Future ESI suis je la seule à stresser? des conseils?

[Indis]

Je réponds sans aucune aide à fournir, juste confirmer ce que dis Dobutamine, c'est probablement le meilleur que vous puissiez obtenir de gens qui ne vous connaissent pas, inutile d'aimer les gens et la vie pour bien faire son boulot =)

[z0uka]

Pas de panique!

Durant les stages de première année, tu te rendras vite compte si oui, ou si non, le métier te convient !

[loulic]

.

[sniper76800]

La plupart des gens ont une vision de l'infirmière erronée. Ce qui résulte que durant les stages, confrontée à la réalité du terrain ce n'est pas ce qu'ils pensaient.

[Lenalan]

Etre infirmière (ou aide-soignante) n'est pas une "vocation", du moins pas pour la majorité des gens.
La vocation selon le dico: "vive inclination, penchant pour un état, une profession" mais il y a aussi la définition religieuse qui dit "intuition par laquelle quelqu'un se sent appelé par Dieu", et c'est souvent cette dernière définition qu'on garde à l'esprit, qu'on aurait reçu un genre d'appel, qu'on est né pour faire ce métier. C'est pas ça du tout
Bien sûr on a une "vocation" puisqu'on a choisi le soin comme métier parce que ça nous plait, si tu es là c'est que quelque part c'est ton cas (on ne fait pas ce métier parce qu'il y a du boulot, si on le fait pour éviter le chômage on ne tient pas 3 mois). Tu as fait un choix professionnel, tu sauras très vite si tu as eu raison ou pas, on a aussi le droit de se tromper (il y a énormément d'arrêts en cours de 1ère année, le concours ne pourra jamais filtrer les gens qui font une erreur d'orientation). Ne te compare pas aux autres, on ne vit pas tous la chose de la même manière, il te faudra peut-être plus de temps pour être sûre que tu es dans ton élément (ou pas).
Mais ne te pose pas la question comme "suis-je faite pour ça" mais simplement "est-ce que ce que je suis en train de découvrir me plait et me conviendra comme profession". Je pense que la majorité des gens qui entreprennent ces études sont dans cette optique là, parce que de toute façon je pense pas qu'on soit faite pour un métier en particulier, quel qu'il soit, c'est avant tout un choix

[Dop@mine]

Je réponds sans aucune aide à fournir, juste confirmer ce que dis Dobutamine, c'est probablement le meilleur que vous puissiez obtenir de gens qui ne vous connaissent pas, inutile d'aimer les gens et la vie pour bien faire son boulot =)

Sinon moi c'est Dop@mine

[pooky1987]

Bonjour à tous et toutes

Voila, je me suis rendue en IFSI la semaine passée pour déposer mon dossier au concours, et j'ai été dépitée de voir les étudiants qui patientaient devant. J'ai senti un énorme décalage entre eux et moi, saisi des bribes de conversation très éloignées de mes centres d’intérêt, qui m'ont semblées tellement éloigné de ce métier.
J'ai 26 ans bientôt, et je me dis que c'est normal que le décalage d'âge ai contribué à cette sensation de n'être pas a ma place au milieu de ces jeunes à peine post bac pour certains. Ça ne remet nullement en cause leur qualité, puisqu'ils ont tous mérité leur place durement gagnée par le concours, mais ça a créé en moi une grosse remise en cause.
Du coup je me pose beaucoup de questions, est-ce que retourner sur les bancs de la fac durant trois ans au milieu de ces jeunes dont je me suis sentie si éloignée me conviendra ? Est-e que j'ai raison, de plaquer mon CDI ? N'est ce pas une erreur ?Je n'attends pas de réponse franche car j'imagine qu'il n'y en a pas vraiment, mais je recherche des témoignages de personnes qui sont en reprise d'études, car depuis 6 ans que je bosse a côté de mes études et presque 4 années de CDI et de monde du travail, je me suis sentie complètement déphasée.
Etre infirmière pour moi, c'est un métier tellement noble, malgré les taches parfois ingrates, que j'ai pris une grosse claque ce jour là (je sais, j'en verrais d'autres). Mon passage par le monde du travail, le harcèlement moral parfois (puisque je me retrouve aux prud'hommes avec un ex employeur), a surement contribué à me rendre plus adulte et plus mature, mais j'ai peut-être oublié que ce métier était accessible dès le bac en poche et me retrouver au milieu de tous ces jeunes a patienter devant le portail m'a fait réaliser a quel point je suis différente de celle que j'étais à 17 ans.
Je suis surement maladroite, et je ne critique pas du tout ces étudiants, mais c'est surtout MOI qui me demande si reprendre mes études et retourner a la fac ne sera pas un trop grand clivage vis à vis de ma situation actuelle. J'ai envie de faire ce métier, et j'y pense chaque jour, mais entre ce métier et aujourd'hui, il y'a trois ans d'études, trois années de cours, trois années pour lesquelles je sacrifierais sans sourciller tout ce que j'ai construit jusqu'à aujourd'hui, et ça, ça fait peur, d'un coup. J'ai beaucoup hésiter à créer ce post, et j'espère ne pas être jugée trop sévèrement.

[marion386]

Coucou
Désolée je ne te donnerai pas le témoignage que tu attend. Je veux juste te dire que j'ai eu mon concours à 22 ans, alors oui c'est pas 26 mais je peux voir autour des gens qui ont un age beaucoup plus avancé que le mien et il ne sont pas seuls, il y en a d'autres et ils se regroupent souvent. Si c'est infirmière que tu veux faire , la population de l'école ne doit pas t'arreter car tu sera aussi souvent en stage, au milieu d'adulte.
Tu peux très bien t'intégrer dans une école où il y a beaucoup de jeunes, d'ailleurs tu en trouvera surement qui t'etonneront par leur maturité avec qui tu pourra avoir des conversations où te te sentira à l'aise!
Je t'assure ! bon courage et bonne chance

[Ashburn]

Bonjour à tous et toutes

Voila, je me suis rendue en IFSI la semaine passée pour déposer mon dossier au concours, et j'ai été dépitée de voir les étudiants qui patientaient devant. J'ai senti un énorme décalage entre eux et moi, saisi des bribes de conversation très éloignées de mes centres d’intérêt, qui m'ont semblées tellement éloigné de ce métier.
J'ai 26 ans bientôt, et je me dis que c'est normal que le décalage d'âge ai contribué à cette sensation de n'être pas a ma place au milieu de ces jeunes à peine post bac pour certains. Ça ne remet nullement en cause leur qualité, puisqu'ils ont tous mérité leur place durement gagnée par le concours, mais ça a créé en moi une grosse remise en cause.
Du coup je me pose beaucoup de questions, est-ce que retourner sur les bancs de la fac durant trois ans au milieu de ces jeunes dont je me suis sentie si éloignée me conviendra ? Est-e que j'ai raison, de plaquer mon CDI ? N'est ce pas une erreur ?Je n'attends pas de réponse franche car j'imagine qu'il n'y en a pas vraiment, mais je recherche des témoignages de personnes qui sont en reprise d'études, car depuis 6 ans que je bosse a côté de mes études et presque 4 années de CDI et de monde du travail, je me suis sentie complètement déphasée.
Etre infirmière pour moi, c'est un métier tellement noble, malgré les taches parfois ingrates, que j'ai pris une grosse claque ce jour là (je sais, j'en verrais d'autres). Mon passage par le monde du travail, le harcèlement moral parfois (puisque je me retrouve aux prud'hommes avec un ex employeur), a surement contribué à me rendre plus adulte et plus mature, mais j'ai peut-être oublié que ce métier était accessible dès le bac en poche et me retrouver au milieu de tous ces jeunes a patienter devant le portail m'a fait réaliser a quel point je suis différente de celle que j'étais à 17 ans.
Je suis surement maladroite, et je ne critique pas du tout ces étudiants, mais c'est surtout MOI qui me demande si reprendre mes études et retourner a la fac ne sera pas un trop grand clivage vis à vis de ma situation actuelle. J'ai envie de faire ce métier, et j'y pense chaque jour, mais entre ce métier et aujourd'hui, il y'a trois ans d'études, trois années de cours, trois années pour lesquelles je sacrifierais sans sourciller tout ce que j'ai construit jusqu'à aujourd'hui, et ça, ça fait peur, d'un coup. J'ai beaucoup hésiter à créer ce post, et j'espère ne pas être jugée trop sévèrement.

Salut Pooky,

Je vais essayer de participer aux réponses à ton post à mon niveau : 31 ans, reconversion depuis l'ingénierie IT, séparé 1 an avant le concours, 1 enfant de 3 ans;

J'ai moi aussi eu l'impression de "voyager" quand j'ai passé mon concours et côtoyé brièvement une partie de mes futurs collègues : impression que le sevrage maternel n'était pas encore achevé pour certain(e)s, immaturité flagrante, pipi-caca etc... Alors que j'ai un esprit plutôt jeune pour ma part, à côté du sens des responsabilité qui nous incombe dans le "monde des grands". D'un autre côté, je me suis dit :

• qu'il y allait forcément y avoir un tri à l'oral, et qu'il allait s'opérer par la "bienveillance" des jurys, et ce pour filtrer au maximum les potentiels dangers publics et autres "Dumb & Dumber", même si c'est pas une science exacte,
• qu'en effet, sauf exception, peu importe les critères, ceux et celles qui réussissent au concours ont mérité leur place en IFSI, puisqu'ils ont remplis les critères qu'on attendait d'eux, en plus du fait que tout le monde doit avoir sa chance,
• que c'était aussi la règle du jeu de replonger dans un bain post-bac pour obtenir mon DE et enfin devenir infirmier,
• que même un jeune a quelque chose à t'apprendre et qu'à 31 ans, t'es loin de tout connaître sur tout.

Je suis rentré en septembre, suis pour cette année un des deux délégués titulaires. Ma promo est assez hétérogène, dans le sens où il y a de tout : reconversion, post bac, post prépa, jeunes, moins jeunes, morveux et vieux *** au féminin comme au masculin.

Voici les chiffres représentatifs de ma promo (j'ai pas calculé les parts infimes):
Femmes 75,8%

• 18-24 : 62,6%
• 25-34 : 8,8%
• 35-44 : 2,2%
• 45-54 : 2,2%

Hommes 24,2%

• 18-24 : 17,6%
• 25-34 : 5,5%
• 35-44 : 1,1%

Voici ce que j'en ressens :

• Beaucoup de jeunes (18-24, dont 18-21 surtout), et beaucoup de femmes. Ça contribue à parfois une ambiance "poulailler", ça cancane. Bah, c'est comme ça, ça fait cours de lycée.
• Tu remarques néanmoins qu'il n'y a pas que ça, loin de là : jeunes et moins jeunes mamans, papas, ex salarié(e)s et AS titre II qui élèvent parfois les débats
• MAIS, grace au "noyau jeune" (puisque pour eux, à 30 balais on est déjà un "vieux" xD), la promo est ultra dynamique, soudée, ouverte d'esprit et réactive.
• Un équilibre se fait naturellement entre les âges car il n'y a pas de numerus closus en IFSI, et que nous sommes tous dans le même bateau
• Les boulets, morveux, chieuses etc... se sont toutes ou tous fait mettre dans un coin, naturellement, ou on vite changé de fusil d'épaule. Après ne serait-ce que 3 mois, tu sais qui répand les rumeurs à deux balles, qui a oublié son doudou chez ses parents, qui prend les autres de haut etc...

Je finirai là dessus pour les âges et la mentalité, car je vois que tu insistes dessus. Dis toi que :

• Services de nanas : plus propices aux guéguères, cancans et ambiances de merde, ça fait pas exception en IFSI (je pense que personne ne me contredira...)
• Quelqu'un qui a 20 ans en a peut être plus vécu ou bavé que toi
• Tu fréquentes qui tu veux, t'es pas là pour te faire des amis-pour-la-vie, mais obtenir un Diplôme d'Etat

Concernant ton post, ainsi que celui d'août 2012, "tout plaquer" a l'air de t'angoisser, tout comme la logique d'opposition entre ton ex employeur et toi, et en réaction à ces angoisses, peut être crées-tu un clivage entre les autres, et toi. C'est normal, car le saut dans le vide n'est pas évident même si on peut avoir des sécurités derrière (financières, professionnelles etc.) Au delà de l'angoisse que peut représenter une reconversion, dis toi que ça vaut le coup, pour peu qu'on ne se trompe pas d'objectifs. Es-tu sûre de le vouloir vraiment et de savoir ce qu'est ce métier, même si on ne le sait qu'à la fin de sa carrière j'imagine. As-tu déjà fait des stages d'observation, ou parlé à des professionnels autour de toi ?

[L'iz]

Ashburn,

J'ai ADORE ton analyse

Je me pose les mêmes questions que la personne qui a ouvert ce post, même âge, reconversion professionnelle, et une peur au ventre de tous les jours car envie de réussir le concours, mais pas le temps de réviser et m'entraîner comme je le voudrais car mon boulot me prend tellement de temps qu'il n'est même plus légal de travailler à ce rythme, et donc mes week-ends sont plutôt voués au repos, ou à une éventuelle vie familiale. J'essaye d'écouter les infos le plus souvent, mais je remarque que je n'ai pas une écoute active. Le bac est loin, les tests psycho ne s'en portent pas mieux. Néanmoins, j'y crois et je sais que même si ça doit se faire dans la douleur, les révisions de dernières minutes m'aideront.

Bref, tes propos sont justes et j'aimerais avoir ta confiance. J'admire
C'est rassurant de voir que des personnes ont encore les pieds sur terre et que potentiellement, je retrouverai des gens comme toi dans ma future promo si j'ai ce concours.

C'est chouette (vocabulaire de vieille )

Bon dimanche, et bravo pour ta réussite, du coup !

[pooky1987]

Hello Ashburn
Je n’ai pas osé employer ces mots la mais c’est tout à fait ça. Les préoccupations de savoir qu’untel a le même sac qu’untel et les entendre ricaner avec des histoires un peu pipi caca... Quand moi je pensais à mes factures et mes prochains impôts

Bien sûr, je me suis dis aussi qu’il y’avait un écrémage au concours, mais malgré ça, c’est sûr que mes préoccupations au quotidien ne sont plus les mêmes qu’a 17 ans quand j’étais encore chez mes parents et que j’avais ni à me soucier de mon loyer, ni de mes factures. Parmi mes amis, j’en ai des jeunes et des moins jeunes, mais même les plus jeunes qui ont la 20aine ne me semblent pas aussi immatures (bien que je n’ai entendu que peu de chose et que ce n’est pas représentatif d’une promo et encore moins des étudiants après 3 ans d’études).
Les % que tu donnes me rassurent, même si je le sais bien, je vais en cours pour moi, pas pour les autres. Cela étant même en cours (je suis diplômée d’un bac+5) je n’ai pas eu souvenir de bassesses dans ce genre-là, même si le niveau de gaminerie a pu être présent à divers niveaux.
Pour ce qui est de tout plaquer, c’est vrai qu’aujourd’hui, j’ai un bon diplôme, un CDI, un appart et une situation, un job qui paie bien, une ambiance sympa avec les collègues et de (grosses) primes qui tombent deux fois par an sans compter les RTT et les avantages en nature.
Je pense avoir bien cerné le métier, du moins dans ses aspects positifs et négatifs. Je n’idéalise pas du tout, je ne me crois pas dans Dr House ni dans grey's anatomie, et je sais que j’ai de fortes chances de me remettre en question durant 3 années, mais vu le taux d’abandon, peu importe pour le motif (financier, personnel, professionnel), disons que tout plaquer quand on sort du bac n’a pas les mêmes conséquences que tout plaquer quand on a une situation déjà établie. Avec mon homme, on pense à faire un petit, mais pour moi, ça sera forcement après IFSI, et je me dis que tout lâcher pour faire un an et ensuite s’arrêter parce qu’on a mal évalué les enjeux… ça ne sert à rien.
Ma tante est IDE, j’ai beaucoup lu (essai et témoignages dont L'hôpital : un monde sans pitié de Thomas Sannié, Claire Compagnon) et ça me plait, mais à ce jour je n'ai pas trouvé de stage d'observation et je n'ose pas demandé un DIF viametiers parce que je n'ai pas envie que mon employeur sache avant l'heure que je pense à cette reconversion.
Puisque tu es en reprise d’étude, peux-tu me dire comment tu as fait pour le financement ? J’avais pensé au fongecif et ensuite basculer sur PE mais ca semble impossible, du fait que pole emploi ne finance pas si on est déjà en formation (du coup pas de prise en charge des frais de scolarité et problème lors de la déclaration des indemnités de stage). Reste 3 ans d’études financés par PE soit 2 ans de chomage et 1 an de RFF mais 600€/ mensuel ca fait pas lourd.... d'autant avec un enfant ?

[sonette06]

Bonjour à tous!

Voilà, je réagis à ce post parce qu'il n'y a qu'à peine un mois, j'ai ouvert un sujet sur les reconversions. Et cela m'a rassuré, je me suis rendue compte que beaucoup de personnes de ma "génération" (j'ai 26 ans et à la prochaine rentrée, j'en aurai 27), envisageaient de changer radicalement de voie.
Me concernant, depuis l'âge de 23 ans, je travaille mais je connais la précarité. Enchaînement de saisonniers, dans un boulot qui me convenait mais dont j'ai fait le tour et qui n'offre pas d'évolution. De plus,j'ai toujours eu envie de faire un métier "utile", travailler dans le social me paraissait intéressant plus jeune, mais je n'étais obsédée que par l'envie de voyager.
Et maintenant que j'ai bouger quelque peu, je me rend compte que ce qui compte dans la vie, ce n'est pas le lieu où l'on se trouve, et pas tant l'environnement, mais surtout les humains, et l'estime que l'on a de nous mêmes. Alors depuis, je ne me vois pas faire autre chose qu'infirmière.
C'est vrai que contrairement à toi, je n'ai pas connu de cdi; mais cependant cela reste un virage fort dans ma vie, et dans ma façon de fonctionner.
C'est une remise en question profonde. Et il est évident que lorsqu'on a connu le monde du travail dans une voie, repartir ailleurs génére de nombreuses questions. Mais à mon avis ce choix est réfléchis te concerant!
Et je pense que tu ne dois pas t'arrêter à des éléments aussi futiles que l'âge des autres.Déjà tu es toujours jeune, et tu as une expérience différente.Et s'il y a un moment dans la vie où on peut se permttre de prendre le temps de se former sur autre chose c'est bien maintenant, à la veille de nos 30 ans.
Donc ça me rassure moi même de voir des pesonnes de nos ages repartir sur autre chose!Et sache une chose, le doute est tout à fait normal, et je pense qu'on passera par des moments de stress, de malaises, d'aisances, de joie. Cela fait partie de l'apprentissage et même plus!
Bon courage à toi!

[pooky1987]

Bonjour Sonette06,

J'ai envie de changer de voie, mais j'avais déjà passé le concours a 17 ans, l'année de mon bac (il y'a DEJA 8 ans, waouh).
J'avais planté mon oral, et avec du recul merci au jury parce que je ne suis pas sûre que j'aurais été assez mature pour tenir le coup durant les premiers stages. Même avec de la bouteille en plus, je sais par avance que je vais en baver. A 17 ans, je ne sais pas si j'aurais été assez forte, mais le sujet est ailleurs.

J'ai beaucoup hésité, infirmière (sur LC) ou chargée de com, et bien je me suis lancée, et 5 ans après, me voila fraîchement diplômée. Oui MAIS... tellement éloigné de mes préoccupations, de ce que je souhaite, de proximité avec l'autre, tellement superficiel... et cette idée qui ne m'a vraiment lâché revient à la charge, qui plus est après un séjour à l’hôpital ou une IDE a su prendre le temps d'un sourire et d'un "comment ça va, pas trop mal". Ça m'a révélé, malgré la course et l’enchaînement des patients, qu'elle prenne le temps de voir que j'allais bien.

Il est sur que dans ta situation, avec des jobs précaires, tu n'ai rien à perdre a tout quitter. A ce jour, j'aime mon travail, j'aime mes collègues, et pour la première fois depuis mes 18 ans, je me sens bien. Il me manque cependant l'épanouissement, le petit plus qui me permettra d'être fière, d'avoir contribué à quelque chose de plus grand (même si parfois c'est de la bobologie), à mon échelle à moi. (non, je ne me prends pas pour mère Térésa et je ne vais pas révolutionner le monde médical).

L'âge des autres n'est pas un frein en soit, c'est simplement que j'avais d'un IDE une image tellement plus mature (après ce que ma tante voit au quotidien, disons qu'on voit la vie autrement et je m'attendais peut-être a ce que les étudiants partagent ma vision des choses, surtout qu'à travers ce forum les débats sont bien plus élevés). Une idée en remplaçant une autre...

[Ashburn]

Ashburn,

J'ai ADORE ton analyse

Je me pose les mêmes questions que la personne qui a ouvert ce post, même âge, reconversion professionnelle, et une peur au ventre de tous les jours car envie de réussir le concours, mais pas le temps de réviser et m'entraîner comme je le voudrais car mon boulot me prend tellement de temps qu'il n'est même plus légal de travailler à ce rythme, et donc mes week-ends sont plutôt voués au repos, ou à une éventuelle vie familiale. J'essaye d'écouter les infos le plus souvent, mais je remarque que je n'ai pas une écoute active. Le bac est loin, les tests psycho ne s'en portent pas mieux. Néanmoins, j'y crois et je sais que même si ça doit se faire dans la douleur, les révisions de dernières minutes m'aideront.

Bref, tes propos sont justes et j'aimerais avoir ta confiance. J'admire
C'est rassurant de voir que des personnes ont encore les pieds sur terre et que potentiellement, je retrouverai des gens comme toi dans ma future promo si j'ai ce concours.

C'est chouette (vocabulaire de vieille )

Bon dimanche, et bravo pour ta réussite, du coup !

Merci Mais c'est aussi à ta portée.

Un petit site de révision pour t'aider : http://memo-ifsi.e-monsite.com/

Sinon, concernant les reconversions, c'est courant pour notre génération, et très apprécié en service. Ne lâchez rien et croyez y

[alex38100]

L'âge n'est pas vraiment un problême les promo sont souvent hétérogènes de ce point de vue.
Les travaux de groupe aide à l'intégration de tous, même si tu t entend pas avec tout le monde, tu trouvera vite ta place.