Culture Générale
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Insuffisance cardiaque: l'exercice physique peut aider à régénérer les vaisseaux
Par Maria Cheng AP - Jeudi 6 septembre, 16h14
VIENNE - Un problème cardiaque ne doit pas empêcher l'exercice physique. Au contraire: faire du vélo ou simplement marcher permet la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, selon une étude présentée lors de la conférence de la société européenne de cardiologie.
Selon les résultats d'une petite étude menée auprès de 37 personnes par le Dr Robert Hollriegel de l'Université de Leipzig en Allemagne, les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque sévère et faisant du vélo une demi-heure par jour pendant quatre mois fabriquent de nouvelles cellules souches osseuses. Par ailleurs, leurs muscles sont mieux vascularisés. A l'inverse, aucun changement n'était observé dans les muscles et les vaisseaux des personnes n'ayant pratiqué aucun exercice.
La plupart des insuffisants respiratoires ont plus de 70 ans, et certains peuvent à peine monter quelques marches sans être obligés de se reposer. Les médecins pensent que même ces patients peuvent tirer un bénéfice d'un peu d'exercice, comme du vélo ou de la marche à pied. Pour s'assurer que les patients seront capables de maintenir un certain niveau d'activité physique, les médecins déterminent les limites maximales à ne pas dépasser.
"Nous ne parlons pas de patients présentant des problèmes cardiaques aigus", a déclaré le Dr John Cleland, spécialiste de l'insuffisance cardiaque à l'Université de Hull (Grande-Bretagne) et porte-parole de la société européenne de cardiologie. John Cleland n'est pas impliqué dans la recherche de Hollriegel.
L'activité physique met à l'épreuve les artères et les muscles du coeur en envoyant 10 fois la quantité normale de sang dans les muscles utilisés. Les cellules souches sont ensuite réparties pour soulager ce stress et pour réparer une partie des dégâts.
Lorsqu'on poursuit l'exercice, ces cellules souches aident l'organisme à s'adapter au stress, en construisant de nouveaux vaisseaux sanguins et en renforçant les muscles. Mais pour maintenir ces bénéfices, il faut une activité physique régulière.
Selon Cleland, les gens souffrant d'insuffisance cardiaque devraient faire de l'exercice jusqu'à ce qu'ils soient essoufflés au moins une fois par jour. Repousser les limites de leur capacité cardiaque peut les rendre plus forts.
"Les insuffisants cardiaques pensent que cela veut dire qu'ils sont au bout du rouleau, et qu'ils ne peuvent pas faire de sport", a déclaré le Dr Freek Verheugt, cardiologue de l'Université de Nymegen, aux Pays-Bas. "Mais cette étude montre que l'exercice peut permettre la création de nouveaux vaisseaux même chez les patients souffrant de graves problèmes cardiaques".
Du fait de l'absence de médicaments permettant de produire de nouvelles cellules souches, l'exercice peut devenir la seule méthode pour certains patients.
"Nous ne disons pas que les patients devraient courir des marathons, mais ils n'y a pas d'autre moyen pour augmenter ses artères", a déclaré le Dr François Carre, Centre hospitalo-universitaire de Rennes (France). "Les patients doivent faire de l'exercice s'ils veulent ce résultat".
Des études antérieures avaient montré que les gens qui faisaient de la thérapie physique après une attaque cardiaque vivaient plus longtemps que ceux qui n'en faisaient pas. Des études expérimentales menées chez les rats suggèrent aussi que l'exercice peut même être plus efficace que les statines, médicaments qui sont utilisés pour traiter les maladies cardiaques.
Bien que les médecins recommandent couramment aux patients de faire de l'exercice, ce n'est pas un traitement. Carre pense que ça pourrait changer. "Nous devons prescrire l'exercice physique comme nous prescrivons des médicaments", estime-t-il.
Des gens essayent depuis des années de créer un "polymédicament" capable de traiter de nombreux aspects d'une maladie cardiaque. Mais ça, ça existe déjà. C'est l'exercice.
Par Maria Cheng AP - Jeudi 6 septembre, 16h14
VIENNE - Un problème cardiaque ne doit pas empêcher l'exercice physique. Au contraire: faire du vélo ou simplement marcher permet la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, selon une étude présentée lors de la conférence de la société européenne de cardiologie.
Selon les résultats d'une petite étude menée auprès de 37 personnes par le Dr Robert Hollriegel de l'Université de Leipzig en Allemagne, les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque sévère et faisant du vélo une demi-heure par jour pendant quatre mois fabriquent de nouvelles cellules souches osseuses. Par ailleurs, leurs muscles sont mieux vascularisés. A l'inverse, aucun changement n'était observé dans les muscles et les vaisseaux des personnes n'ayant pratiqué aucun exercice.
La plupart des insuffisants respiratoires ont plus de 70 ans, et certains peuvent à peine monter quelques marches sans être obligés de se reposer. Les médecins pensent que même ces patients peuvent tirer un bénéfice d'un peu d'exercice, comme du vélo ou de la marche à pied. Pour s'assurer que les patients seront capables de maintenir un certain niveau d'activité physique, les médecins déterminent les limites maximales à ne pas dépasser.
"Nous ne parlons pas de patients présentant des problèmes cardiaques aigus", a déclaré le Dr John Cleland, spécialiste de l'insuffisance cardiaque à l'Université de Hull (Grande-Bretagne) et porte-parole de la société européenne de cardiologie. John Cleland n'est pas impliqué dans la recherche de Hollriegel.
L'activité physique met à l'épreuve les artères et les muscles du coeur en envoyant 10 fois la quantité normale de sang dans les muscles utilisés. Les cellules souches sont ensuite réparties pour soulager ce stress et pour réparer une partie des dégâts.
Lorsqu'on poursuit l'exercice, ces cellules souches aident l'organisme à s'adapter au stress, en construisant de nouveaux vaisseaux sanguins et en renforçant les muscles. Mais pour maintenir ces bénéfices, il faut une activité physique régulière.
Selon Cleland, les gens souffrant d'insuffisance cardiaque devraient faire de l'exercice jusqu'à ce qu'ils soient essoufflés au moins une fois par jour. Repousser les limites de leur capacité cardiaque peut les rendre plus forts.
"Les insuffisants cardiaques pensent que cela veut dire qu'ils sont au bout du rouleau, et qu'ils ne peuvent pas faire de sport", a déclaré le Dr Freek Verheugt, cardiologue de l'Université de Nymegen, aux Pays-Bas. "Mais cette étude montre que l'exercice peut permettre la création de nouveaux vaisseaux même chez les patients souffrant de graves problèmes cardiaques".
Du fait de l'absence de médicaments permettant de produire de nouvelles cellules souches, l'exercice peut devenir la seule méthode pour certains patients.
"Nous ne disons pas que les patients devraient courir des marathons, mais ils n'y a pas d'autre moyen pour augmenter ses artères", a déclaré le Dr François Carre, Centre hospitalo-universitaire de Rennes (France). "Les patients doivent faire de l'exercice s'ils veulent ce résultat".
Des études antérieures avaient montré que les gens qui faisaient de la thérapie physique après une attaque cardiaque vivaient plus longtemps que ceux qui n'en faisaient pas. Des études expérimentales menées chez les rats suggèrent aussi que l'exercice peut même être plus efficace que les statines, médicaments qui sont utilisés pour traiter les maladies cardiaques.
Bien que les médecins recommandent couramment aux patients de faire de l'exercice, ce n'est pas un traitement. Carre pense que ça pourrait changer. "Nous devons prescrire l'exercice physique comme nous prescrivons des médicaments", estime-t-il.
Des gens essayent depuis des années de créer un "polymédicament" capable de traiter de nombreux aspects d'une maladie cardiaque. Mais ça, ça existe déjà. C'est l'exercice.
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Médicament remboursable: croissance du marché plus forte que prévu en 2007
AFP - Jeudi 6 septembre, 16h57
PARIS (AFP) - Le marché du médicament remboursable devrait croître de plus de 2% en 2007, après 0,7% en 2006, ont fait savoir jeudi Les Entreprises du médicament (Leem, patronat), revoyant à la hausse leurs prévisions pour cette année.
"On pensait avoir une année entre 1 et 2%, je pense qu'aujourd'hui il est plus réaliste d'évaluer une croissance du médicament légèrement au-dessus de 2%", a déclaré le président du Leem Christian Lajoux lors d'une conférence de presse.
Selon le Leem, le marché a progressé de 0,7% sur l'ensemble de 2006 après dix années d'une croissance moyenne de 5,5%.
Les industriels de la pharmacie accusent régulièrement les politiques de réduction des dépenses de santé de saper leur activité à travers les déremboursements de médicaments et la promotion des génériques.
Selon M. Lajoux, "il faudrait comparer la consommation de médicaments aux systèmes de prise en charge dans les pays et à la qualité de l'état sanitaire de la population. Et la France, quoi qu'on dise, est un des pays qui a la meilleure qualité sanitaire".
Cependant, "les médicaments peuvent être mieux utilisés (...) Nous proposons aux autorités de santé de nous engager davantage avec eux sur des objectifs clairs de maîtrise médicalisée qui permettent d'éviter les gâchis et de mieux utiliser les médicaments", a-t-il ajouté.
Cette "maîtrise médicalisée" des dépenses (par opposition à une maîtrise "purement comptable") pourrait passer notamment par le futur dossier médical personnel (DMP), l'"automédication" ou les "grands conditionnements" (boîtes contenant davantage de médicament).
Par ailleurs, M. Joyaux a affirmé qu'une réunion du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) aurait lieu "vraisemblablement" début 2008. Le Leem avait demandé en juin au gouvernement de convoquer un CSIS avant la fin de cette année.
AFP - Jeudi 6 septembre, 16h57
PARIS (AFP) - Le marché du médicament remboursable devrait croître de plus de 2% en 2007, après 0,7% en 2006, ont fait savoir jeudi Les Entreprises du médicament (Leem, patronat), revoyant à la hausse leurs prévisions pour cette année.
"On pensait avoir une année entre 1 et 2%, je pense qu'aujourd'hui il est plus réaliste d'évaluer une croissance du médicament légèrement au-dessus de 2%", a déclaré le président du Leem Christian Lajoux lors d'une conférence de presse.
Selon le Leem, le marché a progressé de 0,7% sur l'ensemble de 2006 après dix années d'une croissance moyenne de 5,5%.
Les industriels de la pharmacie accusent régulièrement les politiques de réduction des dépenses de santé de saper leur activité à travers les déremboursements de médicaments et la promotion des génériques.
Selon M. Lajoux, "il faudrait comparer la consommation de médicaments aux systèmes de prise en charge dans les pays et à la qualité de l'état sanitaire de la population. Et la France, quoi qu'on dise, est un des pays qui a la meilleure qualité sanitaire".
Cependant, "les médicaments peuvent être mieux utilisés (...) Nous proposons aux autorités de santé de nous engager davantage avec eux sur des objectifs clairs de maîtrise médicalisée qui permettent d'éviter les gâchis et de mieux utiliser les médicaments", a-t-il ajouté.
Cette "maîtrise médicalisée" des dépenses (par opposition à une maîtrise "purement comptable") pourrait passer notamment par le futur dossier médical personnel (DMP), l'"automédication" ou les "grands conditionnements" (boîtes contenant davantage de médicament).
Par ailleurs, M. Joyaux a affirmé qu'une réunion du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) aurait lieu "vraisemblablement" début 2008. Le Leem avait demandé en juin au gouvernement de convoquer un CSIS avant la fin de cette année.
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Une calculette sur le web pour mesurer l'impact de son mode de transport sur le climat
AFP - il y a 1 heure 43 minutes
PARIS (AFP) - Un nouvel outil informatique va permettre à chacun de calculer sur internet l'impact sur le climat de son mode de transport entre le domicile et le travail.
La "calculette Eco-déplacements" utilisable sur le site de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (www.ademe.fr) permet de comparer ce que coûte en euros, en émissions de CO2 et en énergie un déplacement selon qu'on l'aura fait en voiture, covoiturage, train, métro, bus, tramway, deux roues motorisé, vélo ou marche à pied.
L'internaute doit indiquer sur le site la distance entre son domicile et son lieu de travail, choisir son mode transport et l'outil affiche les résultats pour une année d'utilisation.
Un trajet quotidien domicile-travail de 8 km (soit 16 km aller-retour) effectué 215 fois par an (correspondant aux jours travaillés pour un salarié à plein temps) coûte 1.656 euros par an s'il est effectué en voiture avec plus d'une tonne de CO2 émis, 310 euros et 267 kilos de CO2 en bus, 1.309 euros et 304 kilos de CO2 en deux roues motorisé, 168 euros en vélo ou 59 euros à pied avec zéro émission.
Les prix tiennent compte de l'investissement initial, de l'entretien de l'équipement (qu'il s'agisse d'une voiture ou d'une paire de chaussure) et pour les transports publics, de la moyenne des tarifs d'abonnement.
Il s'agit de "responsabiliser nos concitoyens", a souligné la présidente de l'Ademe, Michèle Pappalardo, lors de la présentation de ce nouvel outil.
Pour des distances plus importantes, un autre outil existe depuis l'an dernier: l'EcoComparateur, sur le site voyages-sncf.com, propose aux internautes de comparer, sur un même trajet, prix, durée de voyage et émissions de CO2 du train, de l'avion et de la voiture personnelle.
AFP - il y a 1 heure 43 minutes
PARIS (AFP) - Un nouvel outil informatique va permettre à chacun de calculer sur internet l'impact sur le climat de son mode de transport entre le domicile et le travail.
La "calculette Eco-déplacements" utilisable sur le site de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (www.ademe.fr) permet de comparer ce que coûte en euros, en émissions de CO2 et en énergie un déplacement selon qu'on l'aura fait en voiture, covoiturage, train, métro, bus, tramway, deux roues motorisé, vélo ou marche à pied.
L'internaute doit indiquer sur le site la distance entre son domicile et son lieu de travail, choisir son mode transport et l'outil affiche les résultats pour une année d'utilisation.
Un trajet quotidien domicile-travail de 8 km (soit 16 km aller-retour) effectué 215 fois par an (correspondant aux jours travaillés pour un salarié à plein temps) coûte 1.656 euros par an s'il est effectué en voiture avec plus d'une tonne de CO2 émis, 310 euros et 267 kilos de CO2 en bus, 1.309 euros et 304 kilos de CO2 en deux roues motorisé, 168 euros en vélo ou 59 euros à pied avec zéro émission.
Les prix tiennent compte de l'investissement initial, de l'entretien de l'équipement (qu'il s'agisse d'une voiture ou d'une paire de chaussure) et pour les transports publics, de la moyenne des tarifs d'abonnement.
Il s'agit de "responsabiliser nos concitoyens", a souligné la présidente de l'Ademe, Michèle Pappalardo, lors de la présentation de ce nouvel outil.
Pour des distances plus importantes, un autre outil existe depuis l'an dernier: l'EcoComparateur, sur le site voyages-sncf.com, propose aux internautes de comparer, sur un même trajet, prix, durée de voyage et émissions de CO2 du train, de l'avion et de la voiture personnelle.
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La spontanéité de Rama Yade douchée par Fillon
Rama Yade
François Fillon a reçu jeudi la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme "pour comprendre les raisons" de son déplacement controversé auprès de squatteurs d'Aubervilliers.
La municipalité communiste d'Aubervilliers s'est indignée de sa visite, l'accusant de contester ainsi une décision de justice.
- le 07/09/2007 - 10h13
La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade a suscité une polémique en rendant visite jeudi à des squatteurs d'origine africaine expulsés en application d'une décision de justice prise à la demande de la municipalité communiste d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Cette municipalité, confrontée depuis plusieurs années au squat d'une partie de son parc de logements sociaux, s'est indignée de sa visite, l'accusant de contester ainsi une décision de justice.
François Fillon a reçu jeudi Rama Yade "pour comprendre les raisons" de son déplacement controversé, a indiqué l'entourage du Premier ministre."Il lui a fait savoir qu'à l'avenir, ce type de démarche devrait faire l'objet d'une concertation avec ses collègues" du gouvernement, a-t-on précisé.
La secrétaire d'Etat a expliqué à l'AFP avoir voulu "arranger les choses" et "amorcer un dialogue" par sa visite. L'évacuation des 80 tentes installées depuis le 11 juillet devant un groupe scolaire par plus d'une centaine de squatteurs demandant à être relogés a eu lieu tôt jeudi matin. Elle a précisé avoir été récemment "sollicitée" par une association, sur le cas de plusieurs familles mal-logées d'Aubervilliers et Asnières (Hauts-de-Seine), ajoutant qu'on "ne peut laisser comme ça devant une école des familles en situation difficile".
« Notre supposée inhumanité »
Vendredi sur Europe 1, Rama Yade, a de nouveau expliqué sa démarche. Elle a expliqué avoir rendu visite aux squatteurs pour dire que "l'extrême gauche n'a pas de leçon à donner" à la droite en matière de logement. "Sur cette question du logement, le camp du bien n'est pas à gauche et le camp du mal n'est pas à droite", a estimé Rama Yade.
Interrogée sur les explications qui lui ont été demandées par le Premier ministre, elle a répondu que François Fillon "a tout à fait compris le fond de ma pensée". "Il a surtout expliqué qu'en matière de cohérence gouvernementale il faut en parler entre nous avant", a-t-elle ajouté. "Nos militants en ont assez de se faire insulter quand c'est une mairie de droite qui opère ainsi. On en a assez de nous faire traiter de fascistes par certains qui, ont au nom d'une supposée supériorité morale n'ont cessé depuis des mois de nous donner des leçons sur notre supposée inhumanité", a en outre assuré Rama Yade, membre de l'UMP.
Pour elle, "ce qui s'est passé à Aubervilliers montre que ce camp supposé du bien n'a vraiment aucune leçon à nous donner". "Et pour l'avenir c'est un enseignement utile, une clarification nécessaire. Demain, ils ne pourront pas défiler dans des squats en expliquant que nous on est méchants et que eux sont gentils puisqu'ils font la même chose".
Rama Yade
François Fillon a reçu jeudi la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme "pour comprendre les raisons" de son déplacement controversé auprès de squatteurs d'Aubervilliers.
La municipalité communiste d'Aubervilliers s'est indignée de sa visite, l'accusant de contester ainsi une décision de justice.
- le 07/09/2007 - 10h13
La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade a suscité une polémique en rendant visite jeudi à des squatteurs d'origine africaine expulsés en application d'une décision de justice prise à la demande de la municipalité communiste d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Cette municipalité, confrontée depuis plusieurs années au squat d'une partie de son parc de logements sociaux, s'est indignée de sa visite, l'accusant de contester ainsi une décision de justice.
François Fillon a reçu jeudi Rama Yade "pour comprendre les raisons" de son déplacement controversé, a indiqué l'entourage du Premier ministre."Il lui a fait savoir qu'à l'avenir, ce type de démarche devrait faire l'objet d'une concertation avec ses collègues" du gouvernement, a-t-on précisé.
La secrétaire d'Etat a expliqué à l'AFP avoir voulu "arranger les choses" et "amorcer un dialogue" par sa visite. L'évacuation des 80 tentes installées depuis le 11 juillet devant un groupe scolaire par plus d'une centaine de squatteurs demandant à être relogés a eu lieu tôt jeudi matin. Elle a précisé avoir été récemment "sollicitée" par une association, sur le cas de plusieurs familles mal-logées d'Aubervilliers et Asnières (Hauts-de-Seine), ajoutant qu'on "ne peut laisser comme ça devant une école des familles en situation difficile".
« Notre supposée inhumanité »
Vendredi sur Europe 1, Rama Yade, a de nouveau expliqué sa démarche. Elle a expliqué avoir rendu visite aux squatteurs pour dire que "l'extrême gauche n'a pas de leçon à donner" à la droite en matière de logement. "Sur cette question du logement, le camp du bien n'est pas à gauche et le camp du mal n'est pas à droite", a estimé Rama Yade.
Interrogée sur les explications qui lui ont été demandées par le Premier ministre, elle a répondu que François Fillon "a tout à fait compris le fond de ma pensée". "Il a surtout expliqué qu'en matière de cohérence gouvernementale il faut en parler entre nous avant", a-t-elle ajouté. "Nos militants en ont assez de se faire insulter quand c'est une mairie de droite qui opère ainsi. On en a assez de nous faire traiter de fascistes par certains qui, ont au nom d'une supposée supériorité morale n'ont cessé depuis des mois de nous donner des leçons sur notre supposée inhumanité", a en outre assuré Rama Yade, membre de l'UMP.
Pour elle, "ce qui s'est passé à Aubervilliers montre que ce camp supposé du bien n'a vraiment aucune leçon à nous donner". "Et pour l'avenir c'est un enseignement utile, une clarification nécessaire. Demain, ils ne pourront pas défiler dans des squats en expliquant que nous on est méchants et que eux sont gentils puisqu'ils font la même chose".
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Accident de radiothérapie : 300 nouveaux cas à Epinal
Traitement par radiothérapie à l'hôpital d'Epinal
Un numéro vert, le 0 800 636 636, destiné aux 4 500 patients qui ont fréquenté ce centre de radiothérapie depuis sa création en 1989 a été mis en place.
"L'affaire d'Epinal est plus grave que prévu", déclare au Parisien, Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé.
- le 07/09/2007 - 10h10
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé que "300 autres malades ont reçu des doses de rayons trop fortes" dans l'affaire des irradiés de l'hôpital d'Epinal, dans un entretien vendredi à Aujourd'hui en France/Le Parisien.
"L'affaire d'Epinal est plus grave que prévu", déclare-elle annonçant que "les dernières conclusions de l'enquête sanitaire montrent que 300 autres malades ont reçu des doses de rayons trop fortes". Selon Aujourd'hui en France/Le Parisien, "ces 300 nouveaux cas s'ajoutent aux 397 déjà connus et aux 24 patients très gravement irradiés, soit en tout 721 malades directement contaminés par des accidents de radiothérapie dans cet hôpital".
Consultation
Le journal précise que la ministre met en place vendredi "un numéro vert (0.800.636.636) destiné aux 4 500 patients qui ont fréquenté ce centre de radiothérapie depuis sa création en 1989". "Ils pourront s'ils le souhaitent obtenir des réponses à leurs questions ou se voir proposer une consultation", déclare Roselyne Bachelot.
Selon un précédent bilan fourni le 10 juillet par l'hôpital Jean Monnet d'Epinal, 409 patients auraient été victimes d'une surirradiation de l'ordre de 8% et 24 autres d'un surdosage plus fort de 20%, dont cinq sont décédés. Ces surirradiations ont été provoquées par des défaillances à répétition dans l'utilisation du matériel de radiothérapie, selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).
Traitement par radiothérapie à l'hôpital d'Epinal
Un numéro vert, le 0 800 636 636, destiné aux 4 500 patients qui ont fréquenté ce centre de radiothérapie depuis sa création en 1989 a été mis en place.
"L'affaire d'Epinal est plus grave que prévu", déclare au Parisien, Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé.
- le 07/09/2007 - 10h10
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé que "300 autres malades ont reçu des doses de rayons trop fortes" dans l'affaire des irradiés de l'hôpital d'Epinal, dans un entretien vendredi à Aujourd'hui en France/Le Parisien.
"L'affaire d'Epinal est plus grave que prévu", déclare-elle annonçant que "les dernières conclusions de l'enquête sanitaire montrent que 300 autres malades ont reçu des doses de rayons trop fortes". Selon Aujourd'hui en France/Le Parisien, "ces 300 nouveaux cas s'ajoutent aux 397 déjà connus et aux 24 patients très gravement irradiés, soit en tout 721 malades directement contaminés par des accidents de radiothérapie dans cet hôpital".
Consultation
Le journal précise que la ministre met en place vendredi "un numéro vert (0.800.636.636) destiné aux 4 500 patients qui ont fréquenté ce centre de radiothérapie depuis sa création en 1989". "Ils pourront s'ils le souhaitent obtenir des réponses à leurs questions ou se voir proposer une consultation", déclare Roselyne Bachelot.
Selon un précédent bilan fourni le 10 juillet par l'hôpital Jean Monnet d'Epinal, 409 patients auraient été victimes d'une surirradiation de l'ordre de 8% et 24 autres d'un surdosage plus fort de 20%, dont cinq sont décédés. Ces surirradiations ont été provoquées par des défaillances à répétition dans l'utilisation du matériel de radiothérapie, selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).
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dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Face aux bandes, une cellule d'analyse entre préfets
Les violences se sont déroulées dans la nuit de lundi à mardi du côté de Pigalle. Ici, rue Blanche.
Michèle Alliot-Marie a annoncé la création de cette nouvelle cellule qui se réunira tous les mois, après avoir reçu préfets et policiers d'Ile-de-France.
La réunion a été convoquée après les récents affrontements entre bandes en plein Paris.
D.H. - le 06/09/2007 - 22h06
Les RG ont dénombré en France 129 heurts violents entre groupes de jeunes entre janvier et juin, soit une augmentation de 29% par rapport aux mêmes 5 premiers mois de 2006. Les dernières rixes ont eu lieu en plein Paris, autour de la gare du Nord et de Pigalle. Face à la multiplication des affrontements entre bandes, la ministre de l'Intérieur a réuni ce matin, place Beauvau, les préfets d'Ile-de-France, le préfet de police de Paris et le directeur général de la police nationale. Selon Michel Gaudin, préfet de police de Paris, interrogé sur LCI, une série de mesures ont été prises à l'issue de cette réunion.
Parmi celles-ci : plus de "coordination au niveau régional", avoir un "travail d'information permanente et de contacts". La ministre de l'Intérieur a chargé Michel Gaudin de tenir "une réunion mensuelle avec tous les préfets" afin d'analyser la situation et de pouvoir réagir dans le cadre d'une "cellule d'analyse régionale des phénomènes de délinquance dont les phénomènes de bande". Selon la ministre de l'Intérieur, il s'agit de pouvoir analyser les différents phénomènes, de façon à les suivre et notamment être capable d'apprécier s'il y a de nouvelles formes de violences, de délinquance, qui sont en train de se mettre en place. Outre l'analyse et ce dispositif, une autre série de mesures concerne l'action opérationnelle avec notamment "un assouplissement dans les règles d'utilisation des forces de l'ordre", a précisé Michel Gaudin sur LCI.
Un rapport des RG a récemment fait état de problèmes ethniques dans ces affrontements de bandes. Dans cette note, les RG s'inquiètent d'un "communautarisme croissant" parmi ces groupes tout en soulignant que ces violences sont essentiellement liées à des "rivalités territoriales".
Les violences se sont déroulées dans la nuit de lundi à mardi du côté de Pigalle. Ici, rue Blanche.
Michèle Alliot-Marie a annoncé la création de cette nouvelle cellule qui se réunira tous les mois, après avoir reçu préfets et policiers d'Ile-de-France.
La réunion a été convoquée après les récents affrontements entre bandes en plein Paris.
D.H. - le 06/09/2007 - 22h06
Les RG ont dénombré en France 129 heurts violents entre groupes de jeunes entre janvier et juin, soit une augmentation de 29% par rapport aux mêmes 5 premiers mois de 2006. Les dernières rixes ont eu lieu en plein Paris, autour de la gare du Nord et de Pigalle. Face à la multiplication des affrontements entre bandes, la ministre de l'Intérieur a réuni ce matin, place Beauvau, les préfets d'Ile-de-France, le préfet de police de Paris et le directeur général de la police nationale. Selon Michel Gaudin, préfet de police de Paris, interrogé sur LCI, une série de mesures ont été prises à l'issue de cette réunion.
Parmi celles-ci : plus de "coordination au niveau régional", avoir un "travail d'information permanente et de contacts". La ministre de l'Intérieur a chargé Michel Gaudin de tenir "une réunion mensuelle avec tous les préfets" afin d'analyser la situation et de pouvoir réagir dans le cadre d'une "cellule d'analyse régionale des phénomènes de délinquance dont les phénomènes de bande". Selon la ministre de l'Intérieur, il s'agit de pouvoir analyser les différents phénomènes, de façon à les suivre et notamment être capable d'apprécier s'il y a de nouvelles formes de violences, de délinquance, qui sont en train de se mettre en place. Outre l'analyse et ce dispositif, une autre série de mesures concerne l'action opérationnelle avec notamment "un assouplissement dans les règles d'utilisation des forces de l'ordre", a précisé Michel Gaudin sur LCI.
Un rapport des RG a récemment fait état de problèmes ethniques dans ces affrontements de bandes. Dans cette note, les RG s'inquiètent d'un "communautarisme croissant" parmi ces groupes tout en soulignant que ces violences sont essentiellement liées à des "rivalités territoriales".
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Qu'est ce que l'hémorragie cérébrale ?
Images de synthèse de l'activité d'un cerveau
Présentation de ce type d'attaque cérébrale dont a été victime Charlotte Gainsbourg, opérée en urgence à Paris.
Michel Rocard avait également connu une hémorragie cérébrale, lors d'un séjour en Inde.
Matthieu DURAND - le 06/09/2007 - 18h13
Qu'est-ce que l'hémorragie cérébrale ?
L'hémorragie cérébrale est le nom donné à un saignement au sein du cerveau, à la suite de la rupture d'une veine ou d'une artère. Si le saignement survient en profondeur, on parle d'un hématome intracérébral. Il peut également se produire autour du cerveau : il s'agit alors d'une hémorragie méningée (en surface) ou d'hématomes sous-duraux ou extra-duraux. Ces derniers hématomes sont souvent liés à un traumatisme crânien. L'hémorragie cérébrale (hors hémorragie post-traumatique) touche chaque année "25.000 à 30.000 personnes en France", selon l'association S.O.S. Attaque cérébrale.
Comment survient-elle ?
Elle est liée à l'hypertension artérielle chronique, dans 80% des cas. Un traitement anticoagulant mal suivi, un traumatisme crânien, certaines malformations et maladies du sang peuvent également provoquer ce type de saignement.
Quels sont les symptômes ?
L'hémorragie cérébrale se manifeste par la survenue brutale de divers symptômes : perte de la motricité ou de la sensibilité, voire une paralysie des membres ou de la face ; perte de la vue ou vue double ; difficultés à parler ou à comprendre ; troubles de l'équilibre ; maux de tête intenses et inhabituels. Face à un ou plusieurs de ces symptômes, il faut immédiatement appeler les urgences et se faire hospitaliser.
En quoi consistent les traitements ?
"Le traitement de l'hémorragie cérébrale spontanée est d'abord médical", précise la Société française de neurochirurgie. "Il s'agit d'une simple surveillance associée à des médicaments anti-douleurs", explique à LCI.fr le docteur Philippa Lavallée, neurologue vasculaire à l'hôpital parisien Bichat-Claude Bernard. Dans le cadre d'une hémorragie liée à un traumatisme (c'est le cas de Charlotte Gainsbourg et Michel Rocard), "si l'hématome est très volumineux, on peut faire un traitement chirurgical pour l'évacuer", poursuit la spécialiste. Cette intervention est "totalement bénigne", assure-t-elle.
Quels sont les séquelles ?
L'hémorragie cérébrale est "l'une des maladies cérébrales les plus graves", pointe l'association S.O.S. Attaque cérébrale sur son site : "30% des patients meurent dans les 8 jours, 50% meurent dans le premier mois". L'association explique que "les survivants peuvent avoir de lourdes séquelles et ne pas pouvoir reprendre leurs activités antérieures".
Pour les hématomes intracérébraux, ces séquelles dépendent de la taille de l'hématome. Pour les hématomes sous-duraux et extra-duraux provoqués par un traumatisme, en revanche, "il n'y a aucune séquelle et la récupération est excellente", indique le Dr Lavallée, qui souligne par ailleurs qu'il n'y a "aucun risque de récidive".
Images de synthèse de l'activité d'un cerveau
Présentation de ce type d'attaque cérébrale dont a été victime Charlotte Gainsbourg, opérée en urgence à Paris.
Michel Rocard avait également connu une hémorragie cérébrale, lors d'un séjour en Inde.
Matthieu DURAND - le 06/09/2007 - 18h13
Qu'est-ce que l'hémorragie cérébrale ?
L'hémorragie cérébrale est le nom donné à un saignement au sein du cerveau, à la suite de la rupture d'une veine ou d'une artère. Si le saignement survient en profondeur, on parle d'un hématome intracérébral. Il peut également se produire autour du cerveau : il s'agit alors d'une hémorragie méningée (en surface) ou d'hématomes sous-duraux ou extra-duraux. Ces derniers hématomes sont souvent liés à un traumatisme crânien. L'hémorragie cérébrale (hors hémorragie post-traumatique) touche chaque année "25.000 à 30.000 personnes en France", selon l'association S.O.S. Attaque cérébrale.
Comment survient-elle ?
Elle est liée à l'hypertension artérielle chronique, dans 80% des cas. Un traitement anticoagulant mal suivi, un traumatisme crânien, certaines malformations et maladies du sang peuvent également provoquer ce type de saignement.
Quels sont les symptômes ?
L'hémorragie cérébrale se manifeste par la survenue brutale de divers symptômes : perte de la motricité ou de la sensibilité, voire une paralysie des membres ou de la face ; perte de la vue ou vue double ; difficultés à parler ou à comprendre ; troubles de l'équilibre ; maux de tête intenses et inhabituels. Face à un ou plusieurs de ces symptômes, il faut immédiatement appeler les urgences et se faire hospitaliser.
En quoi consistent les traitements ?
"Le traitement de l'hémorragie cérébrale spontanée est d'abord médical", précise la Société française de neurochirurgie. "Il s'agit d'une simple surveillance associée à des médicaments anti-douleurs", explique à LCI.fr le docteur Philippa Lavallée, neurologue vasculaire à l'hôpital parisien Bichat-Claude Bernard. Dans le cadre d'une hémorragie liée à un traumatisme (c'est le cas de Charlotte Gainsbourg et Michel Rocard), "si l'hématome est très volumineux, on peut faire un traitement chirurgical pour l'évacuer", poursuit la spécialiste. Cette intervention est "totalement bénigne", assure-t-elle.
Quels sont les séquelles ?
L'hémorragie cérébrale est "l'une des maladies cérébrales les plus graves", pointe l'association S.O.S. Attaque cérébrale sur son site : "30% des patients meurent dans les 8 jours, 50% meurent dans le premier mois". L'association explique que "les survivants peuvent avoir de lourdes séquelles et ne pas pouvoir reprendre leurs activités antérieures".
Pour les hématomes intracérébraux, ces séquelles dépendent de la taille de l'hématome. Pour les hématomes sous-duraux et extra-duraux provoqués par un traumatisme, en revanche, "il n'y a aucune séquelle et la récupération est excellente", indique le Dr Lavallée, qui souligne par ailleurs qu'il n'y a "aucun risque de récidive".
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Les abeilles peut-être victimes d'un virus, selon une étude
WASHINGTON (Reuters) - Un virus récemment découvert pourrait être mortel pour les abeilles, ou du moins favoriser leur disparition, affirment des scientifiques américains.
Ce virus n'est probablement pas le seul responsable de ce que les spécialistes appellent "phénomène d'effondrement des colonies" (Colony collapse disorder, CCD), mais pourrait aider à comprendre quel mal frappe les abeilles dans tous les Etats-Unis, ont rapporté les chercheurs.
Baptisé "Virus israélien de la paralysie aiguë" (IAPV), le virus, inconnu jusqu'alors, a été découvert en Israël en 2004.
Selon des estimations, 23% des apiculteurs américains ont constaté dans leurs ruchers des disparitions brutales d'abeilles lors de l'hiver 2006-2007.
"Ces apiculteurs ont perdu près de 45% de leurs abeilles", peut-on lire dans le rapport des chercheurs, publié par le journal Science.
Les apiculteurs ne retrouvent pas leurs abeilles mortes. Les ruches sont simplement presque vidées de leurs ouvrières, seules restant les reines.
Ce phénomène touche également l'Europe et le Brésil. Les abeilles, outre la production de miel, sont fondamentales dans la pollinisation de nombreuses cultures céréalières, fruitières ou maraîchères.
En examinant des abeilles du monde entier et des échantillons de gelée royale, l'équipe du Dr Ian Lipkin, de l'université Columbia à New York, a découvert plusieurs bactéries, virus et moisissures qui affectent les abeilles.
PLUSIEURS PISTES ENVISAGÉES
Seul l'un des virus était systématiquement présent chez les abeilles issues de ruches dont les populations s'étaient effondrées : l'IAPV.
Cause ou effet ? Il reste encore à déterminer si l'IAPV est bien le responsable des disparitions massives d'abeilles, ou si, au contraire, ce sont ces disparitions qui favorisent son apparition chez les insectes.
Il faudra pour le savoir inoculer le virus dans des ruches saines et voir comment la population d'abeille réagit.
Jeffrey Pettis, chercheur spécialisé dans l'apiculture pour le département américain de l'agriculture, a rappelé qu'il ne s'agissait que d'une des pistes envisagées pour expliquer le phénomène des disparitions.
"Je continue à penser que plusieurs facteurs sont impliqués dans (les effondrements de populations)", a-t-il précisé, évoquant les parasites et l'alimentation des abeilles.
L'IAPV est notamment véhiculé par le Varroa destructor, un minuscule acarien rouge qui affecte les abeilles aux Etats-Unis mais aussi en Europe et dans d'autres régions du monde.
De nombreuses pistes sont étudiées, mais certaines avec moins d'urgence que les autres.
"Nous avons très peu d'indications que les radiations des téléphones portables ont un impact sur les abeilles", a estimé Diana Cox-Foster, entomologiste à l'université d'Etat de Pennsylvanie.
Des tests ont également montré que les cultures d'OGM ne rendaient pas les abeilles malades, mais que les pesticides augmentaient leur stress.
Quant à la disparition des abeilles, il est possible que leur système d'orientation, déréglé, les empêche de regagner la ruche.
Autre hypothèse, Cox-Foster pense qu'il est également possible qu'une abeille malade évite délibérément de retourner dans la ruche, afin de ne pas contaminer ses congénères.
WASHINGTON (Reuters) - Un virus récemment découvert pourrait être mortel pour les abeilles, ou du moins favoriser leur disparition, affirment des scientifiques américains.
Ce virus n'est probablement pas le seul responsable de ce que les spécialistes appellent "phénomène d'effondrement des colonies" (Colony collapse disorder, CCD), mais pourrait aider à comprendre quel mal frappe les abeilles dans tous les Etats-Unis, ont rapporté les chercheurs.
Baptisé "Virus israélien de la paralysie aiguë" (IAPV), le virus, inconnu jusqu'alors, a été découvert en Israël en 2004.
Selon des estimations, 23% des apiculteurs américains ont constaté dans leurs ruchers des disparitions brutales d'abeilles lors de l'hiver 2006-2007.
"Ces apiculteurs ont perdu près de 45% de leurs abeilles", peut-on lire dans le rapport des chercheurs, publié par le journal Science.
Les apiculteurs ne retrouvent pas leurs abeilles mortes. Les ruches sont simplement presque vidées de leurs ouvrières, seules restant les reines.
Ce phénomène touche également l'Europe et le Brésil. Les abeilles, outre la production de miel, sont fondamentales dans la pollinisation de nombreuses cultures céréalières, fruitières ou maraîchères.
En examinant des abeilles du monde entier et des échantillons de gelée royale, l'équipe du Dr Ian Lipkin, de l'université Columbia à New York, a découvert plusieurs bactéries, virus et moisissures qui affectent les abeilles.
PLUSIEURS PISTES ENVISAGÉES
Seul l'un des virus était systématiquement présent chez les abeilles issues de ruches dont les populations s'étaient effondrées : l'IAPV.
Cause ou effet ? Il reste encore à déterminer si l'IAPV est bien le responsable des disparitions massives d'abeilles, ou si, au contraire, ce sont ces disparitions qui favorisent son apparition chez les insectes.
Il faudra pour le savoir inoculer le virus dans des ruches saines et voir comment la population d'abeille réagit.
Jeffrey Pettis, chercheur spécialisé dans l'apiculture pour le département américain de l'agriculture, a rappelé qu'il ne s'agissait que d'une des pistes envisagées pour expliquer le phénomène des disparitions.
"Je continue à penser que plusieurs facteurs sont impliqués dans (les effondrements de populations)", a-t-il précisé, évoquant les parasites et l'alimentation des abeilles.
L'IAPV est notamment véhiculé par le Varroa destructor, un minuscule acarien rouge qui affecte les abeilles aux Etats-Unis mais aussi en Europe et dans d'autres régions du monde.
De nombreuses pistes sont étudiées, mais certaines avec moins d'urgence que les autres.
"Nous avons très peu d'indications que les radiations des téléphones portables ont un impact sur les abeilles", a estimé Diana Cox-Foster, entomologiste à l'université d'Etat de Pennsylvanie.
Des tests ont également montré que les cultures d'OGM ne rendaient pas les abeilles malades, mais que les pesticides augmentaient leur stress.
Quant à la disparition des abeilles, il est possible que leur système d'orientation, déréglé, les empêche de regagner la ruche.
Autre hypothèse, Cox-Foster pense qu'il est également possible qu'une abeille malade évite délibérément de retourner dans la ruche, afin de ne pas contaminer ses congénères.
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Le fruit défendu de l'arbre à fricoter !
Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 7 septembre, 08h00
Les Haïtiens parlent d'« arbres à fricoter », les Martiniquais d'« yeux de crabes » ou de « ris de veau »… En Afrique on parle davantage de Ackee. De quoi s'agit-il ? D'un arbre d'une douzaine de mètres, feuillu et sur lequel poussent des fruits qui peuvent être mortels… s'ils sont consommés crus et avant maturité.
De couleur jaune lorsqu'il n'est pas encore mûr, le fruit du Ackee a la forme d'une longue capsule avec trois poches d'un blanc laiteux. Quand ils sont mûrs, les fruits sont habituellement bouillis dans du lait ou de l'eau, et servis seuls ou en accompagnement des plats de viande ou de poisson. Ils sont d'ailleurs délicieux… à condition d'être bien mûrs.
Car lorsqu'ils sont encore verts ils sont toxiques. Les fruits de Ackee contiennent alors une toxine qui entraîne des vomissements, des douleurs abdominales, des pertes de conscience, des convulsions et même la mort dans les cas les plus graves. Chaque année des cas d'empoisonnements sont recensés dans les Caraïbes et en Afrique. Restez donc bien vigilants et surtout, prévenez les enfants.
Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 7 septembre, 08h00
Les Haïtiens parlent d'« arbres à fricoter », les Martiniquais d'« yeux de crabes » ou de « ris de veau »… En Afrique on parle davantage de Ackee. De quoi s'agit-il ? D'un arbre d'une douzaine de mètres, feuillu et sur lequel poussent des fruits qui peuvent être mortels… s'ils sont consommés crus et avant maturité.
De couleur jaune lorsqu'il n'est pas encore mûr, le fruit du Ackee a la forme d'une longue capsule avec trois poches d'un blanc laiteux. Quand ils sont mûrs, les fruits sont habituellement bouillis dans du lait ou de l'eau, et servis seuls ou en accompagnement des plats de viande ou de poisson. Ils sont d'ailleurs délicieux… à condition d'être bien mûrs.
Car lorsqu'ils sont encore verts ils sont toxiques. Les fruits de Ackee contiennent alors une toxine qui entraîne des vomissements, des douleurs abdominales, des pertes de conscience, des convulsions et même la mort dans les cas les plus graves. Chaque année des cas d'empoisonnements sont recensés dans les Caraïbes et en Afrique. Restez donc bien vigilants et surtout, prévenez les enfants.
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Suicides : 12 000 par an en France
Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 7 septembre, 12h00
Environ 12 000 personnes se donnent la mort chaque année en France, soit un bilan deux fois plus lourd que celui des accidents de la route. La Journée mondiale de prévention du suicide, qui se déroule lundi, met une nouvelle fois l'accent sur ce problème majeur de santé publique.
Les tentatives quant à elles, seraient 10 à 12 fois plus nombreuses. D'après l'INSERM qui a publié en 2005, une expertise collective sur le sujet, il en surviendrait environ 160 000 par an en France. Soit une toutes les 3 minutes…
Mais comme le souligne l'Union nationale pour la Prévention du Suicide (UNPS), « il s'agit là d'une estimation minimum dans la mesure où les tentatives ne sont pas systématiquement recensées et où un certain nombre d'entre elles ne font pas l'objet d'une hospitalisation ».
Pour l'association, « les actions de prévention dans ce domaine sont difficiles à mettre en œuvre et restent encore peu développées. La prise en charge hospitalière tend toutefois à s'organiser ou à faire l'objet d'une réflexion spécifique ». C'est notamment le cas dans les services d'Urgences qui accueillent un grand nombre de victimes. Dont près de la moitié pour une récidive…
Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 7 septembre, 12h00
Environ 12 000 personnes se donnent la mort chaque année en France, soit un bilan deux fois plus lourd que celui des accidents de la route. La Journée mondiale de prévention du suicide, qui se déroule lundi, met une nouvelle fois l'accent sur ce problème majeur de santé publique.
Les tentatives quant à elles, seraient 10 à 12 fois plus nombreuses. D'après l'INSERM qui a publié en 2005, une expertise collective sur le sujet, il en surviendrait environ 160 000 par an en France. Soit une toutes les 3 minutes…
Mais comme le souligne l'Union nationale pour la Prévention du Suicide (UNPS), « il s'agit là d'une estimation minimum dans la mesure où les tentatives ne sont pas systématiquement recensées et où un certain nombre d'entre elles ne font pas l'objet d'une hospitalisation ».
Pour l'association, « les actions de prévention dans ce domaine sont difficiles à mettre en œuvre et restent encore peu développées. La prise en charge hospitalière tend toutefois à s'organiser ou à faire l'objet d'une réflexion spécifique ». C'est notamment le cas dans les services d'Urgences qui accueillent un grand nombre de victimes. Dont près de la moitié pour une récidive…
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Du curcuma contre la maladie d'Alzheimer ?
Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 7 septembre, 13h00
Des chercheurs américains ont isolé un composant chimique présent dans le curcuma (l'un des constituants de base du curry) qui aurait des effets bénéfiques chez les patients atteints d'Alzheimer. Le bisdemetmethoxycurcumin c'est son nom, détruirait en effet les plaques bêta-amyloïdes dont la présence signe la maladie.
En fait, cette substance « boosterait » certaines cellules immunitaires - les macrophages - qui à leur tour… « nettoieraient » les plaques amyloïdes. Pour en arriver à cette conclusion, les auteurs ont utilisé des échantillons de sang prélevés sur des patients souffrant de la maladie d'Alzheimer. Tout cela relève bien évidemment de la recherche fondamentale. D'autres travaux seront nécessaires pour confirmer, ou non, cette théorie.
Par Destination Santé Destination Sante - Vendredi 7 septembre, 13h00
Des chercheurs américains ont isolé un composant chimique présent dans le curcuma (l'un des constituants de base du curry) qui aurait des effets bénéfiques chez les patients atteints d'Alzheimer. Le bisdemetmethoxycurcumin c'est son nom, détruirait en effet les plaques bêta-amyloïdes dont la présence signe la maladie.
En fait, cette substance « boosterait » certaines cellules immunitaires - les macrophages - qui à leur tour… « nettoieraient » les plaques amyloïdes. Pour en arriver à cette conclusion, les auteurs ont utilisé des échantillons de sang prélevés sur des patients souffrant de la maladie d'Alzheimer. Tout cela relève bien évidemment de la recherche fondamentale. D'autres travaux seront nécessaires pour confirmer, ou non, cette théorie.
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Deux nouveaux cas de légionellose dans le Pas-de-Calais
Reuters - il y a 2 heures 48 minutes
LILLE (Reuters) - Deux nouveaux cas de légionellose ont été identifiés à Sallaumines et Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais, annonce la préfecture du département, qui avait été frappé par une épidémie importante au début de l'année 2004.
Les deux personnes sont hospitalisées.
Trois autres cas avaient été recensés entre le 27 et le 30 août dernier, deux ont quitté l'hôpital.
18 personnes avaient trouvé la mort et 86 avaient été touchées par une épidémie de légionellose qui avait frappé le département du Pas-de-Calais entre novembre 2003 et janvier 2004.
Reuters - il y a 2 heures 48 minutes
LILLE (Reuters) - Deux nouveaux cas de légionellose ont été identifiés à Sallaumines et Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais, annonce la préfecture du département, qui avait été frappé par une épidémie importante au début de l'année 2004.
Les deux personnes sont hospitalisées.
Trois autres cas avaient été recensés entre le 27 et le 30 août dernier, deux ont quitté l'hôpital.
18 personnes avaient trouvé la mort et 86 avaient été touchées par une épidémie de légionellose qui avait frappé le département du Pas-de-Calais entre novembre 2003 et janvier 2004.
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La rage, ce n'est pas de « l'histoire ancienne »
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 56 minutes
Chaque année dans le monde, environ 55 000 personnes meurent de la rage, principalement en Afrique et en Asie. Un bilan rappelé à l'occasion de la première Journée mondiale de la Rage qui se déroule ce samedi 8 septembre 2007.
L'événement est une initiative de l'association Alliance for Rabies Control (ARC) et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d'Atlanta qui souhaitent sensibiliser le grand public sur « les effets de cette maladie chez l'homme et l'animal ». Ils insistent sur le fait de « travailler ensemble pour que la rage soit de l'histoire ancienne ».
Car cette maladie reste plus que jamais une réalité. Outre la mortalité qui lui est associée, dix millions de personnes reçoivent chaque année, des injections de vaccin anti-rabique en Asie et en Afrique après avoir été mordues par un chien susceptible d'être enragé.
« En cas de morsure par un animal suspect, un vaccin doit être administré pour éviter la rage » explique l'OMS. « Il existe des vaccins sûrs et efficaces à administrer après une morsure, mais qui en raison de leur coût, ne sont encore que peu utilisés dans les pays en développement ».
Rappelons également qu'en France, environ 8 500 personnes consultent chaque année pour suspicion de rage (chiffres de 2006). Et l'Institut Pasteur -qui héberge le Centre national de Référence de la Rage- de préciser que « le nombre de traitements après expositions chez des voyageurs mordus en zone d'endémie a plus que doublé en 20 ans ». Quant au dernier cas de rage humaine acquise en France, il date tout de même de 1924.
Pour en savoir davantage sur le sujet et sur cette Journée : www.pasteur.fr/. Ou visitez le site (en anglais seulement) www.worldrabiesday.org/index_en.php. Et si vous devez voyager dans un pays situé en zone d'endémie, notez les conseils pratiques à suivre scrupuleusement : http://www.destinationsante.com/IMG/pdf/flyer_rage.pdf.
Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 56 minutes
Chaque année dans le monde, environ 55 000 personnes meurent de la rage, principalement en Afrique et en Asie. Un bilan rappelé à l'occasion de la première Journée mondiale de la Rage qui se déroule ce samedi 8 septembre 2007.
L'événement est une initiative de l'association Alliance for Rabies Control (ARC) et des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d'Atlanta qui souhaitent sensibiliser le grand public sur « les effets de cette maladie chez l'homme et l'animal ». Ils insistent sur le fait de « travailler ensemble pour que la rage soit de l'histoire ancienne ».
Car cette maladie reste plus que jamais une réalité. Outre la mortalité qui lui est associée, dix millions de personnes reçoivent chaque année, des injections de vaccin anti-rabique en Asie et en Afrique après avoir été mordues par un chien susceptible d'être enragé.
« En cas de morsure par un animal suspect, un vaccin doit être administré pour éviter la rage » explique l'OMS. « Il existe des vaccins sûrs et efficaces à administrer après une morsure, mais qui en raison de leur coût, ne sont encore que peu utilisés dans les pays en développement ».
Rappelons également qu'en France, environ 8 500 personnes consultent chaque année pour suspicion de rage (chiffres de 2006). Et l'Institut Pasteur -qui héberge le Centre national de Référence de la Rage- de préciser que « le nombre de traitements après expositions chez des voyageurs mordus en zone d'endémie a plus que doublé en 20 ans ». Quant au dernier cas de rage humaine acquise en France, il date tout de même de 1924.
Pour en savoir davantage sur le sujet et sur cette Journée : www.pasteur.fr/. Ou visitez le site (en anglais seulement) www.worldrabiesday.org/index_en.php. Et si vous devez voyager dans un pays situé en zone d'endémie, notez les conseils pratiques à suivre scrupuleusement : http://www.destinationsante.com/IMG/pdf/flyer_rage.pdf.
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Fièvre aphteuse: un laboratoire public anglais sur la sellette
Par Par Loïc VENNIN AFP - il y a 1 heure 30 minutes
LONDRES (AFP) - Des manquements dans un laboratoire public ont probablement été à l'origine des cas de fièvre aphteuse qui ont réveillé début août en Grande-Bretagne le spectre de l'épizootie de 2001, a indiqué vendredi un rapport de l'Agence de veille sanitaire (HSE).
A l'issue d'une enquête commanditée par le gouvernement, l'Agence a identifié une série de négligences survenues dans un laboratoire "vieillissant" de l'Institut de la santé animale (IAH) de Pirbright, dans le Surrey (sud-est de l'Angleterre), à quelques kilomètres des exploitations où était réapparue la maladie.
Un conduit fuyait, le système d'évacuation des eaux de pluie était inadéquat et le contrôle des personnes et véhicules était défaillant, précise notamment le rapport de la HSE, rendu public avec d'autres enquêtes lors d'une conférence de presse.
Les enquêtes ne déterminent pas avec certitude ce qui s'est passé mais établissent une série d'hypothèses. Le virus pourrait en particulier avoir été présent dans le conduit qui relie une usine de production de vaccins du laboratoire pharmaceutique privé Merial Animal Health à l'IAH, établissement de recherche public.
Lors des inondations survenues le 20 juillet, le virus a pu sortir du conduit à cause des fuites, avant d'être propagé par des véhicules circulant dans la zone et de contaminer le bétail quelques kilomètres plus loin, selon le rapport.
Le ministre de l'Environnement Hilary Benn a estimé qu'il "ne saurait y avoir d'excuses pour le fait que le virus de la fièvre aphteuse s'est échappé" du site de Pirbright.
Il a toutefois annoncé que le comté du Surrey était désormais officiellement débarrassé du virus et que le gouvernement allait prendre "toutes les précautions possibles" pour éviter une nouvelle fuite. Le site de Pirbright sera entièrement modernisé, a-t-il également promis.
L'apparition des cas de fièvre aphteuse le 3 août avait provoqué l'abattage de près de six cents animaux, un boycott de l'Union européenne, aujourd'hui levé, et des centaines de millions de livres de pertes pour les éleveurs.
La résurgence de la maladie avait réveillé le spectre de l'épizootie de 2001, qui avait provoqué l'abattage de dix millions d'animaux et des pertes pour l'économie évaluées à huit milliards de livres environ (11,7 milliards d'euros.
"Il est dorénavant clair que l'origine des cas provient de Pirbright", a indiqué le directeur général de la HSE, Geoffrey Podger, disant cependant "impossible" de déterminer la "source exacte".
Le professeur Brian Spratt, auteur d'une enquête indépendante arrivant aux mêmes conclusions que celle de la HSE, a cependant précisé qu'"aucun problème" n'avait été décelé chez Merial. L'expert a en revanche évoqué "des preuves de complaisance en matière de sécurité à l'IAH".
Dès 2002, un rapport avait établi que l'IAH était "dans un piètre état", a ajouté le professeur, mais la modernisation n'a pas été effectuée pour des raisons financières.
Le site de Pirbright est partagé par le laboratoire privé Merial et son homologue public l'IAH, qui ont tous deux travaillé sur le virus au cours du mois de juillet. Mais Merial en a manipulé des quantités nettement plus importantes en vue de la production de vaccins, et les premiers soupçons s'étaient portés sur ce laboratoire privé.
Peter Kendall, président du Syndicat national des agriculteurs, a qualifié d'"injustifiables" les manquements à la sécurité, évoquant "la possibilité" d'une action judiciaire visant à obtenir des compensations pour les fermiers.
La responsable des services vétérinaires, Debby Reynolds, s'est félicitée de "l'éradication" de la maladie, annonçant la levée, samedi, de la zone de surveillance autour des exploitations qui étaient infectées.
Par Par Loïc VENNIN AFP - il y a 1 heure 30 minutes
LONDRES (AFP) - Des manquements dans un laboratoire public ont probablement été à l'origine des cas de fièvre aphteuse qui ont réveillé début août en Grande-Bretagne le spectre de l'épizootie de 2001, a indiqué vendredi un rapport de l'Agence de veille sanitaire (HSE).
A l'issue d'une enquête commanditée par le gouvernement, l'Agence a identifié une série de négligences survenues dans un laboratoire "vieillissant" de l'Institut de la santé animale (IAH) de Pirbright, dans le Surrey (sud-est de l'Angleterre), à quelques kilomètres des exploitations où était réapparue la maladie.
Un conduit fuyait, le système d'évacuation des eaux de pluie était inadéquat et le contrôle des personnes et véhicules était défaillant, précise notamment le rapport de la HSE, rendu public avec d'autres enquêtes lors d'une conférence de presse.
Les enquêtes ne déterminent pas avec certitude ce qui s'est passé mais établissent une série d'hypothèses. Le virus pourrait en particulier avoir été présent dans le conduit qui relie une usine de production de vaccins du laboratoire pharmaceutique privé Merial Animal Health à l'IAH, établissement de recherche public.
Lors des inondations survenues le 20 juillet, le virus a pu sortir du conduit à cause des fuites, avant d'être propagé par des véhicules circulant dans la zone et de contaminer le bétail quelques kilomètres plus loin, selon le rapport.
Le ministre de l'Environnement Hilary Benn a estimé qu'il "ne saurait y avoir d'excuses pour le fait que le virus de la fièvre aphteuse s'est échappé" du site de Pirbright.
Il a toutefois annoncé que le comté du Surrey était désormais officiellement débarrassé du virus et que le gouvernement allait prendre "toutes les précautions possibles" pour éviter une nouvelle fuite. Le site de Pirbright sera entièrement modernisé, a-t-il également promis.
L'apparition des cas de fièvre aphteuse le 3 août avait provoqué l'abattage de près de six cents animaux, un boycott de l'Union européenne, aujourd'hui levé, et des centaines de millions de livres de pertes pour les éleveurs.
La résurgence de la maladie avait réveillé le spectre de l'épizootie de 2001, qui avait provoqué l'abattage de dix millions d'animaux et des pertes pour l'économie évaluées à huit milliards de livres environ (11,7 milliards d'euros.
"Il est dorénavant clair que l'origine des cas provient de Pirbright", a indiqué le directeur général de la HSE, Geoffrey Podger, disant cependant "impossible" de déterminer la "source exacte".
Le professeur Brian Spratt, auteur d'une enquête indépendante arrivant aux mêmes conclusions que celle de la HSE, a cependant précisé qu'"aucun problème" n'avait été décelé chez Merial. L'expert a en revanche évoqué "des preuves de complaisance en matière de sécurité à l'IAH".
Dès 2002, un rapport avait établi que l'IAH était "dans un piètre état", a ajouté le professeur, mais la modernisation n'a pas été effectuée pour des raisons financières.
Le site de Pirbright est partagé par le laboratoire privé Merial et son homologue public l'IAH, qui ont tous deux travaillé sur le virus au cours du mois de juillet. Mais Merial en a manipulé des quantités nettement plus importantes en vue de la production de vaccins, et les premiers soupçons s'étaient portés sur ce laboratoire privé.
Peter Kendall, président du Syndicat national des agriculteurs, a qualifié d'"injustifiables" les manquements à la sécurité, évoquant "la possibilité" d'une action judiciaire visant à obtenir des compensations pour les fermiers.
La responsable des services vétérinaires, Debby Reynolds, s'est félicitée de "l'éradication" de la maladie, annonçant la levée, samedi, de la zone de surveillance autour des exploitations qui étaient infectées.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
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Médecine à Grenoble: l'enseignement par DVD
Médecine à Grenoble: l'enseignement par DVD, facteur d'égalité des chances
AFP - Samedi 8 septembre, 11h10
GRENOBLE (AFP) - A la faculté de médecine de Grenoble, les étudiants de première année bénéficient gratuitement, depuis la rentrée 2006, de DVD des cours et de tutorat, une expérience qui a porté ses fruits et permis de rendre les prépas privées inutiles, selon ses promoteurs et des étudiants.
"Dans toutes les facs de médecine françaises, un boursier, qui est souvent un fils d'ouvrier, a six fois moins de chances de passer en deuxième année qu'un fils de cadre qui se paye une prépa privée à 2.000 euros. A Grenoble, à mentions égales au bac, les boursiers réussissent aussi bien que les fils de cadres grâce au système que nous avons mis en place", affirme le docteur Jean-Charles Coutures, consultant pour cette expérience.
Un délégué étudiant de troisième année, qui est aussi tuteur, Jean-Baptiste Kern, estime que "le système, en rendant les prépas privées inutiles, donne les mêmes chances à tous".
Cette nouvelle manière d'enseigner a été créée pour faire face à un afflux sans précédent d'étudiants en médecine, avec des amphis de 600 personnes surpeuplés et des étudiants redoublants perturbant les cours pour gêner les nouveaux, explique le doyen de la faculté, Bernard Sèle.
"Nous avons, bien sûr, reconduit l'expérience cette année en l'améliorant, avec des cours remaniés pour tenir compte des remarques des étudiants", ajoute-t-il.
Cette année, 1.383 étudiants sont inscrits en première année et ont reçu lors de leur inscription les DVD. Environ 170 devraient passer en deuxième année.
Le projet n'est pas simplement une distribution de cours en DVD, mais une nouvelle pédagogie qui fonctionne sur quatre semaines. La première, l'étudiant apprend les cours sur DVD. La deuxième, il pose des questions au professeur par internet. La troisième, au sein d'un groupe de 160 étudiants, il rencontre l'enseignant. La quatrième, il bénéficie d'un tutorat d'étudiants volontaires de 3e année, encadrés par des professeurs.
Selon M. Sèle, "l'exemple de Grenoble n'a pas encore été suivi mais, lors des réunions avec d'autres doyens de facultés de médecine, tout le monde m'interroge sur notre innovation. Beaucoup d'universités, comme celle de Tours, sont tentées mais il faut vaincre les réticences du monde enseignant qui se sent menacé par cette méthode alors que c'est un faux problème: on aura toujours besoin des enseignants".
Le doyen regrette de "ne pas avoir convaincu tous les étudiants qu'ils pouvaient se passer des prépas privées, car ces instituts ont recours à une publicité efficace".
Diego Lavalette, étudiant qui vient de passer en deuxième année, après avoir redoublé la première, apprécie le nouveau système: "les cours sont très bien faits et c'est un bon outil pour casser les prépas privées, qui ne servent plus à rien".
"Le seul problème est l'isolement social des étudiants", souligne Diego en précisant qu'"il y a plus de gens qui sont déprimés et ont abandonné en cours de route que les autres années".
AFP - Samedi 8 septembre, 11h10
GRENOBLE (AFP) - A la faculté de médecine de Grenoble, les étudiants de première année bénéficient gratuitement, depuis la rentrée 2006, de DVD des cours et de tutorat, une expérience qui a porté ses fruits et permis de rendre les prépas privées inutiles, selon ses promoteurs et des étudiants.
"Dans toutes les facs de médecine françaises, un boursier, qui est souvent un fils d'ouvrier, a six fois moins de chances de passer en deuxième année qu'un fils de cadre qui se paye une prépa privée à 2.000 euros. A Grenoble, à mentions égales au bac, les boursiers réussissent aussi bien que les fils de cadres grâce au système que nous avons mis en place", affirme le docteur Jean-Charles Coutures, consultant pour cette expérience.
Un délégué étudiant de troisième année, qui est aussi tuteur, Jean-Baptiste Kern, estime que "le système, en rendant les prépas privées inutiles, donne les mêmes chances à tous".
Cette nouvelle manière d'enseigner a été créée pour faire face à un afflux sans précédent d'étudiants en médecine, avec des amphis de 600 personnes surpeuplés et des étudiants redoublants perturbant les cours pour gêner les nouveaux, explique le doyen de la faculté, Bernard Sèle.
"Nous avons, bien sûr, reconduit l'expérience cette année en l'améliorant, avec des cours remaniés pour tenir compte des remarques des étudiants", ajoute-t-il.
Cette année, 1.383 étudiants sont inscrits en première année et ont reçu lors de leur inscription les DVD. Environ 170 devraient passer en deuxième année.
Le projet n'est pas simplement une distribution de cours en DVD, mais une nouvelle pédagogie qui fonctionne sur quatre semaines. La première, l'étudiant apprend les cours sur DVD. La deuxième, il pose des questions au professeur par internet. La troisième, au sein d'un groupe de 160 étudiants, il rencontre l'enseignant. La quatrième, il bénéficie d'un tutorat d'étudiants volontaires de 3e année, encadrés par des professeurs.
Selon M. Sèle, "l'exemple de Grenoble n'a pas encore été suivi mais, lors des réunions avec d'autres doyens de facultés de médecine, tout le monde m'interroge sur notre innovation. Beaucoup d'universités, comme celle de Tours, sont tentées mais il faut vaincre les réticences du monde enseignant qui se sent menacé par cette méthode alors que c'est un faux problème: on aura toujours besoin des enseignants".
Le doyen regrette de "ne pas avoir convaincu tous les étudiants qu'ils pouvaient se passer des prépas privées, car ces instituts ont recours à une publicité efficace".
Diego Lavalette, étudiant qui vient de passer en deuxième année, après avoir redoublé la première, apprécie le nouveau système: "les cours sont très bien faits et c'est un bon outil pour casser les prépas privées, qui ne servent plus à rien".
"Le seul problème est l'isolement social des étudiants", souligne Diego en précisant qu'"il y a plus de gens qui sont déprimés et ont abandonné en cours de route que les autres années".
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
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