Actualités 2009

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Sarae
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Message par Sarae »

Accès de folie, excès de répression ?
Les récents homicides commis par des malades mentaux relancent le débat sur la psychiatrie en France. En réaction : l'option sécuritaire qui gagne du terrain et encourage l'enfermement des malades. Pourtant, d'autres réponses existent. Les professionnels du secteur souhaitent que la société porte un regard différent sur ces personnes qui sont d'abord des malades. Dangeureuses, elles le sont certainement, mais surtout pour elle-même.
Le nombre d'homicides occasionnés par un malade mental est si faible qu'il n'est pas raisonnable d'en avoir si peur, estiment les professionnels du secteur. En revanche, accorder davantage d'efforts à une meilleure prise en charge de la maladie donne de bons résultats.
A Rouffach en Alsace par exemple, le programme “Profamille”, importé du Canada, soutient les proches de schizophrènes en leur apprenant à mieux réagir face à la maladie et aux comportements qu'elle suscite. A Marseille, le "Marabout du 46", un ancien squat, offre un toit et des soins non contraints à des sans-abri malades mentaux. Les résultats sont au rendez-vous même s'ils restent modestes face à l'ampleur des besoins.

L'invitée d'Elizabeth Martichoux est Claude Finkelstein, Présidente de la Fédération Nationale des Associations d'usagers en Psychiatrie. Elle dresse un tableau sans complaisance de l'état de la psychiatrie en France.
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Re: Actualités 2009

Message par Sarae »

[ 22 juin 2009 ]

Le 5 mai 2009 s’est déroulée la première journée mondiale, organisée par l’OMS sous le titre « Save lives : Clean your hands » (Sauvez des vies : Lavez-vous les mains).
Cette journée avait pour but de sensibiliser et de promouvoir l’hygiène des mains auprès des professionnels de santé et des usagers des établissements de santé, à travers notamment l’utilisation des produits hydro-alcooliques.
L’OMS propose aux établissements de santé de s’engager dans cette démarche.
Inscrivez votre établissement au lien qui suit :
www.who.int/gpsc/5may/form/en/index.html
La France s’est joint à l’événement mondial et a lancé la deuxième journée « Mission mains propres » avec comme slogan « Des mains désinfectées = des risques évités ». Cette action s’inscrit dans une démarche de prévention des infections associées aux soins et d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.
Elle repose sur une action d’information et de sensibilisation se déroulant le même jour dans tous les établissements à l’aide d’outils pédagogiques envoyés aux établissements et disponibles sur le site internet du Ministère.
En 2009, en plus des établissements de santé, la journée s’est étendue aux établissements hébergeant les personnes âgées dépendantes, aux Instituts de formation (en soins infirmiers et autres), aux facultés d’étudiants en médecine et en odontologie et en chirurgie dentaire et aux médecins de ville.
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Message par Sarae »

La loi « Hôpital, patients, santé et territoires »

[ 9 septembre 2009 ]

Le projet de loi “Hôpital, patients, santé, territoires” (HPST) a été élaboré à l’issue d’un long processus de concertation et d’échanges, des débats issus notamment de la commission Larcher, des échanges des états généraux de l’organisation des soins (EGOS) et des conclusions des rapports Ritter et Flajolet.
La loi est un projet d’organisation sanitaire et non de financement. A terme, elle doit permettre de mettre en place une offre de soins gradués de qualité, accessibles à tous, satisfaisant à l’ensemble des besoins de santé.
Le texte de loi a été adopté le 23 juin 2009 par l’Assemblée nationale et le 24 juin 2009 par le Sénat. Il est paru au Journal Officiel le 22 juillet 2009.
Une organisation des soins optimisée pour les patients

Des professionnels mieux formés, responsabilisés et reconnus

Une meilleure organisation territoriale

Des établissements adaptés à leurs missions

Site : Sante.gouv
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Message par lechatjaune »

Syndrome d’Alcoolisation Fœtale : 10ème journée internationale de prévention

800 000 bébés naissent chaque année en France et 8 000 d’entre eux souffrent du Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF).

Le 9 septembre, la 10ème édition de la journée internationale de prévention du SAF est une occasion de se mobiliser pour informer à nouveau le grand public, les professionnels de la santé, du social ou de l’éducation sur les séquelles d’une exposition prénatale à l’alcool qui restent encore trop peu repérées et prises en compte…

Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), conséquence de la consommation d’alcool pendant la grossesse, constitue la première cause non génétique de handicap mental en France.
Les résultats de cette étude démontrent la nécessité d’une sensibilisation de la population aux risques liés à la prise d’alcool, dés le souhait de la conception d’un enfant et a fortiori pendant la grossesse. L’alcool agit sur l’embryon et le fœtus, sur son système nerveux et son cerveau. L’alcool passe du sang maternel vers le sang du fœtus, au travers du placenta.

Quel que soit le moment de l’alcoolisation de la femme enceinte, le risque d’atteinte des fonctions cérébrales et/ou de malformations irréversibles est très élevé.
Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) entraîne anomalies faciales, retards de croissance, malformation de la boîte crânienne et de l’encéphale, troubles nerveux, dommages du système nerveux central, retard du développement, déficits intellectuels…

La journée internationale de prévention du SAF? Faire comprendre aux femmes enceintes qu'à tout moment de la grossesse, l'arrêt de l'alcool est bénéfique au bébé et inciter les femmes concernées à en parler aux professionnels de la santé qui les accompagne durant cette période : pédiatres, gynécologues, médecins généralistes, etc...

[Source : Santelog 11/09/09]


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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

La densité de médecins en France poursuit son recul, s'inquiète l'Ordre

La densité de médecins a poursuivi son recul en France en 2008, dans l'ensemble des régions de métropole, selon l'Atlas de la démographie médicale publié mardi par l'Ordre des médecins, qui souligne les fortes disparités régionales dans la répartition des praticiens.

Au 1er janvier 2009, la densité des médecins en activité en France métropolitaine s'est établie à 290,3 médecins contre 300,2 l'année précédente. Si l'on tient compte des médecins remplaçants (5% du total), la densité a baissé de 322 à 312 en un an.

Le nombre de médecins actifs a continué d'augmenter, à 216.017. Mais en ne tenant compte que de ceux ayant une activité "régulière", "il baisse pour la première fois, de 2%", à 199.736 médecins, a souligné le président du Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom), Michel Legmann, lors d'une conférence de presse, prévoyant un "grave problème pour certaines spécialités".

"Ce n'est pas d'hier que le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) alerte les pouvoirs publics afin que le numerus clausus(qui fixe annuellement le nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine) ne stagne pas à 3 500 médecins formés par an", déplore l'Ordre.

Malgré un relèvement ces dernières années, "ce n'est que d'ici 12 ans que sortiront les médecins issus du numerus à 7 500", regrette le Cnom, qui pointe parallèlement "le vieillissement du corps médical" et le fait que les "ajustements" du nombre de médecins formés ne se répercutent pas sur le nombre de médecins inscrits.

A l'issue de la formation, "beaucoup s'éloignent de la médecine de soins, qui est devenue trop contraignante, ou vont l'exercer dans d'autres pays", selon M. Legmann.

"L'ensemble des régions de la France métropolitaine accuse une baisse de la densité", observe l'Ordre, ajoutant que "le fossé continue de se creuser pour les régions identifiées comme ayant une faible densité".

La Picardie garde la tête des régions les moins bien loties, avec 238 médecins pour 100 000 habitants, suivie par le Centre et la Haute-Normandie.
A l'inverse, Provence-Alpes-Côte-d'Azur (375), Ile-de-France et Languedoc-Roussillon concentrent toujours le plus de médecins.

Les nouveaux inscrits au tableau de l'Ordre sont de plus en plus âgés (34,7 ans en moyenne) et 46% d'entre eux choisissent la médecine générale (dont les effectifs chutent de 2%). Seulement 10% choisissent la pratique libérale, 66% préférant le salariat (à l'hôpital notamment), tandis qu'un quart des nouveaux inscrits choisissent de devenir remplaçants.

Quelque 20% des nouveaux inscrits sont par ailleurs étrangers, Roumains pour 38%. Au total, les effectifs de médecins étrangers ont augmenté en 2008 de 3,43% en France, atteignant 9 112 actifs. "On note qu'ils ne s'installent pas dans les zones déficitaires, mais en Ile-de-France et en Paca", souligne l'Ordre.

[Source : Le Point 08/09/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Grippe A/H1N1 : Des médecins antivaccin

Une enquête auprès des professionnels de santé, que nous publions en exclusivité, le montre : ils ne sont pas tous prêts à s'immuniser contre le virus responsable de la pandémie...

Alors que la campagne massive de vaccination antigrippe A se rapproche, plus d'un tiers des personnels de santé hésitent ou refusent carrément la fameuse piqûre.

Telle est la révélation du sondage que vient de clore l'Espace éthique de l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris), dont nous publions les résultats en exclusivité.

"Contrairement au discours actuel, très consensuel, l'enquête montre que pour beaucoup, la décision de se faire vacciner ne va pas de soi", souligne Marc Guerrier, directeur adjoint de l'Espace éthique. Même si l'échantillon n'est pas représentatif de l'ensemble des blouses blanches, il permet de prendre la température de cette frange particulièrement avertie de la population.

L'inquiétude du personnel soignant se focalise très nettement sur la question des effets secondaires.

"Ce vaccin va être commercialisé avec trop peu de recul, je ne suis pas convaincu de son innocuité", tranche un médecin généraliste sur son questionnaire.

"L'Organisation mondiale de la santé reconnaît que les vaccins ont été conçus selon des techniques nouvelles et qu'il conviendra d'effectuer une surveillance accrue dans la phase postvaccinale, dénonce un autre. Sommes-nous considérés comme de vulgaires rats de laboratoire?"

Les fabricants doivent encore publier les résultats des études cliniques en cours avant d'obtenir l'autorisation de mise sur le marché (AMM). Suffiront-elles à lever les doutes?

L'étude en question
9,6 % des participants "sont sûrs de ne pas se faire vacciner" et 28,6 % "ne sont pas sûrs de l'option qu'ils prendront". 4 752 médecins, infirmières ou aides-soignants ont été sondés entre le 27 juillet et le 6 septembre. L'enquête (relayée sur Internet par la Société française d'anesthésie et de réanimation (Sfar), la Société de réanimation de langue française (SRLF) et l'Observatoire régional de la santé Provence-Alpes-Côte d'Azur) sera disponible sur Espace-ethique.org.


[Source : L'express 09/09/09]
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Re: Actualités 2009

Message par Sarae »

Protection sociale : CMU et inégalités sociales de santé
le 10 09 2009

Le quatrième rapport sur l’application de la loi du 27 juillet 1999 créant la CMU (couverture maladie universelle), remis au gouvernementGouvernementOrgane collégial composé du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d’Etat chargé de l’exécution des lois et de la direction de la politique nationale. par le Fonds de financement de la CMU, vient d’être transmis au ParlementParlementOrgane collégial qui exerce le pouvoir législatif (adoption des lois et contrôle du pouvoir exécutif). En France, le Parlement est composé de deux chambres : l’Assemblée nationale et le Sénat.. Ce dispositif comporte trois volets :

* la CMU proprement dite pour les personnes n’ayant à aucun titre accès à un régime d’assurance maladie obligatoire,
* la CMU complémentaire (CMU-C), complémentaire santé gratuite pour les personnes à très faibles revenus assurant la gratuité de l’ensemble des frais médicaux,
* l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS), pour les personnes dont les revenus dépassent dans la limite de 20% le plafond d’accès à la CMU-C, et qui assure le paiement partiel des cotisations à une complémentaire santé.

La CMU-C et l’ACS ont permis à environ 5 millions de personnes d’accéder à une complémentaire santé et de réduire ainsi très sensiblement les inégalités sociales de santé. Mais des refus de soins aux bénéficiaires de la CMU-C sont toujours signalés ainsi que la persistance d’un faible taux de recours à l’ACS. Le rapport souligne le coût modéré de ce dispositif et le caractère marginal de la fraude. Le nombre de bénéficiaires de la CMU-C est cependant appelé à augmenter de fait de la crise économique, ce qui va conduire à un accroissement des dépenses.

Les propositions formulées visent notamment à lutter contre les refus de soins (légalisation des enquêtes sur les refus de soins, ou testing, et création d’un indicateur de suivi des refus), à faciliter l’accès des chômeurs en fin de droit à la CMU et à développer l’information en direction des travailleurs pauvres pour améliorer le taux d’utilisation de l’ACS (seulement 472 000 bénéficiaires sur environ 2 millions d’utilisateurs potentiels).

Source : vie-publique.fr
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Re: Actualités 2009

Message par Sarae »

Assistance, assurance et protection sociale

L’assistance et l’assurance sont considérées comme les deux principales techniques de protection sociale. Elles se distinguent essentiellement par les principes qui les fondent mais aussi par leurs implications en termes de droits, de devoirs et de conditions d’accès. Il est courant de les opposer dans le développement historique des systèmes de protection sociale, mais elles doivent également être analysées au regard d’une troisième notion : celle de solidarité.
L’assurance sociale

L’assurance sociale est traditionnellement présentée comme un système de protection sociale reposant sur des mécanismes de transfert du type contribution / rétribution. Les travailleurs versent une cotisation qui est fonction de leur revenu, et s’ouvrent ainsi un droit "objectif" sur la société. Ce droit consiste à percevoir une prestation dont le montant est en rapport avec leur revenu, en cas d’interruption ou de privation d’emploi.

La notion d’assurance s’est développée parallèlement à l’émergence du travail salarié : pour pallier les risques d’une perte de salaire consécutive à un accident, au chômage ou à la vieillesse, il est apparu nécessaire d’instaurer une protection permettant à chaque travailleur de se constituer un revenu de remplacement, sur la base de cotisations préalables. Initialement limitée à la protection individuelle, la logique d’assurance s’est ensuite progressivement appliquée à des systèmes collectifs d’assurance sociale (ex : en Allemagne sous le chancelier Bismarck).

Les assurances sociales s’inspirent des principes de l’assurance privée : elles fonctionnent sur la base de la mutualisation des risques (la probabilité de réalisation du risque dans l’ensemble de la communauté des assurés est très faible, ce qui permet de diviser le montant de l’indemnisation par le nombre de cotisants et de réduire ainsi le montant de la cotisation de chacun), sans toutefois se heurter aux mêmes limites que celles rencontrées par les assurances purement individuelles, à savoir :

* la couverture de certaines éventualités telles que le chômage ou les charges familiales ;
* la sélection et la tarification des assurés en fonction de risques spécifiques liés à leur âge et à leurs antécédents médicaux.

L’affiliation obligatoire à un régime de sécurité sociale financé par des impôts ou des cotisations (et non par des tarifs établis en fonction de la probabilité de réalisation des risques couverts) permet de couper court à ces difficultés. En supprimant la possibilité pour les personnes à faibles risques de s’assurer à des conditions plus avantageuses auprès de la compagnie de leur choix, et en opérant une redistribution entre les cotisants, la Sécurité sociale met en oeuvre une solidarité universelle.
L’assistance sociale

L’assistance sociale procède d’une histoire et d’une logique différentes.

Héritière de la charité chrétienne et de la Révolution française de 1789, à travers ses principes d’égalité et de solidarité nationale, elle se définit comme le devoir de la société de porter secours aux indigents, vieillards ou enfants abandonnés.

Elle passe par l’octroi d’une aide aux personnes dont les ressources sont insuffisantes, financée par les impôts et versée par les collectivités publiques sans contrepartie de cotisation.

Elle peut prendre la forme de prestations monétaires ou en nature. Ces prestations constituent pour la collectivité une obligation légale à l’égard des personnes en situation de besoin. Elles ne sont pas contributives : autrement dit, aucune contrepartie n’est exigée du bénéficiaire. En revanche, elles sont soumises à des conditions de ressource et de besoin qui justifient l’examen au cas par cas de la situation du demandeur : de ce fait, elles ne constituent qu’un droit "subjectif".
Assurance, assistance et solidarité

Les relations entre assistance et assurance sociales varient dans le temps et dans l’espace. En France, par exemple, ces deux techniques de protection sociale ont été traditionnellement opposées, parce qu’elles étaient porteuses de projets différents, mais elles sont aujourd’hui associées dans les différents régimes de sécurité sociale. Par ailleurs, une assimilation abusive entre assistance et solidarité s’est développée. Or, la solidarité n’est pas une technique de protection sociale, mais un principe que l’on peut retrouver aussi bien dans l’assistance que dans l’assurance sociale.

L’opposition entre assurance et solidarité est apparue en 1984 à l’occasion de la réforme de l’indemnisation du chômage. Celle-ci a réduit la solidarité à l’assistance en introduisant une distinction artificielle entre deux types de régime d’indemnisation :

* un régime "d’assurance", financé par cotisations, au titre duquel des prestations de chômage sont versées aux salariés qui ont préalablement contribué au régime, pendant une durée limitée ;
* un régime de "solidarité", financé par l’impôt, en vertu duquel des prestations de chômage sont versées aux chômeurs qui ont épuisé leur droit au régime de l’assurance chômage, ou aux chômeurs qui n’ont pas suffisamment cotisé pour s’ouvrir des droits.

La loi du 22 juillet 1993 relatives aux pensions de retraite et à la sauvegarde de la protection sociale, en organisant la séparation entre les prestations relevant de l’assurance vieillesse et celles relevant de la solidarité nationale (minimum vieillesse, prise en charge de cotisation par l’État), opère une réduction sémantique de même nature.

Ce glissement sémantique est assez révélateur d’une évolution dans la manière de percevoir la protection sociale. Il traduit une assimilation croissante de la solidarité aux seules logiques non-contributives, les systèmes assurantiels étant de plus en plus conçus comme des systèmes d’assurance privée qui alignent leurs niveaux de cotisation et de prestation sur le niveau des revenus et des risques de leurs bénéficiaires.

Une telle évolution, perceptible dans les débats sur la réforme des retraites, présente plusieurs risques.

Elle peut tout d’abord entraîner la disparition de l’objectif de solidarité dans les systèmes de protection sociale fondés sur l’assurance, en leur ôtant toute action de redistribution. Les systèmes de protection sociale seraient alors strictement divisés entre un régime de base, financé par l’impôt, et assurant de simples prestations minimales sous conditions de ressources- comparable à la conception traditionnelle de l’assistance-, et un second pilier, fonctionnant sur une logique strictement contributive, assimilable à un système d’assurances privées. Dans une telle architecture, le second pilier perdrait ses caractéristiques de protection collective et pourrait donc être géré aussi bien par des opérateurs publics que privés.

Une telle évolution peut ensuite accentuer les inégalités existantes : les plus pauvres auraient droit à un niveau minimal de prestations, garanti par la solidarité nationale, et les autres s’assureraient eux-mêmes en fonction de leurs revenus et de leurs risques, pour le niveau de protection qu’ils choisiraient. Elle menace donc à terme l’objectif de cohésion sociale atteint par les systèmes de protection sociale actuels, qui mêlent, dans une même logique de solidarité, mécanismes d’assurance et d’assistance.

Source : vie-publique
Sarae
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Re: Actualités 2009

Message par Sarae »

Sarae a écrit :[color=#0000FF]Accès de folie, excès de répression ? [/color]
Les récents homicides commis par des malades mentaux relancent le débat sur la psychiatrie en France. En réaction : l'option sécuritaire qui gagne du terrain et encourage l'enfermement des malades. Pourtant, d'autres réponses existent. Les professionnels du secteur souhaitent que la société porte un regard différent sur ces personnes qui sont d'abord des malades. Dangeureuses, elles le sont certainement, mais surtout pour elle-même.
Le nombre d'homicides occasionnés par un malade mental est si faible qu'il n'est pas raisonnable d'en avoir si peur, estiment les professionnels du secteur. En revanche, accorder davantage d'efforts à une meilleure prise en charge de la maladie donne de bons résultats.
A Rouffach en Alsace par exemple, le programme “Profamille”, importé du Canada, soutient les proches de schizophrènes en leur apprenant à mieux réagir face à la maladie et aux comportements qu'elle suscite. A Marseille, le "Marabout du 46", un ancien squat, offre un toit et des soins non contraints à des sans-abri malades mentaux. Les résultats sont au rendez-vous même s'ils restent modestes face à l'ampleur des besoins.

L'invitée d'Elizabeth Martichoux est Claude Finkelstein, Présidente de la Fédération Nationale des Associations d'usagers en Psychiatrie. Elle dresse un tableau sans complaisance de l'état de la psychiatrie en France.


Psychiatrie : une situation préoccupante
le 10 06 2009


Le Sénat a récemment publié un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (OPEPS) qui dresse un constat préoccupant de l’état de la psychiatrie en France. Alors que la psychiatrie devrait être une priorité de la santé publique, elle souffre d’un "double abandon", affectant patients et soignants.

L’OPEPS révèle qu’en dépit du plan santé mentale 2005-2008 et de diagnostics réguliers, aucune réforme profonde de l’offre de soins psychiatriques n’a été conduite en France depuis 1960. En vingt ans, près de 30 000 lits et places ont été supprimés en psychiatrie, avec pour conséquence le transfert de la charge de l’accompagnement des malades vers leurs proches. Parmi les quinze recommandations de l’OPEPS figurent notamment l’organisation d’Etats généraux de la santé mentale, ainsi que l’expérimentation des "groupements locaux pour la santé mentale" préconisés par le rapport Couty. L’OPEPS souligne également la nécessité de mieux former les médecins généralistes (formation initiale et continue en psychiatrie) et les infirmiers (spécialisation en psychiatrie au niveau master).

Favorable au développement des coopérations entre professionnels de santé d’un même territoire ou se consacrant à une même pathologie (une des dispositions du projet de loiProjet de loiProjet de texte législatif déposé au Parlement à l’initiative du gouvernement. portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires), l’OPEPS suggère le dépôt d’un projet de loi spécifique, permettant d’adapter l’organisation territoriale de la psychiatrie aux besoins de la population.

Source : vie-publique
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Mauvaises graisses : rôle établi dans les maladies cardiaques

Les acides gras trans seraient plus toxiques que les graisses saturées d'origine animale.

Infarctus, cancers, surpoids…
Depuis quelques années, de nombreuses études pointent les risques des acides gras trans (AGT) pour la santé. Encore faut-il ne pas mettre tous ces composés dans le même panier, préviennent les spécialistes.
Les effets délétères sont surtout établis pour les AGT artificiels, transformés par l'industrie agroalimentaire.

Les scientifiques ont commencé à avoir des soupçons sur le rôle des AGT industriels dans les maladies cardiaques, notamment les infarctus, au début des années 1990.
C'est une étude d'intervention, comparant les effets de différents lipides chez l'homme, qui a mis le feu aux poudres, selon Jean-Michel Chardigny, chercheur à l'Inra (Clermont-Ferrand). «Elle a montré que les AGT augmentaient le LDL cholestérol (mauvais cholestérol, NDLR) tout comme les acides gras saturés, mais qu'en plus ils diminuaient le HDL cholestérol (bon cholestérol, NDLR) » précise-t-il.

En clair, les acides gras trans s'avéreraient potentiellement plus toxiques pour les artères que les acides gras saturés (présents surtout dans les graisses animales)…

En 1993, la publication des premiers résultats de la Nurses Health Study (une cohorte de plus de 85 000 infirmières américaines suivies depuis une dizaine d'années) a confirmé les craintes. Les infirmières consommant le plus d'AGT souffraient 1,5 fois plus de maladies coronariennes que celles en mangeant le moins. Depuis, moult études sont arrivées aux mêmes conclusions et le rôle athérogène des AGT industriels ne fait plus aucun doute.

Dans le domaine des cancers, où les travaux ont débuté plus tard, la responsabilité de ces mauvaises graisses n'est pas encore complètement claire.

«Les éléments de présomption sont très forts pour les tumeurs du sein et du colon, mais il n'y a pas encore de preuve formelle», estime le Pr Philippe Bougnoux, chercheur à l'Inserm et cancérologue au CHU de Tours.
Selon ce spécialiste, les données actuelles devraient cependant suffire pour plaider la suppression des AGT industriels dans l'alimentation.
D'autant que ceux-ci sont aussi incriminés - là encore sans certitude, dans de nombreuses autres pathologies : obésité, diabète, anomalies neurologiques…

La situation est très différente pour les acides gras trans d'origine naturelle.
Produits dans la panse des ruminants, ces composés sont consommés essentiellement dans les produits laitiers, et à plus faible dose dans les viandes de ruminants.

«Ils ne diminuent pas le HDL cholestérol, et ne sont pas associés à un risque cardio-vasculaire, affirme Jean-Michel Chardigny. Nettement moins étudiés que les AGT industriels, les AGT naturels ont peut-être même des effets bénéfiques sur l'organisme.» Qui restent cependant à prouver.

«Nous avons pu montrer un effet anticancéreux chez des animaux, mais il n'a pas été retrouvé chez l'humain, sans doute parce que les doses ingérées sont trop faibles », explique le Pr Bougnoux. Les acides gras trans naturels auraient aussi un rôle protecteur vis-à-vis de l'obésité, à condition d'être consommés très tôt dans la vie.

[Source : Le Figaro 11/09/09]
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

4eme semaine nationale pour le don de moelle osseuse : «Les donneurs à l’honneur »

Chaque année en France, 2 400 personnes ont besoin d’une greffe de moelle osseuse


Du lundi 14 au dimanche 20 septembre, la 4ème Semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse organisée par l’Agence de la biomédecine, en collaboration avec l’Etablissement Français du Sang, les centres hospitaliers et les associations, remercie les donneurs pour leur engagement qui permet de sauver des vies et souhaite recruter, pour 2009, 16 000 nouveaux donneurs.

Le don de moelle osseuse est « Grande cause nationale 2009 » par le Premier ministre.

Le public est invité à participer à cette Semaine nationale notamment via http://www.dondemoelleosseuse.fr en :
:fleche: votant pour la création vidéo de promotion du don de moelle osseuse la plus pertinente ;
:fleche: contribuant à un hymne sonore rendant hommage aux donneurs de moelle osseuse ;
:fleche: s’inscrivant en ligne pour devenir donneur volontaire et promouvoir ce geste de solidarité.

La vidéo du lauréat du « Grand Prix de l’Agence de la biomédecine » est diffusée en 2ème partie de soirée pendant toute la Semaine de mobilisation (du lundi 14 au dimanche 20 septembre) sur France 2 et France O.
La vidéo récompensée par le « Prix du Jury » bénéficie d’une campagne internet.

Autre nouveauté, il devient possible de créer sa page personnelle afin de sensibiliser son entourage au don de moelle osseuse.

L’objectif de l’Agence de la biomédecine

Atteindre 240 000 donneurs potentiels le plus vite possible.
Le Registre français des donneurs volontaires de moelle osseuse compte actuellement plus de 170 000 inscrits et l’Agence de la biomédecine souhaiterait que le Registre atteigne le plus rapidement possible 240 000 donneurs pour pouvoir greffer 50% des malades en faisant appel à des donneurs du Registre français.

En 2009, l’Agence souhaite donc recruter au moins 16 000 nouveaux donneurs en France.

L’activité de greffe de moelle osseuse augmente régulièrement en France

+50 % depuis 2004. Cette augmentation est essentiellement due à la prise en charge de nouveaux patients plus âgés (au-delà de 55 ans et jusqu’à 65 ans). Les donneurs non familiaux sont en plus grand nombre que les donneurs familiaux.

Sur les 1 472 greffes réalisées en 2008 en France à partir d’un donneur 57% ont fait appel à un donneur inscrit sur les Registres (français ou internationaux)

En 2008, 204 personnes inscrites sur le Registre français ont donné leur moelle osseuse.

Donner sa moelle osseuse, c’est peut-être sauver une vie

La greffe de moelle osseuse est parfois le seul espoir de guérison pour des malades atteints de leucémies, mais aussi d’autres maladies graves du sang moins bien connues.

Pour être donneur, il faut réunir 3 conditions :
:fleche: être en parfaite santé ;
:fleche: avoir de 18 ans minimum à 50 ans révolus lors de l’inscription (même si l’on peut ensuite donner jusqu’à 60 ans) ;
:fleche: accepter de répondre à un entretien médical et faire une prise de sang qui permettra de connaître les « caractéristiques HLA » et d’établir la compatibilité entre donneur et malade.

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[Source : Santelog 11/09/09]
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Re: Actualités 2009

Message par larafy »

SOIN DES PLAIES : DEREMBOURSEMENT DES SETS de pansement, inquiétude des infirmièresLa nouvelle est inquiétante, pour les patients comme pour les soignants. Les sets de soins de plaies à usage unique sont sur la sellette. Si les recommandations de 2007 de la Haute Autorité de Santé (HAS) préconisent de privilégier les dispositifs médicaux à usage unique, un refus de remboursement serait envisagé pour fin 2009 selon informations communiquées depuis quelques semaines par les délégués de l’Assurance Maladie (D.A.M.) dans différents départements.

Les sets de pansement permettent de prodiguer des soins de qualité, en adéquation avec les recommandations de l’HAS. Ils ont été conçus pour répondre à une prise en charge complète de la plaie - nettoyage, recouvrement, fixation – et ce dans les meilleures conditions d’asepsie possibles à domicile. Développés selon les différentes phases de cicatrisation ou types de plaie, chaque set est composé d’un ensemble de produits inscrits à la Liste des Produits et Prestations Remboursables (LPPR) et bénéficie donc actuellement d’un remboursement. Le surplus de matériel mis à disposition dans ces sets tel que les pinces, la solution hydro alcoolique, le sac poubelle et les gants est à la charge du fabricant, qui assure ainsi un équilibre entre ce qui est «offert » et ce qui est « vendu » (et remboursé).



Tous les soins des plaies nécessitent d’être faits proprement, sur une surface également propre, avec du matériel adapté afin de leur donner toutes les chances d’évoluer favorablement.

Le set de pansement, en assurant ainsi à l’infirmière et à son patient, hygiène et asepsie permettent une prise en charge optimale, même des plaies complexes et dans un environnement parfois inadapté. Ainsi la plupart des services d’hospitalisation à domicile (HAD) sont équipés de sets de soins.

Une gestion des sets déjà délicate pour l’infirmière : Depuis l’Arrêté du 13 avril 2007 les infirmières, sont autorisées à prescrire à leurs patients les composants du set de soins, inscrits individuellement à la LPPR, et non le set complet, ce qui ne leur simplifie pas la tâche. Chaque infirmière doit donc connaître le type de set correspondant au type de son soin de plaie et utiliser au mieux la quasi-totalité des produits ou matériels mis à sa disposition.

Alors pourquoi envisager un « déremboursement » ? Les raisons invoquées seraient la pertinence de l’association de certains pansements, une composition parfois mal adaptée au type de plaie, la taille des pansements fournis, la difficulté pour les soignants de bien connaître et mémoriser les différentes compositions, la non-utilisation de certains composants du set, bref, le coût* supporté par la collectivité pour une utilisation parfois inférieure à 100%.


De nombreuses infirmières se réunissent donc actuellement sur les forums spécialisés pour faire part de leurs inquiétudes concernant le déremboursement probable des sets. Difficile de respecter les recommandations d’asepsie, disent-elles, si les sets de pansement n’étaient plus remboursés, étant donné le prix élevé de l’achat d’un Autoclave. Inimaginable de confier la charge financière des sets aux l'infirmières libérales. Certaines réclament même une grande campagne d'information avec les associations d'usagers, arguant alors d’une « médecine à deux vitesses » et du risque sanitaire inhérent à une telle décision.

santelog 13/09/09
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titounn
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Re: Actualités 2009

Message par titounn »

AFP, Mise a jour: 14/09/2009 13:30
Sectes: une modification de la loi empêche de dissoudre la Scientologie pour escroquerie
La Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a affirmé lundi qu'une modification de la loi, intervenue le 12 mai, ne permet plus à un magistrat de dissoudre une secte pour escroquerie, ce qui lèverait le risque de dissolution de la Scientologie, poursuivie pour de tels faits à Paris.



AFP/Archives

La Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a affirmé lundi qu'une modification de la loi, intervenue le 12 mai, ne permet plus à un magistrat de dissoudre une secte pour escroquerie, ce qui lèverait le risque de dissolution de la Scientologie, poursuivie pour de tels faits à Paris.
La Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a affirmé lundi qu'une modification de la loi, intervenue le 12 mai, ne permet plus à un magistrat de dissoudre une secte pour escroquerie, ce qui lèverait le risque de dissolution de la Scientologie, poursuivie pour de tels faits à Paris.

La Chancellerie, jointe par l'AFP, s'est engagée à faire rétablir cette disposition dans la loi française, sans préciser dans quel délai.

Dans un communiqué diffusé à l'AFP, la Miviludes écrit avoir "découvert avec consternation la suppression de la peine de dissolution d'une personne morale en matière d'escroquerie, votée le 12 mai 2009", et promulguée le 13 mai, "dans le cadre d'une loi de simplification du droit".

Elle dit en avoir "informé les pouvoirs publics compétents".

Concrètement, elle craint que cette modification législative, "intervenue sans débat", rende "inopérantes les réquisitions du Parquet de Paris contre des structures de l'Eglise de Scientologie".

Le 15 juin, le ministère public avait en effet requis devant le tribunal correctionnel de Paris la dissolution des deux principales structures françaises de la Scientologie, dans une affaire d'escroquerie en bande organisée.

"Face à des organisations à caractère sectaire présentant un réel danger pour l'ordre public et la santé publique, la justice doit toujours pouvoir disposer d'une telle mesure", avertit le président de la Miviludes Georges Fenech.

Pour conclure, la Miviludes "émet le voeu qu?un nouveau texte de loi comble dans les meilleurs délais cette lacune préjudiciable à l?action déterminée des pouvoirs publics, notamment en matière de lutte contre les dérives sectaires".

De son côté, l'avocat des parties civiles au procès parisien de la Scientologie, Me Olivier Morice, a écrit un courrier à la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie pour dénoncer cette "modification législative".

"Nous n'avons trouvé, à ce jour, aucune motivation légitime à la suppression de ce texte intervenu en catimini et d'application immédiate", argue l'avocat, "scandalisé".

La modification était intervenue dans le cadre de la loi dite "de simplification et de clarification du droit et d'allègement des procédures", un texte fourre-tout voté à l'initiative du député UMP Jean-Luc Warsmann.

"Le gouvernement choisira le premier vecteur législatif possible pour rétablir cette disposition", a assuré Guillaume Didier, porte-parole du ministère de la Justice.

"Dans le droit actuel il existe toujours la possibilité pour le tribunal, face au délit d'escroquerie simple, de prononcer l'interdiction à titre définitif d'exercer une ou plusieurs activités professionnelles ou sociales, ainsi que la fermeture définitive des établissements ayant servi à la commission de l'infraction", a-t-il précisé, citant l'article 131-39 du Code pénal.

Trois ans après avoir requis un non-lieu général dans le même dossier, le procureur Maud Morel-Coujard avait créé la surprise en juin en requérant la dissolution des deux principales structures françaises de l'Eglise de Scientologie, une amende totale de 4 millions d'euros et des peines de prison avec sursis contre les principaux prévenus.

Considéré comme une religion aux Etats-Unis, le mouvement fondé en 1954 par l'écrivain américain de science-fiction Ron Hubbard a été classé parmi les sectes en France dans un rapport parlementaire de 1995.
esi thionville 2011-2014 que du bonheur au boulot maintenant lol
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Re: Actualités 2009

Message par larafy »

réforme d'Obama : le scandale

C’est sur le terrain, à Minneapolis, que le Président Barack Obama défendait hier, dimanche 14 septembre, en compagnie de Kathleen Sebelius, Secrétaire américaine à la santé, sa réforme du système de santé. « Yes, we can » est devenu un leitmotiv scandé, selon la presse américaine, par les 15.000 américains présents à Minneapolis. 50% des américains de plus de 65 ans devraient perdre leur couverture santé dans les 10 années, prévoit un nouveau rapport du Trésor américain.

Au nom de la classe moyenne : Faisant référence à son discours Barack au Congrès sur la réforme de la santé, Barack Obama a tenu à rappeler qu’il s’exprimait au nom du peuple américain dans l’objectif, comme dans le cadre plus général de son mandat de président, de réaliser les rêves de la classe moyenne américaine. C’est au nom « des gens ordinaires » , que Barack Obama souhaite, a-t-il répété, poursuivre la réforme du système de santé, telle « l’une de ces luttes fondamentales » pour le peuple américain, ceux qui travaillent tous les jours, qui ne sont pas, en majorité, les personnes profondément vulnérables déjà couvertes par Medicaid.

1er argument : Sans réforme, la diminution de la couverture santé : Selon les termes du Président américain, plus de 6 millions d'Américains auraient perdu leur assurance santé, dans les 12 derniers mois. Un nouveau rapport du département du Trésor conclut que près de la moitié de tous les Américains de moins de 65 ans vont perdre leur couverture santé à un au cours des 10 prochaines années.

2éme argument, le comportement des compagnies d’assurance : Barack Obama a rappellé les abandons fréquents de couverture santé, en étayant, comme à son habitude, d’exemples vécus et rencontrés au fil de ses déplacements et rappelant que les primes avaient augmenté jusqu’à 48 % sur l’année dernière, plus rapidement que les salaires.



3è argument, le coût de Medicare et Medicaid, en passe de devenir les budgets fédéraux les plus importants.



« Nous sommes plus proches maintenant de la réforme que nous ne l’avons jamais été avec un consensus solide sur 80 % de ce qui doit être fait. Nos efforts globaux ont été soutenus par une coalition sans précédent de médecins et d'infirmières et d’hôpitaux.



Les économies devraient financer la réforme, a assuré Obama, en particulier quand il s'agit de Medicare et Medicaid : Pas un dollar des prestations pour personnes âgées ne sera utilisé pour financer ce plan, mais « des centaines de milliards de dollars de gaspillage et de fraude, ou provenant de subventions indues versées aux compagnies d'assurance », a-t-il précisé. Une Une commission indépendante de médecins et d'experts médicaux chargés d'identifier les économies possibles sera créée. Des économies devraient également être réalisées sur les prescriptions de médicaments. Les infections nosocomiales, coûteuses pour le pays, seront réduites.

Le temps des querelles est révolu, a répété le président américain, précisant que le débat n’était plus « que manœuvres politiques ». Le projet de réforme intègre les idées des démocrates et les républicains et apporte plus de sécurité et la stabilité à ceux qui ont une assurance santé. L’Etat du Minnesota où 92% des résidents disposent d’une couverture santé n’avait pas été choisi au hasard et a été cité en exemple par le Président américain pour sa bonne gestion des dépenses de santé.

santelog 14/09/09
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Re: Actualités 2009

Message par larafy »

Grippe A : 40 % des décès frappent des bien portants

Martine Perez
14/09/2009 | Mise à jour : 21:24 | Commentaires 44 | Ajouter à ma sélection
Un jeune homme de 26 ans est décédé lundi en France des complications de la grippe A. Il avait toujours été en bonne santé.

Un homme de 26 ans, sans facteur de risque, est mort dimanche de la grippe H1N1 à Saint-Étienne, devenant le premier cas de décès en France métropolitaine d'un patient sans autre maladie connue. Lundi, un expert de l'Organisation mondiale de la santé, lors d'un congrès, révélait que 40 % des décès liés à la grippe H1N1 dans le monde frappaient des personnes jusqu'alors en bonne santé, 60 % des personnes souffrant de facteurs de risque. Les quatre personnes décédées précédemment en France métropoli­taine souffraient de pathologies graves (déficit immunitaire, diabète, etc.), selon l'Institut national de veille sanitaire (INVS).

«Il ne présentait pas de pathologie particulière connue, outre des symptômes grippaux et de grosses difficultés respiratoires lorsqu'il s'est présenté, samedi vers 18 heures, aux urgences hospitalières de Saint-Étienne», a souligné quant à elle la préfecture de la Loire. Un traitement associant du Tamiflu et des antibiotiques lui a été administré dès le diagnostic de grippe H1N1 établi. Mais deux heures après son admission au CHU, le jeune homme tombait dans le coma. La cause du décès, surinfection pulmonaire, pneumonie vi­rale, n'est pas encore connue. Ce dernier décès porte à 22 le nombre de morts en France liées au virus H1N1 : cinq en métropole, et dix-sept outre-mer.

On sait que le virus H1N1 provoque plus de complications graves et de décès chez des personnes déjà fragilisées par une affection grave. Mais, jusqu'à présent, aucun chiffre n'avait été avancé. Lundi, un expert de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) expliquait que près de 40 % des personnes décédées des suites de la grippe H1N1 étaient des personnes généralement en bonne santé et plutôt jeunes.


Entre 25 et 49 ans

«40 % des cas de maladies les plus graves, ainsi que des cas mortels frappent des personnes qui sont considérées comme généralement en bonne santé», a expliqué Sin Lun Tam, un expert de l'OMS invité à la Conférence européenne des maladies pulmonaires, qui se tient jusqu'au 16 septembre à Vienne. Plus de la moitié des personnes atteintes des formes les plus graves de cette grippe sont âgées de 20 ans ou moins. D'autre part, de 15 à 30 % des malades hospitalisés doivent être admis dans des ser­vices de soins intensifs. Le taux de mortalité est le plus élevé dans les groupes de personnes ayant entre 25 et 49 ans, révèlent encore ces dernières statistiques de l'OMS.

Pour l'instant, on ne connaît pas très bien le taux de décès lié à ce virus. Pour cela, il faudrait connaître le nombre exact de personnes ayant été infectées et le nombre exact de personnes décédées. Beaucoup de malades souffrant d'une forme bénigne ne consultent pas et échappent à toute statistique. Jusqu'au 11 septembre dernier, l'OMS avait recensé au moins 3 205 décès depuis l'apparition du virus H1N1 en mars-avril dernier.
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