Culture Générale
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- Dimezell92
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Cancer de la prostate: l'importance du dépistage
AP - il y a 57 minutesPARIS
- Plus de 50.000 nouveaux cas de cancer de la prostate et environ 10.000 décès sont répertoriés chaque année en France. Deuxième cause de mortalité, ce cancer touche un homme sur huit et seule la détection précoce d'une tumeur à un stade peu avancé, asymptomatique, donne 95% de chances de guérir.
C'est pourquoi les médecins recommandent son dépistage individuel annuel à partir de 50 ans, par le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) effectué par une prise de sang et par un toucher rectal réalisé par le médecin généraliste ou l'urologue.
A l'inverse, l'hyperplasie bénigne de la prostate ou adénome, conséquence quasi-inéluctable du vieillissement, n'est pas une maladie: 60% des hommes de 60 ans, 70% de ceux de 70 ans et 80% des octogénaires ont une grosse prostate.
Pour autant, l'adénome de la prostate entraîne des symptômes gênants, notamment des toubles mictionnels, une incontinence, voire des troubles sexuels qui peuvent être soulagés. Beaucoup d'hommes craignent à tort des traitements lourds et hésitent à consulter.
Autre pathologie bénigne: la prostatite, ou infection urinaire des hommes, qui entraîne deux millions de consultations chaque année en France. Provoquée par une atteinte bactérienne, elle se caractérise par de la fièvre et des signes urinaires. Urgence médicale, elle guérit grâce à un traitement antibiotique de longue durée.
Située au-dessous de la vessie, au-devant du rectum, le prostate a la forme d'une châtaigne. Elle n'est pas visible, mais elle est aisément palpable, accessible à l'examen médical par un toucher rectal.
La prostate intervient dans la fertilité masculine. Avec les vésicules séminales, elle participe à la fabrication du liquide séminal qui transporte et nourrit les spermatozoïdes. Elle contribue, par sa contraction, à l'expulsion du sperme vers l'urètre, et, ce faisant, elle participe à l'orgasme. C'est donc aussi un organe de plaisir.
Pour en savoir plus:
Les 19 et 20 septembre de 9h à 19h, à l'occasion de la Journée nationale de la prostate, les urologues répondront gratuitement à toutes les questions sur la prostate et ses pathologies.
Un numéro indigo: 0 820 366 110.
AP - il y a 57 minutesPARIS
- Plus de 50.000 nouveaux cas de cancer de la prostate et environ 10.000 décès sont répertoriés chaque année en France. Deuxième cause de mortalité, ce cancer touche un homme sur huit et seule la détection précoce d'une tumeur à un stade peu avancé, asymptomatique, donne 95% de chances de guérir.
C'est pourquoi les médecins recommandent son dépistage individuel annuel à partir de 50 ans, par le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) effectué par une prise de sang et par un toucher rectal réalisé par le médecin généraliste ou l'urologue.
A l'inverse, l'hyperplasie bénigne de la prostate ou adénome, conséquence quasi-inéluctable du vieillissement, n'est pas une maladie: 60% des hommes de 60 ans, 70% de ceux de 70 ans et 80% des octogénaires ont une grosse prostate.
Pour autant, l'adénome de la prostate entraîne des symptômes gênants, notamment des toubles mictionnels, une incontinence, voire des troubles sexuels qui peuvent être soulagés. Beaucoup d'hommes craignent à tort des traitements lourds et hésitent à consulter.
Autre pathologie bénigne: la prostatite, ou infection urinaire des hommes, qui entraîne deux millions de consultations chaque année en France. Provoquée par une atteinte bactérienne, elle se caractérise par de la fièvre et des signes urinaires. Urgence médicale, elle guérit grâce à un traitement antibiotique de longue durée.
Située au-dessous de la vessie, au-devant du rectum, le prostate a la forme d'une châtaigne. Elle n'est pas visible, mais elle est aisément palpable, accessible à l'examen médical par un toucher rectal.
La prostate intervient dans la fertilité masculine. Avec les vésicules séminales, elle participe à la fabrication du liquide séminal qui transporte et nourrit les spermatozoïdes. Elle contribue, par sa contraction, à l'expulsion du sperme vers l'urètre, et, ce faisant, elle participe à l'orgasme. C'est donc aussi un organe de plaisir.
Pour en savoir plus:
Les 19 et 20 septembre de 9h à 19h, à l'occasion de la Journée nationale de la prostate, les urologues répondront gratuitement à toutes les questions sur la prostate et ses pathologies.
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Cancers, maladie d'Alzheimer : mortalité en hausse
Par Destination Santé Destination Sante - Mardi 18 septembre, 14h02
Avec 152 708 décès en 2004, les cancers sont désormais la première cause de mortalité en France. Devant les maladies cardio-vasculaires et les accidents. C'est en tout cas la conclusion du dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), qui fait le point sur les origines des décès survenus en 2004.
Cette année-là, 509 408 morts -toutes causes confondues- ont été rapportées en France métropolitaine. Soit une baisse totale de 35% en 25 ans, due principalement à une division par deux des décès par maladies cardio-vasculaires. En revanche, la mortalité par cancer a fait un bond en avant, même si cette hiérarchie varie selon le sexe et l'âge.
Les hommes d'abord : chez les 25-44 ans, la première cause de décès demeure le suicide, avec 2 556 morts. Mais entre 45 et 64 ans, un décès sur trois est d'origine cancéreuse. Principalement des tumeurs de la trachée, des bronches et du poumon. Chez les plus de 65 ans et sans surprise, les maladies cardio-vasculaires tuent une personne sur trois. Et ce, aussi bien parmi les hommes que les femmes.
Chez les femmes justement, les tumeurs prédominent dès 25-44 ans. Le cancer du sein est même la première cause de mortalité entre 45 et 64 ans (3 587 décès). Il est suivi par celui du poumon qui, avec 1 930 décès, est en forte augmentation.
Le dernier enseignement intéressant concerne la « très forte progression » de la mortalité attribuée à la maladie d'Alzheimer. En 25 ans, elle a ainsi bondi de 37% chez les hommes et de 34% chez les femmes… Pour les auteurs, cette réalité « nécessite une action plus percutante en santé publique ».
Par Destination Santé Destination Sante - Mardi 18 septembre, 14h02
Avec 152 708 décès en 2004, les cancers sont désormais la première cause de mortalité en France. Devant les maladies cardio-vasculaires et les accidents. C'est en tout cas la conclusion du dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), qui fait le point sur les origines des décès survenus en 2004.
Cette année-là, 509 408 morts -toutes causes confondues- ont été rapportées en France métropolitaine. Soit une baisse totale de 35% en 25 ans, due principalement à une division par deux des décès par maladies cardio-vasculaires. En revanche, la mortalité par cancer a fait un bond en avant, même si cette hiérarchie varie selon le sexe et l'âge.
Les hommes d'abord : chez les 25-44 ans, la première cause de décès demeure le suicide, avec 2 556 morts. Mais entre 45 et 64 ans, un décès sur trois est d'origine cancéreuse. Principalement des tumeurs de la trachée, des bronches et du poumon. Chez les plus de 65 ans et sans surprise, les maladies cardio-vasculaires tuent une personne sur trois. Et ce, aussi bien parmi les hommes que les femmes.
Chez les femmes justement, les tumeurs prédominent dès 25-44 ans. Le cancer du sein est même la première cause de mortalité entre 45 et 64 ans (3 587 décès). Il est suivi par celui du poumon qui, avec 1 930 décès, est en forte augmentation.
Le dernier enseignement intéressant concerne la « très forte progression » de la mortalité attribuée à la maladie d'Alzheimer. En 25 ans, elle a ainsi bondi de 37% chez les hommes et de 34% chez les femmes… Pour les auteurs, cette réalité « nécessite une action plus percutante en santé publique ».
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Le vaccin anti-grippe à partir du 28 septembre dans les pharmacies
AFP - Mardi 18 septembre, 09h20
PARIS (AFP) - Le vaccin contre la grippe de la saison hivernale 2007/2008 (hémisphère nord) sera disponible dans les pharmacies en France pour le lancement de la campagne de vaccination le 28 septembre.
La grippe touche chaque hiver de 2 à 7 millions de personnes en France, selon la gravité de l'épidémie, rappelle l'Assurance Maladie à cette occasion.
La nouvelle campagne de vaccination de l'Assurance Maladie - qui débutera le 28 septembre avec pour thème "La grippe, c'est mieux quand on l'évite. Choisissez de vous faire vacciner" - concerne les personnes de 65 ans et plus ainsi que celles atteintes de certaines maladies chroniques.
Il s'agit plus particulièrement de convaincre les 65-69 ans ainsi que les personnes atteintes de certaines pathologies chroniques comme le diabète ou des maladies respiratoires (asthme...), soit au total 10,5 millions de personnes environ.
Le cocktail vaccinal pour cet hiver 2007/2008 est constitué à partir de souches de virus A et une de virus B de la grippe, sur les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il comporte ainsi une nouvelle souche, la A/Solomon Islands/2006 (H1N1), ainsi qu'une souche A/Wisconsin/2005 (H3N2) ou A/Hiroshima/2005 (inchangée). Le troisième ingrédient reste inchangé (souche B/Malaisie/2004).
Il faut deux semaines pour que la vaccination préventive devienne efficace, le temps dont a besoin l'organisme pour fabriquer des anticorps protecteurs.
Le prix des vaccins pris en charge est de 6,26 euros à l'exception du Tetagrip (7,98 euros) et du Gripguard (6,81 euros).
L'hiver dernier l'impact de l'épidémie a été très modeste, comparable à celui de la saison précédente et parmi les plus faibles des sept dernières saisons.
Environ 2,3 millions de patients ont ainsi consulté un médecin généraliste ou un pédiatre de ville pour une grippe, d'après les estimations des GROG (Groupes régionaux d'observation de la grippe).
Le vaccin est pris en charge à 100% pour les personnes les plus fragiles: personnes âgées de 65 ans et plus, personnes atteintes de certaines affections de longue durée (ALD) telles le diabète, l'insuffisance cardiaque et respiratoire chronique grave, l'épilepsie grave.
La prise en charge a été étendue depuis 2006 à l'asthme et la bronchite chronique (bronchopneumopathie chronique obstructive ou "BPCO")
AFP - Mardi 18 septembre, 09h20
PARIS (AFP) - Le vaccin contre la grippe de la saison hivernale 2007/2008 (hémisphère nord) sera disponible dans les pharmacies en France pour le lancement de la campagne de vaccination le 28 septembre.
La grippe touche chaque hiver de 2 à 7 millions de personnes en France, selon la gravité de l'épidémie, rappelle l'Assurance Maladie à cette occasion.
La nouvelle campagne de vaccination de l'Assurance Maladie - qui débutera le 28 septembre avec pour thème "La grippe, c'est mieux quand on l'évite. Choisissez de vous faire vacciner" - concerne les personnes de 65 ans et plus ainsi que celles atteintes de certaines maladies chroniques.
Il s'agit plus particulièrement de convaincre les 65-69 ans ainsi que les personnes atteintes de certaines pathologies chroniques comme le diabète ou des maladies respiratoires (asthme...), soit au total 10,5 millions de personnes environ.
Le cocktail vaccinal pour cet hiver 2007/2008 est constitué à partir de souches de virus A et une de virus B de la grippe, sur les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il comporte ainsi une nouvelle souche, la A/Solomon Islands/2006 (H1N1), ainsi qu'une souche A/Wisconsin/2005 (H3N2) ou A/Hiroshima/2005 (inchangée). Le troisième ingrédient reste inchangé (souche B/Malaisie/2004).
Il faut deux semaines pour que la vaccination préventive devienne efficace, le temps dont a besoin l'organisme pour fabriquer des anticorps protecteurs.
Le prix des vaccins pris en charge est de 6,26 euros à l'exception du Tetagrip (7,98 euros) et du Gripguard (6,81 euros).
L'hiver dernier l'impact de l'épidémie a été très modeste, comparable à celui de la saison précédente et parmi les plus faibles des sept dernières saisons.
Environ 2,3 millions de patients ont ainsi consulté un médecin généraliste ou un pédiatre de ville pour une grippe, d'après les estimations des GROG (Groupes régionaux d'observation de la grippe).
Le vaccin est pris en charge à 100% pour les personnes les plus fragiles: personnes âgées de 65 ans et plus, personnes atteintes de certaines affections de longue durée (ALD) telles le diabète, l'insuffisance cardiaque et respiratoire chronique grave, l'épilepsie grave.
La prise en charge a été étendue depuis 2006 à l'asthme et la bronchite chronique (bronchopneumopathie chronique obstructive ou "BPCO")
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Une vraie vie d'enfant, avec plein de sons !
Par Destination Santé Destination Sante - Mardi 18 septembre, 15h02
En France, la surdité congénitale frappe 1 enfant sur 700 à 1 000. Et à l'âge de 4 ans, deux sur mille souffrent de surdité évolutive. Des prothèses auditives aux implants cochléaires, les solutions techniques ont prouvé leur efficacité. Médecins ORL, audioprothésistes, orthophonistes, psychologues… Tous ces professionnels coopèrent pour accompagner les petits… et leurs parents. Seul problème mais il est de taille, il n'existe pas en France de dépistage néonatal systématique de la surdité.
« Nous sommes très en retard par rapport à d'autres pays développés », explique le Pr Noël Garabédian, chef du service ORL de l'hôpital Armand Trousseau à Paris. « En Belgique par exemple, l'âge moyen de l'enfant au moment du diagnostic est de 3 mois. Il est de 23 mois en France ». Aujourd'hui, seuls les nouveaux-nés qui présentent des facteurs de risque de surdité sont soumis au dépistage.
Or plus la surdité est diagnostiquée tard, plus le développement de l'enfant sera problématique : retard dans l'acquisition du langage, oral puis écrit, troubles du comportement, difficultés scolaires ou sociales et à terme, professionnelles.
« L'objectif du dépistage, c'est de donner à l'enfant toutes ses chances d'autonomie sociale », explique Noël Garabedian. Pour autant, la situation n'est pas figée. « Une expérimentation est en cours dans 6 centres. Nous faisons actuellement le point sur la validité des tests et mesurons l'efficacité d'un éventuel dépistage systématique ». La décision de mettre en place un dispositif national pourrait ainsi intervenir début 2008.
En attendant, il existe d'autres moyens. Et notamment l'interrogatoire des parents. « Dans 10% des cas, ce sont eux qui découvrent la surdité de leur enfant. D'où l'importance de bien les écouter et de ne pas passer à côté. A la moindre suspicion, il est essentiel que les parents obtiennent un rendez-vous en maternité ».
Un langage à construire !
L'enfant y passera différents tests. Si la surdité est confirmée, place à l'ORL. Celui-ci réalisera de nombreux examens pour évaluer le degré de l'atteinte : légère, moyenne, sévère ou profonde. Ensuite et en fonction de cette évaluation, il proposera soit des prothèses auditives (pour une surdité légère ou moyenne) soit des implants cochléaires.
A ce niveau, d'autres professionnels prennent le relais. L'audioprothésiste et l'orthophoniste, indissociables l'un de l'autre. Le premier va restaurer la communication et traiter les sons des paroles ; le second construira littéralement, le langage. Les parents participent activement à ces étapes. « Il est important de les impliquer dans la démarche de l'appareillage », souligne François Dejean, audioprothésiste du groupe Amplifon à Montpellier.
La prise en charge de la surdité en effet, concerne autant les enfants que les parents. « Quand ils arrivent chez l'audioprothésiste, la surdité de leur enfant leur devient subitement visible car il est appareillé. C'est un moment à ne pas banaliser », insiste Christine Toffin orthophoniste à l'hôpital Avicenne de Bobigny (Paris).
En principe, pas de problème de financement
A ce stade en effet, l'orthophoniste entre en jeu. Mais toujours en étroite collaboration avec l'ORL et l'audioprothésiste. « La première chose à faire, c'est d'apprendre à l'enfant à faire la différence entre le bruit et le silence, puis entre les sons graves et aigus. Et ceci en jouant sur la complémentarité du visuel. En montrant Papa du doigt par exemple, et en insistant sur la syllabe ‘pa'. Notre mission est de construire le langage, d'éduquer l'enfant au son ».
Dans ce monde où il faut reconstruire, aider, soulager, expliquer, où parfois la surdité est source de conflit parental, les contingences financières passent heureusement au second plan. Car souligne le Pr Garabedian, « si l'Assurance-maladie rembourse 2 800 euros un appareillage bilatéral qui revient à 4 000 euros, mutuelles et assurances complémentaires prennent en charge la différence. Des organismes comme les Maisons départementales des personnes handicapées offrent (aussi) des aides pour les familles en difficulté financière. Aujourd'hui le frein financier n'existe plus. C'est une vraie avancée ».
Par Destination Santé Destination Sante - Mardi 18 septembre, 15h02
En France, la surdité congénitale frappe 1 enfant sur 700 à 1 000. Et à l'âge de 4 ans, deux sur mille souffrent de surdité évolutive. Des prothèses auditives aux implants cochléaires, les solutions techniques ont prouvé leur efficacité. Médecins ORL, audioprothésistes, orthophonistes, psychologues… Tous ces professionnels coopèrent pour accompagner les petits… et leurs parents. Seul problème mais il est de taille, il n'existe pas en France de dépistage néonatal systématique de la surdité.
« Nous sommes très en retard par rapport à d'autres pays développés », explique le Pr Noël Garabédian, chef du service ORL de l'hôpital Armand Trousseau à Paris. « En Belgique par exemple, l'âge moyen de l'enfant au moment du diagnostic est de 3 mois. Il est de 23 mois en France ». Aujourd'hui, seuls les nouveaux-nés qui présentent des facteurs de risque de surdité sont soumis au dépistage.
Or plus la surdité est diagnostiquée tard, plus le développement de l'enfant sera problématique : retard dans l'acquisition du langage, oral puis écrit, troubles du comportement, difficultés scolaires ou sociales et à terme, professionnelles.
« L'objectif du dépistage, c'est de donner à l'enfant toutes ses chances d'autonomie sociale », explique Noël Garabedian. Pour autant, la situation n'est pas figée. « Une expérimentation est en cours dans 6 centres. Nous faisons actuellement le point sur la validité des tests et mesurons l'efficacité d'un éventuel dépistage systématique ». La décision de mettre en place un dispositif national pourrait ainsi intervenir début 2008.
En attendant, il existe d'autres moyens. Et notamment l'interrogatoire des parents. « Dans 10% des cas, ce sont eux qui découvrent la surdité de leur enfant. D'où l'importance de bien les écouter et de ne pas passer à côté. A la moindre suspicion, il est essentiel que les parents obtiennent un rendez-vous en maternité ».
Un langage à construire !
L'enfant y passera différents tests. Si la surdité est confirmée, place à l'ORL. Celui-ci réalisera de nombreux examens pour évaluer le degré de l'atteinte : légère, moyenne, sévère ou profonde. Ensuite et en fonction de cette évaluation, il proposera soit des prothèses auditives (pour une surdité légère ou moyenne) soit des implants cochléaires.
A ce niveau, d'autres professionnels prennent le relais. L'audioprothésiste et l'orthophoniste, indissociables l'un de l'autre. Le premier va restaurer la communication et traiter les sons des paroles ; le second construira littéralement, le langage. Les parents participent activement à ces étapes. « Il est important de les impliquer dans la démarche de l'appareillage », souligne François Dejean, audioprothésiste du groupe Amplifon à Montpellier.
La prise en charge de la surdité en effet, concerne autant les enfants que les parents. « Quand ils arrivent chez l'audioprothésiste, la surdité de leur enfant leur devient subitement visible car il est appareillé. C'est un moment à ne pas banaliser », insiste Christine Toffin orthophoniste à l'hôpital Avicenne de Bobigny (Paris).
En principe, pas de problème de financement
A ce stade en effet, l'orthophoniste entre en jeu. Mais toujours en étroite collaboration avec l'ORL et l'audioprothésiste. « La première chose à faire, c'est d'apprendre à l'enfant à faire la différence entre le bruit et le silence, puis entre les sons graves et aigus. Et ceci en jouant sur la complémentarité du visuel. En montrant Papa du doigt par exemple, et en insistant sur la syllabe ‘pa'. Notre mission est de construire le langage, d'éduquer l'enfant au son ».
Dans ce monde où il faut reconstruire, aider, soulager, expliquer, où parfois la surdité est source de conflit parental, les contingences financières passent heureusement au second plan. Car souligne le Pr Garabedian, « si l'Assurance-maladie rembourse 2 800 euros un appareillage bilatéral qui revient à 4 000 euros, mutuelles et assurances complémentaires prennent en charge la différence. Des organismes comme les Maisons départementales des personnes handicapées offrent (aussi) des aides pour les familles en difficulté financière. Aujourd'hui le frein financier n'existe plus. C'est une vraie avancée ».
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Mortalité: le cancer dépasse les maladies cardio-vasculaires
AP - Mardi 18 septembre, 15h19
PARIS - En France, en 2004, le cancer était pour la première fois la cause de décès la plus fréquente devant les maladies cardio-vasculaires, selon une étude de l'Institut national de veille sanitaire (InVS) parue mardi dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Une évolution qui couronne les progrès de la cardiologie.
"Si vous prenez le nombre absolu de décès, c'est la première année où le cancer dépasse les maladies cardio-vasculaires, en terme de mortalité", a souligné à l'Associated Press Eric Jougla, directeur du centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès à l'Inserm (CépiDc). "Puis vient l'interprétation", a-t-il ajouté.
Eric Jougla ne s'est pas montré surpris de cette évolution qu'il juge "logique", du fait de la "très grosse baisse des infarctus, des accidents vasculaires cérébraux, des progrès de la cardiologie en général", face aux cancers dont "le nombre stagne".
"On est dans un contexte global de gain d'espérance de vie, de gain pour la santé", a-t-il commenté, insistant toutefois sur "des points noirs", notamment "l'augmentation du cancer du poumon chez les femmes, la stagnation du suicide, l'augmentation des maladies dégénératives liées au vieillissement et les inégalités de santé".
Au total, précise le BEH, 509.408 décès toutes causes confondues sont survenus en 2004. Les tumeurs ont entraîné 152.708 décès: les localisations les plus fréquentes sont la trachée, les bronches et le poumon, suivis du cancer colorectal et les leucémies. Avec 147.323 décès, les maladies cardio-vasculaires occupent le deuxième rang.
Toutefois, souligne l'InVS, la hiérarchie des causes est sensiblement différente selon les sexes: chez les hommes, avec 90.688 décès, les tumeurs constituent la première cause de mortalité (un décès sur trois). Elles sont suivies par les maladies cardio-vasculaires (26%), les accidents et le suicide. Les localisations les plus fréquentes des tumeurs sont le poumon, le côlon rectum et la prostate, suivis des voies aéro-digestives supérieures.
Chez les femmes, en revanche, les maladies cardio-vasculaires sont en tête avec 77.986 décès. Les tumeurs (62.020) représentent chez elles la deuxième cause de décès. En tête, le cancer du sein avec 11.199 décès, suivi de celui du côlon rectum, les leucémies et le poumon.
A partir de 65 ans, les maladies cardio-vasculaires prédominent, quel que soit le sexe. Un décès sur trois est dû à une maladie de l'appareil circulatoire, première cause de décès à cet âge. AP
AP - Mardi 18 septembre, 15h19
PARIS - En France, en 2004, le cancer était pour la première fois la cause de décès la plus fréquente devant les maladies cardio-vasculaires, selon une étude de l'Institut national de veille sanitaire (InVS) parue mardi dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Une évolution qui couronne les progrès de la cardiologie.
"Si vous prenez le nombre absolu de décès, c'est la première année où le cancer dépasse les maladies cardio-vasculaires, en terme de mortalité", a souligné à l'Associated Press Eric Jougla, directeur du centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès à l'Inserm (CépiDc). "Puis vient l'interprétation", a-t-il ajouté.
Eric Jougla ne s'est pas montré surpris de cette évolution qu'il juge "logique", du fait de la "très grosse baisse des infarctus, des accidents vasculaires cérébraux, des progrès de la cardiologie en général", face aux cancers dont "le nombre stagne".
"On est dans un contexte global de gain d'espérance de vie, de gain pour la santé", a-t-il commenté, insistant toutefois sur "des points noirs", notamment "l'augmentation du cancer du poumon chez les femmes, la stagnation du suicide, l'augmentation des maladies dégénératives liées au vieillissement et les inégalités de santé".
Au total, précise le BEH, 509.408 décès toutes causes confondues sont survenus en 2004. Les tumeurs ont entraîné 152.708 décès: les localisations les plus fréquentes sont la trachée, les bronches et le poumon, suivis du cancer colorectal et les leucémies. Avec 147.323 décès, les maladies cardio-vasculaires occupent le deuxième rang.
Toutefois, souligne l'InVS, la hiérarchie des causes est sensiblement différente selon les sexes: chez les hommes, avec 90.688 décès, les tumeurs constituent la première cause de mortalité (un décès sur trois). Elles sont suivies par les maladies cardio-vasculaires (26%), les accidents et le suicide. Les localisations les plus fréquentes des tumeurs sont le poumon, le côlon rectum et la prostate, suivis des voies aéro-digestives supérieures.
Chez les femmes, en revanche, les maladies cardio-vasculaires sont en tête avec 77.986 décès. Les tumeurs (62.020) représentent chez elles la deuxième cause de décès. En tête, le cancer du sein avec 11.199 décès, suivi de celui du côlon rectum, les leucémies et le poumon.
A partir de 65 ans, les maladies cardio-vasculaires prédominent, quel que soit le sexe. Un décès sur trois est dû à une maladie de l'appareil circulatoire, première cause de décès à cet âge. AP
Le soleil est nouveau tous les jours.
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Accompagnement des malades: nouvelles propositions de l'industrie pharmaceutique
AFP - il y a 1 heure 42 minutes
PARIS (AFP) - Les industriels de la pharmacie ont présenté mardi de nouvelles propositions sur les programmes d'accompagnement des malades à domicile qui avaient suscité en début d'année une levée de boucliers des associations de consommateurs et des syndicats de médecins.
Ces programmes, plus connus sous le nom d'"aides à l'observance", prévoient un accompagnement du malade dans la prise de son traitement par les laboratoires pharmaceutiques.
Un texte réglementant ces programmes avait été finalement retiré en début d'année après les critiques d'associations de consommateurs et de syndicats de médecins.
"Nous pensons aujourd'hui être dans une proposition qui apparaît consensuelle. Nous proposons cette approche au sénateur (Nicolas) About" (UDF, Yvelines), a indiqué Christian Lajoux, président du Leem (Les Entreprises du médicament).
Nicolas About, président de la commission des Affaires sociales du Sénat, avait été mandaté par l'ancien ministre de la Santé, Xavier Bertrand, pour rédiger une nouvelle proposition de loi, après le retrait du premier texte.
"Nous avons rencontré les associations de patients, l'ordre des pharmaciens, l'ordre des médecins, les syndicats, les industriels eux-mêmes", a ajouté M. Lajoux.
Les nouvelles propositions de l'industrie pharmaceutique accordent notamment plus de place aux professionnels de santé alors que les opposants à ces programmes critiquaient, dans l'ancien projet, une prise directe trop importante des laboratoires sur les patients.
"Ces programmes d'observance doivent être strictement sous le contrôle des professionnels de santé", a assuré M. Lajoux. "Il n'est pas question de faire des programmes d'observance des programmes de promotion", a-t-il tenu à rassurer.
"Il est important que ces programmes aient un objectif de santé publique, ils doivent être gratuits, demandés ou consentis par le patient, le financeur doit être clairement identifié et il ne doit pas y avoir de lien direct entre le promoteur, c'est à dire l'industriel, et le malade", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le Leem a annoncé la mise en place d'un groupe de travail sur la maladie d'Alzheimer en vue de proposer un partenariat public-privé dans le cadre du lancement futur du plan Alzheimer.
AFP - il y a 1 heure 42 minutes
PARIS (AFP) - Les industriels de la pharmacie ont présenté mardi de nouvelles propositions sur les programmes d'accompagnement des malades à domicile qui avaient suscité en début d'année une levée de boucliers des associations de consommateurs et des syndicats de médecins.
Ces programmes, plus connus sous le nom d'"aides à l'observance", prévoient un accompagnement du malade dans la prise de son traitement par les laboratoires pharmaceutiques.
Un texte réglementant ces programmes avait été finalement retiré en début d'année après les critiques d'associations de consommateurs et de syndicats de médecins.
"Nous pensons aujourd'hui être dans une proposition qui apparaît consensuelle. Nous proposons cette approche au sénateur (Nicolas) About" (UDF, Yvelines), a indiqué Christian Lajoux, président du Leem (Les Entreprises du médicament).
Nicolas About, président de la commission des Affaires sociales du Sénat, avait été mandaté par l'ancien ministre de la Santé, Xavier Bertrand, pour rédiger une nouvelle proposition de loi, après le retrait du premier texte.
"Nous avons rencontré les associations de patients, l'ordre des pharmaciens, l'ordre des médecins, les syndicats, les industriels eux-mêmes", a ajouté M. Lajoux.
Les nouvelles propositions de l'industrie pharmaceutique accordent notamment plus de place aux professionnels de santé alors que les opposants à ces programmes critiquaient, dans l'ancien projet, une prise directe trop importante des laboratoires sur les patients.
"Ces programmes d'observance doivent être strictement sous le contrôle des professionnels de santé", a assuré M. Lajoux. "Il n'est pas question de faire des programmes d'observance des programmes de promotion", a-t-il tenu à rassurer.
"Il est important que ces programmes aient un objectif de santé publique, ils doivent être gratuits, demandés ou consentis par le patient, le financeur doit être clairement identifié et il ne doit pas y avoir de lien direct entre le promoteur, c'est à dire l'industriel, et le malade", a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le Leem a annoncé la mise en place d'un groupe de travail sur la maladie d'Alzheimer en vue de proposer un partenariat public-privé dans le cadre du lancement futur du plan Alzheimer.
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Inondations en Afrique: plus de 270 morts, menaces d'épidémies
DAKAR (AFP) - De nouvelles pluies importantes annoncées dans les prochains jours en Afrique risquent d'aggraver la situation dans une douzaine de pays touchés par les pires inondations depuis des décennies et dont le bilan s'élève à plus de 270 morts et un million de personnes affectées.
Dans le même temps, les secours s'organisent pour prévenir les risques d'épidémies, notamment de choléra.
"Nous nous attendons à ce que la situation empire", a déclaré depuis Genève la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) Elisabeth Byrs. "De fortes pluies sont prévues en Afrique de l'ouest entre le 18 et le 24 septembre", a-t-elle ajouté.
Depuis juillet, des pluies diluviennes ont provoqué des inondations, "décrites comme les pires depuis 30 ans" dans des régions "allant plus ou moins de la côte Atlantique à la mer Rouge", a-t-elle souligné.
Le Soudan apparaît comme le pays le plus touché avec 64 morts dues directement aux inondations et 49 morts dues au choléra, dont l'apparition est consécutive aux fortes pluies. Le niveau des eaux est actuellement redevenu normal mais les autorités s'emploient à prévenir des épidémies.
Selon le ministère fédéral soudanais de la Santé, des régions entières sont exposées à des épidémies de choléra, de méningite et d'autres maladies provoquées par les eaux stagnantes. Quelque 500.000 personnes ont été affectées par les inondations jusqu'à présent.
De l'autre côté du continent, le Ghana est également fortement éprouvé avec, selon l'ONU, 32 morts et 260.000 sinistrés dans le nord du pays, où ont été diagnostiqués des cas de choléra, de dysenterie et de diarrhées.
Les autorités ghanéennes ont déclaré l'état d'urgence et lancé un appel à l'aide internationale.
Une mission de l'Onu pour l'évaluation et la coordination en cas de catastrophe (UNDAC) est par ailleurs arrivée mardi à Tamale, dans le nord du Ghana, où elle a établi un centre de coordination de l'aide humanitaire, selon un communiqué d'OCHA.
Selon les bilans locaux recueillis par l'AFP, 41 morts sont à déplorer au Nigeria, 22 au Burkina, 20 au Togo, 18 au Rwanda, une dizaine au Niger, quatre en Somalie et au Maroc, deux en Mauritanie et une en Ethiopie.
Selon OCHA, citant des médias, au moins 10 personnes ont en outre trouvé la mort en Ouganda et des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées. Quelque 50.000 foyers, soit environ 300.000 personnes, sont affectés.
Selon OCHA, la contamination de l'eau est très répandue et fait craindre l'apparition du choléra. Les centres médicaux doivent de plus faire face à une pénurie de médicaments, notamment pour soigner le paludisme, les diarrhées et les infections respiratoires.
L'ONG britannique CARE a également indiqué dans un communiqué qu'elle fournissait une aide en Ethiopie dans des zones inondées après l'effondrement d'un barrage. Quelque 4.500 personnes sont isolées et entourées par les eaux, a précisé l'organisation.
L'aide s'organise progressivement et les organisations internationale ont récemment lancé des appels de fonds.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé un appel pour 60 millions de dollars (43 millions d'euros) pour aider l'Ouganda.
Et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge a de son côté lancé mardi un appel préliminaire de 1,46 million de francs suisses (880.000 euros) destiné à 60.000 personnes pendant six mois, surtout dans le nord-est du Ghana.
Selon la Fédération, la prochaine récole n'est attendue qu'en mai 2008. Il est donc "impératif que ces populations reçoivent une assistance à long terme sous forme de semences et d'outils en vue d'éviter de possibles famines ou une malnutrition chronique".
DAKAR (AFP) - De nouvelles pluies importantes annoncées dans les prochains jours en Afrique risquent d'aggraver la situation dans une douzaine de pays touchés par les pires inondations depuis des décennies et dont le bilan s'élève à plus de 270 morts et un million de personnes affectées.
Dans le même temps, les secours s'organisent pour prévenir les risques d'épidémies, notamment de choléra.
"Nous nous attendons à ce que la situation empire", a déclaré depuis Genève la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) Elisabeth Byrs. "De fortes pluies sont prévues en Afrique de l'ouest entre le 18 et le 24 septembre", a-t-elle ajouté.
Depuis juillet, des pluies diluviennes ont provoqué des inondations, "décrites comme les pires depuis 30 ans" dans des régions "allant plus ou moins de la côte Atlantique à la mer Rouge", a-t-elle souligné.
Le Soudan apparaît comme le pays le plus touché avec 64 morts dues directement aux inondations et 49 morts dues au choléra, dont l'apparition est consécutive aux fortes pluies. Le niveau des eaux est actuellement redevenu normal mais les autorités s'emploient à prévenir des épidémies.
Selon le ministère fédéral soudanais de la Santé, des régions entières sont exposées à des épidémies de choléra, de méningite et d'autres maladies provoquées par les eaux stagnantes. Quelque 500.000 personnes ont été affectées par les inondations jusqu'à présent.
De l'autre côté du continent, le Ghana est également fortement éprouvé avec, selon l'ONU, 32 morts et 260.000 sinistrés dans le nord du pays, où ont été diagnostiqués des cas de choléra, de dysenterie et de diarrhées.
Les autorités ghanéennes ont déclaré l'état d'urgence et lancé un appel à l'aide internationale.
Une mission de l'Onu pour l'évaluation et la coordination en cas de catastrophe (UNDAC) est par ailleurs arrivée mardi à Tamale, dans le nord du Ghana, où elle a établi un centre de coordination de l'aide humanitaire, selon un communiqué d'OCHA.
Selon les bilans locaux recueillis par l'AFP, 41 morts sont à déplorer au Nigeria, 22 au Burkina, 20 au Togo, 18 au Rwanda, une dizaine au Niger, quatre en Somalie et au Maroc, deux en Mauritanie et une en Ethiopie.
Selon OCHA, citant des médias, au moins 10 personnes ont en outre trouvé la mort en Ouganda et des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées. Quelque 50.000 foyers, soit environ 300.000 personnes, sont affectés.
Selon OCHA, la contamination de l'eau est très répandue et fait craindre l'apparition du choléra. Les centres médicaux doivent de plus faire face à une pénurie de médicaments, notamment pour soigner le paludisme, les diarrhées et les infections respiratoires.
L'ONG britannique CARE a également indiqué dans un communiqué qu'elle fournissait une aide en Ethiopie dans des zones inondées après l'effondrement d'un barrage. Quelque 4.500 personnes sont isolées et entourées par les eaux, a précisé l'organisation.
L'aide s'organise progressivement et les organisations internationale ont récemment lancé des appels de fonds.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé un appel pour 60 millions de dollars (43 millions d'euros) pour aider l'Ouganda.
Et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge a de son côté lancé mardi un appel préliminaire de 1,46 million de francs suisses (880.000 euros) destiné à 60.000 personnes pendant six mois, surtout dans le nord-est du Ghana.
Selon la Fédération, la prochaine récole n'est attendue qu'en mai 2008. Il est donc "impératif que ces populations reçoivent une assistance à long terme sous forme de semences et d'outils en vue d'éviter de possibles famines ou une malnutrition chronique".
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L'épaisseur de la banquise aurait diminué de moitié en 6 ans
Par Alister Doyle Reuters - il y a 27 minutes
OSLO (Reuters) - L'épaisseur de vastes étendues de banquise de l'océan glacial Arctique a diminué de moitié depuis 2001, tombant à seulement un mètre, a déclaré une scientifique.
"Nous avons trouvé, partout où nous passions, une glace peu solide", a déclaré dans une interview à Reuters Ursula Schauer, chef d'une expédition scientifique à bord du brise-glace Polarstern.
"Toutes ces zones-là, naguère, avaient une banquise de deux mètres d'épaisseur", a déclaré Schauer, par téléphone, de l'océan Arctique au nord de la Sibérie.
La précédente importante étude menée sur la question remontait à 2001. Schauer, de l'Institut Alfred Wegener en Allemagne, est partie de Norvège à destination du pôle Nord et a ensuite fait route vers la côte russe.
Signe de la tendance au rétrécissement de plus en plus importante de la banquise pendant l'été, l'Agence spatiale européenne (ESA) a fait savoir la semaine dernière que le "passage du Nord-Ouest", au nord du Canada, était désormais libre de glace à la fin de l'été, permettant le franchissement par bateau de l'Arctique, entre l'Europe et l'Asie, par une voie maritime "qui était, historiquement, impraticable".
"Le passage du Nord-Est, a déclaré pour sa part Schauer, semble libre de glace au nord de la Sibérie, à l'exception d'une petite partie entre le continent et l'île de Severnaïa Zemlia".
La diminution de l'épaisseur de la banquise se conjugue aux données transmises par les satellites concernant le rétrécissement record de la superficie gelée en été.
Certains climatologues estiment que la banquise pourrait totalement disparaître en été dans quelques décennies, et non pas vers la fin du siècle comme le prévoit le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC).
Lundi, le NSIDC (Centre américain de données sur la neige et la glace) a annoncé qu'à la fin de l'été, la banquise arctique ne couvrait plus que 4,14 millions de km², soit 1,2 million de km² (un peu plus de deux fois la France) de moins qu'en 2005, année du précédent record de fonte.
Un brise-glace russe, le Akademik Fedorov, a dû renoncer à installer une base habitée sur la banquise où des scientifiques voulaient passer l'hiver, en raison de l'épaisseur insuffisante de la glace, a déclaré Schauer.
Par Alister Doyle Reuters - il y a 27 minutes
OSLO (Reuters) - L'épaisseur de vastes étendues de banquise de l'océan glacial Arctique a diminué de moitié depuis 2001, tombant à seulement un mètre, a déclaré une scientifique.
"Nous avons trouvé, partout où nous passions, une glace peu solide", a déclaré dans une interview à Reuters Ursula Schauer, chef d'une expédition scientifique à bord du brise-glace Polarstern.
"Toutes ces zones-là, naguère, avaient une banquise de deux mètres d'épaisseur", a déclaré Schauer, par téléphone, de l'océan Arctique au nord de la Sibérie.
La précédente importante étude menée sur la question remontait à 2001. Schauer, de l'Institut Alfred Wegener en Allemagne, est partie de Norvège à destination du pôle Nord et a ensuite fait route vers la côte russe.
Signe de la tendance au rétrécissement de plus en plus importante de la banquise pendant l'été, l'Agence spatiale européenne (ESA) a fait savoir la semaine dernière que le "passage du Nord-Ouest", au nord du Canada, était désormais libre de glace à la fin de l'été, permettant le franchissement par bateau de l'Arctique, entre l'Europe et l'Asie, par une voie maritime "qui était, historiquement, impraticable".
"Le passage du Nord-Est, a déclaré pour sa part Schauer, semble libre de glace au nord de la Sibérie, à l'exception d'une petite partie entre le continent et l'île de Severnaïa Zemlia".
La diminution de l'épaisseur de la banquise se conjugue aux données transmises par les satellites concernant le rétrécissement record de la superficie gelée en été.
Certains climatologues estiment que la banquise pourrait totalement disparaître en été dans quelques décennies, et non pas vers la fin du siècle comme le prévoit le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC).
Lundi, le NSIDC (Centre américain de données sur la neige et la glace) a annoncé qu'à la fin de l'été, la banquise arctique ne couvrait plus que 4,14 millions de km², soit 1,2 million de km² (un peu plus de deux fois la France) de moins qu'en 2005, année du précédent record de fonte.
Un brise-glace russe, le Akademik Fedorov, a dû renoncer à installer une base habitée sur la banquise où des scientifiques voulaient passer l'hiver, en raison de l'épaisseur insuffisante de la glace, a déclaré Schauer.
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«Davantage de maladies dégénératives»
Par Eric Favereau
QUOTIDIEN : mardi 18 septembre 2007
Eric Jougla est l’auteur principal de l’étude intitulée «Les causes de décès en France en 2004 et leur évolution sur ces vingt dernières années.» Il est directeur du Centre d’épidémiologie de l’Inserm sur les causes de décès.
Que peut-on déduire de votre travail sur l’état de santé des Français ?
Nous sommes dans un contexte d’amélioration continue de la santé des Français. La plupart des indicateurs sont positifs, et seulement quelques causes de décès stagnent, voire augmentent.
Quelles sont ces causes qui stagnent ?
Le plus impressionnant est l’augmentation des décès liés au cancer du poumon chez la femme, pathologie directement liée aux effets du tabac. Certes, il y a eu des progrès, mais nous sommes en retard par rapport aux autres pays européens, la réduction du tabagisme étant intervenue bien plus tard en France. Un deuxième point, marquant un changement clair, réside dans la montée des maladies dégénératives en général, et en particulier la maladie d’Alzheimer et les démences séniles. Nous sommes face à une augmentation très forte chez les femmes, mais en même temps il faut être prudent, car il y a un effet diagnostic. Cela dit, ces maladies dégénératives interviennent chez des personnes très âgées, qui peuvent mourir d’autre chose. Sur la maladie d’Alzheimer, on a ainsi en 2004 comptabilisé 15 000 décès directs, 20 000 si cette maladie est simplement notée dans le certificat de décès, et 40 000 si on élargit à toutes les démences séniles.
Le troisième constat concerne les suicides. La situation française est mauvaise. Nous sommes dans une stagnation, et une stagnation inquiétante car les autres facteurs de décès, eux, diminuent.
Bilan globalement positif, quand même ?
Un bilan paradoxal. Oui, il y a un progrès global. Mais les inégalités de santé, les inégalités devant la maladie et donc devant la mort, restent fortes. Entre hommes et femmes, c’est frappant. Mais il n’y a pas que l’inégalité due au sexe, il y a des inégalités régionales avec un gradient nord-sud et des inégalités sociales. Enfin, les écarts entre les catégories sociales ont tendance à stagner, voire à augmenter. Et on le voit particulièrement nettement quand on regarde ce que l’on appelle la mortalité évitable.
Vous avez étudié l’année 2004, c’est-à-dire l’année post-canicule. Les 15 000 morts étaient-ils des morts évitables ?
Oui. Les personnes âgées qui sont décédées en juillet et en août 2003, ne sont pas des personnes qui, hors canicule, seraient décédées simplement quelques semaines plus tard. En revanche, en 2004, nous avons eu beaucoup moins de décès. Mais il faut être prudent dans l’analyse, car en 2004 l’épidémie de grippe a été faible, et a commencé fortement la baisse des morts sur la route.
Aujourd’hui, avec les certificats électroniques, a-t-on une juste appréciation ?
On peut surtout réagir s’il se passe quelque chose d’inédit. Jusqu’à présent, un médecin rédigeait sur du papier le certificat de décès, puis le transmettait à la mairie, qui allait le faire suivre à la Ddass. Bref, un dispositif qui n’était pas opérant pour une alerte sanitaire.
Là, avec ce nouveau système, le médecin se branche sur un site internet et le certificat médical lui apparaît aussitôt, il le remplit et nous dans les dix minutes, comme à l’Institut de veille sanitaire, on peut y avoir accès. On a là un indicateur extrêmement rapide. Le système marche, tous les médecins peuvent le faire, ils sont plutôt contents. Mais pour l’instant, il n’y a eu que 1 500 certificats rédigés électroniquement.
Par Eric Favereau
QUOTIDIEN : mardi 18 septembre 2007
Eric Jougla est l’auteur principal de l’étude intitulée «Les causes de décès en France en 2004 et leur évolution sur ces vingt dernières années.» Il est directeur du Centre d’épidémiologie de l’Inserm sur les causes de décès.
Que peut-on déduire de votre travail sur l’état de santé des Français ?
Nous sommes dans un contexte d’amélioration continue de la santé des Français. La plupart des indicateurs sont positifs, et seulement quelques causes de décès stagnent, voire augmentent.
Quelles sont ces causes qui stagnent ?
Le plus impressionnant est l’augmentation des décès liés au cancer du poumon chez la femme, pathologie directement liée aux effets du tabac. Certes, il y a eu des progrès, mais nous sommes en retard par rapport aux autres pays européens, la réduction du tabagisme étant intervenue bien plus tard en France. Un deuxième point, marquant un changement clair, réside dans la montée des maladies dégénératives en général, et en particulier la maladie d’Alzheimer et les démences séniles. Nous sommes face à une augmentation très forte chez les femmes, mais en même temps il faut être prudent, car il y a un effet diagnostic. Cela dit, ces maladies dégénératives interviennent chez des personnes très âgées, qui peuvent mourir d’autre chose. Sur la maladie d’Alzheimer, on a ainsi en 2004 comptabilisé 15 000 décès directs, 20 000 si cette maladie est simplement notée dans le certificat de décès, et 40 000 si on élargit à toutes les démences séniles.
Le troisième constat concerne les suicides. La situation française est mauvaise. Nous sommes dans une stagnation, et une stagnation inquiétante car les autres facteurs de décès, eux, diminuent.
Bilan globalement positif, quand même ?
Un bilan paradoxal. Oui, il y a un progrès global. Mais les inégalités de santé, les inégalités devant la maladie et donc devant la mort, restent fortes. Entre hommes et femmes, c’est frappant. Mais il n’y a pas que l’inégalité due au sexe, il y a des inégalités régionales avec un gradient nord-sud et des inégalités sociales. Enfin, les écarts entre les catégories sociales ont tendance à stagner, voire à augmenter. Et on le voit particulièrement nettement quand on regarde ce que l’on appelle la mortalité évitable.
Vous avez étudié l’année 2004, c’est-à-dire l’année post-canicule. Les 15 000 morts étaient-ils des morts évitables ?
Oui. Les personnes âgées qui sont décédées en juillet et en août 2003, ne sont pas des personnes qui, hors canicule, seraient décédées simplement quelques semaines plus tard. En revanche, en 2004, nous avons eu beaucoup moins de décès. Mais il faut être prudent dans l’analyse, car en 2004 l’épidémie de grippe a été faible, et a commencé fortement la baisse des morts sur la route.
Aujourd’hui, avec les certificats électroniques, a-t-on une juste appréciation ?
On peut surtout réagir s’il se passe quelque chose d’inédit. Jusqu’à présent, un médecin rédigeait sur du papier le certificat de décès, puis le transmettait à la mairie, qui allait le faire suivre à la Ddass. Bref, un dispositif qui n’était pas opérant pour une alerte sanitaire.
Là, avec ce nouveau système, le médecin se branche sur un site internet et le certificat médical lui apparaît aussitôt, il le remplit et nous dans les dix minutes, comme à l’Institut de veille sanitaire, on peut y avoir accès. On a là un indicateur extrêmement rapide. Le système marche, tous les médecins peuvent le faire, ils sont plutôt contents. Mais pour l’instant, il n’y a eu que 1 500 certificats rédigés électroniquement.
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Hortefeux prudent sur les tests ADN
Devant les députés, Brice Hortefeux s'est dit favorable à une "mise en place provisoire et progressive du dispositif", tout en annonçant une évaluation par une commission indépendante.
Le ministre de l'Immigration a par ailleurs estimé qu'il fallait parvenir dans les cinq ans à ce que l'immigration économique représente 50% du flux des entrées.
- le 18/09/2007 - 19h55
Le ministre de l'Immigration défendait mardi aux députés son projet controversé de "maîtrise de l'immigration". A la tribune, Brice Hortefeux a dans un premier temps souligné qu'il fallait parvenir, dans les cinq ans, à ce que l'immigration économique représente 50% du flux des entrées. Le ministre a ensuite présenté tour à tour les mesures destinées à "réduire la part prépondérante de l'immigration familiale" en imposant aux candidats au regroupement familial : niveau de langue, conditions de ressources (1,2 Smic pour les familles nombreuses) et signature du "contrat d'accueil et d'intégration pour la famille".
Revenant sur l'amendement très polémique visant à autoriser les tests ADN pour les candidats au regroupement familial voté en commission des Lois, Brice Hortefeux s'est montré prudent, déclarant qu'il "appartiendra à l'Assemblée de discuter et de prendre position". Il s'est notamment demandé "s'il ne serait pas utile de prévoir une mise en oeuvre progressive du dispositif en commençant par les pays d'émigration dans lesquels nos partenaires européens pratiquent déjà ce test".
En tout état de cause, le ministre a annoncé qu'une "évaluation" serait conduite par "une commission indépendante, composée de parlementaires, hauts magistrats et d'un représentant du Conseil national consultatif d'éthique". Brice Hortefeux a jugé en outre qu'"il serait sage de prévoir une application provisoire du dispositif", avant que le Parlement n'en débatte à nouveau. De son côté, Matignon s'est dit prêt à accepter les tests ADN, à condition que la mesure soit assortie d'une période expérimentale de deux années et fasse ensuite l'objet d'une révision parlementaire.
Définir des "plafonds chiffrés d'immigration"
Brice Hortefeux a par ailleurs assuré que le gouvernement "sera très ouvert à l'amendement" autorisant la mesure statistique de la diversité, adopté lui aussi par la commission des Lois. "Si l'on veut lutter contre les discriminations liées aux origines, il faut pouvoir les mesurer !", a-t-il lancé. Selon l'amendement voté par la commission des Lois, qui suit des recommandations de la Cnil, l'interdiction du recensement des origines raciales ou ethniques pourrait être levée s'il a pour finalité la conduite d'études sur "la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration".
Pour "conforter l'intégration des immigrés en situation légale sur notre territoire", a-t-il aussi annoncé, le gouvernement a proposé un amendement visant à créer "une carte de résident permanent", amendement également proposé par deux parlementaires. Il sera également proposé aux signataires du "contrat d'accueil et d'intégration" un "bilan de compétences professionnelles" pour faciliter leur emploi. Enfin, le ministre a ouvert la voie à une modification constitutionnelle pour pouvoir définir des "plafonds chiffrés d'immigration", autrement dit des quotas d'immigrants, en annonçant la nomination prochaine d'une "commission de réflexion" sur ce sujet.
Devant les députés, Brice Hortefeux s'est dit favorable à une "mise en place provisoire et progressive du dispositif", tout en annonçant une évaluation par une commission indépendante.
Le ministre de l'Immigration a par ailleurs estimé qu'il fallait parvenir dans les cinq ans à ce que l'immigration économique représente 50% du flux des entrées.
- le 18/09/2007 - 19h55
Le ministre de l'Immigration défendait mardi aux députés son projet controversé de "maîtrise de l'immigration". A la tribune, Brice Hortefeux a dans un premier temps souligné qu'il fallait parvenir, dans les cinq ans, à ce que l'immigration économique représente 50% du flux des entrées. Le ministre a ensuite présenté tour à tour les mesures destinées à "réduire la part prépondérante de l'immigration familiale" en imposant aux candidats au regroupement familial : niveau de langue, conditions de ressources (1,2 Smic pour les familles nombreuses) et signature du "contrat d'accueil et d'intégration pour la famille".
Revenant sur l'amendement très polémique visant à autoriser les tests ADN pour les candidats au regroupement familial voté en commission des Lois, Brice Hortefeux s'est montré prudent, déclarant qu'il "appartiendra à l'Assemblée de discuter et de prendre position". Il s'est notamment demandé "s'il ne serait pas utile de prévoir une mise en oeuvre progressive du dispositif en commençant par les pays d'émigration dans lesquels nos partenaires européens pratiquent déjà ce test".
En tout état de cause, le ministre a annoncé qu'une "évaluation" serait conduite par "une commission indépendante, composée de parlementaires, hauts magistrats et d'un représentant du Conseil national consultatif d'éthique". Brice Hortefeux a jugé en outre qu'"il serait sage de prévoir une application provisoire du dispositif", avant que le Parlement n'en débatte à nouveau. De son côté, Matignon s'est dit prêt à accepter les tests ADN, à condition que la mesure soit assortie d'une période expérimentale de deux années et fasse ensuite l'objet d'une révision parlementaire.
Définir des "plafonds chiffrés d'immigration"
Brice Hortefeux a par ailleurs assuré que le gouvernement "sera très ouvert à l'amendement" autorisant la mesure statistique de la diversité, adopté lui aussi par la commission des Lois. "Si l'on veut lutter contre les discriminations liées aux origines, il faut pouvoir les mesurer !", a-t-il lancé. Selon l'amendement voté par la commission des Lois, qui suit des recommandations de la Cnil, l'interdiction du recensement des origines raciales ou ethniques pourrait être levée s'il a pour finalité la conduite d'études sur "la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration".
Pour "conforter l'intégration des immigrés en situation légale sur notre territoire", a-t-il aussi annoncé, le gouvernement a proposé un amendement visant à créer "une carte de résident permanent", amendement également proposé par deux parlementaires. Il sera également proposé aux signataires du "contrat d'accueil et d'intégration" un "bilan de compétences professionnelles" pour faciliter leur emploi. Enfin, le ministre a ouvert la voie à une modification constitutionnelle pour pouvoir définir des "plafonds chiffrés d'immigration", autrement dit des quotas d'immigrants, en annonçant la nomination prochaine d'une "commission de réflexion" sur ce sujet.
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Obésité infantile : les pubs grasses et sucrées en surpoids !
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 19 septembre, 10h00
En France, les produits gras et sucrés coulent toujours des jours paisibles sur le petit écran. L'UFC-Que Choisir a fait le compte : 87% des publicités diffusées lors des programmes pour enfants portent sur des aliments déséquilibrés ! L'association parle de « harcèlement » des enfants, et demande qu'il y soit mis fin par la loi.
Près d'un an après la lettre ouverte adressée aux eurodéputés par le BEUC (le Bureau européen des Unions de Consommateurs qui regroupe 40 organisations de consommateurs parmi lesquelles UFC-Que Choisir), rien ne semble avoir bougé. Les pubs de barres chocolatées et autres confiseries se taillent toujours la part du lion à la télévision française. Au grand dam naturellement, de l'UFC-Que Choisir.
L'association dénonce en effet la stratégie de communication de l'industrie agro-alimentaire, « qui participe à l'augmentation alarmante (5,7% par an, n.d.l.r.) de l'obésité infantile ». L'UFC-Que Choisir demande donc aux parlementaires français de voter une nouvelle loi plus restrictive que celle de 2004. L'objectif ? Interdire tout simplement « la diffusion des publicités pour les produits les plus gras et les plus sucrés, lors des programmes pour enfants ». Mais pas seulement. Elle propose aussi « l'instauration d'une TVA sociétale alimentaire (sur les) produits les plus riches en matières grasses, sucre ou sel ».
Afin de mettre la pression sur les députés, l'UFC-Que Choisir part en campagne : sur le Net, avec le site www.obesipub.org où les internautes peuvent leur adresser des messages. Et dès octobre sur le terrain, où les associations locales organiseront des conférences-débats pour sensibiliser l'opinion publique.
Source : UFC-Que Choisir, 18 septembre 2007
Par Destination Santé Destination Sante - Mercredi 19 septembre, 10h00
En France, les produits gras et sucrés coulent toujours des jours paisibles sur le petit écran. L'UFC-Que Choisir a fait le compte : 87% des publicités diffusées lors des programmes pour enfants portent sur des aliments déséquilibrés ! L'association parle de « harcèlement » des enfants, et demande qu'il y soit mis fin par la loi.
Près d'un an après la lettre ouverte adressée aux eurodéputés par le BEUC (le Bureau européen des Unions de Consommateurs qui regroupe 40 organisations de consommateurs parmi lesquelles UFC-Que Choisir), rien ne semble avoir bougé. Les pubs de barres chocolatées et autres confiseries se taillent toujours la part du lion à la télévision française. Au grand dam naturellement, de l'UFC-Que Choisir.
L'association dénonce en effet la stratégie de communication de l'industrie agro-alimentaire, « qui participe à l'augmentation alarmante (5,7% par an, n.d.l.r.) de l'obésité infantile ». L'UFC-Que Choisir demande donc aux parlementaires français de voter une nouvelle loi plus restrictive que celle de 2004. L'objectif ? Interdire tout simplement « la diffusion des publicités pour les produits les plus gras et les plus sucrés, lors des programmes pour enfants ». Mais pas seulement. Elle propose aussi « l'instauration d'une TVA sociétale alimentaire (sur les) produits les plus riches en matières grasses, sucre ou sel ».
Afin de mettre la pression sur les députés, l'UFC-Que Choisir part en campagne : sur le Net, avec le site www.obesipub.org où les internautes peuvent leur adresser des messages. Et dès octobre sur le terrain, où les associations locales organiseront des conférences-débats pour sensibiliser l'opinion publique.
Source : UFC-Que Choisir, 18 septembre 2007
- Dimezell92
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Journée mondiale Alzheimer: il n'y a "pas de temps à perdre" face à ce fléau
Par Par Annie HAUTEFEUILLE AFP - Mercredi 19 septembre, 10h41PARIS (AFP)
- La maladie d'Alzheimer et les troubles apparentés affectent 24,3 millions de personnes dans le monde, et pourraient en toucher 81 millions d'ici 2040, mettent en garde les experts qui redoutent un doublement du nombre de malades tous les vingt ans.
Plus de cent ans après son identification en 1906 par le médecin allemand Aloïs Alzheimer, cette maladie neurodégénérative qui entraîne une détérioration progressive des fonctions cognitives (attention, perception, mémoire...) reste incurable et représente un lourd fardeau pour des millions de familles.
Face à ces enjeux, il n'y a "pas de temps à perdre". C'est le slogan choisi pour la journée mondiale par Alzheimer's Disease International (ADI), qui chapeaute 75 associations nationales de malades. Celles-ci sont invitées à organiser localement conférences ou autres initiatives destinées à faire prendre conscience des "réalités de la vie avec une démence".
Chaque année, 4,6 millions de nouveaux cas sont enregistrés, soit un nouveau cas toutes les sept secondes, rappelle l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un récent rapport sur les maladies neurologiques qui reprend des estimations faites en 2005 par des experts internationaux à la demande d'Alzheimer's Disease International.
60% des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ou de démences apparentées vivaient en 2001 dans les pays en développement. Le taux pourrait grimper à 70% en 2040, selon cette étude publiée fin 2005 dans la revue médicale britannique The Lancet.
Entre 2001 et 2040, le nombre de malades devrait quadrupler en Inde, en Chine et dans d'autres pays d'Asie, voire même être multiplié par cinq en Amérique latine, en Afrique du Nord et au Proche Orient, pronostiquaient alors ces experts.
En Europe occidentale, où quelque 5,4 millions de personnes souffrent de la maladie d'Alzheimer, plusieurs dizaines d'associations avaient tiré la sonnette d'alarme en juin 2006 lors d'une conférence à Paris, appelant à faire de la lutte contre cette maladie une "priorité de santé publique".
Faute de progrès significatifs dans la recherche, près de 1,3 million de personnes en seront atteintes en France d'ici 2020, contre environ 850.000 aujourd'hui. Aux Etats-Unis, le nombre de malades risque de grimper à 8 millions en 2030, contre cinq millions actuellement, mettent en garde associations de malades et experts.
En France, où le président de la République Nicolas Sarkozy entend "susciter une mobilisation de la société tout entière" dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer, une commission a été chargée de proposer un plan national à mettre en oeuvre au 1er janvier 2008. Ses "premières propositions" sont attendues à l'occasion de la journée mondiale Alzheimer.
Cette "maladie de l'avenir", selon l'expression d'un spécialiste français, Bruno Dubois, reste encore mal connue et incurable, même si un diagnostic précoce, certains médicaments ou des stimulations cérébrales contribuent à retarder perte de mémoire et déclin des facultés intellectuelles.
Les régions du cerveau impliquées dans les processus d'apprentissage et de mémoire voient leur taille réduite chez les malades d'Alzheimer à la suite de la mort des neurones. Celle-ci intervient alors que s'accumulent dans ces zones du cerveau des plaques de peptides bêta-amyloïde, et que s'agrègent dans les cellules nerveuses des protéines Tau sous forme de filaments pathologiques.
Les recherches portent notamment sur la possibilité de susciter chez les patients une réaction immunitaire contre les peptides bêta-amyloïdes, avec des médicaments imitant l'action d'un vaccin.
Par Par Annie HAUTEFEUILLE AFP - Mercredi 19 septembre, 10h41PARIS (AFP)
- La maladie d'Alzheimer et les troubles apparentés affectent 24,3 millions de personnes dans le monde, et pourraient en toucher 81 millions d'ici 2040, mettent en garde les experts qui redoutent un doublement du nombre de malades tous les vingt ans.
Plus de cent ans après son identification en 1906 par le médecin allemand Aloïs Alzheimer, cette maladie neurodégénérative qui entraîne une détérioration progressive des fonctions cognitives (attention, perception, mémoire...) reste incurable et représente un lourd fardeau pour des millions de familles.
Face à ces enjeux, il n'y a "pas de temps à perdre". C'est le slogan choisi pour la journée mondiale par Alzheimer's Disease International (ADI), qui chapeaute 75 associations nationales de malades. Celles-ci sont invitées à organiser localement conférences ou autres initiatives destinées à faire prendre conscience des "réalités de la vie avec une démence".
Chaque année, 4,6 millions de nouveaux cas sont enregistrés, soit un nouveau cas toutes les sept secondes, rappelle l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un récent rapport sur les maladies neurologiques qui reprend des estimations faites en 2005 par des experts internationaux à la demande d'Alzheimer's Disease International.
60% des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ou de démences apparentées vivaient en 2001 dans les pays en développement. Le taux pourrait grimper à 70% en 2040, selon cette étude publiée fin 2005 dans la revue médicale britannique The Lancet.
Entre 2001 et 2040, le nombre de malades devrait quadrupler en Inde, en Chine et dans d'autres pays d'Asie, voire même être multiplié par cinq en Amérique latine, en Afrique du Nord et au Proche Orient, pronostiquaient alors ces experts.
En Europe occidentale, où quelque 5,4 millions de personnes souffrent de la maladie d'Alzheimer, plusieurs dizaines d'associations avaient tiré la sonnette d'alarme en juin 2006 lors d'une conférence à Paris, appelant à faire de la lutte contre cette maladie une "priorité de santé publique".
Faute de progrès significatifs dans la recherche, près de 1,3 million de personnes en seront atteintes en France d'ici 2020, contre environ 850.000 aujourd'hui. Aux Etats-Unis, le nombre de malades risque de grimper à 8 millions en 2030, contre cinq millions actuellement, mettent en garde associations de malades et experts.
En France, où le président de la République Nicolas Sarkozy entend "susciter une mobilisation de la société tout entière" dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer, une commission a été chargée de proposer un plan national à mettre en oeuvre au 1er janvier 2008. Ses "premières propositions" sont attendues à l'occasion de la journée mondiale Alzheimer.
Cette "maladie de l'avenir", selon l'expression d'un spécialiste français, Bruno Dubois, reste encore mal connue et incurable, même si un diagnostic précoce, certains médicaments ou des stimulations cérébrales contribuent à retarder perte de mémoire et déclin des facultés intellectuelles.
Les régions du cerveau impliquées dans les processus d'apprentissage et de mémoire voient leur taille réduite chez les malades d'Alzheimer à la suite de la mort des neurones. Celle-ci intervient alors que s'accumulent dans ces zones du cerveau des plaques de peptides bêta-amyloïde, et que s'agrègent dans les cellules nerveuses des protéines Tau sous forme de filaments pathologiques.
Les recherches portent notamment sur la possibilité de susciter chez les patients une réaction immunitaire contre les peptides bêta-amyloïdes, avec des médicaments imitant l'action d'un vaccin.