Actualités 2009

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Alno
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Hypertension, insuffisance rénale, tueurs silencieux

Les maladies du rein sont ignorées du public et diagnostiquées tardivement. Elles frappent un nombre croissant de personnes en France et dans le monde.

Certaines affections se développent insidieusement et induisent des lésions microscopiques, sans bruit, sans symptôme pendant des années. Brutalement, lorsque les troubles apparaissent, il est trop tard. C'est le cas de l'hypertension artérielle capable d'évoluer à bas bruit pendant des décennies, sans être diagnostiquée ou traitée. Quasiment du jour au lendemain, une insuffisance rénale terminale apparaît : la personne est épuisée, souffre éventuellement de différents troubles, notamment neurologiques.

Un bilan biologique permet de diagnostiquer l'insuffisance rénale chronique terminale. À ce stade-là, il n'y a plus d'autres choix que la dialyse ou la transplantation. Environ 30 % des personnes atteintes d'insuffisance rénale terminale ont découvert leur maladie dans le cadre de l'urgence.

Lundi, à l'occasion de la présentation de la journée mondiale du rein le 12 mars prochain (voir encadré), le professeur Éric Rondeau (hôpital Tenon, Paris) et toute l'équipe d'experts de la Fondation du rein ont mis en exergue le rôle majeur de l'hypertension artérielle dans la génèse de l'insuffisance rénale. Ils ont affirmé en particulier qu'un dépistage régulier de l'insuffisance rénale chez les personnes à risque (hypertendues, diabétiques, ayant des antécédents familiaux de maladies rénales…) associé à un traitement précoce permet d'éviter cette maladie du rein ou de la retarder. En France, 35 000 personnes ont besoin d'une dialyse rénale et 25 000 autres vivent avec une greffe de rein.

Avec le diabète auquel elle est souvent associée, l'hypertension artérielle est une des principales causes d'insuffisance rénale. En France, 7 millions de personnes sont hypertendues, la moitié seulement suit un traitement et seulement 35 % de celles qui sont traitées ont un niveau tensionnel correctement équilibré. L'hypertension est connue pour être un facteur de risque cardio-vasculaire. Son impact sur le rein est largement ignoré par la population. Il existe semble-t-il une sensibilité individuelle du rein à l'hypertension. Tous les hypertendus ne souffrent pas d'insuffisance rénale.

Dépistage

L'hypertension aboutit chez certaines personnes ayant une susceptibilité génétique particulière, à créer une néphroangiosclérose progressive : les vaisseaux sanguins sont préférentiellement touchés par une sclérose. Cette néphroangiosclérose est plus fréquente chez les personnes âgées, mais s'observe parfois - rarement - avant l'âge de 30 ans. « Le traitement médical de l'hypertension, s'il est bien suivi et s'il est efficace sur le contrôle de la pression artérielle, permet de prévenir la survenue des complications cérébrales et cardiovasculaires, mais aussi des complications chroniques et notamment l'insuffisance rénale chronique », assure le Pr Éric Rondeau.

Tous les facteurs permettant de contrôler la tension artérielle réduisent aussi le risque d'insuffisance rénale. Il s'agit des médicaments. Mais pas seulement. Une perte de poids de 5 kg diminue le niveau de tension, tout comme la pratique d'un exercice physique régulier et la réduction de la consommation d'alcool et de sel.

Faut-il faire un dépistage systématique de l'insuffisance rénale par des examens biologiques réguliers ? Sans doute pas, affirment les experts, mais il faut s'intéresser plus particulièrement aux populations à risque élevé. En octobre dernier, la Fondation du rein, avec le concours de laboratoires d'analyses publics et privés, a lancé une semaine de dépistage de l'insuffisance rénale. Plus de 9 000 personnes y ont participé. L'analyse des résultats sera bientôt publiée.
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Alno
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Donner son corps à la science est toujours nécessaire

Les médecins ont sans cesse besoin d'expérimenter de nouvelles pratiques chirurgicales ou exploratoires.

En France, 2 500 personnes donnent chaque année leur corps à la science. Encore, serait-on tenté de dire, les progrès réalisés par la science pouvant laisser croire que cette pratique est devenue obsolète. Or, la médecine n'a jamais eu autant besoin de corps pour tester les nouvelles techniques médicales et chirurgicales.

Ce n'est que vers le milieu du XIXe siècle et grâce à la perte d'in­fluence de la religion que l'étude des cadavres devient acceptable en France. C'est d'ailleurs à cette date que naît la clinique hospitalière, fille aînée de la médecine moderne, avec Laennec et Broussais. À la fin du XIXe siècle, les premiers dons de corps sont effectués à la faculté de médecine de Paris. Il s'agit de malades décédés à l'hôpital. Jusqu'alors, les cadavres étaient volés dans les cimetières la nuit ou bien les médecins utilisaient ceux des suppliciés, considérés comme non sacrés. Au début du XXe siècle, les corps des indigents non réclamés par les familles vont à l'École de chirurgie.

Aujourd'hui, la science a plus que jamais besoin de corps. C'est ce que déclare le Dr Pascal Frileux, di­recteur scientifique de l'École de chirurgie de Paris, qui permet à des chirurgiens, débutants ou confirmés, de parfaire leur formation. «On a besoin d'expérimenter de nouvelles pratiques chirurgicales sans compter que les technologies modernes nécessitent de procéder à des repérages, explique-t-il. On doit tester la cœlioscopie, l'arthroscopie et les mettre au point sur le corps humain. Notamment en neurochirurgie, en urologie et en orthopédie pour que ces techniques soient moins invasives.» Les parties les plus utilisées sont les muscles, les artères, le cœur, les vaisseaux, la peau et la face.

Participation payante

Pour donner son corps à la science (à ne pas confondre avec le don d'organes qui sont greffés sur des malades), il faut, de son vivant, en avoir fait la demande auprès de la faculté de médecine de sa région ou de l'École de chirurgie. Les malades atteints d'hépatite ou du sida ne sont pas retenus. À part l'École de chirurgie qui prend en charge gratuitement les corps, les facultés de médecine demandent, paradoxalement, une participation dont le montant varie. À Rennes, il faut débourser 800 euros et à Paris environ 250 euros. Ces sommes couvrent les frais de transport et d'incinération. Si la famille en fait la demande, les cendres peuvent lui être remises. Pour être conservés, les corps sont embaumés ou congelés. Dans le premier cas, ils peuvent alors être gardés un an et, dans le second, quelques mois.

Le rapport qu'entretiennent les sociétés avec les cadavres varie d'un pays à l'autre. Jusqu'en 1997, il était interdit au Japon de prélever des organes sur des personnes atteintes de mort cérébrale, la mort cérébrale n'étant pas synonyme de décès.

Car si la dissection est courante en Europe, elle ne l'est pas du tout au Japon. «En Angleterre, il n'y a pas beaucoup de cadavres pour travailler et du coup les Anglais nous jalousent beaucoup, confie Pascal Frileux. Et les États-Unis redevenant très chrétiens, le travail sur le corps est mal vu. Du coup, nos collègues américains utilisent beaucoup les animaux et les simulateurs».
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mag83
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Un couple écroué et mis en examen à Millau pour avoir séquestré leur fils

Jeudi 05 mars 2009,
Un couple, mis en examen et écroué jeudi à Millau (Aveyron) pour avoir maltraité leur enfant de 7 ans, a expliqué aux enquêteurs l'avoir séquestré dans une chambre de leur pavillon pendant plusieurs années parce qu'il était "difficile".
A l'intérieur d'un pavillon bien entretenu d'un quartier résidentiel du centre-ville était enfermé dans une petite chambre éclairée et verrouillée de l'extérieur, aux volets toujours fermés, un garçon de 7 ans, battu quotidiennement par son père.
L'enfant, qui n'avait pour meuble qu'un matelas imbibé d'urine avec un sommier, "vivait dans des conditions pires que dans une cellule de prison, et ce depuis plusieurs années", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Millau, Patrick Desjardins.
"Le dénuement total de ce petit garçon a atteint un point extrêmement rare et grave", a-t-il estimé.

Le couple, un maçon de 42 ans et une femme au foyer de 35 ans, a reconnu les faits, expliquant aux enquêteurs avoir enfermé leur fils car il était "difficile". Le père a admis avoir frappé le petit garçon tandis que la mère se contentait d'assister aux coups.
Le père et sa compagne ont été mis en examen et écroués pour "privations de soins par ascendant", "abandon moral ou matériel d'un mineur" et "non respect d'obligation scolaire". Le père est également poursuivi pour "violences habituelles sur mineur de moins de 15 ans" et la mère pour non empêchement de ce délit.

Déclaré à la naissance, le petit garçon n'a jamais été scolarisé.
Les services sociaux ont commencé à s'intéresser à ce couple sans histoires, lors de la naissance de leur deuxième petit garçon en octobre 2007. Un signalement par la protection maternelle infantile (PMI) avait été effectué auprès de la juge pour enfants de Rodez qu'en août 2008.
Des investigations et le refus des parents de se rendre aux convocations ont conduit les policiers à se rendre au domicile du couple mardi. Ceux-ci ont découvert un "enfant très affaibli physiquement, manifestement intelligent mais sans aucune éducation", selon le procureur.

Les deux enfants ont été placés en famille d'accueil. L'aîné fait l'objet d'examens médicaux complémentaires. Le petit frère, âgé de 17 mois, ne semble pas avoir été maltraité, selon les premiers éléments de l'enquête.

Rue Ladoux, les voisins ont appris l'arrestation avec stupeur et exprimaient leur incompréhension.
"C'est un enfant qu'on apercevait de temps en temps. Il ne tenait pas en place, plutôt turbulent, mais rien ne laissait penser qu'il était maltraité. Pas de traces évidentes de coups en tout cas", a déclaré leur voisin, Charles.
"C'était un petit hyperactif. Parfois, je l'entendais crier surtout l'été quand ses parents dînaient dehors, mais de là imaginer un tel drame...", a raconté une autre voisine souhaitant garder l'anonymat.
Le maire socialiste de Millau, Guy Durand, a fustigé la nouvelle carte judiciaire. "Au-delà de l'émotion que ce drame peut susciter, il y a un contexte judiciaire qui a aggravé la situation", a-t-il estimé.

"La juge d'instance de Rodez qui a été saisie, se trouvait à une heure de route. Chaque fois qu'on éloigne les services judiciaires des problèmes à résoudre, on ralentit le traitement des affaires. Chaque jour et mois qui passaient, le gamin n'était pas pris en charge", a déploré M. Durand.
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mag83
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Re: Actualités 2009

Message par mag83 »

Mandat d'arrêt: Béchir expulse des ONG du Darfour

Jeudi 05 mars 2009
Le président soudanais Omar el-Béchir a répliqué jeudi au mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) en expulsant des ONG internationales du Darfour, menaçant l'acheminement d'une aide humanitaire vitale pour des centaines de milliers de civils.
Dans le même temps, le président, visé par un mandat pour crimes de guerre et contre l'humanité dans cette région de l'ouest du Soudan en proie depuis 2003 à une guerre civile, a fustigé le "néo-colonialisme" occidental.
Le président a confirmé l'expulsion, annoncée la veille, de 10 ONG actives au Darfour, théâtre de la plus importante mission humanitaire au monde, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
Le conflit, qui a fait 300.000 morts selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum, a déplacé 2,7 millions de personnes très dépendantes de l'aide humanitaire.
"Nous expulsons 10 ONG parce qu'elles ont violé les lois du pays et n'ont pas respecté leur mandat", a déclaré Omar el-Béchir lors d'un Conseil des ministres.
Et d'autres ONG pourraient prendre le même chemin, a prévenu le chef de la Commission soudanaise des Affaires humanitaires (HAC), Hassabo Mohammed Abdou Rahmane, accusant la dizaine d'organisations déjà sommées de partir d'avoir collaboré avec la CPI.
"D'autres ONG sont dans la ligne de mire et font l'objet d'une enquête, a-t-il averti. Le processus d'expulsion pourrait se poursuivre".
Les autorités ont révoqué les permis des ONG françaises Solidarités et Action contre la Faim (ACF), de Médecins sans frontières (MSF-France et Hollande), du Conseil Norvégien des réfugiés (NRC), des organisations américaines Care, IRC, Mercy Corps et CHF ainsi que des britanniques Oxfam et Save the Children.
"Cela représente près de la moitié" des programmes de l'ONU sur le terrain, a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'ONU sous le couvert de l'anonymat.
"Cela va avoir un impact immédiat sur l'acheminement de l'aide humanitaire" au Darfour, a souligné cette source. Les agences de l'ONU, dont le programme alimentaire mondial (PAM), fournissent des vivres et de l'aide à 4,7 millions de personnes au Soudan, dont 2,7 millions au Darfour.
Entre deux et trois cents humanitaires étrangers devront quitter le pays à très brève échéance, selon des pointages de l'AFP basés sur les effectifs des dix ONG interdites d'opérer au Darfour et à Khartoum.
Des hauts responsables de l'ONU devaient cependant rencontrer jeudi la HAC dans l'espoir de révoquer ces ordres d'expulsion.
"Ils nous ont dit de quitter le pays dans les 24 heures", a indiqué un humanitaire sous le couvert de l'anonymat.
"Nous sommes extrêmement peinés par la fermeture forcée de nos opérations", a déclaré le président de l'ONG américaine IRC, George Rupp.
"C'est absurde que nous, une organisation indépendante et impartiale, ayons été pris dans un processus politique et juridique", a déclaré le directeur des opérations de MSF-Hollande, Arjan Hehenkamp. "C'est totalement inacceptable que les gens du Darfour soient privés de soins médicaux essentiels", a-t-il ajouté.
Quelque 16.500 humanitaires travaillent au Darfour, dont 95% de Soudanais embauchés localement. "La décision risque aussi de faire perdre leur emploi à des milliers de Soudanais travaillant pour ces ONG" a souligné la source onusienne.
Devant plus de 10.000 manifestants très remontés dans le centre de Khartoum, le président soudanais a également pourfendu l'Occident.
"Les véritables criminels, ce sont les leaders des Etats-Unis et de l'Europe", a lancé le président soudanais.
"Cela fait 20 ans que nous sommes sous la pression du néo-colonialisme et de ses instruments comme la CPI, le Conseil de sécurité des Nations unies et le Fonds monétaire international", a-t-il affirmé.
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Re: Actualités 2009

Message par laurely54 »

Le don d'organes, "Grande cause nationale" 2009

05.3.2009

[hopital.fr] Le Premier ministre a décidé d'attribuer au don d'organes le label de "Grande cause nationale" pour l'année 2009. Cette distinction permettra de sensibiliser chacun à l'importance du don d'organes.

La décision du Premier ministre a été publiée au Journal officiel du 25 février 2009. Elle attribue le label "Grande cause nationale" aux dons d'organes, de sang, de plaquettes et de moelle osseuse. Le don d'organes succède ainsi à la campagne organisée par l'Institut Pasteur en faveur du don à la recherche (grande cause nationale 2008) et à celle organisée par le collectif d'associations "Collectif Alzheimer" sur le thème de cette maladie et des troubles apparentés (grande cause 2007).

L'attribution de ce label ne marque pas seulement la reconnaissance officielle de l'importance d'un grand enjeu sanitaire ou social. Elle a aussi des conséquences très concrètes pour faire avancer la prise de conscience en la matière. Le label "Grande cause nationale" ouvre en effet droit à la diffusion gratuite de messages par les sociétés publiques de radio et de télévision.

La campagne sur le don d'organes sera menée par un collectif associatif, intitulé "Don de vie, don de soi", présidé par Philippe Gosselin, député de la Manche et auteur d'une proposition de loi tendant à faire reconnaître le don d'organes comme une grande cause. Le comité sera parrainé par Simone Veil et Jean d'Ormesson. Les objectifs de la campagne - qui complètera celles menées régulièrement par l'Agence de biomédecine et l'Etablissement français du sang - sont notamment de faire diminuer le taux de refus aux dons d'organe, d'augmenter le nombre de donneurs de moelle osseuse inscrits sur le registre français et d'étendre le nombre de donneurs de sang et de plaquettes.

En 2008, 4.608 malades ont bénéficié de greffes d'organes, réalisées essentiellement par les CHU. Le nombre de greffes a progressé de 45 % au cours des sept dernières années et celui des prélèvements d'organes de 54 %. En dépit de cette évolution, les besoins sont très loin d'être satisfaits.

Plus de 13.000 malades sont actuellement en attente d'une greffe d'organes et, l'an dernier, 230 personnes sont décédées faute d'avoir pu bénéficier d'une greffe. De même, si 1.400 malades atteints de leucémies ou d'autres maladies graves du sang ont reçu l'an dernier une greffe de moelle osseuse, plus de 2.000 personnes restent inscrites pour bénéficier du geste de générosité d'un donneur compatible. En matière de don du sang, environ un million de personnes a bénéficié de transfusions sanguines ou de médicaments dérivés du sang. Mais la situation reste en permanence très tendue, comme l'a encore montré la campagne de sensibilisation organisée au début de cette année par l'Etablissement français du sang.

Pour plus de renseignements :
http://www.dondorganes.fr/" target="_blank
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Re: Actualités 2009

Message par illusion0 »

laurely54 a écrit :Le don d'organes, "Grande cause nationale" 2009

05.3.2009

[hopital.fr] Le Premier ministre a décidé d'attribuer au don d'organes le label de "Grande cause nationale" pour l'année 2009. Cette distinction permettra de sensibiliser chacun à l'importance du don d'organes.

La décision du Premier ministre a été publiée au Journal officiel du 25 février 2009. Elle attribue le label "Grande cause nationale" aux dons d'organes, de sang, de plaquettes et de moelle osseuse. Le don d'organes succède ainsi à la campagne organisée par l'Institut Pasteur en faveur du don à la recherche (grande cause nationale 2008) et à celle organisée par le collectif d'associations "Collectif Alzheimer" sur le thème de cette maladie et des troubles apparentés (grande cause 2007).

L'attribution de ce label ne marque pas seulement la reconnaissance officielle de l'importance d'un grand enjeu sanitaire ou social. Elle a aussi des conséquences très concrètes pour faire avancer la prise de conscience en la matière. Le label "Grande cause nationale" ouvre en effet droit à la diffusion gratuite de messages par les sociétés publiques de radio et de télévision.

La campagne sur le don d'organes sera menée par un collectif associatif, intitulé "Don de vie, don de soi", présidé par Philippe Gosselin, député de la Manche et auteur d'une proposition de loi tendant à faire reconnaître le don d'organes comme une grande cause. Le comité sera parrainé par Simone Veil et Jean d'Ormesson. Les objectifs de la campagne - qui complètera celles menées régulièrement par l'Agence de biomédecine et l'Etablissement français du sang - sont notamment de faire diminuer le taux de refus aux dons d'organe, d'augmenter le nombre de donneurs de moelle osseuse inscrits sur le registre français et d'étendre le nombre de donneurs de sang et de plaquettes.

En 2008, 4.608 malades ont bénéficié de greffes d'organes, réalisées essentiellement par les CHU. Le nombre de greffes a progressé de 45 % au cours des sept dernières années et celui des prélèvements d'organes de 54 %. En dépit de cette évolution, les besoins sont très loin d'être satisfaits.

Plus de 13.000 malades sont actuellement en attente d'une greffe d'organes et, l'an dernier, 230 personnes sont décédées faute d'avoir pu bénéficier d'une greffe. De même, si 1.400 malades atteints de leucémies ou d'autres maladies graves du sang ont reçu l'an dernier une greffe de moelle osseuse, plus de 2.000 personnes restent inscrites pour bénéficier du geste de générosité d'un donneur compatible. En matière de don du sang, environ un million de personnes a bénéficié de transfusions sanguines ou de médicaments dérivés du sang. Mais la situation reste en permanence très tendue, comme l'a encore montré la campagne de sensibilisation organisée au début de cette année par l'Etablissement français du sang.

Pour plus de renseignements :
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marineh
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Re: Actualités 2009

Message par marineh »

SIDA
Le retour du microbicide contre le VIH?


NOUVELOBS.COM | 05.03.2009 | 14:18
Après avoir déçu les attentes des chercheurs et des organisations internationales qui aimeraient disposer d’un moyen d’action supplémentaire contre l’épidémie de sida, les microbicides font leur retour dans l’actualité.
Un gel vaginal fabriqué à partir d’un composé déjà bien connu, utilisé comme additif dans des cosmétiques et des aliments, a permis de protéger des singes macaques de l’infection par le virus simien de l’immunodéficience(VIS), selon une étude publiée aujourd’hui dans la revue Nature.

Contrairement à d’autres microbicides qui s’attaquent au virus du sida lui-même, le gel testé par l’équipe d’Ashley Haase (Université du Minnesota, USA) bloque une réaction inflammatoire de l’organisme qui aide le virus à envahir les cellules. De fait, Haase et ses collègues ont constaté qu’au cours des tout premiers stades de l’infection le virus se sert de cellules du système immunitaire (les CD4+) pour se répandre. Bloquer la réaction immunitaire qui attire ces CD4+ sur le site de l’inflammation permettrait donc de réduire les risques de contamination par le VIH.

C’est justement ce que permet le mono-oléate de glycérol (MO) : sur des cellules vaginales humaines exposées au VIH, le MO bloque la production de molécules liée à la réaction inflammatoire (comme les cytokines). Après ces résultats prometteurs obtenus en culture, les chercheurs ont testé le gel à base de mono-oléate de glycérol sur cinq femelles macaques, comparées à cinq autres femelles recevant un gel sans MO. Aucune femelle traitée avec le gel n’a été infectée au cours des deux semaines qui ont suivi, contre quatre dans le groupe contrôle.

Haase et ses collègues ont cependant rapporté hier lors d’une présentation de leurs travaux, que l’une des femelles soignées avec mono-oléate de glycérol avait depuis été infectée par le VIS. De nouvelles études de longue durée sur l’animal seront donc nécessaires avant que ce nouveau produit puisse être testé chez l’humain.

Par ailleurs, suite à plusieurs échecs d’essais cliniques (en 2007 et 2008), une grande prudence –pour ne pas dire méfiance- entoure les recherches sur les microbicides. Seule éclaircie : un essai en cours avec un candidat microbicide (Pro 2000) donne pour l’instant de bons résultats. Même s’ils sont préliminaires, ces résultats positifs ont incité la fondation Gates et le gouvernement britannique à donner plus de 100 millions d’euros pour le développement de microbicides contre le virus du sida. Ces produits offriraient aux femmes une protection supplémentaire contre l’infection, notamment dans les pays d’Afrique sub-saharienne où les femmes représentent près de 60% des nouveaux cas de sida.

Cécile Dumas
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05/03/09
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Message par Alno »

Alcool - Oui aux dégustations, non aux open bars

L'Assemblée a voté dans la nuit de jeudi à vendredi un amendement qui permet d'interdire la vente d'alcool au fortait (open-bars) sans menacer les dégustations, les fêtes et les foires, lors de l'examen de l'article 24, partie la plus controversée du texte de Roselyne Bachelot sur la santé.

Auparavant, Roselyne Bachelot s'était défendue de vouloir instaurer une "société de prohibition et d'abstinence" face aux députés des régions viticoles qui ont tiré à boulets rouges contre le volet prévention de l'alcoolisme des jeunes de son texte santé. Dans ce projet de loi, Mme Bachelot souhaitait interdire les ventes au forfait (opens-bars) qui favorisent le "binge drinking" (consommation rapide, ou encore "recherche de la défonce", selon ses propres mots). Tout en partageant l'objectif de lutte contre l'alcoolisme juvénile, les députés des régions viticoles, UMP comme PS, ont craint que ces mesures ne mettent aussi fin aux dégustations, foires, fêtes, stages oenologiques...

Pour "lever" ce doute, le président UMP de la commission des Affaires économiques, Patrick Ollier, a défendu un compromis élaboré tout au long de la journée de jeudi. Adopté par l'Assemblée, l'amendement maintient l'interdiction "d'offrir gratuitement à volonté des boissons alcooliques dans un but commercial ou de les vendre à titre principal contre une somme forfaitaire", tout en excluant du champ de cette interdiction "notamment les fêtes et foires, stages oenologiques et autres opérations de dégustations, repas vins compris". Après ce compromis, qui devra être aussi voté lors de la lecture au Sénat, la séance a été levée vers 1h30.

Bras-de-fer sur internet

Reste que d'autres mesures de l'article 24 inquiètent la filière viticole, notamment la limitation de la vente d'alcool dans les stations-service, la modification du message sanitaire et la place du vin sur internet. "L'article 24 ne comprend aucune mesure relative à internet", souligne à LCI.fr Marie-Christine Tarby, présidente de Vin et Société, l'association fédérant l'ensemble de la filière viti-vinicole française. Mais nous souhaitons qu'un amendement introduise internet dans la liste des supports autorisés à publicité sur le vin".

Une manière de contrecarrer un amendement déposé par le député UMP Yves Bur qui souhaite interdire à la filière vin d'acheter des mots-clés sur internet ainsi que de figurer sur les annuaires électroniques et les sites touristiques. "Cela revient à nous autoriser à ouvrir un magasin sans portes, ni fenêtres, ni enseigne", pointe Marie-Christine Tarby, qui dénonce l'action d'un "courant prohibitionniste".

"Il existe déjà 600.000 références sur le vin sur internet", poursuit la porte-parole de la filière. "Nous nous sommes engagés dans le cadre d'un accord avec le gouvernement à ne pas cibler les sites pour les jeunes et les sites de sport ainsi qu'à ne pas recourir aux pop-up intrusives", indique-t-elle. Et d'affirmer : "Nous sommes déjà sur internet et nous ne troublons pas l'ordre public". La bataille n'est pas terminée, donc. Elle se poursuivra lundi dans les tranchées de l'Assemblée.
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Ha ben c'est du propre !!

UE - Pêche au thon : la France condamnée pour ses dérives

La Cour de justice européenne a rejeté jeudi un recours de la France contre l'interdiction dans l'Union européenne (UE) de la pêche à la "thonaille", un filet très controversé utilisé pour la capture de thons en Méditerranée, et a condamné Paris aux dépens.

L'UE a banni cette pêche en 2002, considérée comme potentiellement dangereuse pour les cétacés, ce que les pêcheurs contestent. Mais la France ne l'a pas respectée et a demandé la levée de cette interdiction, poussant la Commission européenne à saisir la justice européenne en 2007. Jeudi, la Cour de Luxembourg a jugé que le recours de l'exécutif européen contre la France était "fondé".

Danger pour les cétacés

"En s'abstenant de contrôler, d'inspecter et de surveiller de façon satisfaisante l'exercice de la pêche au regard de l'interdiction des filets maillant dérivants pour la capture de certaines espèces, et en ne veillant pas à ce que soient prises des mesures appropriées contre les responsables d'infractions à la réglementation communautaire (...), la République française a manqué aux obligations qui lui incombent", soulignent les magistrats dans leur jugement.

Ils condamnent en conséquence la France aux dépens et lui demandent de se mettre en conformité avec la réglementation européenne. La Cour estime que les filets dénommés "thonailles" doivent être considérés comme des filets maillant dérivants et être en conséquence interdits car potentiellement dangereux. La France avait tenté d'argumenter que les filets maillant dérivants, utilisés dans le Pacifique et qui avaient suscité l'indignation à la fin des années 1990, puis une interdiction, n'avaient aucun rapport avec la "thonaille", car ils se déroulaient sur des centaines de kilomètres contre environ 10 km maximum pour la "thonaille". L'argument n'a pas tenu.
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Re: Actualités 2009

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« Vaches à hublot »... ou comment l’INRA étudie les gaz à effet de serre chez les ruminants !
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Depuis quelques années on sait que le rot des ruminants avaient une incidence sur les gaz à effet de serre.

En effet les quelques 1,3 milliard de vaches de la planète (une vache pour cinq humains) exhalent environ 300 000 milliards de litres de méthane par an. Les données de l’agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) indiquent que cette source représente presque 20 pour cent des émissions de méthane reliées aux activités humaines, égalant à peu près la proportion attribuable aux industries du gaz naturel et de pétrole :source.

Dernièrement la lecture d’une newlestter de Miçhel Tarrier ( un rédacteur de Naturavox ),m’a appris l’existence des « vaches à hublot »..

En France , c’est l’INRA et plus spécialement l’unité de Theix, près de Clermont-Ferrand qui est chargée de cette recherche.

Le système digestif de la vache !

Le rumen ou panse est le premier des quatre estomacs de la vache.

Les chercheurs ont voulu savoir ce qui se passait à l’intérieur, alors pour y avoir un « libre accès », ces derniers ont percés la peau de l’annimal et ils ont ensuite refermé le tout avec un hublot en plastique. Dans les fermes expérimentales, ce hublot permet de passer le bras profondément dans l’animal afin de prélever des échantillons du bol alimentaire.
Ce hublot, qui donne accès à l’un des estomacs de la vache (rumen), est avant tout un outil pour les scientifiques et permet d’analyser le contenu de ce qu’elle mange, ainsi que le procédé de fermentation.

La vache a 4 “réservoirs digestifs” : le réseau, le rumen (ou panse), le feuillet et la caillette ; mais elle n’a, à proprement parler, qu’un estomac vrai et il s’agit de la caillette. Le réseau, le rumen et le feuillet sont qualifiés de pré-estomacs.( schéma du système digestif de la vache :ici .

La caillette a en effet une structure histologique (glandulaire) et une fonction physiologique comparable à celles de l’estomac des monogastriques (homme, chien, chat, porc, cheval..). Ce n’est pas le cas des pré-estomacs. Le rumen par exemple est une véritable cuve à fermentation contenant des milliards de bactéries qui dégradent les matières végétales. source

Le but de ces expériences est faire des études dans le but de réduire la production de méthane chez les ruminants. Des chercheurs de l’INRA ont montré qu’il est possible de diminuer de 30% en moyenne la production de méthane (CH4) en incorporant des huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés dans l’alimentation des vaches laitières. En Europe, les émissions d’origine agricole de ce gaz à effet de serre proviennent pour l’essentiel de l’activité d’élevage.source

Ces études ont démontré que l’incorporation dans l’alimentation de produits dérivés des oléagineux serait une bonne piste, et la plus intéressante serait celle du lin et celui cité déjà plus haut paragraphe : L’emploi des huiles végétales pour réduire la production de méthane.

Pâturage ou ensilage.... leurs effets de serre !

Les émissions mesurées se sont révélées similaires, que les vaches aient été au pâturage ou nourries à l’ensilage Toutefois, quand on prend en considération l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la ferme ( effets des émissions produites par l’utilisation de carburant, d’ électricité, engrais etc ) on a pu établir que le recours au pâturage permettait une réduction des émissions totales par rapport à l’ensilage.

Nota !

Cet article sur ce sujet n’est ni à charge ni à décharge, c’est à chaque lecteur de se faire sa propre opinion .

En annexe !

Une firme d’aliments pour bétail indique une réduction de 25% des émissions de gaz à effet de serre des vaches laitières ...

Le broutage et les gaz à effet de serre :
les ruminants nourris aux fourrages sont-ils les boucs émissaires du réchauffement de la planète ?

Ce ne sont pas les pets de vache qui sont nocifs pour l’environnement mais les rots :
Carpe Diem
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Prothèses dentaires : polémique autour des fausses dents made in China

Outre que leur qualité serait inférieure à celle des prothèses fabriquées en France, ces prothèses d’origine étrangère pourraient contenir des composants indésirables toxiques comme le plomb. Ceci entraîne pour le patient divers problèmes, dont un risque potentiel d’intoxication lié à la corrosion par électrogalvanisme buccal.

La présence de plomb est d’autant plus ennuyeuse qu’il est impossible de savoir ce que les prothèses contiennent réellement, sauf à les faire analyser par un métallurgiste. Pourtant, au nom de la traçabilité, il est obligatoire que soit mentionné le numéro CE (Conformité Européenne) des matériaux entrant dans la composition de chaque dispositif dentaire. Or, une enquête menée par un journaliste d’Envoyé spécial* a montré que les numéros qui figurent sur la fiche de traçabilité des prothèses testées dans le cadre du reportage, se révèlent après vérification totalement fantaisistes. Il s’avère en effet que ces numéros CE correspondent, non à des matériaux à usage dentaire, mais à des dispositifs qui sont sans rapport, par exemple des pièces pour ascenseur. À leur arrivée sur le sol français, ces prothèses qui devraient normalement être vérifiées par les services des douanes échappent à tout contrôle.

Si le dentiste interviewé pour les besoins de l’émission* admet du bout des lèvres que "cela se fait" à propos des prothèses fabriquées à l’étranger, de leurs côtés les instances officielles et syndicales de la profession "dénoncent très vigoureusement les propos mensongers dont la profession de chirurgien-dentiste fait actuellement l’objet dans les médias". "Cette campagne inquiète la population sans apporter la preuve des propos affirmés.

Ces Organismes professionnels représentant les chirurgiens-dentistes s’indignent d’une telle campagne de désinformation, et s’interrogent sur son réel objectif" peut-on lire sur le site de l’Ordre National des Chirurgiens-dentistes dans un communiqué de presse intitulé "Prothèses dentaires, la vérité" et qui se veut une mise au point après l’émoi suscité par la polémique sur le sujet dans les médias. D’après ce communiqué de presse, la profession serait "reconnue exemplaire pour le respect de ces normes".

L’Ordre qui se veut rassurant, affirme en outre que "chaque fiche de traçabilité de dispositif médical sur mesure certifie l’usage de produits et matériaux répondant à des normes strictes et définies". Quid dans ce cas des traçabilités fantaisistes dénoncées par le reportage ? "La traçabilité ne peut être garantie" reconnaît de son côté un dentiste interviewé par Envoyé spécial.

Le patient ne peut savoir d’où vient la prothèse que le dentiste lui met en bouche. la Directive européenne ne prévoit d’informer le patient ni sur le prix ni sur la provenance de sa prothèse. Fin 2008, un amendement a été déposé par deux députés dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 (PLFSS). L’amendement visait à imposer aux praticiens l’obligation d’informer les patients du coût réel des prothèses (dentaires et autres) posées. La proposition fut rejetée.

Dans le même temps, la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) affirmait souhaiter « un meilleur contrôle qualité sur les prothèses dentaires, qu’elles soient importées ou non ». Elle indiquait avoir « proposé il y a quelques mois à l’UNPPD (Union Nationale des Prothésites Dentaires) de créer un label qualité ’prothèses d’origines européenne’ pour informer en toute transparence les patients sur l’origine de leurs prothèses dentaires ».

Cette proposition n’aurait pas reçu de réponse. Pour sa part, l’Ordre des dentistes français promet "une meilleure information du patient". Cet effort de transparence ira-t-il jusqu’à révéler le pays où a été fabriquée la prothèse ?

La vague du tourisme médical n’a pas gagné la France

La France reste réticente à développer le séjour de patients étrangers.

Une prothèse dentaire en Hongrie, agrémentée d’une visite de Budapest ; un lifting en Tunisie, suivi d’une thalassothérapie… En quelques années, le «tourisme médical» s’est banalisé. Des milliers de Français voyagent pour s’offrir des soins à moindre coût. Mais de plus en plus de patients étrangers viennent aussi en Europe de l’Ouest se faire soigner. Une clientèle aisée, issue notamment des «monarchies pétrolières» ou de la nouvelle élite russe, attirée non pas par les bas tarifs mais par la qualité et la sécurité des systèmes de santé occidentaux, la réputation d’un spécialiste ou l’expertise d’un service hospitalier.

Face à cette demande, certains de nos voisins n’ont guère d’états d’âme. Un marché à prendre. Des revenus à encaisser. Des emplois à créer. Leur choix est clair : tout faire pour attirer cette «clientèle». Sinon, elle ira ailleurs. Dès 2006, la FEB - le patronat belge - publie un livre blanc sur ce sujet. Le royaume reçoit déjà 35 000 étrangers par an dans ses hôpitaux, une majorité venant des Pays-Bas ou de Grande-Bretagne, où les listes d’attente sont longues. Le discours de la FEB est limpide : le «potentiel» est de 100 000 patients par an. Pour cela, il faut passer «de la demande spontanée au marketing actif». En Allemagne, plusieurs Länder ont lancé une politique tout aussi volontariste (lire ci-dessous).

Quid de la France ? «Dans notre pays, on n’aime pas mélanger argent et santé. Quand vous dites tourisme médical, on vous regarde comme si vous aviez dit tourisme sexuel», soupire Catherine Fristch. Cette Parisienne tente de faire décoller la société SAM qu’elle a créée. Son idée consiste à proposer des séjours «clés en main» à une clientèle fortunée qui veut se faire soigner à Paris : à elle de réserver un hôtel de luxe, de l’accueillir à l’aéroport, de dénicher chauffeur, guide touristique, interprète compétent dans le domaine médical, de prévoir une séance de shopping pour les accompagnants… Mais elle déplore l’absence de toute forme de reconnaissance publique «pour donner une respectabilité à cette activité». Les clients potentiels ont bien du mal à savoir à qui se fier, parmi les quelques sites Internet proposant ce type de service en France, associés à des cliniques privées. Les banques rechignent à prêter de l’argent. «Au ministère de la Santé, je me suis heurté à un mur. Au Medef, on m’a dit : “vous arrivez trop tôt” .»

L’entourage du ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, le reconnaît sans détour : jusqu’ici, concernant les patients étrangers qui viennent se faire soigner en France, «nous avons une réputation, mais pas de stratégie». Traduction à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, fleuron du système hospitalier public : pas question de dédier du personnel propre à ces patients, ni d’aménager des chambres pour répondre au standing qu’ils attendent. «À Georges-Pompidou, c’est tout de même très correct, les chambres sont individuelles», plaide un médecin. Mais tous les hôpitaux parisiens ne sont pas au niveau du plus récent…

L’AP-HP a ainsi reçu l’an dernier 41 Russes, 8 Ukrainiens, 156 Koweïtiens, 99 Libanais, 86 Saoudiens, 43 Émiriens ou encore 42 Syriens. «Le problème est que notre institution ne sait pas valoriser un service personnalisé, poursuit ce praticien. On pourrait faire payer bien davantage, investir cet argent dans la recherche ou dans une fondation, mais techniquement, on ne sait pas facturer ce genre de prestations !» Quand l’AP-HP reçoit un patient étranger payant de sa poche - ou couvert par une assurance privée -, si riche soit-il, elle lui applique le même tarif que celui qu’elle facture à la Sécu pour un assuré français lambda. Seul le professeur vedette dont le nom a attiré le patient profite de la manne puisqu’il le traite dans le cadre de sa «clientèle privée», avec des honoraires libres…
Aucun traitement de faveur

La question n’est pas que technique. «Ce n’est pas tellement notre philosophie, nous sommes un établissement mutualiste», rappelle l’Institut Montsouris. Cet autre établissement renommé de la capitale dit n’accorder aucun privilège à la «poignée de patients étrangers» qu’il accueille. Une suite existe à chaque étage, elle peut être réservée par n’importe qui, moyennant supplément. Montsouris ne travaille avec aucun prestataire extérieur pour «rabattre» des patients étrangers, si ce n’est avec Europ Assistance qui lui adresse parfois des urgences. L’Hôpital américain de Neuilly, qui accueille 30 % de malades ne relevant pas de la Sécu française (sans doute un record) et leur propose des prestations haut de gamme, ne «chasse» pas activement cette clientèle internationale. La situation résulte de la vocation historique de cet établissement privé non lucratif - soigner les Américains de France - et de sa réputation, assure le directeur général, André Guinet.

Dans le XVIe arrondissement tout proche, la clinique Bizet a, elle, accepté de travailler avec SAM. «Le personnel soignant a posé beaucoup de questions sur la déontologie, raconte Bénédicte Pewzer, la directrice. Ces personnes vont-elles passer avant les autres ? C’est évidemment exclu.» Aucun traitement de faveur par rapport aux patients «locaux», y compris dans l’accueil. Même chambre, même personnel, mêmes tarifs. Quel intérêt pour cet établissement associatif ? «C’est une façon de participer au rayonnement de la France. Nous avons un très bon savoir-faire, c’est un privilège, et en faire profiter les autres me semble un devoir», répond Bénédicte Pewzer.

«Il serait aussi idiot de ne pas ouvrir le débat déontologique que de se priver, par principe, de ressources nouvelles», estime pour sa part ce médecin de l’AP-HP. La question a fait l’objet d’un rapport interne sur lequel l’Assistance publique attend maintenant une réponse du gouvernement. «C’est un sujet émergent, la réflexion est en cours, sans aucun a priori», affirme le ministère de la Santé.
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Loi pénitentiaire : le Sénat impose la cellule individuelle

Contre l'avis de Rachida Dati, la Haute Assemblée a voté à l'unanimité le principe de l'encellulement individuel des détenus. Un projet que le gouvernement juge irréalisable.

C'est un camouflet pour Rachida Dati. Les sénateurs ont voté à l'unanimité vendredi, contre l'avis du gouvernement, le principe de la détention en cellule individuelle, dans le cadre de la réforme pénitentiaire. Un amendement ajouté par les sénateurs en commission des lois*, qui change le projet initial du gouvernement. Celui-ci prévoyait en effet la possibilité d'un encellulement collectif.

La garde des Sceaux, Rachida Dati, voulait par un autre amendement revenir à son projet d'origine. Mais devant le risque de faire l'unanimité contre elle, elle l'a retiré avant la séance. Elle n'a pas manqué de réaffirmer sa position devant les sénateurs. Pour la ministre, «le parc immobilier ne permet pas aujourd'hui ni demain de mettre en œuvre le dispositif». Et de rappeler : «en 2012, environ 64.000 places seront réparties entre 45.500 cellules individuelles et 8.500 cellules collectives. Le dispositif prévu par la commission nous parait des plus difficiles à mettre en œuvre ». A ses yeux, «l'encellulement individuel n'est pas le seul moyen du respect de la dignité du détenu ».

Un moratoire de cinq ans

Le projet du gouvernement était destiné à assouplir le code de procédure pénal qui impose l'encellulement individuel depuis 1875. A cause du surpeuplement des prisons, le parlement avait déjà autorisé à deux reprises la France à se soustraire à cette obligation. La dernière fois, c'était pour une période de cinq ans, de juin 2003 à juin 2008. Le texte adopté par les sénateurs vendredi permet toutefois de déroger pendant encore cinq ans au principe de l'encellulement individuel. Un moratoire justifié aussi par le manque de places en prison.

La commission des lois a donc rétabli l'usage de l'article 716 du code de procédure pénal sur l'encellulement individuel. Le texte de la commission stipule que les personnes en détention provisoire «sont placées en cellule individuelle», sous réserve de dérogations bien identifiées : demande des détenus, personnalité, raison de travail ou de formation. Dans le cas de cellules collectives, celles-ci «doivent être adaptées au nombre de détenus», précise le texte. Ceux-ci «doivent être aptes à cohabiter et leur sécurité doit être assurée».

Pour le sénateur Jean-Jacques Hyest (UMP), «La cellule individuelle ne sera pas choisie forcément », mais «il est important de donner ce signal». Le rapporteur Jean-René Lecerf (UMP) s'est félicité de cette petite victoire. «Pour la première fois, l'objectif de l'encellulement individuel n'apparaît plus hors de portée». «C'est un principe fondamental inscrit depuis 1875 et notre groupe ne souhaite pas le remettre en cause», a renchéri Jean-Patrick Courtois (UMP).

L'opposition PS, PCF et Verts a tenu à «féliciter» Rachida Dati d'avoir eu «la sagesse ou le réalisme» d'avoir retiré son amendement. Pour le sénateur PS Alain Anziani, «personne ne pouvait comprendre cette obstination à refuser le texte excellemment écrit par la commission des Lois».

Les sénateurs doivent discuter des autres volets de la réforme: aménagement des peines, conditions de vie, sécurité et discipline. Le projet sera ensuite transmis à l'Assemblée nationale.

* Conformément à la réforme du Parlement, le texte proposé en séance est celui qui a déjà été amendé et discuté en Commission des lois.
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Le Comité d'éthique envisage une pandémie de H5N1

Une situation d'urgence pourrait obliger les autorités à définir des priorités pour la distribution de vaccins et de médicaments, malgré le principe d'égalité entre les citoyens.

Le comité consultatif national d'éthique (CCNE), saisi le 17 juillet 2007 par l'Espace éthique de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, des questions relatives à une possible pandémie humaine de grippe aviaire, a rendu son avis vendredi dernier. L'état d'urgence créé par une telle menace risque en effet de faire passer au second plan, voire d'abolir certaines libertés publiques, ou les principes d'égalité entre les citoyens.

Pour Alain Grimfeld, président du CCNE, «la mise en place d'un plan de lutte contre une pandémie ne doit pas aggraver les situations d'injustice existantes». Il n'était donc pas question pour le CCNE de proposer un «habillage éthique» aux décisions des pouvoirs publics, mais au contraire de rappeler qu'au nom de l'égalité, chaque personne doit être reconnue dans sa dignité, dans sa valeur absolue unique, y compris pendant la pandémie. Or si celle-ci surgit, l'État sera tiraillé entre l'égalité absolue de tous les citoyens (qu'il doit garantir) et la nécessité provisoire d'une «priorisation» des ressources limitées.

Définir des critères à l'avance

Pour le rapporteur du groupe de travail, Pierre Le Coz, ce sera à la puissance publique d'assurer la totale transparence : «Prouvez, pour mettre en confiance les Français, que ni le favoritisme, ni l'argent, ni une position donnée dans l'organigramme social ne déterminera la priorité de mise à disposition de doses de vaccins.» Qui doit bénéficier prioritairement des ressources de médicaments ou de vaccins ? Si l'on se base sur l'exemple du don d'organes, le tirage au sort serait à la fois insatisfaisant, injuste, et inacceptable pour la majorité de la population.

Vacciner en priorité le personnel soignant, au contact des malades ayant contracté le H5N1, les militaires, les chauffeurs et conducteurs de train, les ouvriers des usines nucléaires, oui. Mais à condition d'avoir rendu publiques à l'avance, les listes de priorité. Et si des citoyens refusent d'être vaccinés, au nom de la liberté (même si l'état d'urgence est décrété), faudra-t-il les vacciner par la contrainte pour éviter qu'ils ne propagent l'agent viral de la grippe aviaire ?

La limitation des déplacements, les fermetures des écoles ou des entreprises, la mise en quarantaine à domicile, et le danger de stigmatisation de certains groupes doivent faire (entre autres) l'objet de recherches et d'affichage par les autorités. Le Comité d'éthique réclame à l'État français qu'il définisse à l'avance des critères éthiques, et qu'il les explique aux citoyens pour qu'ils les acceptent. Car le jour de la pandémie, ce sera trop tard !
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L'impact sanitaire des faibles doses d'irradiation
Une centaine de chercheurs français et étrangers ont travaillé sur cette difficile question pendant quatre ans.

Quel est l'impact des faibles doses d'irradiation sur la santé, que ce soit pour les travailleurs du nucléaire ou pour le reste de la population lors d'examens médicaux (radiographies, scanners) ? C'est la question que s'est posée le Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Il a donc fait plancher sur ce sujet, de 2004 à 2008, environ 90 chercheurs.

Des physiciens, biologistes moléculaires et mathématiciens ont travaillé dans le cadre d'un programme intitulé Risc-Rad (Radiosensitivity of Individuals and Susceptibility to Cancer Induced by Ionizing Radiations) pour un budget de 30 millions d'euros. Rappelons que le seuil réglementaire pour les travailleurs du nucléaire est de 20 mSv sur un an. À titre de comparaison, un vol aller-retour Paris-New York irradie un passager de 0,06 mSv contre 0,006 pour une radiographie dentaire panoramique et 12 mSv pour un scanner abdominal.

Effets indirects

Les travaux ont abouti à trois conclusions : il n'y a pas de forme unique de relation dose-effet pour les processus biologiques cellulaires, les rayonnements peuvent avoir des effets indirects qui joueraient dans la cancérogénèse un rôle mineur par rapport aux effets directs sur l'ADN et, enfin, les prédispositions génétiques modulent le risque de développer un cancer. «C'est la même chose que pour le soleil, explique Laure Sabatier, chef de service du laboratoire de radiobiologie et oncologie du CEA. Certains sont plus sensibles que d'autres à son exposition.»

Autre conclusion importante, les effets induits par de faibles doses d'irradiation peuvent être différents de ceux que l'on observe lors d'expositions à de fortes doses. Risc-Rad relève également que, pour chaque dose d'irradiation, il se produit des réponses cellulaires pouvant être soit bénéfiques en induisant un effet protecteur contre la cancérogénèse, soit néfastes en augmentant le risque de cancérisation des cellules.

Mais la donnée la plus intéressante, car la plus novatrice, concerne les effets indirects de l'irradiation. Jusqu'à présent, on pensait qu'en radiologie les dommages causés à l'ADN dans les cellules irradiées étaient les conséquences des effets des irradiations. Or, des organes qui n'ont pas été irradiés peuvent subir des dommages liés à l'irradiation d'une autre partie du corps. Les cellules communiquant via des molécules produites par les cellules irradiées.
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Re: Actualités 2009

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A VOIR CE SOIR !!!!

la psychiatrie en milieu ouvert

http://www.programme-tv.net/culture-inf ... -vendredi/
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