Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Pubié le 09/11/2008 dans le Journal du Dimanche.
A l'occasion de la journée mondiale d diabète, vendredi, un spécialiste s'inquiète.
Le Pr Patrick Vexiau, chef du service diabétologie à l'hôpital Saint-Louis à Paris, et secrétaire général de l'Association française des diabétiques (Afd), insiste sur la nécessité d'un dépistage précoce de cette maladie et lance un appel à Roselyne Bachelot.
-Pourquoi le nombre de diabétiques explose t il?
L'expansion du diabète de type 2 - le plus répandu puisqu'il concerne 90% des malades - est due aux changements de notre société. Il ne faut pas occulter les causes génétiques: dans 30 à 40% des cas de diabète de ce type, on retrouve des antécédents familiaux:la maladie se développe sur un terrain prédisposé.
Comme elle apparait avec l'age, une population vieillissante sera plus touchée. Il n'y a la rien d'inquiétant. La deuxième explication de l'épidémie actuelle est l'augmentation du surpoids et de l'obésité. Environ 80% des diabétiques de tye 2 sont en surpoids. Une nourriture mal équilibrée, trop grasse, un manque d'activité physique favorisent l'apparition du diabète. C'est un phénomène très inquiétant mais contre lequel on peut lutter en équilibrant nos repas et en faisant du sport.
- Peut on être diabétique sans le savoir?
Il y a environ 2,2 millions de malades diagnostiqués en France, mais près de 500 000 diabétiques s'ignorent. La maladie est sournoise. Au début il n'y a pas de symptômes et on diagnostique un diabète entre 5 et 10 ans après son apparition. Il est donc impératif de se faire dépister des l'age de 40 ans si l'on a un parent atteint. C'est u examen très simple, une prise de sang à jeun, pour mesurer le taux de sucre. Plus on diagnostique tôt, plus on traite tôt, moins il y a de risque que surviennent des complications. Le diabète n'est pas une maladie grave en soi. Le danger se sont les complications (insuffisance renale, problèmes cardio-vasculaires, amputation, cessité) qui se développe du fait de l'absence ou de l'insuffisance du traitement.
-Plusieurs médicaments viennent d'être mis sur le marché. La vie des patients diabétiques s'améliore-t-elle?
L'année 2008 a été une année faste. On dispose depuis quelques mois de deux nouveaux traitements très bien tolérés et faciles à prendre. On a aussi affiné nos connaissances sur le diabète grâce à plusieurs études scientifiques qui feront dates. Elles montrent notamment qu'il faut contrôler très strictement la maladie des son apparition et qu'il faut adapter le traitement et les objectifs d'équilibre du diabète à chaque patient? Et puis les progrès au niveau du matériel se poursuivent: les lecteurs de glycémie qui permettent aux diabétiques de se surveiller sont eux mêmes sont de plus en plus performant?
- Les pouvoirs publics se mobilisent t ils suffisamment pour enrayer l'épidémie?
Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, avait suscité beaucoup d'espoir en annonçant au mois de février des mesures importantes pour lutter contre l'obésité infantiles qui fait le lit du diabète. Aujourd'hui, nous ne voyons rien venir: les publicités pour les aliments trop riches diffusées durant les programmes pour enfants n'ont pas été supprimées; les confiseries sont toujours vendues à coté des caisses des supermarché. Le lobby de l'agroalimentaire a-t-il fait flancher la détermination du gouvernement?
Pour ceux que ca intéressent, voila un lien sur le diabète, pour mieux le comprendre: http://fr.wikipedia.org/wiki/Diab%C3%A8te
A l'occasion de la journée mondiale d diabète, vendredi, un spécialiste s'inquiète.
Le Pr Patrick Vexiau, chef du service diabétologie à l'hôpital Saint-Louis à Paris, et secrétaire général de l'Association française des diabétiques (Afd), insiste sur la nécessité d'un dépistage précoce de cette maladie et lance un appel à Roselyne Bachelot.
-Pourquoi le nombre de diabétiques explose t il?
L'expansion du diabète de type 2 - le plus répandu puisqu'il concerne 90% des malades - est due aux changements de notre société. Il ne faut pas occulter les causes génétiques: dans 30 à 40% des cas de diabète de ce type, on retrouve des antécédents familiaux:la maladie se développe sur un terrain prédisposé.
Comme elle apparait avec l'age, une population vieillissante sera plus touchée. Il n'y a la rien d'inquiétant. La deuxième explication de l'épidémie actuelle est l'augmentation du surpoids et de l'obésité. Environ 80% des diabétiques de tye 2 sont en surpoids. Une nourriture mal équilibrée, trop grasse, un manque d'activité physique favorisent l'apparition du diabète. C'est un phénomène très inquiétant mais contre lequel on peut lutter en équilibrant nos repas et en faisant du sport.
- Peut on être diabétique sans le savoir?
Il y a environ 2,2 millions de malades diagnostiqués en France, mais près de 500 000 diabétiques s'ignorent. La maladie est sournoise. Au début il n'y a pas de symptômes et on diagnostique un diabète entre 5 et 10 ans après son apparition. Il est donc impératif de se faire dépister des l'age de 40 ans si l'on a un parent atteint. C'est u examen très simple, une prise de sang à jeun, pour mesurer le taux de sucre. Plus on diagnostique tôt, plus on traite tôt, moins il y a de risque que surviennent des complications. Le diabète n'est pas une maladie grave en soi. Le danger se sont les complications (insuffisance renale, problèmes cardio-vasculaires, amputation, cessité) qui se développe du fait de l'absence ou de l'insuffisance du traitement.
-Plusieurs médicaments viennent d'être mis sur le marché. La vie des patients diabétiques s'améliore-t-elle?
L'année 2008 a été une année faste. On dispose depuis quelques mois de deux nouveaux traitements très bien tolérés et faciles à prendre. On a aussi affiné nos connaissances sur le diabète grâce à plusieurs études scientifiques qui feront dates. Elles montrent notamment qu'il faut contrôler très strictement la maladie des son apparition et qu'il faut adapter le traitement et les objectifs d'équilibre du diabète à chaque patient? Et puis les progrès au niveau du matériel se poursuivent: les lecteurs de glycémie qui permettent aux diabétiques de se surveiller sont eux mêmes sont de plus en plus performant?
- Les pouvoirs publics se mobilisent t ils suffisamment pour enrayer l'épidémie?
Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, avait suscité beaucoup d'espoir en annonçant au mois de février des mesures importantes pour lutter contre l'obésité infantiles qui fait le lit du diabète. Aujourd'hui, nous ne voyons rien venir: les publicités pour les aliments trop riches diffusées durant les programmes pour enfants n'ont pas été supprimées; les confiseries sont toujours vendues à coté des caisses des supermarché. Le lobby de l'agroalimentaire a-t-il fait flancher la détermination du gouvernement?
Pour ceux que ca intéressent, voila un lien sur le diabète, pour mieux le comprendre: http://fr.wikipedia.org/wiki/Diab%C3%A8te
Re: Actualités 2009
Personnes âgées ou dépendantes: l'intérêt croissant du marché de la sécurité
Hier, 11h15
AFP Pierre-Marie GIRAUD
Surveiller une personne atteinte d'Alzheimer, alerter rapidement les secours pour une personne âgée en difficulté, guider un sourd ou un aveugle dans un incendie: le marché de la sécurité à distance s'intéresse de plus en plus aux personnes âgées ou dépendantes.
Alors que la télé assistance des personnes âgées a connu une hausse de 11% en 2007, Expoprotection, le "salon de la gestion globale des risques" qui s'est achevé vendredi au Parc des expositions de Villepinte, abritait plusieurs entreprises spécialisées dans la géolocalisation et l'aide aux personnes âgées ou dépendantes.
La France compte 1,3 million de vieillards de plus de 85 ans et quelque 850.000 personnes atteintes d'Alzheimer, maladie incurable et très invalidante. Elle possède un retard dans ce type d'équipements par rapport à ses voisins britannique, espagnol, suisse ou allemand, explique à l'AFP Jacques Mallen, directeur de marché "santé" chez Siemens SAS.
Cette société a lancé cette année en France un système empêchant une personne, touchée par exemple par la maladie d'Alzheimer, de sortir d'un périmètre délimité. Des bornes encadrent ce périmètre et alertent le personnel soignant au cas où une personne, portant un badge électronique au poignet, à la cheville ou cousu dans son vêtement, tente de le franchir.
Le prix moyen d'installation de ce système, qui peut "surveiller" plusieurs dizaines de personnes en même temps, est de 40.000 à 50.000 euros, selon M. Mallen, et permet ainsi, selon lui, au personnel soignant "de se concentrer sur son coeur de métier".
Céline Constantini d'Ascom, une société suisse travaillant depuis 50 ans en France, confirme que la géolocalisation électronique peut soulager le travail des personnels des quelque 10.000 maisons de retraite françaises où sont accueillis 800.000 vieillards.
Quant aux personnes âgées qui restent chez elles, la télé assistance peut leur permettre d'alerter rapidement les secours, souligne Pascal Bazenet, ingénieur chez Bosch. Cette société propose un boîtier muni d'un bouton d'appel d'urgence qui compose automatiquement l'un des dix numéros de téléphone mis en mémoire: récepteur d'appels d'urgence, proches ou voisins.
Ce boîtier est relié à un autre bouton d'alerte, contenu dans un médaillon ou une montre, permettant à une personne âgée en difficulté, dans le cas d'une chute, d'entrer en relation vocale, dans un rayon de dix mètres autour du boîtier, avec le centre de télé assistance.
Selon M. Bazenet, 17.000 systèmes de ce type sont déjà en service en France, pour le coût d'un abonnement mensuel de 20 à 30 euros, dont une partie est souvent prise en charge par le Conseil général ou la municipalité.
Quant aux personnes malvoyantes ou malentendantes, elles se voient proposer des matériels de plus en plus sophistiqués. Phitech, une PME de Nancy, a ainsi installé en collaboration avec Siemens, à Nancy, Bordeaux, Amiens ou Strasbourg, le système Actitam, explique le directeur technique Gérard Feitler.
Un petit boîtier télécommandé, déclenché par un malvoyant ou un malentendant, relié à un centre de télé assistance par l'intermédiaire de bornes, peut l'aider en cas de sinistre. Lors d'une alarme incendie, Actitam permet tout à la fois aux services de secours de le localiser et de le guider vers les issues de secours, via un système audio pour le malvoyant ou un système de texte qui s'inscrit sur le boîtier pour le malentendant.
Hier, 11h15
AFP Pierre-Marie GIRAUD
Surveiller une personne atteinte d'Alzheimer, alerter rapidement les secours pour une personne âgée en difficulté, guider un sourd ou un aveugle dans un incendie: le marché de la sécurité à distance s'intéresse de plus en plus aux personnes âgées ou dépendantes.
Alors que la télé assistance des personnes âgées a connu une hausse de 11% en 2007, Expoprotection, le "salon de la gestion globale des risques" qui s'est achevé vendredi au Parc des expositions de Villepinte, abritait plusieurs entreprises spécialisées dans la géolocalisation et l'aide aux personnes âgées ou dépendantes.
La France compte 1,3 million de vieillards de plus de 85 ans et quelque 850.000 personnes atteintes d'Alzheimer, maladie incurable et très invalidante. Elle possède un retard dans ce type d'équipements par rapport à ses voisins britannique, espagnol, suisse ou allemand, explique à l'AFP Jacques Mallen, directeur de marché "santé" chez Siemens SAS.
Cette société a lancé cette année en France un système empêchant une personne, touchée par exemple par la maladie d'Alzheimer, de sortir d'un périmètre délimité. Des bornes encadrent ce périmètre et alertent le personnel soignant au cas où une personne, portant un badge électronique au poignet, à la cheville ou cousu dans son vêtement, tente de le franchir.
Le prix moyen d'installation de ce système, qui peut "surveiller" plusieurs dizaines de personnes en même temps, est de 40.000 à 50.000 euros, selon M. Mallen, et permet ainsi, selon lui, au personnel soignant "de se concentrer sur son coeur de métier".
Céline Constantini d'Ascom, une société suisse travaillant depuis 50 ans en France, confirme que la géolocalisation électronique peut soulager le travail des personnels des quelque 10.000 maisons de retraite françaises où sont accueillis 800.000 vieillards.
Quant aux personnes âgées qui restent chez elles, la télé assistance peut leur permettre d'alerter rapidement les secours, souligne Pascal Bazenet, ingénieur chez Bosch. Cette société propose un boîtier muni d'un bouton d'appel d'urgence qui compose automatiquement l'un des dix numéros de téléphone mis en mémoire: récepteur d'appels d'urgence, proches ou voisins.
Ce boîtier est relié à un autre bouton d'alerte, contenu dans un médaillon ou une montre, permettant à une personne âgée en difficulté, dans le cas d'une chute, d'entrer en relation vocale, dans un rayon de dix mètres autour du boîtier, avec le centre de télé assistance.
Selon M. Bazenet, 17.000 systèmes de ce type sont déjà en service en France, pour le coût d'un abonnement mensuel de 20 à 30 euros, dont une partie est souvent prise en charge par le Conseil général ou la municipalité.
Quant aux personnes malvoyantes ou malentendantes, elles se voient proposer des matériels de plus en plus sophistiqués. Phitech, une PME de Nancy, a ainsi installé en collaboration avec Siemens, à Nancy, Bordeaux, Amiens ou Strasbourg, le système Actitam, explique le directeur technique Gérard Feitler.
Un petit boîtier télécommandé, déclenché par un malvoyant ou un malentendant, relié à un centre de télé assistance par l'intermédiaire de bornes, peut l'aider en cas de sinistre. Lors d'une alarme incendie, Actitam permet tout à la fois aux services de secours de le localiser et de le guider vers les issues de secours, via un système audio pour le malvoyant ou un système de texte qui s'inscrit sur le boîtier pour le malentendant.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Bachelot va augmenter l'aide à l'acquisition d'une mutuelle pour les plus de 60 ansHier, 17h18
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé dimanche qu'elle allait augmenter de 100 euros l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS) pour les personnes âgées de plus de 60 ans, qui s'élèvera donc à 500 euros par an.
L'ACS, mise en place en 2005, vise à faciliter l'accès à une complémentaire santé (mutuelle, assurance privée, institut de prévoyance) pour les ménages qui, bien qu'ayant des revenus modestes, ne sont pas éligibles à la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C).
Cette aide se déduit du coût annuel d'un contrat d'assurance maladie complémentaire. Soumise à conditions de revenus, elle est aussi dépendante de l'âge: elle est actuellement de 100 euros pour les moins de 25 ans, 200 euros pour les 25 à 59 ans, et 400 euros pour les 60 ans et plus.
"Je vais porter l'aide de 400 euros pour les personnes âgées de plus de 60 ans à 500 euros", a annoncé dimanche Mme Bachelot lors de l'émission Dimanche+ sur Canal+, jugeant qu'il fallait "améliorer l'accès aux complémentaires".
"3,5 millions de nos concitoyens n'ont pas de mutuelle, seulement la moitié pour des raisons financières", a estimé la ministre.
Selon des chiffres de l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), publiés en mai, 7% de la population française ne disposait pas de complémentaire en 2006, soit autour de 4,4 millions de personnes.
L'Irdes a souligné que cette absence de couverture dépendait essentiellement du niveau de revenu et qu'elle était la principale cause de renoncement à des soins pour des raisons financières, qui a concerné 14% de la population en 2006.
En mai 2008, il y avait quelque 380.000 bénéficiaires de l'ACS, selon la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé dimanche qu'elle allait augmenter de 100 euros l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS) pour les personnes âgées de plus de 60 ans, qui s'élèvera donc à 500 euros par an.
L'ACS, mise en place en 2005, vise à faciliter l'accès à une complémentaire santé (mutuelle, assurance privée, institut de prévoyance) pour les ménages qui, bien qu'ayant des revenus modestes, ne sont pas éligibles à la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C).
Cette aide se déduit du coût annuel d'un contrat d'assurance maladie complémentaire. Soumise à conditions de revenus, elle est aussi dépendante de l'âge: elle est actuellement de 100 euros pour les moins de 25 ans, 200 euros pour les 25 à 59 ans, et 400 euros pour les 60 ans et plus.
"Je vais porter l'aide de 400 euros pour les personnes âgées de plus de 60 ans à 500 euros", a annoncé dimanche Mme Bachelot lors de l'émission Dimanche+ sur Canal+, jugeant qu'il fallait "améliorer l'accès aux complémentaires".
"3,5 millions de nos concitoyens n'ont pas de mutuelle, seulement la moitié pour des raisons financières", a estimé la ministre.
Selon des chiffres de l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), publiés en mai, 7% de la population française ne disposait pas de complémentaire en 2006, soit autour de 4,4 millions de personnes.
L'Irdes a souligné que cette absence de couverture dépendait essentiellement du niveau de revenu et qu'elle était la principale cause de renoncement à des soins pour des raisons financières, qui a concerné 14% de la population en 2006.
En mai 2008, il y avait quelque 380.000 bénéficiaires de l'ACS, selon la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Sécurité des jouets : l'Europe met son nez dans la hotte du Père Noël
Aujourd'hui, 12h01
A peine plus d'un mois avant Noël, les eurodéputés partent en guerre… contre les hottes dangereuses.
La Commission pour le Marché intérieur et la Protection des Consommateurs au Parlement européen, vient de renforcer l'arsenal législatif pour mieux garantir la sécurité des jouets. Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) salue des avancées notables, tout en regrettant l'absence de certaines dispositions. Celles notamment, qui auraient pu concerner les substances allergisantes.
Le BEUC relève néanmoins, plusieurs points positifs. Six des métaux lourds les plus toxiques seront désormais interdits dans les jouets : le plomb, le cadmium, l'arsenic, le chrome VI, l'étain organique et le mercure. « Les jouets (vendus) dans les aliments seront plus sûrs », se félicite le BEUC. Concrètement, ils ne pourront plus être fermement attachés à l'aliment. Ils devront être placés dans des emballages séparés. La transparence progresse également, les avertissements vis-à-vis de certains risques devenant à la fois plus clairs et plus visibles.
Restent toutefois « quelques questions cruciales pour la sécurité des enfants, auxquelles les eurodéputés n'ont pas donné de réponse satisfaisante », déplorent les responsables du BEUC. L'utilisation de substances dangereuses n'est pas suffisamment restreinte. « Les substances chimiques mutagènes et toxiques pour la reproduction par exemple, ne seront que partiellement interdites ». Autre déception d'importance, la commission n'a pas pris en compte l'ensemble des substances allergisantes.
Source : BEUC, 6 novembre 2008
Aujourd'hui, 12h01
A peine plus d'un mois avant Noël, les eurodéputés partent en guerre… contre les hottes dangereuses.
La Commission pour le Marché intérieur et la Protection des Consommateurs au Parlement européen, vient de renforcer l'arsenal législatif pour mieux garantir la sécurité des jouets. Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) salue des avancées notables, tout en regrettant l'absence de certaines dispositions. Celles notamment, qui auraient pu concerner les substances allergisantes.
Le BEUC relève néanmoins, plusieurs points positifs. Six des métaux lourds les plus toxiques seront désormais interdits dans les jouets : le plomb, le cadmium, l'arsenic, le chrome VI, l'étain organique et le mercure. « Les jouets (vendus) dans les aliments seront plus sûrs », se félicite le BEUC. Concrètement, ils ne pourront plus être fermement attachés à l'aliment. Ils devront être placés dans des emballages séparés. La transparence progresse également, les avertissements vis-à-vis de certains risques devenant à la fois plus clairs et plus visibles.
Restent toutefois « quelques questions cruciales pour la sécurité des enfants, auxquelles les eurodéputés n'ont pas donné de réponse satisfaisante », déplorent les responsables du BEUC. L'utilisation de substances dangereuses n'est pas suffisamment restreinte. « Les substances chimiques mutagènes et toxiques pour la reproduction par exemple, ne seront que partiellement interdites ». Autre déception d'importance, la commission n'a pas pris en compte l'ensemble des substances allergisantes.
Source : BEUC, 6 novembre 2008
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Cancers de l’enfant, ce qu’il faut savoir
Les tumeurs malignes touchent environ 1800 à 2000 enfants de moins de 18 ans, dont la moitié avant l’âge de 6 ans. Si les taux de guérison ont beaucoup augmenté ces vingt dernières années, les cancers infantiles restent néanmoins la deuxième cause de mortalité des enfants de plus de 1 an après les accidents. En quoi ces cancers sont-il différents de ceux de l’adulte ? Quelles en sont les causes ? Que réserve la médecine de demain ? Enfin, comment parler de sa maladie à l’enfant ? Et à son entourage ?
Quels sont-ils ?
Très différents de ceux de l’adulte, les cancers infantiles sont de plusieurs types : lorsque la prolifération des cellules cancéreuse se situe dans la moelle osseuse, on parle de leucémie ; dans un organe, on parle de tumeur solide. Les deux tiers des ces tumeurs sont embryonnaires (les blastomes) et siègent surtout dans le rein et le système nerveux, ainsi que dans les tissus et les organes.. Les autres tumeurs solides sont cérébrales. Si les cellules malignes migrent dans le sang et se fixent dans un autre organe, il y a alors des métastases.
Comment surviennent-ils ?
A la suite de la prolifération de cellules anormales dans un organe ou dans la moelle osseuse. Un processus qui se déclenche après l’accumulation de mutations génétiques au sein d’une cellule. Comment se déclarent-ils ? Comme chez l’adulte, il n’y a généralement pas d’indices clairs de leur présence avant que la tumeur ait suffisamment grossi. En revanche, ils ont deux particularités déroutantes pour la médecine : – leur croissance extrêmement rapide, mais qui n’est pas proportionnelle à leur gravité ; – le bon état de santé apparent de l’enfant, qui – excepté en cas de leucémie aiguë ou de certains cancers de la moelle osseuse- mange bien et est actif.
Quelles en sont les causes ?
Certains cancers sont liés à des facteurs génétiques, comme le rétinoblastome (- de 10 des cas) et exceptionnellement, certaines formes de neuroblastome (voir encadré), mais, dans l’ensemble, leur origine est mal connue et rarement héréditaire. Des études réalisées chez de vrais jumeaux (ayant exactement le même patrimoine génétique) ont montré que le développement simultané de leucémies chez les deux enfants était relativement rare. En effet, en dépit de la présence des mêmes anomalies génétiques chez l’un et l’autre, seulement 5 % des paires de jumeaux sont simultanément touchés par la maladie. Les facteurs extérieurs, comme la consommation de tabac et d’alcool par la mère pendant la grossesse, ou les facteurs environnementaux (agents physiques ou chimiques) sont aussi suspectés et font aujourd’hui l’objet d’études approfondies.
L’environnement suspecté
Les enfants pourraient être plus vulnérables aux substances susceptibles d’accroître le risque de cancer, de causer des anomalies congénitales ou de perturber le fonctionnement hormonal normal de l’organisme. En effet, ils absorbent davantage de produits contaminants présents dans l’environnement, relativement à leurs poids. On sait par plusieurs études que l’exposition professionnelle des parents est un facteur de risque important, notamment l’utilisation de solvants et de pesticides, en particulier dans le développement des tumeurs cérébrales et des leucémies.
Une étude américaine récente, qui a suivi les enfants nés entre 1990 et 2002 au Texas, a montré des corrélations entre les types de cancers observés et l’environnement de ces enfants. Les chercheurs ont mis en évidence « des risques élevés de tumeurs des cellules sexuelles reproductives dans les régions de cultures intensives, ainsi que des tumeurs du foie dans les régions d’intense émission de polluants atmosphériques dangereux [1] Pour l’association de défense de l’environnement Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (Mdrgf), « une telle étude souligne l’importance de l’existence de registres des cancers et autres maladies et de registres très détaillés des émissions polluantes… A ce jour, la France ne possède malheureusement pas ces registres de manière systématique [2] Par ailleurs, le dernier rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) montre la responsabilité possible du radon - un gaz naturel classé cancérogène pour le poumon - dans les leucémies de l’enfant, et aussi celle des champs électromagnétiques de très basses fréquences et de la pollution atmosphérique générée par le trafic automobile, également suspectés [3].
Pour l’Afsset, il est « indispensable de connaître la spécificité des expositions prénatales et pédiatriques et de disposer de données environnementales ». Une priorité de recherche désormais incluse dans la stratégie européenne Scale (Science, Children, Awareness, Legal Instrument, Evaluation), qui travaille sur les interactions entre environnement et santé. Mais chercheurs et médecins s’accordent à dire que, pour l’heure, il est difficile de tirer des conclusions sur des études menées auprès de populations très élargies.
L’impact de l’alimentation
On sait par différentes études, comme Suvimax , qui pendant plus de huit ans a cherché à mettre en évidence sur un échantillon de plus de 13 000 personnes les relations entre alimentation et santé, que plus de 100 000 cancers par an pourraient être évités si nous surveillions le contenu de nos assiettes. Dans le cas des cancers infantiles, la surconsommation de charcuteries pourrait augmenter les risques de tumeurs du cerveau alors que, à l’inverse, la consommation abondante de fruits et de légumes réduit le risque de certains cancers. Une étude réalisée à Ucla indique que les enfants qui mangent régulièrement des bananes et des oranges au cours des deux premières années de leur vie ont 50 % moins de risques d’être touchés par une leucémie entre l’âge de 2 et 14 ans [4] .
Quels traitements ?
Ils sont adaptés aux différents types de cancers traités. Citons la chimiothérapie, la radiothérapie, la chirurgie et la greffe de cellules souches hématopoïétiques (cellules qui produisent l’ensemble des cellules sanguines indispensables à la vie). En complément de ces traitements sont aussi prescrits des médicaments anti-douleur, des transfusions (en cas de baisse des globules rouges ou des plaquettes), des antiémétiques (contre les vomissements dus à la chimiothérapie et/ou à la radiothérapie) et des antibiotiques (en cas de fièvre).
Quelles conséquences ?
Le cancer et les traitements associés entraînent le plus souvent de la fatigue. Quant à la chimiothérapie, elle a des effets indésirables bien connus, comme la chute des cheveux, les nausées et vomissements, une fragilité de la peau et du tube digestif, et aussi une moindre résistance aux infections.
Dépistage et prévention sont-ils envisageables ?
La diversité et l’évolution des tumeurs infantiles rendent illusoire un dépistage généralisé. Mais, dans les familles génétiquement exposées au cancer (le rétinoblastome par exemple), les enfants doivent être plus étroitement surveillés.
Guérison et perspectives
Mieux connus, diagnostiqués plus tôt, traités plus intensivement et plus efficacement, les cancers infantiles sont guéris dans environ 80 % des cas, du fait de la grande sensibilité des enfants à la chimiothérapie, et aussi grâce aux progrès réalisés en matière de traitements. Mais tous les pédiatres cancérologues souhaitent atteindre rapidement 100 % de guérison et réduire au minimum les séquelles possibles des traitements, souvent très lourds. Pour atteindre cet objectif, la recherche devra mieux comprendre la biologie de ces tumeurs particulières, notamment en tirant parti des avancées de la génétique (voir encadré), mais aussi mettre au point de nouveaux traitements. Pour autant, les progrès scientifiques ne doivent pas occulter une autre priorité : améliorer la qualité de vie des enfants cancéreux, afin qu’ils mènent une vie la plus normale possible pendant et après leur maladie. Dans ce domaine, beaucoup reste à faire pour les accompagner, eux et leurs familles
Les tumeurs malignes touchent environ 1800 à 2000 enfants de moins de 18 ans, dont la moitié avant l’âge de 6 ans. Si les taux de guérison ont beaucoup augmenté ces vingt dernières années, les cancers infantiles restent néanmoins la deuxième cause de mortalité des enfants de plus de 1 an après les accidents. En quoi ces cancers sont-il différents de ceux de l’adulte ? Quelles en sont les causes ? Que réserve la médecine de demain ? Enfin, comment parler de sa maladie à l’enfant ? Et à son entourage ?
Quels sont-ils ?
Très différents de ceux de l’adulte, les cancers infantiles sont de plusieurs types : lorsque la prolifération des cellules cancéreuse se situe dans la moelle osseuse, on parle de leucémie ; dans un organe, on parle de tumeur solide. Les deux tiers des ces tumeurs sont embryonnaires (les blastomes) et siègent surtout dans le rein et le système nerveux, ainsi que dans les tissus et les organes.. Les autres tumeurs solides sont cérébrales. Si les cellules malignes migrent dans le sang et se fixent dans un autre organe, il y a alors des métastases.
Comment surviennent-ils ?
A la suite de la prolifération de cellules anormales dans un organe ou dans la moelle osseuse. Un processus qui se déclenche après l’accumulation de mutations génétiques au sein d’une cellule. Comment se déclarent-ils ? Comme chez l’adulte, il n’y a généralement pas d’indices clairs de leur présence avant que la tumeur ait suffisamment grossi. En revanche, ils ont deux particularités déroutantes pour la médecine : – leur croissance extrêmement rapide, mais qui n’est pas proportionnelle à leur gravité ; – le bon état de santé apparent de l’enfant, qui – excepté en cas de leucémie aiguë ou de certains cancers de la moelle osseuse- mange bien et est actif.
Quelles en sont les causes ?
Certains cancers sont liés à des facteurs génétiques, comme le rétinoblastome (- de 10 des cas) et exceptionnellement, certaines formes de neuroblastome (voir encadré), mais, dans l’ensemble, leur origine est mal connue et rarement héréditaire. Des études réalisées chez de vrais jumeaux (ayant exactement le même patrimoine génétique) ont montré que le développement simultané de leucémies chez les deux enfants était relativement rare. En effet, en dépit de la présence des mêmes anomalies génétiques chez l’un et l’autre, seulement 5 % des paires de jumeaux sont simultanément touchés par la maladie. Les facteurs extérieurs, comme la consommation de tabac et d’alcool par la mère pendant la grossesse, ou les facteurs environnementaux (agents physiques ou chimiques) sont aussi suspectés et font aujourd’hui l’objet d’études approfondies.
L’environnement suspecté
Les enfants pourraient être plus vulnérables aux substances susceptibles d’accroître le risque de cancer, de causer des anomalies congénitales ou de perturber le fonctionnement hormonal normal de l’organisme. En effet, ils absorbent davantage de produits contaminants présents dans l’environnement, relativement à leurs poids. On sait par plusieurs études que l’exposition professionnelle des parents est un facteur de risque important, notamment l’utilisation de solvants et de pesticides, en particulier dans le développement des tumeurs cérébrales et des leucémies.
Une étude américaine récente, qui a suivi les enfants nés entre 1990 et 2002 au Texas, a montré des corrélations entre les types de cancers observés et l’environnement de ces enfants. Les chercheurs ont mis en évidence « des risques élevés de tumeurs des cellules sexuelles reproductives dans les régions de cultures intensives, ainsi que des tumeurs du foie dans les régions d’intense émission de polluants atmosphériques dangereux [1] Pour l’association de défense de l’environnement Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (Mdrgf), « une telle étude souligne l’importance de l’existence de registres des cancers et autres maladies et de registres très détaillés des émissions polluantes… A ce jour, la France ne possède malheureusement pas ces registres de manière systématique [2] Par ailleurs, le dernier rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) montre la responsabilité possible du radon - un gaz naturel classé cancérogène pour le poumon - dans les leucémies de l’enfant, et aussi celle des champs électromagnétiques de très basses fréquences et de la pollution atmosphérique générée par le trafic automobile, également suspectés [3].
Pour l’Afsset, il est « indispensable de connaître la spécificité des expositions prénatales et pédiatriques et de disposer de données environnementales ». Une priorité de recherche désormais incluse dans la stratégie européenne Scale (Science, Children, Awareness, Legal Instrument, Evaluation), qui travaille sur les interactions entre environnement et santé. Mais chercheurs et médecins s’accordent à dire que, pour l’heure, il est difficile de tirer des conclusions sur des études menées auprès de populations très élargies.
L’impact de l’alimentation
On sait par différentes études, comme Suvimax , qui pendant plus de huit ans a cherché à mettre en évidence sur un échantillon de plus de 13 000 personnes les relations entre alimentation et santé, que plus de 100 000 cancers par an pourraient être évités si nous surveillions le contenu de nos assiettes. Dans le cas des cancers infantiles, la surconsommation de charcuteries pourrait augmenter les risques de tumeurs du cerveau alors que, à l’inverse, la consommation abondante de fruits et de légumes réduit le risque de certains cancers. Une étude réalisée à Ucla indique que les enfants qui mangent régulièrement des bananes et des oranges au cours des deux premières années de leur vie ont 50 % moins de risques d’être touchés par une leucémie entre l’âge de 2 et 14 ans [4] .
Quels traitements ?
Ils sont adaptés aux différents types de cancers traités. Citons la chimiothérapie, la radiothérapie, la chirurgie et la greffe de cellules souches hématopoïétiques (cellules qui produisent l’ensemble des cellules sanguines indispensables à la vie). En complément de ces traitements sont aussi prescrits des médicaments anti-douleur, des transfusions (en cas de baisse des globules rouges ou des plaquettes), des antiémétiques (contre les vomissements dus à la chimiothérapie et/ou à la radiothérapie) et des antibiotiques (en cas de fièvre).
Quelles conséquences ?
Le cancer et les traitements associés entraînent le plus souvent de la fatigue. Quant à la chimiothérapie, elle a des effets indésirables bien connus, comme la chute des cheveux, les nausées et vomissements, une fragilité de la peau et du tube digestif, et aussi une moindre résistance aux infections.
Dépistage et prévention sont-ils envisageables ?
La diversité et l’évolution des tumeurs infantiles rendent illusoire un dépistage généralisé. Mais, dans les familles génétiquement exposées au cancer (le rétinoblastome par exemple), les enfants doivent être plus étroitement surveillés.
Guérison et perspectives
Mieux connus, diagnostiqués plus tôt, traités plus intensivement et plus efficacement, les cancers infantiles sont guéris dans environ 80 % des cas, du fait de la grande sensibilité des enfants à la chimiothérapie, et aussi grâce aux progrès réalisés en matière de traitements. Mais tous les pédiatres cancérologues souhaitent atteindre rapidement 100 % de guérison et réduire au minimum les séquelles possibles des traitements, souvent très lourds. Pour atteindre cet objectif, la recherche devra mieux comprendre la biologie de ces tumeurs particulières, notamment en tirant parti des avancées de la génétique (voir encadré), mais aussi mettre au point de nouveaux traitements. Pour autant, les progrès scientifiques ne doivent pas occulter une autre priorité : améliorer la qualité de vie des enfants cancéreux, afin qu’ils mènent une vie la plus normale possible pendant et après leur maladie. Dans ce domaine, beaucoup reste à faire pour les accompagner, eux et leurs familles
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
un peu de SOCIAL:
Dans son portrait social, l’Insee souligne le rôle prépondérant des services de la santé et de l’éducation
L’Institut national de la statistique a livré le 7 novembre l’édition 2008 de son « portrait social ». A partir des statistiques disponibles, il montre comment la politique fiscale suivie depuis 2007 a aggravé sensiblement les inégalités en France, où 7,9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Il montre également que les services de la santé, de l’éducation et du logement contribuent à hauteur des 2/3 aux réductions des inégalités.
Les services publics de santé, éducation et logement contribuent deux fois plus que les transferts monétaires à la réduction des inégalités de niveau de vie.
Les transferts « en nature » de ces secteurs contribuent pour 69% à la réduction des inégalités constate l’Insee. L’explication réside essentiellement dans les masses financières en jeu, « très élevées pour la santé et pour l’éducation ».
Avec une contribution de 36,5% à la réduction des inégalités, l’éducation est en tête, suivie par la santé qui, selon les statisticiens de l’Insee, contribue pour 29,6% à la réduction des inégalités globales de niveau de vie. La dépense moyenne de santé par personne est de 2890 euros par an.
Ce montant représente 6,6% du revenu net des 20% de personnes les plus aisées contre 42,3% du revenu net des 20% de personnes les moins aisées.
La réforme de 2007 du barême de l’impôt sur le revenu a atténué son pouvoir redistributif
Ce sont les couches moyennes qui ont été les victimes des réformes de l’impôt sur le revenu et sur le patrimoine intervenues en 2007, et qui avait été décidée par le gouvernement Villepin au nom de ces couches moyennes (suppression de l’abattement de 20% intégré dans le barême et réduction de 6 à 4 du nombre de tranches d’imposition).
« Les personnes les plus aisées sont celle qui bénéficient le plus fortement de cette réforme de l’impôt », note l’Insee. Leur niveau de vie a progressé en moyenne de 2%. La revalorisation de la prime pour l’emploi, dont bénéficient des personnes modestes leur a permis de gagner en revenu, sans toutefois que cette progression soit équivalente à celle des plus hauts revenus.
L’impôt sur le revenu contribue pour 26% à la réduction des inégalités de niveau de vie, note l’Insee. S’il n’y avait pas eu la réforme de 2007 sa contribution s’élèverait à 28,4%.
Le pouvoir d’achat des ménages accélère en 2007
La baisse de près de 1% du taux de chômage et la croissance de l’emploi ont profité aux salariés. La hausse du salaire moyen de base est de +1,2% (en euros constants) pour les ouvriers, de +1% pour les employés et de +0,9% pour les cadres.
Au total, la « masse des salaires et traitements bruts », qui représente un peu plus de 58% du revenu disponible brut progresse de +4,5% en 2007 (contre +3,9% en 2006).
Dans le même temps, les prélèvements fiscaux sur le revenu et le patrimoine des ménages ralentissent nettement : +1,2% contre +7,2% en 2006, hors avoir fiscal. Un effet des mesures visant à réduire l’impôt des personnes physiques (voir ci-dessus).
Le seuil de pauvreté : 880 euros par mois
En 2006, note l’Insee « le revenu moyen des personnes vivant dans un ménage ordinaire est de 20 600 euros par an »(1 716 € par mois). Pour la moitié de la population, il est inférieur à 17 600 euros (1 466 € par mois). 10% des individus ont un revenu supérieur à 33 190 euros (2756 € par mois), tandis que l0% ont un revenu inférieur à 9 720 euros (810 € par mois).
Le seuil de pauvreté (60% de la médiane des niveaux de vie) est de 880 euros par mois (à titre de comparaison, le RMI pour une personne seule est de 433 euros par mois, et de 650 euros par mois pour une personne seule avec un enfant ou un couple sans enfant). 7,9 millions de personnes vivent sous ce seuil de pauvreté.
Des disparité de mortalité précoce importantes, même entre catégories socioprofessionnelles proches
L’espérance de vie à la naissance continue d’augmenter. En 2007, elle atteint 77,5 ans pour les hommes et 84,4 ans pour les femmes, soit un gain de 3 mois par rapport à l’année précédente. Mais des inégalités importantes subsistent. Azinsi 6,7% des hommes nés entre 1940 et 1946 et cadres dans le secteur privé à 36 ans sont décédés avant 60 ans, contre 14,3% de ceux qui étaient employés ou ouvriers non qualifiés.
Dans son portrait social, l’Insee souligne le rôle prépondérant des services de la santé et de l’éducation
L’Institut national de la statistique a livré le 7 novembre l’édition 2008 de son « portrait social ». A partir des statistiques disponibles, il montre comment la politique fiscale suivie depuis 2007 a aggravé sensiblement les inégalités en France, où 7,9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Il montre également que les services de la santé, de l’éducation et du logement contribuent à hauteur des 2/3 aux réductions des inégalités.
Les services publics de santé, éducation et logement contribuent deux fois plus que les transferts monétaires à la réduction des inégalités de niveau de vie.
Les transferts « en nature » de ces secteurs contribuent pour 69% à la réduction des inégalités constate l’Insee. L’explication réside essentiellement dans les masses financières en jeu, « très élevées pour la santé et pour l’éducation ».
Avec une contribution de 36,5% à la réduction des inégalités, l’éducation est en tête, suivie par la santé qui, selon les statisticiens de l’Insee, contribue pour 29,6% à la réduction des inégalités globales de niveau de vie. La dépense moyenne de santé par personne est de 2890 euros par an.
Ce montant représente 6,6% du revenu net des 20% de personnes les plus aisées contre 42,3% du revenu net des 20% de personnes les moins aisées.
La réforme de 2007 du barême de l’impôt sur le revenu a atténué son pouvoir redistributif
Ce sont les couches moyennes qui ont été les victimes des réformes de l’impôt sur le revenu et sur le patrimoine intervenues en 2007, et qui avait été décidée par le gouvernement Villepin au nom de ces couches moyennes (suppression de l’abattement de 20% intégré dans le barême et réduction de 6 à 4 du nombre de tranches d’imposition).
« Les personnes les plus aisées sont celle qui bénéficient le plus fortement de cette réforme de l’impôt », note l’Insee. Leur niveau de vie a progressé en moyenne de 2%. La revalorisation de la prime pour l’emploi, dont bénéficient des personnes modestes leur a permis de gagner en revenu, sans toutefois que cette progression soit équivalente à celle des plus hauts revenus.
L’impôt sur le revenu contribue pour 26% à la réduction des inégalités de niveau de vie, note l’Insee. S’il n’y avait pas eu la réforme de 2007 sa contribution s’élèverait à 28,4%.
Le pouvoir d’achat des ménages accélère en 2007
La baisse de près de 1% du taux de chômage et la croissance de l’emploi ont profité aux salariés. La hausse du salaire moyen de base est de +1,2% (en euros constants) pour les ouvriers, de +1% pour les employés et de +0,9% pour les cadres.
Au total, la « masse des salaires et traitements bruts », qui représente un peu plus de 58% du revenu disponible brut progresse de +4,5% en 2007 (contre +3,9% en 2006).
Dans le même temps, les prélèvements fiscaux sur le revenu et le patrimoine des ménages ralentissent nettement : +1,2% contre +7,2% en 2006, hors avoir fiscal. Un effet des mesures visant à réduire l’impôt des personnes physiques (voir ci-dessus).
Le seuil de pauvreté : 880 euros par mois
En 2006, note l’Insee « le revenu moyen des personnes vivant dans un ménage ordinaire est de 20 600 euros par an »(1 716 € par mois). Pour la moitié de la population, il est inférieur à 17 600 euros (1 466 € par mois). 10% des individus ont un revenu supérieur à 33 190 euros (2756 € par mois), tandis que l0% ont un revenu inférieur à 9 720 euros (810 € par mois).
Le seuil de pauvreté (60% de la médiane des niveaux de vie) est de 880 euros par mois (à titre de comparaison, le RMI pour une personne seule est de 433 euros par mois, et de 650 euros par mois pour une personne seule avec un enfant ou un couple sans enfant). 7,9 millions de personnes vivent sous ce seuil de pauvreté.
Des disparité de mortalité précoce importantes, même entre catégories socioprofessionnelles proches
L’espérance de vie à la naissance continue d’augmenter. En 2007, elle atteint 77,5 ans pour les hommes et 84,4 ans pour les femmes, soit un gain de 3 mois par rapport à l’année précédente. Mais des inégalités importantes subsistent. Azinsi 6,7% des hommes nés entre 1940 et 1946 et cadres dans le secteur privé à 36 ans sont décédés avant 60 ans, contre 14,3% de ceux qui étaient employés ou ouvriers non qualifiés.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Deux tiers des Français opposés à la retraite d'office à 70 ans
LEMONDE.FR avec AFP | 10.11.08 | 16h23 •
D'après un sondage CSA publié dans Le Parisien du lundi 10 novembre, deux tiers des Français (66 %) estiment que porter de 65 à 70 ans l'âge maximum auquel un salarié peut refuser d'être mis à la retraite d'office est "plutôt une mauvaise chose". Les personnes sondées étaient interrogées sur l'amendement au budget de la Sécurité sociale, adopté par les députés et que doit examiner le Sénat à partir de mercredi, "permettant aux salariés qui le souhaiteraient de travailler jusqu'à 70 ans".
Les Français interrogés justifient leur désapprobation par la crainte que cela entraîne "à terme la remise en cause de l'âge légal de la retraite". 31 % des personnes sondées estiment au contraire que la mesure est "plutôt une bonne chose, parce que cela permet aux personnes qui le souhaitent de travailler après 65 ans et d'augmenter leurs revenus". La mesure est particulièrement impopulaire chez les sympathisants de gauche (80 %) mais elle est au contraire majoritairement approuvée par les sympathisants de droite (60 %).
Le sondage a été réalisé le 5 novembre auprès d'un échantillon de 1 008 personnes de 18 ans et plus, choisies selon la méthode des quotas.
LEMONDE.FR avec AFP | 10.11.08 | 16h23 •
D'après un sondage CSA publié dans Le Parisien du lundi 10 novembre, deux tiers des Français (66 %) estiment que porter de 65 à 70 ans l'âge maximum auquel un salarié peut refuser d'être mis à la retraite d'office est "plutôt une mauvaise chose". Les personnes sondées étaient interrogées sur l'amendement au budget de la Sécurité sociale, adopté par les députés et que doit examiner le Sénat à partir de mercredi, "permettant aux salariés qui le souhaiteraient de travailler jusqu'à 70 ans".
Les Français interrogés justifient leur désapprobation par la crainte que cela entraîne "à terme la remise en cause de l'âge légal de la retraite". 31 % des personnes sondées estiment au contraire que la mesure est "plutôt une bonne chose, parce que cela permet aux personnes qui le souhaitent de travailler après 65 ans et d'augmenter leurs revenus". La mesure est particulièrement impopulaire chez les sympathisants de gauche (80 %) mais elle est au contraire majoritairement approuvée par les sympathisants de droite (60 %).
Le sondage a été réalisé le 5 novembre auprès d'un échantillon de 1 008 personnes de 18 ans et plus, choisies selon la méthode des quotas.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Publié le 10/11/2008 à 19:16 Le Point.fr
Les précédents actes de malveillance à l'encontre de la SNCFlepoint.fr (avec agence)
La série d'actes de malveillance commis les 8 et 9 novembre à l'encontre du réseau SNCF a connu des précédents dans diverses régions depuis un an, souvent liés à des vols de métaux dont le prix a flambé.
- Hormis la plainte déposée lundi après qu'un TGV a percuté deux plaques de béton déposées sur les voies dans l'Aude, les directions régionales Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon de la SNCF ne signalent pas de cas similaire récent et précisent ne pas disposer de statistiques. De "nombreux vols de matériels sur leurs chantiers, notamment des câbles de cuivre" ont toutefois été recensés. La préfecture de la région Midi-Pyrénées signale également "des actes d'incivilité quotidiens" contre les trains et le matériel SNCF.
- Dans le Sud-Est, le dernier incident important a été l'incendie de plus de 150 mètres de câbles de signalisation entre Aix-en-Provence et Lambesc (Bouches-du-Rhône) provoquant des retards pour 80 TGV. La SNCF, qui a subi un préjudice d'un million d'euros, a déposé plainte. L'enquête a été confiée à la sous-direction de la police judiciaire de la direction générale de la gendarmerie nationale. "L'origine exacte de l'incendie n'a pas été déterminée et ses auteurs présumés pas identifiés. L'enquête se poursuit", selon le parquet d'Aix-en-Provence, qui a précisé que les voleurs de cuivre brûlaient parfois les câbles.
- La direction régionale à Lyon ne fait état d'"aucun acte de malveillance perpétué sur la ligne Paris-Lyon ces derniers temps", ajoutant que seuls des vols de cuivre avaient fait l'objet de plaintes. Au parquet de Lyon, aucun dossier concernant des actes de malveillance contre la SNCF n'est en cours.
- Dans l'Est, aucun acte de malveillance notable n'a été signalé en Alsace, Lorraine et Franche-Comté. Toutefois, les gendarmes du Bas-Rhin ont relevé en 2007 plusieurs actes malveillants "mineurs" sur le réseau TER : "câbles sectionnés" à répétition, appels signalant de manière volontairement erronée la présence d'un véhicule sur un passage à niveau, cailloux posés sur des voies, caillassage de rames.
- Dans le Nord, deux enquêtes visant des actes de malveillance et des dégradations de la ligne à grande vitesse Paris-Lille ont été ouvertes fin 2007 dans l'Oise et la Somme sur lesquelles aucune information n'est disponible ce lundi. Le 21 novembre 2007, des chiffons avaient été fixés autour des câbles de signalisation à hauteur de Ressons dans l'Oise, puis enflammés pour faire fondre les gaines afin de récupérer les câbles, selon la SNCF. Le 24 décembre 2007, des câbles ont été enflammés dans des circonstances similaires près d'Amiens.
- Dans l'Ouest, il n'y a eu aucun acte de malveillance récent dans le pays de la Loire ni "aucune recrudescence" depuis début 2008, selon la direction régionale. Les actes de malveillance concernent des vols de métaux (en baisse depuis l'élargissement de l'électrification des lignes) ou des tirs de chasseur. "La SNCF porte plainte systématiquement" et les autorités retrouvent "assez souvent les auteurs".
- Île-de-France : Après les incendies de câbles, commis simultanément le 21 novembre 2007, en pleine grève des cheminots, sur les lignes à grande vitesse des réseaux Atlantique, Nord et Sud-Est, le procureur de Meaux a ouvert une enquête, confiée à la section de recherche de Paris et à la sous-direction de la police judiciaire de la direction générale de la gendarmerie nationale.
Les précédents actes de malveillance à l'encontre de la SNCFlepoint.fr (avec agence)
La série d'actes de malveillance commis les 8 et 9 novembre à l'encontre du réseau SNCF a connu des précédents dans diverses régions depuis un an, souvent liés à des vols de métaux dont le prix a flambé.
- Hormis la plainte déposée lundi après qu'un TGV a percuté deux plaques de béton déposées sur les voies dans l'Aude, les directions régionales Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon de la SNCF ne signalent pas de cas similaire récent et précisent ne pas disposer de statistiques. De "nombreux vols de matériels sur leurs chantiers, notamment des câbles de cuivre" ont toutefois été recensés. La préfecture de la région Midi-Pyrénées signale également "des actes d'incivilité quotidiens" contre les trains et le matériel SNCF.
- Dans le Sud-Est, le dernier incident important a été l'incendie de plus de 150 mètres de câbles de signalisation entre Aix-en-Provence et Lambesc (Bouches-du-Rhône) provoquant des retards pour 80 TGV. La SNCF, qui a subi un préjudice d'un million d'euros, a déposé plainte. L'enquête a été confiée à la sous-direction de la police judiciaire de la direction générale de la gendarmerie nationale. "L'origine exacte de l'incendie n'a pas été déterminée et ses auteurs présumés pas identifiés. L'enquête se poursuit", selon le parquet d'Aix-en-Provence, qui a précisé que les voleurs de cuivre brûlaient parfois les câbles.
- La direction régionale à Lyon ne fait état d'"aucun acte de malveillance perpétué sur la ligne Paris-Lyon ces derniers temps", ajoutant que seuls des vols de cuivre avaient fait l'objet de plaintes. Au parquet de Lyon, aucun dossier concernant des actes de malveillance contre la SNCF n'est en cours.
- Dans l'Est, aucun acte de malveillance notable n'a été signalé en Alsace, Lorraine et Franche-Comté. Toutefois, les gendarmes du Bas-Rhin ont relevé en 2007 plusieurs actes malveillants "mineurs" sur le réseau TER : "câbles sectionnés" à répétition, appels signalant de manière volontairement erronée la présence d'un véhicule sur un passage à niveau, cailloux posés sur des voies, caillassage de rames.
- Dans le Nord, deux enquêtes visant des actes de malveillance et des dégradations de la ligne à grande vitesse Paris-Lille ont été ouvertes fin 2007 dans l'Oise et la Somme sur lesquelles aucune information n'est disponible ce lundi. Le 21 novembre 2007, des chiffons avaient été fixés autour des câbles de signalisation à hauteur de Ressons dans l'Oise, puis enflammés pour faire fondre les gaines afin de récupérer les câbles, selon la SNCF. Le 24 décembre 2007, des câbles ont été enflammés dans des circonstances similaires près d'Amiens.
- Dans l'Ouest, il n'y a eu aucun acte de malveillance récent dans le pays de la Loire ni "aucune recrudescence" depuis début 2008, selon la direction régionale. Les actes de malveillance concernent des vols de métaux (en baisse depuis l'élargissement de l'électrification des lignes) ou des tirs de chasseur. "La SNCF porte plainte systématiquement" et les autorités retrouvent "assez souvent les auteurs".
- Île-de-France : Après les incendies de câbles, commis simultanément le 21 novembre 2007, en pleine grève des cheminots, sur les lignes à grande vitesse des réseaux Atlantique, Nord et Sud-Est, le procureur de Meaux a ouvert une enquête, confiée à la section de recherche de Paris et à la sous-direction de la police judiciaire de la direction générale de la gendarmerie nationale.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
L'alimentation de bébé, c'est du sérieux !
il y a 9 heures 39 min
Neuf mois et 18 mois : deux âges critiques dans les choix alimentaires du petit enfant. Deux enquêtes successives ont en effet montré qu'une diversification alimentaire trop précoce ou mal conduite pouvait gêner l'enfant dans son développement.
La première, réalisée par le Syndicat français des Aliments de l'Enfance, montre que c'est généralement aux alentours de 8-9 mois que le lait 2ième âge est abandonné au profit du lait de vache. Or ce dernier n'est pas adapté aux besoins nutritionnels spécifiques du nourrisson, et provoque des anémies par carence en fer. Par ailleurs à partir de 9 mois, l'image de bébé change pour les parents. Ils ont trop souvent tendance à lui faire goûter de nouveaux aliments. Conséquence ? Il risque d'être en surpoids à cause d'apports excessifs en protéines.
L'autre enquête réalisée par l'Observatoire de l'Alimentation infantile, montre qu'entre 15 et 18 mois, médecins et parents s'impliquent moins dans le suivi alimentaire de l'enfant. Devenu plus grand, ce dernier partage de plus en plus les repas familiaux. C'est alors que peuvent apparaître des déséquilibres nutritionnels, sous forme là encore d'excès ou de carences.
Rien de surprenant à cela : pour le dictionnaire Garnier-Delamare des termes de médecine, le terme de nourrisson s'applique en effet à "un enfant à la mamelle, pendant la période (...) allant de la chute du cordon à l'âge de deux ans, où commence la première enfance." Deux règles s'imposent aux parents. A 9 mois comme à 18 les protéines -viande, poisson, oeuf- ne doivent être données qu'une seule fois par jour. Et la recommandation essentielle, c'est le maintien du lait de 2ième âge jusqu'à 12 mois.
Quant à la découverte de nouveaux goûts et de nouvelles textures, elle doit se faire progressivement, au rythme de bébé : textures lisses puis moulinées, puis avec des petits morceaux. En matière de goût, rappelez-vous que celui de bébé est très différent du votre. Si le petit pot vous paraît sans saveur, c'est parce qu'il est parfaitement dosé pour correspondre aux besoins en sel de votre enfant. Ne rajoutez pas de sel, vous mettriez sa santé en danger.
Pour recevoir gratuitement la lettre quotidienne d'information de Destination Santé: http://www.destinationsante.com" target="_blank
il y a 9 heures 39 min
Neuf mois et 18 mois : deux âges critiques dans les choix alimentaires du petit enfant. Deux enquêtes successives ont en effet montré qu'une diversification alimentaire trop précoce ou mal conduite pouvait gêner l'enfant dans son développement.
La première, réalisée par le Syndicat français des Aliments de l'Enfance, montre que c'est généralement aux alentours de 8-9 mois que le lait 2ième âge est abandonné au profit du lait de vache. Or ce dernier n'est pas adapté aux besoins nutritionnels spécifiques du nourrisson, et provoque des anémies par carence en fer. Par ailleurs à partir de 9 mois, l'image de bébé change pour les parents. Ils ont trop souvent tendance à lui faire goûter de nouveaux aliments. Conséquence ? Il risque d'être en surpoids à cause d'apports excessifs en protéines.
L'autre enquête réalisée par l'Observatoire de l'Alimentation infantile, montre qu'entre 15 et 18 mois, médecins et parents s'impliquent moins dans le suivi alimentaire de l'enfant. Devenu plus grand, ce dernier partage de plus en plus les repas familiaux. C'est alors que peuvent apparaître des déséquilibres nutritionnels, sous forme là encore d'excès ou de carences.
Rien de surprenant à cela : pour le dictionnaire Garnier-Delamare des termes de médecine, le terme de nourrisson s'applique en effet à "un enfant à la mamelle, pendant la période (...) allant de la chute du cordon à l'âge de deux ans, où commence la première enfance." Deux règles s'imposent aux parents. A 9 mois comme à 18 les protéines -viande, poisson, oeuf- ne doivent être données qu'une seule fois par jour. Et la recommandation essentielle, c'est le maintien du lait de 2ième âge jusqu'à 12 mois.
Quant à la découverte de nouveaux goûts et de nouvelles textures, elle doit se faire progressivement, au rythme de bébé : textures lisses puis moulinées, puis avec des petits morceaux. En matière de goût, rappelez-vous que celui de bébé est très différent du votre. Si le petit pot vous paraît sans saveur, c'est parce qu'il est parfaitement dosé pour correspondre aux besoins en sel de votre enfant. Ne rajoutez pas de sel, vous mettriez sa santé en danger.
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Re: Actualités 2009
Antibiotiques, la fin des automatismes chez les Français ? 10/11/2008 19:59 (Par Sandra BESSON)
Antibiotiques, la fin des automatismes chez les Français ? Le slogan « Antibiotiques, c'est plus automatique ! » d’une campagne de sensibilisation menée depuis 2002 par le ministère de la Santé semble avoir convaincu les Français.
Avec le slogan de la campagne lancée depuis plusieurs années par le ministère de la santé, « Antibiotiques, c'est plus automatique ! », il semblerait que les pouvoirs publics aient atteint des résultats.
Le slogan « Antibiotiques, c'est plus automatique ! » d’une campagne de sensibilisation menée depuis 2002 par le ministère de la Santé semble en effet avoir convaincu les Français. La France aurait en effet réduit sa consommation d'antibiotiques de 23 % en l’espace de cinq ans, ce qui serait ni plus ni moins que le meilleur résultat de l'Union européenne.
Depuis le lancement en 2002 des campagnes sur le bon usage des antibiotiques, la France aurait réduit de 23% sa consommation pour ces médicaments, a déclaré Geneviève Chapuis, de la Cnam, lors d’un colloque organisé la semaine passée par la direction générale de la Santé, précise nos confères du journal Le Figaro.
Le slogan « Antibiotiques, c'est plus automatique ! » d’une campagne de sensibilisation menée depuis 2002 par le ministère de la Santé semble avoir convaincu les Français.
Alors que la France caracolait en tête du classement des pays européens les plus consommateurs de médicaments antibiotiques, tout en étant l'un des pays ayant les taux les plus élevés de résistance bactérienne, les Français serait en passe de devenir beaucoup plus raisonnables.
L'utilisation de plus en plus large des antibiotiques favorise en effet des phénomènes de résistance des bactéries. Le fait de moins les utiliser, en tous les cas à mauvais escient, a donc l’effet inverse. Et actuellement, on noterait même une résistance des microbes aux antibiotiques en baisse dans l’hexagone. Rappelons que les antibiotiques ne sont actifs que sur certaines infections bactériennes.
En revanche, ils sont inactifs sur les maladies virales, ils n'évitent en effet pas la contagion quand la maladie est virale. Les antibiotiques contre les bactéries, c’est oui dans certains cas, mais contre les virus, c’est non dans tous les cas !
Antibiotiques, la fin des automatismes chez les Français ? Le slogan « Antibiotiques, c'est plus automatique ! » d’une campagne de sensibilisation menée depuis 2002 par le ministère de la Santé semble avoir convaincu les Français.
Avec le slogan de la campagne lancée depuis plusieurs années par le ministère de la santé, « Antibiotiques, c'est plus automatique ! », il semblerait que les pouvoirs publics aient atteint des résultats.
Le slogan « Antibiotiques, c'est plus automatique ! » d’une campagne de sensibilisation menée depuis 2002 par le ministère de la Santé semble en effet avoir convaincu les Français. La France aurait en effet réduit sa consommation d'antibiotiques de 23 % en l’espace de cinq ans, ce qui serait ni plus ni moins que le meilleur résultat de l'Union européenne.
Depuis le lancement en 2002 des campagnes sur le bon usage des antibiotiques, la France aurait réduit de 23% sa consommation pour ces médicaments, a déclaré Geneviève Chapuis, de la Cnam, lors d’un colloque organisé la semaine passée par la direction générale de la Santé, précise nos confères du journal Le Figaro.
Le slogan « Antibiotiques, c'est plus automatique ! » d’une campagne de sensibilisation menée depuis 2002 par le ministère de la Santé semble avoir convaincu les Français.
Alors que la France caracolait en tête du classement des pays européens les plus consommateurs de médicaments antibiotiques, tout en étant l'un des pays ayant les taux les plus élevés de résistance bactérienne, les Français serait en passe de devenir beaucoup plus raisonnables.
L'utilisation de plus en plus large des antibiotiques favorise en effet des phénomènes de résistance des bactéries. Le fait de moins les utiliser, en tous les cas à mauvais escient, a donc l’effet inverse. Et actuellement, on noterait même une résistance des microbes aux antibiotiques en baisse dans l’hexagone. Rappelons que les antibiotiques ne sont actifs que sur certaines infections bactériennes.
En revanche, ils sont inactifs sur les maladies virales, ils n'évitent en effet pas la contagion quand la maladie est virale. Les antibiotiques contre les bactéries, c’est oui dans certains cas, mais contre les virus, c’est non dans tous les cas !
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Les bonnes conditions pour bien dormirLes enfants et les adolescents éprouvent de plus en plus de difficultés pour s’endormir. Les bonnes idées et erreurs à éviter pour retrouver de bonnes nuits de sommeil!
Pour bien dormir il faut respecter certaines conditionsLes conditions du sommeil
La pénombre, la température et le silence favorisent l’endormissement et son maintien. Cependant, pour certains enfants, le noir ou le silence les renvoient à une angoisse de séparation. Ils ont besoin d’un environnement qui les rassure. De petits moyens sont ainsi fort utiles comme une porte entrouverte, une veilleuse ou une lampe de chevet que l’enfant peut facilement allumer sans danger, dotées d’une luminosité suffisamment légère pour marquer la séparation entre le jour et la nuit. Les mobiles musicaux, ou plus tard les lecteurs de musique, apportent également un environnement sonore rassurant qui prolonge le rituel du coucher. Les besoins et les rythmes de sommeil sont très différents en fonction des âges et d’un individu à l’autre, y compris au sein d’une même fratrie. Partager une chambre à plusieurs peut donc poser problème, en particulier quand les enfants grandissent et qu’il y a un adolescent.
Les rituels du coucher
Ce sont toutes les habitudes qui sont reproduites immuablement tous les soirs au moment du coucher, selon une séquence et un ordre très précis. Ils ont pour fonction de sécuriser l’enfant à ce moment particulier du passage de l’éveil au sommeil. La petite histoire ou le câlin, assortis d’objets rassurants (doudous, peluches), sont les étapes nécessaires pour préparer l’enfant au sommeil. C’est aussi un passage angoissant qui doit par conséquent être rassurant et suffisamment long afin que l’enfant se détende, sans tomber dans l’excès inverse qui consisterait, pour l’enfant, à rallonger ce moment agréable avec ses parents et refuser de les voir partir.
Ces rituels évoluent avec l’âge. Plus l’enfant est âgé, moins son coucher nécessite la présence d’un parent. La petite histoire cède la place à la lecture, le mobile musical au lecteur numérique. Chez les préadolescents ou les adolescents, l’irruption dans le lit de tous les appareils électroniques dont notre époque a le secret, peut provoquer un effet inverse à celui recherché en augmentant au contraire les processus d’éveil.
Télé et ordinateur : les faux amis du sommeil
Différentes études ont montré que la télévision avait des conséquences néfastes sur le sommeil. Ceci étant, elle n’est pas la seule à incriminer : l’ordinateur, les jeux sur console ou sur ordinateur, l’utilisation d’Internet et du téléphone mobile sont associés à des éveils et à un sommeil de médiocre qualité.
Les enfants qui regardent la télé deux heures par jour pendant les jours de semaine et le week-end ont un coucher plus tardif, une durée de sommeil diminuée et un lever plus tardif le week-end. Plus l’utilisation est importante (nombre de jours, nombre d’heures passées, type de média utilisé : télévision seule ou associée à un ordinateur, une console, ou autre), plus le retentissement est important.
Par ailleurs, l’exposition à la lumière liée à l’écran, juste avant le sommeil affecte le rythme veille/sommeil en modifiant la sécrétion de mélatonine (c’est vrai pour les écrans d’ordinateur, moins pour la télévision qui est habituellement regardée sur un écran assez éloigné). La lumière agit directement en augmentant le niveau d’activité et d’éveil et retarde l’endormissement. Enfin, les programmes de télévision ou de certains jeux excessivement violents ou stimulants peuvent, en eux-mêmes, entraîner des tensions, augmenter l’anxiété qui génère à son tour des difficultés d’endormissement.
Environnement scolaire
Le rythme de chacun influe sur le celui de la vie familiale et vice-versa. L’enfant est soumis à deux systèmes de contrainte interdépendants : le rythme de travail et/ou de vie de ses parents, et son rythme scolaire (ou de garde). Ainsi, si les obligations professionnelles des parents sont importantes, l’enfant a plus de risque de se voir malmener par des systèmes de garde intermédiaire pour être conduit à l’école aux heures d’ouverture ou être déposé à l’accueil du matin dès 7h30. Idem pour le soir où les parents rentrent rarement avant 19h ou 19h30, les enfants bénéficient alors de l’accueil de l’école ou d’un passage éventuel par une assistante maternelle jusqu’à l’arrivée des parents.
En campagne, les élèves qui utilisent les transports scolaires partent tôt du domicile familial (7h30-7h45) pour arriver vers 8h15 à l’école. Ils sont parfois présents dans l’établissement sur une plage horaire de neuf heures consécutives. Ils reprennent les transports à 17h30 et rentrent chez eux entre 18h et 18h30.
Ces journées lourdes et le lever tôt s’accompagnent toujours d’une privation de sommeil dont les effets néfastes vont se ressentir sur l’apprentissage et la mémorisation. Si cette privation est importante, l’enfant aura tendance à dormir plus longtemps et plus tard les jours de repos et les week-ends. Ceci est particulièrement vrai pour les adolescents qui se décalent parfois très tardivement en fin de semaine. Ce décalage de rythme et de durée de sommeil entre les jours d’école et les jours de repos est très néfaste pour l’organisme qui fonctionne par à-coups pour maintenir une physiologie normale. Il en résulte une fatigue accrue, une baisse de concentration et des troubles du sommeil. Ceci explique qu’après une période courte de repos (moins d’une semaine), l’enfant peut paradoxalement paraître plus épuisé à la reprise des cours.
L’organisation des rythmes scolaires, objet de nombreuses discussions au sein du Ministère de l’Éducation nationale et des associations de parents d’élèves, est confrontée à cette réalité physiologique. La semaine de 35 heures et les RTT font que les familles pourraient bénéficier de « longs week-ends » alors que les chronobiologistes défendent l’idée qu’il faut répartir la charge de travail le plus régulièrement possible et donc éviter la semaine d’école de quatre jours.
Pour bien dormir il faut respecter certaines conditionsLes conditions du sommeil
La pénombre, la température et le silence favorisent l’endormissement et son maintien. Cependant, pour certains enfants, le noir ou le silence les renvoient à une angoisse de séparation. Ils ont besoin d’un environnement qui les rassure. De petits moyens sont ainsi fort utiles comme une porte entrouverte, une veilleuse ou une lampe de chevet que l’enfant peut facilement allumer sans danger, dotées d’une luminosité suffisamment légère pour marquer la séparation entre le jour et la nuit. Les mobiles musicaux, ou plus tard les lecteurs de musique, apportent également un environnement sonore rassurant qui prolonge le rituel du coucher. Les besoins et les rythmes de sommeil sont très différents en fonction des âges et d’un individu à l’autre, y compris au sein d’une même fratrie. Partager une chambre à plusieurs peut donc poser problème, en particulier quand les enfants grandissent et qu’il y a un adolescent.
Les rituels du coucher
Ce sont toutes les habitudes qui sont reproduites immuablement tous les soirs au moment du coucher, selon une séquence et un ordre très précis. Ils ont pour fonction de sécuriser l’enfant à ce moment particulier du passage de l’éveil au sommeil. La petite histoire ou le câlin, assortis d’objets rassurants (doudous, peluches), sont les étapes nécessaires pour préparer l’enfant au sommeil. C’est aussi un passage angoissant qui doit par conséquent être rassurant et suffisamment long afin que l’enfant se détende, sans tomber dans l’excès inverse qui consisterait, pour l’enfant, à rallonger ce moment agréable avec ses parents et refuser de les voir partir.
Ces rituels évoluent avec l’âge. Plus l’enfant est âgé, moins son coucher nécessite la présence d’un parent. La petite histoire cède la place à la lecture, le mobile musical au lecteur numérique. Chez les préadolescents ou les adolescents, l’irruption dans le lit de tous les appareils électroniques dont notre époque a le secret, peut provoquer un effet inverse à celui recherché en augmentant au contraire les processus d’éveil.
Télé et ordinateur : les faux amis du sommeil
Différentes études ont montré que la télévision avait des conséquences néfastes sur le sommeil. Ceci étant, elle n’est pas la seule à incriminer : l’ordinateur, les jeux sur console ou sur ordinateur, l’utilisation d’Internet et du téléphone mobile sont associés à des éveils et à un sommeil de médiocre qualité.
Les enfants qui regardent la télé deux heures par jour pendant les jours de semaine et le week-end ont un coucher plus tardif, une durée de sommeil diminuée et un lever plus tardif le week-end. Plus l’utilisation est importante (nombre de jours, nombre d’heures passées, type de média utilisé : télévision seule ou associée à un ordinateur, une console, ou autre), plus le retentissement est important.
Par ailleurs, l’exposition à la lumière liée à l’écran, juste avant le sommeil affecte le rythme veille/sommeil en modifiant la sécrétion de mélatonine (c’est vrai pour les écrans d’ordinateur, moins pour la télévision qui est habituellement regardée sur un écran assez éloigné). La lumière agit directement en augmentant le niveau d’activité et d’éveil et retarde l’endormissement. Enfin, les programmes de télévision ou de certains jeux excessivement violents ou stimulants peuvent, en eux-mêmes, entraîner des tensions, augmenter l’anxiété qui génère à son tour des difficultés d’endormissement.
Environnement scolaire
Le rythme de chacun influe sur le celui de la vie familiale et vice-versa. L’enfant est soumis à deux systèmes de contrainte interdépendants : le rythme de travail et/ou de vie de ses parents, et son rythme scolaire (ou de garde). Ainsi, si les obligations professionnelles des parents sont importantes, l’enfant a plus de risque de se voir malmener par des systèmes de garde intermédiaire pour être conduit à l’école aux heures d’ouverture ou être déposé à l’accueil du matin dès 7h30. Idem pour le soir où les parents rentrent rarement avant 19h ou 19h30, les enfants bénéficient alors de l’accueil de l’école ou d’un passage éventuel par une assistante maternelle jusqu’à l’arrivée des parents.
En campagne, les élèves qui utilisent les transports scolaires partent tôt du domicile familial (7h30-7h45) pour arriver vers 8h15 à l’école. Ils sont parfois présents dans l’établissement sur une plage horaire de neuf heures consécutives. Ils reprennent les transports à 17h30 et rentrent chez eux entre 18h et 18h30.
Ces journées lourdes et le lever tôt s’accompagnent toujours d’une privation de sommeil dont les effets néfastes vont se ressentir sur l’apprentissage et la mémorisation. Si cette privation est importante, l’enfant aura tendance à dormir plus longtemps et plus tard les jours de repos et les week-ends. Ceci est particulièrement vrai pour les adolescents qui se décalent parfois très tardivement en fin de semaine. Ce décalage de rythme et de durée de sommeil entre les jours d’école et les jours de repos est très néfaste pour l’organisme qui fonctionne par à-coups pour maintenir une physiologie normale. Il en résulte une fatigue accrue, une baisse de concentration et des troubles du sommeil. Ceci explique qu’après une période courte de repos (moins d’une semaine), l’enfant peut paradoxalement paraître plus épuisé à la reprise des cours.
L’organisation des rythmes scolaires, objet de nombreuses discussions au sein du Ministère de l’Éducation nationale et des associations de parents d’élèves, est confrontée à cette réalité physiologique. La semaine de 35 heures et les RTT font que les familles pourraient bénéficier de « longs week-ends » alors que les chronobiologistes défendent l’idée qu’il faut répartir la charge de travail le plus régulièrement possible et donc éviter la semaine d’école de quatre jours.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Coûts et remboursements des soins : la massue
mer. 05 nov. 21:17:28
Julien a patienté autant que possible avant de faire soigner sa dent. Un lundi matin, n'y tenant plus de douleur, il se résout à prendre rendez-vous dans un cabinet dentaire proche de son bureau, le quartier Monceau dans le 8e arrondissement de Paris. Au téléphone, la secrétaire le prévient : le cabinet pratique des dépassements d'honoraires. Il ne s'en formalise pas et confirme le rendez-vous. A l'issue d'un quart d'heure de consultation, et après vingt minutes d'attente, le dentiste lui annonce qu'il a une inflammation des gencives et une carie. Et qu'il doit 140 euros.
Pour ce prix-là, pourtant, le dentiste ne commence même pas les soins. Julien lui demande, étonné, ce qui est compris dans ce prix: « Je vous ai fait deux radios pour confirmer l'inflammation des gencives », se justifie le médecin. Puis il lui prescrit un simple bain de bouche en vente libre. Après avoir signé le chèque à contrecœur, sachant que ce montant le mettait à découvert sur son compte d'une part, et que sa mutuelle ne prendrait pas en charge un tel dépassement d'autre part, Julien renonce à son prochain rendez-vous. Il restera avec une carie non soignée, de peur de se voir à nouveau réclamer 140 euros.
Ce genre de mésaventures ne serait plus possible avec le décret de Roselyne Bachelot, ministre de la santé, publié le 11 octobre au Journal officiel. Si sa prochaine réforme est très contestée, ce décret visant à plus de transparence dans le cout des consultations est accueilli avec soulagement par les patients les plus en difficulté, qui hésitent souvent à se faire soigner en raison de la facture, comme par ceux, plus aisés, qui fréquentent assidument les médecins spécialistes. Le praticien s'apprêtant à facturer un dépassement d'honoraires serait contraint de présenter d'abord un devis détaillé à partir de 70 euros. Le patient serait alors libre de l'accepter ou d'aller consulter ailleurs.
Alors que le site web qui permettait de noter les médecins a été condamné à fermer, le devis permettra aux malades de faire leur choix en se basant sur des éléments concrets. « Jusqu'à présent, on n'avait que les pages jaunes ou certains annuaires professionnels qui indiquaient seulement ''conventionné 1, conventionné 2'', se plaint Julien. Rien de tangible, rien qui permette de savoir si aura les moyens de payer en partant. »
Cependant, même si disposer d'un devis permet de savoir à l'avance ce qu'on va payer, reste une variable inconnue : l'augmentation des cotisations des mutuelles. En effet, pour compenser le trou de la sécurité sociale, l'Etat envisage toutes les possibilités. L'une d'elle est de le faire payer par les mutuelles, qui font des profits importants depuis plusieurs années. L'Assemblée nationale a ainsi voté, jeudi dernier, une augmentation des taxes sur les complémentaires de santé qui pourrait rapporter un milliard d'euros à la Sécurité sociale en 2009, selon l'AFP. Ces taxes devraient donc passer de 2,5% à 5,9% ! Un coût qui sera, à n'en pas douter, répercuté sur les tarifs des cotisations payées par les adhérents : nous.
Marlène Schiappa
mer. 05 nov. 21:17:28
Julien a patienté autant que possible avant de faire soigner sa dent. Un lundi matin, n'y tenant plus de douleur, il se résout à prendre rendez-vous dans un cabinet dentaire proche de son bureau, le quartier Monceau dans le 8e arrondissement de Paris. Au téléphone, la secrétaire le prévient : le cabinet pratique des dépassements d'honoraires. Il ne s'en formalise pas et confirme le rendez-vous. A l'issue d'un quart d'heure de consultation, et après vingt minutes d'attente, le dentiste lui annonce qu'il a une inflammation des gencives et une carie. Et qu'il doit 140 euros.
Pour ce prix-là, pourtant, le dentiste ne commence même pas les soins. Julien lui demande, étonné, ce qui est compris dans ce prix: « Je vous ai fait deux radios pour confirmer l'inflammation des gencives », se justifie le médecin. Puis il lui prescrit un simple bain de bouche en vente libre. Après avoir signé le chèque à contrecœur, sachant que ce montant le mettait à découvert sur son compte d'une part, et que sa mutuelle ne prendrait pas en charge un tel dépassement d'autre part, Julien renonce à son prochain rendez-vous. Il restera avec une carie non soignée, de peur de se voir à nouveau réclamer 140 euros.
Ce genre de mésaventures ne serait plus possible avec le décret de Roselyne Bachelot, ministre de la santé, publié le 11 octobre au Journal officiel. Si sa prochaine réforme est très contestée, ce décret visant à plus de transparence dans le cout des consultations est accueilli avec soulagement par les patients les plus en difficulté, qui hésitent souvent à se faire soigner en raison de la facture, comme par ceux, plus aisés, qui fréquentent assidument les médecins spécialistes. Le praticien s'apprêtant à facturer un dépassement d'honoraires serait contraint de présenter d'abord un devis détaillé à partir de 70 euros. Le patient serait alors libre de l'accepter ou d'aller consulter ailleurs.
Alors que le site web qui permettait de noter les médecins a été condamné à fermer, le devis permettra aux malades de faire leur choix en se basant sur des éléments concrets. « Jusqu'à présent, on n'avait que les pages jaunes ou certains annuaires professionnels qui indiquaient seulement ''conventionné 1, conventionné 2'', se plaint Julien. Rien de tangible, rien qui permette de savoir si aura les moyens de payer en partant. »
Cependant, même si disposer d'un devis permet de savoir à l'avance ce qu'on va payer, reste une variable inconnue : l'augmentation des cotisations des mutuelles. En effet, pour compenser le trou de la sécurité sociale, l'Etat envisage toutes les possibilités. L'une d'elle est de le faire payer par les mutuelles, qui font des profits importants depuis plusieurs années. L'Assemblée nationale a ainsi voté, jeudi dernier, une augmentation des taxes sur les complémentaires de santé qui pourrait rapporter un milliard d'euros à la Sécurité sociale en 2009, selon l'AFP. Ces taxes devraient donc passer de 2,5% à 5,9% ! Un coût qui sera, à n'en pas douter, répercuté sur les tarifs des cotisations payées par les adhérents : nous.
Marlène Schiappa
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
La querelle de la retraite à 70 ans.
Le Journal du Dimanche, 9 Novembre 2008.
Faut-il laisser les salariés travailler jusqu’à 70 ans ? La polémique va repartir de plus belle au Sénat, qui examine à partir de mercredi le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Le vote par les députés de l’amendement Jacquat autorisant les salariés à partir à la retraite à 70 ans au lieu de 65 ans a provoqué un tollé à gauche et chez les syndicats. « Le sujet fait débat, y compris au sein de la majorité, explique le rapporteur (UMP) du PLFSS au Sénat, Alain Vasselle. Certains auraient souhaité conserver le texte initial, qui instituait la liberté de partir à l’âge de son choix. »
Le projet original du gouvernement représentait une vraie avancée sociale : il interdisait aux entreprises de forcer leurs employés à prendre leur retraite à 65 ans, sans fixer de nouvel âge couperet. « La retraite guillotine, c’est fini ! Même si la très grande majorité des salariés voudra continuer à partir de 60 ans, ceux qui veulent prolonger leur carrière auront désormais le droit de le faire ». expliquait hier au JDD le ministre du travail Xavier Bertrand.
Mais les chefs d’entreprise ont eu peur de devoir conserver leurs « vieux » jusqu’à 80 ou 90 ans. De sources concordantes, c’est le Medef qui a téléguidé l’amendement controversé afin de limiter les dégâts. Un salarié pourra donc finalement être mis à la retraite contre son gré à 70 ans.
L’amendement divise le patronat. La présidente du Medef, Laurence Parisot, a salué un « premier pas historique » vers l’allongement de la durée du travail. Mais la puissante fédération de la métallurgie (lUIMM) y est opposée, tout comme les petits patrons. « Si un employeur veut se séparer d’un salarié âgé, il va devoir le licencier, ce qui va lui couter très cher. Cette mesure va se retourner contre les séniors, que les entreprises risquent de ne plus vouloir embaucher », dénonce le secrétaire général de la CGPME, Jean Eudes du Mesnil.
Les syndicats dénoncent, eux, la politique désastreuse du texte. « Le gouvernement s’est pris les pieds dans le tapis. En fixant ce nouveau seuil de 70 ans, il met dans la tête des gens qu’ils vont devoir travailler plus longtemps », dénonce Bernard Devy, spécialiste des retraites à FO. L’amendement Jacquat n’est en fait que la conséquence logique des réformes du système de retraite. La France n’a pas osé remettre en cause la possibilité de partir à 60 ans. Mais pour limiter le trou du régime général (plus de 6 milliards d’euros cette année) il faut cotiser plus et travailler davantage (41 ans) pour bénéficier d’une retraite à temps plein, dont le montant ne cesse de diminuer.
« Le gouvernement parle de liberté de travailler plu longtemps, mais les salariés modestes n’auront pas le choix. Vu le faible niveau des retraites, ils seront obligés de travailler au delà de 60 ans pour survivre », dénonce Jean-Louis Malys, secrétaire national de la CFDT. « C’est d’autant plus scandaleux que la plupart n’auront pas la chance de trouver un emploi » ajoute Jean-Christophe Le Duigou de la CGT.
De fait les entreprises continuent à se débarrasser massivement de leurs salariés des 50 ou 55 ans. « Seuls 38% des salariés qui liquident leur retraite sont encore en activité. Avant de les faire travailler plus longtemps il faudrait commencer par les maintenir en emploie jusqu’à 60 ans », déplore Danièle Karniewicz, présidente (CGC) de la caisse nationale d’assurance vieillesse.
Xavier Bertrand est décidé à frapper fort pour redresser la barre. Son plan, annoncé fin juin, va forcer les entreprises de plus de 49 salariés à conclure avant 2010 des accords avec les syndicats pour favoriser l’emploi des séniors, avec objectifs chiffrés à la clé. Les entreprises récalcitrantes devront verser des pénalités financières.
En attendant, la vie reste difficile pour les personnes âgées les plus modestes. Seize syndicats et associations ont dénoncé vendredi le « non respect des engagements » de Nicolas Sarkozy en matière d’aide aux personnes âgées n’ayant pas assez cotisé pour leur retraite. La commission des affaires sociales au Sénat a en effet décidé que la hausse de 25% du minimum vieillesse d’ici à 2012 ne bénéficiera qu’aux personnes seules, et ne concernera donc pas les couples.
Yann Philippin.
Le Journal du Dimanche, 9 Novembre 2008.
Faut-il laisser les salariés travailler jusqu’à 70 ans ? La polémique va repartir de plus belle au Sénat, qui examine à partir de mercredi le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Le vote par les députés de l’amendement Jacquat autorisant les salariés à partir à la retraite à 70 ans au lieu de 65 ans a provoqué un tollé à gauche et chez les syndicats. « Le sujet fait débat, y compris au sein de la majorité, explique le rapporteur (UMP) du PLFSS au Sénat, Alain Vasselle. Certains auraient souhaité conserver le texte initial, qui instituait la liberté de partir à l’âge de son choix. »
Le projet original du gouvernement représentait une vraie avancée sociale : il interdisait aux entreprises de forcer leurs employés à prendre leur retraite à 65 ans, sans fixer de nouvel âge couperet. « La retraite guillotine, c’est fini ! Même si la très grande majorité des salariés voudra continuer à partir de 60 ans, ceux qui veulent prolonger leur carrière auront désormais le droit de le faire ». expliquait hier au JDD le ministre du travail Xavier Bertrand.
Mais les chefs d’entreprise ont eu peur de devoir conserver leurs « vieux » jusqu’à 80 ou 90 ans. De sources concordantes, c’est le Medef qui a téléguidé l’amendement controversé afin de limiter les dégâts. Un salarié pourra donc finalement être mis à la retraite contre son gré à 70 ans.
L’amendement divise le patronat. La présidente du Medef, Laurence Parisot, a salué un « premier pas historique » vers l’allongement de la durée du travail. Mais la puissante fédération de la métallurgie (lUIMM) y est opposée, tout comme les petits patrons. « Si un employeur veut se séparer d’un salarié âgé, il va devoir le licencier, ce qui va lui couter très cher. Cette mesure va se retourner contre les séniors, que les entreprises risquent de ne plus vouloir embaucher », dénonce le secrétaire général de la CGPME, Jean Eudes du Mesnil.
Les syndicats dénoncent, eux, la politique désastreuse du texte. « Le gouvernement s’est pris les pieds dans le tapis. En fixant ce nouveau seuil de 70 ans, il met dans la tête des gens qu’ils vont devoir travailler plus longtemps », dénonce Bernard Devy, spécialiste des retraites à FO. L’amendement Jacquat n’est en fait que la conséquence logique des réformes du système de retraite. La France n’a pas osé remettre en cause la possibilité de partir à 60 ans. Mais pour limiter le trou du régime général (plus de 6 milliards d’euros cette année) il faut cotiser plus et travailler davantage (41 ans) pour bénéficier d’une retraite à temps plein, dont le montant ne cesse de diminuer.
« Le gouvernement parle de liberté de travailler plu longtemps, mais les salariés modestes n’auront pas le choix. Vu le faible niveau des retraites, ils seront obligés de travailler au delà de 60 ans pour survivre », dénonce Jean-Louis Malys, secrétaire national de la CFDT. « C’est d’autant plus scandaleux que la plupart n’auront pas la chance de trouver un emploi » ajoute Jean-Christophe Le Duigou de la CGT.
De fait les entreprises continuent à se débarrasser massivement de leurs salariés des 50 ou 55 ans. « Seuls 38% des salariés qui liquident leur retraite sont encore en activité. Avant de les faire travailler plus longtemps il faudrait commencer par les maintenir en emploie jusqu’à 60 ans », déplore Danièle Karniewicz, présidente (CGC) de la caisse nationale d’assurance vieillesse.
Xavier Bertrand est décidé à frapper fort pour redresser la barre. Son plan, annoncé fin juin, va forcer les entreprises de plus de 49 salariés à conclure avant 2010 des accords avec les syndicats pour favoriser l’emploi des séniors, avec objectifs chiffrés à la clé. Les entreprises récalcitrantes devront verser des pénalités financières.
En attendant, la vie reste difficile pour les personnes âgées les plus modestes. Seize syndicats et associations ont dénoncé vendredi le « non respect des engagements » de Nicolas Sarkozy en matière d’aide aux personnes âgées n’ayant pas assez cotisé pour leur retraite. La commission des affaires sociales au Sénat a en effet décidé que la hausse de 25% du minimum vieillesse d’ici à 2012 ne bénéficiera qu’aux personnes seules, et ne concernera donc pas les couples.
Yann Philippin.
Re: Actualités 2009
Le diabète augmente en France
LEMONDE.FR avec AFP | 12.11.08 | 07h26 • Mis à jour le 12.11.08 | 08h29
Une personne diabétique effectuant un test de glycémie.
GAMMA/PICTURE PARTNERS
Une personne diabétique effectuant un test de glycémie.
Deux millions et demi de personnes sont traitées en France pour un diabète, selon une étude montrant que la fréquence de cette maladie, en forte augmentation, dépasse les prévisions, avec des disparités géographiques importantes, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) paru mercredi 12 novembre. La France comptait 2,5 millions de diabétiques traités en 2007, soit un taux de prévalence proche de 4 %, dépassant les prévisions pour 2008 (3,75 %), selon l'étude de l'Assurance-Maladie extrapolée à l'ensemble de la population à partir des données de remboursement de 56,5 millions de personnes (régime général). Cette croissance est liée à la progression du surpoids et de l'obésité, au vieillissement, à l'amélioration de l'espérance de vie des diabétiques traités et à l'intensification du dépistage, selon l'étude.
Outre des différences importantes selon l'âge (13 % à partir de 65 ans), il existe un "sur-risque masculin" pour le diabète en France, à l'exception du nord de la métropole où le nombre d'hommes et femmes diabétiques est équivalent. Les régions d'outre-mer, qui ont la fréquence la plus élevée de diabète en France, se caractérisent à l'inverse par plus de femmes touchées que d'hommes. En métropole, le quart nord-est et la Seine-Saint-Denis (5,1 %) sont les zones les plus touchées.
"Du Nord-Pas-de-Calais (4,8 %), de la Picardie (4,7 %), à la Champagne-Ardenne (4,5 %), la Lorraine (4,4 %) et l'Alsace (4,5 %), une large bande contiguë" présente une fréquence du diabète nettement plus élevée que la moyenne nationale, relève le BEH. Cette zone se prolonge par deux départements de la Bourgogne : l'Yonne et la Nièvre.
DANS L'OUEST ET LE GRAND OUEST, DES TAUX INFÉRIEURS
A l'opposé, le Grand Ouest et le Sud-Ouest présentent des taux d'un à deux points inférieurs. Ainsi la Bretagne (2,6 %), les Pays de Loire (3,2 %), la Basse-Normandie (3,5 %) et à un degré moindre le Sud-Ouest sont caractérisés par des taux faibles. Les régions de l'arc méditerranéen ont des taux intermédiaires : 3,8 % en région PACA et 3,9 % en Languedoc-Roussillon, selon l'étude.
LEMONDE.FR avec AFP | 12.11.08 | 07h26 • Mis à jour le 12.11.08 | 08h29
Une personne diabétique effectuant un test de glycémie.
GAMMA/PICTURE PARTNERS
Une personne diabétique effectuant un test de glycémie.
Deux millions et demi de personnes sont traitées en France pour un diabète, selon une étude montrant que la fréquence de cette maladie, en forte augmentation, dépasse les prévisions, avec des disparités géographiques importantes, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) paru mercredi 12 novembre. La France comptait 2,5 millions de diabétiques traités en 2007, soit un taux de prévalence proche de 4 %, dépassant les prévisions pour 2008 (3,75 %), selon l'étude de l'Assurance-Maladie extrapolée à l'ensemble de la population à partir des données de remboursement de 56,5 millions de personnes (régime général). Cette croissance est liée à la progression du surpoids et de l'obésité, au vieillissement, à l'amélioration de l'espérance de vie des diabétiques traités et à l'intensification du dépistage, selon l'étude.
Outre des différences importantes selon l'âge (13 % à partir de 65 ans), il existe un "sur-risque masculin" pour le diabète en France, à l'exception du nord de la métropole où le nombre d'hommes et femmes diabétiques est équivalent. Les régions d'outre-mer, qui ont la fréquence la plus élevée de diabète en France, se caractérisent à l'inverse par plus de femmes touchées que d'hommes. En métropole, le quart nord-est et la Seine-Saint-Denis (5,1 %) sont les zones les plus touchées.
"Du Nord-Pas-de-Calais (4,8 %), de la Picardie (4,7 %), à la Champagne-Ardenne (4,5 %), la Lorraine (4,4 %) et l'Alsace (4,5 %), une large bande contiguë" présente une fréquence du diabète nettement plus élevée que la moyenne nationale, relève le BEH. Cette zone se prolonge par deux départements de la Bourgogne : l'Yonne et la Nièvre.
DANS L'OUEST ET LE GRAND OUEST, DES TAUX INFÉRIEURS
A l'opposé, le Grand Ouest et le Sud-Ouest présentent des taux d'un à deux points inférieurs. Ainsi la Bretagne (2,6 %), les Pays de Loire (3,2 %), la Basse-Normandie (3,5 %) et à un degré moindre le Sud-Ouest sont caractérisés par des taux faibles. Les régions de l'arc méditerranéen ont des taux intermédiaires : 3,8 % en région PACA et 3,9 % en Languedoc-Roussillon, selon l'étude.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Handicap : la barrière de l'emploi
il y a 9 heures 22 min
Destination Sante Destination Santé
Lundi débute la 12ème Semaine pour l'emploi des personnes handicapées. En point d'orgue : « Un jour, un métier en action ».
Concrètement, il s'agit de donner à un demandeur d'emploi handicapé l'occasion de passer une journée en entreprise, en duo avec un salarié valide. Un chiffre illustre le retard français en la matière. Il y a deux fois plus de chômeurs handicapés quevalides. L'Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion professionnelle des Personnes handicapées (Agefiph) et ses partenaires se mobilisent donc, toute cette semaine, pour sensibiliser le public à cette discrimination.
L'objectif, c'est surtout de permettre à une entreprise d'identifier les compétences des personnes handicapées en vue d'un recrutement. Les moyens ? Démystifier le handicapen engageant le dialogue. Une mission de longue haleine… Pour davantage d'informations s : http://www.semaine-emploi-handicap-agefiph.fr" target="_blank.
il y a 9 heures 22 min
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Lundi débute la 12ème Semaine pour l'emploi des personnes handicapées. En point d'orgue : « Un jour, un métier en action ».
Concrètement, il s'agit de donner à un demandeur d'emploi handicapé l'occasion de passer une journée en entreprise, en duo avec un salarié valide. Un chiffre illustre le retard français en la matière. Il y a deux fois plus de chômeurs handicapés quevalides. L'Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion professionnelle des Personnes handicapées (Agefiph) et ses partenaires se mobilisent donc, toute cette semaine, pour sensibiliser le public à cette discrimination.
L'objectif, c'est surtout de permettre à une entreprise d'identifier les compétences des personnes handicapées en vue d'un recrutement. Les moyens ? Démystifier le handicapen engageant le dialogue. Une mission de longue haleine… Pour davantage d'informations s : http://www.semaine-emploi-handicap-agefiph.fr" target="_blank.
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