La politique v.1
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cedr1c a écrit :Ils ont peur de voir débarquer un détenu avec une petite cuillère à la main à travers le plancher du salon?
Certainement .
Une maison d'arret n'est pas ce qu'il y a de plus nuisant
Je sais Cédric . J'' avais vu un reportage dans lequel les habitants avaient refusé la construction d' une prison dans la campagne environnante .
Donc enfermons le plus de monde possible , mais loin de chez nous .

marie-pierre
cedr1c a écrit :Je ne crois pas : il s'agit d'appliquer les peines telles qu'elles sont prononcées par les tribunaux.
Je rejoint Malou70, par le truchement des remises de peine diverses et variées (bonne conduite...), des réductions de peines (à la moitié de la peine...), la plupart des condamnés sont remis en liberté trop rapidement. Ce qui explique peut être bcp de récidives.
6 mois de plus et on évite une récidive?
La n'est pas mes propos. Et si je me rappelle bien dans ce que j'ai dit je parlais des personnes ayant commis un crime voire plusieurs et no n des délits. Que je différencie.
Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
cedr1c a écrit :J'ai du mal à comprendre:
-soit on juge qu'ils ont purgé leur peine, et alors ils ne doivent plus rien à la société, et on les libère.
- soit on juge que le problème est ailleurs que dans le pénal, et dans ce cas pourquoi emprisonner dans un premier temps, pour se poser la question à la sortie?
La je suis d'accord.
Petite hypothese, ferait on plus confiance a l'institution pénitentiaire qu'hospitalière ?
DE toute facon pour considerer qu'une PEC a été un échec, il faut une réxcidive

Pour faire un peu de provoque gratuite: je crois que certains d'entre vous évolue dans un monde parallèle (j'aimerais le connaitre) en considerant que chaque personne peut se réinsérer suite à un séjour carcéral.
Certes, chaque personne, a droit à une seconde chance, mais malheureusement l'attrait de l'argent, ou autre, comme mode de vie depuis l'adolescence, conduit à des récidives, le nier n'arrangera pas la situation.
Je pense que la solution se situe en amont, des les premiers délits et si possible avant, combler ou pallier les carences éducatives.
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cedr1c a écrit :Ils ont peur de voir débarquer un détenu avec une petite cuillère à la main à travers le plancher du salon?
Une maison d'arret n'est pas ce qu'il y a de plus nuisant
Bien sur que si en terme d'images

Pour ma part j'ai habité 4 ans a proximité de deux prisons différentes dans deux dépts différents, et quand je situait où j'habitais, les gens me regardait

En attendant c'est moins bruyant qu'une caserne de pompier (expérience vécue) et en générale en terme d'immobilier les prix chutent

Mais franchement combien d'entre vous iraient habiter à proximité ?
Je crois que c'est facile d'émettre des théories dans l'absolu, mais quand il s'agit de sa propre vie, il existe un fossé, voire un torrent, bizarre, bizarre...............
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t'es sur de ce que tu avances là, Gengis ?parce que justement ces remises de peine font l'objet d'articles dans le projet de Loi actuellement en débat, et on n'y parle pas de suppression mais simplement de limitation : http://www.assemblee-nationale.fr/13/ta/ta0077.aspGengis a écrit :Et il ne faut pas oublier que cepuis quelques mois, les sujets considérés dangereux, condamnés pour pédophilie, crime avec torture et barbarie (j'en oublie sans doute) ne bénéficient plus de réduction de peine
ah bah oui, en effetCedr1c a écrit :Flog, tu sais bien que même niveau modération ici, je n'ai pas envie que l'on soit trop![]()



Cedr1c a écrit :Pour ce qui est du particularisme français, il sera bien difficile de le retirer, autant faire avec.

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

flog a écrit : t'es sur de ce que tu avances là, Gengis ? ...
oui voir les graces présidentielles du 14 juillet, ceci dit c'était avant Sarkozy
Voir également le cas de cette personnes qui devait sortir et qui n'a pas été libérée (à tort ou à raison ?) suite à la médiatisation d'une autre affaire.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Gengis a écrit :flog a écrit : t'es sur de ce que tu avances là, Gengis ? ...
oui voir les graces présidentielles du 14 juillet, ceci dit c'était avant Sarkozy
Voir également le cas de cette personnes qui devait sortir et qui n'a pas été libérée (à tort ou à raison ?) suite à la médiatisation d'une autre affaire.
D'ailleurs on en a plus entendu parler, bizarre.
La cela me choque car si mes souvenirs sont bons il avait purgé l'intégralité de sa peine, au fait impossible de me rappeler son nom.
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malou70 a écrit : La cela me choque car si mes souvenirs sont bons il avait purgé l'intégralité de sa peine, au fait impossible de me rappeler son nom.
je ne pense pas qu'ils aient donné son nom en tout cas, j'espère pas.
Purger l'intégralité de leur peine, je te rappelle que c'est de cela qu'il s'agit dans le projet de loi, après l'intégralité de la peine commence une nouvelle peine non définie dans le temps donc indéfinie et pourquoi pas infinie...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Gengis a écrit :malou70 a écrit : La cela me choque car si mes souvenirs sont bons il avait purgé l'intégralité de sa peine, au fait impossible de me rappeler son nom.
je ne pense pas qu'ils aient donné son nom en tout cas, j'espère pas.
Purger l'intégralité de leur peine, je te rappelle que c'est de cela qu'il s'agit dans le projet de loi, après l'intégralité de la peine commence une nouvelle peine non définie dans le temps donc indéfinie et pourquoi pas infinie...
SI, il me semble qu'il l'avait communiqué.
Je suis d'accord avec le poursuite de la peine rendu par un tribunal et le respect de la perpétuité, et j'avais bien compris, quoi que ma chevelure n'aide pas


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Gengis a écrit :flog a écrit : t'es sur de ce que tu avances là, Gengis ? ...
oui voir les graces présidentielles du 14 juillet, ceci dit c'était avant Sarkozy
Voir également le cas de cette personnes qui devait sortir et qui n'a pas été libérée (à tort ou à raison ?) suite à la médiatisation d'une autre affaire.
En effet j'ai recherché et cela remonte à 2005, ceci dit, cela ne supprime pas les remises de peines mais les limite en instaurant une periode de sureté :
Code Penal .Article 132-23
(Loi nº 2005-1549 du 12 décembre 2005 art. 3 Journal Officiel du 13 décembre 2005)
En cas de condamnation à une peine privative de liberté, non assortie du sursis, dont la durée est égale ou supérieure à dix ans, prononcée pour les infractions spécialement prévues par la loi, le condamné ne peut bénéficier, pendant une période de sûreté, des dispositions concernant la suspension ou le fractionnement de la peine, le placement à l'extérieur, les permissions de sortir, la semi-liberté et la libération conditionnelle.
La durée de la période de sûreté est de la moitié de la peine ou, s'il s'agit d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, de dix-huit ans. La cour d'assises ou le tribunal peut toutefois, par décision spéciale, soit porter ces durées jusqu'aux deux tiers de la peine ou, s'il s'agit d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, jusqu'à vingt-deux ans, soit décider de réduire ces durées.
Dans les autres cas, lorsqu'elle prononce une peine privative de liberté d'une durée supérieure à cinq ans, non assortie du sursis, la juridiction peut fixer une période de sûreté pendant laquelle le condamné ne peut bénéficier d'aucune des modalités d'exécution de la peine mentionnée au premier alinéa. La durée de cette période de sûreté ne peut excéder les deux tiers de la peine prononcée ou vingt-deux ans en cas de condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.
Les réductions de peines accordées pendant la période de sûreté ne seront imputées que sur la partie de la peine excédant cette durée.
soyons clairs, en France, il est très rare que l'on purge l'intégralité de sa peine...
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perso, je ne vois pas où ce situe votre pb p/ à ce projet de loi
. En créant des centres socio-médico-judiciaire de sûreté , cela va créer des emplois pour des infirmiers .. c'est donc une bonne nouvelle
Maintenant, quand on lit le projet de loi, on se rend vite compte que la prise de decision quant à cette rétention de sécurité est soumise à plein de conditions, et que cela ne va certainement pas touché beaucoup de monde
... donc j'ai un peu l'impression que vous êtes entrain de nous faire une montagne de pas grand chose 


Maintenant, quand on lit le projet de loi, on se rend vite compte que la prise de decision quant à cette rétention de sécurité est soumise à plein de conditions, et que cela ne va certainement pas touché beaucoup de monde


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flog a écrit :Maintenant, quand on lit le projet de loi, on se rend vite compte que la prise de decision quant à cette rétention de sécurité est soumise à plein de conditions, et que cela ne va certainement pas toucher beaucoup de monde![]()
+1 : Si cette loi est appliquée (correctement), elle sera ce que les HO sont à la psychiatrie. Qu'y-a t'il de gênant ? Apparemment, je n'ai entendu personne remettre en cause le principe des hospitalisations sous contrainte ?