont pas scolarisés ?
Edit : J'ai trouvé quelques chiffres sur ce site si cela vous intéresse : http://senateur-kammermann.com/2012/02/ ... andicapes/
J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à trouver des chiffres.
Il y aurait environs 300 000 enfants handicapés en France en 2012. Dont 214 000 qui serait scolarisé en milieu ordinaire.
Edit : J'ai trouvé quelques chiffres sur ce site si cela vous intéresse : http://senateur-kammermann.com/2012/02/ ... andicapes/
J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à trouver des chiffres.
Il y aurait environs 300 000 enfants handicapés en France en 2012. Dont 214 000 qui serait scolarisé en milieu ordinaire.
Dernière modification par Cherry Bomb le 13 mars 2012 23:56, modifié 1 fois.
Re: Entraînement culture générale 2012
je sais qu'il y a 1 500 000 handicapés en âge de travailler
Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
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Re: Actualités 2012
A la "Cité rose" de Noisy, des enfants s'ouvrent à l'école
Difficile d'imaginer que ces petits bâtiments de béton rose, ceints de jardinets, à cinq minutes de la gare RER de Noisy-Champs, abritent des familles parmi les plus meurtries par la vie. Jusqu'à leur accueil dans la Cité de promotion familiale, fondée par ATD Quart Monde il y a quarante ans à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), la plupart de ces trente-cinq familles ont connu l'errance. Une chambre chez des parents, des amis ou à l'hôtel. Au pire la rue, et le danger d'éclatement qu'elle recèle.
"Certains parents se sont vu retirer leurs enfants, et les récupèrent ici, où ils réapprennent à vivre ensemble et à aller de l'avant, jusqu'à leur relogement", explique Sylvain Lestien. Cet éducateur spécialisé de 31 ans est ce que l'on appelle chez ATD Quart Monde un "volontaire" : engagé à plein-temps dans la lutte contre la précarité, il vit lui aussi avec sa femme et ses deux enfants, dans ce centre d'hébergement et de réinsertion sociale. "Ma cité rose", dit-il. Avec, pour mission, l'encadrement des plus jeunes, "parce que l'errance est aussi éducative, avec des enfants déscolarisés ou changés d'école au gré des placements, des déplacements".
Rebecca, 26 ans, n'a pas été séparée de ses trois enfants - bientôt quatre -, mais a vécu "la vraie galère" jusqu'à son arrivée ici, il y a quinze mois. Une expulsion en 2009, puis un an à s'entasser dans une chambre d'hôtel. "Quand mon aînée, Nawel, est rentrée en maternelle, nous vivions encore dans une seule pièce. Elle restait repliée sur elle-même en classe. En déménageant ici, j'avais très peur que le changement d'école la perturbe encore plus, mais ça se passe bien mieux que prévu."
Deux demi-journées par semaine, Nawel, 4 ans et demi, fréquente le "prépivot culturel", un accueil "en soutien de l'école" qu'ATD Quart Monde propose aux enfants âgés de 3 à 6 ans, en petits groupes, les mercredis et samedis. "C'est un peu comme au rugby ou au basket, explique Sylvain Lestien, le responsable, on reçoit et on encadre les enfants pour mieux les relancer. On reconstruit l'estime de soi, la confiance en l'école, pour que toute la famille y trouve sa place."
Image suivante
La Cité de promotion familiale fondée par l'association ATD-Quart Monde, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), accueille tous les mercredis et samedis matins, par demi-journée, les enfants d'une trentaine de familles parmi les plus meurtries par la vie.
Crédits : AGNES DHERBEYS POUR "LE MONDE" / AGNES DHERBEYS
1 sur 8
>>> Voir ce portfolio en grand format.
L'équipe du "prépivot" a fait un pari : se convertir à la pédagogie Montessori, qui privilégie le développement de l'autonomie et de l'initiative chez les enfants. "Après les événements des banlieues en 2005, on s'est dit qu'on devait faire quelque chose, confie Patricia Spinelli, secrétaire générale de l'Association Montessori de France, à l'initiative du partenariat avec ATD Quart Monde. La France compte une cinquantaine d'écoles agréées Montessori, mais beaucoup sont privées hors contrat. Revenir en banlieue, c'était un peu comme un retour aux sources."
A 10 heures, l'équipe de Sylvain Lestien fait la tournée des familles. Quand une douzaine d'enfants ont répondu présent, le groupe se dirige vers les locaux construits il y a cinquante ans par les habitants de ce qui était encore un bidonville, à l'initiative du père Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde. Partout, des jeux, puzzles, livres sont laissés à la disposition des enfants. Dans une rotonde, Noé, 4 ans, joue à "flotte et coule". Lana, 3 ans, et Janice, 6 ans, jardinent. Mehdi, 3 ans, "bouche et débouche", "fabrique de la mousse". Chacun s'affaire au-dessus de son plateau. "Des activités 100 % Montessori, explique Agathe Henry, stagiaire éducatrice de jeunes enfants. Je ne connaissais pas avant mon stage... ça me plaît au moins autant qu'aux petits !"
"PETIT COUP DE POUCE"
Son enthousiasme est partagé. "Je sens les enfants s'ouvrir, prendre du plaisir à venir, témoigne Yveline Picard, enseignante à la retraite qui seconde Sylvain Lestien. Leurs parents s'en rendent compte et sont heureux de partager avec nous les petits progrès de tous les jours. C'est valorisant." Autour d'elle, les enfants s'activent. C'est l'heure du goûter, une salade de fruits qu'ils vont eux-mêmes préparer. L'occasion de décompter les morceaux de bananes, de pommes, de kiwis... "On n'entend pas se substituer à l'école, juste apporter le petit coup de pouce dont ces enfants ont besoin, note Yveline Picard. C'est plus simple quand on est trois adultes avec douze enfants..."
Construire le lien avec les familles peut prendre du temps. "Ces parents fondent un espoir immense en l'école, car elle est l'instrument d'un meilleur avenir pour leurs enfants, dit-elle, mais ils sont aussi très inquiets, parce que leur propre trajectoire scolaire a parfois été douloureuse, et qu'ils ont sans doute beaucoup plus peur de l'échec scolaire pour leurs enfants que n'importe quel autre parent."
Dans un rapport remis en 2011, le Conseil économique, social et environnemental a rappelé que l'école, censée gommer les inégalités socioculturelles, ne remplit pas ce rôle : seuls 24 % des filles et fils d'ouvriers et d'inactifs arrivent en 6e sans avoir redoublé, contre 65 % des enfants de cadres ou d'enseignants. Et les résultats à l'entrée au CP sont déjà très différenciés socialement.
Rebecca, elle, aborde la scolarité de sa fille avec plus de confiance, et a trouvé sa place de "maman FCPE" à l'école. "Nawel a pris tellement d'assurance que son institutrice m'a dit ne pas reconnaître l'élève qu'on lui avait décrite l'an passé. Ça me rassure pour l'avenir. Ma fille dit qu'elle veut être maîtresse. Je suis très fière : c'est ce que je voulais faire moi aussi... avant."
Mattea Battaglia
Le monde
Difficile d'imaginer que ces petits bâtiments de béton rose, ceints de jardinets, à cinq minutes de la gare RER de Noisy-Champs, abritent des familles parmi les plus meurtries par la vie. Jusqu'à leur accueil dans la Cité de promotion familiale, fondée par ATD Quart Monde il y a quarante ans à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), la plupart de ces trente-cinq familles ont connu l'errance. Une chambre chez des parents, des amis ou à l'hôtel. Au pire la rue, et le danger d'éclatement qu'elle recèle.
"Certains parents se sont vu retirer leurs enfants, et les récupèrent ici, où ils réapprennent à vivre ensemble et à aller de l'avant, jusqu'à leur relogement", explique Sylvain Lestien. Cet éducateur spécialisé de 31 ans est ce que l'on appelle chez ATD Quart Monde un "volontaire" : engagé à plein-temps dans la lutte contre la précarité, il vit lui aussi avec sa femme et ses deux enfants, dans ce centre d'hébergement et de réinsertion sociale. "Ma cité rose", dit-il. Avec, pour mission, l'encadrement des plus jeunes, "parce que l'errance est aussi éducative, avec des enfants déscolarisés ou changés d'école au gré des placements, des déplacements".
Rebecca, 26 ans, n'a pas été séparée de ses trois enfants - bientôt quatre -, mais a vécu "la vraie galère" jusqu'à son arrivée ici, il y a quinze mois. Une expulsion en 2009, puis un an à s'entasser dans une chambre d'hôtel. "Quand mon aînée, Nawel, est rentrée en maternelle, nous vivions encore dans une seule pièce. Elle restait repliée sur elle-même en classe. En déménageant ici, j'avais très peur que le changement d'école la perturbe encore plus, mais ça se passe bien mieux que prévu."
Deux demi-journées par semaine, Nawel, 4 ans et demi, fréquente le "prépivot culturel", un accueil "en soutien de l'école" qu'ATD Quart Monde propose aux enfants âgés de 3 à 6 ans, en petits groupes, les mercredis et samedis. "C'est un peu comme au rugby ou au basket, explique Sylvain Lestien, le responsable, on reçoit et on encadre les enfants pour mieux les relancer. On reconstruit l'estime de soi, la confiance en l'école, pour que toute la famille y trouve sa place."
Image suivante
La Cité de promotion familiale fondée par l'association ATD-Quart Monde, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), accueille tous les mercredis et samedis matins, par demi-journée, les enfants d'une trentaine de familles parmi les plus meurtries par la vie.
Crédits : AGNES DHERBEYS POUR "LE MONDE" / AGNES DHERBEYS
1 sur 8
>>> Voir ce portfolio en grand format.
L'équipe du "prépivot" a fait un pari : se convertir à la pédagogie Montessori, qui privilégie le développement de l'autonomie et de l'initiative chez les enfants. "Après les événements des banlieues en 2005, on s'est dit qu'on devait faire quelque chose, confie Patricia Spinelli, secrétaire générale de l'Association Montessori de France, à l'initiative du partenariat avec ATD Quart Monde. La France compte une cinquantaine d'écoles agréées Montessori, mais beaucoup sont privées hors contrat. Revenir en banlieue, c'était un peu comme un retour aux sources."
A 10 heures, l'équipe de Sylvain Lestien fait la tournée des familles. Quand une douzaine d'enfants ont répondu présent, le groupe se dirige vers les locaux construits il y a cinquante ans par les habitants de ce qui était encore un bidonville, à l'initiative du père Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde. Partout, des jeux, puzzles, livres sont laissés à la disposition des enfants. Dans une rotonde, Noé, 4 ans, joue à "flotte et coule". Lana, 3 ans, et Janice, 6 ans, jardinent. Mehdi, 3 ans, "bouche et débouche", "fabrique de la mousse". Chacun s'affaire au-dessus de son plateau. "Des activités 100 % Montessori, explique Agathe Henry, stagiaire éducatrice de jeunes enfants. Je ne connaissais pas avant mon stage... ça me plaît au moins autant qu'aux petits !"
"PETIT COUP DE POUCE"
Son enthousiasme est partagé. "Je sens les enfants s'ouvrir, prendre du plaisir à venir, témoigne Yveline Picard, enseignante à la retraite qui seconde Sylvain Lestien. Leurs parents s'en rendent compte et sont heureux de partager avec nous les petits progrès de tous les jours. C'est valorisant." Autour d'elle, les enfants s'activent. C'est l'heure du goûter, une salade de fruits qu'ils vont eux-mêmes préparer. L'occasion de décompter les morceaux de bananes, de pommes, de kiwis... "On n'entend pas se substituer à l'école, juste apporter le petit coup de pouce dont ces enfants ont besoin, note Yveline Picard. C'est plus simple quand on est trois adultes avec douze enfants..."
Construire le lien avec les familles peut prendre du temps. "Ces parents fondent un espoir immense en l'école, car elle est l'instrument d'un meilleur avenir pour leurs enfants, dit-elle, mais ils sont aussi très inquiets, parce que leur propre trajectoire scolaire a parfois été douloureuse, et qu'ils ont sans doute beaucoup plus peur de l'échec scolaire pour leurs enfants que n'importe quel autre parent."
Dans un rapport remis en 2011, le Conseil économique, social et environnemental a rappelé que l'école, censée gommer les inégalités socioculturelles, ne remplit pas ce rôle : seuls 24 % des filles et fils d'ouvriers et d'inactifs arrivent en 6e sans avoir redoublé, contre 65 % des enfants de cadres ou d'enseignants. Et les résultats à l'entrée au CP sont déjà très différenciés socialement.
Rebecca, elle, aborde la scolarité de sa fille avec plus de confiance, et a trouvé sa place de "maman FCPE" à l'école. "Nawel a pris tellement d'assurance que son institutrice m'a dit ne pas reconnaître l'élève qu'on lui avait décrite l'an passé. Ça me rassure pour l'avenir. Ma fille dit qu'elle veut être maîtresse. Je suis très fière : c'est ce que je voulais faire moi aussi... avant."
Mattea Battaglia
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Re: Actualités 2012
Plus de 6 millions de Français n'ont pas accès rapidement aux urgences
En matière d'accès aux soins, la distance compte, et encore plus pour les urgences. François Hollande en fait un point fort de son programme sur la santé, en promettant de fixer " un délai maximum d'une demi-heure pour accéder aux soins d'urgence". C'est sur l'inquiétude qui lui remonte, particulièrement des zones rurales, que s'appuie le PS, et non sur des données chiffrées. Le candidat socialiste devait revenir sur cet engagement, mardi 13 mars à Romans, dans la Drôme, lors d'une table ronde organisée avec des professionnels de santé.
" C'est une annonce médiatique, et cela reviendrait à clairsemer les moyens, réagit Philippe Juvin, député européen UMP et médecin. Et c'est une proposition qui n'apporte rien, puisque, selon les chiffres du ministère de la santé, 95 % des Français ont un accès à des soins en moins de 15 minutes. " Il juge qu'une telle annonce mériterait que le PS explique s'il fait référence aux urgences vitales, qui nécessitent des équipements lourds (blocs chirurgicaux...), ou pas seulement. L'UMP elle-même, dans sa convention santé pour la présidentielle, présentée à l'automne, a préconisé un plan national pour les urgences vitales. Le candidat Sarkozy n'a pas, pour l'instant, indiqué ce qu'il retiendrait des propositions du parti sur l'accès aux soins.
MAILLER LE TERRITOIRE
Pour y voir plus clair, Emmanuel Vigneron, professeur d'aménagement sanitaire à l'université de Montpellier et auteur du livre Les Inégalités de santé dans les territoires de français (Elsevier Masson, 2011), vient de réaliser la carte du temps d'accès aux structures d'urgences, soit dans les services dans les hôpitaux, soit à d'arrivée du service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR). Il en ressort que 90,4 % de la population y a accès en moins de 30 minutes."Cela fait plus de 6 millions de Français de métropole qui n'ont pas un accès rapide aux urgences, auquel il faut ajouter des habitants des DOM-TOM ", commente-t-il.
Ces Français qu'il évoque ne vivent pas forcément dans des zones très reculées, mais aussi dans des communes situées dans l'Aube ou le Lot par exemple, ou à la frontière entre plusieurs départements et éloignées des préfectures. Il y voit le signe d'une organisation sanitaire de moins en moins efficace. Ce géographe plaide pour la détermination de normes d'accès, comme ces 30 minutes d'accès pour les urgences, avec inscription dans la loi.
" La République ne peut pas laisser tomber 10 % de la population. Il faut identifier des zones, les définir comme des exceptions territoriales, et apporter des solutions au cas par cas ", avance-t-il. S'il juge qu'il ne doit pas être exclu d'ouvrir des services d'urgence ici ou là, comme au Nord du Cantal par exemple, il pense, plus globalement, que la création d'antennes de SMUR et davantage de recours au transport en hélicoptère peuvent être de bons moyens de mieux mailler le territoire.
Le PS est sur cette logique. Et à l'UMP, on estime aussi qu'il faut aussi faciliter le transport des malades. Reste l'engorgement des services d'urgences, symboles d'un problème d'organisation des lits dans les hôpitaux et de la difficulté de certains patients à avancer les frais médicaux, ce qui les détourne de la médecine de ville. Un autre dysfonctionnement du système pointé par de nombreux candidats.
Laetitia Clavreul
Le monde
En matière d'accès aux soins, la distance compte, et encore plus pour les urgences. François Hollande en fait un point fort de son programme sur la santé, en promettant de fixer " un délai maximum d'une demi-heure pour accéder aux soins d'urgence". C'est sur l'inquiétude qui lui remonte, particulièrement des zones rurales, que s'appuie le PS, et non sur des données chiffrées. Le candidat socialiste devait revenir sur cet engagement, mardi 13 mars à Romans, dans la Drôme, lors d'une table ronde organisée avec des professionnels de santé.
" C'est une annonce médiatique, et cela reviendrait à clairsemer les moyens, réagit Philippe Juvin, député européen UMP et médecin. Et c'est une proposition qui n'apporte rien, puisque, selon les chiffres du ministère de la santé, 95 % des Français ont un accès à des soins en moins de 15 minutes. " Il juge qu'une telle annonce mériterait que le PS explique s'il fait référence aux urgences vitales, qui nécessitent des équipements lourds (blocs chirurgicaux...), ou pas seulement. L'UMP elle-même, dans sa convention santé pour la présidentielle, présentée à l'automne, a préconisé un plan national pour les urgences vitales. Le candidat Sarkozy n'a pas, pour l'instant, indiqué ce qu'il retiendrait des propositions du parti sur l'accès aux soins.
MAILLER LE TERRITOIRE
Pour y voir plus clair, Emmanuel Vigneron, professeur d'aménagement sanitaire à l'université de Montpellier et auteur du livre Les Inégalités de santé dans les territoires de français (Elsevier Masson, 2011), vient de réaliser la carte du temps d'accès aux structures d'urgences, soit dans les services dans les hôpitaux, soit à d'arrivée du service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR). Il en ressort que 90,4 % de la population y a accès en moins de 30 minutes."Cela fait plus de 6 millions de Français de métropole qui n'ont pas un accès rapide aux urgences, auquel il faut ajouter des habitants des DOM-TOM ", commente-t-il.
Ces Français qu'il évoque ne vivent pas forcément dans des zones très reculées, mais aussi dans des communes situées dans l'Aube ou le Lot par exemple, ou à la frontière entre plusieurs départements et éloignées des préfectures. Il y voit le signe d'une organisation sanitaire de moins en moins efficace. Ce géographe plaide pour la détermination de normes d'accès, comme ces 30 minutes d'accès pour les urgences, avec inscription dans la loi.
" La République ne peut pas laisser tomber 10 % de la population. Il faut identifier des zones, les définir comme des exceptions territoriales, et apporter des solutions au cas par cas ", avance-t-il. S'il juge qu'il ne doit pas être exclu d'ouvrir des services d'urgence ici ou là, comme au Nord du Cantal par exemple, il pense, plus globalement, que la création d'antennes de SMUR et davantage de recours au transport en hélicoptère peuvent être de bons moyens de mieux mailler le territoire.
Le PS est sur cette logique. Et à l'UMP, on estime aussi qu'il faut aussi faciliter le transport des malades. Reste l'engorgement des services d'urgences, symboles d'un problème d'organisation des lits dans les hôpitaux et de la difficulté de certains patients à avancer les frais médicaux, ce qui les détourne de la médecine de ville. Un autre dysfonctionnement du système pointé par de nombreux candidats.
Laetitia Clavreul
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Re: Actualités 2012
Tabac : les dangers des additifs
Par Pierre Kaldy - le 13/03/2012
Une étude américaine démontre la toxicité des additifs qui augmentent la toxicité de la fumée du tabac.
LES ADDITIFS de toutes sortes ajoutés au tabac, près de 600, ne sont pas mentionnés sur les produits commercialisés et peuvent représenter jusqu'à 10 % du poids des cigarettes. L'étude d'une équipe d'experts américains dirigée par Stanton A. Glantz, de l'Université de Californie dans la revue médicale PLoS Medicine révèle que ces produits augmentent nettement la toxicité de la fumée du tabac, un fait connu des fabricants depuis plus de dix ans.
Pour le prouver, les chercheurs ont simplement repris d'anciennes analyses du fabricant de cigarettes Philip Morris. Anticipant une question sur l'innocuité de ces additifs, cet industriel avait, dès les années 1970, racheté secrètement un laboratoire allemand, Inbifo, pour étudier l'effet des additifs de ses cigarettes. Le projet MIX permit ainsi de tester 333 additifs ajoutés dans diverses proportions à ses produits. Ces recherches aboutirent en 2002 à la publication de quatre articles dans une revue acquise à l'industriel où les auteurs déclaraient n'avoir observé «aucun effet significatif de ces ingrédients sur la toxicité des cigarettes.»
Près de dix ans plus tard, Stanton Glantz et ses collègues découvrent que les mesures de produits chimiques présents dans la fumée des cigarettes ont été faussement interprétées à la demande de Philip Morris pour dissimuler toute augmentation de toxicité. Et lorsque les chercheurs ont simplement exprimé ces mesures par cigarette, une tout autre réalité est apparue: les additifs induisent une augmentation de plus de 20 % de produits cancérigènes comme l'arsenic, le plomb, le cadmium, des hydrocarbures aromatiques polycycliques ou le formaldéhyde, ainsi que du cyanure d'hydrogène ou du monoxyde de carbone. La présence d'additifs induit aussi selon des travaux non publiés du laboratoire allemand une augmentation notable d'ammoniac, gaz fortement soupçonné d'augmenter la vitesse d'absorption de la nicotine par l'organisme. Les chercheurs précisent qu'un autre fabricant majeur de cigarettes, British American Tobacco, a également minimisé, dans des études similaires, la toxicité de la fumée de ses cigarettes.
Convention ratifiée par 174 pays
La révélation de tels effets devrait accélérer la mise en place de la réglementation pour les centaines d'additifs ajoutés au tabac prévue par la Convention cadre pour la lutte antitabac de l'OMS. Celle-ci a été ratifiée par 174 pays, dont tous les États européens sauf la Suisse et la République tchèque. De leur côté, les États-Unis ont déjà mis en œuvre la loi Family Smoking and Prevention Control qui a interdit dès 2009 l'ajout dans les cigarettes d'arômes autres que le menthol. Cette loi prévoit aussi de réglementer pour chaque marque de cigarette tous les ingrédients toxiques dont la liste devrait être publiée en 2013. En France, seul un décret paru fin 2009 interdit pour le moment l'ajout d'édulcorant au papier entourant le filtre des cigarettes dites aromatisées. Très insuffisant pour Emmanuelle Beguinot, directrice du Comité national contre le tabagisme (CNCT): «Tant qu'une liste des seuls ingrédients autorisés ne sera pas produite, toutes les mesures sur la composition des cigarettes pourront être contournées à l'insu des autorités et des fumeurs.»
Le figaro
Par Pierre Kaldy - le 13/03/2012
Une étude américaine démontre la toxicité des additifs qui augmentent la toxicité de la fumée du tabac.
LES ADDITIFS de toutes sortes ajoutés au tabac, près de 600, ne sont pas mentionnés sur les produits commercialisés et peuvent représenter jusqu'à 10 % du poids des cigarettes. L'étude d'une équipe d'experts américains dirigée par Stanton A. Glantz, de l'Université de Californie dans la revue médicale PLoS Medicine révèle que ces produits augmentent nettement la toxicité de la fumée du tabac, un fait connu des fabricants depuis plus de dix ans.
Pour le prouver, les chercheurs ont simplement repris d'anciennes analyses du fabricant de cigarettes Philip Morris. Anticipant une question sur l'innocuité de ces additifs, cet industriel avait, dès les années 1970, racheté secrètement un laboratoire allemand, Inbifo, pour étudier l'effet des additifs de ses cigarettes. Le projet MIX permit ainsi de tester 333 additifs ajoutés dans diverses proportions à ses produits. Ces recherches aboutirent en 2002 à la publication de quatre articles dans une revue acquise à l'industriel où les auteurs déclaraient n'avoir observé «aucun effet significatif de ces ingrédients sur la toxicité des cigarettes.»
Près de dix ans plus tard, Stanton Glantz et ses collègues découvrent que les mesures de produits chimiques présents dans la fumée des cigarettes ont été faussement interprétées à la demande de Philip Morris pour dissimuler toute augmentation de toxicité. Et lorsque les chercheurs ont simplement exprimé ces mesures par cigarette, une tout autre réalité est apparue: les additifs induisent une augmentation de plus de 20 % de produits cancérigènes comme l'arsenic, le plomb, le cadmium, des hydrocarbures aromatiques polycycliques ou le formaldéhyde, ainsi que du cyanure d'hydrogène ou du monoxyde de carbone. La présence d'additifs induit aussi selon des travaux non publiés du laboratoire allemand une augmentation notable d'ammoniac, gaz fortement soupçonné d'augmenter la vitesse d'absorption de la nicotine par l'organisme. Les chercheurs précisent qu'un autre fabricant majeur de cigarettes, British American Tobacco, a également minimisé, dans des études similaires, la toxicité de la fumée de ses cigarettes.
Convention ratifiée par 174 pays
La révélation de tels effets devrait accélérer la mise en place de la réglementation pour les centaines d'additifs ajoutés au tabac prévue par la Convention cadre pour la lutte antitabac de l'OMS. Celle-ci a été ratifiée par 174 pays, dont tous les États européens sauf la Suisse et la République tchèque. De leur côté, les États-Unis ont déjà mis en œuvre la loi Family Smoking and Prevention Control qui a interdit dès 2009 l'ajout dans les cigarettes d'arômes autres que le menthol. Cette loi prévoit aussi de réglementer pour chaque marque de cigarette tous les ingrédients toxiques dont la liste devrait être publiée en 2013. En France, seul un décret paru fin 2009 interdit pour le moment l'ajout d'édulcorant au papier entourant le filtre des cigarettes dites aromatisées. Très insuffisant pour Emmanuelle Beguinot, directrice du Comité national contre le tabagisme (CNCT): «Tant qu'une liste des seuls ingrédients autorisés ne sera pas produite, toutes les mesures sur la composition des cigarettes pourront être contournées à l'insu des autorités et des fumeurs.»
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Offensive judiciaire contre le tabac
Alors qu'une étude démontre la dangerosité des additifs dans la cigarette et qu'un procès géant s'est ouvert à Montréal, deux décisions de justice viennent de conforter les droits des non-fumeurs.
Alors que les volutes de cigarettes réapparaissent de plus en plus dans les lieux publics malgré leur interdiction, la justice vient de faire un sérieux rappel à l'ordre. Dans un arrêt rendu par la cour d'appel de Paris, les magistrats ont donné raison à un barman qui se plaignait de travailler dans une ambiance enfumée et ont condamné une brasserie parisienne qui l'employait. Une décision qui fait date, selon Me Bertrand Horiot, car confirmant un arrêt rendu en 2005 par la Cour de cassation. À l'occasion d'une affaire similaire, cette dernière avait imposé à l'employeur l'obligation de protection contre le tabagisme passif. Dans ce nouveau jugement, ce principe est donc réaffirmé. De surcroît, les juges parisiens ont accordé des dommages et intérêts non négligeables au plaignant, de 10.000 euros.
Long parcours
Cette nouvelle décision a été obtenue au terme d'un long parcours judiciaire. Une première décision avait dans un premier temps donné tort à l'employé, puis l'affaire avait été portée devant la Cour de cassation où les juges en octobre 2010 avaient confirmé leur jurisprudence de 2005. La haute juridiction avait ainsi considéré que l'employeur «était tenu d'une obligation de sécurité de résultat vis-à-vis de ses salariés en ce qui concerne leur protection contre le tabagisme passif». Les juges parisiens, en appel ce mois-ci, se sont donc ralliés à cette position.
«L'affaire est particulièrement intéressante, car les faits remontant à 2004 ont été appréciés quand seule la loi Évin de 1991 s'appliquait», indique Me Horiot. Ces anciennes dispositions instauraient le principe d'une interdiction de fumer dans les lieux publics. En réalité, l'espace était partagé entre fumeurs et non-fumeurs. Or notre barman parisien avait trouvé que la ligne de démarcation mise en place dans son établissement avait largement avantagé les fumeurs. Sur les 80 places, 7 avaient été accordées aux non-fumeurs! Bilan, l'employé s'était plaint de servir au milieu des fumées. La justice lui a donc donné raison. «Il n'a même pas eu à démontrer les conséquences immédiates des conditions de travail sur son état de santé», souligne l'avocat qui ajoute: «la justice suit le même raisonnement que pour les affaires de l'amiante. On sait que les effets néfastes sur l'individu peuvent être très lointains.»
«Avec cette nouvelle décision de justice, les restaurateurs et les gérants de bars n'ont qu'à bien se tenir. Ils pourraient à leur tour être poursuivis», estime, pour sa part, Emmanuelle Beguinot, directrice du CNCT. Une mise en garde qui ne doit rien au hasard. Son association constate en effet un relâchement des clients dans les espaces publics alors que la loi, rappelons-le, s'est durcie. Après le partage des espaces avec la loi Évin, c'est désormais l'interdiction pure et nette dans les lieux publics, depuis le décret Bertrand de janvier 2008.
Le cas des terrasses bâchées
Or, les établissements ont trouvé le moyen de contourner la prohibition par le biais des terrasses bâchées qui fleurissent notamment à Paris. «De plus en plus de personnes y fument», regrette-t-on au CNCT qui reçoit de plus en plus de plaintes. Concernant d'ailleurs le problème des terrasses, la justice se fait beaucoup moins sévère. L'association Droits des non-fumeurs a attaqué à plusieurs reprises des établissements qui autorisaient la cigarette sur ces lieux entièrement bâchés. À chaque fois, ses actions se sont soldées par un échec. «Pourtant la loi est avec nous. Les textes disent que l'on peut fumer si la façade de la terrasse est ouverte», certifie son président, Gérard Audureau, qui ne désespère pas d'obtenir gain de cause. «C'est à chaque fois un combat de longue haleine avec la justice», dit-il. Cinq de ses affaires pour lesquelles les juges lui ont donné tort seront examinées en appel à Paris le 6 avril prochain. S'il le faut, DNF portera ses dossiers jusqu'en cassation.
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À Montréal, des victimes réclament 27 milliards de dollars
Deux millions de fumeurs et ex-fumeurs québécois réclament aux industriels canadiens du tabac quelque 27 milliards de dollars canadiens (autant de dollars américains) de dommages et intérêts, lors d'un procès-fleuve qui s'est ouvert lundi
à Montréal. Après 13 années de procédure, ils veulent démontrer que les trois principaux fabricants de tabac ont sciemment mis sur le marché des «produits nocifs» et en ont caché ou «banalisé» les risques. Parmi ces plaignants: 90 000 victimes de cancers du poumon, de la gorge, du larynx ou d'emphysème. Elles réclament l'équivalent de 80 000 euros par personne.
Le figaro
Alors qu'une étude démontre la dangerosité des additifs dans la cigarette et qu'un procès géant s'est ouvert à Montréal, deux décisions de justice viennent de conforter les droits des non-fumeurs.
Alors que les volutes de cigarettes réapparaissent de plus en plus dans les lieux publics malgré leur interdiction, la justice vient de faire un sérieux rappel à l'ordre. Dans un arrêt rendu par la cour d'appel de Paris, les magistrats ont donné raison à un barman qui se plaignait de travailler dans une ambiance enfumée et ont condamné une brasserie parisienne qui l'employait. Une décision qui fait date, selon Me Bertrand Horiot, car confirmant un arrêt rendu en 2005 par la Cour de cassation. À l'occasion d'une affaire similaire, cette dernière avait imposé à l'employeur l'obligation de protection contre le tabagisme passif. Dans ce nouveau jugement, ce principe est donc réaffirmé. De surcroît, les juges parisiens ont accordé des dommages et intérêts non négligeables au plaignant, de 10.000 euros.
Long parcours
Cette nouvelle décision a été obtenue au terme d'un long parcours judiciaire. Une première décision avait dans un premier temps donné tort à l'employé, puis l'affaire avait été portée devant la Cour de cassation où les juges en octobre 2010 avaient confirmé leur jurisprudence de 2005. La haute juridiction avait ainsi considéré que l'employeur «était tenu d'une obligation de sécurité de résultat vis-à-vis de ses salariés en ce qui concerne leur protection contre le tabagisme passif». Les juges parisiens, en appel ce mois-ci, se sont donc ralliés à cette position.
«L'affaire est particulièrement intéressante, car les faits remontant à 2004 ont été appréciés quand seule la loi Évin de 1991 s'appliquait», indique Me Horiot. Ces anciennes dispositions instauraient le principe d'une interdiction de fumer dans les lieux publics. En réalité, l'espace était partagé entre fumeurs et non-fumeurs. Or notre barman parisien avait trouvé que la ligne de démarcation mise en place dans son établissement avait largement avantagé les fumeurs. Sur les 80 places, 7 avaient été accordées aux non-fumeurs! Bilan, l'employé s'était plaint de servir au milieu des fumées. La justice lui a donc donné raison. «Il n'a même pas eu à démontrer les conséquences immédiates des conditions de travail sur son état de santé», souligne l'avocat qui ajoute: «la justice suit le même raisonnement que pour les affaires de l'amiante. On sait que les effets néfastes sur l'individu peuvent être très lointains.»
«Avec cette nouvelle décision de justice, les restaurateurs et les gérants de bars n'ont qu'à bien se tenir. Ils pourraient à leur tour être poursuivis», estime, pour sa part, Emmanuelle Beguinot, directrice du CNCT. Une mise en garde qui ne doit rien au hasard. Son association constate en effet un relâchement des clients dans les espaces publics alors que la loi, rappelons-le, s'est durcie. Après le partage des espaces avec la loi Évin, c'est désormais l'interdiction pure et nette dans les lieux publics, depuis le décret Bertrand de janvier 2008.
Le cas des terrasses bâchées
Or, les établissements ont trouvé le moyen de contourner la prohibition par le biais des terrasses bâchées qui fleurissent notamment à Paris. «De plus en plus de personnes y fument», regrette-t-on au CNCT qui reçoit de plus en plus de plaintes. Concernant d'ailleurs le problème des terrasses, la justice se fait beaucoup moins sévère. L'association Droits des non-fumeurs a attaqué à plusieurs reprises des établissements qui autorisaient la cigarette sur ces lieux entièrement bâchés. À chaque fois, ses actions se sont soldées par un échec. «Pourtant la loi est avec nous. Les textes disent que l'on peut fumer si la façade de la terrasse est ouverte», certifie son président, Gérard Audureau, qui ne désespère pas d'obtenir gain de cause. «C'est à chaque fois un combat de longue haleine avec la justice», dit-il. Cinq de ses affaires pour lesquelles les juges lui ont donné tort seront examinées en appel à Paris le 6 avril prochain. S'il le faut, DNF portera ses dossiers jusqu'en cassation.
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À Montréal, des victimes réclament 27 milliards de dollars
Deux millions de fumeurs et ex-fumeurs québécois réclament aux industriels canadiens du tabac quelque 27 milliards de dollars canadiens (autant de dollars américains) de dommages et intérêts, lors d'un procès-fleuve qui s'est ouvert lundi
à Montréal. Après 13 années de procédure, ils veulent démontrer que les trois principaux fabricants de tabac ont sciemment mis sur le marché des «produits nocifs» et en ont caché ou «banalisé» les risques. Parmi ces plaignants: 90 000 victimes de cancers du poumon, de la gorge, du larynx ou d'emphysème. Elles réclament l'équivalent de 80 000 euros par personne.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
Création d'un nouveau blé tolérant au sel
Cette découverte australienne permettra de lutter contre le fléau de la salinisation des sols.
La salinisation des sols affecte les rendements agricoles dans les zones arides ou semi-arides du globe. Ce phénomène causé par l'irrigation dans l'agriculture au moyen d'une eau trop riche en éléments minéraux solubles, comme le sodium, concerne environ 400 millions d'hectares de terres arables, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.
Alors que la plupart des spécialistes s'accordent pour dire que les besoins alimentaires mondiaux devraient augmenter de 70 à 110% d'ici à 2050, en raison notamment de la croissance démographique, la lutte contre cette forme pernicieuse de dégradation des sols est une priorité absolue. En particulier dans les pays en développement déjà confrontés à une pénurie structurelle de denrées agricoles.
Dans ce contexte, la création par des chercheurs australiens, annoncée cette semaine dans la revue Nature Biotechnology, d'un blé dur (utilisé pour fabriquer des pâtes ou de la semoule) capable de résister à de fortes teneurs en sodium suscite de grands espoirs. Les essais en plein champ, réalisés par l'équipe de Matthew Gilliham, de l'université d'Adélaïde (Australie), montrent en effet que cette nouvelle variété obtient des rendements supérieurs de 25% en zone salée, par rapport aux variétés actuellement commercialisées. Et que ce niveau de productivité reste élevé même dans les sols «normaux», à faible teneur en sodium.
Caractères favorables
Pour parvenir à ce beau résultat, les chercheurs australiens ont d'abord identifié un gène présent dans une variété ancestrale de blé (Triticum monococcum) qui permet de maintenir une faible teneur en sodium dans les feuilles et une croissance satisfaisante de la plante, y compris dans des sols très salins. Matthew Gilliham et ses collègues ont précisément montré que ce gène agit en éliminant le sodium pompé au niveau des racines avant qu'il ne soit transporté vers les parties aériennes.
Puis ils sont parvenus à croiser ce blé ancien avec une variété commerciale de blé dur (Triticum turgidum ssp durum) sensible à la salinisation. «Après des millénaires de croisement et d'hybridation, ces blés sont devenus polyploïdes, c'est-à-dire qu'ils possèdent dans leurs cellules plusieurs copies de leurs chromosomes, écrivent les auteurs. Ce génome extrêmement complexe leur confère un grand nombre de caractères favorables mais leur en a fait perdre d'autres, comme la tolérance au sel.» La sensibilité au sel est d'ailleurs plus marquée pour le blé dur que pour le blé tendre (Triticum aestivum) qui sert à fabriquer le pain.
À noter que ce nouveau blé tolérant au sel, obtenu par sélection classique, n'est pas transgénique. Ce faisant, les généticiens australiens démontrent qu'il est possible de recourir à la biotechnologie pour puiser dans la diversité génétique des variétés sauvages sans recourir au génie génétique, tant décrié en Europe
Le figaro
Cette découverte australienne permettra de lutter contre le fléau de la salinisation des sols.
La salinisation des sols affecte les rendements agricoles dans les zones arides ou semi-arides du globe. Ce phénomène causé par l'irrigation dans l'agriculture au moyen d'une eau trop riche en éléments minéraux solubles, comme le sodium, concerne environ 400 millions d'hectares de terres arables, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.
Alors que la plupart des spécialistes s'accordent pour dire que les besoins alimentaires mondiaux devraient augmenter de 70 à 110% d'ici à 2050, en raison notamment de la croissance démographique, la lutte contre cette forme pernicieuse de dégradation des sols est une priorité absolue. En particulier dans les pays en développement déjà confrontés à une pénurie structurelle de denrées agricoles.
Dans ce contexte, la création par des chercheurs australiens, annoncée cette semaine dans la revue Nature Biotechnology, d'un blé dur (utilisé pour fabriquer des pâtes ou de la semoule) capable de résister à de fortes teneurs en sodium suscite de grands espoirs. Les essais en plein champ, réalisés par l'équipe de Matthew Gilliham, de l'université d'Adélaïde (Australie), montrent en effet que cette nouvelle variété obtient des rendements supérieurs de 25% en zone salée, par rapport aux variétés actuellement commercialisées. Et que ce niveau de productivité reste élevé même dans les sols «normaux», à faible teneur en sodium.
Caractères favorables
Pour parvenir à ce beau résultat, les chercheurs australiens ont d'abord identifié un gène présent dans une variété ancestrale de blé (Triticum monococcum) qui permet de maintenir une faible teneur en sodium dans les feuilles et une croissance satisfaisante de la plante, y compris dans des sols très salins. Matthew Gilliham et ses collègues ont précisément montré que ce gène agit en éliminant le sodium pompé au niveau des racines avant qu'il ne soit transporté vers les parties aériennes.
Puis ils sont parvenus à croiser ce blé ancien avec une variété commerciale de blé dur (Triticum turgidum ssp durum) sensible à la salinisation. «Après des millénaires de croisement et d'hybridation, ces blés sont devenus polyploïdes, c'est-à-dire qu'ils possèdent dans leurs cellules plusieurs copies de leurs chromosomes, écrivent les auteurs. Ce génome extrêmement complexe leur confère un grand nombre de caractères favorables mais leur en a fait perdre d'autres, comme la tolérance au sel.» La sensibilité au sel est d'ailleurs plus marquée pour le blé dur que pour le blé tendre (Triticum aestivum) qui sert à fabriquer le pain.
À noter que ce nouveau blé tolérant au sel, obtenu par sélection classique, n'est pas transgénique. Ce faisant, les généticiens australiens démontrent qu'il est possible de recourir à la biotechnologie pour puiser dans la diversité génétique des variétés sauvages sans recourir au génie génétique, tant décrié en Europe
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Les effets du paracétamol enfin élucidés
Par Pierre Kaldy - le 13/03/2012
Le mode d'action de ce célèbre antidouleur, utilisé depuis plus de cinquante ans en France, vient seulement d'être décrypté par des chercheurs anglais et suédois.
Comment le paracétamol soulage-t-il la douleur? Plus de cinquante ans après sa mise sur le marché, un premier élément de réponse vient d'être apporté par des chercheurs britanniques et suédois dans la revue Nature Communications. Mieux, les scientifiques du King's College à Londres et de l'université de Lund (Suède) ont probablement identifié un récepteur majeur de la substance situé sur les fibres nerveuses de la douleur. «Ces résultats sont cohérents avec tout ce que nous savions déjà sur le mode d'action du paracétamol», souligne Claude Dubray, spécialiste du sujet au Centre d'investigation clinique de l'Inserm à Clermont-Ferrand.
Le médicament le plus populaire de France
Contrairement à l'aspirine, son grand concurrent extrait de l'écorce de saule et de peuplier, le paracétamol est un pur produit de l'industrie chimique allemande de la fin du XIXe siècle. Ses vertus antalgiques et antipyrétiques (contre la fièvre) sont démontrées par le chimiste allemand Karl Mörner dès 1889 mais, soupçonné de graves effets indésirables, il sombre rapidement dans l'oubli. Il faut attendre 1948 pour que des chimistes américains, Bernard Brodie et Julius Axelrod, le redécouvrent et l'innocentent. Dès lors, le paracétamol va connaître un vif succès. En France, où il est commercialisé depuis 1957, il est le médicament le plus vendu, loin désormais devant l'aspirine. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, personne n'était parvenu à identifier le mécanisme à l'origine de ses propriétés antalgiques.
Un faisceau d'expériences a néanmoins convaincu les auteurs de l'étude que la protéine TRPA1, activée par différents signaux douloureux tels que la chaleur, la pression ou certaines substances chimiques, pouvait être une bonne cible pour le paracétamol. Ils ont d'abord constaté que la sensibilité à la chaleur d'une plaque chauffante pouvait être réduite chez la souris par l'injection de paracétamol mais que ce produit restait sans effet chez des animaux génétiquement dépourvus de TRPA1.
Puis ils ont trouvé que ce n'était pas le paracétamol mais un produit issu de sa transformation dans l'organisme qui était capable de se lier et d'activer le récepteur TRPA1 chez la souris comme chez l'homme. Enfin, ils ont constaté que le phénomène se produit uniquement dans la moelle épinière, là où aboutissent les fibres nerveuses de la sensibilité, ce qui concordait avec le fait connu, depuis longtemps, que l'antalgique reste sans effet lorsqu'il est injecté localement. La localisation particulière de son action permettait également d'expliquer comment le paracétamol peut avoir un effet antalgique en activant un récepteur impliqué dans la sensibilité à la douleur. «La piste menant aux cibles probablement multiples du paracétamol s'est éclaircie lorsque l'on a compris qu'il agit de manière indirecte via des produits dérivés de son métabolisme et que ceux-ci n'apparaissent que dans certains organes dont le cerveau et la moelle épinière», précise Claude Dubray.
Développer de nouveaux antalgiques
S'il se confirme que la protéine TRPA1 est le principal responsable des effets du paracétamol, y compris chez l'homme, de nouveaux antalgiques ciblant ce récepteur pourraient voir le jour. Le tout sans les effets toxiques du paracétamol sur le foie. En effet, ce dernier est inoffensif s'il est pris à raison de moins d'un gramme toutes les six heures mais des accidents (hépatites aiguës) peuvent se produire si cette dose est dépassée, notamment chez les personnes ayant consommé de l'alcool.
Les auteurs de l'étude ont déjà commencé à explorer cette piste, partant du constat que des substances issues du cannabis pouvaient aussi calmer la douleur. Ils ont même montré dans leur travail que l'un de ces produits, qui n'agit pas sur les récepteurs typiques de la drogue dans le cerveau, pouvait activer directement le TRPA1. Son injection dans la moelle épinière de la souris a, comme le paracétamol, réduit la sensibilité des animaux à la brûlure. Au Canada, le cannabis est déjà utilisé pour traiter certaines douleurs.
Le figaro
Par Pierre Kaldy - le 13/03/2012
Le mode d'action de ce célèbre antidouleur, utilisé depuis plus de cinquante ans en France, vient seulement d'être décrypté par des chercheurs anglais et suédois.
Comment le paracétamol soulage-t-il la douleur? Plus de cinquante ans après sa mise sur le marché, un premier élément de réponse vient d'être apporté par des chercheurs britanniques et suédois dans la revue Nature Communications. Mieux, les scientifiques du King's College à Londres et de l'université de Lund (Suède) ont probablement identifié un récepteur majeur de la substance situé sur les fibres nerveuses de la douleur. «Ces résultats sont cohérents avec tout ce que nous savions déjà sur le mode d'action du paracétamol», souligne Claude Dubray, spécialiste du sujet au Centre d'investigation clinique de l'Inserm à Clermont-Ferrand.
Le médicament le plus populaire de France
Contrairement à l'aspirine, son grand concurrent extrait de l'écorce de saule et de peuplier, le paracétamol est un pur produit de l'industrie chimique allemande de la fin du XIXe siècle. Ses vertus antalgiques et antipyrétiques (contre la fièvre) sont démontrées par le chimiste allemand Karl Mörner dès 1889 mais, soupçonné de graves effets indésirables, il sombre rapidement dans l'oubli. Il faut attendre 1948 pour que des chimistes américains, Bernard Brodie et Julius Axelrod, le redécouvrent et l'innocentent. Dès lors, le paracétamol va connaître un vif succès. En France, où il est commercialisé depuis 1957, il est le médicament le plus vendu, loin désormais devant l'aspirine. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, personne n'était parvenu à identifier le mécanisme à l'origine de ses propriétés antalgiques.
Un faisceau d'expériences a néanmoins convaincu les auteurs de l'étude que la protéine TRPA1, activée par différents signaux douloureux tels que la chaleur, la pression ou certaines substances chimiques, pouvait être une bonne cible pour le paracétamol. Ils ont d'abord constaté que la sensibilité à la chaleur d'une plaque chauffante pouvait être réduite chez la souris par l'injection de paracétamol mais que ce produit restait sans effet chez des animaux génétiquement dépourvus de TRPA1.
Puis ils ont trouvé que ce n'était pas le paracétamol mais un produit issu de sa transformation dans l'organisme qui était capable de se lier et d'activer le récepteur TRPA1 chez la souris comme chez l'homme. Enfin, ils ont constaté que le phénomène se produit uniquement dans la moelle épinière, là où aboutissent les fibres nerveuses de la sensibilité, ce qui concordait avec le fait connu, depuis longtemps, que l'antalgique reste sans effet lorsqu'il est injecté localement. La localisation particulière de son action permettait également d'expliquer comment le paracétamol peut avoir un effet antalgique en activant un récepteur impliqué dans la sensibilité à la douleur. «La piste menant aux cibles probablement multiples du paracétamol s'est éclaircie lorsque l'on a compris qu'il agit de manière indirecte via des produits dérivés de son métabolisme et que ceux-ci n'apparaissent que dans certains organes dont le cerveau et la moelle épinière», précise Claude Dubray.
Développer de nouveaux antalgiques
S'il se confirme que la protéine TRPA1 est le principal responsable des effets du paracétamol, y compris chez l'homme, de nouveaux antalgiques ciblant ce récepteur pourraient voir le jour. Le tout sans les effets toxiques du paracétamol sur le foie. En effet, ce dernier est inoffensif s'il est pris à raison de moins d'un gramme toutes les six heures mais des accidents (hépatites aiguës) peuvent se produire si cette dose est dépassée, notamment chez les personnes ayant consommé de l'alcool.
Les auteurs de l'étude ont déjà commencé à explorer cette piste, partant du constat que des substances issues du cannabis pouvaient aussi calmer la douleur. Ils ont même montré dans leur travail que l'un de ces produits, qui n'agit pas sur les récepteurs typiques de la drogue dans le cerveau, pouvait activer directement le TRPA1. Son injection dans la moelle épinière de la souris a, comme le paracétamol, réduit la sensibilité des animaux à la brûlure. Au Canada, le cannabis est déjà utilisé pour traiter certaines douleurs.
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