<°)))< INFIRMIER(E)S MOBILISEZ-VOUS : NetLobbying
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http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=31080
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Le débile soumis à la psychanalyse devient toujours une canaille
En effet :
Crier ensemble oui.
Nous le faisons régulièrement, des grèves locales avec descente dans le bureau de la directrice de l’hôpital, qui bien sur en a eu vent et s’est trouvée comme par miracle un rendez vous à l’extérieur ce jour là.
Nos mouvements sont récupérés et médiatisés par les syndicats. Qui transforment nos revendications de manque de personnel en revendications de primes inclues pour le calcul de la retraite et autres revendications seulement financières.
Résultat, notre message ne passe pas, ni au niveau syndical, ni au niveau de la direction et encore moins des médias. Quant à Bachelot Qui Rigole Tout Le Temps, notre ministre de la santé à mi temps avec le ministère des sports...
Nous sommes tous ulcérés que l’hôpital public soit géré par une ministre à mi temps, comme si tout allait bien.
Quand on voit nos syndicats défiler devant les caméras avec pour seul message le salaire alors qu’on est en train de crever de manque d’effectif, sabotés par les 35 heures, nous sommes tellement dégoutés qu’à chaque fois on se dit pendant des mois que l’on ne nous y reprendra pas. Et à chaque fois beaucoup de mes collègues annulent leurs adhésions aux syndicats, souvent même les purs et durs.
Avant les 35 heures, c’était autre chose, c’était dur, mais l’organisation de nos plannings ultra simple, nous avions tous notre roulement immuable au point que sauf imprévu grave nous pouvions planifier nos vacances et nos repos sur 3 ans avec une facilité déconcertante.
Aujourd’hui, c’est un casse tête monstrueux, impossible à gérer, même au jour le jour, à l’heure à l’heure. C’est plusieurs fois par jour que nous apprennons que nous devons aller aider dans telle salle pour les toilettes du matin, ailleurs pour le repas du midi, emmener un patient à la radio en plein repas du midi, laissant une collègue assurer les repas de 40 patients et faire manger en chambre 5 patients grabataires, et la retrouver au retour en larmes par ce qu’elle n’y est pas arrivée, et pour cause ! Etc. A longueur de journée c’est comme ça.
Nous devons vérifier quasi heure par heure nos plannings, les cadres et les collègues les modifiant en permanence au crayon pour essayer de s’y retrouver.
Depuis les 35 heures, les plannings sont devenus tout simplement impossibles à gérer.
Alors ils ont cru bon de créer un logiciel spécial, les cadres devant juste y saisir les désidératas de présences, le logiciel s’occupant de calculer le reste, rtt, rh, rs, agents présents, etc. Mais on connait tous le problème, les clients demandent une chose, les programmeurs comprennent autre chose, les directeurs une autre chose, etc, et le logiciel devient une merde inutilisable et délirante.
Et on nous envoie des observateurs, des inspécteurs visiter l’hôpital. Gens qu’on ne voit jamais dans les services de soins, mais seulement dans des salles de réunions, ayant eux, largement le temps de prendre une pause café. Et qui décrètent qu’il s’agit d’un problème d’organisation, et qui nous proposent des solutions du genre pools de cadres, regroupement des services, comme si cela allait changer quelque chose au nombre de soignants dans les services !
Quelle que soit leurs bidouilles géniales de technocrates, il y a toujours 3 aides soignantes pour deux salles de 25 patients grabataires plusieurs fois par semaine. Ce n’est pas en manipulant l’organisation des cadres qu’il va y avoir comme par miracle plus d’agents auprès des patients, c’est du pur délire hallucinatioire de bureaucrate de s’imaginer de telles foutaises.
Impossible d’assurer un suivi corect du patient, personne, ni les agents ni les cadres, ne sait plus qui fait quoi et où en temps réel.
Et les cadres doivent envoyer quotidiennement au service du planning ses effectifs du jour. Cadres totalement dépassés par la complexité insoluble, qui renvoient des chiffres à la louche qui ne correspondent pas à la réalité. Service du planning qui renvoie ces chiffres faux à la gestion des coût. Qui elle même les transforme selon les directives de sa direction, qui les envoie au siège, qui les arange aussi à sa sauce, etc, jusqu’au ministère.
Résultat, le ministère de la santé reçoit des chiffres d’effectifs totalement faux et irréalistes, et décide de nos cotas de personnels et de budgets sur ces bases délirantes !
D’où mauvaise qualité des soins du patient, d’où épuisement physique et moral des agents qui vieillissent moralement et physiquement de 10 ans en 3 ans de travail, et qui finissent en dépression.
Pas une semaine sans que j’apprenne qu’une collègue est en dépression, hernie discale, déchirement musculaire, articulation des genoux détruites.
Nous réalisons tous très vite que nous avons signé pour soigner, mais que nous sommes impuissants à le faire, ne faisant que réaliser le strict minimum dans l’urgence et la débrouille permanente, sans même pouvoir prendre le temps d’aller aux toilettes ni d’avaler un verre d’eau. Le patient qui s’en rend compte et qui déprime lui aussi.
Et quand on sait qu’un patient qui déprime guérrit moins vite, la boucle se boucle et s’auto entretient.
Désolé de ne pas vous parler politique, mais seulement du concret, de la réalité du quotidien bien terre à terre.
D’ailleurs, d’un gouvernement à l’autre, c’est tellement le même cirque, à la fin on s’en fout bien de savoir qui est notre ministre, pour ce que cela change dans les services, que telle ou telle mesure soit prise, nous sommes toujours auprès du patient à cavaler partout pour tout, sous l’oeil suspicieux des familles des patients qui vont raler dans le bureau de la cadre pour un oui pour un non, nous enfonçant dans l’idée que nous n’arrivons pas à soigner correctement, nous enfonçant un peu plus chaque jour dans la dépression, et un jour, ça craque, on finit en urgence chez un psy, en longue maladie pour 6 mois voire 2 ou 3 ans.
Ce n’est pas des 35 heures dont nous avons besoin, mais de personnel, tout simplement.
On va me répondre que ça coute, mais la santé des patients ça n’a pas de prix !
On fait dans la rénovation des bâtiments, des mesures par ci par là totalement inutiles mais tellement bien médiatisées et popularisées par une Guigou ou une Aubry.
Guigou qui nous annonce toute fiere qu’elle a ouvert des centaines de places d’élèves infirmières. Mais qui ne nous dit pas que ce sont sur autant de postes d’élèves aides soignantes non recrutées !
Mais l’urgence est elle vraiment là ?
par nicolette (IP:xxx.x63.193.33) le 11 novembre 2007 à 11H44
Les interventions suite à ce triste constat sont toutes justes ! Mais reprenez l’historique du début de la crise infirmière: Elle date de Schengen et Maastricht. Pourquoi ? Infirmières techniciennes en France, nous sommes les seules à pratiquer des gestes qui sont dévolu aux médecins dans les autres pays européens. Une responsabilité que les infirmières étrangères ont découvert et qui les font rentrer dans leur pays ; trop de responsabilités !
Alors pourquoi l’état a-t-il mis des numerus clausus pour les formations des infirmières et poussé les aides soignantes vers des organisations professionnelles plus poussées ?
La grande grève des infirmières en 88 reprenait déjà comme revendication la reconnaissance de la profession, l’intégration des primes dans nos salaires, le cursus LMD et la défense de la qualité de soin qui commençait à baisser d’ailleurs je me souviens avoir fait des soins avec un technocrate muni d’un chronomètre...
La confédération infirmière, mouvement apolitique de la base ne fut pas reconnu par les politique et seul les syndicat, représentant moins de 10% de la profession !, ont eu leur mot à dire, revalorisation salariale, une prime Weil en plus (500ff), mais tj pas intégré au salaire. Et ce furent les même syndicat qui aidèrent l’état à casser ce mouvement largement soutenu par les medias et la population. Les familles venaient nous aider à l’hôpital pour que nous puissions défiler et défendre par le nombre nos conditions si difficiles !
Mais qu’est-ce qui a changé ? Les infirmières se désinvestissent de plus en plus de revendications, car les syndicats, seule instance reconnue, ne défend pas le quotidien des soignants. La charge de travail s’est alourdie depuis, avec un énorme temps consacré à l’administratif, transmissions traçabilité, plus de 50% du temps de travail ! (a l’époque nous avions nettement moins de soucis de contagions nosocomiales et d’erreurs !) La manque de soignant fait que les heures sup. et les vacances deviennent conditionnelles au nombre de personnes présentes, bref, les 35 heures n’ont fait qu’aggraver une situation préexistante, multipliant encore nos heures sup, RTT (que nous ne pouvons pas prendre et que l’on ne peut nous payer pour des raisons de budgets...donc gratuites ?).
L’état a testé la nouvelle politique qui se met en route maintenant sur 3 sites en France, dont mon secteur, et je suis effarée de la manipulation de la population, et du personnel pour aboutir simplement à la fermeture d’un hôpital, regroupé sur un seul site sans personnel supplémentaire ni création de lit, l’autre étant revendu, réhabilité avec nos deniers, au privé !
Les syndicats acceptent même que les nouvelles recrues infirmières ne soient plus titularisé mais seulement assimilés fonctionnaire...
Pourquoi ceci ? Grattez donc au niveau de l’Europe ! Eh oui ! Les syndicats ne sont plus les défenseurs des salariés, mais interviennent pour organiser au mieux le travail avec les patrons ! Le test fut le secteur de la santé depuis la signature de Maastricht, et maintenant l’éducation nationales commence à ouvrir leurs yeux, car le même créneau est en route ! Sauf que l’essentiel est fait !
Nous vivons hélas dans un pays où le communautarisme des corporations du travail cloisonne toute action concertée ! Mais nous en sommes tous responsables !
Pour défendre l’hôpital, je me suis retrouvée à une réunion du ¨PT ! Ah les cheminots, bardés d’avantages par rapport à d’autres, ruent dans les brancards ! Je me suis permis de parler de ma profession: nous n’avons pas le droit de faire grève, sinon assurer un service minimum (nous tournons au minimum depuis des années !) et sinon nous risquons de nous trouver devant la justice pour non assistance à personne en danger !... Quelle autre profession a été autant muselée ?
Les écoles d’infirmière n’arrivent plus à remplir leur places, et ont des pourcentages de défection important avant le diplôme ! Les nouvelles diplômées ne durent plus que 3 ans1/2, conte 7 il y a quelques années, car les conditions de travail sont devenu trop dures à vivre, et que nous n’avons plus le temps de faire l’accompagnement du patient !
Et mieux, avec la nouvelle tarification, seul les actes feront rentrer des sous à l’hôpital ! Que fait on des patients ? A moins qu’ils soient riches, il seront hospitalisée à domicile, secteur en pleine expansion, mais qui n’assure pas la sécurité d’une prise en charge suivie. Mettons vous étés en observation pour un problème intestinal. Vous passez tous les examens, en ambulatoire de préférence, on ne vous explique pas grand-chose et puis vous étés de nouveau enfermé chez vous avec toutes les questions qui vous travaillent: est-ce grave, c’est un cancer ?..... Risque de dépression, angoisse, décompensation psy.....
La reconnaissance des études d’infirmière, j’en entends parler depuis mon diplôme, cela fait donc 25 ans. Qu’est-ce qui a changé ? Rien ! Car si l’on touche à nous infirmières, l’état est dans l’obligation de revaloriser toute la fonction paramédicale !
Et mettre le cursus LMD serait une solution rêvée, mais avec une revalorisation salariale.
Avec le transfert de compétences, notamment les consultation d’infirmières, prescripteurs dans des spécialités où il manque des médecins (soumis aussi au numerus clausus !), type néphrologie, dermato,cardio...., on n’aborde pas du tout la revalorisation de salaire, mais on parle de formation supplémentaire. Nous le pratiquons déjà depuis des décennies, et les médecins se reposent sur les anciennes pour cela, gratuitement, sauf que nous bonnes poires, nous le faisons pour le patient !
Nous en revenons toujours au salaire, qui se rétrécit comme une peau de chagrin les années de travail avançant ! Nous gagnons moins qu’une femme de ménage en ville, moins de 15 euros l’heure pour une responsabilité plus importante qu’un conducteur de bus, ou train , qui ne travaille pas plus que 5 heures d’affilé car ensuite la vigilance baisse ! Souvent, pour assurer la roulement nous faisons 12 voire 13h d’afilé...
En plus nous avons une profession à risque pour notre santé (manipulation de charges importantes, matériel et humain), manipulation de produits dangereux et toxiques pouvant entraîner la mort ou/et effets secondaires sur notre santé et celle du patient, nous travaillons avec des êtres humains qui demandent un minimum d’accompagnement et d’explication que nous ne pouvons hélas plus assurer (dans certains services ce sont les agents hospitaliers qui nous informent des états d’âme du patient !)... Et notre salaire à la retraite, épuré de toutes les primes, sera celui d’un smicard !
Belle carrière ! Avec l’instauration de l’ordre infirmier, je ne sais que penser, car je n’y croyais plus ! Copié sur l’ordre des médecins, nous ne pourrons exercer que si nous y sommes inscrit et cotisons ! Savez-vous quand a été crée l’ordre des médecins ? Sous le régime de Vichy, en 1940, pour recenser tous les médecins et mettre les « juifs » à l’index ! Que va nous réserver alors cet ordre, si ce n’est que de nous assurer que nous sommes tous dans le droit chemin et pensons comme nous le devons ! Car celui qui ne pensera pas correct, sera exclu....et ne pourra de ce fait plus exercer !
Vive la liberté !
Bon, après ce triste constat, qui je l’espère ne vous a pas démoralisé, je me bat toujours pour la défense de la fonction d’infirmière humaine, qui accompagne le patient ! La reconnaissance de la profession se lit hélas seulement dans les yeux de l’utilisateur du système, car avant il fantasmait sue les critères maintenant hélas caduques.
Double vitesse de soin, cela ne date pas d’hier, hélas ! On préserve les CMU, c’est une bonne chose, mais je connais des CMU qui sont rentier, touchant plus que moi, et passant leur temps à voyager à, l’étranger....
La sécurité sociale est devenu un leurre pour lequel les français mettent volontiers leur main au portefeuille ! Dans le cadre de l’Europe, elle est illégale depuis 1994 et l’état paye une contravention importante à Brussel tous les ans ! Elle est illégale car c’est un monopole ! si vous observez bien, de plus en plus de mutuelles se proposent de prendre en charge certains surcoûts, comme les dessous de table, certains médicaments... C’est l’état qui ne veut pas tuer la poule aux œufs d’or, alors on parle de déficit, de réorganisation des soins....et de nouvelles cotisations. Il y a quelques moi, un dentiste s’est fait épingler car il payait une « assurance au dernier franc » auprès d’une assurance britannique et la sécu lui réclamait une très grosse somme d’arriérés ! Personne n’a entendu la condamnation, car il a gagné !...
Les hôpitaux sont gérés par de technocrates qui désirent faire des bénéfices même sur le dos du personnel et des malades. Aujourd’hui on nous bassine d’informations totalement désuètes pour noyer le vrai problème: la santé est devenu une pompe a fric !
Non seulement elle rapporte à l’état, mais aussi à l’industrie pharmaceutique, donc aux actionnaires ! Je vous fais grâce mais il y a là aussi des choses à dire que l’on nous cache habilement !
Ce que je regrette le plus c’est le manque de circulation, forums compris des information concernant notre vrai avenir. Ou serait-ce une évolution vers une manière de vivre anti démocratique ?
Amitiés, Nicolette
Communiqué CGT Santé
Montreuil, le 26 octobre 2007
http://www.sante.cgt.fr/spip.php?article2473
Communiqué de l'intersyndicale fonction publique :
Montreuil, le 26 octobre 2007
La CGT confirme son appel à faire de la journée du 20 novembre un temps fort et unitaire de la lutte – par la grève et les manifestations –
Alors que sept organisations syndicales de la Fonction publique ont confirmé le lundi 22 octobre leur exigence de négociations salariales permettant le maintien du pouvoir d’achat et le rattrapage des pertes accumulées, la réunion convoquée ce matin a tourné court.
En effet, les décisions gouvernementales sur ce dossier crucial ont confirmé nos pires craintes.
Alors que les agents de la Fonction publique subissent une perte de pouvoir d’achat de 6,5% depuis janvier 2000, les dispositions énoncées par Eric Woerth relèvent du dérisoire, voire de la provocation.
Les mesures se résument au fond en deux points : - une nouvelle prime de sommet de grade – réservée aux catégories A (700 € bruts) et B (400 € bruts) – qui concerne moins de 2 % des personnels ; - le paiement très partiel d’heures supplémentaires ou de jours RTT non pris, c’est-à-dire la simple rétribution d’un dû. Ainsi, dans la Fonction publique hospitalière, la mesure se limite à payer, sur la base du volontariat, 12 h supplémentaires en moyenne par agent, ce qui ne permettra en aucun cas de régler durablement la question des volumes colossaux d’heures supplémentaires accumulées.
Tant sur le fond que sur la forme, nous sommes dans l’inacceptable.
Le Président de la République et son gouvernement, en restant totalement sourds aux légitimes exigences salariales des personnels, en supprimant massivement des emplois, en s’attaquant aux garanties collectives des agents, portent l’entière responsabilité d’un conflit majeur dans la Fonction publique.
C’est en portant haut et fort l’intérêt général, le développement des services publics pour le bien de toute la population, que la CGT confirme son appel à faire de la journée du 20 novembre un temps fort et unitaire de la lutte – par la grève et les manifestations – pour obtenir des avancées porteuses de progrès social pour tous.
http://www.sante.cgt.fr/spip.php?article2473
Communiqué de l'intersyndicale fonction publique :
Communiqué des organisations syndicales
de la Fonction publique
Les fédérations de la Fonction publique, CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, SOLIDAIRES, CFTC,
constatent que les deux revendications prioritaires, le pouvoir d’achat et l’emploi public, ne sont
toujours pas prises en compte par le gouvernement.
Face aux exigences d’augmentation de la valeur du point d’indice pour un réel maintien
du pouvoir d’achat pour tous, et de refonte globale de la grille indiciaire, sont évoquées
par le gouvernement des « mesures concrètes et ciblées » sur une partie des agents
de la Fonction publique.
Face aux exigences d’un service public de qualité et de proximité, répondant encore
mieux aux besoins de toute la population, basé sur des emplois publics statutaires, il
est répondu par le Premier ministre : « Moins de services, moins de personnels, moins
d’Etat », confirmé par la suppression de plus de 22 000 postes dans le projet de
budget 2008.
Devant le refus persistant du gouvernement de répondre aux exigences et face à ces reculs
inacceptables pour les personnels et les usagers, nos organisations considèrent que l’heure est
venue d’une riposte d’envergure pour obtenir satisfaction.
Dans la continuité de leurs démarches, les organisations appellent tous les agents des trois
versants de la Fonction publique (Etat, territoriaux, hospitaliers) à faire grève, à se rassembler
et à manifester le 20 novembre 2007 (jour du vote du budget à l’Assemblée Nationale) dans
toute la France, sur nos exigences en matière de salaires, d’emploi public, de défense du
service public, de ses missions et du statut de la Fonction Publique
Paris, le 22 octobre 2007
- Myrrha
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faltik a écrit :Bonsoir,
Pour Grenoble une Assemblée Générale aura lieu très certainement vendredi 16 novembre 11H30, Amphi Ifsi, CHU.
Qu'on se le dise !
Confirmé!
Les invitations sont lancées!
"Tous ces symboles d'un pouvoir que j'exècre, la cagoterie appuyée sur le bras de la soldatesque, cela me fait bander de les arracher"O.Rolin.
Solidaire
Solidaire
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D'autres réactions suite à l'article :
par Philou017 (IP:xxx.x2.132.234) le 10 novembre 2007 à 21H50
Je pense qu’il faudrait vous faire aussi appuyer par les familles de malades et leurs associations. Ca vous donnerait bien plus de poids.
La mediatisation via les forums, les radios est un plus aussi. Il y a des radios locales qui peuvent vous inviter. Et evidement, il faut toucher les journalistes et les grands medias.
En tant que simple citoyen, je suis pret à me joindre à une mobilisation des personnels de l’hôpital, mais encore faut-il qu’elle existe. Et qu’elle s’ouvre vers l’exterieur et ne reste pas dans un affrontement corporatiste personnels / ministere. La santé est l’affaire de tous, il faut s’appuyer là-dessus.
par Mougeon (IP:xxx.x8.49.150) le 12 novembre 2007 à 12H03
La pétition doit être accèssible à tous les Français et non pas seulement aux soignants. Vous serez surpris du nombre de Français qui vous soutiennent, enfin je l’espère sincèrement. Cela vous fera plus de poids pour vous faire entendre.
Preuve s'il en est que l'opinion nous soutient! Cela devrait nous motiver dans la mobilisation, déjà pour celle du 20
par Philou017 (IP:xxx.x2.132.234) le 10 novembre 2007 à 21H50
Je pense qu’il faudrait vous faire aussi appuyer par les familles de malades et leurs associations. Ca vous donnerait bien plus de poids.
La mediatisation via les forums, les radios est un plus aussi. Il y a des radios locales qui peuvent vous inviter. Et evidement, il faut toucher les journalistes et les grands medias.
En tant que simple citoyen, je suis pret à me joindre à une mobilisation des personnels de l’hôpital, mais encore faut-il qu’elle existe. Et qu’elle s’ouvre vers l’exterieur et ne reste pas dans un affrontement corporatiste personnels / ministere. La santé est l’affaire de tous, il faut s’appuyer là-dessus.
par Mougeon (IP:xxx.x8.49.150) le 12 novembre 2007 à 12H03
La pétition doit être accèssible à tous les Français et non pas seulement aux soignants. Vous serez surpris du nombre de Français qui vous soutiennent, enfin je l’espère sincèrement. Cela vous fera plus de poids pour vous faire entendre.
Preuve s'il en est que l'opinion nous soutient! Cela devrait nous motiver dans la mobilisation, déjà pour celle du 20
Le débile soumis à la psychanalyse devient toujours une canaille
- revenge of anesthesith
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par nicolette
La grande grève des infirmières en 88 reprenait déjà comme revendication la reconnaissance de la profession, l’intégration des primes dans nos salaires, le cursus LMD et la défense de la qualité de soin
ah bon ??
C'est la commission Attali qui va être contente.
Mettons vous étés en observation pour un problème intestinal. [...] on ne vous explique pas grand-chose et puis vous étés de nouveau enfermé [...] Risque de dépression, angoisse, décompensation psy.....
après lecture ce n'est pas impossible...
des cathlons, à fond la forme !
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
la santé est un état précaire qui ne laisse augurer rien de bon.
Faites passer l'information !!!
Ce soir émission de France Culture : le malaise infirmier
A l’heure où la France des transports continue son mouvement de grève et à la veille du mouvement de la fonction publique, Jean Lebrun s’intéresse, ce soir, au monde des infirmières.
En échos à la situation en finlande qui pourrait faire un cas d’école en france, l’émission "Travaux publics" de France Culture organise une émission en public le 19 novembre 2007, en direct sur la radio France Culture de 18 H 30 à 19 H 30.
Voici quelques uns des angles qui seront évoqués dans cette émission consacrée aux infirmiers :
- l’enseignement, les diplômes
- le travail de nuit
- la violence à l’hôpital
- les salaires et les conditions de travail
- les retraites
Pour laisser des témoignages, des idées avant, pendant ou après
l’émission :
http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... &pg=avenir
Ce soir émission de France Culture : le malaise infirmier
A l’heure où la France des transports continue son mouvement de grève et à la veille du mouvement de la fonction publique, Jean Lebrun s’intéresse, ce soir, au monde des infirmières.
En échos à la situation en finlande qui pourrait faire un cas d’école en france, l’émission "Travaux publics" de France Culture organise une émission en public le 19 novembre 2007, en direct sur la radio France Culture de 18 H 30 à 19 H 30.
Voici quelques uns des angles qui seront évoqués dans cette émission consacrée aux infirmiers :
- l’enseignement, les diplômes
- le travail de nuit
- la violence à l’hôpital
- les salaires et les conditions de travail
- les retraites
Pour laisser des témoignages, des idées avant, pendant ou après
l’émission :
http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... &pg=avenir
Nous avons gagné la bataille en Finlande. Nos salaires étaient loin d'être médiocre (puisqu'on tournait à environ 2000 euros) et nous faisons moins de choses que vous (notamment en pédiatrie où nous ne piquons jamais en IV - ce sont les médecins qui posent les cathlons. On ne fait pas les gazo. non plus). Nous avons plus d'effectifs (ici on se plaint quand il y a 4 IDE pour 25 patients en long séjour...).
Bref tout ca pour dire que les Finlandais y sont allés au forcing, mais que finalement le gouvernement a cédé, nous accordant une augmentation de 350€ à 650€ sur 4 ans et une prime de Noël de 270€ tous les ans. D'ici 4 ans nous ferons parti des IDE les mieux payées d'Europe.
Bref tout ca pour dire que les Finlandais y sont allés au forcing, mais que finalement le gouvernement a cédé, nous accordant une augmentation de 350€ à 650€ sur 4 ans et une prime de Noël de 270€ tous les ans. D'ici 4 ans nous ferons parti des IDE les mieux payées d'Europe.
l'emission était intéressante. Malheureusement un problème informatique m'a empêché de participer avant l'émission et de poster.
On peut se rendre compte que ce que l'on dit depuis un moment sur le fait que la grève chez nous est loin d'être un moyen efficace est bien relayé par les différents interlocuteurs.
La situation au Quebec où l'ordre existe ne semble pas meilleure, loin de là !
On peut se rendre compte que ce que l'on dit depuis un moment sur le fait que la grève chez nous est loin d'être un moyen efficace est bien relayé par les différents interlocuteurs.
La situation au Quebec où l'ordre existe ne semble pas meilleure, loin de là !
- elliothecat
- Habitué
- Messages : 77
- Inscription : 14 nov. 2004 15:54
Bonsoir,
Si comme moi, vous n'avez pas pu écouter l'émission en direct voici le lien pour l'écouter :
http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... 2d397bbc7b
Si comme moi, vous n'avez pas pu écouter l'émission en direct voici le lien pour l'écouter :
http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... 2d397bbc7b
Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra
Le chat ferma les yeux, le soleil y resta ...
MC
Le chat ferma les yeux, le soleil y resta ...
MC
Am06 a écrit :Nous avons gagné la bataille en Finlande. Nos salaires étaient loin d'être médiocre (puisqu'on tournait à environ 2000 euros) et nous faisons moins de choses que vous (notamment en pédiatrie où nous ne piquons jamais en IV - ce sont les médecins qui posent les cathlons. On ne fait pas les gazo. non plus). Nous avons plus d'effectifs (ici on se plaint quand il y a 4 IDE pour 25 patients en long séjour...).
Bref tout ca pour dire que les Finlandais y sont allés au forcing, mais que finalement le gouvernement a cédé, nous accordant une augmentation de 350€ à 650€ sur 4 ans et une prime de Noël de 270€ tous les ans. D'ici 4 ans nous ferons parti des IDE les mieux payées d'Europe.
merci de partager ces infos avec nous
Je suis très admirative de ce qu'à pu faire ce syndicat et de la mobilisation des infirmiers Finnois
Kiitos
