Vos peurs et vos dégoûts, gêne/odeur.. pendant les stages.

mini_truc · Message par **mini_truc** » 28 févr. 2007 11:02

Alors explique moi, je te prie, le coup des maisons closes, parce que ce n'est pas pour moi le meilleur exemple de tolérance... Tu es un homme parmi une profession qui regroupe bien des femmes et tu te permets des "blagues" qui vont humilier la majorité de tes collègues présentes ou à venir. Est-ce professionnel ? Est-ce humain ? Ou même NORMAL ? Et surtout quel est le rapport avec le problème de départ ? Tu viens, tu rabaisses tout sur ton passage et tu voudrais qu'on te remercie ou qu'on te laisse continuer ?

Moi, provocateur ? C'est pas mon genre... }:->) As tu dit... Alors c'est quoi ? du mépris ? Personnellemnt je préfèrerais la provocation à ce moment là.

Et si le courant ne passe pas entre collègues de la promo, ou que ça ne suffit pas pour avancer, où est le mal d'aller chercher des réponses dans toute la france, via internet ?
S'écouter permet des connaitre ses limites mais ne fait pas forcément tomber dans la dégonflette (chacun réagit différemment, on a dû te dire pendant tes cours que la douleur était intime, non ? C'est pareil pour les phobies ou pour le moment ou ça va trop loin et où on ne se sent pas bien...) après, ça dépend des gens, mais ça ne méritait pas ce que tu as marqué

Il n'est pas interdit de penser, mais il faut être capable de compréhension et de savoir modérer ses propos, ce que tu n'as pas été capable de faire, et qui me parait grave dans la profession d'infirmier.

Leopold Anasthase · Message par **Leopold Anasthase** » 28 févr. 2007 17:22

mini_truc a écrit :Alors explique moi, je te prie, le coup des maisons closes, parce que ce n'est pas pour moi le meilleur exemple de tolérance...

Eh, regardez-moi, regardez votre écran, je vous explique : c'était une blague. Fortement inspirée d'un de mes auteurs préférés, Marcel Pagnol, dans le troisième volet de la trilogie, César.

À l'époque où c'était beaucoup plus fréquent et plus autorisé que maintenant, les bordels étaient des maisons rassemblant des putes, des chambres, et une macrelle (la tenancière du bordel). Le mot poli (aujourd'hui, on dirait politiquement correct) pour désigner un bordel, c'était maison de tolérance (parce qu'on y tolérait des choses que la morale réprouve), ou maison close (parce que la prostitution y était enfermée, ça faisait moins désordre et ça causait moins de désordre).

Il y a donc un jeu de mots (comme dirait Maître Capello, relatif aux maisons de tolérance, maisons closes, et évoquant au passage la fermeture des maisons closes (eh oui, d'un point de vue linguistique, je trouve assez amusant l'idée de fermer une maison close), par la loi dite "Marthe Richard", en 1946.

Ça va mieux, là ?

Kaeneda · Message par **Kaeneda** » 28 févr. 2007 17:35

Je vais en rajouter dans le sens de Leopold:
-Autant j'adore écouter les "histoires de chasses" des autres et raconter les miennes, car je trouve qu'il y a toujours quelque chose à apprendre, une attitude à retenir ou un vieux trucs à comprendre, autant dans ce topic je ne trouve pas grand chose à en tirer. On a toutes et tous rencontrer des situations où l'on n'a pas briller mais s'il n'y a pas d'enseignement à en tirer, quel en est l'intérêt?
-La seule proposition intéressante vient, AMHA, de Leopold: quand on se sent dépassé par la situation, se recentrer sur le patient permet parfois de prendre un deuxième souffle et d'affronter les évènements.
-Ce topic peut servir de catharsis pour certain(e)s mais tout comme Leopold, je préférais en parler à mes collègues de promo ou de travail qui me connaissant mieux, me donnaient des conseils plus adaptés.
-Pour finir et c'est surtout l'objet de mon post: La compréhension et la tolérance sont certes des valeurs que l'on attend d'un professionnel de santé mais rien ne nous oblige à l'être dans notre vie personnelle. On est pas au pays des bisounours, Je ne suis pas confit en dévotion et en douceur 24/24.
Parce que je suis IDE, je dois faire preuve de compassion envers tout le monde et tendre la joue gauche? Nan même pas en rêve, si on me gonfle j'envoie valser et je n'y mets pas les formes!!
Il faut aussi se rappeler que cela n'est qu'un métier, le plus beau du monde certes, mais ce n'est qu'un job...
M'enfin cette mentalité est tellement ancrée dans les moeurs et arrange tellement tout le monde (en commençant par nos dirigeants) que je sent que je prêche dans le désert...

Pour finir

emma29 a écrit:
léopold anasthase: l'infirmier Supérieur
C'est ce qui est inscrit sur ma fiche de paye.

Nan c'est juste de Classe supérieure
M'enfin vous au moins vous manquez pas de classe

P.S: Où est le bon temps du T.A.B.T?? les anciens comprendront

celinou_3 · Message par **celinou_3** » 01 mars 2007 16:02

Je me suis sentie mal une fois sur un pansement alors que j'en avais déjà vu plusieurs sans aucun problème et là, j'ai été obligée de sortir de la chambre.

lyly3479 · Message par **lyly3479** » 02 mars 2007 13:43

lors de mon stage de première j'ai eu la chance de pouvoir assister à une coloscopie j'avais 17 ans et avec l'odeur des produits, les images avec du sang je me suis sentie mal au bout de quelques minutes à tel point que dans un premier temps l'infirmière m'a fait m'assoir puis je suis carrément sorti pour aller m'allonger sur les banquettes de la salle d'attente.... quelques jours plus tard j'ai assisté à un accouchement et je n'ai pas eu de malaise mais beaucoup d'émotions

biscotte13 · Message par **biscotte13** » 02 mars 2007 22:51

Moi c'etait pendant mon stage de gériatrie l'IDE à changé un sonde urinair sur un homme qui avait le sexe en "goutiere" et tout irrité car il se decaloté pas pour se laver...bref pas trés sympatik a voir et gros brouillard devant les yeux alor j'ai du m'asseoir sinon je m'evanouissée...

virginie1984 · Message par **virginie1984** » 03 mars 2007 00:12

Moi je me suis sentie mal pour un soin d'ulcère en 1iere
J'étais immobile et concentrée sur le soin..

j ai du sortir de la piece:j'avais chaud et ma vision s est rétrécie en qq secondes

tafermalit · Message par **tafermalit** » 03 mars 2007 00:19

salut !

j'ai lu dans un livre qu'un policier se baissait et se tenait les chevilles pour s'empêcher de s'évanouir, quelqu'un connaît cette méthode ou pure invention ?

pour moi ça marche de respirer lentement et profondément en me concentrant sur ma respiration PDT_040

gemini · Message par **gemini** » 09 mars 2007 18:24

combien d'étudiants en médecine ont tourné de l'oeil lors de dissections ?

globine · Message par **globine** » 09 mars 2007 18:29

gemini a écrit :combien d'étudiants en médecine ont tourné de l'oeil lors de dissections ?

En tout cas pas moi, c'est pas si impressionnant que ça en faite.

Leopold Anasthase · Message par **Leopold Anasthase** » 09 mars 2007 18:34

La bande de "petites natures" aurait été gâtée s'ils/elles avaient fait un tour dans notre bloc récemment. Un monsieur avec des couilles grosses comme un ballon de foot, purulentes, avec des vers à l'intérieur.

Lui coller quelques électrodes de scope, lui faire une prise de sang et un écg, ça n'a pas été simple... Je ne lui ai pas vomi dessus, mais j'en ai eu envie...

Anthony · Message par **Anthony** » 10 mars 2007 14:20

Comment auriez vous fait à l'époque ou il fallait gouter les urines et les selles, à l'époque ou la narcose et l'antalgie n'existaient pas, à l'époque ou,pendant la guerre, on coupait à tour de bras, à l'époque ou tout le monde sentait aussi mauvais qu'un vieux pyo caché sous un hydrocellulaire pendant 2 mois, à l'époque ou on ne l'avait ni les blocs, ni les chambres tous les jours, à l'époque ou on saignait à droite à gauche, à l'époque ou le toucher rectal n'etait pas un geste médical mais une accolade entre pote, à l'époque ou Anios n'avait pas inventé tous ses produits hors de prix, à l'époque ou la lèpre et le thyphus etait notre lot quotidien, à lépoque ou on etait pas dans le monde fiotte actuel !

On a bien de la chance, même le pire aujourd'hui est aseptisé ! Alors faut quand même savoir tenir son parasympathique au repos et pas avoir besoin d'atropine dans le cul pour faire un pansement !

pauline23 · Message par **pauline23** » 10 mars 2007 14:34

Blackmat a écrit :j'en ai une petite rigolote a vous raconter....

voir, observer sous toutes les coutures une bonne prothèse de hanche, ou de genou, ca ne me fait rien.... au contraire, je me dis combien il faut frapper fort!

mais ce qui me touche le plus, c'est de mettre des gouttes occulaires....
lorsque je le fais, ce ne sont pas les patients qui pleurent, mais moi!
si ça , ce n'est pas de l'empathie....

ri-di-cu-le.

j'ai la meme chose que toi :oops:

Anthony · Message par **Anthony** » 10 mars 2007 14:40

gemini a écrit :combien d'étudiants en médecine ont tourné de l'oeil lors de dissections ?

Je les ai surtout vu se servir des généreuses personnes qui donnent leur corps à la science et se retrouvent disséquées et exposées sur des tables froides, pour réaliser de magnifiques clichés à base de bouteilles de Beaujolais insérées à droite à gauche dans le but de rendre la semaine d'intégration plus amusante ...

Il faut de tout pour faire un monde !

la_gadji · Message par **la_gadji** » 10 mars 2007 18:18

Ilamaga a écrit :Je ne suis jamais tombée dans les pommes, mais j'ai déja eu tellement peur de me sentir mal que j'ai bien failli me sentir mal... sans rien voir.

exactement pareil!! c'est la peur d'avoir peur :lol: