Culture Générale
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CANCER DE LA PROSTATE : DEPISTAGE CONSEILLE
Le 20 septembre a lieu la Journée nationale de la prostate. Objectif ? Interpeller les hommes - et leurs femmes - afin qu’ils s’intéressent à cette petite glande située sous la vessie.
Le cancer de la prostate, premier cancer masculin chez les plus de 50 ans, est en constante augmentation : 45000 nouveaux cas en 2005, contre 10000 en 1983. Contrairement à ce qui se pratique pour le cancer du sein, aucun dépistage systématique de cette maladie n’est organisé. Beaucoup de cancers de la prostate n’évoluent pas, ou très lentement, il n’est donc pas toujours utile de les traiter, d’autant que le traitement a parfois des conséquences lourdes (impuissance, incontinence urinaire...).
Toutefois, l’Association française d’urologie (Afu) recommande un toucher rectal une fois par an, dès 50 ans : le généraliste évalue ainsi le volume et la consistance de la prostate ; il prescrira également une prise de sang pour connaître le taux de Psa (l’antigène spécifique de la prostate). Au-delà de 4 nanogrammes par millilitre, ce taux est considéré comme anormal. Mais un chiffre élevé n’indique pas forcément une tumeur maligne : des maladies bénignes, telles l’hypertrophie de la prostate (autrement appelée « adénome ») ou la prostatite, peuvent déclencher la production de Psa.
Si le résultat d’un de ces examens (ou des deux) est douteux, une biopsie est pratiquée. C’est elle qui permet de savoir si on est en présence d’un cancer.
En effet, la maladie peut rester longtemps silencieuse ; quand elle évolue, elle se manifeste par des troubles urinaires et/ou sexuels, voire des douleurs osseuses au niveau des lombaires. Diagnostiqué tôt, ce cancer guérit dans 95 % des cas.
3/09/2007
Le 20 septembre a lieu la Journée nationale de la prostate. Objectif ? Interpeller les hommes - et leurs femmes - afin qu’ils s’intéressent à cette petite glande située sous la vessie.
Le cancer de la prostate, premier cancer masculin chez les plus de 50 ans, est en constante augmentation : 45000 nouveaux cas en 2005, contre 10000 en 1983. Contrairement à ce qui se pratique pour le cancer du sein, aucun dépistage systématique de cette maladie n’est organisé. Beaucoup de cancers de la prostate n’évoluent pas, ou très lentement, il n’est donc pas toujours utile de les traiter, d’autant que le traitement a parfois des conséquences lourdes (impuissance, incontinence urinaire...).
Toutefois, l’Association française d’urologie (Afu) recommande un toucher rectal une fois par an, dès 50 ans : le généraliste évalue ainsi le volume et la consistance de la prostate ; il prescrira également une prise de sang pour connaître le taux de Psa (l’antigène spécifique de la prostate). Au-delà de 4 nanogrammes par millilitre, ce taux est considéré comme anormal. Mais un chiffre élevé n’indique pas forcément une tumeur maligne : des maladies bénignes, telles l’hypertrophie de la prostate (autrement appelée « adénome ») ou la prostatite, peuvent déclencher la production de Psa.
Si le résultat d’un de ces examens (ou des deux) est douteux, une biopsie est pratiquée. C’est elle qui permet de savoir si on est en présence d’un cancer.
En effet, la maladie peut rester longtemps silencieuse ; quand elle évolue, elle se manifeste par des troubles urinaires et/ou sexuels, voire des douleurs osseuses au niveau des lombaires. Diagnostiqué tôt, ce cancer guérit dans 95 % des cas.
3/09/2007
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Reçue en Juillet 2007 PDT_002 Après 1 an d'attente ma demande de financement a enfin été acceptée PDT_020 ESI Promo 2008-2011 PDT_039
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VIVRE AVEC UNE MALADIE CHRONIQUE
Un dispositif visant à améliorer la qualité de vie des patients atteints d’une maladie chronique vient d’être mis en place. Il était plus que nécessaire. Témoignages.
Quinze millions de Français sont atteints d’une maladie chronique. Entre traitements lourds et autosurveillance, comment les patients vivent-ils au quotidien ? De fait, s’il existe de grandes variations d’une maladie à l’autre, le dénominateur commun est l’impossibilité de retrouver « un état de stabilité des normes physiologiques ». Pour vivre au mieux avec leur handicap, les patients sont donc obligés de prendre des médicaments tous les jours, voire de se soumettre à des thérapeutiques contraignantes. Impossible de faire du sport, d’avoir une scolarité normale ou encore de travailler... Dans presque tous les cas, la maladie chronique détériore la qualité de vie des malades, le quotidien étant souvent pénible à supporter pour le patient comme pour ses proches. Des conséquences qui leur imposent de s’adapter pour mieux se prendre en charge.
Antoine, soixante et un ans, asthmatique
« Il ne faut pas que j’attrape froid »
« Mon asthme est apparu après un gros stress. Cela fait maintenant trente ans que j’ai toujours un tube de Ventoline sur moi et une ordonnance au cas où. Je ne peux pas vivre sans. Je n’ai pas de crises sévères grâce à un traitement de fond que je prends tous les jours. Ma hantise est d’attraper froid : la catastrophe, car je fais des bronchites asthmatiformes et, dans ce cas, la Ventoline n’est plus efficace, je dois prendre des antibiotiques et de la cortisone. Je ne peux plus respirer, c’est épouvantable. Je suis littéralement K.-O. pendant plusieurs jours. Impossible de travailler, je dois rester chez moi. Une fois, il a fallu appeler le Samu.
Pour le reste, le moindre effort me coûte. Je ne peux pas courir ni jouer au ballon avec mon fils, si je fais du sport je suis essoufflé tout de suite et ça me déclenche une crise. J’adore manger mais, quand je mange trop, j’ai des sifflements dans la poitrine. »
Léopoldine, quarante ans, diabétique
« C’est pour la vie »
« Il y a un an et demi que je suis diabétique, mais j’ai pris conscience de ce que la chronicité impliquait il y a seulement six mois, et j’ai éprouvé une grande lassitude. J’ai pensé : “ C’est pour la vie.” J’ai tout de suite expliqué à mon mari et à mon fils la conduite à tenir en cas de malaise, pour qu’ils soient en mesure de me faire une injection de glucose en urgence. De même, à la radio où je travaille, j’ai collé une petite notice sur le mur pour informer mes confrères. J’ai dû apprivoiser ma maladie. Dans un petit carnet, je note ce que je mange, mon activité physique, les moments du cycle, mais sans tomber dans l’obsession. Je mesure ma glycémie plusieurs fois par jour, avant de passer à l’antenne ou de conduire.
Au début, je m’injectais quatre doses d’insuline par jour mais, quand j’ai dit à mon médecin que j’avais un projet de grossesse, il m’a conseillé la pompe à insuline, qui permet une stabilisation plus rapide. Une semaine d’hospitalisation plus tard, je savais changer moi-même le cathéter qui est implanté dans mon ventre. La pompe, je la porte jour et nuit mais je peux l’enlever une ou deux heures pour la douche, le sport, la plage... Je n’ai aucune gêne à mesurer ma glycémie en prélevant un peu de sang au bout du doigt dans le tramway ou au restaurant - j’assume : je sors ma pompe (elle ressemble à un lecteur MP3) et je me remets à niveau. Je fais très attention, car la non-observance peut conduire à la cécité ou à l’amputation. Pour ma future grossesse, il faudra que je sois hospitalisée une journée tous les quinze jours. Ça ira. »
Catherine, cinquante-deux ans, atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde
« J’ai perdu mon travail »
« Il y a quatre ans, je me suis fait opérer du tendon car je souffrais d’une boule douloureuse au pied droit. Le diagnostic est tombé : polyarthrite rhumatoïde. Malade lui aussi, mon compagnon n’a pas supporté cette nouvelle et m’a quittée.
Pour mes cinquante ans, je me suis retrouvée seule et plâtrée pendant trois mois, en maison de repos. Le retour chez moi a été douloureux : rééducation quotidienne, impossibilité de me chausser, recherche du meilleur traitement possible. J’en ai essayé plusieurs mais sans résultat. Et surtout, ils ont des effets secondaires particulièrement indésirables : désordres intestinaux, chute massive des cheveux...
Entre les infiltrations que je subis régulièrement et les anti-inflammatoires, je parviens à gérer ma douleur au quotidien. Mais, pour moi, fini les randonnées et les charges lourdes. J’ai aussi du mal à faire des gestes simples comme ouvrir un bocal, car la maladie atteint mes mains.
Après mon arrêt de travail, j’ai repris mon poste en mi-temps thérapeutique mais, sous la pression quotidienne de mon encadrement, j’ai dû abandonner et je me suis retrouvée en longue maladie. Aujourd’hui, je relativise davantage les soucis. La polyarthrite a modifié mon rapport à la vie. J’apprends à vivre dans l’ici et maintenant. »
Jean-Pierre, cinquante-six ans, atteint d’un cancer
« J’y pense tous les jours »
« Il y a deux ans, j’ai appris que j’avais un cancer de la prostate invasif et non opérable. Depuis, je suis sous hormonothérapie pour que ça ne s’aggrave pas. Le médecin m’a prévenu dès la première consultation que je n’aurais plus de vie sexuelle. Le traitement m’empêche de fabriquer des hormones mâles, je n’ai donc plus ni libido ni érection. Au début, je ne pouvais même plus voir une scène d’amour à la télé. C’est comme si une partie de mon corps était morte, il ne réagit plus. J’aurais aimé que l’on me propose un suivi psychologique, mais rien. Même si les gens ne voient pas que je suis malade, moi, j’y pense tous les jours. Je suis sous antidépresseur. Je prends aussi un médicament contre l’ostéoporose car la radiothérapie m’a fragilisé les os. J’ai une injection d’hormones tous les trois mois. Ça m’a fait prendre 10 kilos et fondre les muscles. Je ne peux plus jouer au tennis, alors que j’étais un excellent joueur. Parfois, j’ai envie d’arrêter mon traitement pour me sentir à nouveau un homme, mais ce serait suicidaire. Si tout va bien, dans un an il sera suspendu. Vais-je retrouver tous mes moyens ? »
Plan ministériel Pour améliorer la vie des patients
Au printemps 2007, le ministère de la Santé a lancé un plan pour améliorer la vie des patients souffrant d’une maladie chronique.
- Premier point : diffuser une carte individuelle de conseils que le malade gardera sur lui et créer un portail d’information sur Internet.
- Deuxième point : développer l’éducation thérapeutique en donnant des outils aux médecins et en rémunérant cette activité.
- Troisième point : sensibiliser le personnel soignant de sorte que le patient bénéficie d’un accompagnement personnalisé (les orthoptistes pourront faire un fond d’œil pour dépister les complications vasculaires du diabète, par exemple) et améliorer l’intégration professionnelle et sociale des malades. Quatrième point : les places en appartement thérapeutique seront doublées d’ici à 2011, et le nombre de places en hospitalisation à domicile sera porté à 15 000. Le plan prévoit enfin le lancement d’une vaste consultation nationale en 2008, afin d’évaluer les conséquences de la maladie chronique sur la qualité de vie. Attendu depuis des années par les associations de malades, ce plan a une durée de cinq ans. « La création d’outils d’information fiables est très importante, commente Isabelle Puech, de la Nouvelle Association des sclérosés en plaques (Nafsep). Jusqu’à présent, les sources étaient très nombreuses et pas toujours bien informées. En revanche, nous sommes plus réservés sur le fait que les aidants, dont certains sont des membres de la famille, seront autorisés à pratiquer des gestes techniques.
Cela permet de faire des économies mais va encore alourdir leur charge. Et en cas de problème, qui supportera la responsabilité ? »
‹3/09/2007
A savoir
En France, 15 millions de personnes souffrent d’une ou de plusieurs maladies chroniques :
7 millions d’hypertension artérielle
2,5 millions du diabète
3 millions d’une maladie rare
3 millions de bronchite chronique
3,5 millions d’asthme
890000 de psychose
l 500000 de démence sénile
l 300000 de polyarthrite rhumatoïde
l 500000 d’épilepsie
l 100000 de la maladie de Parkinson
l 700000 d’un cancer
2,5 millions d’insuffisance rénale chronique
50000 de sclérose en plaques
30000 du sida
100000 de la maladie de Crohn et de rectocolite
Source : informationhospitalière.com, site que je viens de découvrir ma foi très intéressant
Un dispositif visant à améliorer la qualité de vie des patients atteints d’une maladie chronique vient d’être mis en place. Il était plus que nécessaire. Témoignages.
Quinze millions de Français sont atteints d’une maladie chronique. Entre traitements lourds et autosurveillance, comment les patients vivent-ils au quotidien ? De fait, s’il existe de grandes variations d’une maladie à l’autre, le dénominateur commun est l’impossibilité de retrouver « un état de stabilité des normes physiologiques ». Pour vivre au mieux avec leur handicap, les patients sont donc obligés de prendre des médicaments tous les jours, voire de se soumettre à des thérapeutiques contraignantes. Impossible de faire du sport, d’avoir une scolarité normale ou encore de travailler... Dans presque tous les cas, la maladie chronique détériore la qualité de vie des malades, le quotidien étant souvent pénible à supporter pour le patient comme pour ses proches. Des conséquences qui leur imposent de s’adapter pour mieux se prendre en charge.
Antoine, soixante et un ans, asthmatique
« Il ne faut pas que j’attrape froid »
« Mon asthme est apparu après un gros stress. Cela fait maintenant trente ans que j’ai toujours un tube de Ventoline sur moi et une ordonnance au cas où. Je ne peux pas vivre sans. Je n’ai pas de crises sévères grâce à un traitement de fond que je prends tous les jours. Ma hantise est d’attraper froid : la catastrophe, car je fais des bronchites asthmatiformes et, dans ce cas, la Ventoline n’est plus efficace, je dois prendre des antibiotiques et de la cortisone. Je ne peux plus respirer, c’est épouvantable. Je suis littéralement K.-O. pendant plusieurs jours. Impossible de travailler, je dois rester chez moi. Une fois, il a fallu appeler le Samu.
Pour le reste, le moindre effort me coûte. Je ne peux pas courir ni jouer au ballon avec mon fils, si je fais du sport je suis essoufflé tout de suite et ça me déclenche une crise. J’adore manger mais, quand je mange trop, j’ai des sifflements dans la poitrine. »
Léopoldine, quarante ans, diabétique
« C’est pour la vie »
« Il y a un an et demi que je suis diabétique, mais j’ai pris conscience de ce que la chronicité impliquait il y a seulement six mois, et j’ai éprouvé une grande lassitude. J’ai pensé : “ C’est pour la vie.” J’ai tout de suite expliqué à mon mari et à mon fils la conduite à tenir en cas de malaise, pour qu’ils soient en mesure de me faire une injection de glucose en urgence. De même, à la radio où je travaille, j’ai collé une petite notice sur le mur pour informer mes confrères. J’ai dû apprivoiser ma maladie. Dans un petit carnet, je note ce que je mange, mon activité physique, les moments du cycle, mais sans tomber dans l’obsession. Je mesure ma glycémie plusieurs fois par jour, avant de passer à l’antenne ou de conduire.
Au début, je m’injectais quatre doses d’insuline par jour mais, quand j’ai dit à mon médecin que j’avais un projet de grossesse, il m’a conseillé la pompe à insuline, qui permet une stabilisation plus rapide. Une semaine d’hospitalisation plus tard, je savais changer moi-même le cathéter qui est implanté dans mon ventre. La pompe, je la porte jour et nuit mais je peux l’enlever une ou deux heures pour la douche, le sport, la plage... Je n’ai aucune gêne à mesurer ma glycémie en prélevant un peu de sang au bout du doigt dans le tramway ou au restaurant - j’assume : je sors ma pompe (elle ressemble à un lecteur MP3) et je me remets à niveau. Je fais très attention, car la non-observance peut conduire à la cécité ou à l’amputation. Pour ma future grossesse, il faudra que je sois hospitalisée une journée tous les quinze jours. Ça ira. »
Catherine, cinquante-deux ans, atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde
« J’ai perdu mon travail »
« Il y a quatre ans, je me suis fait opérer du tendon car je souffrais d’une boule douloureuse au pied droit. Le diagnostic est tombé : polyarthrite rhumatoïde. Malade lui aussi, mon compagnon n’a pas supporté cette nouvelle et m’a quittée.
Pour mes cinquante ans, je me suis retrouvée seule et plâtrée pendant trois mois, en maison de repos. Le retour chez moi a été douloureux : rééducation quotidienne, impossibilité de me chausser, recherche du meilleur traitement possible. J’en ai essayé plusieurs mais sans résultat. Et surtout, ils ont des effets secondaires particulièrement indésirables : désordres intestinaux, chute massive des cheveux...
Entre les infiltrations que je subis régulièrement et les anti-inflammatoires, je parviens à gérer ma douleur au quotidien. Mais, pour moi, fini les randonnées et les charges lourdes. J’ai aussi du mal à faire des gestes simples comme ouvrir un bocal, car la maladie atteint mes mains.
Après mon arrêt de travail, j’ai repris mon poste en mi-temps thérapeutique mais, sous la pression quotidienne de mon encadrement, j’ai dû abandonner et je me suis retrouvée en longue maladie. Aujourd’hui, je relativise davantage les soucis. La polyarthrite a modifié mon rapport à la vie. J’apprends à vivre dans l’ici et maintenant. »
Jean-Pierre, cinquante-six ans, atteint d’un cancer
« J’y pense tous les jours »
« Il y a deux ans, j’ai appris que j’avais un cancer de la prostate invasif et non opérable. Depuis, je suis sous hormonothérapie pour que ça ne s’aggrave pas. Le médecin m’a prévenu dès la première consultation que je n’aurais plus de vie sexuelle. Le traitement m’empêche de fabriquer des hormones mâles, je n’ai donc plus ni libido ni érection. Au début, je ne pouvais même plus voir une scène d’amour à la télé. C’est comme si une partie de mon corps était morte, il ne réagit plus. J’aurais aimé que l’on me propose un suivi psychologique, mais rien. Même si les gens ne voient pas que je suis malade, moi, j’y pense tous les jours. Je suis sous antidépresseur. Je prends aussi un médicament contre l’ostéoporose car la radiothérapie m’a fragilisé les os. J’ai une injection d’hormones tous les trois mois. Ça m’a fait prendre 10 kilos et fondre les muscles. Je ne peux plus jouer au tennis, alors que j’étais un excellent joueur. Parfois, j’ai envie d’arrêter mon traitement pour me sentir à nouveau un homme, mais ce serait suicidaire. Si tout va bien, dans un an il sera suspendu. Vais-je retrouver tous mes moyens ? »
Plan ministériel Pour améliorer la vie des patients
Au printemps 2007, le ministère de la Santé a lancé un plan pour améliorer la vie des patients souffrant d’une maladie chronique.
- Premier point : diffuser une carte individuelle de conseils que le malade gardera sur lui et créer un portail d’information sur Internet.
- Deuxième point : développer l’éducation thérapeutique en donnant des outils aux médecins et en rémunérant cette activité.
- Troisième point : sensibiliser le personnel soignant de sorte que le patient bénéficie d’un accompagnement personnalisé (les orthoptistes pourront faire un fond d’œil pour dépister les complications vasculaires du diabète, par exemple) et améliorer l’intégration professionnelle et sociale des malades. Quatrième point : les places en appartement thérapeutique seront doublées d’ici à 2011, et le nombre de places en hospitalisation à domicile sera porté à 15 000. Le plan prévoit enfin le lancement d’une vaste consultation nationale en 2008, afin d’évaluer les conséquences de la maladie chronique sur la qualité de vie. Attendu depuis des années par les associations de malades, ce plan a une durée de cinq ans. « La création d’outils d’information fiables est très importante, commente Isabelle Puech, de la Nouvelle Association des sclérosés en plaques (Nafsep). Jusqu’à présent, les sources étaient très nombreuses et pas toujours bien informées. En revanche, nous sommes plus réservés sur le fait que les aidants, dont certains sont des membres de la famille, seront autorisés à pratiquer des gestes techniques.
Cela permet de faire des économies mais va encore alourdir leur charge. Et en cas de problème, qui supportera la responsabilité ? »
‹3/09/2007
A savoir
En France, 15 millions de personnes souffrent d’une ou de plusieurs maladies chroniques :
7 millions d’hypertension artérielle
2,5 millions du diabète
3 millions d’une maladie rare
3 millions de bronchite chronique
3,5 millions d’asthme
890000 de psychose
l 500000 de démence sénile
l 300000 de polyarthrite rhumatoïde
l 500000 d’épilepsie
l 100000 de la maladie de Parkinson
l 700000 d’un cancer
2,5 millions d’insuffisance rénale chronique
50000 de sclérose en plaques
30000 du sida
100000 de la maladie de Crohn et de rectocolite
Source : informationhospitalière.com, site que je viens de découvrir ma foi très intéressant

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- aneso81
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Compléments alimentaires : pas de place pour l’improvisation
Compléments alimentaires : pas de place pour l’improvisation
[4 septembre 2007 - 11:11]
Vendus aujourd’hui non seulement dans les pharmacies et para-pharmacies mais aussi dans certains magasins de sports et en grandes surfaces, les compléments alimentaires sont banalisés à l’extrême. Pourtant, gare à l’« auto-complémentation » en vitamines, minéraux et autres oligo-éléments pour compenser un déficit… supposé.
Le fameux « cocktail de vitamines » pour réagir à un coup de pompe a bel et bien vécu. Aujourd’hui en effet, les connaissances en biologie permettent vraiment de cibler avec précision les besoins en tel ou tel micronutriment. Le choix d’une complémentation ne se décide donc pas dans un rayon de supermarché. Mais bien dans un cabinet médical.
« Seul un médecin peut poser l’indication du bon complément nutritionnel, et surtout de la bonne posologie » nous confirme le Dr Olivier Coudron, professeur associé à la faculté de Bourgogne et responsable du DIU « Alimentation Santé et Micronutrition ». Car on peut faire beaucoup de dégâts en prenant de trop fortes doses ».
En matière de complémentation en effet -comme dans bien d’autres domaines- tout est question de mesure. Illustration avec les anti-oxydants que sont par exemple, les vitamines A, C et E, le sélénium ou le zinc. « A petites doses, ils diminuent les risques de cancers. A fortes doses en revanche, ils les augmenteraient » poursuit le Dr Coudron. Les risques de cancers donc, et même de diabète de type II comme viennent de le montrer des chercheurs américains à propos du sélénium. « Toujours est-il qu’il est totalement faux de penser que plus nous prenons d’un complément alimentaire, mieux c’est ».
Maintenir un certain équilibre entre chacun des éléments est tout aussi primordial, comme le soulignait l’an passé le Dr Jacques Fricker de l’hôpital Bichat à Paris. Avec pour exemple les oméga 3, stars de notre assiette, « à condition de les consommer en quantité suffisante, et dans un rapport équilibré avec les oméga 6 ».
L’intérêt des bilans micronutritionnels réalisés par des médecins spécialement formés, c’est qu’ils permettent de visualiser sur des courbes par exemple, les taux de certaines vitamines, oligoéléments, acides gras… « Et si l’alimentation seule ne permet pas de restaurer les déséquilibres éventuels, alors le patient se verra prescrire des compléments alimentaires » conclut le Dr Olivier Coudron. Mais d’une façon personnalisée donc, et ciblée. Vous voulez en savoir plus sur la micronutrition médicale ? Rendez-vous sur le site de l’Institut Européen de Diététique et de Micronutrition (IEDM) : http://www.iedm.asso.fr. Pour davantage d’informations et si vous souhaitez consulter un médecin compétent en micronutrition contactez le 0810 004 336, prix d’un appel local.
[4 septembre 2007 - 11:11]
Vendus aujourd’hui non seulement dans les pharmacies et para-pharmacies mais aussi dans certains magasins de sports et en grandes surfaces, les compléments alimentaires sont banalisés à l’extrême. Pourtant, gare à l’« auto-complémentation » en vitamines, minéraux et autres oligo-éléments pour compenser un déficit… supposé.
Le fameux « cocktail de vitamines » pour réagir à un coup de pompe a bel et bien vécu. Aujourd’hui en effet, les connaissances en biologie permettent vraiment de cibler avec précision les besoins en tel ou tel micronutriment. Le choix d’une complémentation ne se décide donc pas dans un rayon de supermarché. Mais bien dans un cabinet médical.
« Seul un médecin peut poser l’indication du bon complément nutritionnel, et surtout de la bonne posologie » nous confirme le Dr Olivier Coudron, professeur associé à la faculté de Bourgogne et responsable du DIU « Alimentation Santé et Micronutrition ». Car on peut faire beaucoup de dégâts en prenant de trop fortes doses ».
En matière de complémentation en effet -comme dans bien d’autres domaines- tout est question de mesure. Illustration avec les anti-oxydants que sont par exemple, les vitamines A, C et E, le sélénium ou le zinc. « A petites doses, ils diminuent les risques de cancers. A fortes doses en revanche, ils les augmenteraient » poursuit le Dr Coudron. Les risques de cancers donc, et même de diabète de type II comme viennent de le montrer des chercheurs américains à propos du sélénium. « Toujours est-il qu’il est totalement faux de penser que plus nous prenons d’un complément alimentaire, mieux c’est ».
Maintenir un certain équilibre entre chacun des éléments est tout aussi primordial, comme le soulignait l’an passé le Dr Jacques Fricker de l’hôpital Bichat à Paris. Avec pour exemple les oméga 3, stars de notre assiette, « à condition de les consommer en quantité suffisante, et dans un rapport équilibré avec les oméga 6 ».
L’intérêt des bilans micronutritionnels réalisés par des médecins spécialement formés, c’est qu’ils permettent de visualiser sur des courbes par exemple, les taux de certaines vitamines, oligoéléments, acides gras… « Et si l’alimentation seule ne permet pas de restaurer les déséquilibres éventuels, alors le patient se verra prescrire des compléments alimentaires » conclut le Dr Olivier Coudron. Mais d’une façon personnalisée donc, et ciblée. Vous voulez en savoir plus sur la micronutrition médicale ? Rendez-vous sur le site de l’Institut Européen de Diététique et de Micronutrition (IEDM) : http://www.iedm.asso.fr. Pour davantage d’informations et si vous souhaitez consulter un médecin compétent en micronutrition contactez le 0810 004 336, prix d’un appel local.
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Pas de vitamine C dans mon rhume !
Pas de vitamine C dans mon rhume !
[4 septembre 2007 - 09:32]
Contrairement à une idée reçue qui a la vie dure, la vitamine C ne protège pas vraiment contre les rhumes. Même si vous en prenez quotidiennement pendant des décennies ! C’est la conclusion d’une méta-analyse finlandaise, qui a passé en revue pas moins de trente études sur le sujet.
Le Pr Harri Hemilä (Université d’Helsinki) et son équipe sont catégoriques, « pour la majorité des gens les bénéfices de ce remède populaire (la prise de vitamine C, n.d.l.r.) sont tellement ténus que l’investissement n’en vaut pas la peine ». En fait, c’est davantage dans des conditions extrêmes que la vitamine C s’avèrerait la plus utile. Elle pourrait prévenir le rhume chez les marathoniens, les skieurs ou les soldats exposés à un froid ou un stress intenses, par exemple. Ce n’est pas vraiment la vie de tous les jours…
Les auteurs donc, ont compilé les résultats de trente études consacrées à l’efficacité contre le rhume commun - lequel ne doit pas être confondu avec le rhume des foins d’origine allergique- d’une prise quotidienne d’au moins 2g de vitamine C. Résultat en matière de prévention, « la supplémentation quotidienne en vitamine C ne réduit pas les risques de rhume. » Ni leur sévérité d’ailleurs. « Il est donc inutile d’en absorber 365 jours par an ». En revanche, rien ne vous empêche de boire un verre de jus d’orange tous les matins. Grâce à sa richesse en vitamine C mais aussi en sucres d’absorption rapide, ce fruit est excellent contre la fatigue et pour un salutaire coup de fouet matinal…
[4 septembre 2007 - 09:32]
Contrairement à une idée reçue qui a la vie dure, la vitamine C ne protège pas vraiment contre les rhumes. Même si vous en prenez quotidiennement pendant des décennies ! C’est la conclusion d’une méta-analyse finlandaise, qui a passé en revue pas moins de trente études sur le sujet.
Le Pr Harri Hemilä (Université d’Helsinki) et son équipe sont catégoriques, « pour la majorité des gens les bénéfices de ce remède populaire (la prise de vitamine C, n.d.l.r.) sont tellement ténus que l’investissement n’en vaut pas la peine ». En fait, c’est davantage dans des conditions extrêmes que la vitamine C s’avèrerait la plus utile. Elle pourrait prévenir le rhume chez les marathoniens, les skieurs ou les soldats exposés à un froid ou un stress intenses, par exemple. Ce n’est pas vraiment la vie de tous les jours…
Les auteurs donc, ont compilé les résultats de trente études consacrées à l’efficacité contre le rhume commun - lequel ne doit pas être confondu avec le rhume des foins d’origine allergique- d’une prise quotidienne d’au moins 2g de vitamine C. Résultat en matière de prévention, « la supplémentation quotidienne en vitamine C ne réduit pas les risques de rhume. » Ni leur sévérité d’ailleurs. « Il est donc inutile d’en absorber 365 jours par an ». En revanche, rien ne vous empêche de boire un verre de jus d’orange tous les matins. Grâce à sa richesse en vitamine C mais aussi en sucres d’absorption rapide, ce fruit est excellent contre la fatigue et pour un salutaire coup de fouet matinal…
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Le virus H5N1 détecté dans un élevage de la Russie
Le virus H5N1 détecté dans un élevage dans le sud de la Russie
MOSCOU(AFP) - Le virus H5N1 de la grippe aviaire, potentiellement dangereux pour l'homme, a été détecté dans un élevage de la région de Krasnodar, dans le sud-ouest de la Russie, a annoncé mardi le Service fédéral russe de contrôle vétérinaire dans un communiqué.
"410 poulets sont morts et 414 ont dû être tués" dans cet élevage, situé dans le village de Razdolnoïé, après la découverte du virus, précise le communiqué.
La ferme "a été mise en quarantaine", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Service de contrôle vétérinaire, Alexeï Alexeïenko.
"Les volailles de cet élevage étaient vendues sur un marché local, mais il est peu probable que les poulets contaminés aient été mis en vente. Nous avons très vite pris des mesures", a assuré le porte-parole.
La présence du virus H5N1 avait été détectée en février dans cinq foyers de la région de Moscou.
La Russie a décrété un embargo provisoire sur l'importation de volailles allemandes fin août après la découverte du H5N1, hautement pathogène, dans un élevage de Bavière (sud de l'Allemagne).
Les autorités russes soupçonnent des oiseaux exotiques importés illégalement dans la capitale russe d'être à l'origine de la grippe aviaire détectée dans la région de Moscou.
"Les organismes compétents recherchent d'où le virus de la grippe aviaire a pu apparaître sur le Marché aux oiseaux de Moscou. Nous supposons qu'il a été apporté par des oiseaux exotiques illégalement amenés d'Azerbaïdjan, d'Iran ou de la région de Krasnodar" (sud de la Russie), a déclaré mercredi le chef des services vétérinaires russes Nikolaï Vlassov, cité par l'agence Interfax.
Les autorités précisent régulièrement depuis le début de la crise en fin de semaine dernière qu'aucun cas de grippe aviaire chez l'homme n'a été constaté en Russie.
Néanmoins, le médecin chargé des questions de santé publique du pays Guennadi Onichtchenko a annoncé mercredi après-midi que toute personne présentant des symptôme de forte grippe ou d'infection des voies respiratoires aiguë subira un test du virus H5N1.
"Cela est indispensable afin de repérer les possibles infections au virus de la grippe aviaire dès les premiers stades et d'assurer aux malades les soins médicaux les plus efficaces possibles", a déclaré M. Onichtchenko au cours d'une réunion de l'administration de Moscou, cité par l'agence Ria Novosti.
"Tous les malades suspectés d'être atteints de la grippe aviaire seront hospitalisés dans les hôpitaux numéro un et deux", a pour sa part indiqué le chef des services de santé de la capitale Andreï Seltsovski énumérant une série d'autres établissements "au cas où il n'y aurait plus de place" dans les deux premiers hôpitaux, selon Ria Novosti.
De nouveaux cas de contamination des volailles par le virus H5N1 ont été signalés dans deux basses-cours de la république russe des Adygués (sud de la Russie), ont indiqué mercredi les services vétérinaires, sans préciser s'il s'agissait de la souche hautement pathogène et potentiellement dangereuse pour l'homme dite asiatique.
Les autorités russes se demandaient également si le virus détecté dans la région de Moscou ne s'était pas étendu vers la région adjacente de Kalouga où des volailles sont également mortes récemment. Mais la présence du H5N1 dans cette région "n'a pas été confirmée", ont indiqué les services vétérinaires, dans un communiqué diffusé mercredi soir.
La présence de la souche dite asiatique du virus H5N1 a été confirmée dans plusieurs districts de la région de Moscou où au total 333 oiseaux d'élevage sont récemment morts, selon le ministère des Situations d'urgence.
Les autorités estiment qu'une partie au moins des volailles contaminées dans la région de Moscou ont été achetées sur le Marché aux oiseaux de la capitale.
MOSCOU(AFP) - Le virus H5N1 de la grippe aviaire, potentiellement dangereux pour l'homme, a été détecté dans un élevage de la région de Krasnodar, dans le sud-ouest de la Russie, a annoncé mardi le Service fédéral russe de contrôle vétérinaire dans un communiqué.
"410 poulets sont morts et 414 ont dû être tués" dans cet élevage, situé dans le village de Razdolnoïé, après la découverte du virus, précise le communiqué.
La ferme "a été mise en quarantaine", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Service de contrôle vétérinaire, Alexeï Alexeïenko.
"Les volailles de cet élevage étaient vendues sur un marché local, mais il est peu probable que les poulets contaminés aient été mis en vente. Nous avons très vite pris des mesures", a assuré le porte-parole.
La présence du virus H5N1 avait été détectée en février dans cinq foyers de la région de Moscou.
La Russie a décrété un embargo provisoire sur l'importation de volailles allemandes fin août après la découverte du H5N1, hautement pathogène, dans un élevage de Bavière (sud de l'Allemagne).
Les autorités russes soupçonnent des oiseaux exotiques importés illégalement dans la capitale russe d'être à l'origine de la grippe aviaire détectée dans la région de Moscou.
"Les organismes compétents recherchent d'où le virus de la grippe aviaire a pu apparaître sur le Marché aux oiseaux de Moscou. Nous supposons qu'il a été apporté par des oiseaux exotiques illégalement amenés d'Azerbaïdjan, d'Iran ou de la région de Krasnodar" (sud de la Russie), a déclaré mercredi le chef des services vétérinaires russes Nikolaï Vlassov, cité par l'agence Interfax.
Les autorités précisent régulièrement depuis le début de la crise en fin de semaine dernière qu'aucun cas de grippe aviaire chez l'homme n'a été constaté en Russie.
Néanmoins, le médecin chargé des questions de santé publique du pays Guennadi Onichtchenko a annoncé mercredi après-midi que toute personne présentant des symptôme de forte grippe ou d'infection des voies respiratoires aiguë subira un test du virus H5N1.
"Cela est indispensable afin de repérer les possibles infections au virus de la grippe aviaire dès les premiers stades et d'assurer aux malades les soins médicaux les plus efficaces possibles", a déclaré M. Onichtchenko au cours d'une réunion de l'administration de Moscou, cité par l'agence Ria Novosti.
"Tous les malades suspectés d'être atteints de la grippe aviaire seront hospitalisés dans les hôpitaux numéro un et deux", a pour sa part indiqué le chef des services de santé de la capitale Andreï Seltsovski énumérant une série d'autres établissements "au cas où il n'y aurait plus de place" dans les deux premiers hôpitaux, selon Ria Novosti.
De nouveaux cas de contamination des volailles par le virus H5N1 ont été signalés dans deux basses-cours de la république russe des Adygués (sud de la Russie), ont indiqué mercredi les services vétérinaires, sans préciser s'il s'agissait de la souche hautement pathogène et potentiellement dangereuse pour l'homme dite asiatique.
Les autorités russes se demandaient également si le virus détecté dans la région de Moscou ne s'était pas étendu vers la région adjacente de Kalouga où des volailles sont également mortes récemment. Mais la présence du H5N1 dans cette région "n'a pas été confirmée", ont indiqué les services vétérinaires, dans un communiqué diffusé mercredi soir.
La présence de la souche dite asiatique du virus H5N1 a été confirmée dans plusieurs districts de la région de Moscou où au total 333 oiseaux d'élevage sont récemment morts, selon le ministère des Situations d'urgence.
Les autorités estiment qu'une partie au moins des volailles contaminées dans la région de Moscou ont été achetées sur le Marché aux oiseaux de la capitale.
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Infirmières bulgares
Infirmières bulgares :
Cécila Sarkozy s'explique
Dans une interview à l'Est Républicain, l'épouse du président affirme avoir agi avec "son coeur" et n'avoir proposé que des "contreparties d'ordre médical". Elle confirme qu'elle n'envisage pas d'être entendue devant une commission parlementaire.
Toute ma vie, j'ai aidé les gens qui souffrent: je ne vais pas changer aujourd'hui", déclare Cécilia Sarkozy dans un entretien exclusif, mardi 4 septembre, au quotidien régional L'Est républicain pour justifier son rôle dans la résolution controversée de la crise des infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à morts et retenus prisonniers en Libye avant d'être finalement libérés et renvoyés vers leurs pays. "On ne m'empêchera jamais d'essayer d'aider ou de soulager la misère du monde, dans quelque pays que ce soit", martèle l'épouse du président de la République qui se dit "choquée que certains médias utilisent ainsi un drame humain et exploitent la souffrance de femmes, d'enfants et des familles".
Avec son "cœur"
Cécilia Sarkozy affirme avoir "négocié sans relâche pendant 50 heures avec tous les dirigeants libyens concernés par le dossier" et l'avoir fait avec son "coeur" et sa "détermination". "Je suis arrivée sur place en tant que femme, en tant que mère, sans forcément m'attarder sur la complexité des relations internationales, mais avec la ferme intention de sauver des vies", explique Cécilia Sarkozy. Détaillant ses conversations "en anglais et en tête-à-tête, sans interprète" avec le colonel Khadafi, l'épouse du chef de l'Etat estime que celui-ci "a compris qu'avec (elle) il pouvait faire un geste humain susceptible d'améliorer son image".
Contreparties d'ordre médical
Interrogée sur les éventuelles contreparties proposées au chef de l'Etat libyen pour obtenir gain de cause, elle répond: "A mon niveau, il ne s'est agi que de contreparties d'ordre médical. J'ai offert à l'hôpital de Benghazi des médecins chargés de former leurs homologues libyens, des équipements, des traitements contre le Sida et des visas rapides pour que des cas urgents puissent venir se faire traiter en France." Cécilia Sarkozy cite ainsi le cas du petit Ramadan Mohamed Saleh qui devrait subir prochainement une opération du coeur à l'hôpital de La Timone à Marseille. "Je compte tenir mes engagements, je suis l'évolution de tous les enfants contaminés", assure-t-elle, n'excluant pas de se rendre à nouveau en Libye "si cela est nécessaire".
Elle n'envisage pas d'audition
Interrogée sur son éventuelle audition par une commission parlementaire destinée à élucider les circonstances de cette sortie de crise, Cécilia Sarkozy ne l'envisage pas. "Je crois que ça n'est pas ma place", déclare-t-elle, avant d'ajouter: "Je tiens cependant à faire la lumière sur mon rôle dans cette affaire." L'épouse de Nicolas Sarkozy se défend d'avoir "voulu jouer un rôle de 'First lady'. "J'ai simplement, avec mes moyens, contribué à débloquer une situation", observe-t-elle. "Il n'y a pas de rôle. Je ne crois pas avoir un rôle particulier", insiste-t-elle. "Chacun a le devoir de s'engager quand il le juge nécessaire." Arrêtés en 1999, cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien avaient été reconnus coupables d'avoir inoculé le VIH à 400 enfants libyens et avaient été condamnés à mort.
Les faits
Le 12 juillet dernier, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant s'est rendu à Tripoli avec Cécilia Sarkozy pour tenter d'obtenir que la peine capitale soit commuée en détention à vie, ce qui est intervenu le 17 juillet. Le 22 juillet, le même duo est retourné en Libye pour obtenir cette fois le rapatriement des infirmières et du médecin, naturalisé bulgare depuis. Le 24, les six soignants ont quitté la Libye pour Sofia. Le lendemain, en visite à Tripoli, le président de la République Nicolas Sarkozy signait avec les autorités libyennes plusieurs accords de coopération, notamment sur le nucléaire civil. L'opposition a demandé une commission d'enquête parlementaire sur les conditions de libération. Elle a aussi requis que Cécilia Sarkozy soit entendue par cette commission. (Avec AP)
Cécila Sarkozy s'explique
Dans une interview à l'Est Républicain, l'épouse du président affirme avoir agi avec "son coeur" et n'avoir proposé que des "contreparties d'ordre médical". Elle confirme qu'elle n'envisage pas d'être entendue devant une commission parlementaire.
Toute ma vie, j'ai aidé les gens qui souffrent: je ne vais pas changer aujourd'hui", déclare Cécilia Sarkozy dans un entretien exclusif, mardi 4 septembre, au quotidien régional L'Est républicain pour justifier son rôle dans la résolution controversée de la crise des infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à morts et retenus prisonniers en Libye avant d'être finalement libérés et renvoyés vers leurs pays. "On ne m'empêchera jamais d'essayer d'aider ou de soulager la misère du monde, dans quelque pays que ce soit", martèle l'épouse du président de la République qui se dit "choquée que certains médias utilisent ainsi un drame humain et exploitent la souffrance de femmes, d'enfants et des familles".
Avec son "cœur"
Cécilia Sarkozy affirme avoir "négocié sans relâche pendant 50 heures avec tous les dirigeants libyens concernés par le dossier" et l'avoir fait avec son "coeur" et sa "détermination". "Je suis arrivée sur place en tant que femme, en tant que mère, sans forcément m'attarder sur la complexité des relations internationales, mais avec la ferme intention de sauver des vies", explique Cécilia Sarkozy. Détaillant ses conversations "en anglais et en tête-à-tête, sans interprète" avec le colonel Khadafi, l'épouse du chef de l'Etat estime que celui-ci "a compris qu'avec (elle) il pouvait faire un geste humain susceptible d'améliorer son image".
Contreparties d'ordre médical
Interrogée sur les éventuelles contreparties proposées au chef de l'Etat libyen pour obtenir gain de cause, elle répond: "A mon niveau, il ne s'est agi que de contreparties d'ordre médical. J'ai offert à l'hôpital de Benghazi des médecins chargés de former leurs homologues libyens, des équipements, des traitements contre le Sida et des visas rapides pour que des cas urgents puissent venir se faire traiter en France." Cécilia Sarkozy cite ainsi le cas du petit Ramadan Mohamed Saleh qui devrait subir prochainement une opération du coeur à l'hôpital de La Timone à Marseille. "Je compte tenir mes engagements, je suis l'évolution de tous les enfants contaminés", assure-t-elle, n'excluant pas de se rendre à nouveau en Libye "si cela est nécessaire".
Elle n'envisage pas d'audition
Interrogée sur son éventuelle audition par une commission parlementaire destinée à élucider les circonstances de cette sortie de crise, Cécilia Sarkozy ne l'envisage pas. "Je crois que ça n'est pas ma place", déclare-t-elle, avant d'ajouter: "Je tiens cependant à faire la lumière sur mon rôle dans cette affaire." L'épouse de Nicolas Sarkozy se défend d'avoir "voulu jouer un rôle de 'First lady'. "J'ai simplement, avec mes moyens, contribué à débloquer une situation", observe-t-elle. "Il n'y a pas de rôle. Je ne crois pas avoir un rôle particulier", insiste-t-elle. "Chacun a le devoir de s'engager quand il le juge nécessaire." Arrêtés en 1999, cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien avaient été reconnus coupables d'avoir inoculé le VIH à 400 enfants libyens et avaient été condamnés à mort.
Les faits
Le 12 juillet dernier, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant s'est rendu à Tripoli avec Cécilia Sarkozy pour tenter d'obtenir que la peine capitale soit commuée en détention à vie, ce qui est intervenu le 17 juillet. Le 22 juillet, le même duo est retourné en Libye pour obtenir cette fois le rapatriement des infirmières et du médecin, naturalisé bulgare depuis. Le 24, les six soignants ont quitté la Libye pour Sofia. Le lendemain, en visite à Tripoli, le président de la République Nicolas Sarkozy signait avec les autorités libyennes plusieurs accords de coopération, notamment sur le nucléaire civil. L'opposition a demandé une commission d'enquête parlementaire sur les conditions de libération. Elle a aussi requis que Cécilia Sarkozy soit entendue par cette commission. (Avec AP)
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Choléra importé en France : faible et en diminution
Choléra importé en France : faible et en diminution
[4 septembre 2007 - 12:16]
Chaque année, une moyenne de quatre cas de « choléra importé » sont déclarés en France. Soit 129 personnes infectées au cours des trois dernières décennies, selon les rédacteurs du Bulletin épidémiologique Hebdomadaire (BEH) qui établissent une « étude rétrospective descriptive » de cette maladie entre 1973 et 2005.
Il en ressort que le nombre de cas d’importation est faible, et surtout en recul. Avec quatre malades entre 2000 et 2005 contre près de trente en 1986, « le choléra reste (en effet) une pathologie importée rare et en diminution », soulignent les auteurs. Pour arriver à cette conclusion, ces derniers se sont appuyés sur les fiches standardisées de déclaration obligatoire archivées au Centre national de référence des vibrions et du choléra.
Autre enseignement intéressant, la provenance des cas de choléra a évolué en fonction des décennies : dans les années 1980, 94% des malades étaient contaminées en Algérie et au Maroc. Mais aucun en 2000. Aujourd’hui, ce sont l’Asie, l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale qui apparaissent comme les nouvelles zones d’infection. Il s’agit « principalement de vacanciers estivaux », précisent les auteurs. Des vacanciers d’ailleurs de plus en plus âgés. « Les cas d’importation notifiées en 2006 et 2007 chez des touristes retraités de retour d’Inde confirment cette tendance et ce profil ».
Rappelons que le choléra est une toxi-infection intestinale due au vibrion cholérique, qui se transmet par la consommation d’aliments ou d’eau contaminés. Et plus rarement, par contact direct avec un malade. Le choléra se caractérise par des diarrhées intenses qui peuvent, en l’absence d’une prise en charge adéquate, entraîner une déshydratation du patient. En France, la pathologie est très rarement létale.
[4 septembre 2007 - 12:16]
Chaque année, une moyenne de quatre cas de « choléra importé » sont déclarés en France. Soit 129 personnes infectées au cours des trois dernières décennies, selon les rédacteurs du Bulletin épidémiologique Hebdomadaire (BEH) qui établissent une « étude rétrospective descriptive » de cette maladie entre 1973 et 2005.
Il en ressort que le nombre de cas d’importation est faible, et surtout en recul. Avec quatre malades entre 2000 et 2005 contre près de trente en 1986, « le choléra reste (en effet) une pathologie importée rare et en diminution », soulignent les auteurs. Pour arriver à cette conclusion, ces derniers se sont appuyés sur les fiches standardisées de déclaration obligatoire archivées au Centre national de référence des vibrions et du choléra.
Autre enseignement intéressant, la provenance des cas de choléra a évolué en fonction des décennies : dans les années 1980, 94% des malades étaient contaminées en Algérie et au Maroc. Mais aucun en 2000. Aujourd’hui, ce sont l’Asie, l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale qui apparaissent comme les nouvelles zones d’infection. Il s’agit « principalement de vacanciers estivaux », précisent les auteurs. Des vacanciers d’ailleurs de plus en plus âgés. « Les cas d’importation notifiées en 2006 et 2007 chez des touristes retraités de retour d’Inde confirment cette tendance et ce profil ».
Rappelons que le choléra est une toxi-infection intestinale due au vibrion cholérique, qui se transmet par la consommation d’aliments ou d’eau contaminés. Et plus rarement, par contact direct avec un malade. Le choléra se caractérise par des diarrhées intenses qui peuvent, en l’absence d’une prise en charge adéquate, entraîner une déshydratation du patient. En France, la pathologie est très rarement létale.
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Le coeur, première victime du tabac
Le coeur, première victime du tabac
PARIS - Le tabac tue chaque jour 13.500 personnes dans le monde. Et 35% de ces décès sont d'origine cardiovasculaire, soit deux fois plus que par cancer du poumon. Fumer fait courir un risque majeur à notre coeur. Ce risque existe dès que l'on commence à fumer: chaque cigarette est une menace pour les artères!
Pour preuve: près de 80% des victimes d'infarctus qui ont moins de 45 ans sont des fumeurs. En résumé, le coeur est le premier organe à souffrir du tabagisme. Et même quand on fume peu et depuis peu de temps, le coeur est en danger, souligne la Fédération française de cardiologie (FFC) dans un communiqué.
Les jeunes fumeurs ne sont pas à l'abri: quel que soit l'âge, le tabac fait courir un risque vital aux fumeurs.
En effet, très rapidement, le tabac perturbe le fonctionnement des artères. Il provoque des spasmes et la formation de caillots: la circulation du sang est alors compromise. Le monoxyde de carbone issu de la fumée "asphyxie" les différents organes en prenant la place de l'oxygène dans le sang; des troubles du rythme cardiaque apparaissent.
A plus long terme, le tabac détériore progressivement les artères et de façon d'autant plus rapide et importante si le fumeur présente d'autres facteurs de risque tels qu'un excès de cholestérol ou du diabète. Ces mécanismes provoquent à court et long termes des accidents cardio-vasculaires (tels que l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral ou la mort subite, NDLR) chez les fumeurs jeunes.
Si les risques cardio-vasculaires sont immédiats, les bénéfices de l'arrêt le sont également. Un fumeur qui arrête entre 35 et 44 ans retrouve une espérance de vie presque équivalente à celle des non fumeurs. Aucune mesure de prévention, chirurgicale et même médicamenteuse, n'apporte un bénéfice aussi rapide et important.
Dans le cadre de la semaine du coeur qu'organise cette année encore la FFC du 24 au 30 septembre, des conférences grand public et des journées portes ouvertes seront organisées dans toute la France pour sensibiliser le public sur les dangers du tabac pour le coeur. AP
PARIS - Le tabac tue chaque jour 13.500 personnes dans le monde. Et 35% de ces décès sont d'origine cardiovasculaire, soit deux fois plus que par cancer du poumon. Fumer fait courir un risque majeur à notre coeur. Ce risque existe dès que l'on commence à fumer: chaque cigarette est une menace pour les artères!
Pour preuve: près de 80% des victimes d'infarctus qui ont moins de 45 ans sont des fumeurs. En résumé, le coeur est le premier organe à souffrir du tabagisme. Et même quand on fume peu et depuis peu de temps, le coeur est en danger, souligne la Fédération française de cardiologie (FFC) dans un communiqué.
Les jeunes fumeurs ne sont pas à l'abri: quel que soit l'âge, le tabac fait courir un risque vital aux fumeurs.
En effet, très rapidement, le tabac perturbe le fonctionnement des artères. Il provoque des spasmes et la formation de caillots: la circulation du sang est alors compromise. Le monoxyde de carbone issu de la fumée "asphyxie" les différents organes en prenant la place de l'oxygène dans le sang; des troubles du rythme cardiaque apparaissent.
A plus long terme, le tabac détériore progressivement les artères et de façon d'autant plus rapide et importante si le fumeur présente d'autres facteurs de risque tels qu'un excès de cholestérol ou du diabète. Ces mécanismes provoquent à court et long termes des accidents cardio-vasculaires (tels que l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral ou la mort subite, NDLR) chez les fumeurs jeunes.
Si les risques cardio-vasculaires sont immédiats, les bénéfices de l'arrêt le sont également. Un fumeur qui arrête entre 35 et 44 ans retrouve une espérance de vie presque équivalente à celle des non fumeurs. Aucune mesure de prévention, chirurgicale et même médicamenteuse, n'apporte un bénéfice aussi rapide et important.
Dans le cadre de la semaine du coeur qu'organise cette année encore la FFC du 24 au 30 septembre, des conférences grand public et des journées portes ouvertes seront organisées dans toute la France pour sensibiliser le public sur les dangers du tabac pour le coeur. AP
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GARDES MEDICALES
Le système de "permanence
des soins" jugé "peu fiable"
Commandé par le ministère de la Santé, le rapport Grall pointe un "désengagement progressif des médecins libéraux" ayant pour conséquence un accroissement l'activité des urgences hospitalières.
Le ministère de la Santé a rendu public, lundi 3 septembre, un rapport mettant en cause la "permanence des soins" (PDS), jugée "peu fiable" en raison d'un "désengagement progressif des médecins libéraux".
"La PDS se révèle en fait globalement peu fiable, fragile et coûteuse. Le désengagement progressif des médecins libéraux est le témoin de la fragilité à court terme et de l'absence de pérennité du dispositif actuel", écrit l'auteur de ce rapport, Jean-Yves Grall, conseiller général des établissements de santé.
Le rapport note "une orientation ou un recours spontané vers les structures d'urgences, dont on observe l'accroissement continu de l'activité dans les services d'urgence ou au niveau des SMUR", estimant également que "les dépenses de PDS croissent sans cesse pour atteindre hors transports un coût 2006 de l'ordre de 370 millions d'euros".
"Remettre à plat"
Jugeant nécessaire de "remettre à plat la situation et de changer de stratégie", il préconise notamment de "remettre le patient au premier plan, de même que la notion de service à la population", tout en "ajustant le coût pour la collectivité".
Se prononçant contre un retour à l'obligation de participation des médecins, mais aussi contre le transfert "au seul secteur hospitalier" de ces gardes et astreintes, il propose de "favoriser le volontariat et la pérennité du dispositif par un véritable contrat de volontariat".
Il se prononce également pour la disparition de la "sectorisation telle que définie actuellement" au profit d'une "organisation homogène, lisible et décloisonnée, assurant la synergie de tous les acteurs".
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui fait de la "rénovation du dispositif de la permanence des soins une priorité de son action", "souhaite que soient organisés, dès la rentrée, des échanges avec l'ensemble des acteurs de la permanence des soins pour étudier ces propositions et prendre au plus tôt les mesures qui s'imposent", a fait savoir le ministère dans un communiqué
des soins" jugé "peu fiable"
Commandé par le ministère de la Santé, le rapport Grall pointe un "désengagement progressif des médecins libéraux" ayant pour conséquence un accroissement l'activité des urgences hospitalières.
Le ministère de la Santé a rendu public, lundi 3 septembre, un rapport mettant en cause la "permanence des soins" (PDS), jugée "peu fiable" en raison d'un "désengagement progressif des médecins libéraux".
"La PDS se révèle en fait globalement peu fiable, fragile et coûteuse. Le désengagement progressif des médecins libéraux est le témoin de la fragilité à court terme et de l'absence de pérennité du dispositif actuel", écrit l'auteur de ce rapport, Jean-Yves Grall, conseiller général des établissements de santé.
Le rapport note "une orientation ou un recours spontané vers les structures d'urgences, dont on observe l'accroissement continu de l'activité dans les services d'urgence ou au niveau des SMUR", estimant également que "les dépenses de PDS croissent sans cesse pour atteindre hors transports un coût 2006 de l'ordre de 370 millions d'euros".
"Remettre à plat"
Jugeant nécessaire de "remettre à plat la situation et de changer de stratégie", il préconise notamment de "remettre le patient au premier plan, de même que la notion de service à la population", tout en "ajustant le coût pour la collectivité".
Se prononçant contre un retour à l'obligation de participation des médecins, mais aussi contre le transfert "au seul secteur hospitalier" de ces gardes et astreintes, il propose de "favoriser le volontariat et la pérennité du dispositif par un véritable contrat de volontariat".
Il se prononce également pour la disparition de la "sectorisation telle que définie actuellement" au profit d'une "organisation homogène, lisible et décloisonnée, assurant la synergie de tous les acteurs".
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui fait de la "rénovation du dispositif de la permanence des soins une priorité de son action", "souhaite que soient organisés, dès la rentrée, des échanges avec l'ensemble des acteurs de la permanence des soins pour étudier ces propositions et prendre au plus tôt les mesures qui s'imposent", a fait savoir le ministère dans un communiqué
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Quand la douleur s'exprime par le dessin
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 49 minutes
Souvent drôles, parfois cruels, mais toujours incroyablement justes… Dans « La douleur à bras-le-corps, les dessins de Piem manient à merveille l'humour, grave ou grinçant. Avec comme objectif de mettre au jour le désarroi du patient souffrant.
Longtemps ignorée, la douleur est aujourd'hui davantage entendue. Ses voies et ses mécanismes sont mieux identifiés, grâce notamment aux avancées des neurosciences. Cependant les textes de l'ancien doyen de la Faculté de médecine de Grenoble et membre de l'Académie de médecine Patrice Queneau, de Gérard Ostermann, professeur de thérapeutique à Bordeaux et de Pierre Grandmottet professeur émérite de thérapeutique à Besançon, rappellent au lecteur combien la douleur est une notion subjective. D'où parfois une certaine incompréhension, qui peut s'installer dans la relation médecin/patient.
Ce phénomène est remarquablement illustré par Piem, et bien des malades lui en seront reconnaissants. Un ouvrage à lire et relire, sans modération… La douleur à bras-le-corps - Pr Patrice Queneau, Pr Gérard Ostermann, Pr Pierre Grandmottet – Dessins de Piem – Editions Médicis – 176 pages – 15 euros.
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 49 minutes
Souvent drôles, parfois cruels, mais toujours incroyablement justes… Dans « La douleur à bras-le-corps, les dessins de Piem manient à merveille l'humour, grave ou grinçant. Avec comme objectif de mettre au jour le désarroi du patient souffrant.
Longtemps ignorée, la douleur est aujourd'hui davantage entendue. Ses voies et ses mécanismes sont mieux identifiés, grâce notamment aux avancées des neurosciences. Cependant les textes de l'ancien doyen de la Faculté de médecine de Grenoble et membre de l'Académie de médecine Patrice Queneau, de Gérard Ostermann, professeur de thérapeutique à Bordeaux et de Pierre Grandmottet professeur émérite de thérapeutique à Besançon, rappellent au lecteur combien la douleur est une notion subjective. D'où parfois une certaine incompréhension, qui peut s'installer dans la relation médecin/patient.
Ce phénomène est remarquablement illustré par Piem, et bien des malades lui en seront reconnaissants. Un ouvrage à lire et relire, sans modération… La douleur à bras-le-corps - Pr Patrice Queneau, Pr Gérard Ostermann, Pr Pierre Grandmottet – Dessins de Piem – Editions Médicis – 176 pages – 15 euros.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
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Des centaines de races d'animaux d'élevage menacées d'extinction
Par Par Denis ROUSSEAU AFP - il y a 1 heure 1 minute
GENÈVE (AFP) - Une race d'animaux d'élevage disparaît chaque mois dans le monde, s'alarme dans un rapport l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui appelle à préserver ce capital naturel irremplaçable dans des banques de gènes.
Les espèces africaines, asiatiques et latino-américaines sont les plus menacées, selon le rapport de la FAO présenté lundi à Interlaken (Suisse) à l'ouverture de la Première conférence internationale sur les ressources zoogénétiques.
"Des races irremplaçables disparaissent à un rythme alarmant", a averti le Dr Carlos Seré, Directeur général de l'Institut international de recherche sur le cheptel (ILRI), basé à Nairobi.
Les espèces des pays en voie de développement sont pourtant essentielles pour leur adaptation aux conditions climatiques et sanitaires difficiles de leur environnement, ont relevé les experts, réunis en Suisse jusqu'à vendredi.
L'enjeu est de taille puisque près de 70 % des races de bétail existant encore dans le monde se trouvent dans les pays en développement, selon l'ILRI, qui dispose d'une base de données sur 669 races bovines, ovines, caprines, porcines et de volailles d'Afrique et d'Asie. La FAO estime à environ 7.000 le nombre total de races d'animaux d'élevage dans le monde, a indiqué le Dr Seré à l'AFP.
Le cheptel des pays industrialisés a "une base génétique très étroite et hautement spécialisée" puisque 90 % du bétail provient de seulement six races très rigoureusement définies, explique le Dr Seré. Des politiques volontaristes des Etats et de nombreux éleveurs passionnés ont permis cependant de conserver la plupart des races autochtones d'Europe et d'Amérique du nord.
Il en va tout autrement dans les pays en voie de développement où de nombreux petits exploitants agricoles ont abandonné ces dernières années l'élevage des animaux traditionnels au profit des races à rendement plus élevé importées d'Europe et des États-Unis.
La vache noire et blanche Holstein Frisonne à haute production laitière est ainsi aujourd'hui présente dans 128 pays, et dans toutes les régions du monde. Les poules pondeuses White Leghorn, et les porcs Large White à croissance rapide sont également largement répandus.
En Ouganda, la Holstein Frisonne supplante rapidement les célèbres vaches Ankole aux cornes immenses et gracieuses. Pourtant, lors d'une sécheresse récente, le bétail traditionnel a été capable de parcourir de longues distances jusqu'à des points d'eau éloignés, tandis que les éleveurs qui avaient fait le choix de races importées ont perdu tout leur troupeau.
Autre exemple flagrant d'appauvrissement de la diversité génétique du cheptel et des basses-cours: dans le nord du Vietnam, la population de truies était composée à 72 % de races locales en 1994 mais huit ans plus tard, ce pourcentage avait chuté à 26 % à peine. Cinq des quatorze races porcines locales sont aujourd'hui vulnérables, deux en situation critique, et trois menacées d'extinction.
Un milliard d'habitants de la planète travaille aujourd'hui dans l'élevage, et 70 % des populations rurales pauvres en dépendent largement pour leur subsistance, avertissent les experts.
Les scientifiques réunis à Interlaken préconisent d'encourager, y compris financièrement, l'élevage des races autochtones, et prônent l'établissement rapide de banques de gènes afin de conserver le sperme et les ovaires d'animaux menacés d'extinction.
Par Par Denis ROUSSEAU AFP - il y a 1 heure 1 minute
GENÈVE (AFP) - Une race d'animaux d'élevage disparaît chaque mois dans le monde, s'alarme dans un rapport l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui appelle à préserver ce capital naturel irremplaçable dans des banques de gènes.
Les espèces africaines, asiatiques et latino-américaines sont les plus menacées, selon le rapport de la FAO présenté lundi à Interlaken (Suisse) à l'ouverture de la Première conférence internationale sur les ressources zoogénétiques.
"Des races irremplaçables disparaissent à un rythme alarmant", a averti le Dr Carlos Seré, Directeur général de l'Institut international de recherche sur le cheptel (ILRI), basé à Nairobi.
Les espèces des pays en voie de développement sont pourtant essentielles pour leur adaptation aux conditions climatiques et sanitaires difficiles de leur environnement, ont relevé les experts, réunis en Suisse jusqu'à vendredi.
L'enjeu est de taille puisque près de 70 % des races de bétail existant encore dans le monde se trouvent dans les pays en développement, selon l'ILRI, qui dispose d'une base de données sur 669 races bovines, ovines, caprines, porcines et de volailles d'Afrique et d'Asie. La FAO estime à environ 7.000 le nombre total de races d'animaux d'élevage dans le monde, a indiqué le Dr Seré à l'AFP.
Le cheptel des pays industrialisés a "une base génétique très étroite et hautement spécialisée" puisque 90 % du bétail provient de seulement six races très rigoureusement définies, explique le Dr Seré. Des politiques volontaristes des Etats et de nombreux éleveurs passionnés ont permis cependant de conserver la plupart des races autochtones d'Europe et d'Amérique du nord.
Il en va tout autrement dans les pays en voie de développement où de nombreux petits exploitants agricoles ont abandonné ces dernières années l'élevage des animaux traditionnels au profit des races à rendement plus élevé importées d'Europe et des États-Unis.
La vache noire et blanche Holstein Frisonne à haute production laitière est ainsi aujourd'hui présente dans 128 pays, et dans toutes les régions du monde. Les poules pondeuses White Leghorn, et les porcs Large White à croissance rapide sont également largement répandus.
En Ouganda, la Holstein Frisonne supplante rapidement les célèbres vaches Ankole aux cornes immenses et gracieuses. Pourtant, lors d'une sécheresse récente, le bétail traditionnel a été capable de parcourir de longues distances jusqu'à des points d'eau éloignés, tandis que les éleveurs qui avaient fait le choix de races importées ont perdu tout leur troupeau.
Autre exemple flagrant d'appauvrissement de la diversité génétique du cheptel et des basses-cours: dans le nord du Vietnam, la population de truies était composée à 72 % de races locales en 1994 mais huit ans plus tard, ce pourcentage avait chuté à 26 % à peine. Cinq des quatorze races porcines locales sont aujourd'hui vulnérables, deux en situation critique, et trois menacées d'extinction.
Un milliard d'habitants de la planète travaille aujourd'hui dans l'élevage, et 70 % des populations rurales pauvres en dépendent largement pour leur subsistance, avertissent les experts.
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Dépenses de santé : 3 318 euros par habitant
Selon les chiffres de la Drees (Direction de la recherche, de l'évaluation, des études et des statistiques), les Français ont consacré, en moyenne, 3 318 euros en 2006 pour leurs dépenses de santé. Le montant total des dépenses s'est évalué à 198,3 milliards d'euros contre 190,5 milliards d'euros en 2005 soit 11,1 % du PIB, ce qui situe la France à la troisième position des pays de l'OCDE, derrière les Etats-Unis (15,3 %) et la Suisse (11,6 %). La consommation des biens et des soins médicaux, qui constitue le poste le plus plus important, progresse de 3,5 % par rapport à 2005 s'élève à 156,6 milliards d'euros (soit 8,7 % du PIB), malgré une baisse des prix des médicaments (-3,7 %) due au développement des génériques.
© Patrimoine.com
Selon les chiffres de la Drees (Direction de la recherche, de l'évaluation, des études et des statistiques), les Français ont consacré, en moyenne, 3 318 euros en 2006 pour leurs dépenses de santé. Le montant total des dépenses s'est évalué à 198,3 milliards d'euros contre 190,5 milliards d'euros en 2005 soit 11,1 % du PIB, ce qui situe la France à la troisième position des pays de l'OCDE, derrière les Etats-Unis (15,3 %) et la Suisse (11,6 %). La consommation des biens et des soins médicaux, qui constitue le poste le plus plus important, progresse de 3,5 % par rapport à 2005 s'élève à 156,6 milliards d'euros (soit 8,7 % du PIB), malgré une baisse des prix des médicaments (-3,7 %) due au développement des génériques.
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Un tiers de la population mondiale menacé par les conséquences de la désertification
La désertification des terres progresse à un rythme alarmant. Aujourd'hui, 250 millions de personnes en subissent les conséquences, et un tiers de la population mondiale sera affecté à l'avenir si rien n'est fait. Ce constat sera au coeur de la huitième conférence internationale des 191 pays signataires de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, qui a lieu du 3 au 14 septembre à Madrid.
La désertification n'est pas un phénomène naturel, synonyme d'expansion des déserts. Le terme désigne la dégradation des terres arides ou semi-arides, qui perdent progressivement leur fertilité. Cette détérioration est causée par une mauvaise exploitation des sols (cultures intensives, surpâturage, déforestation pour gagner de nouvelles terres cultivables), et par une irrigation incontrôlée, qui peut aboutir à l'assèchement de cours d'eau ou de lacs. "La couche supérieure des sols, si elle est surexploitée, peut être détruite en quelques années, alors que des siècles ont été nécessaires à sa constitution", relève le secrétariat de la convention. Le réchauffement climatique, en accroissant les besoins en eau des sols et en modifiant le régime des pluies, aggrave le phénomène.
Selon les Nations unies, un tiers des terres émergées est menacé. Les deux tiers des terres cultivables pourraient disparaître d'ici 2025 en Afrique, un tiers en Asie, et un cinquième en Amérique du Sud. Les pays en développement ne sont pas les seuls concernés. Un tiers des Etats-Unis est affecté. En Europe, l'Espagne est particulièrement touchée : un tiers du pays est en voie de désertification.
MIGRATIONS DE MASSE
Les populations locales sont à la fois les agents et les premières victimes de cette situation. "La désertification est à la fois la cause et la conséquence de la pauvreté, relève le secrétariat de la convention. C'est la pauvreté qui pousse les habitants des zones sèches à exploiter au maximum les terres, les conduisant à privilégier leur survie à court terme, et ne leur donnant d'autre choix que d'agir au détriment de leurs intérêts à long terme."
"L'appauvrissement des terres est l'une des causes des migrations de masse, notamment de l'Afrique subsaharienne vers le Maghreb et l'Europe", explique Zafar Adeel, l'un des auteurs d'un rapport consacré par l'ONU à cette question.
Bien que le phénomène soit connu, et la gravité de ses conséquences mesurée, le problème empire. La convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, entrée en vigueur en 1996 et signée par 190 pays, a peu d'effets sur le terrain. Lancée au sommet de Rio, en 1992, elle a connu des développements bien moins favorables que les conventions sur le climat et la biodiversité.
Selon les Nations unies, les Etats concernés se désintéressent de la question, voire privilégient des politiques de développement économiques contraires à l'objectif. Pour expliquer cet échec, l'ONU cite également "l'insuffisance des financements consacrés (à cette convention) au regard des deux autres adoptées à Rio" ou "le manque de sensibilisation des divers groupes d'intérêts". La conférence de Madrid doit aboutir à un nouveau plan d'action sur dix ans.
Gaëlle Dupont
Article paru dans l'édition du 05.09.07.
La désertification des terres progresse à un rythme alarmant. Aujourd'hui, 250 millions de personnes en subissent les conséquences, et un tiers de la population mondiale sera affecté à l'avenir si rien n'est fait. Ce constat sera au coeur de la huitième conférence internationale des 191 pays signataires de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, qui a lieu du 3 au 14 septembre à Madrid.
La désertification n'est pas un phénomène naturel, synonyme d'expansion des déserts. Le terme désigne la dégradation des terres arides ou semi-arides, qui perdent progressivement leur fertilité. Cette détérioration est causée par une mauvaise exploitation des sols (cultures intensives, surpâturage, déforestation pour gagner de nouvelles terres cultivables), et par une irrigation incontrôlée, qui peut aboutir à l'assèchement de cours d'eau ou de lacs. "La couche supérieure des sols, si elle est surexploitée, peut être détruite en quelques années, alors que des siècles ont été nécessaires à sa constitution", relève le secrétariat de la convention. Le réchauffement climatique, en accroissant les besoins en eau des sols et en modifiant le régime des pluies, aggrave le phénomène.
Selon les Nations unies, un tiers des terres émergées est menacé. Les deux tiers des terres cultivables pourraient disparaître d'ici 2025 en Afrique, un tiers en Asie, et un cinquième en Amérique du Sud. Les pays en développement ne sont pas les seuls concernés. Un tiers des Etats-Unis est affecté. En Europe, l'Espagne est particulièrement touchée : un tiers du pays est en voie de désertification.
MIGRATIONS DE MASSE
Les populations locales sont à la fois les agents et les premières victimes de cette situation. "La désertification est à la fois la cause et la conséquence de la pauvreté, relève le secrétariat de la convention. C'est la pauvreté qui pousse les habitants des zones sèches à exploiter au maximum les terres, les conduisant à privilégier leur survie à court terme, et ne leur donnant d'autre choix que d'agir au détriment de leurs intérêts à long terme."
"L'appauvrissement des terres est l'une des causes des migrations de masse, notamment de l'Afrique subsaharienne vers le Maghreb et l'Europe", explique Zafar Adeel, l'un des auteurs d'un rapport consacré par l'ONU à cette question.
Bien que le phénomène soit connu, et la gravité de ses conséquences mesurée, le problème empire. La convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, entrée en vigueur en 1996 et signée par 190 pays, a peu d'effets sur le terrain. Lancée au sommet de Rio, en 1992, elle a connu des développements bien moins favorables que les conventions sur le climat et la biodiversité.
Selon les Nations unies, les Etats concernés se désintéressent de la question, voire privilégient des politiques de développement économiques contraires à l'objectif. Pour expliquer cet échec, l'ONU cite également "l'insuffisance des financements consacrés (à cette convention) au regard des deux autres adoptées à Rio" ou "le manque de sensibilisation des divers groupes d'intérêts". La conférence de Madrid doit aboutir à un nouveau plan d'action sur dix ans.
Gaëlle Dupont
Article paru dans l'édition du 05.09.07.
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M. Barnier : "Produire pour nourrir redevient d'actualité, après avoir été contesté"
La hausse des matières premières agricoles fait craindre une valse des étiquettes des produits alimentaires. Est-elle inéluctable ?
Il s'agit vraisemblablement d'une tendance durable. La hausse a des explications conjoncturelles - difficultés climatiques, stocks mondiaux au plus bas - mais aussi des raisons structurelles : les besoins alimentaires des pays émergents, l'Inde, la Chine, augmentent, leurs populations consomment différemment. Il y a aussi les 9 milliards d'êtres humains qu'il va falloir nourrir à l'avenir.
Cela donne une perspective nouvelle aux politiques agricoles, qui vont devoir gérer de nouveaux problèmes, comme la spéculation sur les denrées. Nous aurons besoin d'outils de régulation et de protection. Et il va falloir produire davantage. La raison du métier d'agriculteur, produire pour nourrir, redevient d'actualité après avoir été contestée.
C'est le retour à l'agriculture productiviste ?
Naturellement pas, il va falloir produire différemment, efficacement et durablement. Je veux être et je serai le ministre d'une agriculture et d'une pêche durables.
Pourrons-nous réellement produire davantage avec moins d'engrais, moins de pesticides ?
Notre défi est de concilier cette nouvelle exigence de production avec l'écologie et la sécurité alimentaire. Grâce à des efforts de recherche, à de nouvelles pratiques. L'agroalimentaire est le premier secteur industriel en France, notre pays est premier exportateur mondial et pourtant les pratiques ont changé. Des agriculteurs, pas tous, se sont engagés dans un mouvement pour produire autrement.
Vous êtes confronté aux pêcheurs refusant de reconnaître la baisse des stocks ou à la pollution de l'eau bretonne.
Je traite ces crises une par une. Le problème des anchois est lié à l'interdiction de pêcher depuis trois ans car les stocks étaient passés en dessous du seuil de renouvellement biologique.
Les observations faites par l'Ifremer (Institut français de recherches pour l'exploitation de la mer) constatent que nous sommes revenus largement au-dessus du seuil, c'est la raison pour laquelle j'ai soutenu cet été le rétablissement d'un petit quota. La Commission européenne a pris une mesure de précaution supplémentaire en gardant la pêche fermée jusqu'au 1er juillet 2008. Ce qui compte principalement, c'est l'état de la ressource.
C'est un discours nouveau ?
Il faut dire la vérité. Les pêcheurs d'anchois comme les pêcheurs de thon ont besoin de visibilité, ils ne veulent simplement pas qu'on leur dise les choses au coup par coup. C'est la même chose pour l'agriculture. Je ne serai pas seulement ministre pour gérer des crises. Nous sommes dans le mainstream de la société : il y a des exigences nouvelles en matière de sécurité sanitaire, alimentaire et écologique.
Quelle issue allez-vous trouver au dossier des nitrates ?
Il s'agit de rétablir une double confiance : celle de la Commission envers les autorités françaises, pour éviter qu'elle n'aille au bout du processus de saisine de la Cour de justice européenne ; et la confiance des acteurs bretons. Le gouvernement vient de publier un décret qui officialise l'obligation de mise aux normes sur les bassins versant concernés à compter du 1er janvier 2008 au terme de la période d'engagement volontaire et contractuel. On va mettre en place un plan de plus de 80 millions d'euros pour accompagner les agriculteurs bretons en difficulté.
Mais le gouvernement veut tenir un discours de vérité. Nous voulons éviter que l'agriculture soit mise à l'écart. L'ambition que j'ai à la tête de ce ministère, ce n'est pas d'être recroquevillé sur une politique que consisterait à dire : "On ne touche à rien."
Quelle sera votre attitude lors du Grenelle de l'environnement ?
Les agriculteurs sont concernés au premier chef par le changement climatique car ils ont besoin de ressources et d'espace. Il n'y a aucune raison que l'on soit en position défensive. Nous serons source de propositions, comme nous le serons dans le débat de ce que j'appelle un nouveau projet alimentaire, rural et agricole européen.
La Commission prévoit de revenir sur les jachères et les quotas laitiers... Est-on à l'heure du bilan des erreurs de la politique agricole commune (PAC) ?
En 2003, lorsque j'étais commissaire européen, on nous expliquait qu'il fallait réduire les productions et diminuer les prix. C'est le contraire aujourd'hui. Alors oui, il y a matière à faire un bilan de santé de la PAC.
Il y a des politiques qu'il faut préserver, notamment les mesures agro-environnementales, les aides à la production qualitative, les aides du deuxième pilier (consacrées à la ruralité). Si l'on diminue certaines aides parce que les prix permettent d'apporter un revenu plus juste, cet argent disponible peut être utilisé pour mettre en place les nouveaux mécanismes de stabilisation des marchés, de gestion de crise, de prévention et d'assurance d'une future économie agricole. La PAC est la première politique économique de l'Union. Il en faut d'autres pour l'énergie, la recherche ou l'industrie, mais il ne faut pas détricoter celle-là, il faut l'adapter. C'est ma différence avec la vision anglo-saxonne.
Faut-il accélérer la nouvelle réforme de la PAC ?
Nous allons donner, mercredi 5 septembre, le coup d'envoi en France à des assises de l'agriculture pour préparer ce que sera la proposition française sur le nouveau projet alimentaire et agricole européen. Comme vient de le souligner avec force le président de la République, nous avons besoin d'un nouveau projet agricole européen. Le débat sur la future PAC d'après 2013 commence en novembre, avec un rapport de la Commission. La présidence française en 2008 sera un moment clé pour faire partager en Europe cette nouvelle vision.
Propos recueillis par Henri de Bresson et Laetitia Clavreul
Article paru dans l'édition du 05.09.07.
La hausse des matières premières agricoles fait craindre une valse des étiquettes des produits alimentaires. Est-elle inéluctable ?
Il s'agit vraisemblablement d'une tendance durable. La hausse a des explications conjoncturelles - difficultés climatiques, stocks mondiaux au plus bas - mais aussi des raisons structurelles : les besoins alimentaires des pays émergents, l'Inde, la Chine, augmentent, leurs populations consomment différemment. Il y a aussi les 9 milliards d'êtres humains qu'il va falloir nourrir à l'avenir.
Cela donne une perspective nouvelle aux politiques agricoles, qui vont devoir gérer de nouveaux problèmes, comme la spéculation sur les denrées. Nous aurons besoin d'outils de régulation et de protection. Et il va falloir produire davantage. La raison du métier d'agriculteur, produire pour nourrir, redevient d'actualité après avoir été contestée.
C'est le retour à l'agriculture productiviste ?
Naturellement pas, il va falloir produire différemment, efficacement et durablement. Je veux être et je serai le ministre d'une agriculture et d'une pêche durables.
Pourrons-nous réellement produire davantage avec moins d'engrais, moins de pesticides ?
Notre défi est de concilier cette nouvelle exigence de production avec l'écologie et la sécurité alimentaire. Grâce à des efforts de recherche, à de nouvelles pratiques. L'agroalimentaire est le premier secteur industriel en France, notre pays est premier exportateur mondial et pourtant les pratiques ont changé. Des agriculteurs, pas tous, se sont engagés dans un mouvement pour produire autrement.
Vous êtes confronté aux pêcheurs refusant de reconnaître la baisse des stocks ou à la pollution de l'eau bretonne.
Je traite ces crises une par une. Le problème des anchois est lié à l'interdiction de pêcher depuis trois ans car les stocks étaient passés en dessous du seuil de renouvellement biologique.
Les observations faites par l'Ifremer (Institut français de recherches pour l'exploitation de la mer) constatent que nous sommes revenus largement au-dessus du seuil, c'est la raison pour laquelle j'ai soutenu cet été le rétablissement d'un petit quota. La Commission européenne a pris une mesure de précaution supplémentaire en gardant la pêche fermée jusqu'au 1er juillet 2008. Ce qui compte principalement, c'est l'état de la ressource.
C'est un discours nouveau ?
Il faut dire la vérité. Les pêcheurs d'anchois comme les pêcheurs de thon ont besoin de visibilité, ils ne veulent simplement pas qu'on leur dise les choses au coup par coup. C'est la même chose pour l'agriculture. Je ne serai pas seulement ministre pour gérer des crises. Nous sommes dans le mainstream de la société : il y a des exigences nouvelles en matière de sécurité sanitaire, alimentaire et écologique.
Quelle issue allez-vous trouver au dossier des nitrates ?
Il s'agit de rétablir une double confiance : celle de la Commission envers les autorités françaises, pour éviter qu'elle n'aille au bout du processus de saisine de la Cour de justice européenne ; et la confiance des acteurs bretons. Le gouvernement vient de publier un décret qui officialise l'obligation de mise aux normes sur les bassins versant concernés à compter du 1er janvier 2008 au terme de la période d'engagement volontaire et contractuel. On va mettre en place un plan de plus de 80 millions d'euros pour accompagner les agriculteurs bretons en difficulté.
Mais le gouvernement veut tenir un discours de vérité. Nous voulons éviter que l'agriculture soit mise à l'écart. L'ambition que j'ai à la tête de ce ministère, ce n'est pas d'être recroquevillé sur une politique que consisterait à dire : "On ne touche à rien."
Quelle sera votre attitude lors du Grenelle de l'environnement ?
Les agriculteurs sont concernés au premier chef par le changement climatique car ils ont besoin de ressources et d'espace. Il n'y a aucune raison que l'on soit en position défensive. Nous serons source de propositions, comme nous le serons dans le débat de ce que j'appelle un nouveau projet alimentaire, rural et agricole européen.
La Commission prévoit de revenir sur les jachères et les quotas laitiers... Est-on à l'heure du bilan des erreurs de la politique agricole commune (PAC) ?
En 2003, lorsque j'étais commissaire européen, on nous expliquait qu'il fallait réduire les productions et diminuer les prix. C'est le contraire aujourd'hui. Alors oui, il y a matière à faire un bilan de santé de la PAC.
Il y a des politiques qu'il faut préserver, notamment les mesures agro-environnementales, les aides à la production qualitative, les aides du deuxième pilier (consacrées à la ruralité). Si l'on diminue certaines aides parce que les prix permettent d'apporter un revenu plus juste, cet argent disponible peut être utilisé pour mettre en place les nouveaux mécanismes de stabilisation des marchés, de gestion de crise, de prévention et d'assurance d'une future économie agricole. La PAC est la première politique économique de l'Union. Il en faut d'autres pour l'énergie, la recherche ou l'industrie, mais il ne faut pas détricoter celle-là, il faut l'adapter. C'est ma différence avec la vision anglo-saxonne.
Faut-il accélérer la nouvelle réforme de la PAC ?
Nous allons donner, mercredi 5 septembre, le coup d'envoi en France à des assises de l'agriculture pour préparer ce que sera la proposition française sur le nouveau projet alimentaire et agricole européen. Comme vient de le souligner avec force le président de la République, nous avons besoin d'un nouveau projet agricole européen. Le débat sur la future PAC d'après 2013 commence en novembre, avec un rapport de la Commission. La présidence française en 2008 sera un moment clé pour faire partager en Europe cette nouvelle vision.
Propos recueillis par Henri de Bresson et Laetitia Clavreul
Article paru dans l'édition du 05.09.07.
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Transmissible du porc à l'homme, l'hépatite E s'est établie en Europe
La fréquence de l'hépatite E, moins connue que les hépatites A, B ou C, serait sous-estimée en Europe, selon une étude néerlandaise rendue publique lundi 3 septembre. Les porcs pourraient constituer un réservoir d'un des rares virus dont on ait démontré qu'ils pouvaient se transmettre de l'animal à l'homme par voie alimentaire.
Hépatite A : pêche à pied et baignade interdites à Paimpol
Quarante-sept cas d'hépatite A ont été recensés depuis le 13 août chez des personnes ayant séjourné ou résidant dans la région de Paimpol (Côtes-d'Armor). Toutes avaient consommé, en juillet, des coquillages suspectés d'avoir été contaminés par une personne infectée par le virus. Les autorités ont donc interdit baignade et pêche à pied sur les plages de Paimpol. Les résultats de nouvelles analyses sont attendus mardi 4 septembre.
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L'hépatite E est surtout dangereuse pour les femmes enceintes, chez qui elle peut prendre une forme fulminante dans plus de 60 % des cas après le premier trimestre de grossesse. Elle s'avère mortelle dans plus de 20 % des cas pour la femme et entraîne plus de 30 % d'avortements spontanés ou de décès néonataux, a rappelé le biologiste néerlandais Erwin Duizer (Institut national de la santé publique et de l'environnement) lors de la 161e réunion de la Society for General Microbiology, qui s'achèvera le 6 septembre à Edimbourg.
Cette affection aiguë du foie est transmissible lors d'un contact de matières fécales avec la bouche, par exemple lorsque des aliments souillés ont mal été rincés. Elle peut aussi être contractée par le biais d'eau contaminée, par défaut d'hygiène, par le sang.
Jusqu'ici, l'hépatite E sévissait à l'état endémique essentiellement en Asie, en Afrique et au Mexique. Mais, explique Erwin Duizer, "depuis 1997, de nouveaux types de virus de l'hépatite E (VHE) ont été observés dans des pays non touchés par l'endémie et chez des porcs. Des cas d'infections autochtones par le VHE ont été signalés aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Hongrie, en Italie, en France, en Allemagne, en Espagne. Aux Pays-Bas, il y a de 30 à 250 cas par an."
FORME AIGUË EN FRANCE
En Europe, le VHE signalé possède le génotype 3, aussi présent aux Etats-Unis, au Japon, en Argentine et en Nouvelle-Zélande, et associé à des cas sporadiques. L'Asie et l'Afrique sont concernées surtout par le génotype 1, responsable d'épidémies. Avec 13,7 %, la France est le pays où la proportion de VHE parmi les cas d'hépatite aiguë est la plus élevée d'Europe, où elle est en moyenne de 6 %.
L'hypothèse d'une transmission du porc à l'homme apparaît vraisemblable pour Erwin Duizer : les taux d'anticorps anti-VHE sont plus élevés chez les personnes en contact fréquent avec les porcs et, a contrario, des études menées à Bali ont montré une prévalence plus faible chez les musulmans. En Europe de l'Ouest et en Amérique, la carte des infections chez les porcs concorde avec celle des cas humains. L'examen du matériel génétique du VHE retrouvé dans l'espèce humaine et chez le porc montre une forte homologie.
Il n'y a pas encore de certitude sur la voie de passage du virus du porc à l'homme, mais la recherche de l'ARN viral sur des foies de porcs commercialisés en Europe a été positive. Le fait que de tels foies puissent transmettre l'infection à des porcs qui les consomment constitue un second argument en faveur de l'hypothèse d'une transmission alimentaire. En revanche, il n'y a pas de preuve à l'heure actuelle d'une transmission par la viande de porc.
L'étude d'Erwin Duizer établit donc quatre faits : des souches de VHE de génotype 3 sont présentes de manière endémique en Europe, la maladie y est sous-estimée, les porcs constituent un réservoir probable du virus, même si le mode de transmission exact est encore indéterminé.
Paul Benkimoun
Article paru dans l'édition du 04.09.07.
La fréquence de l'hépatite E, moins connue que les hépatites A, B ou C, serait sous-estimée en Europe, selon une étude néerlandaise rendue publique lundi 3 septembre. Les porcs pourraient constituer un réservoir d'un des rares virus dont on ait démontré qu'ils pouvaient se transmettre de l'animal à l'homme par voie alimentaire.
Hépatite A : pêche à pied et baignade interdites à Paimpol
Quarante-sept cas d'hépatite A ont été recensés depuis le 13 août chez des personnes ayant séjourné ou résidant dans la région de Paimpol (Côtes-d'Armor). Toutes avaient consommé, en juillet, des coquillages suspectés d'avoir été contaminés par une personne infectée par le virus. Les autorités ont donc interdit baignade et pêche à pied sur les plages de Paimpol. Les résultats de nouvelles analyses sont attendus mardi 4 septembre.
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L'hépatite E est surtout dangereuse pour les femmes enceintes, chez qui elle peut prendre une forme fulminante dans plus de 60 % des cas après le premier trimestre de grossesse. Elle s'avère mortelle dans plus de 20 % des cas pour la femme et entraîne plus de 30 % d'avortements spontanés ou de décès néonataux, a rappelé le biologiste néerlandais Erwin Duizer (Institut national de la santé publique et de l'environnement) lors de la 161e réunion de la Society for General Microbiology, qui s'achèvera le 6 septembre à Edimbourg.
Cette affection aiguë du foie est transmissible lors d'un contact de matières fécales avec la bouche, par exemple lorsque des aliments souillés ont mal été rincés. Elle peut aussi être contractée par le biais d'eau contaminée, par défaut d'hygiène, par le sang.
Jusqu'ici, l'hépatite E sévissait à l'état endémique essentiellement en Asie, en Afrique et au Mexique. Mais, explique Erwin Duizer, "depuis 1997, de nouveaux types de virus de l'hépatite E (VHE) ont été observés dans des pays non touchés par l'endémie et chez des porcs. Des cas d'infections autochtones par le VHE ont été signalés aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Hongrie, en Italie, en France, en Allemagne, en Espagne. Aux Pays-Bas, il y a de 30 à 250 cas par an."
FORME AIGUË EN FRANCE
En Europe, le VHE signalé possède le génotype 3, aussi présent aux Etats-Unis, au Japon, en Argentine et en Nouvelle-Zélande, et associé à des cas sporadiques. L'Asie et l'Afrique sont concernées surtout par le génotype 1, responsable d'épidémies. Avec 13,7 %, la France est le pays où la proportion de VHE parmi les cas d'hépatite aiguë est la plus élevée d'Europe, où elle est en moyenne de 6 %.
L'hypothèse d'une transmission du porc à l'homme apparaît vraisemblable pour Erwin Duizer : les taux d'anticorps anti-VHE sont plus élevés chez les personnes en contact fréquent avec les porcs et, a contrario, des études menées à Bali ont montré une prévalence plus faible chez les musulmans. En Europe de l'Ouest et en Amérique, la carte des infections chez les porcs concorde avec celle des cas humains. L'examen du matériel génétique du VHE retrouvé dans l'espèce humaine et chez le porc montre une forte homologie.
Il n'y a pas encore de certitude sur la voie de passage du virus du porc à l'homme, mais la recherche de l'ARN viral sur des foies de porcs commercialisés en Europe a été positive. Le fait que de tels foies puissent transmettre l'infection à des porcs qui les consomment constitue un second argument en faveur de l'hypothèse d'une transmission alimentaire. En revanche, il n'y a pas de preuve à l'heure actuelle d'une transmission par la viande de porc.
L'étude d'Erwin Duizer établit donc quatre faits : des souches de VHE de génotype 3 sont présentes de manière endémique en Europe, la maladie y est sous-estimée, les porcs constituent un réservoir probable du virus, même si le mode de transmission exact est encore indéterminé.
Paul Benkimoun
Article paru dans l'édition du 04.09.07.
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Héraclite d'Ephèse
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