Actualités 2009

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lechatjaune
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Message par lechatjaune »

Journée Nationale de la Prostate : c'est aujourd'hui

Patients, vous avez le droit de savoir, affirme l'Association Française d'Urologie (AFU), qui organise le 15 septembre la 5e Journée Nationale de la Prostate dans le cadre de la Semaine Européenne de l’Urologie.

Pourquoi défendre cette année le droit des patients à savoir ? Parce que dans ce contexte il y a plusieurs choses que les patients ont le droit (et peut-être le devoir) de comprendre et retenir…

:fleche: Le droit de savoir que le dépistage du cancer de la prostate doit comporter deux examens : le dosage du PSA (Antigène prostatique spécifique)total ET le toucher rectal, et non pas OU. Ce tandem est obligatoire…

:fleche: Le droit de savoir que le cancer de la prostate est un problème de santé publique et qu'un homme né en 1940 a près de 20 % de risques de subir un tel cancer avant d’atteindre 75 ans.

:fleche: Le droit de savoir que la mortalité de ce cancer a baissé de plus de 23 % entre 1990 et 2003, grâce à l'amélioration des techniques de diagnostic et des traitements médicaux et chirurgicaux.

:fleche: Le droit de savoir que les résultats de l’étude européenne ERSPC (European Randomized Study of Screening for Prostate Cancer : Etude européenne de dépistage randomisé du cancer de la prostate) montrent une baisse de 30 % du risque de décès chez les hommes qui se font régulièrement dépister.

:fleche: Le droit de savoir que le dépistage individuel est pratiqué par plus de 80 % des généralistes, mais que l'information sur les conséquences de ce dépistage n'est pas coordonnée.

:fleche: Le droit de savoir que l’AFU défend un dépistage éthiquement responsable avec pleine information des patients.

:fleche: Le droit de savoir que l’AFU défend un dépistage économiquement responsable, qui exclut l’usage coûteux et inapproprié du dosage du PSA libre et du PSA total après 75 ans.

:fleche: Le droit de savoir qu’après 75 ans, les hommes ont plus de risques de mourir « avec » leur cancer que de mourir « de » leur cancer et que le dépistage est inutile.

:fleche: Le droit de savoir aussi qu'il existe encore des inégalités géographiques et socioprofessionnelles en matière de dépistage.

:fleche: Le droit de savoir que dans certains cas, la surveillance active du cancer est une alternative à des traitements lourds, et devrait permettre d’éviter les surtraitements.

:fleche: Le droit de savoir quelles sont les nouvelles propositions de l'Association Française d’Urologie en matière de dépistage à la lumière du résultat des récentes études (ERSPC, Concord) :
de 45 à 54 ans : dépistage organisé pour les groupes à risques ;
de 55 à 69 ans : dépistage organisé, annuel si le PSA est supérieur à 1 ng/mL, tous les 3 ans si le PSA est inférieur à 1 ng/mL ;
de 70 à 75 ans : dépistage individuel proposé au patient qui doit être informé de la maladie, de ses traitements et de leurs effets indésirables ;
après 75 ans : dépistage non recommandé.


Autre message important de l’AFU : un dosage du PSA total suffit en première intention.
Or il n’est pas rare, en l’absence de précision du médecin demandeur (« recherche et dosage du PSA »), que le laboratoire d’analyses biologiques dose à la fois PSA total et PSA libre. C’est inutile et c’est plus cher : coût de l’analyse doublé (2 x 16,20 euros).
Le rapport PSA libre/PSA total n’est pas utile signification en première intention, il le sera peut-être utile pour les patients dont le PSA total est compris entre 4 et 10 ng/mL et certainement chez ceux qui ont eu une première biopsie n’ayant pas révélé de cancer et ont un PSA entre 4 et 10 ng/ml.

A l’occasion de la Journée de la Prostate, l’AFU met en place un numéro indigo, les 15 et 16 septembre, de 9h00 à 19h00, pour répondre aux questions sur ce sujet: 0820 366 1102.

[Source : Santélog 15/09/09]

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Message par cecilou54 »

Sécu : 17 médicaments déremboursés ?
Publié le 16 septembre 2009 par La Rédaction (0)

A la demande de la la Haute Autorité de santé, 17 médicaments pourraient bientôt voir leur taux de remboursement passer de 35% à 15% du fait qu’ils présenteraient un « service médical rendu insuffisant » (SMRI). Cette mesure proposée par la Haute Autorité de santé (HAS) sera probablement inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) que vont examiner prochainement les députés.

Parmi les produits concernés se trouvent de nombreux vasodilatateurs (Tramisal, Ginkogink, Tanakan, Carlytene et Vitalogink), des traitements contre les brûlures (Biafine, Dexeryl), des antihémorroïdaires (Titanoréïne) ou encore des apports en magnésium (Uvimag B6 et Magne B6). Ces nouveaux déremboursements visent à réduire les dépenses de la Sécurité sociale, dont le déficit pourraitatteindre 20 milliards d’euros en 2009.

Medicaments2Pour le patient, les conséquences des déremboursements dépendront notamment de l’attitude des complémentaires santé qui pourront mettre la main à la poche ou décider de retirer aussi leur prise en charge. Interrogé par Le Parisien, le président de la Mutualité Française a répondu qu’il est dans l’attente d’une décision officielle du gouvernement français pour se prononcer. Cependant, Jean-Pierre Davant explique dans Le Quotidien du médecin datant de mardi 15 septembre que « la création d’un taux de 15% est fortement regrettable » selon lui. « Soit le médicament est utile, et on rembourse, soit il ne l’est pas », déclare-t-il.

Concernant la hausse du forfait hospitalier, un autre point qui devrait figurer dans le PLFSS pour 2010, le président de la Mutualité Française dit qu’il « a eu l’assurance que les arbitrages n’étaient pas rendus ». Si l’idée de cette hausse est confirmée, il reste à déterminer son montant. Les mutuelles vont-elles absorber l’augmentation de ce forfait ? Pour le président de la Mutualité française, « si on ne rembourse pas ça accentue les difficultés de millions de familles. »

La Mutualité française souhaite être sollicitée pour « la préparation à la pandémie grippale ». Jean-Pierre Davant estime que le dossier devrait être abordé collectivement. La question doit être examinée « entre le ministère et l’ensemble des complémentaires santé réunies au sein de l’Unocam ». Il est prévu une première réunion le 30 septembre prochain « pour examiner selon quelles modalités» les mutuelles, pourront participer à la lutte contre la grippe A.
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Re: Actualités 2009

Message par cecilou54 »


L'épidémie de grippe A en France a débuté, dit Roselyne Bachelot

Par Reuters, publié le 16/09/2009 à 18:38

PARIS - La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, considère que l'épidémie de grippe A a débuté en France avec un doublement du nombre de cas en une semaine.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, considère que l'épidémie de grippe A a débuté en France avec un doublement du nombre de cas en une semaine. Elle a précisé devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale que le gouvernement n'entendait pas passer pour autant à la phase 6 d'alerte, l'impact de la pandémie ne le justifiant pas pour le moment. (Reuters/Pascal Rossignol)

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, considère que l'épidémie de grippe A a débuté en France avec un doublement du nombre de cas en une semaine. Elle a précisé devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale que le gouvernement n'entendait pas passer pour autant à la phase 6 d'alerte, "l'impact de la pandémie ne le justifiant pas" pour le moment. (Reuters/Pascal Rossignol)

Elle a précisé devant la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale que le gouvernement n'entendait pas passer pour autant à la phase 6 d'alerte, "l'impact de la pandémie ne le justifiant pas" pour le moment.

"Nous pouvons considérer aujourd'hui que l'épidémie a débuté en France métropolitaine", a déclaré Roselyne Bachelot dans le texte de son intervention remis à la presse.

La ministre s'est fondée sur le dernier point de l'Institut de veille sanitaire (InVS) pour qui "l'épidémie a débuté en France métropolitaine".

L'InVS, qui ne donne plus d'estimation propre, se fonde sur deux indicateurs.

D'une part, le réseau Sentinelle de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) souligne que le nombre de consultations pour la "grippe clinique" a effectivement doublé d'une semaine à l'autre.

En effet, 103.000 consultations ont été enregistrées pour la période du 7 au 13 septembre contre 52.300 la semaine précédente.

Sur son site internet, le réseau indique que ce chiffre est "très au-dessus du seuil épidémique" de la grippe mais qu'il faudrait une deuxième semaine consécutive de ce dépassement pour confirmer l'épidémie.

D'autre part, l'InVS cite le réseau des groupes régionaux d'observation de la grippe (Grog), qui font état de 23.000 cas pour la semaine du 31 août au 6 septembre, et les derniers points fournis par SOS Médecins.

"Le virus A (H1N1) est majoritaire en France métropolitaine" chez les personnes consultant pour des symptômes grippaux, dit l'InVS.

VACCINATION EN UNE INJECTION ?

Au 16 septembre, la France avait enregistré 26 décès depuis l'apparition de l'épidémie, dont cinq en métropole et le reste dans les DOM-TOM, pour la plupart des malades souffrant déjà d'autres pathologies lourdes et souvent multiples.

Devant la commission des Affaires sociales, Roselyne Bachelot a estimé que, pour les cas graves, le système hospitalier pourrait "absorber quantitativement une vague épidémique, calculée sur la base d'hypothèses pessimistes".

Elle a ainsi indiqué que la capacité des respirateurs mobilisables en faveur de patients supplémentaires était de 9.100 unités.

En revanche, la ministre n'a pas exclu des problèmes qualitatifs, les pays de l'hémisphère sud ayant été confrontés à des formes graves nécessitant le recours à des besoins de ventilation sophistiquée, par exemple.

Roselyne Bachelot avait auparavant indiqué que les vaccins devraient être disponibles autour de la mi-octobre.

Elle a confirmé devant les députés que le gouvernement rendrait son arbitrage sur les priorités de vaccination et le recours à une ou plusieurs injections "dans les prochains jours".

Elle a envisagé que l'Agence européenne du médicament "retienne un schéma à une injection pour certaines catégories de personnes".

Le lancement de la campagne de vaccination restera tributaire des autorisations de mise sur le marché, a encore dit la ministre, excluant d'avoir recours à des vaccins "qui n'auraient pas toutes les garanties nécessaires".
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Minicam
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Re: Actualités 2009

Message par Minicam »

JOURNEE MONDIALE ALZHEIMER, 21 septembre : L’avenir du diagnostic, c’est l’imagerie médicale


Le 21 septembre, c’est la Journée mondiale de l’Alzheimer qui doit nous rappeler que sa prévalence est estimée à 2 millions de cas d’ici 2040. C’est l’une des priorités des programmes de santé publique puisqu’un Plan a été conçu pour améliorer sa prise en charge et avancer vers le diagnostic précoce et le traitement curatif : Médicalement, la maladie d’Alzheimer reste sous-diagnostiquée et sous-traitée. Les progrès en imagerie pourraient permettre aujourd’hui de diagnostiquer plus tôt, de mieux comprendre son mécanisme, avec une prise en charge précoce et des traitements plus actifs.

En 2009, la maladie reste difficile à diagnostiquer précocement de façon fiable, car les signes d’alerte débutants sont communs à plusieurs pathologies cérébrales. Bien sûr, un diagnostic précoce donnerait la possibilité de prescrire tout aussi précocement un traitement plus actif, les traitements dont on dispose aujourd’hui étant généralement prescrits à un stade déjà évolué.

Actuellement, le diagnostic de maladie d'Alzheimer est évoqué (suggéré) chez un patient présentant des troubles cognitifs (perte de mémoire, troubles du langage, difficultés à se situer dans l’espace, à accomplir des tâches simples, désorientation, etc.), après avoir éliminés les autres causes possibles de ces troubles cognitifs et praxiques. Il est confirmé lorsque le seuil de la démence, définie médicalement comme la perte de l'autonomie, est avéré.

Une étude française publiée dans Lancet Neurology (Pr Bruno Dubois et coll., CHU Pitié-Salpêtrière, Paris) indique que des critères autoriseraient un diagnostic plus précoce. Les avancées en imagerie cérébrale (neuro-imagerie) devraient permettre d’arriver plus tôt dans l’histoire de la maladie. Si la disponibilité de marqueurs biologiques (au moins 3 actuellement étudiés) reste à confirmer, on avance vite en imagerie. A Toulouse Pr Pierre Celsis et coll. (INSERM) ont montré que l’IRM permet d’identifier, devant des troubles mnésiques avérés, les patients susceptibles de développer un Alzheimer dans les deux ans (2). La capacité prédictive de l’IRM pourrait même s’appliquer à une population saine, ouvrant ainsi un champ préventif sans précédent en termes de dépistage précoce, dès les premiers soupçons de troubles mnésiques.

Les progrès en imagerie et en produits de contraste (l’une ne va pas sans l’autre) expliquent cette progression de l’image-constat à la possible image-diagnostic. Parmi les sociétés internationales spécialisées, la France compte un leader, Guerbet, qui a fait du diagnostic de la maladie d’Alzheimer une priorité, avec le développement d’agents de contraste biomarqueurs pour l’IRM :
· directs, agents de contraste IRM portant une partie de ciblage spécifique qui permet de visualiser les plaques béta-amyloïdes, outil de diagnostic de la maladie d’Alzheimer ;
· indirects, agents de contraste utilisant une nanoparticule d’oxyde de fer superparamagnétique qui permet de visualiser et d’évaluer l’importance de l’inflammation autour des lésions cérébrales et de l’angiopathie amyloïde, outil de pronostic déterminant la sévérité de la maladie ou pour le suivi thérapeutique de patients traités.

Guerbet, très implanté en Europe (25 % de part de marché), se développe aussi aux Etats-Unis et au Japon, groupe pharmaceutique totalement dédié à l’imagerie, avec la gamme d’agents de contraste Rayons X et IRM la plus complète du marché monde, et associé au projet franco-allemand ISEULT de développement de l’IRM à très haut champ et d’une nouvelle génération d’agents de contraste, en partenariat avec le CEA et Siemens. Une équipe Guerbet est installée au centre d'imagerie Neurospin du CEA à Saclay.

Avec plus de 860 000 patients et 225 000 nouveaux cas chaque année, la maladie d’Alzheimer entraîne un coût de quelque 10 milliards d'euros par an. Du fait de l’allongement de l’espérance de vie l’absence de traitement, la prévalence devrait être de 2 millions de cas d’ici 2040.

Source : http://www.santelog.com
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lechatjaune
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Re: Actualités 2009

Message par lechatjaune »

Déremboursements : De la Biafine aux sets de pansement

Il y a quelques jours, l’information venait des infirmières qui rapportaient, à la suite d’informations communiquées par les délégués de l’Assurance Maladie que les sets de soins de plaies à usage unique, qui leur permettent d’assurer leurs soins dans de bonnes conditions d’hygiène, ne seraient plus remboursés.
C’est au tour de médicaments aussi courants que le Tanakan, la Biafine ou le Dexeryl d’être à leur tour sur la sellette de l’Assurance Maladie, pour "service médical rendu insuffisant".

17 médicaments seraient concernés, pour lesquels le taux de remboursement serait réduit de 35 à 15%.

Une mesure inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2010, bientôt en discussion par les parlementaires.

Seraient concernés, les crèmes Biafine et Dexeryl pour le soin des brûlures, le Tanakan et d’autres médicaments contre les symptômes de l’artérite, la Titanoréïne, un Antihémorroïdaire et des médicaments pour le traitement des carences en magnésium, comme le bien connu Magné B6.

Un déficit qui se creuse

Mi-juin, les prévisions de la commission des comptes de la Sécurité sociale estimaient le déficit de la Sécu à 20,1 milliards d'euros en 2009 alors que le gouvernement avait inscrit dans le projet de Loi de finance 2009 un objectif de déficit de 8,6 milliards d'euros.

Début juillet dernier, le rapport sur les pistes d’économie du budget Santé était remis au Conseil de la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) visant 4 fronts principaux :
:fleche: le médicament
:fleche: le coût du séjour hospitalier
:fleche: les honoraires des médecins
:fleche: les arrêts maladie.

Fin juillet, Eric Woerth, Ministre du Budget, présentait devant le Conseil des ministres le décret relevant de 18,9 à 29 milliards d'euros le découvert maximal autorisé pour la Sécurité sociale. Le relèvement du plafond d'emprunt du régime général de la sécurité sociale viendrait combler un déficit qui fait plus que doubler par rapport au déficit inscrit dans le projet de Loi de finance 2009.

Le médicament, une des principales pistes d’économie

Au-delà de la substitution qui reste insuffisante, était dès cet été envisagés la diminution des dépenses de médicaments à service médical rendu insuffisant (SMRi) ou encore l’encouragement à l’automédication.
Mais alors ? Jean-Pierre Davant, Président de la Mutualité Française explique que "la création d'un taux de 15% est fortement regrettable. Soit le médicament est utile, et on rembourse, soit il ne l'est pas, et il n'a pas à être prescrit ou remboursé".

Le dispositif médical aussi

Les professionnelles du soin font face, de leur côté, à la perspective d’un «déremboursement des sets de pansement», en dépit des recommandations de la Haute Autorité de Santé en matière d’asepsie des soins des plaies.

Elles se retrouveraient dans ce cas face à l’obligation soit d’assumer le coût d’achat des sets, soit de faire supporter le coût du matériel au patient.
Un autre débat plus professionnel mais qui finirait par toucher le patient…

« A l’origine la sécurité sociale était basée sur un système solidaire... »

[Source : Santelog 18/09/09]
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la_soso
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Re: Actualités 2009

Message par la_soso »

Je remonte le post :mrgreen:
J'ai vu que plusieurs d'entre vous ont lu " Quel beau métier vous faites". Si quelqu'un le revend je suis preneuse, je le cherche mais d'occasion!
Envoyez-moi un MP :clin:
EIBO!
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Re: Actualités 2009

Message par larafy »

LA VIE APRES LE CANCER", nouvelle priorité du Plan CANCER II

Actualité publiée il y a 5h26mn
Discours de Nicolas Sarkozy

Démographie médicale recentrée sur la prise en charge de la maladie, lutte contre les inégalités et les grands facteurs de risque, le Président Nicolas Sarkozy vient de dévoiler lors de son déplacement du 2 novembre à Marseille, les principales mesures du Plan Cancer II parmi lesquelles des mesures favorisant "La vie après le cancer". Un plan ambitieux qui couvre la période 2009-2013 et qui sera suivi, a promis le Chef de l'Etat, par un 3è Plan Cancer. En France, le taux d'incidence du cancer augmente de 1% et le nombre de nouveaux cas dépasse 350.000 par an.


Le cancer touche 850.000 personnes en France. La France se situe parmi les 8 pays du monde avec les meilleurs taux de survie, à la 2e place devant les États-Unis pour le cancer colorectal chez la femme et à la 6e place pour le cancer de la prostate. Mais les taux d’incidence ont augmenté d’environ 20% sur une période de 20 ans, autant chez les femmes que chez les hommes et le nombre de nouveaux cas de cancers est estimé, en 2008, à 353.000 cas. Le cancer reste la première cause de mortalité en France avec 145.000 décès en 2008.



La démographie médicale doit être renforcée sur les spécialisations liées à la prise en charge des cancers, y compris pour les professions paramédicales, comme par exemple, les infirmiers coordonateurs qui jouent un rôle primordial dans le parcours médical du patient atteint de cancer.

Sur les inégalités, Nicolas Sarkozy a relevé un risque 2 fois plus élevé, pour les personnes âgées de 30 à 65 ans, chez les ouvriers que pour les professions libérales. « Qu’a-t-on fait de l’égalité ? » La prévalence du cancer du poumon est 3 fois et demi plus importante chez les ouvriers. L’inégalité géographique est également constatée par le chef de l’Etat qui souhaite renforcer la recherche sur les facteurs de risques sociaux et environnementaux.

Mieux comprendre, mieux prévoir, mieux prévenir. Il faudra donc dépister l’ensemble de la population avec une augmentation volontariste du cancer du colon et du sein et dans les régions où le dépistage est le plus faible.

Le respect du patient, quelque soit son origine, l’annonce du diagnostic, la réponse thérapeutique, dès l’annonce du diagnostic, l’accès aux traitements de pointe et aux molécules innovantes à tous et dans toutes les régions, les tests moléculaires permettant des traitements individualisés, doivent faire reculer les inégalités face au cancer.



Evaluer la maladie sur des données plus récentes : Mieux évaluer l’efficacité sur le terrain des campagnes de prévention ou de dépistage qui restent encore parfois peu suivies. Nicolas Sarkozy a reproché l’absence d’actualisation de nos données datant de 2005. Des données récentes peuvent permettre de travailler sur les principales évolutions de la maladie et tirer des conclusions sur les facteurs de risque.



Lutter contre les grands facteurs de risque :

Comme le surpoids et l’obésité, à propos desquels rappelle le Chef de l’Etat, que les tissus adipeux ont une sensibilité à la maladie plus importante.

Comme la sédentarité : L’activité physique ne doit pas être l’apanage des classes sociales favorisées, la sédentarité est à l’origine de 2.200 nouveaux cancers par an. » Le sport est un élément capital de la santé ».

Le tabac et l’alcool sont deux facteurs de risque bien connus. Sur le prix du tabac, Nicolas Sarkozy a rappelé la hausse de 6%, à compter du 9 novembre « une forte augmentation », a-t-il précisé en période d’inflation nulle. Interdiction de la vente de tabac sur Internet, communication choc, aide au sevrage tabagique avec une couverture augmentée pour les bénéficiaires de la CMU et les femmes enceintes, interdiction de la vente d’alcool aux mineurs, quantité d’alcool précisée sur chaque bouteille, un rôle des associations, comme les Alcooliques Anonymes, renforcé, autant de mesures à renforcer pour lutter contre les grands facteurs de risque.



Mieux préparer la vie après le cancer, car 50% des cancers sont suivis d’une guérison. Avec le vieillissement de la population, le nombre de patients vivant après la maladie va donc augmenter. Il faut donc développer une vision pleine d’espoir et décomplexée de la vie après le cancer, a précisé le Chef de l’Etat. 50% des patients devront pouvoir bénéficier d’un programme personnalisé de suivi après cancer devra donc être proposé au patient. Si on guérit du cancer, la sortie de l’ALD (Affection Longue Durée) doit être possible.

Enfin sur les assurances, Nicolas Sarkozy a jugé inacceptable les hausses de tarifs de crédit ou d’assurance pratiquées par certaines compagnies. L’Etat pourrait dans ce cas être également apporteur de garantie. La médecine du travail doit également se mobiliser sur le retour à l’emploi après un cancer.



Un troisième Plan Cancer suivra donc ce second Plan cancer, a assuré le chef de l’Etat.

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Chris00
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Re: Actualités 2009

Message par Chris00 »

, Bonjour
Je m'appelle Chris
Ça fait quelque moi que mn père n’est pas mon vrai père. Je suis trouble face à cette situation.
Alors que mn pere m’a rien raconté qu’il ne pas mon père biologique. Donc je suis obligé de cherche un test ADN pour que ça soit claire pour cette histoire et je vais porter l’ADN de mon papa
Par conséquent un ami m’a suggerer d’utiliser un test ADN de paternité. Mais avAnt de l’utilisr je vous demande votre avi pour que j’ai obtenu un résultat precis. Avez-vous déjà fait??

Merci beaucoup
Chris
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