respect de la vie privée
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers spécialisés - Cadre
Il y a une association de fatalisme et dénonciation dans vos réponses que je ne peux pas comprendre :
Soit on a les moyens de bien traiter, soit on les a pas. Si on a les moyens alors c'est de notre devoir de bien faire. Si on ne les a pas, alors il faut comprendre pourquoi : soit il y a des moyens qui sont immobilisés et improductifs (ex : le public), soit on tire les budgets au plus court et il faut faire pression pour obtenir des moyens. Selon sa place dans l'organigramme on a bien sur plus ou moins de moyens de pression.
Quant à ce qui se passe ailleurs ... charité bien ordonnée commence par soi-même !
Soit on a les moyens de bien traiter, soit on les a pas. Si on a les moyens alors c'est de notre devoir de bien faire. Si on ne les a pas, alors il faut comprendre pourquoi : soit il y a des moyens qui sont immobilisés et improductifs (ex : le public), soit on tire les budgets au plus court et il faut faire pression pour obtenir des moyens. Selon sa place dans l'organigramme on a bien sur plus ou moins de moyens de pression.
Quant à ce qui se passe ailleurs ... charité bien ordonnée commence par soi-même !
Savoir travailler en tension ...
Ce n'est pas du fatalisme mais plutôt du réalisme. J'ai compris qu'on ne pouvait pas tout faire à la fois, qu'il fallait selectionner des priorités.Oliv' a écrit :Il y a une association de fatalisme et dénonciation dans vos réponses que je ne peux pas comprendre :
Pourquoi ?
Parce qu'il n'y a pas assez d'argent pour tout faire.
Je ne dénonce rien, sûrement parce que j'ai dépassé le stade de "la dépense d'énergie inutile à râler".
A la base, je ne suis pas une râleuse, je préfère l'action, me "prendre en main".
Ce qui m'a permis de me tirer de mauvais pas sans compter sur quiconque.
Non. Tout n'est pas blanc ou noir.oliv' a écrit :Soit on a les moyens de bien traiter, soit on les a pas.
On ne peut avoir une vision binaire des choses, c'est trop simpliste.
On peut avoir les moyens de bien traiter les résidents, et pas le personnel, ou vice versa.
Pratiquement :
- Avoir de beaux locaux tout neufs et du mauvais materiel.
- Une bonne équipe dans des locaux "pourris"
- Des soignants en nombre suffisant et pas de materiel pour travailler correctement.
Les moyens sont attribués selon des processus bien précis : la comptabilité des EHPAD est ternaire -> hebergement, dépendance et soins ont des budgets séparés et hermétiques, pas question de "vases communicants".
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
- binoute1
- Star VIP
- Messages : 8487
- Inscription : 02 juil. 2008 20:45
- Localisation : pas là où je voudrais
merci à jo
moi cela fait 6ans que je W ds un EHPAD (8 ans de DE) et je n'ai tjs pas (encore pas?) passé le stade de la râleuse!
alors oui ds les établissement on peut (là où je W) être une bonne équipe mais les moyens qui permettent de faire bien.
qd 2 AS doivent faire 17 toilettes +installations et aides au p'tit déj +habillage +réinstaller aps toilettes +des p'tites aides dont les PA ont tjs besoin comme répondre à une question, orienter... alors oui parfois ça arrive finir à 11h50! en ayant encore pas fait la tournée des changes pour que chacun se sente propres avt d'aller manger et de faire les accompagnements en salle à manger. avec une petite aide de l'IDE, si elle le peut entre la distribution des cachous, si la réfections des pst est terminée, que la/les visite(s) est faite, que les questions (kinés, familles...) ont reçu réponses...
alors oui comme il a été dit si ça ne plait pas il vaut mieux aller bosser aileurs mais pour moi ça vaut -ferme les yeux, oublies ce que tu as vu, ce que tu sais et laisses la m... ou elle est,
-chisir entre la gale et le choléra...car si ce n'est pas mieux ailleurs c'est peut-être moins pire...mais ds le doute...alors on reste ou on est et on fait de son mieux pour améliorer le sort de nos ainés car les conditions de vie ds certains EHPAD sont effectivement de façades.
quant à mon précédent message je vous assure que ce dont j'ai témoigné est vrai, j'aurai préféré que cela ne le sois pas et je me dis ac le recul que durant mes stages à l'hôpital où j'ai rencontré des familles cataloguées comme gonflantes (on dira comme ça) c'est
peut-être (pas toutes) car elle avait dû précédemment faire face à une situation anormale
moi cela fait 6ans que je W ds un EHPAD (8 ans de DE) et je n'ai tjs pas (encore pas?) passé le stade de la râleuse!
alors oui ds les établissement on peut (là où je W) être une bonne équipe mais les moyens qui permettent de faire bien.
qd 2 AS doivent faire 17 toilettes +installations et aides au p'tit déj +habillage +réinstaller aps toilettes +des p'tites aides dont les PA ont tjs besoin comme répondre à une question, orienter... alors oui parfois ça arrive finir à 11h50! en ayant encore pas fait la tournée des changes pour que chacun se sente propres avt d'aller manger et de faire les accompagnements en salle à manger. avec une petite aide de l'IDE, si elle le peut entre la distribution des cachous, si la réfections des pst est terminée, que la/les visite(s) est faite, que les questions (kinés, familles...) ont reçu réponses...
alors oui comme il a été dit si ça ne plait pas il vaut mieux aller bosser aileurs mais pour moi ça vaut -ferme les yeux, oublies ce que tu as vu, ce que tu sais et laisses la m... ou elle est,
-chisir entre la gale et le choléra...car si ce n'est pas mieux ailleurs c'est peut-être moins pire...mais ds le doute...alors on reste ou on est et on fait de son mieux pour améliorer le sort de nos ainés car les conditions de vie ds certains EHPAD sont effectivement de façades.
quant à mon précédent message je vous assure que ce dont j'ai témoigné est vrai, j'aurai préféré que cela ne le sois pas et je me dis ac le recul que durant mes stages à l'hôpital où j'ai rencontré des familles cataloguées comme gonflantes (on dira comme ça) c'est
peut-être (pas toutes) car elle avait dû précédemment faire face à une situation anormale
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Bonjour à toutes et tous,
Je ne peux rester insensible à ce que vous dites actuellement,même si le sujet dévi.
Au sujet de la maltraitance, en relation avec une charge de travail trop lourde....je dirai que je n'attend plus rien de la part de la hierarchie.
Je prend soin de toutes les personnes dont j'ai la charge, je régle les problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent.....parce que ce sont des personnes qui vont mourrir à plus ou moins longues(ou courtes) échéances.
Mais je n'ai plus d'horaires....plus "d'organigramme bien plannifié" de mon travail.
Ce que je veux dire en terme peut-être plus précis, c'est que le temps de prendre soin....je suis comme tout le monde....je ne l'ai pas, je ne fabrique pas du temps.....mais je le prends.
LA question que je me pose, et qui est actuellement récurente et maladive
C'est le "rendement" et le coté "soigner un patient au dépend d'un autre"
Je n'ai que grand maximum 9 patients à m'occuper le matin et quand vous me parlez de 17/20 patients, je ne peux que me questionner sur ma façon de travailler si je la transpose dans la problèmatique "charge de travail lourde de l'HEPAD".
Mais voilà, comme dit Jo j'ai dépassé le stade de raleur....je passe à l'action et je fais ce que je décide, point barre.
Je suis convaincu qu'une politique de soin dans un service doit passer par le CDS pour être admise par tout le monde......mais ne voyant rien venir, ne voyant pas le"méssie" arrivé dans mon service, j'applique ma façon de voir les choses.....même si c'est du temps en moins passé avec l'ASD avec qui je travaille, même si j'aide moins mes collègues IDE dans les autres secteurs du service.
Quid de l'esprit d'équipe, si on demande à tous de faire un déssert, et que tout le monde se mange le nez parce que l'un fait une tarte, l'autre une mousse au chocolat.Chacun étant convaincu de son bon droit puisque les deux sont des désserts
Dans ma pseudo déprime j'arrive encore à rigoler un peu...
Eric
Je ne peux rester insensible à ce que vous dites actuellement,même si le sujet dévi.
Au sujet de la maltraitance, en relation avec une charge de travail trop lourde....je dirai que je n'attend plus rien de la part de la hierarchie.
Je prend soin de toutes les personnes dont j'ai la charge, je régle les problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent.....parce que ce sont des personnes qui vont mourrir à plus ou moins longues(ou courtes) échéances.
Mais je n'ai plus d'horaires....plus "d'organigramme bien plannifié" de mon travail.
Ce que je veux dire en terme peut-être plus précis, c'est que le temps de prendre soin....je suis comme tout le monde....je ne l'ai pas, je ne fabrique pas du temps.....mais je le prends.
LA question que je me pose, et qui est actuellement récurente et maladive

C'est le "rendement" et le coté "soigner un patient au dépend d'un autre"
Je n'ai que grand maximum 9 patients à m'occuper le matin et quand vous me parlez de 17/20 patients, je ne peux que me questionner sur ma façon de travailler si je la transpose dans la problèmatique "charge de travail lourde de l'HEPAD".
Mais voilà, comme dit Jo j'ai dépassé le stade de raleur....je passe à l'action et je fais ce que je décide, point barre.
Je suis convaincu qu'une politique de soin dans un service doit passer par le CDS pour être admise par tout le monde......mais ne voyant rien venir, ne voyant pas le"méssie" arrivé dans mon service, j'applique ma façon de voir les choses.....même si c'est du temps en moins passé avec l'ASD avec qui je travaille, même si j'aide moins mes collègues IDE dans les autres secteurs du service.
Quid de l'esprit d'équipe, si on demande à tous de faire un déssert, et que tout le monde se mange le nez parce que l'un fait une tarte, l'autre une mousse au chocolat.Chacun étant convaincu de son bon droit puisque les deux sont des désserts

Dans ma pseudo déprime j'arrive encore à rigoler un peu...
Eric
Force et courage
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
La situation des EHPAD est de plus en plus précaire et je ne pense pas que les responsables soient les cadres ou les directions. Le fincement des EHPAD est tripartite : l'Etat pour les soins, le CG pour la dépendance, les résidents pour l'hébergement. Pour le financement du personnel (soignant et autres) ces trois entités interviennent. Les postes AS/IDE/Kiné/Cadre/médecins sont financés par l'Etat, certains a 100% et d'autres à 70%, pour ces derniers c'est le CG qui finance à hauteur de 30%. Les postes ASH/Animatrices/Ergo/psycho/restauration/services techniques/Administratifs sont financés par le CG. Le CG est une entité politique avec des moyens limités (plus ou moins selon les départements) issus de l'imposition en majeure partie (l'etat se dégageant de plus en plus). Les stratégies des CG sont différentes d'un département à l'autre, privilégiant le réseau routier, les crêches, les collèges ou les établissements médico sociaux (dont les EHPAD) selon les besoins de la population.
Malheureusement, financer tout à hauteur de ce qui serait nécessaire, n'est pas possible.
Nous n'avons qu'une vision réductrice de la situation, le CG ne nous donne pas les moyens d'assumer notre mission comme nous le voudrions.
Mais quand, vous êtes jeune maman, que vous souhaitez continuer votre activité professionnelle, vous êtes bien heureuse de trouver une crêche à proximité.
Quand vous prenez votre voiture pour aller travailler, vous êtes satisfait de rouler sur des routes en bon état.
Pour vos enfants scolarisés, vous appréciez le fait d'avoir une école, un collège dans un rayon de 10 kms avec une cantine.
Nous exigeons beaucoup, à tous niveaux et les Conseillers Généraux doivent choisir, ce qui implique nécessairement des mécontentements.
Nous n'avons pas les moyens de nos exigences, il est nécessaire d'être réaliste et d'adapter notre offre de soins aux moyens alloués (faire le mieux possible avec ce que l'on a).
Cela ne nous satisfait pas, alors retroussons nos manches, activons nos neurones et je ne pense pas que tirer à boulets ardents sur la hiérarchie soit la meilleure solution.
Vous êtes 2 AS pour 40 résidents, oui, ce n'est pas satisfaisant mais en attendant qu'est-ce que vous faites pour aider votre hiérarchie à trouver des solutions? On vous rappelle sur vos repos parce que votre collègue est malade, vous acceptez ou vous refusez, avez-vous pensez à négocier, faire des propositions?
Vous ralez après vos cadres qui ne mettent pas souvent la main à la pâte, mais avez-vous réfléchi à ce que vous pouviez faire pour réorganiser votre travail? Et puis, si vos cadres s'impliquent dans votre travail qui fait le travail du cadre? Mais peut être considérez-vous que le travail du cadre est moins important que le votre, ou qu'un cadre ne sert à rien puisqu'il n'est pas productif (de soins)? Imaginez-vous un service sans cadre? Vous voulez que votre cadre vous aide dans vos soins, que faites-vous pour aider votre cadre?
Croyez-vous réellement que votre hiérarchie ignore la pénibilité de votre fonction?
Vous dénoncez, vous accusez mais est-ce que vous pensez? Oui, il va être nécessaire de faire des choix! Oui, il va être nécessaire de penser autrement notre offre de soins! Ce n'est pas en se voilant la face, que nous ferons évoluer la situation. Trouvons d'autres solutions et impliquons aussi les familles dans les soins, certes ils payent donc ils exigent, mais qu'ils trouvent un hôtel***à 50 euros par jour, tout compris!
Arrêtons de dire c'est la faute à..., c'est à cause de ..., maintenant qu'est-ce que nous pouvons faire, tous ensemble, pour que nos vieux soient le moins mal possible dans nos établissements?
Soyons un peu réalistes, nous n'avons pas les moyens de nos exigences, soit nous nous adaptons, soit nous coulons!
Malheureusement, financer tout à hauteur de ce qui serait nécessaire, n'est pas possible.
Nous n'avons qu'une vision réductrice de la situation, le CG ne nous donne pas les moyens d'assumer notre mission comme nous le voudrions.
Mais quand, vous êtes jeune maman, que vous souhaitez continuer votre activité professionnelle, vous êtes bien heureuse de trouver une crêche à proximité.
Quand vous prenez votre voiture pour aller travailler, vous êtes satisfait de rouler sur des routes en bon état.
Pour vos enfants scolarisés, vous appréciez le fait d'avoir une école, un collège dans un rayon de 10 kms avec une cantine.
Nous exigeons beaucoup, à tous niveaux et les Conseillers Généraux doivent choisir, ce qui implique nécessairement des mécontentements.
Nous n'avons pas les moyens de nos exigences, il est nécessaire d'être réaliste et d'adapter notre offre de soins aux moyens alloués (faire le mieux possible avec ce que l'on a).
Cela ne nous satisfait pas, alors retroussons nos manches, activons nos neurones et je ne pense pas que tirer à boulets ardents sur la hiérarchie soit la meilleure solution.
Vous êtes 2 AS pour 40 résidents, oui, ce n'est pas satisfaisant mais en attendant qu'est-ce que vous faites pour aider votre hiérarchie à trouver des solutions? On vous rappelle sur vos repos parce que votre collègue est malade, vous acceptez ou vous refusez, avez-vous pensez à négocier, faire des propositions?
Vous ralez après vos cadres qui ne mettent pas souvent la main à la pâte, mais avez-vous réfléchi à ce que vous pouviez faire pour réorganiser votre travail? Et puis, si vos cadres s'impliquent dans votre travail qui fait le travail du cadre? Mais peut être considérez-vous que le travail du cadre est moins important que le votre, ou qu'un cadre ne sert à rien puisqu'il n'est pas productif (de soins)? Imaginez-vous un service sans cadre? Vous voulez que votre cadre vous aide dans vos soins, que faites-vous pour aider votre cadre?
Croyez-vous réellement que votre hiérarchie ignore la pénibilité de votre fonction?
Vous dénoncez, vous accusez mais est-ce que vous pensez? Oui, il va être nécessaire de faire des choix! Oui, il va être nécessaire de penser autrement notre offre de soins! Ce n'est pas en se voilant la face, que nous ferons évoluer la situation. Trouvons d'autres solutions et impliquons aussi les familles dans les soins, certes ils payent donc ils exigent, mais qu'ils trouvent un hôtel***à 50 euros par jour, tout compris!
Arrêtons de dire c'est la faute à..., c'est à cause de ..., maintenant qu'est-ce que nous pouvons faire, tous ensemble, pour que nos vieux soient le moins mal possible dans nos établissements?
Soyons un peu réalistes, nous n'avons pas les moyens de nos exigences, soit nous nous adaptons, soit nous coulons!
"les larmes et le silence de l'homme de science ont la même valeur d'ouverture à ce qui parle en lui que le sourire"
Denis VASSE
Denis VASSE
Nana a écrit :La situation des EHPAD est de plus en plus précaire et je ne pense pas que les responsables soient les cadres ou les directions. Le fincement des EHPAD est tripartite : l'Etat pour les soins, le CG pour la dépendance, les résidents pour l'hébergement. Pour le financement du personnel (soignant et autres) ces trois entités interviennent. Les postes AS/IDE/Kiné/Cadre/médecins sont financés par l'Etat, certains a 100% et d'autres à 70%, !
Merci Nana pour l'explication du fonctionnement de la convention tripartite:ça permet vraiment de mieux comprendre les difficultés que peuvent rencontrer les EHPAD;
Applique-toi à soigner autrui tel que tu aimerais être soigné toi-même.
- binoute1
- Star VIP
- Messages : 8487
- Inscription : 02 juil. 2008 20:45
- Localisation : pas là où je voudrais
il y a encore 2 ans nous n'avions pas de cadre, une collègue a été nommée (tant mieux pour elle, et aussi pour moi car je n'aurais pas voulu ce poste) mais je peux vous assurer que depuis c'est ...pire: car elle n'a pas été remplacée à hauteur de son temps de w, que notre charge de W inf daministratif n'a presque pas diminué, et que les planning n'arrivent pas plus tôt (le 15 du mois ds le meilleur des cas, vers le 20 bien souvent!et ce n'est pas elle qui s'occupe de celui des AS et ASH)) mais je me suis exprimée sur ce rôle ds un autre forum;
quant au financement que vous nous avez réexpliquer (qu'on soit novice ou pas, un rappel ne fait pas de mal merci) je me permets de signaler que ds notre coin lors des 1° convention notre directeur a obtenu environ 10% de financement en moins que d'autres EHPAD du coin qui ont pourtant un GIR et un PATHOS légèrement moins élevés, que chez nous les résidents qui mangent encore seuls mais un peu salement (à 98 ans c'est pas normal?) n'ont pas droit de descendre en salle de resto commune; que la cadre veut nous supprimer les transmissions à de relève à 13h au profit de réunion de service 1X/semaine, ...j'en passe et des meilleures. pourtant j'aime prendre soins des "mes" résidents mais voir une telle dégradation, à tous les niveau d'un système de santé, pourtant pas mauvais, me fait rire, sourire, pleurer....
quant à aller travailler ailleurs, je n'ai certes que 8 ans d'ancienneté mais celles qui en ont 20 et qui devront repartir de zéro (négocier lors d'un entretien, accrochez vous...tu peux te brosser martine!) et niveau salaire, tour de congés, et un minimum de vie privée c'est carrément un suicide.
après on s'étonnera que les jeunes DE ne viennent pas W en gériatrie particulier, et que les jeunes ne soient pas intéressés par le travail d'inf en particulier je trouve ça normal: conditions et salaire au ras des pâquerettes, écoute et soutien inexistants....alors mes choix je les ai fait je fais mon travail correctement, je suis honnete ac les familles, et je leur conseille de se diriger vers la direction pour tout pb de soins en avouant le corollaire promesse/réalité qui n'est pas celui qu'on leur présente à l'entrée (bientôt il sera moins onéreux de garder ses aieuls chez soi), et j'essais mais là est le plus dur de rentrer chez moi l'esprit libéré de mon boulot.
quant au financement que vous nous avez réexpliquer (qu'on soit novice ou pas, un rappel ne fait pas de mal merci) je me permets de signaler que ds notre coin lors des 1° convention notre directeur a obtenu environ 10% de financement en moins que d'autres EHPAD du coin qui ont pourtant un GIR et un PATHOS légèrement moins élevés, que chez nous les résidents qui mangent encore seuls mais un peu salement (à 98 ans c'est pas normal?) n'ont pas droit de descendre en salle de resto commune; que la cadre veut nous supprimer les transmissions à de relève à 13h au profit de réunion de service 1X/semaine, ...j'en passe et des meilleures. pourtant j'aime prendre soins des "mes" résidents mais voir une telle dégradation, à tous les niveau d'un système de santé, pourtant pas mauvais, me fait rire, sourire, pleurer....
quant à aller travailler ailleurs, je n'ai certes que 8 ans d'ancienneté mais celles qui en ont 20 et qui devront repartir de zéro (négocier lors d'un entretien, accrochez vous...tu peux te brosser martine!) et niveau salaire, tour de congés, et un minimum de vie privée c'est carrément un suicide.
après on s'étonnera que les jeunes DE ne viennent pas W en gériatrie particulier, et que les jeunes ne soient pas intéressés par le travail d'inf en particulier je trouve ça normal: conditions et salaire au ras des pâquerettes, écoute et soutien inexistants....alors mes choix je les ai fait je fais mon travail correctement, je suis honnete ac les familles, et je leur conseille de se diriger vers la direction pour tout pb de soins en avouant le corollaire promesse/réalité qui n'est pas celui qu'on leur présente à l'entrée (bientôt il sera moins onéreux de garder ses aieuls chez soi), et j'essais mais là est le plus dur de rentrer chez moi l'esprit libéré de mon boulot.
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
+1 avec Nana.
Ce rappel ne fait pas de mal quand on sait que de l'ignorance nait la suspicion sur certains professionnels (cadres et directeurs notamment).
Je me rappelle, sur un autre post, certains "accusaient" les directeurs de "se mettre les loyers mensuels dans la poche". Il a fallu batailler ferme pour leur faire comprendre que ce n'était pas l'EHPAD mais le Tresor Public qui encaissait ces loyers, et qu'un ets public n'avait ni compte en banque, ni argent liquide.
Ce rappel ne fait pas de mal quand on sait que de l'ignorance nait la suspicion sur certains professionnels (cadres et directeurs notamment).
Je me rappelle, sur un autre post, certains "accusaient" les directeurs de "se mettre les loyers mensuels dans la poche". Il a fallu batailler ferme pour leur faire comprendre que ce n'était pas l'EHPAD mais le Tresor Public qui encaissait ces loyers, et qu'un ets public n'avait ni compte en banque, ni argent liquide.
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Non, définitevement, non....j'aurais du mal à accuser pleinement l'encadrement actuellement, vu que je fais un remplacement cadre et cela encore 2 jours.Je pense que vous devez être aussi dérouté que nous.
je dis seulement que pour mener à bien ma mission, je n'ai plus d'horaire.
Que pour assurer de la qualité, faire un travail responsable et réfléchi....je le fait en heures de dépassement.
Régulièrement 1 à 2 heures en sus, et en tant que FFC c'est le double.....Comment accuser?
AH,si! Que l'on reconnaisse mes heures de dépassement comme des heures sup!
Que faire, refuser du monde c'est refuser de l'activité.
Faire son boulot à moitié c'est la porte ouverte à la maltraitance.
Juste deux point que je remarque en positif.
Nana, vous parlez de faire participer les familles.....oui et oui.
EN soins palliatifs on parle de faire que les familles soient des alliées plutôt que des ennemies, et nous faisont participer les familles à hauteur de ce qu'elles peuvent faire.
Il faut être le plus naturel possible, quand on ne peut pas ce n'est pas que l'on ne veut pas.....Comment pouvons nous faire ensemble, vous familles et nous proféssionnels pour le bien de vos proches.....
Binoute, Pour les réunions de service, on le fait à22h et quand on peut, c'est à dire jamais.
Ces réunions, à nous, cela nous manque cruellement......et pourtant on travaille sans....
Alors, sachant tout cela, est-ce vraiment si difficile de travailler un jour par semaine sans relève?
Plutôt que de faire des relèves tous les jours sans jamais faire de réunions de service......c'est génant non?
Peut être que 1 fois par semaine c'est trop.... mais se poser régulièrement pour réfléchir à sa façon de travailler....ben cela ne me géne pas.
Notre relève ne devrait pas excéder 1/2h......elle dure une heure.
On a bien essayé à ce qu'elle ne dure qu'un quart d'heure les jeudis afin d'avoir le reste pour ne parler que des problèmes nous préoccupant......mais cela ne marche pas.....
Alors Pas de relève les jeudis mais réunion de service.....moi cela me botte.....et quand chef elle rentre de vacances hop moi je lui en parle.
Ce n'est pas la solution idéale, mais comme dit Nana, "nous n'avons pas les moyens de nos éxigeances , il est nécessaire d'être réaliste....."
Deplus une réunion de service comprise dans le temps de travail plutôt que 22h....moi cela me va.
je dis seulement que pour mener à bien ma mission, je n'ai plus d'horaire.
Que pour assurer de la qualité, faire un travail responsable et réfléchi....je le fait en heures de dépassement.
Régulièrement 1 à 2 heures en sus, et en tant que FFC c'est le double.....Comment accuser?
AH,si! Que l'on reconnaisse mes heures de dépassement comme des heures sup!
Que faire, refuser du monde c'est refuser de l'activité.
Faire son boulot à moitié c'est la porte ouverte à la maltraitance.
Juste deux point que je remarque en positif.
Nana, vous parlez de faire participer les familles.....oui et oui.
EN soins palliatifs on parle de faire que les familles soient des alliées plutôt que des ennemies, et nous faisont participer les familles à hauteur de ce qu'elles peuvent faire.
Il faut être le plus naturel possible, quand on ne peut pas ce n'est pas que l'on ne veut pas.....Comment pouvons nous faire ensemble, vous familles et nous proféssionnels pour le bien de vos proches.....
Binoute, Pour les réunions de service, on le fait à22h et quand on peut, c'est à dire jamais.
Ces réunions, à nous, cela nous manque cruellement......et pourtant on travaille sans....
Alors, sachant tout cela, est-ce vraiment si difficile de travailler un jour par semaine sans relève?
Plutôt que de faire des relèves tous les jours sans jamais faire de réunions de service......c'est génant non?
Peut être que 1 fois par semaine c'est trop.... mais se poser régulièrement pour réfléchir à sa façon de travailler....ben cela ne me géne pas.
Notre relève ne devrait pas excéder 1/2h......elle dure une heure.
On a bien essayé à ce qu'elle ne dure qu'un quart d'heure les jeudis afin d'avoir le reste pour ne parler que des problèmes nous préoccupant......mais cela ne marche pas.....
Alors Pas de relève les jeudis mais réunion de service.....moi cela me botte.....et quand chef elle rentre de vacances hop moi je lui en parle.
Ce n'est pas la solution idéale, mais comme dit Nana, "nous n'avons pas les moyens de nos éxigeances , il est nécessaire d'être réaliste....."
Deplus une réunion de service comprise dans le temps de travail plutôt que 22h....moi cela me va.
Force et courage
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
Y FO LIRE
Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.