Actualités 2009

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Hard discount et bio : l’union contre-nature ?
Terra-eco | 28/05/2009 | Agence Idé | Marjane Foucault
http://www.terra-economica.info/Hard-di ... ,4810.html" target="_blank

Ed, Lidl, Leader Price : tous y prennent goût. Mais réussissent-ils à allier produits de haute qualité et prix ratatinés ? Les enseignes rechignent à dévoiler leurs secrets de mise en rayons.


Ce n’est pas une blague : le hard discount se met au bio. Ed, par exemple, vend de la farine de blé, à 1,35 euro le kilo, des yaourts (2 euros le kilo), du café (2,07 euros le paquet)… et, seule excentricité de la marque, des galettes de riz complet (0,65 euros les 100 grammes). Grosso modo, le même packaging – du vert pomme avec « bio » écrit en gros – est employé chez Leader Price où les produits sont regroupés en bouquet dans les rayons pour faire masse… même si on ne dénombre qu’une vingtaine de références pour l’instant.

Le discount a donc lancé une offensive sur les produits issus de l’agriculture biologique. Ed avait sorti sa première bouteille de lait bio en 2003, mais le gros de ses produits bio siglés Dia – la marque propre du distributeur – a débarqué dans les rayons en 2007. Au total, une trentaine de références portent désormais l’estampille AB ou le label écologique européen, sur 2 800 dans les linéaires. L’enseigne annonce vouloir en mettre 10 de plus sur le marché d’ici à la fin 2009. A grand renfort de publicité, Leader Price vient lui aussi de lancer du bio sous sa propre marque. Quant à Lidl, mastodonte du secteur, il observe prudemment et se contente de tester la vente de fruits et légumes bio à Paris, dans le Sud et l’Est de la France. « ça part comme des pains au chocolat », fanfaronne le directeur adjoint d’un Leader Price implanté dans un quartier de Paris. En moyenne, dans son magasin, un client sur cinq passerait à la caisse avec au moins un de ces produits au fond du panier.

Impossible d’en savoir davantage du côté des discounters. On le verra tout au long de l’enquête, la discrétion – si ce n’est le mutisme – est de mise : Leader Price n’a pas donné suite à nos appels. Chez Ed, seuls les communicants ont parlé. Du responsable des achats de Lidl, à qui on demandait si les ventes étaient bonnes, nous n’obtiendrons qu’un : « Joker ». La communication, oui. La transparence…

Une certitude toutefois : si les discounters verdissent, ce n’est pas par militantisme. Il s’agit avant tout de profiter d’un secteur qui ne connaît pas la crise, et de soigner son image. « J’étais très sceptique, admet un gérant Ed de Caen, mais cette stratégie m’a apporté des clients un peu plus aisés que la moyenne, sensibilisés aux problèmes de santé. » Une stratégie qui n’est pas sans soulever quelques questions, tout de même…

Du bio discount peut-il vraiment être bio ?

Sur le plan « technique », la réponse est oui, sans inquiétude. « S’ils portent la marque AB, les produits sont contrôlés chaque année », assure Cécile Frissur, de Synabio, le Syndicat national des professionnels au service de l’aval de la filière agriculture biologique. « Ce n’est pas de la bio au rabais, c’est de la bio au ras des pâquerettes, précise Vincent Perraud, de la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab). Avec la grande distribution, c’est le cahier des charges, et juste le cahier des charges [qui autorise jusqu’à 5 % de produits non issus de l’agriculture biologique et 0,9 % d’OGM, ndlr]. » Jusqu’aux-boutistes, passez votre chemin.

Bio ou pas, la méthode du hard discount pour écraser les prix est un peu la même. D’abord, offrez aux consommateurs un minimum de produits – et pour la gamme bio, des produits de base, très peu transformés –, que vous commanderez en très gros volumes. Cette règle de base vous permettra de négocier les meilleurs tarifs auprès des fournisseurs. Ceux-ci ont souvent deux cordes à leur arc : ils produisent à la fois pour la filière bio, et pour la traditionnelle. Résultat : ils lissent leurs coûts. Ensuite, mettez de côté les dépenses de recherche et développement. « Les produits bio des grands distributeurs sont parfois des “ copies ” de ce qui fonctionne ailleurs, rapporte Véronique Gallais, de l’association Action consommation. Mais ils y mettent toute la force marketing de leur enseigne, les font produire et les distribuent à moindre coût en mettant en concurrence leurs fournisseurs. »

Et c’est là qu’intervient la « discount touch ». Avant tout, ne lésiner en aucun cas sur la quantité. « Chaque semaine, on a pour environ 100 euros de casse en épicerie [des produits jetés car périmés ou abîmés], et 80 euros par jour en fruits et légumes, rapporte le gérant adjoint du Leader Price parisien. Mais il faut toujours avoir un bon rayon bien chargé à présenter aux clients. » Il faut donc en permanence réalimenter la gondole. Puis réduire les frais de main-d’œuvre. Chaque tâche, comme remplir les linéaires, passer les articles en caisse… est chronométrée. En revanche, il faut noter un bon point : la sévère cure d’amaigrissement en matière d’emballage.

Le bio peut-il être compatible avec une logique commerciale à grande échelle ?

« Pas forcément », répond Angélique Piteau, du Groupement agriculture biologique région Ile-de-France. Car le point sombre du hard discount reste la provenance des produits. « Les grandes surfaces vont là où le rapport qualité-prix leur paraît le meilleur, estime Vincent Perraud, de la Fnab. Ce n’est pas forcément en France qu’elles le trouvent. » Vus les volumes commandés, elles seraient d’ailleurs bien en peine de satisfaire tous leurs besoins dans un pays qui ne possède pas les capacités de production suffisantes. La chaîne Ed le reconnaît : « Nous rencontrons des ruptures ponctuelles sur les yaourts, produits à 100 % en France. »

Idem pour Lidl : « Nous sommes en phase de test, et c’est plus compliqué qu’on le pensait : parmi notre offre de fruits et de légumes frais, seule la pomme est d’origine française, les autres viennent de République dominicaine, d’Espagne, de Hollande, d’Italie, du Maroc…, énumère Jérôme Gresland, responsable des achats. Nous allons vers le bio progressivement, sans savoir si nous étendrons notre offre à tout le pays. Une demande massive de notre part mettrait le feu à la filière et provoquerait une explosion des prix, ce qui serait un contre-sens pour notre politique de tarifs bas. »

Quant au coût écologique de ces importations effectuées par camions et avions, il est considérable. « Mais à partir du moment où vous commandez une grande quantité de quelques produits, vous pouvez optimiser le transport », plaide-t-il. Pour rendre le tout encore plus complexe, selon le Synabio, les grands distributeurs n’importent, en proportion, pas forcément plus que le reste de la filière bio : « Les produits qu’ils commercialisent en plus grosses quantités – pain, œufs, produits laitiers, viandes… – sont d’origine française. »

A long terme, l’arrivée des Lidl et autre Ed sur le marché pourrait-elle justement accroître les surfaces cultivées, en offrant des débouchés aux agriculteurs convertis ?

« Elle permettrait de faire des volumes et d’éviter les à-coups comme en 2000 et 2001, lorsque des agriculteurs bio ont fait failllite car les filières de distribution n’étaient pas assez structurées pour absorber la surproduction, reconnaît Cécile Frissur. Mais nous ne sommes pas totalement rassurés : nous tentons de former et d’informer leurs acheteurs, de les convaincre de proposer un prix plancher ou des contrats pluriannuels aux fournisseurs qui leur garantiraient de ne pas être “ lâchés ” du jour au lendemain pour un concurrent moins cher... Ce n’est pas facile. » Et pour le consommateur, il est difficile de retracer l’origine de son produit : sur l’étiquette formatée de la marque du distributeur, on lit au mieux de laconiques « UE » ou « Non UE ». C’est pourtant lui qui, en dernier recours, pourrait arbitrer : « Si les produits bio ne flanchent pas malgré la crise, c’est que les consommateurs sont las de cette culture hypercapitalistique, estime Cécile Frissur. Les discounters ne pourront pas faire n’importe quoi. »
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Pour un tourisme qui préserve l’eau
Mardi 2 juin 2009, c’est la journée Mondiale pour un Tourisme responsable. Thématique de cette troisième édition ? Le tourisme et son impact sur les ressources en eau.

http://www.planete-terra.fr/Quel-avenir ... ,1358.html" target="_blank

Pas de doute le tourisme pèse lourd sur les ressources de la planète. Avec 898 millions de voyageurs internationaux en 2007 – sans compter ceux qui bivouaquent à l’intérieur de leurs frontières - et une croissance de 6,2% chaque année, les escapades annuelles sont responsables de près de 5% des émissions de gaz à effet de serre. Et elles pompent fortement les ressources en nourriture mais aussi en eau des terres d’accueil.

L’eau justement c’était le thème de cette troisième édition de la Journée mondiale, organisée le 2 juin par la coalition internationale pour un tourisme responsable. Car le précieux liquide est indispensable au développement du tourisme. Elle sert à l’usage domestique, forme des terrains de jeu (mer, activités nautiques, thermalisme...), alimente les canons à neige des stations de ski en mal d’or blanc, etc. Le problème c’est que ces besoins recoupent parfois ceux des populations autochtones à un moment de l’année où la ressource se fait rare : "Pendant la période estivale, 75% des touristes vont sur les plages et les côtes. Et dans des régions chaudes où l’eau manquent justement. Les organisateurs du secteur et les pouvoirs publics ne doivent pas raisonner en nombre de lits touristiques qu’on peut créer mais en m3 d’eau dont on dispose pour créer des lits", souligne Jean-Pierre Lozato-Giotard, expert en tourisme et directeur de recherches à l’université Paris III, lors du lancement de la journée. Car, à force d’ignorer les capacités du pays, on vire à la catastrophe. Exemple : à Sousse en Tunisie. "Un complexe touristique avait été érigé, se souvient M. Lozato-Giotard. A l’intérieur, chaque touriste consommait en moyenne 1 000 litres d’eau par jour contre 27 litres pour les paysans locaux. Le complexe a puisé trop d’eau dans la nappe phréatique. Les sols se sont effondrés. La roche mère est réapparue. Or, plus de sable, plus de touristes."

Éduquer aux prix

Pour que le tourisme vive, il faut donc préserver les régions visitées. La solution ? Informer les populations des risques du tourisme de masse et les amener vers d’autre solution. Quitte à les faire débourser plus. "Au Bostwana, les autorités du pays ont opté pour un tourisme de luxe pour limiter la casse, souligne Frédéric Denhez. 400 000 visiteurs par an sont autorisés. Ils essayent de limiter la casse.". Idem au Bouthan. Mais ces séjours coûtent cher. Plus cher en tout cas qu’une escapade à Saint-Domingue à 350 euros tout compris. "Comment peut-on être écolo à ce prix là ?, s’interroge M. Denhez qui a entrevu une publicité de ce genre dans le métro. Éduquer les gens c’est bien. Mais il faut d’abord les éduquer au prix". Encore trop élitiste, l’écotourisme ne représenterait aujourd’hui qu’1% du secteur.

Reste une ultime solution : le tourisme "en bulle". Comme à Tokyo où l’on reproduit plages et vagues dans un immense centre aquatique."Paradoxalement, la consommation d’eau y est moins problématique que sur une plage", confie M. Lozato-Giotard. Tout est recyclé, dans un environnement parfait mais on est un peu comme dans le vaisseau spatial de Wall-E", ajoute Frédéric Benhes. Avant d’en arriver là, mieux vaut donc préserver les espaces naturels. Et appliquer un seul mot d’ordre. "Le tourisme oui mais pas toujours et pas partout", résume M. Lozato-Giotard.
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Yann Arthus-Bertrand: "Je ne suis pas pour le nucléaire, mais comment s'en passer?"
Six pieds sous terre | 03/06/09
http://environnement.blogs.liberation.f ... asser.html" target="_blank

Quelques heures avant la sortie de Home, l’incontournable film de Yann Arthus-Bertrand sur les beautés de la planète, l’ONG Sortir du nucléaire accuse l’écologiste d’être un fervent partisan de l’énergie nucléaire. Ce qui a le don de rendre le photographe furibard. Notons que le film n’aborde pas du tout cette question-là, et qu’il en aborde bien d’autres notamment la fin des énergies fossiles, les limites de l’agriculture productiviste, la nature ravagée par la pression humaine, … Le Réseau Sortir du nucléaire considère que le lancement mondial de ce film positionne Yann Arthus-Bertrand comme l'un des premiers écologistes de la planète, et que ce statut est "plus que contestable puisque le photographe continue imperturbablement de soutenir l'industrie nucléaire, une des industries les plus polluantes et dangereuses, qui met gravement en danger l'avenir de la planète".

"La position pronucléaire de M. Arthus-Bertrand est d'autant plus indéfendable que, interviewé sur France Inter, il vient de faire un aveu crucial: le maire de Bordeaux Alain Juppé lui a confié que, lors de la tempête de décembre 1999, l'inondation de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) avait été si grave que les autorités avaient été à deux doigts de faire évacuer la ville de Bordeaux."

Ce qui énerve le réseau Sortir du nucléaire, c'est que Yann Arthus-Bertrand avoue qu' "il y aura des accidents nucléaires un jour ou l'autre, il faut le savoir", tout en estimant que l'on ne peut faire sans cette énergie. Un petit coup de fil s'imposait... Compte-rendu.

Sortir du nucléaire vous accuse d’être un fervent partisan de l’énergie nucléaire…
Dans le film, je n'ai pas réussi à parler du nucléaire, je voulais le faire, mais c’était très très compliqué. Sur cette question, je ne sais pas quoi penser. Je pense qu’il y aura des accidents nucléaires, oui, c’est vrai, je l'ai dit et je le pense, mais cela ne veut pas dire que je suis spécialement pour le nucléaire, c'est juste que je ne vois pas comment on va remplacer toutes les centrales qui fonctionnent en France.

Peut-être en insistant sur les économies d’énergie, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, …, non?
Oui, mon film ne parle que de cela: vivre autrement pour vivre mieux. Mais je le répète, je me pose la question, comment va-t-on remplacer le nucléaire? Ce n’est pas honnête de dire que c’est possible avec des énergies renouvelables. Tous les pays veulent revenir au nucléaire… Tous les journalistes me demandent: "mais alors, qu’est-ce qu’on fait?", très franchement, je n’en sais rien, il ne faut pas demander à un photographe-journaliste d’avoir la solution à tous les problèmes de la planète. Je suis là pour faire passer le message, pour informer. Qu’est-ce qu’on fait? Je n’en sais rien! Mais cela me rend fou d’être attaqué de but en blanc, sans qu’on me demande mon avis. J’ai visité Tchernobyl plusieurs fois, ce que Juppé m’a dit (à propos des inondations de la centrale du Blayais, ndla) m’a secoué. Je ne suis pas pour le nucléaire, mais je ne sais pas comment on va s’en passer.

Conclusion?
Le film va être vu par des millions de personnes, ce qui est important, c’est le message qu'il porte. On ne va pas avancer si on passe son temps à critiquer ce que font les uns et les autres. Les écologistes ont souffert d’être toujours ceux qui dénonçaient telle ou telle initiative. On ne peut pas être toujours contre. A cause de l"urgence, on ne peut plus avancer comme cela.

Exact. Malheureusement, il est difficile d’imaginer avancer main dans la main avec EDF quand on prône l’efficacité énergétique et la sortie du nucléaire. De la même façon qu’EDF n’a guère envie d’avancer main dans la main avec les antinucléaires. Certaines positions sont assez irréconciliables, tout de même. Idem dans de nombreux secteurs comme l’automobile, la chimie, l’agriculture, ... Plus de covoiturage et de transports en commun contrevient aux intérêts des constructeurs automobiles; une agriculture paysanne, ou biologique, aux circuits de distribution relocalisés, contrevient à une agriculture mondialisée énergivore et qui appauvrit les écosystèmes; une chimie verte, affranchie des énergies fossiles, contrevient aux intérêts de grands groupes tels que Bayer, Rhône-Poulenc, … Et ainsi de suite.

Bien que cela soit louable, cela va s’avérer très compliqué de réconcilier les positions de tous, dans un intérêt collectif supérieur qui dépasserait les intérêts particuliers. Tout le monde est pour le développement durable, tant que cela ne piétine pas ses propres intérêts. Sinon, cela s’appelle se tirer une balle dans le pied. Ça fait mal et c’est un peu maso. La suite, demain.
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La participation à une émission de télé-réalité s'assimile à du travail

LEMONDE.FR | 03.06.09 | 15h29 • Mis à jour le 03.06.09 | 19h32

La participation à une émission de télé-réalité, comme "L'Île de la tentation", peut s'assimiler à un contrat de travail, a tranché mercredi 3 juin la Cour de cassation, appelée pour la première fois à se prononcer sur le statut des candidats, jamais réglementé.

Dans un arrêt rendu mercredi, la chambre sociale de la Cour de cassation a validé la requalification des règlements de participants en contrats de travail à durée indéterminée et la condamnation de Glem, devenue TF1 Productions, à verser de lourdes indemnités aux anciens candidats de "L'Île de la tentation"."C'est une victoire pour les participants et pour le droit, désormais les boîtes de production devront respecter la loi : ils ne pourront plus faire travailler des gens vingt heures sur vingt-quatre, il ne pourront plus les conditionner de manière illicite", jubile maître Jérémie Assous, avocat des candidats, contacté par LeMonde.fr.

En revanche, la Cour a annulé la condamnation de Glem pour "travail dissimulé", estimant que la société n'avait pas délibérément contourné la loi. "Je vous assure que j'ai un certain nombre d'éléments factuels démontrant que TF1 avait parfaitement connaissance et conscience du caractère salarié de leur relation avec les candidats", soutient M. Assous.

"UN BOULEVERSEMENT POUR LA PRODUCTION"

"L'Île de la tentation", une émission produite par Glem, propose à des couples "de soumettre leur amour à la tentation", durant douze jours, sur une île paradisiaque. Le 30 novembre 2005, les prud'hommes de Paris avaient donné raison à trois participants, jugeant qu'ils avaient bien accompli "un travail", fût-ce dans un décor de rêve. A ce titre, ils avaient requalifié en "contrats de travail à durée déterminée" leurs "règlements de participant".

Le 12 février 2008, la cour d'appel de Paris avait adopté la même analyse, allant même jusqu'à requalifier les règlements en contrats à durée indéterminée et à condamner Glem pour "travail dissimulé". La Cour avait alors considéré que "l'immixtion de caméras dans la vie privée, même consentie, ne relevait pas d'un simple divertissement". Glem avait déposé un pourvoi en cassation. Pour TF1, la décision de mercredi est "un bouleversement pour la production" qui dépasse "le cadre de la télé-réalité".

"C'est le droit du travail qui doit s'appliquer à toutes les émissions où les producteurs imposent des règles aux participants", soutient Edouard Boccon-Gibod, le président de TF1 Production, citant par exemple "La Carte au trésor" (France 3), "Pekin Express" (M6) ou "Fort Boyard" (France 2). Selon lui, "un certain nombre de questions vont se poser pour ce type d'émission : comment va se comporter le public qui saura que le candidat est salarié de la production ?"

"POUR LE SPECTATEUR CELA NE CHANGERA RIEN!"

"Pour le spectateur cela ne changera rien !", assure Me Assous. "En revanche, pour le participant et le producteur, ça change tout : des célébrités ont déjà eu droit à des contrats de travail pour participer à ce genre d'émission. Puisqu'ils effectuent les mêmes prestations, il est normal que l'ensemble des participants aient les mêmes droits."

Selon M. Boccon-Gibod, l'infraction de "travail dissimulé" n'ayant pas été retenue, les candidats ne pourront "réclamer des fortunes", comme certains l'espéraient. Il estime que la Cour a reconnu la "bonne foi" de TF1 Production, en considérant qu'elle n'avait pas délibérément violé le droit social. Or le plus gros des indemnités décidées par la cour d'appel l'avaient été pour "travail dissimulé".

Quoi qu'il en soit, la décision de la Cour pourrait donner des idées à tous les anciens participants de ce type de programme. Et le téléphone de Me Assous n'en finit pas de sonner. "Ce matin, je représentais cent soixante-dix anciens candidats de la télé-réalité, ce soir j'en ai déjà deux cents. C'est la loi, c'est la jurisprudence, ils auraient tort de ne pas le faire." Pour le coup, ça doit être tentant.


Thibaud Vuitton avec AFP
Dernière modification par blik le 04 juin 2009 06:14, modifié 1 fois.
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Le coût d'une erreur informatique à la Sécu ne cesse d'augmenter
LEMONDE.FR avec AFP | 03.06.09 | 18h33

Le "bug" informatique qui a conduit à surestimer le nombre de trimestres validés pour la retraite pour des "millions" de salariés depuis 1984 serait plus important que prévu, si l'on en croit une annonce de la la CNAV (Caisse nationale d'assurance-vieillesse) et un article paru mercredi 3 juin dans Le Canard enchaîné.

Alors qu'une première estimation de la CAV assurait que cette erreur ne concernait que six cent trente mille personnes pour un coût de 300 millions d'euros, elle a révisé ces données. En réalité, il s'agirait de "quelques millions" de salariés qui toucheront une indemnisation supplémentaire "d'ici 2050", avec à la clé un coût de 900 millions d'euros, selon Danièle Karniewicz, président de la CNAV. Se fondant sur un "prérapport confidentiel" rédigé par les inspections générales des finances et des affaires sociales, Le Canard enchaîné assure que les chiffres seraient plus proches de 8 millions de personnes concernées pour un coût de près de 2,5 milliards d'euros.

L'erreur informatique de l'assurance-maladie, révélée en mai par Les Echos, comptabilisait, depuis 1984, un trimestre dès le premier jour d'indemnisation au lieu du cinquantième, erreur qui se répercutait au cinquante et unième jour au lieu du centième, et ainsi de suite.

L'hebdomadaire satirique calcule que la bourde a coûté "600 millions [d'euros] de surcroît de dépenses déjà occasionnées par les retraites de la période 1984-2008, plus 1,2 milliard pour les dépenses prévisibles jusqu'à leur mort", à quoi il faut ajouter "environ 700 millions" pour couvrir une partie des salariés – ceux nés avant le 1er janvier 1955 – qui ne sont pas encore partis à la retraite mais sont proches de l'âge d'ouverture des droits.

"Je pense quand même que ce sera inférieur aux 8 millions [de personnes concernées] cités par Le Canard enchaîné", a répondu Danièle Karniewicz, estimant qu'il fallait "diviser par deux" certains chiffres donnés par le journal et qu'il n'est pas possible de chiffrer le coût des salariés qui ne sont pas encore partis à la retraite.
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Message par lechatjaune »

Les antibiotiques c'est plus vraiment automatique !

Les antibiotiques c'est plus automatique ! C'est ce que révèle aujourd'hui une étude réalisée par le Docteur Guillemot, directeur de l'unité de pharmaco-épidémiologie et maladies infectieuses de l'Institut Pasteur, et dont les résultats viennent d'être publiés dans la revue Plos Medicine.

Selon cette étude les prescriptions d’antibiotiques ont chuté de 26,5 % entre 2002 et 2007 soit après le lancement de la campagne «Les antibiotiques, ce n'est pas automatique».

C'est au delà de l'objectif de 25% que s'étaient fixés les autorités sanitaires Françaises. La plus forte décrue est à mettre au crédit des 6 /15 ans. Sur cette tranche d'âge la prescription d'antibiotiques a baissé de 35,8 %.

Jusqu'à 2001 la France était souvent montrée du doigt et se classait 1er pays européen en ce qui concerne la consommation d'antibiotiques. Aujourd'hui elle fait figure de meilleur élève de l'Europe.

Cette nouvelle étude ne fait que confirmer les résultats du colloque de la Direction Générale de la Santé qui, en novembre dernier, indiquaient déjà que la consommation des antiobiotiques en France avait chuté de 23% en 5 ans .

A l'époque et à propos de ces résultats très encourageants, Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français, avait déclaré "C’est un style et un type de campagne qui est exemplaire".
Il faisait bien sûr référence à la fameuse campagne de sensibiliation «Les antibiotiques, ce n'est pas automatique».

[Source : Santé-actu 03/06/09]
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Message par lechatjaune »

Laisser la télé allumée en permanence nuit au développement des tout-petits

Laisser une télévision allumée en permanence à la maison nuit au développement du langage et de l'intelligence des jeunes enfants, même s'ils ne la regardent pas, en réduisant le nombre de mots qu'ils entendent et prononcent, selon une étude américaine publiée lundi.

"La télévision allumée à la maison réduit clairement la verbalisation à la fois chez les enfants et ceux qui s'en occupent, et est donc potentiellement néfaste pour le développement des bébés", affirme Dimitri Christakis, professeur en pédiatrie de l'université de Washington (nord-ouest), principal auteur de l'étude.

Ces travaux montrent que pour chaque heure pendant laquelle la télévision est allumée, les enfants entendent entre 500 et 1 000 mots de moins de la part des adultes.

"Les adultes prononcent généralement environ 941 mots par heure. Notre étude a montré que ces mots étaient presque complètement éliminés quand l'enfant peut entendre la télévision", dit M. Christakis.

"Ces résultats pourraient expliquer le lien entre l'exposition des enfants à la télévision et le retard dans le développement du langage", ajoute-t-il.

Le langage étant un élément clef du développement cérébral, une exposition constante à la télévision pourrait également expliquer d'autres types de retard, comme la capacité d'attention.

Pour les besoins de l'étude, 329 enfants âgés entre deux mois et quatre ans ont porté, pendant deux ans et de manière épisodique, des gilets équipés d'enregistreurs numériques, captant ce qu'ils disaient et entendaient pendant des périodes de 12 à 16 heures.

"Etant donné que 30% des foyers américains disent laisser leur télévision allumée en permanence, y compris quand personne ne la regarde, ces résultats soulèvent de grandes inquiétudes", poursuit M. Christakis, conseillant aux parents de pas utiliser la télévision comme une baby-sitter.

L'étude a été publiée dans l'édition de juin de la revue Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.

[Source : AFP 03/06/09]
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Re: Actualités 2009

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Le télétravail sauvera-t-il la planète ?
Terra Eco | 28/05/2009, par Anna Ladecka , Anne Daubrée

Imaginez : la fin de la ruée vers le train au petit matin, du stress pour chercher les enfants à l’école et des émissions de CO2 de votre voiture. Le télétravail a de quoi séduire en ces temps de crises économique et écologique.


Xavier de Mazenod regarde tourner les pales d’une éolienne en concoctant une stratégie Web 2.0 pour un client parisien. Ce matin, ce consultant n’a pas usé ses semelles de chaussures avant de pousser la porte de son bureau, dans sa maison de l’Orne. Comme lui, de plus en plus de gens, armés de téléphones, d’ordinateurs portables, de connexions Internet travaillent à distance, sous des formes multiples (salariés, indépendants…). Demain, ces pratiques pourraient concerner jusqu’à 50% des emplois.

Loin derrière les Etats-Unis et la Suède, la France comptait seulement 7% des salariés et 10% des indépendants en télétravail en 2004, d’après la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares). Mais la tendance est à la hausse : en mars, 22% des sociétés qui disposaient d’ordinateurs pratiquaient le télétravail, contre 16% un an auparavant, selon l’Insee. L’Etat, lui, reste à la traîne.

Syndicats zappés

Mais ces chiffres restent partiels car chacun y va de sa définition. Officiellement, le télétravail – encadré par un accord national interprofessionnel – ne concerne que l’activité des salariés depuis un lieu extérieur à l’entreprise. Or, cette acception n’intègre pas le graphiste indépendant qui case son bureau dans son deux pièces, ni le commercial qui envoie ses résultats par Internet depuis sa chambre d’hôtel, pas plus que le cadre qui peaufine une présentation chez lui. La plupart du temps, les entreprises préfèrent d’ailleurs mettre en place une « politique de mobilité » directement avec le salarié, sautant la case négociation avec des syndicats parfois méfiants.

Pas évident donc de mesurer l’impact écologique de ce travail à distance, véritablement multiforme. Pourtant, l’enjeu est de taille. La moitié des émissions de CO2 des sociétés sont liées aux voyages professionnels, d’après le WWF. Mais si les boîtes tentent de réduire les déplacements, « leur première motivation, c’est de faire des économies », reconnaît Hervé Meurie, consultant chez Ineo Com, fournisseur de solutions pour le travail à distance. Résultat : peu d’entre elles mesurent l’impact écologique de leur politique, sauf… si elles peuvent en tirer profit.

Cisco, par exemple, pratique la « téléprésence » : ce sont des visioconférences high-tech grâce auxquelles on peut voir son collègue en taille réelle, comme s’il était juste à côté. Cet outil, Cisco le commercialise aussi. « Nous devons être crédibles et pratiquer ces solutions si nous voulons les proposer aux clients », argumente Olivier Seznec, de Cisco France. Ce spécialiste des solutions réseaux pour Internet estime avoir évité l’émission de 100 000 tonnes de CO2 en deux ans, en éliminant nombre de voyages.

Moult effets pervers

Mais travailler à distance peut également se révéler énergivore. Ainsi, des télétravailleurs indépendants de l’Orne remplacent leurs trajets quotidiens par des voyages plus exceptionnels, mais plus longs. « Je dois me rendre à Paris une à deux fois par semaine pour rencontrer des clients », regrette Xavier de Mazenod. Autre effet pervers pour les salariés : la duplication des bureaux, ordinateurs… et de la consommation énergétique des bâtiments, si l’entreprise n’a pas réaménagé les siens. Bref, si l’impact écologique du travail à distance est positif, il n’est pas aussi vert que l’affirment les lobbies : « Le potentiel [d’économie] en France se situe sans doute au niveau de 1 million de tonnes de CO2 /an », en deçà des 3 millions estimés par la Commission européenne en 2005, tranche le rapport TIC et développement durable publié en 2008.

Côté efficacité, les sociétés ont sorti les calculettes. Banco ! 21 % de celles qui ont opté pour le travail à distance constatent une accélération de la prise de décision, d’après une étude du cabinet Cesmo en 2004. Et les salariés travaillent davantage ! Plus de la moitié des boîtes notent des gains de productivité. Une constatation confirmée par l’étude européenne Sustel de 2004. « Le temps que l’on gagne dans les transports est pour l’essentiel consacré au travail », témoigne une salariée d’IBM. Celle-ci utilise l’un des cinq centres de bureaux en libre-service, implantés près du domicile des salariés franciliens.

Gers et Cantal au paradis ?

Gare toutefois aux faux espoirs. « Le télétravail ne crée pas d’emploi. Il peut éventuellement le relocaliser », tranche Nicole Turbé-Suetens, fondatrice de Distance expert, cabinet spécialisé dans ces nouvelles formes de travail. Aujourd’hui, certains départements ruraux, tel le Cantal ou le Gers, tentent de faire venir des télétravailleurs, avec force accompagnement et ouverture de télécentres, ces locaux qui offrent bureaux et connexion haut débit. Ainsi, le Cantal se félicite d’avoir accueilli une dizaine de familles, et le Gers, une vingtaine, l’an dernier.

Mais resteront-elles ? « J’ai démarché des entreprises partout en France. Sans succès. Elles ont du mal à faire confiance à quelqu’un qui est loin », explique Corinne Peninguy qui, après avoir suivi une formation au télétravail, a basé sa société de services administratifs aux entrepises à Saint-Flour. Résultat : elle roule des heures pour aller chez ses clients. « Il faut avoir déjà sa propre clientèle avant de s’établir », renchérit Xavier de Mazenod. Pour ce dernier, « ceux qui ont franchi le pas ne voulaient pas faire grandir leurs enfants à la ville ».

Stress et isolement

Mais, derrière la vision idyllique d’une vie de famille plus riche et d’un emploi du temps à la carte, ceux qui travaillent chez eux courent le risque de l’isolement, à la ville comme à la campagne. Dans les entreprises, il faut appliquer le télétravail à domicile à un nombre limité de jours par semaine, préconisent tous les experts. Quant aux outils qui permettent de joindre – voire géolocaliser – un salarié à tout moment, ils peuvent représenter une pression. « L’individualisation et l’isolement sont deux grands facteurs de stress, met en garde le docteur Bernard Salengro, responsable santé au travail à la CFE-CGC, et spécialiste du stress. Et pour l’instant, ces formes de travail sont encore trop nouvelles pour qu’on en mesure réellement l’impact. »
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Hervé Le Treut : " Aider les pays émergents face au changement climatique "
Terra Eco | Le 28/05/2009, par Hervé Le Treut , Toad


Hervé Le Treut dirige le Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS / Polytechnique / École normale supérieure / Université Pierre et Marie Curie). C’est l’une des têtes pensantes françaises des bouleversements du climat.


« La crise climatique doit une grande partie de sa dimension internationale à l’atmosphère qui franchit toutes les frontières sans aucun souci des réglementations, transportant et mélangeant les gaz à effet de serre, quels que soient leurs lieux de production. Mais si elle met ainsi tous les pays de la planète en relation, l’atmosphère ne les traite pas de manière égale : les régions tropicales vivent sous le régime d’une saison des pluies souvent unique, dont l’affaiblissement est immédiatement catastrophique et la violence de la nature peut y prendre un caractère extrême. A cela s’ajoute un élément de fragilité lié à la démographie : une part très large de la population s’y est localisée dans les régions côtières et est exposée à un relèvement, même faible, du niveau de la mer.

Chine et Inde aux premières loges

Un paradigme simple a longtemps résumé cette situation : les pays développés émettent des gaz à effet de serre, les pays du Sud en subissent les conséquences, conséquences appelées à se renforcer au fil des prochaines décennies. Deux phénomènes au moins sont venus compliquer la situation. D’une part, certains pays émergents, tels que la Chine ou l’Inde, ont désormais pris rang parmi les principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Impossible donc de réduire significativement ces émissions sans leur participation. D’autre part, le sentiment d’urgence est allé croissant ces dernières années, accompagnant les symptômes observés du réchauffement.

Les études d’impact ont mis en avant un seuil de danger correspondant à un réchauffement global de 2°C, seuil que les évolutions actuelles nous feront atteindre vers 2050. Mais l’inertie du système climatique – un gaz comme le dioxyde de carbone reste plus de cent ans dans l’atmosphère – fait qu’on approche du moment où aucune réduction de gaz à effet de serre ne pourra plus nous empêcher de franchir ce seuil. L’évolution climatique actuelle, qui devient sensible dans de nombreuses régions du monde, est en grande partie la conséquence différée des émissions occidentales pendant la deuxième moitié du XXe siècle.

Au total, il faut donc inciter des pays émergents en pleine croissance à agir, eux qui subissent les premiers effets d’un changement qu’ils n’ont pas provoqué. Ce sera l’enjeu difficile de la convention de Copenhague, fin 2009. Le meilleur allié des négociateurs sera l’expertise scientifique acquise par ces pays, qui savent désormais que leur intérêt est bien de limiter l’amplitude du changement climatique. Mais les pays émergents auront bien évidemment une demande pressante en retour : les aider à s’adapter à des changements en partie inéluctables. »
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lechatjaune
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Message par lechatjaune »

Journée mondiale du sang : Donner c’est bien, régulièrement c’est mieux

La Journée mondiale du don du sang, c’est le 14 juin (et cette année en Australie) un hommage aux millions de personnes qui donnent leur sang pour sauver des vies ou aider des malades à recouvrer la santé.

Cette année, la journée plaide pour "Donner du sang régulièrement" afin d'aider les programmes nationaux de don de sang à s’assurer une réserve stable de donneurs bénévoles mais elle appelle aussi les organisations internationales et les organismes qui s’occupent de la sécurité transfusionnelle à collaborer à la promotion et à l’organisation de la Journée mondiale du donneur de sang.

C’est dans les pays en développement que les quantités de sang disponibles sont très limitées.
Plus de 80 millions d'unités de sang sont collectées chaque année, mais seulement 38% le sont dans les pays en développement où vit 82% de la population mondiale.

Mais même en France, nous connaissons à certaines périodes de l’année des pénuries, comme cette année, début janvier où les stocks de sang se trouvaient dans une situation très alarmante et où les responsables de l’Etablissement Français du Sang (EFS) estimaient à 9 jours seulement les réserves disponibles !

Nos besoins en sang correspondent à 45 000 dons chaque semaine et toutes les régions sont concernées.
Les « périodes de tension » sont de plus en plus fréquentes, souligne l’EFS. La population des donneurs vieillit (on ne peut plus donner son sang après 60 ans), et la relève tarde à combler les rangs de ceux qui partent…

Ainsi, explique l’EFS, on note « un déséquilibre croissant entre l’augmentation de la demande en produits sanguins (+12% depuis 2002, + 4,5% entre 2007 et 2008) et les dons qui progressent moins vite ».

Au Royaume-Uni, le problème est également la raréfaction des donneurs de sang bénévoles. S’y ajoute l’exclusion des donneurs ayant reçu une transfusion entre 1980 et 1996, avant la déleucocytation ! Il faut se rappeler que la période d’incubation de la MCJ est d’une dizaine d’années, le décès survenant dans les 6 mois à 2 ans après l’apparition des premiers symptômes. On évalue à 3 800 le nombre de porteurs (encore) asymptomatiques du prion au Royaume-Uni !

La Journée mondiale du donneur de sang est coordonnée conjointement par ses quatre partenaires fondateurs: l’Organisation mondiale de la Santé, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la Fédération internationale des Organisations de Donneurs de Sang et la Société internationale de Transfusion sanguine et a lieu chaque année dans un pays différent, cette année en Australie.

Cette Journée est là aussi pour nous rappeler les faits marquants :

:fleche: Il suffit que 1 à 3% de la population donne son sang pour couvrir les besoins d’un pays. Mais dans 73 pays, cette proportion est inférieure à 1%
:fleche: En 2006, encore 38 pays collectaient plus de 75% de leur sang auprès de donneurs rétribués.
:fleche: C’est chez les donneurs volontaires et bénévoles que l’on trouve la plus faible prévalence du VIH, des virus de l’hépatite et d’autres agents infectieux.
:fleche: Seuls les dons de sang réguliers par des donneurs volontaires et bénévoles permettent d’assurer un approvisionnement suffisant en sang sécurisé
:fleche: 31 pays ne sont pas en mesure de rechercher le VIH, l’hépatite B, l’hépatite C et la syphilis dans tous les dons de sang.

Le don de sang régulier, par des donneurs «fidèles» et bénévoles est donc bien l’une des principales pistes pour que les populations puissent bénéficier de transfusions sanguines sûres.

[Source : Santelog 03/06/09]
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Message par Alno »

Une 57ème personne touchée par A (H1N1) en France
Destination santé, le 04 juin 2009

L’épidémie de grippe A (H1N1) s’étend en France. Dans son dernier point de situation établi à 11h ce jeudi 4 juin, l’Institut de Veille sanitaire (InVS) fait désormais état de 57 cas confirmés dont un en Polynésie française. Toutes les personnes infectées ont développé une forme peu sévère de la maladie et logiquement, aucun décès n’est à signaler.

A ce stade, 25 cas sont encore en cours d’investigation, le bilan pourrait donc s’alourdir dans les prochains jours. Signalons enfin que sur les 57 patients notifiés, seuls deux ont contracté la maladie sur le sol français. Tous les autres donc sont des cas importés.

Déjà 22 000 malades touchés par A (H1N1) dans le monde
Destination santé, le 05 juin 2009

Le nouveau bilan de la grippe A (H1N1) frôle désormais les 22 000 cas dans 69 pays, selon le dernier point de situation établi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à 6h00 GMT, ce vendredi 5 juin. En 24 heures, 2 681 nouveaux cas ont été confirmés, dont 8 mortels. Face à l’ampleur de l’épidémie, les autorités françaises se préparent sérieusement à la vaccination de toute la population.

Le nombre le plus élevé de personnes infectées se trouve aux Etats-Unis avec 11 054 cas notifiés à ce jour dont 17 mortels. Et pour bien percevoir le rythme soutenu de l’épidémie outre-Atlantique, 1 001 cas ont été rapportés pour la seule journée d’hier…

Les autres pays les plus durement touchés sont le Mexique (534 nouveaux cas dont 6 mortels), le Canada (265 nouveaux cas dont 1 mortel) et l’Australie avec 375 nouveaux cas. En Europe, 14 pays rapportent de nouvelles contaminations : l’Allemagne avec 15 cas pour un total de 43 cas, le Danemark (3 cas pour un total de 4), l’Espagne (31 cas pour un total de 218), la France (21 cas pour un total de 57), le Royaume-Uni (89 cas pour un total de 428), Hongrie (2 cas, total 3), Irlande (4 cas, total 8), Italie (8 cas, total 38).

La Norvège annonce également 5 nouveaux cas pour un total de 9, la République tchèque (1 cas pour un total de 2), la Roumanie (3 cas pour un total de 8), la Slovaquie (1 cas pour un total de 3), la Suède (6 cas pour un total de 13) et enfin la Turquie avec 4 cas pour un total de 8.

Par ailleurs, l’OMS réunit en ce moment à Genève les experts de son « Comité d’urgence » pour faire le point sur la situation. Aucune information n’a pour l’instant filtré quant à un éventuel passage au niveau 6 du Plan Pandémie. En France en revanche, le gouvernement s’y prépare activement. Ce dernier « veut se mettre dans la position de pouvoir assurer une vaccination pour l’ensemble de la population » a en effet déclaré à nos confrères de Libération, le Directeur général de la Santé Didier Houssin.
Dernière modification par Alno le 05 juin 2009 16:35, modifié 1 fois.
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Automobilistes : surveillez vos yeux !
Destination santé

« Au volant, la vue c’est la vie ! » Le slogan n’est pas neuf… mais il n’en demeure pas moins d’une vérité criante.

Du 7 juin au 4 juillet, vous le verrez donc fleurir sur 14 000 panneaux d’affichage. A la veille des grands départs en vacances, l’Association nationale pour l’Amélioration de la Vue (ASNAV) et la Prévention routière veulent sensibiliser les automobilistes !

« Aujourd’hui, il est inacceptable d’avoir sur nos routes un million de conducteurs dont l’acuité visuelle binoculaire (celle des deux yeux ensemble, n.d.l.r.) est inférieure aux 5/10ème requis par le Code de la Route », affirme Bertrand Roy, Président de l’ASNAV. « Face à cette situation » poursuit-il, « nous continuons à alerter les pouvoirs publics pour qu’un jour, l’instauration d’un contrôle régulier des capacités visuelles des conducteurs devienne une obligation ».

Car le danger est réel ! Une myopie non corrigée par exemple, perturbe la vision de loin et amplifie les difficultés de la vision de nuit. L’astigmatisme quant à lui, brouille l’ensemble des paramètres de la vision. Enfin selon l’ASNAV, « l’altération du champ visuel empêche de détecter les dangers survenant latéralement ».
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Cancer du sein : vers le traitement des tumeurs rebelles ?
Destination santé

Du nouveau dans la lutte contre une forme très agressive du cancer du sein appelé « triple négatif ».

Un essai clinique présenté à Orlando (Floride) au 45ème Congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) prouve l’intérêt thérapeutique de l’agent anti-cancéreux BSI-201. Son principe actif est révolutionnaire : il tacle le point fort des cellules cancéreuses à savoir leur capacité à se réparer.

Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers chez la femme avec 41 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France et plus de 11 000 décès. Heureusement, l’arrivée des thérapies ciblées a permis d’améliorer le pronostic de manière considérable. Mais certaines formes de cancer demeurent très difficiles à traiter.

C’est le cas du cancer du sein triple négatif qui ne répond pas aux traitements. Et pour cause, ce dernier ne présente aucun des trois récepteurs (d’où son nom de ‘triple négatif’…) ciblés par les médicaments disponibles. Pour contourner l’obstacle, une équipe américaine tente une nouvelle piste : désarmer ces cellules rebelles pour les rendre sensibles à la chimiothérapie. Comment ? En inhibant un enzyme appelé PARP à l’aide d’un nouvel outil : le BSI-201. Et cela marche !

Quatre-vingt femmes atteintes d’un cancer triple négatif en phase métastasique ont été incluses dans un essai clinique randomisé de phase II. Toutes se sont vues administrer l’inhibiteur d’enzyme BSI-201 associé à une chimiothérapie classique. Résultat, près d’une patiente sur deux a vu sa tumeur régresser après 6 mois de traitement. Mieux, la survie des malades a atteint 9,2 mois contre seulement 5,7 mois dans le groupe contrôle traité par simple chimiothérapie. Ce n’est certes pas encore la guérison mais la piste semble particulièrement prometteuse.
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Les piercings de la bouche inquiètent les orthodontistes

« Très répandu, le piercing au labret n’est pas sans conséquences sur les dents et les gencives », affirme la Fédération française d’Orthodontie. Qu’il soit vertical ou décalé, ce piercing est une ornementation portée sur la lèvre inférieure ou supérieure.

Si les complications (risques infectieux, allergie de contact) les plus fréquentes sont immédiates et suivent la pose du piercing, d’autres problèmes souvent imperceptibles par le porteur car non visibles peuvent survenir. « Le frottement incessant du labret contre les dents ou contre la gencive provoque des dégâts irréparables ». Ainsi sont décrits des dents qui ont perdu un pan d’émail, des fractures dentaires, une récession de la gencive, une perte d’os jusqu’à un déchaussement des dents. Rien que ça !

La Fédération française d’Orthodontie conseille donc de consulter un orthodontiste avant la pose d’un piercing au labret. Ce professionnel de santé déterminera l’emplacement idéal en fonction de l’anatomie de la personne et la conseillera aussi sur le type de matériau à utiliser.
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Re: Actualités 2009

Message par Alno »

Maladies chroniques : Sarkozy veut renforcer le rôle des mutuelles
Les echos

Le chef de l'Etat estime que l'assurance-maladie « ne pourra pas tout financer » et qu'il « faudra faire des choix ». Il menace à nouveau de légiférer si les négociations sur les dépassements d'honoraires des médecins n'aboutissent pas rapidement.

Nicolas Sarkozy accepte la proposition de la Mutualité française. Le chef de l'Etat a donné, hier, le feu vert à un rôle accru des mutuelles dans la gestion des maladies chroniques, comme le diabète, le cancer ou l'hypertension. « Je souhaite, quand les contours du projet seront précisés, que des expérimentations soient lancées par le gouvernement et la Mutualité pour améliorer la qualité et l'efficience de leur prise en charge, a déclaré le président de la République devant les 3.000 délégués du congrès de la FNMF à Bordeaux. Expérimentons ! Si c'est positif, nous généraliserons. »

Ce n'est pas encore une révolution dans la répartition des rôles entre l'assurance-maladie et les complémentaires. Il ne s'agit, pour l'instant, que d'expérimentations. C'est néanmoins une main tendue vers les mutuelles. Les relations avec l'exécutif sont médiocres depuis l'alourdissement, l'an dernier, de la taxe qui pèse sur elles. Le président de la Mutualité, Jean-Pierre Davant, a même craint des sifflets à l'arrivée du chef de l'Etat. « Soyez républicains », a-t-il lancé avant l'intervention de Nicolas Sarkozy, qui a finalement été chaudement applaudi lorsqu'il a appelé de ses voeux un « partenariat nouveau entre l'assurance-maladie et la Mutualité française ».

«Singularité»

Concrètement, la Mutualité propose d'expérimenter des rémunérations au forfait des médecins pour les patients souffrant de maladies chroniques qui bénéficient du régime des affections de longue durée (ALD), c'est-à-dire une prise en charge à 100 % par l'assurance-maladie. Ce qui suppose une délégation de paiement de la part de la Sécurité sociale (« Les Echos » du 25 mai). Toujours plus nombreux (voir graphique), ces malades représentent « 80 % de la croissance des dépenses d'assurance-maladie », a rappelé le chef de l'Etat. Pour le gouvernement, l'intérêt d'un rôle accru des mutuelles serait de le coupler avec le transfert d'une partie de la charge des ALD. « La solidarité nationale continuera de remplir sa mission. Mais à ses côtés, d'autres formes de protection sont appelées à se développer (...). Les régimes de base ne pourront pas tout financer. Il faudra faire des choix. »

Après un hommage appuyé aux dix-huit années de présidence de Jean-Pierre Davant, Nicolas Sarkozy a insisté sur ce qui sépare la Mutualité des autres organismes complémentaires, caressant le mouvement dans le sens du poil... au risque d'attiser les dissensions avec les assureurs et instituts de prévoyance. « La Mutualité française est bien plus qu'un assureur, bien plus qu'un gestionnaire de santé, de cliniques ou de magasins d'optique », a-t-il martelé. Cette « singularité » doit conduire le mouvement mutualiste « à jouer un rôle de premier plan dans la protection sociale ». La Mutualité obtient au passage d'être représentée au sein du conseil de surveillance des agences régionales de santé.

Aboutir sur le secteur optionnel


Autre point fort du discours : « Il est temps de traiter » le sujet des dépassements d'honoraires des médecins, a souligné Nicolas Sarkozy, qui a de nouveau menacé de légiférer si la négociation sur le secteur optionnel (visant à limiter les dépassements) n'aboutit pas rapidement. Pour qu'un accord soit enfin trouvé, la négociation devra être circonscrite aux dépassements des « chirurgiens, des anesthésistes et des gynécologues-obstétriciens » qui exercent en libéral dans les cliniques. Les autres dépassements « ne sont pas un problème ».
GÉRALDINE VIAL (À BORDEAUX) ET VINCENT COLLEN, Les Echos
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