HDT : certificats, obligations, responsabilités, fugues,....
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers - Psychiatrie
Je ne peux que t'apporter mon soutien,je vis actuellement un problème similaire avec un de mes proches....
TS aux médocs+alcoolisation....Transfert SAU,HDT signée avec conjoint et psy des urgences.Arrivée à l'hopital psy où elle est suivie sa psy prend à part le conjoint,devant le patient,et l'engueule d'avoir signé l'HDT
Menace de mort de la part du conjoint si RAD connue de la psy mais non,le patient peut rentrer chez lui!!
Je te souhaite beaucoup de courage pour prendre les décisions adaptées,il ne faut pas faire l'autruche,surtout pas....Son conjoint a besoin d 'aide et te sera reconnaissant de ton aide...Ca a été le cas deja pour moi.
TS aux médocs+alcoolisation....Transfert SAU,HDT signée avec conjoint et psy des urgences.Arrivée à l'hopital psy où elle est suivie sa psy prend à part le conjoint,devant le patient,et l'engueule d'avoir signé l'HDT

Je te souhaite beaucoup de courage pour prendre les décisions adaptées,il ne faut pas faire l'autruche,surtout pas....Son conjoint a besoin d 'aide et te sera reconnaissant de ton aide...Ca a été le cas deja pour moi.
Infirmière,maman d'une demoiselle de 2 ans,expatriée au Québec depuis juin 2006
"faites que le rêve dévore votre vie,afin que la vie ne dévore pas votre rêve"
"faites que le rêve dévore votre vie,afin que la vie ne dévore pas votre rêve"
Tres douloureuse que cette question...
Le prealable, c'est qu'en tant que proche et à la fois soignant (pour ma part en psy quand c'est présenté cette situation), notre position est plus que bancale... Entre la connaissance professionelle et objective des situations que nous rencontrons au boulot et les affects, le fil est mince, souvent les fils sont mêlés...
Je crois ausi que la reponse de Cedr1c est à la fois appropriée et plutot rassurante... La seule chose à faire dans ces cas là, c'est de rationnaliser:
soit la personne est en danger proche, et y'a pas de questions, c'est les services d'urgences... Soit les troubles sont latents mais au premier plan, donc allo le medecin traitant avec exigence d'une visite/reponse rapide (je pense qu'on peut etre exigent dans ces cas là avec le medecin de famille, on parle pas d'une rhinite..); soit la situation est trop confuse, et alors là il faut s'en ecarté au plus (sans oublier de soumettre son questionnement aux autres proches si il y en a), car bien souvent les affects rendent la vision trop compliquée...
Y'a aussi quelque chose qui est important (un peu desesperant tout de meme), c'est que lorsque on se trouve face à un proche qui à l'humeur inquietante, il faut bien se rappeler qu'on est pas en réa devant une personne dans son lit, ayant besoin de soins, avec un protocole bien carré... L'impuissance est souvent de mise...
Courage...
Le prealable, c'est qu'en tant que proche et à la fois soignant (pour ma part en psy quand c'est présenté cette situation), notre position est plus que bancale... Entre la connaissance professionelle et objective des situations que nous rencontrons au boulot et les affects, le fil est mince, souvent les fils sont mêlés...
Je crois ausi que la reponse de Cedr1c est à la fois appropriée et plutot rassurante... La seule chose à faire dans ces cas là, c'est de rationnaliser:
soit la personne est en danger proche, et y'a pas de questions, c'est les services d'urgences... Soit les troubles sont latents mais au premier plan, donc allo le medecin traitant avec exigence d'une visite/reponse rapide (je pense qu'on peut etre exigent dans ces cas là avec le medecin de famille, on parle pas d'une rhinite..); soit la situation est trop confuse, et alors là il faut s'en ecarté au plus (sans oublier de soumettre son questionnement aux autres proches si il y en a), car bien souvent les affects rendent la vision trop compliquée...
Y'a aussi quelque chose qui est important (un peu desesperant tout de meme), c'est que lorsque on se trouve face à un proche qui à l'humeur inquietante, il faut bien se rappeler qu'on est pas en réa devant une personne dans son lit, ayant besoin de soins, avec un protocole bien carré... L'impuissance est souvent de mise...
Courage...
- calipso_
- Forcené
- Messages : 307
- Inscription : 28 sept. 2004 10:17
- Localisation : Là où le vent me pose !
j" ai une question subsidiaire ......
Quelle est la dose léthal du lexomil et du stilnox ??
J'ai constaté que la personne en difficulté psychique arnaque son médecin. Je passe les détails mais elle a 5 boites de lexomil d'avance et 5 de stilnox.
ce cockail me semble pouvoir être "explosif" non ??
Quelle est la dose léthal du lexomil et du stilnox ??
J'ai constaté que la personne en difficulté psychique arnaque son médecin. Je passe les détails mais elle a 5 boites de lexomil d'avance et 5 de stilnox.
ce cockail me semble pouvoir être "explosif" non ??
Calipso- ESI session 2005-2008
- TitFéline
- Accro
- Messages : 884
- Inscription : 30 mai 2006 14:05
- Localisation : A Croulay-sous-le-Bouleau
Bonsoir,
moi j'ai du placer ma propre maman en hospitalisation forçée elle souffrait d'une très grave dépression et a basculer du jour au lendemain.
J'ai contacter plusieurs de mes professeurs ( j'étais alors en médecine) pour avoir leurs avis, des médecins et appeler quelques psy pour en gros savoir ce qui était le mieux dans son cas.
Ce fut les urgences psychiatriques...Je passe les détails car c'est encore un peu frais...
J'ai tout fait avec ma mère : sophrologue, psychiatres ( de renom et qui coutent une fortune),beaucoup de temps passé à m'occuper d'elle ( je faisai mes études à 300km de chez mes parents) mais aussi du reste de la famille totalement démunie et effrayer par le monde de la psychiatrie.
Les médicaments servent à calmer l'esprit mais c'est ( je pense ) beaucoup de travail sur l'acceptation et la remise en question de la part de cette personne.
Un déclic ça peut mettre des années à arriver. Ma mère ça a mis 3 ans pour avoir basculer en moins de 24h.
De ta part, hors mis la laisser entre mains de gens qui sauront s'en occuper, gérer ses crises et la calmer tu n'a que la patience et le courage car c'est après que le plus dur commence.
Je suis à ton entière disposition si tu veux mon témoignage. Je te souhaite beaucoup de courage et un conseil garde bien l'amour que tu portes dans ton coeur il te servira dans les coups de mou.
moi j'ai du placer ma propre maman en hospitalisation forçée elle souffrait d'une très grave dépression et a basculer du jour au lendemain.
J'ai contacter plusieurs de mes professeurs ( j'étais alors en médecine) pour avoir leurs avis, des médecins et appeler quelques psy pour en gros savoir ce qui était le mieux dans son cas.
Ce fut les urgences psychiatriques...Je passe les détails car c'est encore un peu frais...
J'ai tout fait avec ma mère : sophrologue, psychiatres ( de renom et qui coutent une fortune),beaucoup de temps passé à m'occuper d'elle ( je faisai mes études à 300km de chez mes parents) mais aussi du reste de la famille totalement démunie et effrayer par le monde de la psychiatrie.
Les médicaments servent à calmer l'esprit mais c'est ( je pense ) beaucoup de travail sur l'acceptation et la remise en question de la part de cette personne.
Un déclic ça peut mettre des années à arriver. Ma mère ça a mis 3 ans pour avoir basculer en moins de 24h.
De ta part, hors mis la laisser entre mains de gens qui sauront s'en occuper, gérer ses crises et la calmer tu n'a que la patience et le courage car c'est après que le plus dur commence.
Je suis à ton entière disposition si tu veux mon témoignage. Je te souhaite beaucoup de courage et un conseil garde bien l'amour que tu portes dans ton coeur il te servira dans les coups de mou.
- ESI Rentrée Février Promo 2007-2010 CHU Grenoble !!!
- En 2e année !!!!
- ChériChéri champion de ma vie
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Pour ce qui est de la toxicité des benzo , on à coutume de dire (et de voir) qu'elles n'entrainent pas la mort d'une personne qui en aurait ingeré, meme à fortes doses. elles proque une depression respiratoire franche induisant un état comateux par hypoxie cerébrale. Elles n'alterent cependant pas directement la fonction cardiaque, à l'inverse de certain antidepresseurs comme les tricycliques, qui eux sont extremement toxiques en dehors des doses prescrites....
Quant aux inducteurs du sommeil types stilnox ou imovane, ce sont des produit d'élimination tres rapide ...
Mais bon, pour repondre à cette question de maniere plus exacte et plus approfondie, mieux vaut aller la poser sur le forum des anesthesistes....
Quant aux inducteurs du sommeil types stilnox ou imovane, ce sont des produit d'élimination tres rapide ...
Mais bon, pour repondre à cette question de maniere plus exacte et plus approfondie, mieux vaut aller la poser sur le forum des anesthesistes....
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- Messages : 1
- Inscription : 01 févr. 2007 10:35
- Localisation : saint cyr au mont d'or
HDT : certificats, obligations, responsabilités, fugues,....
bonjour, je suis actuellement infirmier D.E en psychiatrie depuis deux ans mais j'ai une grosse interrogation sur la légitimité d'aller récupérer un patient en HDT étant sortie sans autorisation de l'enceinte de l'établissement.. merci de signaler les textes de lois s'y référent!!
- boup
- Silver VIP
- Messages : 4203
- Inscription : 08 avr. 2004 21:25
- Localisation : ou que j'veux d'abord!
Theoriquement c'est aux gendarmes d'aller le recuperer mais comme ils ont pas forcement que ca a faire,ils y vont pas systematiquement sauf si on eput considerer la fugue comme une disparition inquietante et que le patient risque sa vie dans la fugue (grand froid,personne confuse...)
sinon selon la situation, on eput etre amenés a aller les chercher.
tout peut se voir et a ce niveau la c'st un vide juridique dans la mesure ou rien ne t'oblige à aller le chercher et rien ne t'en empeche.
sinon selon la situation, on eput etre amenés a aller les chercher.
tout peut se voir et a ce niveau la c'st un vide juridique dans la mesure ou rien ne t'oblige à aller le chercher et rien ne t'en empeche.
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- Habitué
- Messages : 60
- Inscription : 21 sept. 2006 00:37
- Localisation : Isère
Bonjour,
en fait c'est plus compliqué. L'HDT n'est pas une mesure d'ordre public contrairement à l'HO mais bien une décision médicale sur demande d'un tiers ( le plus souvent d'un proche ).
Ceci posé, la responsabilité de la personne en HdT incombe à l'hôpital qui a confirmé la mesure ( avec le certificat de 24H )et maintenu la personne sous la contrainte.
Donc, en cas de "fugue" ou sortie sans autorisation, seule l'administration hospitalière peut mandater ses agents à retrouver la personne ( visite au domicile par exemple ) alors que pour le HO, mesure d'ordre public validée par les psychiatre, les agents de la force publique sont sollicités et mandatés pour intervenir.
En ce qui concerne l'irruption forcée au domicile, pour une HdT, cela ne peut se faire que, paradoxalement, avec l'accord du patient ou de ses proches et il est, bien sur, interdit au personnel de santé de transgresser l'inviolabilité de ce domicile.
Si les circonstances l'exigent, on peut bien évidement faire outre afin, par exemple, de protéger la personne contre elle même ou d'autres au titre de l'assistance à personne en danger.
Mais le mieux est d'obtenir à priori, si la réintégration domicilaire doit être faite absolument, le passage de l' HdT à l'HO.
Ce qui n'autorise toujours pas le personnel infirmier à "violer" le domicile mais qui permet le recours aux forces de l'ordre qui peuvent être habilitées à le faire avec l'aide des pompiers ou d'un serrurier en cas extrême ( voir le GIGN comme dernièrement )
Tout ceci ce fait si urgence avérée ou assistance à la personne qui, comme le dit si bien la Loi, se trouve en danger ou met autrui ou les biens en danger itou.
Cordialement.
Sergueii38
en fait c'est plus compliqué. L'HDT n'est pas une mesure d'ordre public contrairement à l'HO mais bien une décision médicale sur demande d'un tiers ( le plus souvent d'un proche ).
Ceci posé, la responsabilité de la personne en HdT incombe à l'hôpital qui a confirmé la mesure ( avec le certificat de 24H )et maintenu la personne sous la contrainte.
Donc, en cas de "fugue" ou sortie sans autorisation, seule l'administration hospitalière peut mandater ses agents à retrouver la personne ( visite au domicile par exemple ) alors que pour le HO, mesure d'ordre public validée par les psychiatre, les agents de la force publique sont sollicités et mandatés pour intervenir.
En ce qui concerne l'irruption forcée au domicile, pour une HdT, cela ne peut se faire que, paradoxalement, avec l'accord du patient ou de ses proches et il est, bien sur, interdit au personnel de santé de transgresser l'inviolabilité de ce domicile.
Si les circonstances l'exigent, on peut bien évidement faire outre afin, par exemple, de protéger la personne contre elle même ou d'autres au titre de l'assistance à personne en danger.
Mais le mieux est d'obtenir à priori, si la réintégration domicilaire doit être faite absolument, le passage de l' HdT à l'HO.
Ce qui n'autorise toujours pas le personnel infirmier à "violer" le domicile mais qui permet le recours aux forces de l'ordre qui peuvent être habilitées à le faire avec l'aide des pompiers ou d'un serrurier en cas extrême ( voir le GIGN comme dernièrement )
Tout ceci ce fait si urgence avérée ou assistance à la personne qui, comme le dit si bien la Loi, se trouve en danger ou met autrui ou les biens en danger itou.
Cordialement.
Sergueii38