opposants à l'ordre, exprimez vous

[Norma Colle]

dire que la souffrance au travail est inévitable c'est de la pure démagogie. dire que l'hôpital copie ce qui se fait dans l'entreprise , ... c'est vrai et c'est faux. celui adopté c'est celui des grandes entreprises des années 70-80 et celui des petites PME d'aujourd'hui. le management par la terreur ou par le chiffre , on sait que c'est contre productif ( c'est bien de cela dont il est question ). les entreprises modernes ( "qui gagnent" ) ont bien compris que la productivité passe par une ergonomie du travail et un certain prendre soin de leurs employés ( tutoiement, pause cohérente, objectifs atteignables). si vous voulez garder du personnel en bonne santé, avec une culture de l'entreprise, "acteur et auteur de leur carrière", et éviter qu'ils ne partent, ne vous laissant que les gens "obligés de rester", il faut y mettre les moyens. subir la T2A , dire que c'est normal et qu'il est de bon aloi de ne pas critiquer une politique néolibérale du soin, un management des petits chefs ( des petits cadres ), et encourager un néodarwinisme des travailleurs ( on vire micheline parce qu'elle est en arrêt à cause de son dos en oubliant que les Cindy d'aujourd'hui seront les Micheline de demain. si on avait payer à Micheline des vrais formations diplomantes et non des formations sporadiques ( à prix d'or ) , on n'en serait pas là . ce n'est pas un problème de moyens mais bel et bien de management ). alors Camarades, ne cédez pas au chantage de l'ordre, car la deuxième vague d'appel à cotisation va être très menaçante, refusez ce "machin" dont vous n'avez ni l'envie ni les moyens de supporter !

merci Armanoïde!!!! Enfin un cadre qui comprend la base!!! Celà me rassure car des discours de cet ordre ne sont pas légion .
Par contre les cadres qui viennent vous "dire on va droit dans le mur" mais qui mettent les bouchées double pour y aller, çà me déconcerte à un point!

[Norma Colle]

Décidément, on ne voit pas les choses de la même façon.

il faudra bien qu'on déleste l'IDE de certaines missions imposées

Les IDE hospitalières ne sont pas capables elles-même de se délester des missions dont tu parles et qu'on leur impose mais qui ne font pas partie de leurs missions ?

Si vous posez la question, c'est que vous venez pas assez sur le terrain hospitalier..revenez ou lisez plus attentivement les nombreux témoignages des collègues sur les forums.....et les raisons qui les font quiiter la galère quand celà leur est encore possible.

[Norma Colle]

Décidément, on ne voit pas les choses de la même façon.

il faudra bien qu'on déleste l'IDE de certaines missions imposées

Les IDE hospitalières ne sont pas capables elles-même de se délester des missions dont tu parles et qu'on leur impose mais qui ne font pas partie de leurs missions ?

l'IDE ne parvient plus en structure hospitalière à faire correctement le reste du travail délégué.

L'idée, plutôt que d'augmenter les effectifs et de se faire respecter, c'est donc de créer un métier intermédiaire entre AS et IDE et de les doter ils/elles aussi d'un rôle médico-délégué ?

Peut-être bien.

A savoir que dans certains services hospitaliers , des médecins de ville interviennent pour les prescriptions médicales pour pallier le manque de disponibilité des chirurgiens et des anesthésistes....(voire de guéguerre entre ces deux catégories...aucune d'elles ne voulant se charger de prescriptions qui soit disant ne sont pas de leur ressort!). Idem pour des structures de psychiatrie, psychiatres ne sachant pas examiner ou prescrire des traitements autres que ceux relevant de leur spécificité!

[mimicra]

La création de l'ONI est-elle oui ou non l'œuvre d'une minorité de professionnels qui ont déformé la réalité à nos parlementaires en prétendant parler au nom de toute la profession ?

Non. La création de l'oni est l'oeuvre d'un ensemble de personnes qui se sont intéressé aux problèmes de leur profession (ce qui est différent que de s'intéresser aux problèmes que l'on rencontre). Ces personnes ont monté un projet et ont trouvé des sénateurs et députés pour le défendre.

Qui détient la vérité ? toi ou Mr le président du conseil départemental, Guy Loison ?

Pourquoi cet ordre a-t-il été créé ?
« L'ordre répond à la volonté d'une cinquantaine de syndicats et d'associations d'infirmiers qui ont souhaité se fédérer, la profession étant très diversifiée. La loi date de 2006. On était l'un des derniers pays à ne pas en avoir. »

http://www.ledauphine.com/-affirmer-que ... cle=205519

Ah ben oui, c'est pareil tu va me répondre. Tu va même parier.

[moukat35]

Vous savez Mme Norma Colle, que pour les salariés, notre investissement dans l'ONI ne se fait pas sans mal vis à vis de nos employeurs respectifs.
Et bien souvent ce sera au détriment des carrières.
Contrairement aux représentants syndicaux.

oh alors là c'est trop bon......surtout quand on connaît personnellement certains pour les avoir cotoyés!!! Permettez-moi de douter

Certains : ne veut pas dire tout le monde.
D'où l'art de faire d'un cas particulier une généralité.

[mimicra]

Certains : ne veut pas dire tout le monde.
D'où l'art de faire d'un cas particulier une généralité.

C'est exactement ce qui est reproché "aux certains" ( groupe St ANNE) qui ont désirés l'ordre, en généralisant la même chose pour l'ensemble de la profession. ...
Ce qui est valable dans un sens, l'est aussi pour l'autre.

[loulic]

Décidément, on ne voit pas les choses de la même façon.

il faudra bien qu'on déleste l'IDE de certaines missions imposées

Les IDE hospitalières ne sont pas capables elles-même de se délester des missions dont tu parles et qu'on leur impose mais qui ne font pas partie de leurs missions ?

l'IDE ne parvient plus en structure hospitalière à faire correctement le reste du travail délégué.

L'idée, plutôt que d'augmenter les effectifs et de se faire respecter, c'est donc de créer un métier intermédiaire entre AS et IDE et de les doter ils/elles aussi d'un rôle médico-délégué ?

Peut-être bien.

A savoir que dans certains services hospitaliers , des médecins de ville interviennent pour les prescriptions médicales pour pallier le manque de disponibilité des chirurgiens et des anesthésistes....(voire de guéguerre entre ces deux catégories...aucune d'elles ne voulant se charger de prescriptions qui soit disant ne sont pas de leur ressort!). Idem pour des structures de psychiatrie, psychiatres ne sachant pas examiner ou prescrire des traitements autres que ceux relevant de leur spécificité!

Vous vous rendez bien compte de ce que vous écrivez ? Vous prônez une dégradation de la formation des acteurs de soins pour pallier au manque d'intervenants qualifiés. Sous couvert de supposées économies.

Perso, je préfère lutter pour avoir suffisamment d'acteurs formés de façon adaptée aux soins.

[VPichard]

moukat35 a écrit:
Vous savez Mme Norma Colle, que pour les salariés, notre investissement dans l'ONI ne se fait pas sans mal vis à vis de nos employeurs respectifs.
Et bien souvent ce sera au détriment des carrières.
Contrairement aux représentants syndicaux.


Vous voulez faire pleurer Margot ?

Article L4125-3
Modifié par Ordonnance n°2005-1040 du 26 août 2005 - art. 1 JORF 27 août 2005

Les employeurs ou, pour les agents publics, l'autorité hiérarchique, sont tenus de laisser à leurs salariés ou agents, membres d'un conseil de l'ordre, le temps nécessaire pour se rendre et participer aux séances de ces conseils, de ses commissions ou de ses chambres disciplinaires. Le salarié doit informer, selon le cas, l'employeur ou l'autorité hiérarchique de la séance dès qu'il en a connaissance. Le temps passé hors du cadre du travail pendant les heures de travail à l'exercice des fonctions ordinales est assimilé à une durée de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés, du droit aux prestations d'assurances sociales et aux prestations familiales ainsi qu'au regard de tous les droits que le salarié ou agent public tient du fait de son ancienneté dans l'entreprise. Ces absences, justifiées par l'exercice de leurs fonctions, n'entraînent aucune diminution de leurs rémunérations et des avantages y afférents.

[Norma Colle]

Vous savez Mme Norma Colle, que pour les salariés, notre investissement dans l'ONI ne se fait pas sans mal vis à vis de nos employeurs respectifs.
Et bien souvent ce sera au détriment des carrières.
Contrairement aux représentants syndicaux.

oh alors là c'est trop bon......surtout quand on connaît personnellement certains pour les avoir cotoyés!!! Permettez-moi de douter

Certains : ne veut pas dire tout le monde.
D'où l'art de faire d'un cas particulier une généralité.

c'est la raison pour laquelle j'avais surligné le mot"certain" pour ne pas stigmatiser l'ensemble....Il vous faut quoi de plus? Peut-être que je ne le signale pas du tout?

[meslucioles]

Article L4125-3
Modifié par Ordonnance n°2005-1040 du 26 août 2005 - art. 1 JORF 27 août 2005

Les employeurs etc.

Merci VPichard pour cette info
Vopilà ce qu'elle m'inspire
Faire la mouche du coche
BZZZZ
L'ONI est arrivé comme une mouche dans le lait
l'ONI pas de passé, pas d'histoire, pas de vie sociale; il n'a été d'aucun combat, d'aucune lutte; Il n'est pas né d'un projet collectif; personne ou presque n'en a connu les initiateurs, les protagonistes. Leur nombre a sans doute été trop infime. Il n'a pu croître et se développer normalement. Sa "pensée" n'a pas été diffusée, pas la moindre agit/prop, ni débats, ni discussions, donc pas de curiosité ni d'émotion suscitée dans les services divers et variés qu'occupent les 500 000 infirmières de notre délicieuse profession. Son insignifiance ne pouvait conduire qu'à l'indifférence. Il n'avait pas vraiment d'existence propre. C'était un groupuscule qui vivait replié sur lui-même et la jouait finaude. A peine plus gros qu'une puce, peut-être juste gros comme une mouche.BZZZZ Il ne manquait plus que le coche[1]. Il était obstiné pour ne pas dire obsédé. Persuadé d'être indispensable; il a utilisé sournoisement les procédés (légaux) pour arriver à ses fins et imposer aux infirmières l'obligation de le valider en tant que "personne morale" indispensable. BZZZZ Il met en place une administration prédisposée au répressif, à la judiciarisation, avec sa bureaucratie, ses ronds-de-cuir, ses tire-au-flanc, ses piques-assiette, un bon filon pour les écornifleurs de tout poil, aussi importuns qu'inutiles au bien-être de l'infirmière. Un tremplin pour les fainéants, les ambitieux et les carriéristes.

[1]

Après bien du travail le Coche arrive au haut.
Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt:
J’ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ça, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.
Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S’introduisent dans les affaires:
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.

Jean de La Fontaine, “Le coche et la mouche” -extrait-(Livre VII - Fable 9)

[Anonyme222222]

"L'idée, plutôt que d'augmenter les effectifs et de se faire respecter, c'est donc de créer un métier intermédiaire entre AS et IDE et de les doter ils/elles aussi d'un rôle médico-délégué ?"

Peut-être bien.

A savoir que dans certains services hospitaliers , des médecins de ville interviennent pour les prescriptions médicales pour pallier le manque de disponibilité des chirurgiens et des anesthésistes....(voire de guéguerre entre ces deux catégories...aucune d'elles ne voulant se charger de prescriptions qui soit disant ne sont pas de leur ressort!). Idem pour des structures de psychiatrie, psychiatres ne sachant pas examiner ou prescrire des traitements autres que ceux relevant de leur spécificité!

C'est quoi le rapport ?

[moukat35]

moukat35 a écrit:
Vous savez Mme Norma Colle, que pour les salariés, notre investissement dans l'ONI ne se fait pas sans mal vis à vis de nos employeurs respectifs.
Et bien souvent ce sera au détriment des carrières.
Contrairement aux représentants syndicaux.
Vous voulez faire pleurer Margot ?
Article L4125-3
Modifié par Ordonnance n°2005-1040 du 26 août 2005 - art. 1 JORF 27 août 2005
Les employeurs ou, pour les agents publics, l'autorité hiérarchique, sont tenus de laisser à leurs salariés ou agents, membres d'un conseil de l'ordre, le temps nécessaire pour se rendre et participer aux séances de ces conseils, de ses commissions ou de ses chambres disciplinaires. Le salarié doit informer, selon le cas, l'employeur ou l'autorité hiérarchique de la séance dès qu'il en a connaissance. Le temps passé hors du cadre du travail pendant les heures de travail à l'exercice des fonctions ordinales est assimilé à une durée de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés, du droit aux prestations d'assurances sociales et aux prestations familiales ainsi qu'au regard de tous les droits que le salarié ou agent public tient du fait de son ancienneté dans l'entreprise. Ces absences, justifiées par l'exercice de leurs fonctions, n'entraînent aucune diminution de leurs rémunérations et des avantages y afférents.

Et alors? Vous pensez peut-être que nous allons exercer nos missions sur nos congés?
Les conseillers ordinaux exercent une mission de service public, votée par la loi.
Et le fait de l'exercer sur notre temps de travail, n'est pas vu d'un très bon oeil par nos employeurs.
Et au détriment de nos carrières, contrairement à certains syndicalistes, de syndicats généralistes.
Assez de démagogie, vous soulevez un lièvre qui n'en n'est pas un.

[Phil]

...Vopilà ce qu'elle m'inspire
Faire la mouche du coche
BZZZZ...

Tiens toi aussi ?
Et tu n'avais pas vu ça avant ?

http://www.infirmiers.com/forum/viewtop ... e#p1995626

[meslucioles]

Faire la mouche du coche

Tiens toi aussi ça te dis ça ?
Tu n'avais pas vu ça avant ?
http://www.infirmiers.com/forum/viewtop ... e#p1995626[/quote]

Excellent Phil, J'avais effectivement pas fait gaffe, tu avais déjà cueilli la citation
Et comme jamais 2 sans 3 dit-on : "faire la mouche du coche" sera indispensable à l'abécédaire...
à toi l'honneur

[Norma Colle]

les conseillers départementaux et régionaux ont-ils du poids:

Confère document à télécharger sur cette page où on y lit, article "motion sur la cotisation"

http://www.conseil-de-lordre-infirmier- ... #comment-7

Lors de la réunion nationale du 24 octobre,
dans le cadre d?un « Tour de France des positions des Conseils », le montant de la cotisation a
fait consensus
: à part le CDOI de l?Ain, tous les Conseils se sont exprimés pour indiquer qu?ils ne souhaitaient
pas de cotisation supérieure à 30 euros.
Le montant de la cotisation sera fixé par le Conseil National, mais tous ces « grands électeurs » on
clairement cadré cette décision, et les candidats au Conseil National présents se sont engagés sur
cette position.
(communiqué de presse du 3 novembre 2008)