<°)))< INFIRMIER(E)S MOBILISEZ-VOUS : NetLobbying
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Gengis a écrit :Argrath le Troll a écrit :
Alors maintenant débrouillez vous avec ca pour sortir la profession du bordel ou vous l'avez plongé!
ah cayé, j'ai enfin compris d'où viennent tous les problèmes de la profession
T'exagères mon pingouin favori, ce n'est pas ce que je dis.

"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
Argrath le Troll a écrit :Gengis a écrit :Argrath le Troll a écrit :
Alors maintenant débrouillez vous avec ca pour sortir la profession du bordel ou vous l'avez plongé!
ah cayé, j'ai enfin compris d'où viennent tous les problèmes de la profession
T'exagères mon pingouin favori, ce n'est pas ce que je dis.
ba sans doute mais tu l'as dit

La pensée vole, et les mots vont à pieds.
C'est justement parce que nous n'avons pas (pas encore) d'entité représentative que nous ne pouvons pas nous défendre contre des orientations que l'on veut nous imposer !
L'ordre est une chance pour nous d'acquérir enfin un outil (avec tribune médiatique) pour nous représenter, défendre; proposer, recommander...
c'est de notre émancipation et de notre reconnaissance dont il s'agit !
ne scions pas la branche sur laquelle nous allons nous asseoir !
approprions nous cet ordre !
Aussi il existe deux Topics dédiés à l'ordre, continuons plus loin...
L'ordre est une chance pour nous d'acquérir enfin un outil (avec tribune médiatique) pour nous représenter, défendre; proposer, recommander...
c'est de notre émancipation et de notre reconnaissance dont il s'agit !
ne scions pas la branche sur laquelle nous allons nous asseoir !
approprions nous cet ordre !
Aussi il existe deux Topics dédiés à l'ordre, continuons plus loin...
Infirmières, infirmiers, réforme hospitalière et commission Larcher
CNI : 23-04-2008 --> http://www.coordination-nationale-infir ... rcher.html
CNI : 23-04-2008 --> http://www.coordination-nationale-infir ... rcher.html
Le 17 avril, le Président de la République présentait les propositions de réformes développées par la commission Larcher. Ces 16 propositions axées autour de 4 thèmes seraient soucieuses d’aménager les relations entre le monde hospitalier et son environnement, ceci afin de mieux répondre aux besoins des usagers et assurer la continuité des prises en charge. ...
Un nouvel environnement, nouvelle organisation.
L’offre de soins se répartira sur des Communautés Hospitalières de Territoire (CHT) : « un hôpital multi-site » sur un territoire de santé sous l’autorité de régulation des Agences Régionales de Santé (ex ARH).
Chaque établissement de santé (publics ou privés) présent sur le territoire devra proposer dans son offre de soins un niveau d’excellence dans la ou les disciplines médicales qu’il souhaite développer.
L’hôpital devra continuer à assumer la phase aiguë de la maladie ainsi que sa reconversion vers la prise en charge du grand âge et de la dépendance.
Dans ce nouvel environnement, l’hôpital aura l’obligation de désigner un coordinateur de soins susceptible d’identifier et de répondre aux questions relatives à l’hospitalisation et aux conditions de retour à domicile. Cette fonction pourra être exercé par un infirmier. Dans le champ libéral cette fonction pourra exister dans les mêmes conditions.
Le fonctionnement des urgences occupe une part importante dans cette nouvelle organisation d’offre de soins puisque des maisons de santé seront créées afin d’assurer une permanence des soins, des accès directs vers les services de chirurgie et de médecine devront être rendus possible de même que pour les services de gériatrie, permettant de désengorger les urgences.
Evolution des règles de gouvernance de l’hôpital
On peut observer une modification significative de la gouvernance des hôpitaux dans le rapport Larcher par rapport au texte de 2005 qui, pour la première fois cite le Directeur des soins comme faisant partie de cette structure de direction (directoire).
Le directeur est renforcé dans son rôle et conforté dans ses responsabilités.
Transformation du Conseil d’Administration en Conseil de Surveillance.
Transformation du Conseil Exécutif en Directoire avec comme Président, le Directeur et Vice Président, le Président de la CME.
Sur ces 2 thèmes, la Coordination Nationale Infirmière (CNI) souhaite exprimer son inquiétude car si dans le rapport Larcher comme dans l’argumentation présidentielle cette réforme est présentée de « façon positive », la vigilance doit rester de mise lors de l’élaboration des textes de lois qui entérineront. En effet nous savons tous que sur le papier on ne se heurte jamais à la dimension des relations humaines qui, elle, est présente dans la mise en application.
La question que pose la Coordination Nationale Infirmière (CNI) est : les acteurs de cette réforme au niveau national, régional, départemental mais également local sauront-ils mettre de côté leurs ambitions personnelles pour travailler en équipe, dans une dynamique dont le profit doit être pour les usagers ?
Nous savons que la mise en place de « l’ancienne nouvelle gouvernance !!! » s’est heurtée à ces luttes de pouvoir entre direction et corps médical, que le rôle des ARH n’a pas été celui qui aurait dû être en terme d’accompagnement des établissements oeuvrant pour un retour à l’équilibre. Nous avons vu des ARH fermer les yeux sur le remboursement par la sécurité sociale d’ actes non autorisés effectués par des cliniques privés et pénaliser certains hôpitaux sur des dépassements d’actes alors que ces derniers étaient autorisés.
Quelles seront aujourd’hui les garanties du gouvernement pour que les personnels de santé croient à cette nouvelle réorganisation hospitalière ?
Il faudra sûrement plus que des mots, il faudra sûrement plus qu’un discours présidentiel, il faudra plus que la promesse « d’une dizaine de milliards d’euros pour la modernisation des hôpitaux » et quid des déficits actuels de la plupart des établissements hospitaliers ?
Il faudra la donner cette dizaine de milliard d’euros !
Il faudra aller au-delà d’un engagement, que les actes soient palpables et profitables à tous les Français usagers de la Santé sans distinction, qu’une évaluation soit mise en place et que des réajustements puissent être fait.
Mais il faudra aussi l’écoute, une écoute de celles et ceux qui sont sur le terrain et qui mettent en œuvre et assurent au quotidien la prise en charge des soins des Français.
C’est au quotidien que les professions paramédicales tout comme les professions médicales s’inscrivent dans la mise en application de qualité et de sécurité des soins. Les évolutions de carrières nécessaires aux modifications nationales de la prise en charge de la Santé toucheront particulièrement la profession d’infirmière.
Notre profession, par la place qu’elle occupe dans le domaine de la santé et par les compétences qu’elle possède est assurément la profession paramédicale dont l’évolution est incontournable.
Evolution et perspectives de la profession infirmière
La recomposition hospitalière décrite dans le rapport Larcher induit de fait l’évolution et les perspectives de la profession infirmière.
Le lancement relatif à la délégation d’actes et de compétences (rapport Berland), l’intégration des fonctions d’expertise, de formation et de recherche trouveront leurs expressions au travers de la mise en place du LMD (Licence Master Doctorat) pour les professions paramédicales et particulièrement la profession d’infirmière.
Le rapport de l’HAS (Haute Autorité de Santé), sur les nouvelles formes de coopérations entre professionnels, indique la nécessité de rénover et faire évoluer l’offre de formation pour les paramédicaux, de valoriser à travers la rémunération et les perspectives de carrières, ces transferts de compétences.
Va-t-on enfin valoriser la place de l’infirmière dans le système de soins français ?
Notre profession doit acter ce changement à court terme et être prête car les évolutions structurelles du système de santé en cours et à venir nous y conduisent indubitablement
Notre profession doit en tenir compte et être actrice de l’émancipation professionnelle que nous ouvrent aujourd’hui tous ces débats sur l’organisation des soins et la place de la Santé en France.
A ce titre la Coordination Nationale Infirmière (CNI) souhaite préciser et redire que les infirmières d’aujourd’hui comme celles de demain doivent être reconnues comme des collaboratrices des médecins dans le domaine de la Santé en France et que les prises en charge de qualité dans les parcours de soins des usagers qu’elles assurent légitimises des revalorisations salariales dignes au regard des compétences développées et utilisées.
La Coordination Nationale Infirmière (CNI) précise également que la prise en charge infirmière est actuellement sous codifié dans la tarification à l’activité. Beaucoup trop d’actes infirmiers organisationnels et relationnels ne sont pas cotés.
Ce gouvernement qui dit mener une réorganisation hospitalière guidée par le seul objectif « permettre l’accès à des soins de qualité pour tous » devra savoir quels moyens il se donne pour conserver, attirer, écouter cette plus value infirmière et faire en sorte qu’elle ne soit plus ignorée.
Josépha GUARINOS, Dominique MUREAU
Vice-Présidents Coordination Nationale Infirmière (CNI)
LE FIGARO :
Commentaires laissés sur leur site :
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Vous aussi laissez votre commentaire sur leur site : http://www.lefigaro.fr/sante/2008/04/16 ... dicaux.php
Les infirmières vont effectuer
plus d'actes médicaux
Martine Perez
15/04/2008
Un rapport de la Haute Autorité de santé propose de faire réaliser certaines missions, remplies jusqu'à présent par des médecins, par le personnel paramédical.
Des infirmières peuvent-elles faire des coloscopies ? Des manipulateurs radio vont-ils réaliser des échographies cardiaques ? Le personnel paramédical peut-il établir des prescriptions ou se prêter à des consultations de prévention ? La demande médicale est devenue plus forte que jamais, les besoins médicaux se sont multipliés, les progrès technologiques se sont développés, la démographie médicale, elle, est très contrôlée et certains actes sont devenus, eux, très codifiés. Dans un tel contexte, et à l'instar de ce qui se passe dans de nombreux pays anglo-saxons, la question se pose désormais de savoir si certains actes jusqu'alors effectués par des médecins ne peuvent pas être délégués à d'autres professionnels de santé dûment formés.
Dans un rapport rendu public mercredi, la Haute Autorité de santé, présidée par le Pr Laurent Degos, recommande de favoriser «la coopération interprofessionnelle», c'est-à-dire la délégation d'actes. Ce rapport fait suite à une série d'expérimentations réalisées en France, alors qu'à l'étranger déjà cette délégation est relativement courante.
En décembre 2003, le ministère de la Santé a autorisé pour la première fois par arrêté toute une série d'expérimentations de délégations d'actes au personnel paramédical. Au total, quinze expériences dans des domaines variés ont donné lieu à des évaluations précises, tant en terme de faisabilité que de qualité des soins.
Parmi ces essais, on notera la réalisation d'échographie cardiaque par un manipulateur radio à l'hôpital de la Timone à Marseille : l'infirmière réalise une partie de l'examen, effectue certaines mesures, le cardiologue complète et pose le diagnostic. Au CHU de Lille, un des essais a porté sur la pratique par des infirmières d'explorations fonctionnelles digestives : l'infirmière prépare et réalise l'examen, le médecin interprète les résultats. À la Pitié-Salpêtrière à Paris, des infirmières référentes en cancérologie interprètent les examens complémentaires et adaptent les traitements. Au CHU Henri-Mondor à Créteil, des infirmières cliniciennes en gastro-entérologie ont fait le suivi des malades atteints d'hépatite C.
Satisfaits des résultats
Pour quatre de ces expérimentations, l'évaluation est déjà disponible. Celle-ci s'est proposée de comparer la pertinence de l'attitude du médecin et de l'infirmière face à une même situation. Pour trois de ces essais (en oncologie, en échographie, en entretien avant un don de sang), une forte concordance a été notée entre la décision du médecin et celle de l'infirmière ou du manipulateur radio. Les discordances les plus fortes ont été observées dans l'entretien avant le don de sang, avec une application plus forte du principe de précaution parmi le personnel paramédical. Pour une expérimentation, en échocardiologie, des écarts peu importants ont été observés, même si les médecins se sont déclarés satisfaits des résultats obtenus.
Dans les pays anglo-saxons, cette délégation est déjà une réalité depuis quelques années. Aux USA et en Grande-Bretagne, les endoscopies digestives peuvent être faites par des infirmières spécialisées. Certaines ont même le droit de faire des prescriptions sur une liste restreinte de médicaments.
L'Académie de médecine et l'ordre des médecins estiment dans un communiqué que face à un besoin de soins et de prévention, le médecin doit rester, sauf circonstances exceptionnelles, le premier recours du patient, mais ils ajoutent que «conscients de la nécessité de renforcer la coopération entre professionnels de santé, ils demandent notamment que les expérimentations déjà entreprises dans un cadre essentiellement hospitalier, soient complétées par des expérimentations concernant les soins de ville et que les sociétés savantes et les collèges professionnels définissent les actes qui pourraient faire l'objet de nouvelles délégations ».
Commentaires laissés sur leur site :
18/04/2008 18:45
Un médecin : La délégation...
Déléguer est une chose extrêmement difficile et écrire un article nous informant que des infirmières pratiquent des actes médicaux tels qu'une endoscopie digestive ou l'adaptation de traitement en cancérologie peut dévaloriser l'acte médical.
Déléguer allège certes la charge de travail mais n'est pas sans risque!
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.18/04/2008 17:36
PARKER : scenario
oui, une infirmiere, est capable de beaucoup d'actes ,je suppose qu'une formation diplomante, un salaire en rapport seront envisagé...ainsi que la responsabilité qui ne se délegue pas
Coloscopies? je ne sais pas si celà est possible induction, univers bloc, angle gauche à franchir, décision de retirer ou non tel polype
vision diagnostique donc, et qui dit diagnostic dit clinique, le programme des etudes est un peu court! Mais tout est possible, certes
une infirmiere qui voit son univers d'exercice à plus de technique, ne peut que se rejouir horaires de semaines....cadences et lourdeur des services, absents de l'univers du diagnostic
Tout est possible...sauf d'augmenter les effectifs...alors les glissements e fonction si rédibitoires lors des accreditations...enterinés
.17/04/2008 21:44
will : mandarinat...
"Un médecin sans aucune expérience des appareils modernes a tous les droits, un technicien bien formé n'en a aucun. Personnellement j'aurais mille fois plus confiance en un technicien bien rodé sur une technique qu'en un médecin ayant de vagues souvenirs de cours complétement désués."
On sait plus quoi inventer pour taper sur les médecins... Vous savez, pendant nos dix ans d'études, on apprend pas seulement à appuyer sur des boutons... un examen, ca s'interprète, les machines donnent des images, pas des diagnostics... Pour les cours désuets: vous avez entendus parler de "formation continue"?
.17/04/2008 14:44
hippocampe : Prix n'est pas valeur
Pourquoi payer au tarif médecin si on peut tarifer acte infirmier? J'ose penser que le revenu infirmier y trouvera son compte.
16/04/2008 23:43
mercure : Mandarina médical
Ces pouvoirs sans partage sont le résultat de la sacralisation du diplome de médecine. Un médecin sans aucune expérience des appareils modernes a tous les droits, un technicien bien formé n'en a aucun. Personnellement j'aurais mille fois plus confiance en un technicien bien rodé sur une technique qu'en un médecin ayant de vagues souvenirs de cours complétement désués.
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.16/04/2008 23:05
slutlover : Et les mé"decins généralistes
mais c'est n'importe quoi : on manque de toutes les catégories de personnel soignant alors pourquoi ne pas proposer d'abord ces actes de spécialistes à des médecins généralistes vus les études qu'ils ont fait pour cela.
Priorité aux gens qui ont fait les études adéquates !
16/04/2008 22:25
christel13 : collaborer ne veut pas dire faire à la place de
Je suis infirmière et je suis scandalisée de lire ça! Et puis quoi encore? On va bientôt nous demander de remplacer les chirurgiens pour les interventions sous anesthésie locale, ou sous coelioscopie tiens, ça pourrait être rigolo?! Je n'ai pas la formation nécessaire pour accomplir des tâches médicales, et je n'ai pas non plus le salaire suffisant (1350E net en début de carrière)... On a déjà assez de responsabilités comme ça! La collaboration pluridisciplinaire OUI, la délégation de tâches sans formation, NON!
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.16/04/2008 21:57
hubu : à riches (trop pour moi !): ce qui est excessif est....
insignifiant ! Vous le savez, j'en suis sûr.
"dans quelques temps les femmes de ménage feront-elles les coloscopies !" : dans moins de 5 ans,on avalera une capsule grosse comme 2 cachets d'aspirine, avec webcam intégrée et le résultat sera direct sur l'écran ou enregistré dans la capsule.
Un résultat bien plus performant qu'aujourd'hui.
Votre question ne se posera plus.
Notre système est bon, mais son rapport qualité/prix est mauvais. Il n'est pas finançable à terme. Donc faudra évoluer,il n'y a pas de grande difficulté a ça.
.16/04/2008 21:32
riches : et les aides-soignantes ?
les infirmières feront-elles le boulot des médecins ?
les aides-soignantes celui des infirmières ?
et les femmes de ménage le boulot des aides-soignantes ?
et dans quelques temps les femmes de ménage feront-elles les coloscopies !
.16/04/2008 20:31
yanerick : aucun problème
Perso ce sont des infirmières qui m'ont retiré les 4 redons thoraciques post-greffe..
Acte logiquement effectué par un médecin.. Et je n'en suis pas mort..
Ne vous inquiétez pas, les médecins continueront à diagnostiquer et prescrire.. Puis ça fait belle lurette que les infirmièr(e)s pratiquent des actes autre que piquer une veine ou panser une plaie, rédigent des ordonnances etc...
Les gens débarquent et connaissent mal le milieu hospitalier..
.16/04/2008 20:24
pmk : Il faut bien finir pa s'adapter en fonction des finances publiques
Sujet délicat mais la piste est incontournable : pourquoi faire dix ans d'études pour faire un examen ou un soin qui peut s'apprendre en quelques mois tout au plus, d'autant plus confié à des personnels de santé qui ont tout de même des bases en rapport avec le domaine : CQFD ! Et puis il faut savoir que certains médecins spécialistes font quelques actes par ci par là avec souvent des matériels un peu dépassés, dans ces cas mieux vaudrait avoir à faire à un personnel de santé plus expérimenté et disposant d'un équipement plus performant ! Et actuellement même quand l'équipement utilisé est dépassé, le tarif reste au niveau normal des honoraires du médecin !
Il faut savoir si l'on veut enfin pouvoir bénéficier d'une médecine de prévention digne de ce nom et à grande échelle !
.16/04/2008 20:20
alain : mon infirmiere n'a pas le bac
elle a arrêté ses études en fin de seconde et elle est aujourdhui assimilée cadre de santé
et puis quoi encore ?
.16/04/2008 19:40
Oscar Abine : Question...
Et les infirmiers (ères) qui feront ces tâches seront payé(e)s au même prix que les toubibs ? Ou est-ce un nouveau moyen de faire baisser les revenus ?
Et, comme le dit à juste titre un intervenant, on va les trouver où, les infirmiers (ères) pour faire ces manips alors qu'il y a déjà d'énormes sous effectifs ?
16/04/2008 18:53
hubu : Je suis POUR à 200% !!!
En ophtalmologie, radiologie,gynécologie, vaccinations, ...etc...etc , les actes, examens qui sont répétitifs, ou dont le résultat final est donné par une "machine" (et il y en a beaucoup !!) doivent être faits par les infirmières.
Les instruments sont de plus en plus performants, mais de plus en plus faciles à utiliser; et en médecine il n'y a pas de théorie compliquée, c'est de l'apprentissage avant tout.
Qu'une radio, une mamographie soit lue par 1 médecin ou 1 infirmier, qu'est-ce que ça change, à partir du moment ou la personne est formée et validée (évidemment).
Je signale d'ailleurs que les appareils modernes utilisés en médecine/chirurgie sont fabriqués par des ingénieurs,les médecins jouent un rôle mineur là-dedans. L'IRM, le scanner, le robot à anesthésier,les lasers, les rayons,.... c'est de la physique à 100%, et maintenant de la programmation informatique.
L'idéal serait d'avoir des ingénieurs physisiens et informaticiens, spécialisés en médecine.
En attendant, oui aux infirmier(e)s.
.16/04/2008 17:39
mickismi2003 : Et d'après l'OMS
nous avons le meilleur système de santé.
Le ridicule ne tue pas heureusement
Simple precision:Il est pratiquement impossible de condamner un médecin pénalement ,alors en cas d'erreur d'une infirmière qui sera responsable ?
.16/04/2008 17:00
prado57 : AH OUI ???
Comment vont-elles faire ? Déjà en nombre insuffisants, elles ont du mal à faire face à leurs prérogatives, alors si maintenant elles doivent remplacer les toubis, je les plains !!!!!
16/04/2008 16:51
guytoune : chacun son metier
je reconnais bien volontier le mérite et le savoir faire des infirmières,mais faire une coloscopie ou autre examen plus poussé non merci
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16/04/2008 16:24
jeanne 37 : on navigue à vue
dans le n'importe quoi, la non santé s'installe,
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16/04/2008 15:47
Jean : Bonjour l'angoisse!
Il est des actes que des médecins ne veulent plus "risquer", le principe dit de précaution se transformant en principe de refus. Les infirmières pourront mesurer la menace permanente et la charge psychique. Les meilleures formations médicales ou chirurgicales n'offrent aucune garantie au vu des exigences actuelles.
Comment les infirmières vont-elles faire face a ces exigences et quel impact aura leur angoisse sur le soin? A combien s'élèveront les primes d'assurance pour effectuer des actes de haute technicité non dénués de risque avec un minimum de formation? Il faudra revoir à la forte hausse les salaires.
Vous aussi laissez votre commentaire sur leur site : http://www.lefigaro.fr/sante/2008/04/16 ... dicaux.php
Loupé !
Un chat en direct était organisé aujourd'hui entre 17h15 et 18h15
http://91.121.81.35/chat/sig/bachelot/
Dommage, nous aurions pu interpeller Roselyne même si ça n'était pas le sujet du jour !
Restons à l'affût !
http://91.121.81.35/chat/sig/bachelot/
Dommage, nous aurions pu interpeller Roselyne même si ça n'était pas le sujet du jour !
Restons à l'affût !

bonjour, j'aimerais savoir si actuellement il y a des actions de menées pour la suppression des petits hopitaux et la reduction du personnel fonctionnaire...
voila le service de psy de ma mere va fermer (petite ville) alors que le service est pleins avec une liste d'attente archi complete... 5 postes ides (sur un tout petit hopital ça fait beaucoup) vont etre supprimé...
mon pere fonctionnaire dans son hopital, une coiffeuse, une ergo, un kiné, des ide sont supprimés ainsi que son post...
enfin voila moi je suis prete à bouger, son les petits hopitaux fermes on va galerer à se faire soigner! l'hopital le plus proche de chez moi sera à 50min... en speedant!
je crois qu'il faut vraiment qu'on se bouge, bientot on sera seule dans une "equipe" pour assurer notre boulot!
mobilisons nous!
voila le service de psy de ma mere va fermer (petite ville) alors que le service est pleins avec une liste d'attente archi complete... 5 postes ides (sur un tout petit hopital ça fait beaucoup) vont etre supprimé...
mon pere fonctionnaire dans son hopital, une coiffeuse, une ergo, un kiné, des ide sont supprimés ainsi que son post...
enfin voila moi je suis prete à bouger, son les petits hopitaux fermes on va galerer à se faire soigner! l'hopital le plus proche de chez moi sera à 50min... en speedant!
je crois qu'il faut vraiment qu'on se bouge, bientot on sera seule dans une "equipe" pour assurer notre boulot!
mobilisons nous!
infirmiere depuis le 27/11/09
3 ans deja...
3 ans deja...
A l’occasion de la journée internationale de l’infirmière (JII) du 12 mai, la Coordination Nationale Infirmière propose aux infirmières d’adresser une lettre au président de la République.
Lettre proposée par la CNI (Coordination Nationale Infirmière)
MONSIEUR LE PRESIDENT
A l’occasion de la Journée Internationale de l’Infirmière du 12 mai, je tenais à vous interpeller pour vous dire que la professionnelle que je suis, n’a pas le cœur à fêter cette journée.
A travers vos diverses interventions, j’attendais de meilleures conditions de travail, une réelle reconnaissance de mes compétences, une compensation de mes contraintes et un salaire à la hauteur de mes responsabilités.
Concernant mon planning : je suis régulièrement rappelée pour travailler sur mes repos, mes vacances, pour effectuer un week-end supplémentaire ou une nuit occasionnelle. Ma vie personnelle est constamment perturbée par des changements incessants pour pallier au sous-effectif permanent, pour remplacer une collègue épuisée ou en formation.
La charge de travail qui m’incombe au quotidien s’amplifie inexorablement. Les normes hospitalières m’imposent un peu plus chaque jour : qualité, traçabilité, vigilances sanitaires et obligation de formation.
Loin de contester ces nécessités, je ne peux que constater la détérioration de mes conditions de travail responsable d’une usure professionnelle prématurée.
Toutes ces évolutions s’entendent au mieux à effectif égal et perturbent la prise en charge du patient. Je n’ai plus « le sentiment du travail bien fait » car la notion de rendement ne laisse plus de place à la relation humaine. Je n’ai plus le temps de répondre correctement à la souffrance du patient et de ses proches. Je n’ai pas plus de temps pour me ressourcer.
Une des richesses de ma profession est de pouvoir exercer dans de multiples secteurs d’activité or aujourd’hui qu’il s’agisse d’établissement public ou privé, d’une activité libérale, d’exercice en entreprise, en milieu scolaire ou carcéral : les conditions de travail dégradées sont un obstacle à l’épanouissement professionnel. Je n’ai plus d’espoir pour ma profession.
Dans vos discours, vous prônez pour demain « un Hôpital qui doit tendre vers l’excellence et l’obligation d’une pertinence des soins ». Comment pourrais-je atteindre ces objectifs compte tenu de la réalité du terrain, de la pénibilité de notre travail et du manque d’attractivité de la profession ?
Concrètement, quelles solutions envisagez-vous pour atteindre cette excellence ? Pour ma part, une collègue supplémentaire, la reconnaissance de mes contraintes et un salaire en adéquation avec mes responsabilités pourraient répondre en partie à mes attentes et à celles du patient.
Notre profession et les usagers ne méritent-t-ils pas mieux ? Je vous invite personnellement à venir sur le terrain partager mon quotidien. Vous pourrez évaluer vous même, l’objectivité de mes propos.
Merci de l’attention que vous porterez à cette lettre.
Veuillez croire, Monsieur le Président, en mes respectueuses salutations
Une infirmière parmi tant d’autres
Source:
Coordination Nationale Infirmière
François Izard
Président National de la CNI
270 Bd Sainte Marguerite
13 009 MARSEILLE
04 91 74 50 70
coord-nat-inf@hotmail.fr
Lettre proposée par la CNI (Coordination Nationale Infirmière)
MONSIEUR LE PRESIDENT
A l’occasion de la Journée Internationale de l’Infirmière du 12 mai, je tenais à vous interpeller pour vous dire que la professionnelle que je suis, n’a pas le cœur à fêter cette journée.
A travers vos diverses interventions, j’attendais de meilleures conditions de travail, une réelle reconnaissance de mes compétences, une compensation de mes contraintes et un salaire à la hauteur de mes responsabilités.
Concernant mon planning : je suis régulièrement rappelée pour travailler sur mes repos, mes vacances, pour effectuer un week-end supplémentaire ou une nuit occasionnelle. Ma vie personnelle est constamment perturbée par des changements incessants pour pallier au sous-effectif permanent, pour remplacer une collègue épuisée ou en formation.
La charge de travail qui m’incombe au quotidien s’amplifie inexorablement. Les normes hospitalières m’imposent un peu plus chaque jour : qualité, traçabilité, vigilances sanitaires et obligation de formation.
Loin de contester ces nécessités, je ne peux que constater la détérioration de mes conditions de travail responsable d’une usure professionnelle prématurée.
Toutes ces évolutions s’entendent au mieux à effectif égal et perturbent la prise en charge du patient. Je n’ai plus « le sentiment du travail bien fait » car la notion de rendement ne laisse plus de place à la relation humaine. Je n’ai plus le temps de répondre correctement à la souffrance du patient et de ses proches. Je n’ai pas plus de temps pour me ressourcer.
Une des richesses de ma profession est de pouvoir exercer dans de multiples secteurs d’activité or aujourd’hui qu’il s’agisse d’établissement public ou privé, d’une activité libérale, d’exercice en entreprise, en milieu scolaire ou carcéral : les conditions de travail dégradées sont un obstacle à l’épanouissement professionnel. Je n’ai plus d’espoir pour ma profession.
Dans vos discours, vous prônez pour demain « un Hôpital qui doit tendre vers l’excellence et l’obligation d’une pertinence des soins ». Comment pourrais-je atteindre ces objectifs compte tenu de la réalité du terrain, de la pénibilité de notre travail et du manque d’attractivité de la profession ?
Concrètement, quelles solutions envisagez-vous pour atteindre cette excellence ? Pour ma part, une collègue supplémentaire, la reconnaissance de mes contraintes et un salaire en adéquation avec mes responsabilités pourraient répondre en partie à mes attentes et à celles du patient.
Notre profession et les usagers ne méritent-t-ils pas mieux ? Je vous invite personnellement à venir sur le terrain partager mon quotidien. Vous pourrez évaluer vous même, l’objectivité de mes propos.
Merci de l’attention que vous porterez à cette lettre.
Veuillez croire, Monsieur le Président, en mes respectueuses salutations
Une infirmière parmi tant d’autres
Source:
Coordination Nationale Infirmière
François Izard
Président National de la CNI
270 Bd Sainte Marguerite
13 009 MARSEILLE
04 91 74 50 70
coord-nat-inf@hotmail.fr
Communiqué de presse de la Commission européenne
La France Rappelée à l'ordre concernant la reconnaissance des pratiques professionnelles
Source : http://europa.eu/rapid/pressReleasesAct ... anguage=fr
La France Rappelée à l'ordre concernant la reconnaissance des pratiques professionnelles
Bruxelles, le 6 mai 2008
Qualifications professionnelles: la Commission prend des mesures à l’encontre de neuf États membres pour garantir la mise en œuvre du droit communautaire
La Commission a décidé d'adresser un avis motivé à neuf Etats membres, à savoir l'Irlande, la Grèce, la France, Chypre, Luxembourg, la Hongrie, l'Autriche, le Portugal et la Slovénie, pour non-communication des mesures des transposition de la directive 2005/36/CE relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles.
Cette directive est le résultat de la réforme du régime de reconnaissance des qualifications professionnelles engagée par la Commission de manière à contribuer à la flexibilité des marchés du travail, à amener à une libéralisation accrue de la prestation des services, à encourager une plus grande automaticité dans la reconnaissance des qualifications, ainsi qu'à simplifier les procédures administratives.
Cette directive consolide dans un seul acte législatif quinze directives, parmi lesquelles douze directives sectorielles - couvrant les professions de médecin, infirmier responsable des soins généraux, dentiste, vétérinaire, sage-femme, pharmacien et architecte - et trois directives qui ont mis en place un système général de reconnaissance des qualifications professionnelles couvrant la plupart des autres professions réglementées. Cette directive simplifie la structure du système de reconnaissance des qualifications et en améliore le fonctionnement. Elle vise ainsi à faciliter la mobilité dans le marché intérieur des personnes qualifiées qui se déplacent dans un autre Etat membre soit pour y prester un service soit pour s'y établir de manière permanente.
Source : http://europa.eu/rapid/pressReleasesAct ... anguage=fr
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Non content de s’attaquer à notre décret d’actes, le ministère s’en prend aujourd’hui à l’équivalence européenne du diplôme d’Etat d’infirmier !
Dans le cadre du groupe de travail "VAE infirmière" (dite réingénierie du diplôme) qui doit se réunir au Ministère de la Santé le 30 novembre 2008, nous avons eu un choc en découvrant les documents de travail réalisés par l’administration DHOS (Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins) pour le nouveau programme de formation initiale en IFSI (objectif rentrée septembre 2009).
Le document "IDE Durée de la formation" laisse perplexe car il remet en cause l’équivalence européenne du diplôme :
- la directive européenne de 1977, impose aux Etats une durée totale de formation de 4.600 heures pour les infirmières qui peuvent exercer dans toute l’Europe (par exemple les infirmières belges de premier niveau ne peuvent exercer ailleurs, à l’égal des aides soignantes françaises : seules les infirmières belges de 2ème niveau formées à l’université sont reconnues par l’Europe)
- or le document de la DHOS propose de réduire la durée de notre formation de 4.760 heures (depuis la réforme de 1979) à 4.200 heures !
Qui plus est, il indique dans la même page :
- total théorie et TP et SP : au moins 1/3 de l’enseignement (Europe)
- stage/formation clinique : obligation européenne au moins 1/2 de la durée minimale de formation
On peut donc raisonnablement penser que les hauts fonctionnaires de la DHOS ne sont ni incompétents ni ignorants de la règlementation européenne. Dès lors, comment interpréter cette volonté du ministère de faire passer nos études sous la barre fatidique des 4.600 heures ?
Ce texte de 1977 a été réactualisé par la Directive Européenne 2005/36/CE du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles, qui précise également que "La formation d’infirmier responsable de soins généraux comprend au moins trois années d’études ou 4.600 heures d’enseignement théorique et clinique, la durée de l’enseignement théorique représentant au moins un tiers et celle de l’enseignement clinique au moins la moitié de la durée minimale de la formation."
Le Président de la République et la Ministre de la santé annoncent qu’ils veulent reconnaitre le niveau Bac + 3 de nos études, et dans le même temps le Ministère veut supprimer 570 heures de cours ! Où est la cohérence ?
Détails sur :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=693
Dans le cadre du groupe de travail "VAE infirmière" (dite réingénierie du diplôme) qui doit se réunir au Ministère de la Santé le 30 novembre 2008, nous avons eu un choc en découvrant les documents de travail réalisés par l’administration DHOS (Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins) pour le nouveau programme de formation initiale en IFSI (objectif rentrée septembre 2009).
Le document "IDE Durée de la formation" laisse perplexe car il remet en cause l’équivalence européenne du diplôme :
- la directive européenne de 1977, impose aux Etats une durée totale de formation de 4.600 heures pour les infirmières qui peuvent exercer dans toute l’Europe (par exemple les infirmières belges de premier niveau ne peuvent exercer ailleurs, à l’égal des aides soignantes françaises : seules les infirmières belges de 2ème niveau formées à l’université sont reconnues par l’Europe)
- or le document de la DHOS propose de réduire la durée de notre formation de 4.760 heures (depuis la réforme de 1979) à 4.200 heures !
Qui plus est, il indique dans la même page :
- total théorie et TP et SP : au moins 1/3 de l’enseignement (Europe)
- stage/formation clinique : obligation européenne au moins 1/2 de la durée minimale de formation
On peut donc raisonnablement penser que les hauts fonctionnaires de la DHOS ne sont ni incompétents ni ignorants de la règlementation européenne. Dès lors, comment interpréter cette volonté du ministère de faire passer nos études sous la barre fatidique des 4.600 heures ?
Ce texte de 1977 a été réactualisé par la Directive Européenne 2005/36/CE du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles, qui précise également que "La formation d’infirmier responsable de soins généraux comprend au moins trois années d’études ou 4.600 heures d’enseignement théorique et clinique, la durée de l’enseignement théorique représentant au moins un tiers et celle de l’enseignement clinique au moins la moitié de la durée minimale de la formation."
Le Président de la République et la Ministre de la santé annoncent qu’ils veulent reconnaitre le niveau Bac + 3 de nos études, et dans le même temps le Ministère veut supprimer 570 heures de cours ! Où est la cohérence ?
Détails sur :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=693
Re: <°)))< INFIRMIER(E)S MOBILISEZ-VOUS : NetLobbying
Formation des infirmières : non à la baisse, oui à la licence !
Signez et faites signer la pétition lancée par onze organisations syndicales représentatives de tous les secteurs d’activités de la profession.
http://www.syndicat-infirmier.com/IMG/d ... site_2.doc" target="_blank]
pétition intersyndicale
Une intersyndicale s’est constituée pour défendre notre niveau de formation en IFSI, et lance une pétition nationale.
La pétition est à l’appel des organisations représentatives de tous les secteurs d’activités de la profession :
- des fédérations Santé Social CFTC, CFE-CGC et UNSA,
- des syndicats d’infirmières de l’éducation nationale SNICS FSU, SNIES UNSA et SNAIMS
- des syndicats d’infirmières libérales FNI, ONSIL et Convergence Infirmière,
- des syndicats d’infirmières salariées Coordination Nationale Infirmière et SNPI
Lors de la réunion du 30 septembre 2008 du groupe « réingénierie du diplôme » du Ministère de la Santé, la DHOS (Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins) a présenté divers documents pour le nouveau programme de formation initiale en IFSI (objectif rentrée septembre 2009). « Rédigé en petit comité choisi », le document de la DHOS "IDE Durée de la formation" propose de réduire la durée de formation de 4.760 heures (depuis la réforme de 1979) à 4.200 heures !
Cette baisse est dangereuse pour la qualité des soins. Comment réduire le temps de formation de 560 heures (-12%) alors que la technicité augmente, que la demande de soins s’accentue avec le vieillissement de la population, et que la réduction de la durée moyenne d’hospitalisation confère aux infirmiers à domicile un rôle de premier recours dans la prise en charge de cas complexes ? Cette baisse est incohérente. Pourquoi moins former les IDE, alors que du fait de la démographie médicale, le ministère souhaite organiser des transferts de compétences, et prône la coopération entre professionnels de santé ?
Cette baisse va à l’encontre du sens de l’Histoire. Pour tenir compte de l’évolution des compétences, le temps de formation a toujours augmenté : 22 mois en 1961, 28 mois en 1972, 33 mois en 1979, et 38 mois en 1992.
Cette baisse va à l’encontre des recommandations européennes. La directive européenne de 1977, reprise par la Directive Européenne 2005/36/CE du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles, précise que "La formation d’infirmier responsable de soins généraux comprend au moins trois années d’études ou 4 600 heures d’enseignement théorique et clinique, la durée de l’enseignement théorique représentant au moins un tiers et celle de l’enseignement clinique au moins la moitié de la durée minimale de la formation." Nous serons donc en dessous de cette norme, alors que déjà cinq pays ont des études universitaires en quatre ans (Bulgarie, Espagne, Portugal, Grande Bretagne et Pays Bas), un sixième est à 3 ans ½ (Danemark), et les autres pays de l’union Européenne ont une formation universitaire en trois ans.
Voulons nous que la France ait les IDE les moins formées d’Europe ?
Cette baisse est incompatible avec le système LMD (Licence, Master, Doctorat), car une licence correspond à 180 crédits européens ECTS, soit une formation de 4.500 à 5.400 heures (un ECTS vaut 25 à 30 heures). La réforme globale de la filière de formation infirmière (formation initiale et post diplôme) doit être réalisée dans le cadre de l’enseignement supérieur.
Conformément à la réforme LMD, nous souhaitons une reconnaissance à Bac +3 du DE, revendiquée par toute la profession depuis 1979.
Signez et faites signer la pétition lancée par onze organisations syndicales représentatives de tous les secteurs d’activités de la profession.
http://www.syndicat-infirmier.com/IMG/d ... site_2.doc" target="_blank]
pétition intersyndicale
Une intersyndicale s’est constituée pour défendre notre niveau de formation en IFSI, et lance une pétition nationale.
La pétition est à l’appel des organisations représentatives de tous les secteurs d’activités de la profession :
- des fédérations Santé Social CFTC, CFE-CGC et UNSA,
- des syndicats d’infirmières de l’éducation nationale SNICS FSU, SNIES UNSA et SNAIMS
- des syndicats d’infirmières libérales FNI, ONSIL et Convergence Infirmière,
- des syndicats d’infirmières salariées Coordination Nationale Infirmière et SNPI
Lors de la réunion du 30 septembre 2008 du groupe « réingénierie du diplôme » du Ministère de la Santé, la DHOS (Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins) a présenté divers documents pour le nouveau programme de formation initiale en IFSI (objectif rentrée septembre 2009). « Rédigé en petit comité choisi », le document de la DHOS "IDE Durée de la formation" propose de réduire la durée de formation de 4.760 heures (depuis la réforme de 1979) à 4.200 heures !
Cette baisse est dangereuse pour la qualité des soins. Comment réduire le temps de formation de 560 heures (-12%) alors que la technicité augmente, que la demande de soins s’accentue avec le vieillissement de la population, et que la réduction de la durée moyenne d’hospitalisation confère aux infirmiers à domicile un rôle de premier recours dans la prise en charge de cas complexes ? Cette baisse est incohérente. Pourquoi moins former les IDE, alors que du fait de la démographie médicale, le ministère souhaite organiser des transferts de compétences, et prône la coopération entre professionnels de santé ?
Cette baisse va à l’encontre du sens de l’Histoire. Pour tenir compte de l’évolution des compétences, le temps de formation a toujours augmenté : 22 mois en 1961, 28 mois en 1972, 33 mois en 1979, et 38 mois en 1992.
Cette baisse va à l’encontre des recommandations européennes. La directive européenne de 1977, reprise par la Directive Européenne 2005/36/CE du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles, précise que "La formation d’infirmier responsable de soins généraux comprend au moins trois années d’études ou 4 600 heures d’enseignement théorique et clinique, la durée de l’enseignement théorique représentant au moins un tiers et celle de l’enseignement clinique au moins la moitié de la durée minimale de la formation." Nous serons donc en dessous de cette norme, alors que déjà cinq pays ont des études universitaires en quatre ans (Bulgarie, Espagne, Portugal, Grande Bretagne et Pays Bas), un sixième est à 3 ans ½ (Danemark), et les autres pays de l’union Européenne ont une formation universitaire en trois ans.
Voulons nous que la France ait les IDE les moins formées d’Europe ?
Cette baisse est incompatible avec le système LMD (Licence, Master, Doctorat), car une licence correspond à 180 crédits européens ECTS, soit une formation de 4.500 à 5.400 heures (un ECTS vaut 25 à 30 heures). La réforme globale de la filière de formation infirmière (formation initiale et post diplôme) doit être réalisée dans le cadre de l’enseignement supérieur.
Conformément à la réforme LMD, nous souhaitons une reconnaissance à Bac +3 du DE, revendiquée par toute la profession depuis 1979.