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Dowbette
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Message par Dowbette »

ETUDE
Les brasseries ont bénéficié du décret anti-tabac

NOUVELOBS.COM | 01.04.2008 | 19:01

"Il y a de nouvelles clientèles, en particulier des non-fumeurs, qui viennent dans les cafés et brasseries", a indiqué Yves Martinet, président du Comité national contre le tabagisme.

Les brasseries et les cafés de grande taille ont bénéficié de l'interdiction de fumer, en vigueur depuis le début de l'année, mais les petits établissements restent affectés, selon une étude du groupe de travail mis en place par le ministère de la Santé, publiée mardi 1er avril.
"Il y a de nouvelles clientèles, en particulier des non-fumeurs, qui viennent dans les cafés et brasseries", a indiqué lors d'une conférence de presse Yves Martinet, président du Comité national contre le tabagisme, qui a participé à l'étude.
Les grands établissements bénéficient du "retour de clients que le tabac avait fait fuir", a ajouté Serge Vendimini, professeur de gestion à Paris I.

Effets négatifs

Cependant, les effets négatifs, "celui du décret et celui de la conjoncture", devraient continuer d'affecter "les petits établissements" dont l'activité va encore baisser, selon cette étude portant sur 550 établissements en France.
Il a évoqué un phénomène de "trou d'air" dans l'hôtellerie-restauration en février, avec une baisse de 9% sur le chiffre d'affaires en moyenne, la mesure d'interdiction de fumer intervenant dans un contexte de contraintes de revenus aigu et de pessimisme ambiant criant révélant la fragilité des points de vente mono-activité", a-t-il dit.
L'étude excluait "les restaurants purs et les discothèques".
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Dowbette
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Message par Dowbette »

Un collégien intoxique 3 camarades à l'acide nitrique
NOUVELOBS.COM | 01.04.2008 | 11:39

L'élève avait versé quelques gouttes de la substance chimique, dérobé en cours, dans un pichet d'eau à la cantine. Ses victimes, trois jeunes filles, ont été prises de malaises mais aucune lésion grave n'a été détectée.


Un élève d'un collège du Loiret a été placé en garde à vue jeudi après avoir versé de l'acide nitrique dans un pichet d'eau à la cantine et causé l'hospitalisation de trois jeunes filles, a-t-on appris lundi 31 mars auprès de l'établissement scolaire.
L'élève du collège Auguste Renoir de Ferrières-en-Gâtinais (Loiret) "a reconnu les faits" mais "n'a pu expliquer son geste". Il a été remis en liberté et des "poursuites pénales seront probablement menées" à son encontre, a-t-on précisé de source judiciaire.
Les jeunes filles, prises de nausées et de maux de tête, ont été soignées à l'hôpital de Montargis et ont pu reprendre les cours le lendemain.

Exclusion et conseil de discipline

Le collégien a été exclu de l'établissement par mesure conservatoire et sera convoqué prochainement devant le conseil de discipline.
Le personnel du collège a retrouvé sous une table de la cantine un flacon vide dont le contenu a été rapidement identifié comme de l'acide nitrique, composé chimique très corrosif, dérobé en cours de technologie.
"Cette substance, qui peut entraîner de graves brûlures, est utilisée dans un contexte pédagogique. Elle est donc extrêmement diluée et moins dangereuse", a indiqué à la presse la principale du collège, Christine Bellamy. "Quelques gouttes ont été déversées dans un pichet d'eau. Les jeunes filles n'ont pas eu de lésions graves", a-t-elle précisé.
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Dowbette
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Message par Dowbette »

Le sixième sens : un détecteur de calories
NOUVELOBS.COM | 31.03.2008 | 11:16

Le cerveau est capable de reconnaître et d’apprécier les aliments les plus caloriques, indépendamment du goût, affirment des chercheurs dans la revue Neuron du 27 mars. Cette appétence, pourrait avoir des implications dans la compréhension des mécanismes de l’obésité.


En travaillant sur des souris « sweet-blind » génétiquement modifiées pour les rendre incapables de reconnaître la saveur sucrée, des chercheurs de l’Université de Duke (Caroline du Nord) ont établi que les rongeurs préféraient boire des liquides fortement caloriques plutôt que de l’eau. Pour ce faire, ils ont laissé le choix aux souris modifiées entre deux abreuvoirs l’un contenant de l’eau et l’autre du saccharose (le sucre alimentaire) à haute teneur calorique. Au bout d’une dizaine de minutes, les rongeurs ont choisi l’abreuvoir contenant l’eau sucrée. La même expérience répétée avec un édulcorant (sucralose) non calorique a laissé les souris indifférentes : Elles n’ont montré aucune préférence pour le liquide sucré, à l’inverse des animaux de contrôles non modifiés qui ont choisi à chaque fois l’eau sucrée.

Les chercheurs en on déduit que le cerveau était capable d’identifier les aliments les plus caloriques, indépendamment du goût. Pour vérifier leur hypothèse, ils ont analysé le cerveau des souris « sweet-blind » et ont constaté que les circuits de récompenses habituellement activés par l’apport de sucre étaient aussi dopés par les calories. Ainsi, le niveau de dopamine, un neurotransmetteur qui a un effet stimulant et participe aux les phénomènes de dépendance, augmente avec l’apport de calories. De même, les études électrophysiologiques ont montré que les neurones du noyau accumbens, impliqués dans la récompense alimentaire, sont activés par l'apport calorique.

Les questions scientifiques soulevées par la découverte de ce « sixième sens du cerveau sont extrêmement importantes pour la compréhension de la pathogenèse et de la sociologie de l'obésité chez l'homme » écrivent les auteurs.


J.I.
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aneso81
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Message par aneso81 »

Cholestérol : l’efficacité d’un traitement combiné mise en cause

[2 avril 2008 - 13:15]

Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine relativise l’efficacité d’un traitement anti-cholestérol qui associe une statine -la simvastatine- à l’ezetimibe. Si cette combinaison diminue bien le taux de LDL-cholestérol (le mauvais de la bande), elle ne réduirait pas « de façon significative » l’épaisseur de la paroi artérielle, chez les patients à haut risque cardiovasculaire.

Commercialisée en France depuis 2005, l’association simvastatine-ezetimibe (Inegy ®) vise à bloquer les portes d’entrée du cholestérol dans l’organisme. Grâce à la simvastatine donc qui agit au niveau du foie et à l’ezetimibe dont l’effet s’exerce sur l’absorption intestinale du cholestérol.

Cette association d’apparence prometteuse, ne serait pas si efficace que prévu, selon le Pr John Kastelein d’Utrecht aux Pays-Bas, qui a dirigé l’étude ENHANCE. Avec son équipe, il a suivi 720 patients présentant, pour des raisons génétiques, une hypercholestérolémie. Une partie d’entre eux était traitée par simvastatine seule et à forte dose. Les autres recevant en plus, de l’ezetimibe.

Comme l’explique Kastelein, « comparée à la simvastatine prise seule, la combinaison des deux médicaments n’aboutit pas à une diminution significative de l’épaisseur de la paroi de l’artère carotide ». Cette dernière constitue un marqueur cardiovasculaire connu. En revanche, les auteurs ont bien constaté « une réduction des taux de LDL-cholestérol et de protéine C-réactive ».

Deux éditoriaux accompagnent la publication de cette étude. Comme le soulignent leurs auteurs, « il semble prudent d’encourager les patients dont le taux de mauvais cholestérol demeure élevé malgré un traitement adapté, à redoubler d’efforts pour contrôler leur régime alimentaire. Ils doivent également pratiquer une activité physique régulière ». Des données complémentaires doivent être publiées prochainement.
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salima-69
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Message par salima-69 »

Hôpital public: ce que dit le rapport Larcher
LEXPRESS.fr
L'ancien ministre remet jeudi ses seize propositions pour réformer l'hôpital public. Parmi elles, le regroupement de plusieurs établissements. Et le renforcement des pouvoirs des directeurs.


Gérard Larcher souhaite libérer l'hôpital public de ses "carcans". Il assure que la réforme qu'il recommande à Nicolas Sarkozy ne supprimera aucun hôpital.

"Il y a dix ans, l'hôpital public, c'était plus de 50% de la chirurgie. Dans dix ans, si nous ne changeons pas, ce sera moins de 30% de la chirurgie, ce sera de plus en plus de secteurs non conventionnés", a déclaré le sénateur UMP des Yvelines sur Europe 1.

Gérard Larcher, ancien ministre du Travail et ancien président de la Fédération hospitalière de France, doit remettre dans la journée au chef de l'Etat un rapport sur les missions de l'hôpital public, qui préconise 16 mesures. Parmi elles, le regroupement d'hôpitaux en "communautés hospitalières de territoire".

"On va utiliser chacun des établissements hospitaliers pour recomposer le paysage" et procéder à "la transformation d'un certain nombre de services", a-t-il expliqué. "On ne supprimera pas d'hôpital, on lui donnera des fonctions pour répondre aux besoins de la population", a assuré Gérard Larcher. Selon lui, les craintes d'une réforme "coup de poing" comme celle de la carte judiciaire ou la fermeture programmée de casernes de l'armée sont infondées: "Notre méthode est l'anti-carte judiciaire. Tout ne se décide pas à Paris et il n'y a pas de dessein préalable de réforme", insiste-t-il dans un entretien au Monde.

Le rapport de la mission Larcher, qui comptait au total 23 membres, met en garde contre "une approche uniforme" de la réforme de la carte hospitalière et recommande "une identification fine des besoins".

"Il faut une communauté hospitalière de territoire, publique, qui ne soit pas l'occasion de fermer des hôpitaux mais de permettre à chacun de jouer son rôle", a insisté le sénateur.

"Une espèce de galaxie avec un établissement qui a l'ensemble des fonctions techniques, des hôpitaux locaux, des maisons spécialisées, des soins de suite et de réadaptation, tout ça fonctionnant d'une manière partagée, avec un conseil de surveillance", a-t-il précisé. "Il faut sortir de certaines formes de carcans", a-t-il dit.

Mesure-phare du rapport, la création de "communautés hospitalières de territoire" s'inspire du système des communautés de communes. Des entités seraient regroupées sous l'égide d'un hôpital référent.

Dans les CHU et les communautés hospitalières, les conseils d'administration seraient remplacés par un conseil de surveillance (élus locaux, représentants du personnel, médecins hospitaliser, usagers, médecins libéraux...) et un directoire. Le directeur de l'hôpital, révocable, serait choisi par le conseil de surveillance.

Pour stopper la fuite des médecins vers le privé, une réforme du statut des praticiens est envisagée. Ils pourraient être payés en fonction de leur activité ou de leurs responsabilités.

Les médecins libéraux auraient la possibilité d'être embauchés dans le public, à temps partiel, en CDI, ou à l'acte.

Les cliniques privées pourraient opter pour un contrat de service public, et donc obtenir des subventions, en échange d'une série d'obligations (urgences, baisse des dépassements d'honoraires...).

Ces propositions pourraient être incluses dans le projet de loi de modernisation des soins, prévu pour l'automne.

Si la réforme est menée à bien, ses effets pourraient se faire sentir "entre deux et quatre ans", a dit Gérard Larcher sur Europe 1.

Le rapport confié à l'ancien ministre délégué du Travail doit servir à nourrir la future loi sur l'organisation des soins, prévue pour l'automne, qui comportera un volet sur l'hôpital.
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salima-69
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Message par salima-69 »

Le distributeurse dit prêt à casserles prix en pharmacie.
«C'est une publicité mensongère», s'est insurgée hier Roselyne Bachelot en réaction à la publicité des Centres Leclerc. Ceux-ci réclament le droit de vendre des médicaments sans ordonnance dans leurs parapharmacies. Pour la ministre de la Santé, Michel-Édouard Leclerc, en promettant de vendre 25% moins cher, trompe les consommateurs. «Les expériences étrangères montrent qu'après trois mois de baisse, les (prix des) médicaments reflambent», s'est indignée la ministre sur I-Télé. Interrogé par Le Figaro, Michel-Édouard Leclerc persiste et se défend. «Ce n'est pas à moi de justifier ma promesse, dit-il. Il y a un débat de fond dont Leclerc n'est pas à l'origine !» Comme le gouvernement, dans son plan d'économies, n'épargnera pas la santé, Michel-Édouard Leclerc joue sur du velours. «Roselyne Bachelot, dit-il, n'est pas dans son rôle quand elle veut nous empêcher de vendre moins cher.»

«Transparence des prix»
Et de rappeler que la vague de déremboursement de 2006 avait conduit, selon lui, à une hausse moyenne des prix de 36%. Le 30 mars, laboratoires et pharmaciens ont signé un accord de «bonnes pratiques commerciales relatives à la transparence des prix» des médicaments non remboursables. «Depuis le 3 janvier, dès que la loi Chatel a été mise en place, les marges arrières ont été totalement réinjectées dans les prix, affirme Gilles Bonnefond, président délégué de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO). C'est une baisse de prix de 8% sur les médicaments concernés (les génériques surtout) et pour la Sécurité sociale, une économie de 120 millions d'euros. On ne peut pas dire que les grandes surfaces en aient fait autant !»

En quatre ans, l'USPO assure que les prix des cent premiers médicaments de médication officinale n'ont augmenté que de 1%. «Nous avons en France les prix les plus bas d'Europe, assure Philippe Besset, responsable économique à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Le problème est d'arriver à ce que les Français en consomment moins.» La FSPF prévoit de lancer une campagne d'information sur les pharmaciens d'ici à six semaines. Selon un sondage Ipsos de janvier cité par Gilles Bonnefond, 76% des Français seraient contre la vente de médicaments hors des pharmacies.
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salima-69
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Message par salima-69 »

Le gouvernement s’attaque aux troubles musculo-squelettiques
France Info - 06:07
Douleurs au poignet, tendinites à l’épaule ou encore lombalgies : les TMS représentent 70% des maladies professionnelles en France. Le ministère du Travail lance une campagne d’information en direction des salariés et des chefs d’entreprise.


Sur les affiches, l’image est volontairement choc. Une bouche qui hurle de douleur sur l’épaule d’une caissière, sur le coude d’une ouvrière, sur le poignet d’un responsable de chantier. Elle représente les troubles musculo-squelettiques, qui touchent un nombre important de Français.

Tendinites à l’épaule et au coude, douleurs aux poignets ou lombalgies : les TMS sont la cause d’un arrêt maladie sur 4. Ils ont causé la perte de 7 millions de journées de travail en 2006, soit 710 millions d’euros de frais couverts par les cotisations des entreprises.
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Message par salima-69 »

Inscription sur le registre des donneurs de moelle osseuse : mode d’emploi


Alors que 2006 et 2007 avaient vu les dons augmenter, l’Agence demande une nouvelle intensification de la mobilisation.
"Chaque nouveau donneur inscrit sur le Registre national augmente les chances pour chaque malade de trouver un donneur et d’être greffé" indique le communiqué.
Or, durant les trois premiers mois de l’année, l’objectif de recrutement de nouveaux donneurs n’a été rempli qu’"aux trois quarts". D’ici 2015, cet objectif est de 100.0000 nouveaux donneurs.

La procédure est très simple. Un donneur doit obligatoirement être en bonne santé et avoir entre 18 et 50 ans.
Pour s’inscrire sur le fichier, il suffit de demander un formulaire d’inscription sur le site Dondemoelleosseuse.fr, ou par téléphone, au 0800 20 22 24 (appel gratuit).
La demande donne lieu à un entretien médical, suivi d’un prélèvement de sang.
Cette prise de sang sert à réaliser les examens biologiques nécessaires à la détermination des caractéristiques définissant la carte d’identité tissulaire du donneur ainsi que son aptitude à donner.

Le don de moelle osseuse a pour but de sauver des personnes atteintes de nombreuses maladies graves, dont la leucémie.
Il est très important que le fichier soit très fourni et diversifié, car beaucoup de patients ne trouvent pas de donneur compatible.
Il faut savoir qu’un donneur n’a qu’une chance sur 1 million d’être contacté un jour pour un don.
En 2007, le nombre de donneurs inscrits sur la liste a augmenté de 77%. Fin 2007, 17.232 donneurs étaient inscrits sur la liste française.

La France compte un des fichiers les plus faibles au monde. D’après des données rendues publiques par l’association France Moelle Espoir l’an dernier, le fichier français serait quinze fois moins fourni que le fichier allemand.
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Dowbette
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Message par Dowbette »

Un rapport préconise l'élargissement du diagnostic préimplantatoire
LE MONDE | 10.04.08 | 14h58 • Mis à jour le 10.04.08 | 14h58

Une nouvelle étape dans l'usage qui peut être fait en France de la technique du diagnostic préimplantatoire (DPI) vient d'être franchie avec la publication, mercredi 9 avril, du rapport de la mission confiée, en octobre 2006, au docteur Dominique Stoppa-Lyonnet (Institut Curie, Paris). Cette mission avait été demandée par les responsables de l'Agence de la biomédecine et de l'Institut national du cancer à la suite d'une controverse sur le champ d'utilisation de cette technique, certaines équipes souhaitant l'élargir.

Depuis 1994 et les premières lois de bioéthique, la pratique du DPI est très encadrée. Cette méthode de sélection embryonnaire se fonde sur l'analyse de certains éléments du patrimoine génétique d'embryons conçus in vitro. Les spécialistes prélèvent une cellule sur chaque embryon au stade de huit cellules. Après les analyses de biologie moléculaire ne sont implantés dans l'utérus des futures mères que les embryons qui sont indemnes de l'anomalie génétique recherchée. Le DPI se situe ainsi en amont du diagnostic dit "prénatal", où les analyses sont pratiquées sur des cellules embryonnaires prélevées par amniocentèse et dont les résultats peuvent conduire à une interruption médicale de grossesse.

La loi française dispose que le DPI ne peut concerner que la recherche des gènes associés à des maladies "d'une particulière gravité" et "incurables au moment du diagnostic". Il s'agit pour l'essentiel de la mucoviscidose, de la chorée d'Huntington, de l'hémophilie, ainsi que certaines formes de myopathies et de handicaps mentaux. Ce sont des affections dont on a la certitude qu'elles toucheront immanquablement les enfants porteurs des gènes défectueux.

La question aujourd'hui soulevée est de savoir si on peut aussi avoir recours au DPI pour chercher des mutations qui ne correspondent plus à une "certitude" mais à une "prédisposition", avec un risque de l'ordre de 70 à 80 %. Plusieurs spécialistes estiment que cet élargissement (autorisé en Belgique, en Espagne et en Grande-Bretagne) est devenu indispensable, à condition de le limiter aux formes familiales et à certains marqueurs génétiques des formes les plus graves de cancers du côlon, du sein ou de l'ovaire.


"MESURES TRANSITOIRES"


Le rapport de la mission révèle qu'en dépit de l'interprétation communément faite de la loi, 22 DPI de ce type ont été réalisés en France entre 2000 et 2007. Ils ont conduit à la naissance de six enfants indemnes de la mutation génétique. Les auteurs estiment qu'aucune modification de la loi de bioéthique n'est nécessaire pour que cette pratique puisse continuer, dès lors qu'une série de précautions techniques seront prises par les équipes spécialisées et que les couples concernés seront informés et associés à la décision. Rien ne semble donc s'opposer à l'élargissement de la pratique du DPI.

L'Agence de biomédecine a exprimé un "avis favorable" sur les conclusions du rapport, les considérant "comme des mesures transitoires pour répondre aux questions pratiques que posent les conditions d'application de la loi actuelle". Son conseil d'orientation ajoute que ces conclusions "ne préfigurent pas nécessairement les choix qui seront faits lors de la révision de la loi de bioéthique". Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports, a fait savoir, mercredi, que les questions éthiques soulevées par le DPI seront traitées, de manière "réfléchie", dans le cadre des Etats généraux de la bioéthique que le ministère prépare pour 2009.

Jean-Yves Nau
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Message par Dowbette »

Boîtier anti-jeunes :
la justice a été saisie

NOUVELOBS.COM | 10.04.2008 | 15:52

Le tribunal des référés de Saint-Brieuc a décidé d'examiner, le 24 avril, la plainte d'une association de commerçant de la station balnéaire des Côtes d'Armor opposée à l'installation sur la voie publique, par un particulier, d'un émetteur ultra-sons sensibles uniquement aux enfants et aux jeunes.

La justice a été saisie par une association de commerçants de la station balnéaire de Pléneuf-Val-André (Côtes d'Armor) opposée à l'installation sur la voie publique, par un particulier, d'un émetteur ultra-sons sensibles uniquement aux enfants et aux jeunes.
Le tribunal des référés de Saint-Brieuc a pris la décision jeudi 10 avril, d'examiner cette affaire qui survient sur fond de polémique autour de l'installation de ces boîtiers "anti-jeunes".

"Disperser les groupes d'adolescents"

Un particulier, ayant acheté en 2005 une résidence secondaire en plein centre de Pléneuf-Val-André a fait récemment installer sur la façade un émetteur ultra-sons censé chasser du voisinage les jeunes qui pourraient s'y attarder.
Les sons émis ne sont en effet audibles que dans les premières périodes de la vie, à un âge où l'ouïe est particulièrement fine avant que sa sensibilité ne s'émousse avec la maturité.
Selon la société qui le commercialise, l'appareil "émet un son de très haute fréquence, conçu pour disperser les groupes d'adolescents qui agissent de manière anti-sociale".

"intolérable"

"Val-Tonic", l'association des commerçants et artisans de la station, estime "intolérable qu'il puisse y avoir des appareils de ce type, de nature à éloigner une catégorie de personnes dans les rues commerçantes".
Le particulier a débranché cette semaine son émetteur dans l'attente de la décision de justice qui examinera l'affaire le 24 avril.
Plusieurs membres du gouvernement, dont Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et de la Jeunesse, ont réclamé début avril le retrait de ce genre d'émetteurs, dont "l'utilisation est inacceptable d'un point de vue éthique et moral dans notre société et ne peut que conduire à la stigmatisation et à l'exclusion des jeunes".
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Message par Dowbette »

Alcool, tabac, cannabis: les chômeurs plus vulnérables
NOUVELOBS.COM | 10.04.2008 | 14:42

Les résultats montrent de fortes disparités entre sexes et en fonction du niveau d'études, selon Philippe Lamoureux, directeur général de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).

Les chômeurs ont plus fréquemment recours aux substances psychoactives (tabac, alcool, cannabis) que les personnes ayant un emploi, révèlent des données approfondies du Baromètre santé 2005, présentées, jeudi 10 avril, dans le cadre des Journées de la prévention.
Outre ces inégalités liées au fait d'avoir ou non un emploi, les résultats montrent également de fortes disparités entre sexes et en fonction du niveau d'études, a souligné Philippe Lamoureux, directeur général de l'Inpes.
Plus de 53% des hommes au chômage (39% des femmes) fument contre 37,5% de ceux qui ont un emploi (29,6% des femmes). Pour l'alcool, les chômeurs entre 35 et 59 ans ont un "sur-risque" de 40% d'être usager quotidien, de 30% d'avoir un usage à risque. Pour le cannabis, les chômeurs de 15 à 34 ans ont un sur-risque de 80% d'avoir un usage régulier par rapport aux actifs occupés.

"Recherche de soulagement psychique"

Ces chiffres sont probablement liés à "une recherche de soulagement" de la souffrance psychique que génère le chômage, selon l'Inpes. Le niveau d'éducation joue également un rôle déterminant dans les habitudes de consommation de produits psychoactifs. Premiers à s'être mis à fumer, les plus diplômés sont aussi les précurseurs pour ne plus fumer: les hommes avec un niveau bac +4 ont ainsi un "sous-risque" d'être fumeurs de 30% (-40% pour les femmes) par rapport aux non-diplômés.
"L'innovation sociale semble être aujourd'hui de ne pas fumer et de s'intéresser à sa santé", a ajoué Phillipe Lamoureux. Les hommes sont par ailleurs deux fois plus nombreux que les femmes à consommer de l'alcool plusieurs fois par semaine (21,7% contre 11,8%). Les profils de consommation diffèrent de façon croisée selon le sexe et le niveau d'étude. Plus les hommes sont diplômés, moins ils consomment d'alcool.

Il faut développer des préventions spécifiques

En revanche, les femmes les plus diplômées sont plus nombreuses à boire quotidiennement de l'alcool que les moins diplômées. L'Inpes suggère l'hypothèse que la forte proportion masculine des professions très diplômées encouragerait les femmes à adopter un comportement plus masculin.
Quant au cannabis, sa consommation occasionnelle apparaît plus fréquente chez les 15-44 ans ayant un niveau baccalauréat ou supérieur. En revanche, "le niveau de diplôme semble protéger d'un basculement vers un usage régulier".
Ces résultats montrent la nécessité de développer des actions de prévention spécifiques en direction des populations vulnérables, a conclu Phillipe Lamoureux.
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moujul
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que reviser en culture générale

Message par moujul »

J'ai beaucoup réviser les sujets de CG mais maintenant j'ai un doute!!!!
avez-vous des sujets qui pourrait tombé d'après vous????
je le passe dans 4jours et je me dit il est jamais trop tard.....
VAUT MIEUX TENIR QUE COURIR
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Juju5544
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Message par Juju5544 »

Quels idées dans ce topic :clin:
SINGE
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Culture générale

Message par SINGE »

J'aimerais savoir quels sont les causes et les consequences de la precarité des étudiants ,et enfin les avantages et les inconvenients des ogm. Je vous en remercie :clin:

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anna3010
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Message par anna3010 »

salut!
causes et conséquences de la precarité des etudiants, qqes elements de reponse:
causes:
pas beaucoup de moyens, pour certain obligé d 'allier cours et travail
mauvaises conditions d hebergement
stress,
conséquences:
au point de vue sanitaire(mauvaise alimentation, fatigue, douleurs, pas assez de moyens pour consulter)
parfois ils se retrouvent dans des hebergements insalubres
obligés de vivre à plusieurs dans un appartement->mauvais apprentissage
voila quelques petites pistes!
ESI promo 2008-2011 à montfavet, avignon
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