Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
SANTE
10/03/2008 | 20:50
Les Français dorment mal
A l'hôpital, on peut aussi dormir...
© France 2 Près d'un Français sur deux se plaint de ne pas assez dormir, selon une étude publiée lundi
12% de la population âgée de 25 à 45 ans serait insomniaque (avec une qualité de sommeil insuffisante), 17% accumulerait chaque nuit une dette importante de sommeil (quantité insuffisante) et 71% aurait un sommeil suffisant.
Pourtant 45% des personnes interrogées estiment dormir moins que ce dont elles ont besoin.
Un adulte a besoin de six à dix heures de sommeil par nuit, rappelle l'Inpes (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé), commanditaire de cette enquête BVA publiée à quelques jours de la Journée nationale du sommeil le 19 mars.
Les personnes souffrant d'insomnie dorment environ 40 minutes de moins que la moyenne des personnes qui ont un sommeil suffisant (6h41 au lieu de 7h21), contre 5h48 pour celles en dette de sommeil.
Un quart des personnes interrogées ne se sentent pas reposées lorsqu'elles se réveillent le matin (58% chez les insomniaques). Une personne sur 10 souffre également de troubles de somnolence, qui peuvent avoir des conséquences graves puisque 3% de celles-ci ont déjà eu un accident lié à la somnolence au volant.
Le travail est cité comme la première cause de manque de sommeil (53%), suivi des difficultés psychologiques (40%), puis des enfants (27%), des loisirs (21%) et du temps de transport (17%).
68% des personnes en dette de sommeil ont des horaires de sommeil irrégulières et ont des comportements plus défavorables à l'endormissement avant le coucher (télévision, internet, jeux vidéos...). Autre facteur défavorable au sommeil: les excitants, consommés par plus de deux Français sur 3 après 17h, tels que le tabac (29%), café (27%), alcool (26%), soda contenant de la caféine (22%), ou thé (21%).
13% des Français prennent des produits pour les aider à dormir, en majorité des psychotropes.
La majorité des personnes interrogées pense que le manque de sommeil peut favoriser une dépression et nuit à la mémoire, mais beaucoup ne savent pas qu'il peut favoriser l'hypertension et la prise de poids.
(Etude BVA réalisée par téléphone du 13 au 22 décembre 2007 auprès d'un échantillon de 1.004 personnes âgées de 25 à 45 ans).
10/03/2008 | 20:50
Les Français dorment mal
A l'hôpital, on peut aussi dormir...
© France 2 Près d'un Français sur deux se plaint de ne pas assez dormir, selon une étude publiée lundi
12% de la population âgée de 25 à 45 ans serait insomniaque (avec une qualité de sommeil insuffisante), 17% accumulerait chaque nuit une dette importante de sommeil (quantité insuffisante) et 71% aurait un sommeil suffisant.
Pourtant 45% des personnes interrogées estiment dormir moins que ce dont elles ont besoin.
Un adulte a besoin de six à dix heures de sommeil par nuit, rappelle l'Inpes (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé), commanditaire de cette enquête BVA publiée à quelques jours de la Journée nationale du sommeil le 19 mars.
Les personnes souffrant d'insomnie dorment environ 40 minutes de moins que la moyenne des personnes qui ont un sommeil suffisant (6h41 au lieu de 7h21), contre 5h48 pour celles en dette de sommeil.
Un quart des personnes interrogées ne se sentent pas reposées lorsqu'elles se réveillent le matin (58% chez les insomniaques). Une personne sur 10 souffre également de troubles de somnolence, qui peuvent avoir des conséquences graves puisque 3% de celles-ci ont déjà eu un accident lié à la somnolence au volant.
Le travail est cité comme la première cause de manque de sommeil (53%), suivi des difficultés psychologiques (40%), puis des enfants (27%), des loisirs (21%) et du temps de transport (17%).
68% des personnes en dette de sommeil ont des horaires de sommeil irrégulières et ont des comportements plus défavorables à l'endormissement avant le coucher (télévision, internet, jeux vidéos...). Autre facteur défavorable au sommeil: les excitants, consommés par plus de deux Français sur 3 après 17h, tels que le tabac (29%), café (27%), alcool (26%), soda contenant de la caféine (22%), ou thé (21%).
13% des Français prennent des produits pour les aider à dormir, en majorité des psychotropes.
La majorité des personnes interrogées pense que le manque de sommeil peut favoriser une dépression et nuit à la mémoire, mais beaucoup ne savent pas qu'il peut favoriser l'hypertension et la prise de poids.
(Etude BVA réalisée par téléphone du 13 au 22 décembre 2007 auprès d'un échantillon de 1.004 personnes âgées de 25 à 45 ans).
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Tuberculose : la France faiblement touchée, mais la vigilance reste de mise
11/03/2008-[00:01] - AFP
PARIS, 11 mars 2008 (AFP) - La France comptait 5.
336 cas de tuberculose déclarés en 2006 (8,5 cas pour 100.000 habitants), la plaçant parmi les pays faiblement touchés, mais avec un risque cependant plus élevé en Ile-de-France et Guyane, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié mardi. Si la France fait partie des "pays à faible incidence" (nouveaux cas), le risque est également plus élevé chez les personnes d’Afrique noire et les sans domicile fixe, ajoutent les auteurs dans le BEH de l’Institut de veille sanitaire (InVS). "Les départements où l’incidence est la plus élevée sont ceux qui regroupent une part importante de populations socio-économiquement vulnérables", rappellent Delphine Antoine et Didier Che de l’InVS. L’Ile-de-France, avec 37% des cas déclarés en France en 2006, continue d’être la région ayant la plus forte incidence (17,3 cas/100.000 habitants contre moins de 10/100.000 dans les autres régions). "Les données régionales peuvent cependant masquer des disparités infra-régionales parfois importantes". Ainsi, l’incidence est inférieure à 10 cas pour 100.000 habitants dans 87 des 100 départements français ; elle est comprise entre 10 et 19 dans dix départements, mais dépasse 20 cas/100.000 à Paris (27,1), en Seine-Saint-Denis (32,6) et en Guyane (27,3). "La surveillance épidémiologique contribue à l’amélioration du contrôle de la maladie, mais depuis l’été dernier la déclaration de fin de traitement est devenue obligatoire au même titre que la déclaration des cas", commente auprès de l’AFP Didier Che. La déclaration de fin de traitement (par les médecins), qui se pratique depuis longtemps dans d’autres pays, permet de savoir si le patient est guéri, de vérifier qu’il ne rechute pas et vise bien entendu aussi à stopper la chaîne de contaminations, résume-t-il. Les auteurs relèvent par ailleurs que la sous déclaration des cas est estimée à environ 35% au niveau national.
11/03/2008-[00:01] - AFP
PARIS, 11 mars 2008 (AFP) - La France comptait 5.
336 cas de tuberculose déclarés en 2006 (8,5 cas pour 100.000 habitants), la plaçant parmi les pays faiblement touchés, mais avec un risque cependant plus élevé en Ile-de-France et Guyane, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié mardi. Si la France fait partie des "pays à faible incidence" (nouveaux cas), le risque est également plus élevé chez les personnes d’Afrique noire et les sans domicile fixe, ajoutent les auteurs dans le BEH de l’Institut de veille sanitaire (InVS). "Les départements où l’incidence est la plus élevée sont ceux qui regroupent une part importante de populations socio-économiquement vulnérables", rappellent Delphine Antoine et Didier Che de l’InVS. L’Ile-de-France, avec 37% des cas déclarés en France en 2006, continue d’être la région ayant la plus forte incidence (17,3 cas/100.000 habitants contre moins de 10/100.000 dans les autres régions). "Les données régionales peuvent cependant masquer des disparités infra-régionales parfois importantes". Ainsi, l’incidence est inférieure à 10 cas pour 100.000 habitants dans 87 des 100 départements français ; elle est comprise entre 10 et 19 dans dix départements, mais dépasse 20 cas/100.000 à Paris (27,1), en Seine-Saint-Denis (32,6) et en Guyane (27,3). "La surveillance épidémiologique contribue à l’amélioration du contrôle de la maladie, mais depuis l’été dernier la déclaration de fin de traitement est devenue obligatoire au même titre que la déclaration des cas", commente auprès de l’AFP Didier Che. La déclaration de fin de traitement (par les médecins), qui se pratique depuis longtemps dans d’autres pays, permet de savoir si le patient est guéri, de vérifier qu’il ne rechute pas et vise bien entendu aussi à stopper la chaîne de contaminations, résume-t-il. Les auteurs relèvent par ailleurs que la sous déclaration des cas est estimée à environ 35% au niveau national.
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dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Cancers : Plus fréquents mais moins mortelsLe cancer du sein représente à lui seul la moitié des cas de cancer supplémentaires survenus ces 25 dernières années chez la femme. © CNRS
Le nombre de diagnostic des cancers a pratiquement doublé en 25 ans, mais le risque de mortalité a presque diminué d’un quart : telle est la conclusion d’une vaste étude sur l’évolution de ces maladies de 1980 à 2005, en France, publiée sur le site de l’Institut national de veille sanitaire.
En France, les cancers ont quasiment doublé ces 25 dernières années mais le risque de mortalité a presque diminué d’un quart : tel est la conclusion d’une vaste étude sur l’évolution des cancers de 1980 à 2005, publiée sur le site de l’Institut national de veille sanitaire (Invs).
En 2005, on estime à 320 000 le nombre de nouveaux cas de cancer (180 000 chez les hommes et 140 000 chez les femmes) contre 170 000 en 1980. « Ces augmentations sont liées notamment à l’essor démographique et au vieillissement de la population, mais 52% des cas supplémentaires chez l’homme et 55% chez la femme sont dus à l’augmentation du risque » commente l’Invs. Chez l’homme, les trois cancers les plus fréquents sont ceux de la prostate, du poumon et du colon-rectum. Chez la femme, il s’agit des cancers du sein, du colon rectum et du poumon.
Moins de mortalité liée aux cancers
Concernant la mortalité, on estime à 146 000 le nombre de personnes décédées d’un cancer en 2005, ce qui représente une augmentation de 13% depuis 1980 certes, mais nettement inférieure à celle prévue par l’accroissement et le vieillissement de la population. L’étude révèle que la mortalité liée aux cancers a globalement diminué de 24% en 25 ans (-29% chez les hommes et -22% chez les femmes). Seule exception : la mortalité par cancer du poumon, qui a augmenté chez les femmes entre 2000 et 2005 (+4,2% par an) essentiellement à cause du tabagisme.
Des diagnostics plus précoces
Comment expliquer cette divergence entre mortalité et incidence par cancer ? Cette différence se comprend « par l’évolution croisée des cancers : les tumeurs les plus agressives (œsophage, estomac, voies aérodigestives supérieures) ont chuté ces dernières années chez l’homme en lien avec la diminution de la consommation alcoolo-tabagique tandis que les cancers de pronostic plus favorable, pouvant être diagnostiqués très précocement, ont augmenté (sein, prostate) » conclut l’Invs. Chez la femme, le cancer du sein représente la moitié des cas de cancer supplémentaires survenus ces 25 dernières années. Côté homme, 70% des cas supplémentaires concernent la prostate. Pour ces deux cancers, la modification des pratiques médicales et l’augmentation de l’activité de dépistage ont joué un rôle majeur dans le diagnostic croissant de ces maladies.
Le nombre de diagnostic des cancers a pratiquement doublé en 25 ans, mais le risque de mortalité a presque diminué d’un quart : telle est la conclusion d’une vaste étude sur l’évolution de ces maladies de 1980 à 2005, en France, publiée sur le site de l’Institut national de veille sanitaire.
En France, les cancers ont quasiment doublé ces 25 dernières années mais le risque de mortalité a presque diminué d’un quart : tel est la conclusion d’une vaste étude sur l’évolution des cancers de 1980 à 2005, publiée sur le site de l’Institut national de veille sanitaire (Invs).
En 2005, on estime à 320 000 le nombre de nouveaux cas de cancer (180 000 chez les hommes et 140 000 chez les femmes) contre 170 000 en 1980. « Ces augmentations sont liées notamment à l’essor démographique et au vieillissement de la population, mais 52% des cas supplémentaires chez l’homme et 55% chez la femme sont dus à l’augmentation du risque » commente l’Invs. Chez l’homme, les trois cancers les plus fréquents sont ceux de la prostate, du poumon et du colon-rectum. Chez la femme, il s’agit des cancers du sein, du colon rectum et du poumon.
Moins de mortalité liée aux cancers
Concernant la mortalité, on estime à 146 000 le nombre de personnes décédées d’un cancer en 2005, ce qui représente une augmentation de 13% depuis 1980 certes, mais nettement inférieure à celle prévue par l’accroissement et le vieillissement de la population. L’étude révèle que la mortalité liée aux cancers a globalement diminué de 24% en 25 ans (-29% chez les hommes et -22% chez les femmes). Seule exception : la mortalité par cancer du poumon, qui a augmenté chez les femmes entre 2000 et 2005 (+4,2% par an) essentiellement à cause du tabagisme.
Des diagnostics plus précoces
Comment expliquer cette divergence entre mortalité et incidence par cancer ? Cette différence se comprend « par l’évolution croisée des cancers : les tumeurs les plus agressives (œsophage, estomac, voies aérodigestives supérieures) ont chuté ces dernières années chez l’homme en lien avec la diminution de la consommation alcoolo-tabagique tandis que les cancers de pronostic plus favorable, pouvant être diagnostiqués très précocement, ont augmenté (sein, prostate) » conclut l’Invs. Chez la femme, le cancer du sein représente la moitié des cas de cancer supplémentaires survenus ces 25 dernières années. Côté homme, 70% des cas supplémentaires concernent la prostate. Pour ces deux cancers, la modification des pratiques médicales et l’augmentation de l’activité de dépistage ont joué un rôle majeur dans le diagnostic croissant de ces maladies.
Courage à tous et à toutes !
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Placebo : plus c’est cher mieux ça marche
NOUVELOBS.COM | 11.03.2008 | 16:35
Pour soulager la douleur, des placebos présentés comme étant des médicaments coûteux se sont révélés plus efficaces que le même cachet étiqueté avec un prix plus bas.
Une expérience originale menée par des chercheurs en économie comportementale du Massachusetts Institute of Technology (MIT) prouve que l’efficacité d’un médicament ne tient pas qu’à la substance active qu’il contient mais aussi à son conditionnement et sans doute…à son prix. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont recruté 82 volontaires pour tester un soi-disant nouvel opiacé contre la douleur, en fait un placebo. Les sujets ont ensuite était divisé en deux groupes et chacun a été soumis à des décharges électriques douloureuses.
Les volontaires du premier groupe ont ensuite reçu le placebo accompagné d’une brochure qui précisait que le coût du cachet était de 2.50$ tandis que le deuxième groupe recevait la même pilule mais cette fois sur les documents il était spécifié un prix en promotion à 0.10$. Les deux groupes ont ensuite étaient soumis à une nouvelle série de décharges. Résultats : 85% des sujets du premier groupe (pilule à 2.50$) ont ressenti une diminution de leur douleur tandis que seulement 61% des cobayes du deuxième groupe (pilule à 0.10$) ont éprouvé un soulagement.
Cette étude, publiée la semaine dernière dans le Journal of American Medical Association, démontre ainsi que l’effet thérapeutique d’un médicament ne repose pas seulement sur sa substance active, d’ailleurs inexistante dans un placebo, mais également sur d’autres facteurs plus subjectifs, le prix dans cet exemple. Cette observation pourrait ainsi expliquer la mauvaise réputation des médicaments génériques par rapport à leurs princeps ou pourquoi les nouveaux médicaments plus coûteux ont plus de succès que les traitements les plus anciens moins chers. Les chercheurs évoquent aussi la problématique de l’assistance sanitaire aux populations en difficulté, le fait de leur mettre à disposition des traitements à bas coût serait peut-être moins efficace.
J.I.
Sciences et Avenir.com
11/03/2008
NOUVELOBS.COM | 11.03.2008 | 16:35
Pour soulager la douleur, des placebos présentés comme étant des médicaments coûteux se sont révélés plus efficaces que le même cachet étiqueté avec un prix plus bas.
Une expérience originale menée par des chercheurs en économie comportementale du Massachusetts Institute of Technology (MIT) prouve que l’efficacité d’un médicament ne tient pas qu’à la substance active qu’il contient mais aussi à son conditionnement et sans doute…à son prix. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont recruté 82 volontaires pour tester un soi-disant nouvel opiacé contre la douleur, en fait un placebo. Les sujets ont ensuite était divisé en deux groupes et chacun a été soumis à des décharges électriques douloureuses.
Les volontaires du premier groupe ont ensuite reçu le placebo accompagné d’une brochure qui précisait que le coût du cachet était de 2.50$ tandis que le deuxième groupe recevait la même pilule mais cette fois sur les documents il était spécifié un prix en promotion à 0.10$. Les deux groupes ont ensuite étaient soumis à une nouvelle série de décharges. Résultats : 85% des sujets du premier groupe (pilule à 2.50$) ont ressenti une diminution de leur douleur tandis que seulement 61% des cobayes du deuxième groupe (pilule à 0.10$) ont éprouvé un soulagement.
Cette étude, publiée la semaine dernière dans le Journal of American Medical Association, démontre ainsi que l’effet thérapeutique d’un médicament ne repose pas seulement sur sa substance active, d’ailleurs inexistante dans un placebo, mais également sur d’autres facteurs plus subjectifs, le prix dans cet exemple. Cette observation pourrait ainsi expliquer la mauvaise réputation des médicaments génériques par rapport à leurs princeps ou pourquoi les nouveaux médicaments plus coûteux ont plus de succès que les traitements les plus anciens moins chers. Les chercheurs évoquent aussi la problématique de l’assistance sanitaire aux populations en difficulté, le fait de leur mettre à disposition des traitements à bas coût serait peut-être moins efficace.
J.I.
Sciences et Avenir.com
11/03/2008
IDE depuis le 31 mai 2012 !

Nouveau suicide au Technocentre de Renault
NOUVELOBS.COM | 12.03.2008 | 11:02
Le salarié, dont ni l'identité ni l'âge n'ont été révélés, travaillait pour un prestataire de service informatique du Technocentre. Une source syndicale évoque une problème de "surmenage professionnel".
Un salarié d'un prestataire de service du Technocentre de Renault à Guyancourt, dans les Yvelines, s'est suicidé fin février, à son domicile, a-t-on appris mardi soir 11 mars de source syndicale.
Trois autres salariés du site de Guyancourt ont déjà mis fin à leurs jours depuis octobre 2006.
Ce salarié était employé de l'entreprise Assystem, un prestataire de service informatique du Technocentre de Renault. Il s'est suicidé à son domicile un dimanche, a précisé cette source, confirmant une information de La Tribune.
Trois suicides en 2006
Ni l'identité ni l'âge de ce salarié n'ont été révélés. Il s'agissait d'un cadre qui travaillait depuis "plusieurs années" sur le site de Guyancourt, selon cette source qui a évoqué un problème de "surmenage professionnel".
Un CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) s'est tenu mardi chez Assytem et une demande de CHSCT extraordinaire chez Renault a été déposée par les syndicats de l'entreprise, qui n'avait apporté aucune réponse mardi soir, ajoutait-on.
Trois salariés du Technocentre se sont donné la mort depuis octobre 2006. Le premier de ces trois suicides a été confirmé en septembre 2007 comme accident du travail par la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) des Hauts-de-Seine. (AP)
NOUVELOBS.COM | 12.03.2008 | 11:02
Le salarié, dont ni l'identité ni l'âge n'ont été révélés, travaillait pour un prestataire de service informatique du Technocentre. Une source syndicale évoque une problème de "surmenage professionnel".
Un salarié d'un prestataire de service du Technocentre de Renault à Guyancourt, dans les Yvelines, s'est suicidé fin février, à son domicile, a-t-on appris mardi soir 11 mars de source syndicale.
Trois autres salariés du site de Guyancourt ont déjà mis fin à leurs jours depuis octobre 2006.
Ce salarié était employé de l'entreprise Assystem, un prestataire de service informatique du Technocentre de Renault. Il s'est suicidé à son domicile un dimanche, a précisé cette source, confirmant une information de La Tribune.
Trois suicides en 2006
Ni l'identité ni l'âge de ce salarié n'ont été révélés. Il s'agissait d'un cadre qui travaillait depuis "plusieurs années" sur le site de Guyancourt, selon cette source qui a évoqué un problème de "surmenage professionnel".
Un CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) s'est tenu mardi chez Assytem et une demande de CHSCT extraordinaire chez Renault a été déposée par les syndicats de l'entreprise, qui n'avait apporté aucune réponse mardi soir, ajoutait-on.
Trois salariés du Technocentre se sont donné la mort depuis octobre 2006. Le premier de ces trois suicides a été confirmé en septembre 2007 comme accident du travail par la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) des Hauts-de-Seine. (AP)
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Renault veut créer une instance sur les conditions de travail
LE MONDE | 15.12.07 | 14h25 • Mis à jour le 12.03.08 | 08h52
La direction de Renault tente par tous les moyens d'améliorer les conditions de travail au Technocentre de Guyancourt, dans les Yvelines, où trois salariés se sont suicidés entre octobre 2006 et février 2007, ainsi que sur ses trois autres sites d'ingénierie.
L'entreprise a placé ces quatre sites sous une direction commune et présenté des mesures pour mieux maîtriser le temps de travail. Elle a aussi lancé une "journée de l'équipe" censée favoriser le dialogue entre les salariés et autorisé la réalisation d'une enquête indépendante sur les conditions de travail.
Mercredi 19 décembre, les délégués syndicaux sont appelés à se prononcer sur la création d'une nouvelle instance pour une durée d'un an - une commission paritaire - dont l'objet est d'améliorer les conditions de vie et de travail des équipes de ces sites.
L'objectif de cet accord est de créer un cadre nouveau de réflexion et d'échanges avec les organisations syndicales représentatives. Tous les thèmes concernant les conditions de travail seront abordés : bien-être, maîtrise du temps et de la charge... "Au début, la direction des ressources humaines ne voulait pas que ces deux thèmes soient évoqués", se souvient Vincent Neveu, délégué CGT.
"ÇA BOUGE VRAIMENT"
Les syndicats sont partagés. "On hésite à signer, mais on ne veut pas non plus être en dehors du coup", explique Alain Guéguen délégué de SUD. Les syndicats savent aussi qu'ils auront du mal à expliquer aux salariés pourquoi ils refusent de participer à une instance supplémentaire après être montés au créneau pendant des mois sur les conditions de travail. "C'est une opportunité à saisir", reconnaît Fred Dijoux, délégué central CFDT.
"C'est la première fois en dix ans qu'il y a une vraie négociation, où ça bouge vraiment", se félicite M. Neveu. Cependant le syndicat ne veut pas jouer les Candide. "On sent bien que la direction veut évoluer. Pour autant, on ne soutiendra en aucun cas des décisions prises de manière unilatérale", soutient-il. Les syndicats ne sont pas dupes non plus. Ils sentent bien que la direction tente tout ce qui est possible pour "reprendre la main".
Hasard du calendrier, jeudi 13 décembre, le Technocentre de Guyancourt a reçu la visite de Xavier Bertrand, ministre du travail, pour évoquer la question du suicide au travail avec la direction et les syndicats.
Prévue pour durer une vingtaine de minutes, cette rencontre, qui avait été organisée à la demande du ministre, s'est longuement poursuivie. "Il a été attentif à nos propos", affirme M. Neveu. "Nous lui avons dit que si l'on veut mieux prévenir ce sujet gravissime qu'est le suicide lié au travail, nous devons sortir du cadre fortuit et compatissant qu'on nous propose d'emblée pour accepter l'existence du lien entre l'intensification du travail et la souffrance ou la mort au travail", souligne M. Guéguen.
M. Bertrand n'a pas souhaité commenter cette réunion. Il était venu sans photographe, sans caméra et sans journaliste.
Nathalie Brafman
LE MONDE | 15.12.07 | 14h25 • Mis à jour le 12.03.08 | 08h52
La direction de Renault tente par tous les moyens d'améliorer les conditions de travail au Technocentre de Guyancourt, dans les Yvelines, où trois salariés se sont suicidés entre octobre 2006 et février 2007, ainsi que sur ses trois autres sites d'ingénierie.
L'entreprise a placé ces quatre sites sous une direction commune et présenté des mesures pour mieux maîtriser le temps de travail. Elle a aussi lancé une "journée de l'équipe" censée favoriser le dialogue entre les salariés et autorisé la réalisation d'une enquête indépendante sur les conditions de travail.
Mercredi 19 décembre, les délégués syndicaux sont appelés à se prononcer sur la création d'une nouvelle instance pour une durée d'un an - une commission paritaire - dont l'objet est d'améliorer les conditions de vie et de travail des équipes de ces sites.
L'objectif de cet accord est de créer un cadre nouveau de réflexion et d'échanges avec les organisations syndicales représentatives. Tous les thèmes concernant les conditions de travail seront abordés : bien-être, maîtrise du temps et de la charge... "Au début, la direction des ressources humaines ne voulait pas que ces deux thèmes soient évoqués", se souvient Vincent Neveu, délégué CGT.
"ÇA BOUGE VRAIMENT"
Les syndicats sont partagés. "On hésite à signer, mais on ne veut pas non plus être en dehors du coup", explique Alain Guéguen délégué de SUD. Les syndicats savent aussi qu'ils auront du mal à expliquer aux salariés pourquoi ils refusent de participer à une instance supplémentaire après être montés au créneau pendant des mois sur les conditions de travail. "C'est une opportunité à saisir", reconnaît Fred Dijoux, délégué central CFDT.
"C'est la première fois en dix ans qu'il y a une vraie négociation, où ça bouge vraiment", se félicite M. Neveu. Cependant le syndicat ne veut pas jouer les Candide. "On sent bien que la direction veut évoluer. Pour autant, on ne soutiendra en aucun cas des décisions prises de manière unilatérale", soutient-il. Les syndicats ne sont pas dupes non plus. Ils sentent bien que la direction tente tout ce qui est possible pour "reprendre la main".
Hasard du calendrier, jeudi 13 décembre, le Technocentre de Guyancourt a reçu la visite de Xavier Bertrand, ministre du travail, pour évoquer la question du suicide au travail avec la direction et les syndicats.
Prévue pour durer une vingtaine de minutes, cette rencontre, qui avait été organisée à la demande du ministre, s'est longuement poursuivie. "Il a été attentif à nos propos", affirme M. Neveu. "Nous lui avons dit que si l'on veut mieux prévenir ce sujet gravissime qu'est le suicide lié au travail, nous devons sortir du cadre fortuit et compatissant qu'on nous propose d'emblée pour accepter l'existence du lien entre l'intensification du travail et la souffrance ou la mort au travail", souligne M. Guéguen.
M. Bertrand n'a pas souhaité commenter cette réunion. Il était venu sans photographe, sans caméra et sans journaliste.
Nathalie Brafman
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Regarder la télé sans grilles de programmes
LE MONDE | 11.03.08 | 15h16 • Mis à jour le 11.03.08 | 15h16
C'est Canal+ qui s'est lancée la première. Depuis mardi 11 mars, la chaîne cryptée met en ligne Canal+ à la demande. M6 suivra jeudi 13 mars avec M6Replay. Le nouveau service de Canal+ permet aux abonnés de regarder - via Internet et sans supplément de prix - les émissions de Canal+ à leur guise, c'est-à-dire sans se soucier de la grille des programmes de la chaîne cryptée. Toutes les émissions, séries, documentaires ou compétitions sportives seront disponibles après leur diffusion à l'antenne à l'exception des films français et des matches de la Ligue 1. Les programmes pourront être vus trois fois durant un mois après leur première diffusion. Dans quelques mois, Canal+ à la demande sera aussi accessible sur le câble, le satellite ou l'ADSL.
Même principe pour M6Replay qui donne accès, via Internet, aux émissions de la chaîne. "Quatre-vingt-dix pour cent des programmes diffusés entre 18 heures et minuit sur M6" pourront être téléchargés gratuitement pendant une semaine après leur retransmission sur M6, indique la chaîne. Seuls manqueront les films et certains matches de football.
Guy Dutheil
LE MONDE | 11.03.08 | 15h16 • Mis à jour le 11.03.08 | 15h16
C'est Canal+ qui s'est lancée la première. Depuis mardi 11 mars, la chaîne cryptée met en ligne Canal+ à la demande. M6 suivra jeudi 13 mars avec M6Replay. Le nouveau service de Canal+ permet aux abonnés de regarder - via Internet et sans supplément de prix - les émissions de Canal+ à leur guise, c'est-à-dire sans se soucier de la grille des programmes de la chaîne cryptée. Toutes les émissions, séries, documentaires ou compétitions sportives seront disponibles après leur diffusion à l'antenne à l'exception des films français et des matches de la Ligue 1. Les programmes pourront être vus trois fois durant un mois après leur première diffusion. Dans quelques mois, Canal+ à la demande sera aussi accessible sur le câble, le satellite ou l'ADSL.
Même principe pour M6Replay qui donne accès, via Internet, aux émissions de la chaîne. "Quatre-vingt-dix pour cent des programmes diffusés entre 18 heures et minuit sur M6" pourront être téléchargés gratuitement pendant une semaine après leur retransmission sur M6, indique la chaîne. Seuls manqueront les films et certains matches de football.
Guy Dutheil
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Les journaux ont gagné des lecteurs en 2007
LE MONDE | 11.03.08 | 15h11 • Mis à jour le 11.03.08 | 15h11
Les quotidiens et les magazines ont gagné des lecteurs en 2007. Tels sont les résultats de l'étude Audipresse, nouvelle société d'études créée en 2007 qui rassemble les études AEPM (magazines) et EPIQ (quotidiens) sur l'audience de la presse, publiée mardi 11 mars. Certes, les élections présidentielle et législatives, et l'"effet Sarkozy", ont incité à la lecture, mais pas seulement.
L'audience de la presse magazine a augmenté de 1,2 % en 2007, par rapport à la période juillet 2006-juin 2007. La France reste très consommatrice de magazines, avec 48,3 millions de personnes, soit 97,2 % de la population âgée de 15 ans et plus, qui lisent chaque mois au moins un magazine. Les hebdomadaires se sont bien comportés, avec une hausse de 1,5 %. L'ensemble de la presse d'information a progressé de 4,2 %. La presse économique et patrimoniale a également profité de ce climat favorable (+5,6 %), ajoute Audipresse.
"Toutes les familles de presse sont en progression en 2007, ce qu'on n'avait pas vu depuis dix ans", se félicite Xavier Dordor, directeur général d'Audipresse. Autre enseignement, "les titres augmentent en lectorat sur les publics les plus utilisateurs d'Internet, preuve que le Web ne concurrence pas le papier mais que les deux se complètent", souligne M. Dordor.
La presse quotidienne nationale (PQN), qui avait perdu des lecteurs lors de la précédente vague, connaît, elle aussi, une légère hausse. Chaque jour, 22,7 millions de Français lisent un quotidien.
Près de 7,78 millions de personnes lisent un quotidien national (+ 0,2 %) chaque jour. En intégrant la presse hippique (600 000 lecteurs), la PQN totalise 8,173 millions de lecteurs. Le Monde a vu le nombre de ses lecteurs augmenter de 7,7 % en 2007, à 2,03 millions, passant devant Le Parisien, Aujourd'hui en France et restant derrière L'Equipe (2,3 millions). Bon score pour Libération, qui a vu ses lecteurs progresser de 10,4 % en 2007 (à 890 000). Le Figaro stagne (+ 0,5 %, à 1,19 million).
LES GRATUITS EN TÊTE
L'audience de la presse quotidienne régionale a progressé de 0,6 %, avec 16,729 millions de lecteurs chaque jour, Ouest-France restant largement en tête (2,337 millions). Sans surprise, la presse quotidienne gratuite poursuit son offensive avec une hausse de 6,6 % de son audience, 20 Minutes restant le quotidien le plus lu en France (+ 4,3 %, à 2,52 millions), malgré une diffusion en baisse de 3,9 %, devant Metro. " 20 Minutes se félicite d'avoir un taux de reliquats de seulement 0,2 %", explique son président, Pierre-Jean Bozo.
Nouveauté depuis 2006, l'audience des marques de quotidiens (qui mesure l'impact des suppléments et des sites Internet) touche 36,4 millions de personnes, L'Equipe étant numéro un (7,46 millions), devant Le Monde (6,5 millions), 20 Minutes et Le Figaro suivant au coude-à-coude avec 4,5 millions de lecteurs.
Pascale Santi
LE MONDE | 11.03.08 | 15h11 • Mis à jour le 11.03.08 | 15h11
Les quotidiens et les magazines ont gagné des lecteurs en 2007. Tels sont les résultats de l'étude Audipresse, nouvelle société d'études créée en 2007 qui rassemble les études AEPM (magazines) et EPIQ (quotidiens) sur l'audience de la presse, publiée mardi 11 mars. Certes, les élections présidentielle et législatives, et l'"effet Sarkozy", ont incité à la lecture, mais pas seulement.
L'audience de la presse magazine a augmenté de 1,2 % en 2007, par rapport à la période juillet 2006-juin 2007. La France reste très consommatrice de magazines, avec 48,3 millions de personnes, soit 97,2 % de la population âgée de 15 ans et plus, qui lisent chaque mois au moins un magazine. Les hebdomadaires se sont bien comportés, avec une hausse de 1,5 %. L'ensemble de la presse d'information a progressé de 4,2 %. La presse économique et patrimoniale a également profité de ce climat favorable (+5,6 %), ajoute Audipresse.
"Toutes les familles de presse sont en progression en 2007, ce qu'on n'avait pas vu depuis dix ans", se félicite Xavier Dordor, directeur général d'Audipresse. Autre enseignement, "les titres augmentent en lectorat sur les publics les plus utilisateurs d'Internet, preuve que le Web ne concurrence pas le papier mais que les deux se complètent", souligne M. Dordor.
La presse quotidienne nationale (PQN), qui avait perdu des lecteurs lors de la précédente vague, connaît, elle aussi, une légère hausse. Chaque jour, 22,7 millions de Français lisent un quotidien.
Près de 7,78 millions de personnes lisent un quotidien national (+ 0,2 %) chaque jour. En intégrant la presse hippique (600 000 lecteurs), la PQN totalise 8,173 millions de lecteurs. Le Monde a vu le nombre de ses lecteurs augmenter de 7,7 % en 2007, à 2,03 millions, passant devant Le Parisien, Aujourd'hui en France et restant derrière L'Equipe (2,3 millions). Bon score pour Libération, qui a vu ses lecteurs progresser de 10,4 % en 2007 (à 890 000). Le Figaro stagne (+ 0,5 %, à 1,19 million).
LES GRATUITS EN TÊTE
L'audience de la presse quotidienne régionale a progressé de 0,6 %, avec 16,729 millions de lecteurs chaque jour, Ouest-France restant largement en tête (2,337 millions). Sans surprise, la presse quotidienne gratuite poursuit son offensive avec une hausse de 6,6 % de son audience, 20 Minutes restant le quotidien le plus lu en France (+ 4,3 %, à 2,52 millions), malgré une diffusion en baisse de 3,9 %, devant Metro. " 20 Minutes se félicite d'avoir un taux de reliquats de seulement 0,2 %", explique son président, Pierre-Jean Bozo.
Nouveauté depuis 2006, l'audience des marques de quotidiens (qui mesure l'impact des suppléments et des sites Internet) touche 36,4 millions de personnes, L'Equipe étant numéro un (7,46 millions), devant Le Monde (6,5 millions), 20 Minutes et Le Figaro suivant au coude-à-coude avec 4,5 millions de lecteurs.
Pascale Santi
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Sauvegarder ses données informatiques
LE MONDE | 11.03.08 | 15h21 • Mis à jour le 11.03.08 | 15h21
Les disques durs externes permettent de conserver une quantité considérable de données numériques.
Notre "vie numérique" ne cesse de croître. Photos, musiques et vidéos prennent sans cesse plus de place dans les ordinateurs familiaux. Pour stocker ces documents, les disques durs standards livrés dans les machines voient leur taille régulièrement augmenter. Il n'est pas rare de trouver, à un prix accessible, des ordinateurs équipés de disque dur de 240 gigaoctets (Go) tandis que les machines fixes sont souvent dotées de 500 Go de stockage ! De quoi accumuler de multiples fichiers puisqu'une photo "pèse" environ 20 Mo et qu'un film en format standard occupe 750 mégaoctets (Mo).
Le disque dur, organe essentiel d'un ordinateur, peut cependant connaître des défaillances. Il est composé de quelque 200 pièces mécaniques dont certaines ont l'épaisseur d'un ongle. Il est donc sensible aux chocs, aux élévations de températures et autres variations du courant électrique. Du coup - même si les fabricants assurent que ce chiffre n'est pas élevé - les pannes sont fréquentes. C'est alors tout une vie numérique qui disparaît.
Car les informations inscrites sur un disque dur ne peuvent pas toujours être récupérées. Et, lorsque c'est possible, cela revient cher. Les sociétés spécialisées dans la récupération de données facturent leur intervention 300 euros au minimum, un chiffre qui peut facilement tripler en fonction de la panne.
Le moyen le plus simple de se prémunir contre ce genre de désagrément est d'acheter un second disque dur. Branché sur son ordinateur, il permettra d'effectuer une sauvegarde régulière de ses données. Seulement 10 % des particuliers réalisent cette opération. Pourtant, acheter un disque dur revient moins cher que de récupérer les données sur un appareil défectueux.
Les premiers prix se situent sous la barre des 100 euros tandis que la capacité de stockage ne cesse d'augmenter. Des disques de 1 téraoctet (1 To équivalent à 1 000 Go) sont désormais disponibles pour environ 300 euros.
Ces gros disques durs peuvent être composés de deux disques. Cette configuration permet de sauvegarder sur le deuxième les données de l'ordinateur stockées sur le premier. Si un des disques durs vient à tomber en panne, les données seront toujours accessibles.
Un disque dur peut également servir à sauvegarder les données contenues sur plusieurs ordinateurs. Des disques durs équipés d'une connexion Wi-Fi ont fait leur apparition. La sauvegarde se fait alors par les ondes. C'est le cas, par exemple, avec Time Capsule, d'Apple, qui permet une sauvegarde en continu des données grâce au logiciel Time Machine intégré dans le système d'exploitation des ordinateurs Mac. Autre avantage de ce type d'appareil, les données stockées sont disponibles pour l'ensemble des ordinateurs de la maison.
Il existe un autre moyen de relier un disque dur aux ordinateurs de la maison : le courant porteur en ligne. En branchant un adaptateur sur les prises électriques on peut y connecter un câble spécial (Ethernet) qui, lui même, se branche sur l'ordinateur et sur le disque dur. Le réseau électrique transporte les informations de l'ordinateur au disque dur.
Par le même système, il est possible de relier son disque à Internet via un modem spécial (un routeur) qui peut être une box qui permet d'avoir accès à Internet. Le disque dur peut alors être accessible n'importe où dans le monde. L'accès est protégé par un identifiant et un mot de passe. Il est même possible de donner l'accès à son disque à plusieurs membres de la famille ou amis.
Autre nouveauté, les disques durs ne se relient plus forcément à un ordinateur. Une nouvelle génération d'appareils multimédias se branche sur un téléviseur grâce à une connexion adaptée. Ces disques durs, dont les premiers prix se situent en dessous de 130 euros, se pilotent avec une télécommande. Ils permettent de lire sur l'écran de son salon des fichiers vidéo, musicaux ou des photos que l'on aura préalablement transférés sur le disque dur. Certains modèles autorisent aussi l'enregistrement d'émissions de télévision. Les disques durs multimédias connaissent un succès croissant, ils représenteraient près d'un quart des ventes.
Joël Morio
LE MONDE | 11.03.08 | 15h21 • Mis à jour le 11.03.08 | 15h21
Les disques durs externes permettent de conserver une quantité considérable de données numériques.
Notre "vie numérique" ne cesse de croître. Photos, musiques et vidéos prennent sans cesse plus de place dans les ordinateurs familiaux. Pour stocker ces documents, les disques durs standards livrés dans les machines voient leur taille régulièrement augmenter. Il n'est pas rare de trouver, à un prix accessible, des ordinateurs équipés de disque dur de 240 gigaoctets (Go) tandis que les machines fixes sont souvent dotées de 500 Go de stockage ! De quoi accumuler de multiples fichiers puisqu'une photo "pèse" environ 20 Mo et qu'un film en format standard occupe 750 mégaoctets (Mo).
Le disque dur, organe essentiel d'un ordinateur, peut cependant connaître des défaillances. Il est composé de quelque 200 pièces mécaniques dont certaines ont l'épaisseur d'un ongle. Il est donc sensible aux chocs, aux élévations de températures et autres variations du courant électrique. Du coup - même si les fabricants assurent que ce chiffre n'est pas élevé - les pannes sont fréquentes. C'est alors tout une vie numérique qui disparaît.
Car les informations inscrites sur un disque dur ne peuvent pas toujours être récupérées. Et, lorsque c'est possible, cela revient cher. Les sociétés spécialisées dans la récupération de données facturent leur intervention 300 euros au minimum, un chiffre qui peut facilement tripler en fonction de la panne.
Le moyen le plus simple de se prémunir contre ce genre de désagrément est d'acheter un second disque dur. Branché sur son ordinateur, il permettra d'effectuer une sauvegarde régulière de ses données. Seulement 10 % des particuliers réalisent cette opération. Pourtant, acheter un disque dur revient moins cher que de récupérer les données sur un appareil défectueux.
Les premiers prix se situent sous la barre des 100 euros tandis que la capacité de stockage ne cesse d'augmenter. Des disques de 1 téraoctet (1 To équivalent à 1 000 Go) sont désormais disponibles pour environ 300 euros.
Ces gros disques durs peuvent être composés de deux disques. Cette configuration permet de sauvegarder sur le deuxième les données de l'ordinateur stockées sur le premier. Si un des disques durs vient à tomber en panne, les données seront toujours accessibles.
Un disque dur peut également servir à sauvegarder les données contenues sur plusieurs ordinateurs. Des disques durs équipés d'une connexion Wi-Fi ont fait leur apparition. La sauvegarde se fait alors par les ondes. C'est le cas, par exemple, avec Time Capsule, d'Apple, qui permet une sauvegarde en continu des données grâce au logiciel Time Machine intégré dans le système d'exploitation des ordinateurs Mac. Autre avantage de ce type d'appareil, les données stockées sont disponibles pour l'ensemble des ordinateurs de la maison.
Il existe un autre moyen de relier un disque dur aux ordinateurs de la maison : le courant porteur en ligne. En branchant un adaptateur sur les prises électriques on peut y connecter un câble spécial (Ethernet) qui, lui même, se branche sur l'ordinateur et sur le disque dur. Le réseau électrique transporte les informations de l'ordinateur au disque dur.
Par le même système, il est possible de relier son disque à Internet via un modem spécial (un routeur) qui peut être une box qui permet d'avoir accès à Internet. Le disque dur peut alors être accessible n'importe où dans le monde. L'accès est protégé par un identifiant et un mot de passe. Il est même possible de donner l'accès à son disque à plusieurs membres de la famille ou amis.
Autre nouveauté, les disques durs ne se relient plus forcément à un ordinateur. Une nouvelle génération d'appareils multimédias se branche sur un téléviseur grâce à une connexion adaptée. Ces disques durs, dont les premiers prix se situent en dessous de 130 euros, se pilotent avec une télécommande. Ils permettent de lire sur l'écran de son salon des fichiers vidéo, musicaux ou des photos que l'on aura préalablement transférés sur le disque dur. Certains modèles autorisent aussi l'enregistrement d'émissions de télévision. Les disques durs multimédias connaissent un succès croissant, ils représenteraient près d'un quart des ventes.
Joël Morio
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Le Canada augmente le quota autorisé pour la chasse aux phoquesLEMONDE.FR avec AFP | 11.03.08 | 13h42 • Mis à jour le 11.03.08 | 13h42
Au Canada, 275 000 phoques pourront être abattus en 2008, conformément à une nouvelle autorisation annoncée, lundi, par le ministère des pêches, une décision qui suscite de vives protestations des organisations de défense des animaux.
Le gouvernement a ainsi décidé d'élever de 5 000 le "total admissible de captures des phoques du Groenland", qui était de 270 000 en 2007,"sur un troupeau de plus de 5,5 millions", d'après un communiqué du ministre de la pêche canadien, Loyola Hearn.
Le ministre justifie sa démarche en arguant que" la chasse au phoque est un pilier économique pour de nombreuses collectivités côtières du Canada atlantique, du Québec et du Nord", et assure avoir pris cette décision "sur la base des données scientifiques, afin de maintenir une chasse au phoque rentable et durable." Il promet, par ailleurs, l'application des recommandations d'un groupe international de vétérinaires, qui préconisent une "méthode d'abattage sans cruauté en trois étapes". Celle-ci prévoit qu'après avoir assommé le phoque, le chasseur contrôle sa perte de conscience en palpant le crâne et, enfin, saigne l'animal en tranchant deux artères principales.
UN "MASSACRE INUTILE"
Des organisations de défense des animaux, notamment la Humane Society des États-unis et du Canada, ont aussitôt dénoncé ce quota jugé "déraisonnable", reprochant à Ottawa de "céder aux intérêts commerciaux, sans le moindre souci de conservation" de l'espèce.
L'organisation stigmatise un quota actuel supérieur au nombre de phoques tués il y a cinquante ans sur une population réduite de près de deux tiers. Elle rapelle, en outre, que des scientifiques indépendants ont dénoncé les dangers que la chasse au phoque fait peser sur la survie d'une éspèce déjà menacée par le réchauffement climatique. En 2007, des centaines de milliers de bébés phoques sont, en effet, morts avant même l'ouverture de la chasse à cause de la fonte des glaces.
Le ministre Hearn doit annoncer prochainement les dates d'ouverture de la chasse. Celle-ci commence traditionnellement à la fin mars dans le sud du Golfe du Saint-Laurent et se poursuit en avril au large de Terre-Neuve et du Labrador.
Au Canada, 275 000 phoques pourront être abattus en 2008, conformément à une nouvelle autorisation annoncée, lundi, par le ministère des pêches, une décision qui suscite de vives protestations des organisations de défense des animaux.
Le gouvernement a ainsi décidé d'élever de 5 000 le "total admissible de captures des phoques du Groenland", qui était de 270 000 en 2007,"sur un troupeau de plus de 5,5 millions", d'après un communiqué du ministre de la pêche canadien, Loyola Hearn.
Le ministre justifie sa démarche en arguant que" la chasse au phoque est un pilier économique pour de nombreuses collectivités côtières du Canada atlantique, du Québec et du Nord", et assure avoir pris cette décision "sur la base des données scientifiques, afin de maintenir une chasse au phoque rentable et durable." Il promet, par ailleurs, l'application des recommandations d'un groupe international de vétérinaires, qui préconisent une "méthode d'abattage sans cruauté en trois étapes". Celle-ci prévoit qu'après avoir assommé le phoque, le chasseur contrôle sa perte de conscience en palpant le crâne et, enfin, saigne l'animal en tranchant deux artères principales.
UN "MASSACRE INUTILE"
Des organisations de défense des animaux, notamment la Humane Society des États-unis et du Canada, ont aussitôt dénoncé ce quota jugé "déraisonnable", reprochant à Ottawa de "céder aux intérêts commerciaux, sans le moindre souci de conservation" de l'espèce.
L'organisation stigmatise un quota actuel supérieur au nombre de phoques tués il y a cinquante ans sur une population réduite de près de deux tiers. Elle rapelle, en outre, que des scientifiques indépendants ont dénoncé les dangers que la chasse au phoque fait peser sur la survie d'une éspèce déjà menacée par le réchauffement climatique. En 2007, des centaines de milliers de bébés phoques sont, en effet, morts avant même l'ouverture de la chasse à cause de la fonte des glaces.
Le ministre Hearn doit annoncer prochainement les dates d'ouverture de la chasse. Celle-ci commence traditionnellement à la fin mars dans le sud du Golfe du Saint-Laurent et se poursuit en avril au large de Terre-Neuve et du Labrador.
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Un vaccin expérimental a permis de réduire l'hypertension artérielle
LE MONDE | 11.03.08 | 14h50 • Mis à jour le 11.03.08 | 14h50
Pourra-t-on demain prévenir l'hypertension artérielle comme on prévient, depuis longtemps déjà grâce à des vaccins, un nombre croissant de maladies infectieuses ? Une telle perspective ne semble plus aujourd'hui totalement irréaliste, comme le montrent les résultats d'une étude clinique publiée dans les colonnes de l'hebdomadaire médical britannique The Lancet daté du 8 mars. Ce travail visait à étudier l'innocuité et l'efficacité d'un vaccin expérimental contre l'hypertension artérielle mis au point par des chercheurs de la société suisse Cytos Biotechnology. Cette nouvelle approche thérapeutique se fonde sur l'un des systèmes moléculaires régulateur de la pression exercée par le courant sanguin sur la paroi interne des artères.
Il s'agit du système dit "rénine-angiotensine", qui est déjà la cible des deux principales familles de médicaments anti-hypertenseurs. Spécialisés dans le développement de procédés visant à stimuler le système immunitaire pour lutter contre des affections chroniques et très fréquentes (dépendance à la nicotine, obésité), les chercheurs de la société suisse ont développé une molécule destinée à moduler le fonctionnement du système rénine-angiotensine.
Dénommé CYT006-AngQb, leur vaccin expérimental induit la production par l'organisme d'anticorps contre l'angiotensine II, peptide de petite taille qui a pour propriété d'augmenter la pression du sang sur la paroi des artères en réduisant le diamètre de ces dernières. Ces anticorps devraient limiter le nombre des liaisons de ce peptide avec ses récepteurs et provoquer ainsi une forme de relâchement artériel. Le vaccin est quant à lui constitué du peptide chimiquement associé à une particule virale produite par recombinaison génétique.
L'étude publiée dans The Lancet a été financée par Cytos Biotechnology et coordonnée par Martin F. Bachmann, directeur scientifique de cette société. Elle a été menée à Lausanne et à Berlin, auprès de 72 personnes volontaires souffrant de formes légères ou modérées d'hypertension artérielle. Après tirage au sort et en respectant la méthodologie dite du "double aveugle", où le prescripteur ne connaît pas la nature du produit qu'il administre à son patient, 24 personnes ont reçu un vaccin dosé à 300 microgrammes, 24 un vaccin dosé à 100 microgrammes, et 24 un vaccin placebo. Trois injections ont été faites sur une période de trois mois (à 0, 4 et 12 semaines).
Les chercheurs ont alors observé une diminution, selon eux, statistiquement significative de la pression artérielle diurne dans le groupe recevant la dose de 300 microgrammes. Ils précisent que cette diminution est plus particulièrement nette au petit matin : elle est, selon, eux comprise entre 1,3 et 2,5 centimètres de mercure à 8 heures. Quelques effets secondaires ont été observés : il s'agissait le plus souvent de réactions bénignes et passagères, sur le site de l'injection. Plusieurs personnes (trois patients dans le groupe "100 microgrammes" et sept dans le groupe "300 microgrammes") ont également ressenti des symptômes similaires à ceux observés dans les syndromes grippaux.
Que peut-on conclure de ces données préliminaires ? "Les résultats de cette nouvelle biothérapie sont surprenants et prometteurs, et la vaccination pour l'hypertension pourrait se montrer très utile pour de nombreux patients", estiment les docteurs Ola Samuelsson et Hans Herlitz (département de néphrologie, hôpital universitaire Sahlgrenska, Göteborg, Suède), dans un commentaire du Lancet. Ces deux spécialistes rappellent notamment les difficultés rencontrées en pratique par les personnes qui, ne parvenant pas à réduire leurs chiffres tensionnels à partir d'une modification de leur alimentation ou de leur mode de vie, doivent prendre quotidiennement des médicaments anti-hypertenseurs.
Mais ils s'interrogent aussi sur les possibles conséquences de stimulations répétées du système immunitaire à partir d'une telle construction vaccinale. En l'état des données disponibles, plusieurs injections devraient être pratiquées chaque année pour maintenir les bénéfices anti-hypertenseur observés lors de cet essai. Une recherche vaccinale voisine, concernant une forme de prévention de la maladie d'Alzheimer, a récemment montré que de telles entreprises pouvaient ne pas être dénuées de sérieux risques d'induction de mécanismes équivalents à ceux qui sont à l'origine des affections auto-immunes.
Cytos Biotechnology avait, sur le même principe que celui concernant l'hypertension artérielle, lancé un essai vaccinal concernant l'obésité. Il s'agissait d'induire la production d'anticorps contre une hormone peptidique ayant une action stimulatrice de l'appétit. Lancé en mai 2005, cet essai avait été abandonné fin 2006 faute de résultats satisfaisants.
Jean-Yves Nau
LE MONDE | 11.03.08 | 14h50 • Mis à jour le 11.03.08 | 14h50
Pourra-t-on demain prévenir l'hypertension artérielle comme on prévient, depuis longtemps déjà grâce à des vaccins, un nombre croissant de maladies infectieuses ? Une telle perspective ne semble plus aujourd'hui totalement irréaliste, comme le montrent les résultats d'une étude clinique publiée dans les colonnes de l'hebdomadaire médical britannique The Lancet daté du 8 mars. Ce travail visait à étudier l'innocuité et l'efficacité d'un vaccin expérimental contre l'hypertension artérielle mis au point par des chercheurs de la société suisse Cytos Biotechnology. Cette nouvelle approche thérapeutique se fonde sur l'un des systèmes moléculaires régulateur de la pression exercée par le courant sanguin sur la paroi interne des artères.
Il s'agit du système dit "rénine-angiotensine", qui est déjà la cible des deux principales familles de médicaments anti-hypertenseurs. Spécialisés dans le développement de procédés visant à stimuler le système immunitaire pour lutter contre des affections chroniques et très fréquentes (dépendance à la nicotine, obésité), les chercheurs de la société suisse ont développé une molécule destinée à moduler le fonctionnement du système rénine-angiotensine.
Dénommé CYT006-AngQb, leur vaccin expérimental induit la production par l'organisme d'anticorps contre l'angiotensine II, peptide de petite taille qui a pour propriété d'augmenter la pression du sang sur la paroi des artères en réduisant le diamètre de ces dernières. Ces anticorps devraient limiter le nombre des liaisons de ce peptide avec ses récepteurs et provoquer ainsi une forme de relâchement artériel. Le vaccin est quant à lui constitué du peptide chimiquement associé à une particule virale produite par recombinaison génétique.
L'étude publiée dans The Lancet a été financée par Cytos Biotechnology et coordonnée par Martin F. Bachmann, directeur scientifique de cette société. Elle a été menée à Lausanne et à Berlin, auprès de 72 personnes volontaires souffrant de formes légères ou modérées d'hypertension artérielle. Après tirage au sort et en respectant la méthodologie dite du "double aveugle", où le prescripteur ne connaît pas la nature du produit qu'il administre à son patient, 24 personnes ont reçu un vaccin dosé à 300 microgrammes, 24 un vaccin dosé à 100 microgrammes, et 24 un vaccin placebo. Trois injections ont été faites sur une période de trois mois (à 0, 4 et 12 semaines).
Les chercheurs ont alors observé une diminution, selon eux, statistiquement significative de la pression artérielle diurne dans le groupe recevant la dose de 300 microgrammes. Ils précisent que cette diminution est plus particulièrement nette au petit matin : elle est, selon, eux comprise entre 1,3 et 2,5 centimètres de mercure à 8 heures. Quelques effets secondaires ont été observés : il s'agissait le plus souvent de réactions bénignes et passagères, sur le site de l'injection. Plusieurs personnes (trois patients dans le groupe "100 microgrammes" et sept dans le groupe "300 microgrammes") ont également ressenti des symptômes similaires à ceux observés dans les syndromes grippaux.
Que peut-on conclure de ces données préliminaires ? "Les résultats de cette nouvelle biothérapie sont surprenants et prometteurs, et la vaccination pour l'hypertension pourrait se montrer très utile pour de nombreux patients", estiment les docteurs Ola Samuelsson et Hans Herlitz (département de néphrologie, hôpital universitaire Sahlgrenska, Göteborg, Suède), dans un commentaire du Lancet. Ces deux spécialistes rappellent notamment les difficultés rencontrées en pratique par les personnes qui, ne parvenant pas à réduire leurs chiffres tensionnels à partir d'une modification de leur alimentation ou de leur mode de vie, doivent prendre quotidiennement des médicaments anti-hypertenseurs.
Mais ils s'interrogent aussi sur les possibles conséquences de stimulations répétées du système immunitaire à partir d'une telle construction vaccinale. En l'état des données disponibles, plusieurs injections devraient être pratiquées chaque année pour maintenir les bénéfices anti-hypertenseur observés lors de cet essai. Une recherche vaccinale voisine, concernant une forme de prévention de la maladie d'Alzheimer, a récemment montré que de telles entreprises pouvaient ne pas être dénuées de sérieux risques d'induction de mécanismes équivalents à ceux qui sont à l'origine des affections auto-immunes.
Cytos Biotechnology avait, sur le même principe que celui concernant l'hypertension artérielle, lancé un essai vaccinal concernant l'obésité. Il s'agissait d'induire la production d'anticorps contre une hormone peptidique ayant une action stimulatrice de l'appétit. Lancé en mai 2005, cet essai avait été abandonné fin 2006 faute de résultats satisfaisants.
Jean-Yves Nau
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question culture générale
Selon vous,
Est ce que les seniors ont une représentation négative dans la publicité?
Est ce que les seniors ont une représentation négative dans la publicité?
Le problème de la société de maintenant c'est = Ne plus vieillir ou entre autre Rester jeune...
Donc quelques exemple types de pub : le beurre contre le cholestérol, les couches pour adultes, ou alors l'assurance décès.
Je ne dirais pas que les personnes âgées ont une représentation négative dans les publicités, ça nous montre surtout que tout le monde peut avoir accès à une vie meilleure, même en étant plus vieux.
Et dans tous les cas le CSA ne représenterait jamais une mauvaise image de la personne âgée, car on sait que la population veillit et cette génération fait assez de bruit pour les retraites qu'ils en rajouteront pas une couche en les représentant d'une mauvaise manière que ce soit, surtout la télé ^^
Donc quelques exemple types de pub : le beurre contre le cholestérol, les couches pour adultes, ou alors l'assurance décès.
Je ne dirais pas que les personnes âgées ont une représentation négative dans les publicités, ça nous montre surtout que tout le monde peut avoir accès à une vie meilleure, même en étant plus vieux.
Et dans tous les cas le CSA ne représenterait jamais une mauvaise image de la personne âgée, car on sait que la population veillit et cette génération fait assez de bruit pour les retraites qu'ils en rajouteront pas une couche en les représentant d'une mauvaise manière que ce soit, surtout la télé ^^
SeSsIoN *2008-2011* Théodorienne 2ème année...