Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Entraînement culture générale 2012
Ne t'excuses pas, on a tous une vie en dehors de ce forum et je comprends que tu n'ai pas pu passer plus tôt!!
Merci beaucoup pour les pistes que tu m'as données, je vois ce qu'il me manquait

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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Entraînement culture générale 2012
Je l'ai fais sans jetter un oeil à la méthode détaillée...Exercice 16 (série 2) : Commentaire.
1) « Je ne cherche aucun gain financier ou personnel. Je veux simplement pouvoir aller sur Facebook sans me soucier du traitement de ma vie privée »
Après avoir expliqué cette citation , vous ferrez le rapprochement avec deux valeurs et un devoir indispensables pour un futur soignant en illustrant vos propos d'exemples, le devoir serra particulièrement développé .

J'espère que j'ai compris la méthode du commentaire maintenant. Je vais aller jeter un oeil à la méthode étape par étape que tu as mis pour voir si j'ai fais beaucoup d'erreur...

Les réseaux sociaux de plus en plus présent sur la toile permettent aux personnes de communiquer plus facilement entrainant des dérives tel qu'un stockage abusif des donnés personnel de ses utilisateurs. D'un point de vue médical, c'est le secret médical qui protège le patient de toute divulgation d'information sur sa vie privée. Le personnel soignant possède aussi quelques valeur comme l'objectivité et le respect du patient.
En France, l'application du secret médical empeche le médecin de dévoiler les confidences que le patient lui fait. Ce devoir du médecin envers le malade est à la base de la relation de confiance qui s'établira entre eux. En effet, le patient doit pouvoir se confier à son médecin sans être jugé, dans le cas des femmes battues par exemple, il effectue un rôle d'information mais ne peut en aucun cas le signaler aux autorités sans le consentement de la victime. Les résultats des tests que le médecin effectue ne seront en aucun cas divulgués à une autre personne sauf dans le cas des maladies à déclaration obligatoire comme le sida. Mais le secret médical n’empêche nullement à deux professionnel de santé d'échanger des informations sur un patient commun si celui ci l'autorise comme pour les cas de cancer où le médecin généraliste à besoin d'être mis au courant de l'évolution de la maladie pour pouvoir aider au mieux son patient.
Le personnel soignant est simplement présent dans l’intérêt du malade et non dans une quelconque idée de profit financier ou personnel. Ils ne peuvent en aucun cas entrer en contact avec une pharmacie et leur envoyer des clients contre rétribution. Le médecin doit informer le patient de manière claire, loyale et approprié en abordant toutes les possibilités existantes quelques soit ces idéaux. Dans le cas de l'IVG, les médecins qui refusent d'accomplir l'IVG tardif ou en raison d'idéaux religieux doivent donner à leur patientes les coordonnés d'un de leur confrère la pratiquant.
Le respect du malade et de sa vie privée est très important c'est pourquoi, depuis la création de la Chartre du Patient hospitalisé en 1995, l’hôpital doit offrir une alternative aux patients dont la religion interdit la consommation de certains aliments. Tandis que depuis 2002, à travers la loi Kouchner, le patient à le droit de refuser les soins. Ainsi les Témoins de Jéhovah ne sont plus obligés de subir des soins contraire à leur croyance tel que la transfusion sanguine.
Le personnel soignant est avant tout présent dans l’intérêt du malade. C'est pourquoi, la mise en place de loi et de valeur défendue par le code de déontologie de chaque ordre à était mis en place. Parmi eux, le respect du patient et l'absence d'un quelconque bénéfice morale ou économique. L'ordre infirmier n'a été mis en place que depuis 2005, et connait de nos jours quelques difficultés financières.
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Re: Entraînement culture générale 2012
Jen18!!
Pour ma première question j'ai trouvée ça:
_Le congé de soutien familial
Si vous endossez ce rôle d’aidant et que vous êtes par ailleurs salariés, sachez que vous pouvez demander un congé de soutien familial qui vous permettra de vous arrêter temporairement pour vous occuper de votre proche très dépendant (il doit bénéficier de l’APA au titre d’un GIR 1 ou 2) qui vit encore à domicile. Ce congé est aujourd’hui non rémunéré. 3 mois renouvellable une fois.
_Le congé de solidarité familiale
Lorsque l’un de vos proches (parent, enfant, frère ou sœur, ou toute personne qui vit sous votre toit) est « atteint d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital » ou « en phase avancée ou terminale d’une maladie grave et incurable, vous pouvez bénéficier d’un congé de solidarité familial pour l’assister. Ce congé est limité à 3 mois, renouvelable une fois. Si votre employeur accepte, ce congé peut être transformé en temps partiel ou fractionné sur plusieurs périodes.
Attention: NON REMUNEREE mais; vous pouvez être employé et rémunéré par votre proche
_L’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie
La loi du 2 mars 2010 a créé une allocation journalière qui permet à un proche d’accompagner à domicile une personne en fin de vie pour une durée maximale de 21 jours ouvrables. Cette allocation est fixée à 49 euros

Pour ma première question j'ai trouvée ça:
_Le congé de soutien familial
Si vous endossez ce rôle d’aidant et que vous êtes par ailleurs salariés, sachez que vous pouvez demander un congé de soutien familial qui vous permettra de vous arrêter temporairement pour vous occuper de votre proche très dépendant (il doit bénéficier de l’APA au titre d’un GIR 1 ou 2) qui vit encore à domicile. Ce congé est aujourd’hui non rémunéré. 3 mois renouvellable une fois.
_Le congé de solidarité familiale
Lorsque l’un de vos proches (parent, enfant, frère ou sœur, ou toute personne qui vit sous votre toit) est « atteint d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital » ou « en phase avancée ou terminale d’une maladie grave et incurable, vous pouvez bénéficier d’un congé de solidarité familial pour l’assister. Ce congé est limité à 3 mois, renouvelable une fois. Si votre employeur accepte, ce congé peut être transformé en temps partiel ou fractionné sur plusieurs périodes.
Attention: NON REMUNEREE mais; vous pouvez être employé et rémunéré par votre proche
_L’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie
La loi du 2 mars 2010 a créé une allocation journalière qui permet à un proche d’accompagner à domicile une personne en fin de vie pour une durée maximale de 21 jours ouvrables. Cette allocation est fixée à 49 euros
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Re: Fiches culture générale 2012
moi c'est pareil!! cette semaine bcp de boulot donc pas le tps de bosser sur les fiches mais je rattraperais mon retard en debut de semaine prochaine.
aller bon courage a toutes!!!

aller bon courage a toutes!!!

ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Fiches culture générale 2012
Bonsoir tout le monde !
Juste un petit message pour vous dire "courage!"
"Un athlète ne peut arriver en compétition très motivé s'il n'a jamais été mis à l'épreuve." je crois que Sénèque a raison, ces concours sont de véritables mises à l'épreuve, mais c'est ce qui vous sert de tremplin pour réussir
Juste un petit message pour vous dire "courage!"
"Un athlète ne peut arriver en compétition très motivé s'il n'a jamais été mis à l'épreuve." je crois que Sénèque a raison, ces concours sont de véritables mises à l'épreuve, mais c'est ce qui vous sert de tremplin pour réussir

La réa, c'est mon dada !
Re: Culture Gé au secours !!!!!!!
Bonsoir,
Je me suis posée les mêmes questions que toi avant de passer mon premier concours qui était en Avril 2011. J'étais complètement perdue, ça me paraissait énorme de suivre toutes les actualités et de tout retenir surtout!
Pour ma part, j'ai de la chance de dîner le soir devant les infos.. Donc je retiens à peu près les gros faits marquants!
J'ai pas chercher à regarder d'avantage la télé, les journaux ou autres.. Je pense qu'après, on se perds dans tout..
Sincèrement, je me suis présentée à l'écrit le 06 Avril sans avoir bosser plus que ça mon concours! J'étais en pleine préparation du bac, donc le bac passait avant faut dire.. Je pensais l'avoir louper complètement et là, surprise.. J'ai été reçue avec des notes correctes et j'ai pu accéder à l'oral! Pour l'épreuve de culture générale, c'est un ou plusieurs textes que l'ont te propose et tu dois dégagez les principales idées bien souvent. En gros, tu as 3 questions mais très ambiguë dans le sens où c'est des questions très précises! Pour ma part, j'ai passer 2 écrits, et je n'ai eu aucun problèmes pour cette épreuve.. Le texte est ton support principales et les idées, ton opinion vienne en écrivant et sincèrement, je n'ai pas eu besoin de faire un lien avec l'actualité où alors du moins, c'était quelque chose de très simple. Même pour l'oral, il te demande de faire un lien avec l'actualité, mais cela dépends du sujet sur lequel tu vas tomber.. Je te conseille, de regarder les infos le soir surtout, et le 6minutes sur M6 qui est pas mal.. Il faut retenir le principal. J'espère avoir répondu à peu près à tes questions mais sache, que le concours, certes il n'est pas donner mais il est tt de même accessible!
Je me suis posée les mêmes questions que toi avant de passer mon premier concours qui était en Avril 2011. J'étais complètement perdue, ça me paraissait énorme de suivre toutes les actualités et de tout retenir surtout!
Pour ma part, j'ai de la chance de dîner le soir devant les infos.. Donc je retiens à peu près les gros faits marquants!
J'ai pas chercher à regarder d'avantage la télé, les journaux ou autres.. Je pense qu'après, on se perds dans tout..
Sincèrement, je me suis présentée à l'écrit le 06 Avril sans avoir bosser plus que ça mon concours! J'étais en pleine préparation du bac, donc le bac passait avant faut dire.. Je pensais l'avoir louper complètement et là, surprise.. J'ai été reçue avec des notes correctes et j'ai pu accéder à l'oral! Pour l'épreuve de culture générale, c'est un ou plusieurs textes que l'ont te propose et tu dois dégagez les principales idées bien souvent. En gros, tu as 3 questions mais très ambiguë dans le sens où c'est des questions très précises! Pour ma part, j'ai passer 2 écrits, et je n'ai eu aucun problèmes pour cette épreuve.. Le texte est ton support principales et les idées, ton opinion vienne en écrivant et sincèrement, je n'ai pas eu besoin de faire un lien avec l'actualité où alors du moins, c'était quelque chose de très simple. Même pour l'oral, il te demande de faire un lien avec l'actualité, mais cela dépends du sujet sur lequel tu vas tomber.. Je te conseille, de regarder les infos le soir surtout, et le 6minutes sur M6 qui est pas mal.. Il faut retenir le principal. J'espère avoir répondu à peu près à tes questions mais sache, que le concours, certes il n'est pas donner mais il est tt de même accessible!

Re: Actualités concours 2012
VIH : vers un dépistage ciblés aux urgences ?
[27 octobre 2011 - 14h19]
[mis à jour le 27 octobre 2011 à 15h18]
Une étude française vient de montrer l’intérêt d’un dépistage du VIH qui serait systématiquement proposé dans les services d’urgences. Soutenue par l’Agence nationale de Recherches sur le SIDA et les Hépatites virales (ANRS) et par le Sidaction, elle montre que ce type d’approche est à la fois réaliste et bien accepté. Elle confirme enfin l’opportunité de développer un dépistage ciblé.
Etalé sur six semaines, ce travail a été réalisé dans 29 services d’urgences en Ile-de-France, par des équipes de l’INSERM et de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le dépistage du VIH y a reposé sur un test rapide par prélèvement de sang au doigt du patient. Ce dernier devait bien-sûr avoir donné son accord au préalable, et être âgé de 18 à 64 ans.
Sur 72 411 consultants, 20 962 patients se sont vus proposer le dépistage. Les deux tiers l’ont accepté, ce qui représente une proportion très appréciable. Une infection par VIH a été découverte chez 18 participants. Parmi eux, sept (39%) étaient des hommes qui ont déclaré avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes. Dix (55%) étaient des hétérosexuels originaires d’Afrique subsaharienne. Le dernier cas a concerné un « hétérosexuel né à l’étranger », précisent les auteurs.
Au total, huit infections ont été découvertes à un stade avancé de la maladie. « La proportion de cas nouvellement dépistés s’est avérée plus élevée chez les homosexuels masculins et les hétérosexuels originaires d’Afrique subsaharienne, particulièrement chez les femmes », poursuivent les auteurs. « Le dépistage au niveau des urgences est faisable et bien accepté ».
En revanche, « ces résultats n’apportent pas d’argument en faveur du dépistage en routine du VIH dans les urgences de la région Ile-de-France ». Ils soutiennent au contraire l’idée d’un renforcement des stratégies de dépistage ciblé sur les populations à forte prévalence. Resterait toutefois à élaborer un questionnaire spécifique, susceptible de favoriser l’identification des patients en question.
Source : ANRS, Sidaction, Archives of Internal Medicine, 24 octobre 2011
[27 octobre 2011 - 14h19]
[mis à jour le 27 octobre 2011 à 15h18]
Une étude française vient de montrer l’intérêt d’un dépistage du VIH qui serait systématiquement proposé dans les services d’urgences. Soutenue par l’Agence nationale de Recherches sur le SIDA et les Hépatites virales (ANRS) et par le Sidaction, elle montre que ce type d’approche est à la fois réaliste et bien accepté. Elle confirme enfin l’opportunité de développer un dépistage ciblé.
Etalé sur six semaines, ce travail a été réalisé dans 29 services d’urgences en Ile-de-France, par des équipes de l’INSERM et de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le dépistage du VIH y a reposé sur un test rapide par prélèvement de sang au doigt du patient. Ce dernier devait bien-sûr avoir donné son accord au préalable, et être âgé de 18 à 64 ans.
Sur 72 411 consultants, 20 962 patients se sont vus proposer le dépistage. Les deux tiers l’ont accepté, ce qui représente une proportion très appréciable. Une infection par VIH a été découverte chez 18 participants. Parmi eux, sept (39%) étaient des hommes qui ont déclaré avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes. Dix (55%) étaient des hétérosexuels originaires d’Afrique subsaharienne. Le dernier cas a concerné un « hétérosexuel né à l’étranger », précisent les auteurs.
Au total, huit infections ont été découvertes à un stade avancé de la maladie. « La proportion de cas nouvellement dépistés s’est avérée plus élevée chez les homosexuels masculins et les hétérosexuels originaires d’Afrique subsaharienne, particulièrement chez les femmes », poursuivent les auteurs. « Le dépistage au niveau des urgences est faisable et bien accepté ».
En revanche, « ces résultats n’apportent pas d’argument en faveur du dépistage en routine du VIH dans les urgences de la région Ile-de-France ». Ils soutiennent au contraire l’idée d’un renforcement des stratégies de dépistage ciblé sur les populations à forte prévalence. Resterait toutefois à élaborer un questionnaire spécifique, susceptible de favoriser l’identification des patients en question.
Source : ANRS, Sidaction, Archives of Internal Medicine, 24 octobre 2011
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Re: Actualités concours 2012
Mediator: L'enquête est suspendue jusqu'au mois de décembre pour raison de procédure
Créé le 27/10/2011 à 13h26 -- Mis à jour le 27/10/2011 à 15h00
Des boîtes de Mediator FRED TANNEAU AFP.COM
JUSTICE - La Cour de cassation veut attendre que soit réglée une nouvelle demande de regroupement à Paris des différents volets de ce scandale sanitaire...
La Cour de cassation a suspendu ce jeudi jusqu'au mois de décembre l'instruction en cours à Paris sur le Mediator dans l'attente que soit réglée une nouvelle demande de regroupement à Paris des différents volets de ce scandale sanitaire, a indiqué la Cour.
>> Tous nos articles sur l'affaire Mediator par ici
La chambre criminelle de la Cour de cassation examinera le 7 décembre cette «requête en règlement de juges» et rendra sa décision quelques jours plus tard. D'ici cet arrêt, elle a décidé de suspendre les instances en cours, a confirmé à l'AFP l'avocate à la Cour des laboratoires Servier, Claire Waquet.
Une suspension très peu fréquente
A l'origine, le dossier devait être plaidé mercredi par l'avocate devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, mais Me Waquet a alors demandé à la Cour que, pour une bonne information, sa requête en règlement de juges soit transmise à toutes les parties du dossier. Jeudi, la Cour a accepté cette demande. Or, en un tel cas, elle doit suspendre les instances en cours.
Sont suspendues les deux procédures qui pourraient faire l'objet d'un regroupement: la citation directe déposée à Nanterre - la suspension ne devrait pas avoir d'incidence car le dossier doit être jugé le 14 mai 2012 - et l'instruction menée par les juges d'instruction parisiens Pascal Gand, Anne-Marie Bellot et Franck Zientara. Si ces derniers avaient prévu de mener certains actes durant le mois et demi qui vient, ils devront les annuler. Une telle suspension d'instruction est un événement très peu fréquent.
Créé le 27/10/2011 à 13h26 -- Mis à jour le 27/10/2011 à 15h00
Des boîtes de Mediator FRED TANNEAU AFP.COM
JUSTICE - La Cour de cassation veut attendre que soit réglée une nouvelle demande de regroupement à Paris des différents volets de ce scandale sanitaire...
La Cour de cassation a suspendu ce jeudi jusqu'au mois de décembre l'instruction en cours à Paris sur le Mediator dans l'attente que soit réglée une nouvelle demande de regroupement à Paris des différents volets de ce scandale sanitaire, a indiqué la Cour.
>> Tous nos articles sur l'affaire Mediator par ici
La chambre criminelle de la Cour de cassation examinera le 7 décembre cette «requête en règlement de juges» et rendra sa décision quelques jours plus tard. D'ici cet arrêt, elle a décidé de suspendre les instances en cours, a confirmé à l'AFP l'avocate à la Cour des laboratoires Servier, Claire Waquet.
Une suspension très peu fréquente
A l'origine, le dossier devait être plaidé mercredi par l'avocate devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, mais Me Waquet a alors demandé à la Cour que, pour une bonne information, sa requête en règlement de juges soit transmise à toutes les parties du dossier. Jeudi, la Cour a accepté cette demande. Or, en un tel cas, elle doit suspendre les instances en cours.
Sont suspendues les deux procédures qui pourraient faire l'objet d'un regroupement: la citation directe déposée à Nanterre - la suspension ne devrait pas avoir d'incidence car le dossier doit être jugé le 14 mai 2012 - et l'instruction menée par les juges d'instruction parisiens Pascal Gand, Anne-Marie Bellot et Franck Zientara. Si ces derniers avaient prévu de mener certains actes durant le mois et demi qui vient, ils devront les annuler. Une telle suspension d'instruction est un événement très peu fréquent.
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Re: Actualités concours 2012
Alzheimer : Ces médicaments qui ne servent à rien
La Haute autorité de santé (Has) affirme ce jeudi que les médicaments destinés à lutter contre la maladie d'Alzheimer disponibles sur le marché ont un intérêt « faible ».
La Has ne préconise pas une poursuite du traitement systématique SIPA
La note des médicaments contre Alzheimer dégradée. La Commission de la Transparence de la Haute autorité de santé juge en effet dans un communiqué rendu public ce jeudi que les molécules destinées à lutter contre la maladie présentent un service médical « faible ». « Le rapport entre l’efficacité de ces médicaments et leurs effets indésirables est jugé faible par la Commission de la Transparence » explique la Has qui note des « effets au mieux modestes », à savoir « une efficacité versus placebo principalement établie sur la cognition à court terme et dont la pertinence clinique reste discutable ». Pire ces médicaments présentent même « un risque de survenue d’effets indésirables pouvant nécessiter l’arrêt du traitement (troubles digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques notamment) » et « un risque accru d’interactions médicamenteuses du fait de la polymédication habituelle chez les patients âgés ».
4 médicaments réévalués
Dans sa précédente évaluation, en 2007, la Commission de la Transparence avait considéré le SMR des médicaments anti-Alzheimer comme « important », malgré « un rapport efficacité/effets indésirables modeste », et qualifié l'amélioration du service médical rendu de « mineure ». La dégradation annoncée jeudi ne devrait cependant pas avoir de conséquences sur le remboursement, ces médicaments étant remboursables à 100%, dans le cadre de l'ALD (affection de longue durée) maladie d'Alzheimer. Elle pourrait en revanche avoir un impact sur les prix des médicaments.
« Quatre médicaments ont été réévalués : Ebixa (Lundbeck), Aricept (Eisai), Exelon (Novartis Pharma et Reminyl (Janssen Cilag). Aucun des membres de la Commission de la Transparence qui a participé à la réévaluation ni aucun des quatre experts recrutés sur appel à candidature pour fournir un rapport d’expertise scientifique n’ont de lien d’intérêts avec l’une de ces firmes. Les débats, entamés le 20 juillet dernier, se sont achevés le 19 octobre dernier » poursuit la Has.
Par Actu France-Soir
La Haute autorité de santé (Has) affirme ce jeudi que les médicaments destinés à lutter contre la maladie d'Alzheimer disponibles sur le marché ont un intérêt « faible ».
La Has ne préconise pas une poursuite du traitement systématique SIPA
La note des médicaments contre Alzheimer dégradée. La Commission de la Transparence de la Haute autorité de santé juge en effet dans un communiqué rendu public ce jeudi que les molécules destinées à lutter contre la maladie présentent un service médical « faible ». « Le rapport entre l’efficacité de ces médicaments et leurs effets indésirables est jugé faible par la Commission de la Transparence » explique la Has qui note des « effets au mieux modestes », à savoir « une efficacité versus placebo principalement établie sur la cognition à court terme et dont la pertinence clinique reste discutable ». Pire ces médicaments présentent même « un risque de survenue d’effets indésirables pouvant nécessiter l’arrêt du traitement (troubles digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques notamment) » et « un risque accru d’interactions médicamenteuses du fait de la polymédication habituelle chez les patients âgés ».
4 médicaments réévalués
Dans sa précédente évaluation, en 2007, la Commission de la Transparence avait considéré le SMR des médicaments anti-Alzheimer comme « important », malgré « un rapport efficacité/effets indésirables modeste », et qualifié l'amélioration du service médical rendu de « mineure ». La dégradation annoncée jeudi ne devrait cependant pas avoir de conséquences sur le remboursement, ces médicaments étant remboursables à 100%, dans le cadre de l'ALD (affection de longue durée) maladie d'Alzheimer. Elle pourrait en revanche avoir un impact sur les prix des médicaments.
« Quatre médicaments ont été réévalués : Ebixa (Lundbeck), Aricept (Eisai), Exelon (Novartis Pharma et Reminyl (Janssen Cilag). Aucun des membres de la Commission de la Transparence qui a participé à la réévaluation ni aucun des quatre experts recrutés sur appel à candidature pour fournir un rapport d’expertise scientifique n’ont de lien d’intérêts avec l’une de ces firmes. Les débats, entamés le 20 juillet dernier, se sont achevés le 19 octobre dernier » poursuit la Has.
Par Actu France-Soir
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le Sénat retoque la taxe sur l'industrie du tabac
Le Sénat a retoqué le projet de loi de mise à contribution des cigarettiers à hauteur de 50 millions d'euros par an afin d'apporter de nouvelles recettes à l'assurance maladie.
Les prix du tabac ont augmenté de 18% en trois ans MaxPPP/PELAEZ Julio
Le projet de loi du sénateur UMP, Yves Bur, n'a pas trouvé écho dans la majorité. Le rapporteur du budget de la sécurité sociale proposait avec la commission des Affaires sociale une taxe sur l'industrie du tabac. Mais il s'est heurté à la volonté du gouvernement. La ministre du Budget, Valérie Pécresse a expliqué que ce projet risquait « de faire payer votre taxe par les fumeurs, alors que le prix du tabac a augmenté de 18% en trois ans ». Elle a aussi insisté sur le fait que le gouvernement soumettait l'industrie du tabac à « une hausse de tarifs constante et répétée chaque année » et avait demandé cette année aux cigarettiers « un effort important de 250 millions d'euros » pour financer l'activité des buralistes et « sortir d'une logique où l'État subventionne les buralistes ».
Le projet de loi prévoyer la mise à contribution des cigarettiers à hauteur de 50 millions d'euros par an pour apporter de nouvelles recettes à l'assurance maladie. Yves Bur réclamait que l'effort demandé aux cigarettiers, qui ont vu leurs revenus « augmenter de 26% en quatre ans », soit « équivalent à celui demandé aux entreprises du médicament qui investissent dans la recherche pour trouver de nouveaux remèdes ».
Malgré quelques dissidents dans les rang de l'UMP, comme le cardiologue Yves Door, la majorité des sénateurs ont rejeté le projet d'amendement. La taxe était soutenue par les membres du PS et EELV, signant ainsi leur mea culpa pour son vote il y a un an contre un amendement similaire.
L'un de « ses vendeurs de morts » comme les appelle Yves Bur, le porte-parole de British American Tobacco France, Yves Trévilly, a affirmé qu'une telle taxe « conduirait à augmenter encore le prix des cigarettes » et risquerait de « déporter les achats » vers les pays frontaliers ou le tabac de contrebande.
Par Actu France-Soir
Le Sénat a retoqué le projet de loi de mise à contribution des cigarettiers à hauteur de 50 millions d'euros par an afin d'apporter de nouvelles recettes à l'assurance maladie.
Les prix du tabac ont augmenté de 18% en trois ans MaxPPP/PELAEZ Julio
Le projet de loi du sénateur UMP, Yves Bur, n'a pas trouvé écho dans la majorité. Le rapporteur du budget de la sécurité sociale proposait avec la commission des Affaires sociale une taxe sur l'industrie du tabac. Mais il s'est heurté à la volonté du gouvernement. La ministre du Budget, Valérie Pécresse a expliqué que ce projet risquait « de faire payer votre taxe par les fumeurs, alors que le prix du tabac a augmenté de 18% en trois ans ». Elle a aussi insisté sur le fait que le gouvernement soumettait l'industrie du tabac à « une hausse de tarifs constante et répétée chaque année » et avait demandé cette année aux cigarettiers « un effort important de 250 millions d'euros » pour financer l'activité des buralistes et « sortir d'une logique où l'État subventionne les buralistes ».
Le projet de loi prévoyer la mise à contribution des cigarettiers à hauteur de 50 millions d'euros par an pour apporter de nouvelles recettes à l'assurance maladie. Yves Bur réclamait que l'effort demandé aux cigarettiers, qui ont vu leurs revenus « augmenter de 26% en quatre ans », soit « équivalent à celui demandé aux entreprises du médicament qui investissent dans la recherche pour trouver de nouveaux remèdes ».
Malgré quelques dissidents dans les rang de l'UMP, comme le cardiologue Yves Door, la majorité des sénateurs ont rejeté le projet d'amendement. La taxe était soutenue par les membres du PS et EELV, signant ainsi leur mea culpa pour son vote il y a un an contre un amendement similaire.
L'un de « ses vendeurs de morts » comme les appelle Yves Bur, le porte-parole de British American Tobacco France, Yves Trévilly, a affirmé qu'une telle taxe « conduirait à augmenter encore le prix des cigarettes » et risquerait de « déporter les achats » vers les pays frontaliers ou le tabac de contrebande.
Par Actu France-Soir
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Progéria : Bientôt une thérapie génique ?
Des chercheurs ont obtenu des résultats prometteurs quant au traitement de la maladie génétique, dite progéria, qui provoque un vieillissement prématuré chez de jeunes enfants.
L'équipe de chercheurs a réussi à identifier le gène responsable de la progéria en 2003
Une lueur d'espoir. Des chercheurs franco-espagnoles ont réussi à développer une thérapie génique prometteuse quant au traitement de la progéria – maladie génétique rare provoquant le vieillissement accéléré de très jeunes enfants – chez des souris.
Alors que jusqu'à présent aucun modèle reproduisant les effets de cette maladie chez l'homme n'avait été trouvé, Nicolas Lévy et Annachiara De Sandre-Giovannoli, respectivement chercheurs à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et à l'Université de la Méditerranée à Marseille, ainsi que Carlos Lopez-Otin de l'Université d'Oviedo en Espagne, ont en effet réussi à créer un tel modèle.
Un traitement efficace
Forte d'avoir identifié le gène responsable de la progéria en 2003, l'équipe de chercheurs avait, cinq ans plus tard, mené un essai clinique sur douze enfants atteints de cette maladie afin d'évaluer les effets de deux molécules existantes pour en ralentir les symptômes. Mais si les résultats alors obtenus avaient été quelque peu limités, l'équipe a persévéré.
Elle s'est ainsi attachée à essayer de corriger les effets du défaut génétique responsable de la Progéria. Mis au point chez des souris génétiquement modifiées pour être porteuses du même défaut génétique que celui dont souffrent certains enfants, un traitement a notamment permis d'allonger la durée de vie de ces animaux et même, de corriger plusieurs symptômes spécifiques à la Progéria. Un véritable espoir donné aux enfants atteints de cette maladie.
Les symptômes de la progéria
Les enfants souffrant de progéria présentent, généralement, tous les symptômes d'un vieillissement accéléré comme la perte de cheveux, l'affinement de la peau, l'apparition de douleurs articulaires mais aussi, de problèmes cardiovasculaires. Leur espérance de vie est également raccourcie. Ceux-ci atteignent en effet rarement l'âge de quinze ans.
Par Actu France Soir
Des chercheurs ont obtenu des résultats prometteurs quant au traitement de la maladie génétique, dite progéria, qui provoque un vieillissement prématuré chez de jeunes enfants.
L'équipe de chercheurs a réussi à identifier le gène responsable de la progéria en 2003
Une lueur d'espoir. Des chercheurs franco-espagnoles ont réussi à développer une thérapie génique prometteuse quant au traitement de la progéria – maladie génétique rare provoquant le vieillissement accéléré de très jeunes enfants – chez des souris.
Alors que jusqu'à présent aucun modèle reproduisant les effets de cette maladie chez l'homme n'avait été trouvé, Nicolas Lévy et Annachiara De Sandre-Giovannoli, respectivement chercheurs à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et à l'Université de la Méditerranée à Marseille, ainsi que Carlos Lopez-Otin de l'Université d'Oviedo en Espagne, ont en effet réussi à créer un tel modèle.
Un traitement efficace
Forte d'avoir identifié le gène responsable de la progéria en 2003, l'équipe de chercheurs avait, cinq ans plus tard, mené un essai clinique sur douze enfants atteints de cette maladie afin d'évaluer les effets de deux molécules existantes pour en ralentir les symptômes. Mais si les résultats alors obtenus avaient été quelque peu limités, l'équipe a persévéré.
Elle s'est ainsi attachée à essayer de corriger les effets du défaut génétique responsable de la Progéria. Mis au point chez des souris génétiquement modifiées pour être porteuses du même défaut génétique que celui dont souffrent certains enfants, un traitement a notamment permis d'allonger la durée de vie de ces animaux et même, de corriger plusieurs symptômes spécifiques à la Progéria. Un véritable espoir donné aux enfants atteints de cette maladie.
Les symptômes de la progéria
Les enfants souffrant de progéria présentent, généralement, tous les symptômes d'un vieillissement accéléré comme la perte de cheveux, l'affinement de la peau, l'apparition de douleurs articulaires mais aussi, de problèmes cardiovasculaires. Leur espérance de vie est également raccourcie. Ceux-ci atteignent en effet rarement l'âge de quinze ans.
Par Actu France Soir
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Antennes relais : Le maire n'a pas le dernier mot
Le Conseil d'Etat a jugé jeudi qu'un maire n'a pas le pouvoir de statuer sur l'implantation des antennes relais dans sa commune.
Voilà une décision qui ne manquera pas de faire couler de l'encre. Dans un arrêté, le Conseil d'Etat a affirmé mercredi qu'« un maire ne saurait réglementer par arrêté l'implantation des antennes relais sur le territoire de sa commune ». Une mesure en clair qui lui interdit de s'opposer au déploiement des fameuses antennes, ce qu'avaient fait les maires de Bordeaux, Saint-Denis en Seine-Saint-Denis et Pennes-Mirbeau dans les Bouches-du-Rhône. Ces derniers avaient déposé des recours au nom du principe de précaution.
« Il appartient aux autorités nationales - ministre chargé des communications électroniques, Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Agence nationale des fréquences (ANFR) - le soin de déterminer, de manière complète, les modalités d'implantation des stations radioélectriques » détaille le Conseil d'Etat. Ces « autorités » ont également pour rôle « de veiller, dans le cadre de leurs compétences respectives, à la limitation de l'exposition du public aux champs électromagnétiques et à la protection de la santé publique ».
Eric Besson, le ministre de l'Industrie a salué jeudi dans un communiqué cet arrêté. « Cette décision clarifie les responsabilités en matière de déploiement de réseaux de téléphonie mobile. Elle permet de poursuivre le déploiement des services mobiles, auxquels les Français sont très attachés, sur l’ensemble de notre territoire » estime-t-il tout en rassurant un peu les maires qui selon lui « reste un acteur incontournable du déploiement des réseaux mobiles, dans le cadre d’un partenariat avec les opérateurs ».
A Paris, les négociations entre la municipalité et les opérateurs sur le renouvellement de la charte parisienne de téléphonie mobile (signée en 2003) sont actuellement dans une passe difficile. Dénonçant les « exigences inacceptables » des opérateurs, la Ville de Paris a décidé le 17 octobre de suspendre « immédiatement » toutes les nouvelles implantations d'antennes relais sur les bâtiments lui appartenant, une décision alors dénoncée par le ministre de l'Energie Eric Besson.
Par Actu France-Soir
Le Conseil d'Etat a jugé jeudi qu'un maire n'a pas le pouvoir de statuer sur l'implantation des antennes relais dans sa commune.
Voilà une décision qui ne manquera pas de faire couler de l'encre. Dans un arrêté, le Conseil d'Etat a affirmé mercredi qu'« un maire ne saurait réglementer par arrêté l'implantation des antennes relais sur le territoire de sa commune ». Une mesure en clair qui lui interdit de s'opposer au déploiement des fameuses antennes, ce qu'avaient fait les maires de Bordeaux, Saint-Denis en Seine-Saint-Denis et Pennes-Mirbeau dans les Bouches-du-Rhône. Ces derniers avaient déposé des recours au nom du principe de précaution.
« Il appartient aux autorités nationales - ministre chargé des communications électroniques, Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Agence nationale des fréquences (ANFR) - le soin de déterminer, de manière complète, les modalités d'implantation des stations radioélectriques » détaille le Conseil d'Etat. Ces « autorités » ont également pour rôle « de veiller, dans le cadre de leurs compétences respectives, à la limitation de l'exposition du public aux champs électromagnétiques et à la protection de la santé publique ».
Eric Besson, le ministre de l'Industrie a salué jeudi dans un communiqué cet arrêté. « Cette décision clarifie les responsabilités en matière de déploiement de réseaux de téléphonie mobile. Elle permet de poursuivre le déploiement des services mobiles, auxquels les Français sont très attachés, sur l’ensemble de notre territoire » estime-t-il tout en rassurant un peu les maires qui selon lui « reste un acteur incontournable du déploiement des réseaux mobiles, dans le cadre d’un partenariat avec les opérateurs ».
A Paris, les négociations entre la municipalité et les opérateurs sur le renouvellement de la charte parisienne de téléphonie mobile (signée en 2003) sont actuellement dans une passe difficile. Dénonçant les « exigences inacceptables » des opérateurs, la Ville de Paris a décidé le 17 octobre de suspendre « immédiatement » toutes les nouvelles implantations d'antennes relais sur les bâtiments lui appartenant, une décision alors dénoncée par le ministre de l'Energie Eric Besson.
Par Actu France-Soir
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
La bronchite chronique ne doit pas être prise à la légère
Selon une étude, un pourcentage élevé de fumeurs ignorent souffrir d'une bronchopneumopathie chronique obstructive.
Imaginez une étrange maladie qui détruise vos poumons sans provoquer plus de symptômes que de la toux, des crachats ou de l'essoufflement? En fait, il y a de fortes chances, surtout si vous êtes fumeur ou ancien fumeur, que ce soit une BPCO ou bronchopneumopathie chronique obstructive, une affection qui peut conduire à une insuffisance respiratoire grave, responsable d'un essoufflement au moindre geste.
D'ailleurs, même votre médecin peut ignorer votre maladie. Pour preuve, une étude hollandaise publiée cette semaine dans le Journal of the American Medical Association révèle qu'il n'est pas rare de détecter une BPCO lors d'un scanner thoracique fait pour rechercher… un cancer du poumon. Le Pr Pim de Jong et ses collègues du centre médical de l'université d'Utrecht (Pays-Bas) soulignent ainsi l'intérêt de profiter du scanner pour diagnostiquer la BPCO.
Une journée de sensibilisation
Ainsi, ces médecins ont soumis 1000 fumeurs à un scanner thoracique pour détecter une éventuelle tumeur pulmonaire. Cet examen a permis d'observer chez 27% des personnes examinées une BPCO. Les auteurs estiment que lors d'un scanner thoracique, quelle que soit la raison pour laquelle il est effectué, la BPCO devrait être recherchée, lorsqu'il s'agit notamment de patients souffrant d'addiction au tabac. Dans tous les cas, le dépistage de la BPCO peut être réalisé beaucoup plus simplement, chez un généraliste, par la mesure des capacités respiratoires en utilisant un spiromètre électronique.
En France, on estime que de 5 à 10% de la population est atteinte d'une BPCO et qu'une bonne partie l'ignore. Car la maladie n'alerte pas toujours ses victimes. Quel quinquagénaire s'étonne d'être essoufflé au moindre effort alors qu'il a pris 10 kg et ne fait plus de sport depuis belle lurette? Quel ancien fumeur signale à son médecin qu'il tousse et crache plusieurs fois par jour depuis des mois? Pourtant, la maladie peut déjà être là, fauchant allégrement du tissu pulmonaire, tant que l'on ne fait rien pour enrayer le processus par un traitement approprié et l'arrêt du tabac.
Car, si la chronologie du déclenchement de la maladie n'est pas parfaitement éclaircie -une équipe canadienne vient de relancer le débat dans l'une des principales revues internationales (New England Journal of Medicine) -, l'essentiel est bien connu : les parois de l'arbre respiratoire s'épaississent et les alvéoles, ces petits sacs qui servent aux échanges respiratoires dans les poumons, sont irrémédiablement détruits. Au total on se retrouve avec une capacité pulmonaire amputée d'un tiers ou plus si l'on ne traite pas la maladie et si l'on continue à fumer. «C'est pourquoi faire le diagnostic le plus tôt possible est important», insiste le Pr Gérard Huchon, président du Comité national contre les maladies respiratoires. D'autant que la destruction pulmonaire peut commencer tôt si l'on a commencé à fumer jeune.
«Dans la majorité des cas, les gens ignorent la sévérité potentielle de la maladie. On fait parfois le diagnostic au moment où des malades arrivent en réanimation au stade d'insuffisance respiratoire sévère!» remarque encore le Pr Huchon. Les pneumologues lanceront un appel à la prise de conscience le 16 novembre prochain, lors de la Journée mondiale contre la BPCO. «Le tabac a deux assassins à sa solde: le cancer et la BPCO», expliqueront-ils.
Un peu mélodramatique? Sans doute, mais comment sensibiliser la population à une maladie qui tue d'autant plus efficacement, qu'elle le fait discrètement?
LE figaro
Selon une étude, un pourcentage élevé de fumeurs ignorent souffrir d'une bronchopneumopathie chronique obstructive.
Imaginez une étrange maladie qui détruise vos poumons sans provoquer plus de symptômes que de la toux, des crachats ou de l'essoufflement? En fait, il y a de fortes chances, surtout si vous êtes fumeur ou ancien fumeur, que ce soit une BPCO ou bronchopneumopathie chronique obstructive, une affection qui peut conduire à une insuffisance respiratoire grave, responsable d'un essoufflement au moindre geste.
D'ailleurs, même votre médecin peut ignorer votre maladie. Pour preuve, une étude hollandaise publiée cette semaine dans le Journal of the American Medical Association révèle qu'il n'est pas rare de détecter une BPCO lors d'un scanner thoracique fait pour rechercher… un cancer du poumon. Le Pr Pim de Jong et ses collègues du centre médical de l'université d'Utrecht (Pays-Bas) soulignent ainsi l'intérêt de profiter du scanner pour diagnostiquer la BPCO.
Une journée de sensibilisation
Ainsi, ces médecins ont soumis 1000 fumeurs à un scanner thoracique pour détecter une éventuelle tumeur pulmonaire. Cet examen a permis d'observer chez 27% des personnes examinées une BPCO. Les auteurs estiment que lors d'un scanner thoracique, quelle que soit la raison pour laquelle il est effectué, la BPCO devrait être recherchée, lorsqu'il s'agit notamment de patients souffrant d'addiction au tabac. Dans tous les cas, le dépistage de la BPCO peut être réalisé beaucoup plus simplement, chez un généraliste, par la mesure des capacités respiratoires en utilisant un spiromètre électronique.
En France, on estime que de 5 à 10% de la population est atteinte d'une BPCO et qu'une bonne partie l'ignore. Car la maladie n'alerte pas toujours ses victimes. Quel quinquagénaire s'étonne d'être essoufflé au moindre effort alors qu'il a pris 10 kg et ne fait plus de sport depuis belle lurette? Quel ancien fumeur signale à son médecin qu'il tousse et crache plusieurs fois par jour depuis des mois? Pourtant, la maladie peut déjà être là, fauchant allégrement du tissu pulmonaire, tant que l'on ne fait rien pour enrayer le processus par un traitement approprié et l'arrêt du tabac.
Car, si la chronologie du déclenchement de la maladie n'est pas parfaitement éclaircie -une équipe canadienne vient de relancer le débat dans l'une des principales revues internationales (New England Journal of Medicine) -, l'essentiel est bien connu : les parois de l'arbre respiratoire s'épaississent et les alvéoles, ces petits sacs qui servent aux échanges respiratoires dans les poumons, sont irrémédiablement détruits. Au total on se retrouve avec une capacité pulmonaire amputée d'un tiers ou plus si l'on ne traite pas la maladie et si l'on continue à fumer. «C'est pourquoi faire le diagnostic le plus tôt possible est important», insiste le Pr Gérard Huchon, président du Comité national contre les maladies respiratoires. D'autant que la destruction pulmonaire peut commencer tôt si l'on a commencé à fumer jeune.
«Dans la majorité des cas, les gens ignorent la sévérité potentielle de la maladie. On fait parfois le diagnostic au moment où des malades arrivent en réanimation au stade d'insuffisance respiratoire sévère!» remarque encore le Pr Huchon. Les pneumologues lanceront un appel à la prise de conscience le 16 novembre prochain, lors de la Journée mondiale contre la BPCO. «Le tabac a deux assassins à sa solde: le cancer et la BPCO», expliqueront-ils.
Un peu mélodramatique? Sans doute, mais comment sensibiliser la population à une maladie qui tue d'autant plus efficacement, qu'elle le fait discrètement?
LE figaro
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Contrôle des médicaments : le Sénat durcit la réforme
Les sénateurs ont voté le droit pour les victimes d'un médicament nocif de mener des actions de groupe en justice.
La nouvelle majorité de gauche du Sénat a durci jeudi le projet de loi sur le contrôle des médicaments, destiné à empêcher la réédition d'un scandale sanitaire comme celui du Mediator, en introduisant notamment la possibilité d'actions de groupe des victimes.
Les sénateurs ont adopté un amendement autorisant les associations de victimes d'un médicament nocif à mener en justice une action de groupe, dont pourront bénéficier ensuite tous les patients touchés. L'action de groupe, courante aux Etats-Unis, n'existe actuellement pas dans le droit français. Elle permet à des consommateurs, confrontés individuellement à des litiges similaires, de se regrouper pour mutualiser les frais de justice et obtenir réparation.
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand, comme les sénateurs UMP, ont refusé pour leur part de traiter «une question globale par le détour d'un texte sur la santé».
Le Sénat a par ailleurs approuvé une disposition, déjà votée à l'Assemblée, protégeant de toute sanction ou discrimination, en particulier de la part de l'employeur, un professionnel de santé qui alerterait les autorités sanitaires sur la nocivité d'un médicament.
Mercredi, les sénateurs avaient, dans la lignée des députés, approuvé l'obligation faite aux responsables et experts d'autorités sanitaires de déposer et d'actualiser une déclaration publique d'intérêts, notant leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.
Ils sont allés plus loin en interdisant tout lien d'intérêts au dirigeant de l'agence chargée de contrôler les médicaments, ainsi qu'à ceux de la Haute autorité de santé, de l'Institut de la recherche médicale (Inserm) et de l'Institut national du cancer.
Pouvoirs renforcés de l'Afssaps
En revanche, les sénateurs ne sont pas allés jusqu'à interdire tout lien d'intérêt aux experts. Les communistes ont retiré un amendement en ce sens devant l'opposition conjuguée de Xavier Bertrand et du rapporteur socialiste de la commission des Affaires sociales, Bernard Cazeau, qui estimait que cela «serait se priver de compétences».
Le Sénat a aussi voté un renforcement des pouvoirs de l'agence chargée de contrôler les médicaments, qui pourra demander à l'industrie pharmaceutique de mener des essais comparatifs pour montrer l'amélioration d'un nouveau médicament par rapport à un médicament existant.
En raison de la réglementation européenne, ces essais ne pourront cependant pas être imposés au laboratoire pour l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils seront en revanche obligatoires, lorsqu'ils seront techniquement possibles, pour qu'il soit remboursé par la Sécurité sociale. Dans l'affaire du Mediator, «le doute avait systématiquement profité au laboratoire Servier», a souligné Xavier Bertrand. «Il doit maintenant profiter systématiquement aux patients, dès la mise sur le marché et durant toute la durée de vie» du médicament.
Le texte prévoit aussi la possibilité pour l'agence d'imposer des amendes administratives, particulièrement à des entreprises qui n'auraient pas obéi aux obligations légales de transparence.
Députés et sénateurs vont maintenant chercher à s'entendre au sein d'une commission mixte paritaire regroupant des représentants des deux chambres, mais en cas de désaccord persistant, le dernier mot reviendra aux députés.
Le figaro
Les sénateurs ont voté le droit pour les victimes d'un médicament nocif de mener des actions de groupe en justice.
La nouvelle majorité de gauche du Sénat a durci jeudi le projet de loi sur le contrôle des médicaments, destiné à empêcher la réédition d'un scandale sanitaire comme celui du Mediator, en introduisant notamment la possibilité d'actions de groupe des victimes.
Les sénateurs ont adopté un amendement autorisant les associations de victimes d'un médicament nocif à mener en justice une action de groupe, dont pourront bénéficier ensuite tous les patients touchés. L'action de groupe, courante aux Etats-Unis, n'existe actuellement pas dans le droit français. Elle permet à des consommateurs, confrontés individuellement à des litiges similaires, de se regrouper pour mutualiser les frais de justice et obtenir réparation.
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand, comme les sénateurs UMP, ont refusé pour leur part de traiter «une question globale par le détour d'un texte sur la santé».
Le Sénat a par ailleurs approuvé une disposition, déjà votée à l'Assemblée, protégeant de toute sanction ou discrimination, en particulier de la part de l'employeur, un professionnel de santé qui alerterait les autorités sanitaires sur la nocivité d'un médicament.
Mercredi, les sénateurs avaient, dans la lignée des députés, approuvé l'obligation faite aux responsables et experts d'autorités sanitaires de déposer et d'actualiser une déclaration publique d'intérêts, notant leurs liens avec l'industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.
Ils sont allés plus loin en interdisant tout lien d'intérêts au dirigeant de l'agence chargée de contrôler les médicaments, ainsi qu'à ceux de la Haute autorité de santé, de l'Institut de la recherche médicale (Inserm) et de l'Institut national du cancer.
Pouvoirs renforcés de l'Afssaps
En revanche, les sénateurs ne sont pas allés jusqu'à interdire tout lien d'intérêt aux experts. Les communistes ont retiré un amendement en ce sens devant l'opposition conjuguée de Xavier Bertrand et du rapporteur socialiste de la commission des Affaires sociales, Bernard Cazeau, qui estimait que cela «serait se priver de compétences».
Le Sénat a aussi voté un renforcement des pouvoirs de l'agence chargée de contrôler les médicaments, qui pourra demander à l'industrie pharmaceutique de mener des essais comparatifs pour montrer l'amélioration d'un nouveau médicament par rapport à un médicament existant.
En raison de la réglementation européenne, ces essais ne pourront cependant pas être imposés au laboratoire pour l'autorisation de mise sur le marché d'un médicament. Ils seront en revanche obligatoires, lorsqu'ils seront techniquement possibles, pour qu'il soit remboursé par la Sécurité sociale. Dans l'affaire du Mediator, «le doute avait systématiquement profité au laboratoire Servier», a souligné Xavier Bertrand. «Il doit maintenant profiter systématiquement aux patients, dès la mise sur le marché et durant toute la durée de vie» du médicament.
Le texte prévoit aussi la possibilité pour l'agence d'imposer des amendes administratives, particulièrement à des entreprises qui n'auraient pas obéi aux obligations légales de transparence.
Députés et sénateurs vont maintenant chercher à s'entendre au sein d'une commission mixte paritaire regroupant des représentants des deux chambres, mais en cas de désaccord persistant, le dernier mot reviendra aux députés.
Le figaro
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le casse-tête des boissons light
Le Point.fr ouvre son espace Débattre à Laurent Chevallier, médecin consultant en nutrition, attaché au CHU de Montpellier. Cet expert en malbouffe revient sur la taxe sodas.
L'Assemblée nationale a adopté le 21 octobre une taxe sur les sodas sucrés étendue aux boissons light, contre l'avis initial du ministre de la Santé. Taxer des produits nutritionnellement inutiles n'est pas en soi une mauvaise mesure, à condition que cette taxe permette de faire baisser le prix des produits nutritionnellement utiles, notamment les fruits et légumes, mais aussi les viandes, poissons et produits laitiers sous des formes le moins transformées possible. Dans la hiérarchie des produits nutritionnellement inutiles, les sodas arrivent en tête, puisqu'ils favorisent l'obésité pour des consommations non maîtrisées (1), différents troubles du foie (2), des maladies cardiovasculaires (3), le diabète (4)...
Les troubles du comportement alimentaire, en particulier chez les jeunes, s'expriment par des confusions entre le boire et le manger, d'où des signaux de rassasiement et de satiété mal perçus. Concernant les produits édulcorés, un certain nombre d'études alertent sur le fait que consommer des boissons light est corrélé à une prise de poids (5).
De façon stupéfiante, le ministre de la Santé semble ne pas avoir été suffisamment informé de ces données. En septembre 2010 paraissait une étude réalisée sur près de 60 000 femmes danoises (6), portant sur les risques d'accouchement prématuré pour les femmes enceintes consommant quotidiennement une boisson gazeuse light. Le rapport de l'agence sanitaire française (Anses) soulignait, le 14 mars dernier, que "les résultats de l'étude montrent une relation dose-effet statistiquement significative entre la consommation de boissons gazeuses édulcorées et la fréquence des accouchements prématurés".
Depuis, même si des médecins, sages-femmes, chefs de service d'obstétrique et le Réseau environnement santé se sont mobilisés, aucune recommandation officielle n'a à ce jour été donnée. Or la prévalence des retards de développement serait deux fois plus importante chez les prématurés (32-36 semaines d'aménorrhée) que chez les nouveau-nés à terme (8), sans parler des problèmes respiratoires (9), tout cela alors que le nombre de prématurés a augmenté de plus de 15 % au cours des dix dernières années. Parallèlement, une équipe italienne a signalé le potentiel carcinogène - capable de provoquer le cancer - de l'aspartame (présent dans de nombreux produits light) chez les rongeurs (10).
Le ministre de la Santé affirmait pourtant le 16 octobre dernier : "S'il y avait un rapport qui disait clairement que cela représente un danger, et qu'il faut retirer les boissons à l'aspartame, je n'hésiterais pas à le faire, mais ce n'est pas le cas." En l'occurrence, ici, il s'agit de donner des recommandations d'utilisation et de définir de façon scientifiquement indiscutable la dose qui peut être prise par jour et sans risque, ce qui n'est pas le cas actuellement. Une grande chaîne de distribution a décidé, pour sa part, de ne plus commercialiser sous sa marque de sodas à base d'aspartame à partir de 2012.
Même si des groupes de travail ont été constitués pour approfondir le sujet, les éléments scientifiques dont nous disposons depuis des mois devraient suffire à mettre en place des mesures de prudence et des recommandations, pour un produit, qui plus est, inutile !
Par LAURENT CHEVALLIER
Réduire le texte
Grossir le texte
(1) Selon l'Organisation mondiale de la santé, citée dans le rapport de la conférence de presse du Premier ministre le 24 août 2011
(2) Soft drink consumption and nonalcoholic fatty liver disease, de William Nseir (in World Journal of Gastroenterology, juin 2011)
(3) Pr J. P. Desprès (université de Laval au Québec) ; Pr Luc Tappy (Lausanne, Suisse)
(4) Notamment la Women Black Health Studie portant sur le suivi de 40 000 femmes
(5) Après analyse de différentes études par R. Brown du National Institute of Health des États-Unis, étude aussi de Qing Yang de la Yale University
(6) Étude danoise de T. I. Halldorsson (in The American journal of clinical nutrition, septembre 2010)
(7) Dr J Pinto-Martin, université de Pennsylvanie
(8) Kerstjens J. M. et coll. : "Developmental delay in moderately preterm-born children at school entry" (in J Pediatr, 2011)
(9) Le Réseau environnement santé va une nouvelle fois envoyer des éléments de veille scientifique au ministre de la Santé.
(10) Travaux de M. Soffritti
Le point.fr
Le Point.fr ouvre son espace Débattre à Laurent Chevallier, médecin consultant en nutrition, attaché au CHU de Montpellier. Cet expert en malbouffe revient sur la taxe sodas.
L'Assemblée nationale a adopté le 21 octobre une taxe sur les sodas sucrés étendue aux boissons light, contre l'avis initial du ministre de la Santé. Taxer des produits nutritionnellement inutiles n'est pas en soi une mauvaise mesure, à condition que cette taxe permette de faire baisser le prix des produits nutritionnellement utiles, notamment les fruits et légumes, mais aussi les viandes, poissons et produits laitiers sous des formes le moins transformées possible. Dans la hiérarchie des produits nutritionnellement inutiles, les sodas arrivent en tête, puisqu'ils favorisent l'obésité pour des consommations non maîtrisées (1), différents troubles du foie (2), des maladies cardiovasculaires (3), le diabète (4)...
Les troubles du comportement alimentaire, en particulier chez les jeunes, s'expriment par des confusions entre le boire et le manger, d'où des signaux de rassasiement et de satiété mal perçus. Concernant les produits édulcorés, un certain nombre d'études alertent sur le fait que consommer des boissons light est corrélé à une prise de poids (5).
De façon stupéfiante, le ministre de la Santé semble ne pas avoir été suffisamment informé de ces données. En septembre 2010 paraissait une étude réalisée sur près de 60 000 femmes danoises (6), portant sur les risques d'accouchement prématuré pour les femmes enceintes consommant quotidiennement une boisson gazeuse light. Le rapport de l'agence sanitaire française (Anses) soulignait, le 14 mars dernier, que "les résultats de l'étude montrent une relation dose-effet statistiquement significative entre la consommation de boissons gazeuses édulcorées et la fréquence des accouchements prématurés".
Depuis, même si des médecins, sages-femmes, chefs de service d'obstétrique et le Réseau environnement santé se sont mobilisés, aucune recommandation officielle n'a à ce jour été donnée. Or la prévalence des retards de développement serait deux fois plus importante chez les prématurés (32-36 semaines d'aménorrhée) que chez les nouveau-nés à terme (8), sans parler des problèmes respiratoires (9), tout cela alors que le nombre de prématurés a augmenté de plus de 15 % au cours des dix dernières années. Parallèlement, une équipe italienne a signalé le potentiel carcinogène - capable de provoquer le cancer - de l'aspartame (présent dans de nombreux produits light) chez les rongeurs (10).
Le ministre de la Santé affirmait pourtant le 16 octobre dernier : "S'il y avait un rapport qui disait clairement que cela représente un danger, et qu'il faut retirer les boissons à l'aspartame, je n'hésiterais pas à le faire, mais ce n'est pas le cas." En l'occurrence, ici, il s'agit de donner des recommandations d'utilisation et de définir de façon scientifiquement indiscutable la dose qui peut être prise par jour et sans risque, ce qui n'est pas le cas actuellement. Une grande chaîne de distribution a décidé, pour sa part, de ne plus commercialiser sous sa marque de sodas à base d'aspartame à partir de 2012.
Même si des groupes de travail ont été constitués pour approfondir le sujet, les éléments scientifiques dont nous disposons depuis des mois devraient suffire à mettre en place des mesures de prudence et des recommandations, pour un produit, qui plus est, inutile !
Par LAURENT CHEVALLIER
Réduire le texte
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(1) Selon l'Organisation mondiale de la santé, citée dans le rapport de la conférence de presse du Premier ministre le 24 août 2011
(2) Soft drink consumption and nonalcoholic fatty liver disease, de William Nseir (in World Journal of Gastroenterology, juin 2011)
(3) Pr J. P. Desprès (université de Laval au Québec) ; Pr Luc Tappy (Lausanne, Suisse)
(4) Notamment la Women Black Health Studie portant sur le suivi de 40 000 femmes
(5) Après analyse de différentes études par R. Brown du National Institute of Health des États-Unis, étude aussi de Qing Yang de la Yale University
(6) Étude danoise de T. I. Halldorsson (in The American journal of clinical nutrition, septembre 2010)
(7) Dr J Pinto-Martin, université de Pennsylvanie
(8) Kerstjens J. M. et coll. : "Developmental delay in moderately preterm-born children at school entry" (in J Pediatr, 2011)
(9) Le Réseau environnement santé va une nouvelle fois envoyer des éléments de veille scientifique au ministre de la Santé.
(10) Travaux de M. Soffritti
Le point.fr
INFIRMIERE D.E