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L'état de santé des Français s'améliore


Par damien Mascret - le 28/11/2011
Un rapport récent note que la mortalité prématurée diminue.
Il y a sept ans, 100 objectifs étaient inscrits dans une loi pour servir de cap à la santé publique. Le bilan 2011 est plutôt satisfaisant.
• Espérance de vie : toujours plus !
Ces dix dernières années, l'espérance de vie à la naissance n'a cessé de s'allonger en France. Elle est même la plus élevée d'Europe pour les femmes et les hommes âgés aujourd'hui de 65 ans. Les premières peuvent espérer vivre encore 22,8 ans, les seconds 18,6 ans. Calculée à la naissance, l'espérance de vie est certes un peu moins élevée, mais elle atteint tout de même 84,8 ans pour les femmes et 78,1 ans pour les hommes. Plus intéressantes encore, les données de mortalité prématurée, établies en considérant qu'il est prématuré de mourir avant l'âge de 65 ans, révèlent une notable amélioration. «En 2008, précise le rapport de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Dresse), on comptait 108 825 décès prématurés, soit 20 % de l'ensemble des décès.» Contre environ 124 800 en 2000. On observe une baisse régulière de cette mortalité prématurée : moins 15 % entre 2000 et 2008.



La diminution est encore plus marquée (moins 18 %) si l'on se concentre sur la partie «évitable» de la mortalité prématurée. C'est-à-dire les décès qui pourraient être évités par une réduction des comportements à risque :tabagisme, alcool, conduites routières dangereuses, etc. À la clé, une diminution descancers, cirrhoses, accidents de la circulation, suicides… Cela concerne encore plus les hommes que les femmes. On remarque d'importantes disparités régionales avec un gradient Nord-Sud : la mortalité la plus élevée est observée dans le Nord-Pas-de-Calais ainsi qu'en Bretagne et la mortalité la plus basse en Ile-de-France et en Alsace. Toutefois, la diminution régulière de la mortalité évitable ne doit pas cacher une réalité moins glorieuse : en Europe, après les nouveaux adhérents d'Europe centrale, les Pays baltes et la Belgique, c'est encore en France que l'on observe chez les hommes le taux de mortalité évitable le plus élevé.
» Cirrhose : les causes, les signes, les traitements
• Alcool : on boit moins, mais trop.
On y est presque ! Il faudrait que les Français de plus de 14 ans consomment moins de 11,5 litres d'alcool pur par an (soit l'équivalent de 3 verres d'alcool standard par jour) pour que l'objectif soit atteint. Nous en sommes à 12,4 litres. En fait, les femmes sont déjà au-dessous (2 verres par jour en moyenne) mais les hommes sont encore à 4 verres par jour. Restons confiants puisqu'après une stagnation autour de 14,5 litres par an dans les années 1990, la tendance à la baisse se poursuit. Mêmechez les jeunes de 17 ans, la consommation excessive d'alcool a diminué entre 2003 et 2008 : de moitié pour les filles et d'un tiers pour les garçons. Les ivresses répétées chez les jeunes se stabilisent (un jeune sur quatre dans l'année) après une hausse importante entre 2003 et 2005. Il est vrai que les aînés ne donnent pas l'exemple puisque des alcoolisations excessives ponctuelles sont rapportées par une femme sur cinq et un homme sur deux entre 25 et 54 ans.
» Un adolescent sur trois a déjà connu une ivresse alcoolique
» Existe-t-il des médicaments pour guérir l'alcoolisme ?
• Tabac : les fumeurs résistent
Soyons clairs : l'objectif n'est pas atteint, loin de là. Sur cinq années, les experts de la santé publique espéraient réduire de 33 % à 25 % la prévalence des fumeurs quotidiens. Ils sont toujours 32,4 %. Même résistance pour les femmes, puisque la prévalence reste à 26 % en 2010 alors que l'objectif était de passer de 26 % à 20 %. «Les seules tranches d'âge pour lesquelles on observe une diminution de prévalence entre 2005 et 2010 sont les femmes de 15-19 ans (- 10 %), les hommes de 20-25 ans (- 10 %) et ceux de 65-75 ans (- 7 %)», note le rapport de la Dresse. La bonne nouvelle est de voir le tabagisme quotidien diminuer chez les jeunes de 17 ans : entre 2000 et 2008, il est passé de 40 % à 28 % chez les filles et de 42 % à 30 % chez les garçons. On sait que les hausses du prix du tabac sont particulièrement sensibles chez les jeunes. Les efforts de prévention doivent toutefois se poursuivre, en particulier en direction des plus jeunes car plus on commence tôt à fumer et plus le risque de dépendance ultérieure est important, or l'âge de la première cigarette est toujours autour de 13 ans et demi.
» Arrêter de fumer
» La dépendance tabagique
• Diabète : surveillance insuffisante
Près de 3 millions de diabétiques sont traités en France pour un diabète et l'objectif est qu'au moins 80 % d'entre eux fassent régulièrement les examens nécessaires à leur surveillance. En effet, la maladie étant invisible, il faut vérifier régulièrement différents paramètres (glycémie, fond d'œil, fonction rénale, pression artérielle). Le bilan 2011 montre que la réalisation des examens varie entre 18 et 71 % selon les paramètres considérés.
» Le diabète et ses complications
• Hypertension artérielle : la moitié des hypertendus ignorent leur maladie
La dernière (et première !) grande enquête représentative des 18-74 ans date de 2006. Elle montre que l'évolution de la fréquence de l'hypertension artérielle sur dix ans, chez les 35-64 ans, a diminué de 7,5 % pour les hommes et de 18,5 % pour les femmes. L'ennui est que de nombreux hypertendus ignorent leur maladie. C'est en effet le cas pour 59 % des femmes hypertendues et 47 % des hommes.
» L'hypertension artérielle : les signes, les traitements, vivre avec
• Maladies chroniques : explosion des affections de longue durée
Les maladies chroniques (cancer, obésité, problème de vue, maladies cardio-vasculaires…) devaient répondre à plusieurs objectifs de santé publique. Elles touchent une personne sur trois après 15 ans et c'est pourquoi leur prise en charge est aussi au cœur de la santé publique. L'enjeu est d'envergure. La Dresse rappelle que, «en 2009, 1,4 million de nouvelles affections longue durée (ALD) ont été prises en charge par la collectivité, soit une augmentation d'environ 40 % depuis 2000». Cette augmentation traduit paradoxalement une amélioration de l'espérance de vie des malades et de la qualité des soins. Elle s'explique entre autres par un diagnostic précoce du cancer et l'efficacité accrue des thérapeutiques, une meilleure prise en charge du diabète, de l'hypertension, la prévention des récidives des pathologies cardio-vasculaires.
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Re: Actualités concours 2012

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Les universités fauchées par la réforme de l’autonomie

Une université sur deux pourrait présenter un déficit en 2011, mettant en péril la réforme de l’autonomie.

« Les chiffres qui courent, c’est plutôt que la moitié des universités auraient du mal à boucler leur budget, et 2012 risque d’être plus compliquée », dit-on dans l’entourage d’un président d’université autonome. Une université sur deux pourrait ainsi présenter un déficit en 2011. Pire, pour avoir présenté deux déficits successifs en 2009 et 2010, sept établissements d’enseignement supérieur, parmi lesquels des universités comme Paris-VI - Jussieu, viennent d’être placés sous la surveillance des recteurs. S’il ne s’agit que de sept universités sur 83, plusieurs ont été étonnées de ne pas figurer sur la liste parue à l’approche du renouvellement des présidences d’universités début 2012. En cause, la réforme de l’autonomie des universités qui aurait entraîné de nouveaux coûts et de nouvelles dépenses. Conséquences ? Gels de postes, formations remises en question, non-reconduction de nombreux contractuels.

Un moyen de lutter contre la crise
« L’autonomie des universités a un certain nombre de conséquences financières. Les présidents d’université ne sont pas devenus fous. Il manque de l’argent pour y faire face », a déclaré mardi aux Echos Louis Vogel, président de la Conférence des présidents d’université. « Cette affaire a été traitée un peu selon le dicton : “L’intendance suivra”. Non, l’intendance ne suivra pas ! La société française doit être prête à mettre de l’argent dans ses universités, c’est aussi un moyen de lutter contre la crise. » Le président de l’université de Nantes, Yves Lecointe, « persiste à croire que la réforme LRU est une bonne réforme, car elle a donné la possibilité aux universités de faire elles-mêmes leur choix, notamment au niveau des ressources humaines » et en les repositionnant « comme acteurs de leur territoire ». Le ministre Laurent Wauquiez a bien dégagé 14,5 millions et rappelé qu’aucun gouvernement n’avait jamais consacré autant de moyens à l’enseignement supérieur et à la recherche, mais selon le monde universitaire le compte n’y est pas
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Re: Actualités concours 2012

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Failles dans le dépistage du sida : 50.000 Français ignorent qu’ils sont contaminés

La contamination par le sida ne faiblit guère en France, où les efforts du dépistage restent insuffisants et les tests réalisés encore trop tardivement.



Trente ans après la découverte du VIH, la lutte pour améliorer le retard au dépistage constitue un enjeu majeur, a martelé mardi le Dr Jean-Yves Grall, le directeur général de la santé. L’Institut national de veille sanitaire (InVS) et de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) ont présenté mardi les dernières données épidémiologiques sur le sida en France. Le constat est amer : le dépistage stagne et le nombre de nouvelles contaminations ne baisse pas, à environ 7.000 cas par an. « Pour une pathologie aussi grave, cela reste énorme », a souligné Caroline Semaille, de l’InVS. D’autant que 50.000 Français ignorent qu’ils sont contaminés par le VIH. A la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, outre la nécessité de se protéger lors des rapports sexuels, les autorités de santé martèlent un objectif : réduire de 80 % à 90 % les nouvelles infections d’ici à cinq ans en triplant le nombre de tests de dépistage. Le point sur l’épidémie.

Stagnation des dépistages et des séropositivités découvertes
Depuis 2008, le nombre de cas de séropositivité découverts reste stable, alors qu’il avait diminué entre 2004 et 2007. En 2010, sur 5 millions de tests de sérologie réalisés, environ 6.300 personnes ont ainsi pris connaissance de leur séropositivité. Près de huit dépistages sur dix sont réalisés en laboratoires de ville et seuls 8 % ont lieu lors d’une consultation de dépistage anonyme et gratuit. L’Ile-de-France concentre 44 % des nouveaux cas d’infections, tandis que la Guadeloupe et la Guyane en représentent 9 %. Pour l’InVS, ces données constituent avant tout un « état des lieux » qui permettra de mesurer l’impact des stratégies mises en place par le plan initié en 2010 pour améliorer le dépistage.

Augmentation chez les homosexuels masculins et les plus de 50 ans.
C’est une mauvaise nouvelle : la seule catégorie où le nombre de découvertes de contaminations augmente de façon marquée est celle des hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes. L’an dernier, 2.500 homosexuels ont appris leur séropositivité, « le plus souvent diagnostiqués à la suite d’une prise de risque », indique l’InVS. Agés de 37 ans en moyenne, ils représentent 40 % de l’ensemble des découvertes. Fait préoccupant : la part des homosexuels de moins de 25 ans découvrant leur statut positif est en hausse régulière depuis 2003. Chez les hétérosexuels, le nombre de découvertes diminue faiblement depuis deux ans pour atteindre 3.600 cas l’an dernier. Les personnes nées à l’étranger représentent 2.500 de ces cas, en majorité des femmes, d’origine subsaharienne. « Il est nécessaire de rester très prudent, car la transmission des autres infections sexuellement transmissibles persiste », tempère l’InVS. Autre fait notable, la classe d’âge des plus de 50 ans augmente chaque année depuis 2003, totalisant 18 % des découvertes en 2010.

Trop de dépistages à un stade tardif
Parmi les découvertes de séropositivité en 2010, 15 % sont intervenues à un stade sida. Un chiffre stable depuis 2007, mais peu satisfaisant. Aujourd’hui, seulement 36 % des diagnostics sont réalisés à un stade précoce. « Près de 70 % des personnes découvrent leur séropositivité alors qu’un traitement aurait déjà pu leur être proposé », déplore l’Inpes. Plus grave, environ 50.000 Français sont contaminés sans le savoir. Les plus touchés par ce retard de dépistage sont les plus de 40 ans ayant des rapports hétérosexuels. Or, selon les autorités de santé, « dépister précocement représente à la fois un bénéfice pour la personne, mais aussi pour la collectivité, en réduisant le nombre de transmissions du VIH dans la population ». Non seulement car la connaissance de son statut séropositif entraîne une diminution des pratiques à risques, mais aussi parce que la mise sous traitement antirétroviral permet de réduire la quantité de virus dans l’organisme.

Banaliser le dépistage et réduire le retard de diagnostic
A la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l’Inpes et le ministère de la Santé réactivent une vaste campagne médiatique (*). Son slogan : « Le dépistage fait partie de votre vie sexuelle. Faites le test du VIH et des autres IST. » Objectif : banaliser ce geste anonyme et gratuit pour « doubler puis tripler » le nombre de dépistages. Les moins de 25 ans, « pour lesquels la perception du risque est peut-être abstraite », sont particulièrement visés. Parmi les autres axes, les autorités sanitaires veulent renforcer le rôle des médecins de ville : s’ils diagnostiquent moins de seniors, « ils dépistent plus d’homosexuels masculins et de personnes à un stade précoce que leurs confrères hospitaliers », note l’InVS. Par ailleurs, la Direction générale de la santé a agréé 32 structures associatives pour réaliser près de 64.500 « tests rapides à orientation diagnostique » (TROD) l’an prochain. Visant les publics les plus concernés, mais qui échappent aujourd’hui au dépistage, ils livrent le résultat en 30 minutes.

(*) Informations sur www.sida-info-service.org ou 0.800.840.800

Vers une fin de la pandémie ?

Pour la première fois, l’hypothèse de voir à long terme la pandémie s’achever n’est plus jugée fantaisiste : « La science, l’appui politique et la riposte communautaire commencent à produire des résultats tangibles et certains », a affirmé Michel Sidibé, directeur exécutif d’Onusida, en présentant le dernier rapport de l’organisation. En effet, jamais autant de personnes n’ont vécu avec le virus du sida dans le monde : en 2010, ils étaient 34 millions, dont 68 % pour le seul continent africain. Près de la moitié des séropositifs ont accès à un traitement, ce qui a permis de sauver 700.000 vies en 2010. Autre avancée : les nouvelles infections (2,7 millions, dont 390.000 enfants) régressent, atteignant leur niveau le plus bas depuis 1997
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Prostitution : Bientôt une loi pour l'abolir

Abolir la prostitution. Une proposition de loi comprenant la possibilité de poursuivre les clients sera déposée le 6 décembre à l'Assemblée nationale, selon des sources parlementaires.

Ce jour-là, les députés examineront d'abord une proposition de résolution signée de députés de tous bords (PS, Parti de gauche, PCF, Verts, UMP, Nouveau Centre) et affirmant la position abolitionniste de la France sur la prostitution, a expliqué le député UMP Guy Geoffroy, rapporteur d'une mission d'information parlementaire sur la prostitution en France. La proposition de résolution a été « signée par les responsables de tous les groupes politiques de l'Assemblée nationale », s'est-il réjoui.

Après le vote de cette résolution sera déposée, dans la foulée, la proposition de loi visant à inscrire dans le code pénal « ce qui dans la résolution relève du domaine législatif », et en particulier la pénalisation des clients de la prostitution, grande nouveauté dans le droit français, a expliqué le député.

Sous la présidence de la députée PS Danielle Bousquet, la mission parlementaire avait conclu au printemps que la pénalisation du client constituait « à terme la meilleure piste pour voir diminuer la prostitution en France, là où tous les pays qui ont réglementé cette activité l'ont vu augmenter ». Le rapport des élus proposait des peines allant jusqu'à 6 mois de prison et 3.000 euros d'amende. Selon Mme Bousquet, le vote de la loi pourrait prendre plusieurs mois.

Relire l'interview accordée par Guy Geoffroy et Danielle Bousquet à France-Soir, en août dernier.

L'exemple Suédois
Les députés se sont inspirés de l'exemple de la Suède, où le recours à la prostitution est puni par la loi depuis 1999. Lors d'une réunion mardi à l'Assemblée nationale d'associations abolitionnistes, l'avocate féministe suédoise Gunilla Ekberg a rappelé qu'avant la pénalisation des clients, « 13,8% des hommes en Suède avaient acheté quelqu'un », alors que la proportion est tombée depuis à 7,8%. Actuellement, en France, rien n'est prévu contre les clients. Une loi de 2003 a rendu le racolage passif passible de deux mois d'emprisonnement et de 3.750 euros d'amende.

Devant l'Assemblée nationale, des membres du Strass (Syndicat du travail sexuel), mais aussi des associations comme Act Up ou Aides, ont manifesté mardi contre la pénalisation des clients. Environ 20.000 personnes se prostituent en France. Près de 80% sont des femmes, les clients étant à 99% des hommes
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Arrêts maladie : L'UMP trouve autre chose

Les députés UMP et le gouvernement aurait trouvé un compromis ce mardi concernant les indemnités en cas d'arrêts maladie dans le privé. Au lieu d'un quatrième jour de carence, ils proposent une baisse de l'indemnisation journalière de la Sécurité sociale pour les salariés « les mieux payés ».

La mesure n'était pas très populaire. Rajouter un jour de carence pour les salariés du privé afin de faire des économies budgétaires avait largement créé la pagaille au sein de la majorité ces dernières semaines. Alors, le 22 novembre, les députés de la majorité avaient obtenu de Matignon qu'une autre solution, permettant une économie de 200 millions d'euros selon certains élus UMP, soit recherchée.

Cette mesure avait, en effet, été adoptée très vite par la majorité pour en faire oublier une autre également impopulaire avancée fin septembre par Bercy : un nouveau mode de calcul aboutissant à une moindre indemnisation de la Sécurité sociale pour les arrêts maladie (50 % du salaire net au lieu de 60 % du brut) dans le privé. Ce mardi, les députés UMP et le gouvernement ont donc fini par trouver un accord à l'occasion du petit-déjeuner de la majorité à l'Elysée : la baisse des indemnités journalières pour les salariés percevant un salaire supérieur à 1,8 fois le Smic, soit 2.500 euros brut mensuels. Le plafond des indemnités de la Sécurité sociale passera donc désormais de 48,20 euros par jour à 40,40.

La solution pour les fonctionnaires n'a pas été trouvée
Un peu plus tôt, pour faire accepter cette solution du quatrième jour de carence dans le privé à l'ensemble des élus UMP, le gouvernement avait aussi ajouté à sa copie la création d'un jour de carence dans la fonction publique, qui elle en compte aucun quand les salariés du privé en comptent déjà trois.

Mais dans ce nouvel accord, trouvé mardi, la solution pour les fonctionnaires n'a pas encore été trouvée. Le gouvernement serait encore en train de chercher un moyen d'étendre la création d'un jour de carence pour la fonction publique, proposition qui a été votée par les députés le 16 novembre. Or dans le même temps ce mardi, la commission des Finances du Sénat, à majorité de gauche, a annoncé vouloir supprimer la journée de carence pour les fonctionnaires. « Les conventions collectives couvrent intégralement 80% des salariés, qui ne perdent donc pas de rémunération au cours des trois premiers jours de congés maladie », a ainsi déclaré la rapporteure générale de la commission des Finances Nicole Bricq (PS). « Pour quelles raisons tous les agents publics devraient-ils perdre un jour de rémunération en cas de maladie ? », interroge-t-elle. « Les salariés du public, notamment ceux qui sont les moins bien rémunérés, subiraient une perte de salaire avec le risque que certains renoncent à leurs congé maladie, mettant ainsi en péril leur santé » ajoute-t-elle. Ce projet de budget sera, lui, voté au Sénat la semaine prochaine avant de revenir à l'Assemblée nationale qui aura in fine le dernier mot.

"Ils sont moins souvent malades"
Concernant les congés maladies dans le privé, le député UMP et rapporteur du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), Yves Bur, a immédiatement justifié ce nouvel accord trouvé mardi au sein de la majorité. Selon lui, « ce sont les salariés les mieux payés qui seront touchés » par cette baisse de plafond des indemnités. « Ceux-ci sont plus souvent couverts par leur employeur pour leur perte de salaire en cas d'arrêts-maladie. Par ailleurs, ils sont moins souvent malades que les salariés moins bien rémunérés », a-t-il encore argué.

La mesure doit être présentée officiellement aux députés mardi après-midi, lors du vote définitif par l'Assemblée nationale du PLFSS, mais elle sera prise par décret
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Confidentialité : accord entre Facebook et les autorités américaines

Facebook serait-il vraiment en train de faire un effort sur la confidentialité ? Les autorités américaines et Facebook ont annoncé mardi un accord censé mettre fin à des poursuites de la Commission fédérale du commerce (FTC), qui accuse le site internet d'avoir violé ses propres promesses sur la confidentialité des données de ses usagers.
«Le règlement proposé suppose que Facebook prenne plusieurs mesures pour s'assurer qu'il honore ses promesses à l'avenir, y compris (....) en demandant le consentement explicite des consommateurs avant que leurs informations soient partagées au-delà de ce qui est prévu par leur réglage de confidentialité», a expliqué la FTC dans un communiqué.

Mark Zuckerberg reconnaît des «erreurs» sur la confidentialité

Le PDG fondateur de Facebook Mark Zuckerberg a convenu mardi sur le blog de sa société qu'elle avait commis «un paquet d'erreurs», notamment «une mauvaise mise en oeuvre quand nous avons changé notre modèle de confidentialité il y a deux ans». Ces erreurs ont, selon lui, «souvent éclipsé une grande partie du bon travail que nous avons fait».

L'accord prévoit notamment que Facebook obtienne l'approbation des internautes avant de changer la façon dont leurs données sont communiquées et se soumette à des audits indépendants sur ses pratiques en la matière pendant 20 ans. «Cela veut dire que nous prenons un engagement clair et à long terme pour faire ce que nous avons toujours essayé de faire et prévoyons de continuer à faire, en donnant (aux internautes) les outils pour qu'ils contrôlent qui a accès à leurs informations», assure Mark Zuckerberg.

En août dernier, Max Schrems, un étudiant autrichien, avait démontré que les données effacées par les utilisateurs de Facebook ne disparaissent pas vraiment, mais restent stockées par la société. «Quand on efface quelque chose dans Facebook, on ne fait que le cacher à soi-même», résumait ainsi le jeune Autrichien, qui avait déposé plainte devant l’Autorité de protection de la vie privée, en Irlande (DPC), où se trouve le siège européen de Facebook.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »


Pour en finir avec le light

Le Point.fr - Publié le 29/11/2011 à 10:07 - Modifié le 29/11/2011 à 10:25
Le Point.fr ouvre son espace Débattre à Laurent Chevallier, médecin consultant en nutrition, attaché au CHU de Montpellier.

Cela aurait pu être une bonne idée. Chercher à réduire la teneur en sucre, en gras et en calories des aliments, à une époque où la population ne cesse de grossir : 3,1 kg et 4,7 cm de tour de taille pris en moyenne en 12 ans. Mais fallait-il pour autant remplacer les sucres par de l'aspartame, de l'acésulfame K, du sucralose, ou même de la thaumatine ou de la stevia, plus "naturels" ? Et remplacer les graisses par de l'amidon, des pectines ou des gélifiants, comme de la gélatine de porc ?

L'impact de tous ces composés de substitution laisse à désirer. D'abord, les produits de remplacement du sucre fonctionnent comme des leurres. En effet, alors que le sucre absorbé envoie au cerveau un signal de rassasiement, rien de tel ne survient avec les édulcorants. Résultat : on mange plus..., ce qui ne fait pas maigrir. En outre, des toxicologues et des médecins émettent des réserves sur la consommation d'aspartame.


Éviter les aliments transformés

Quid de la stevia présentée comme la solution la plus adaptée ? Jamais cette plante, commercialisée en poudre d'extrait de rebaudioside A, n'a été utilisée sous cette forme. D'où le manque de recul sur son impact pour la santé consommée de cette façon. De plus, à cause d'un arrière-goût de réglisse qui n'est pas apprécié par tous, les industriels la mélangent fréquemment à d'autres édulcorants de synthèse ou même au sucre ! Il existe aussi peu d'informations sur les techniques de culture de cette plante, produite essentiellement en Chine, et d'extraction du rebaudioside A.

Pour les substituts du gras, un certain nombre de produits gélifiants provoquent divers troubles digestifs, et peuvent limiter l'absorption de vitamines et d'éléments minéraux nécessaires à l'organisme. De plus, certains allégés ne sont parfois que de l'eau ou de l'air, bien qu'ils soient vendus au prix du produit de base, voire plus chers. De nombreuses études montrent que les produits allégés peuvent faire grossir.


Le plus simple pour manger de façon allégée est d'éviter les aliments transformés, bourrés de composés suspects. Mieux vaut opter pour de l'eau plutôt que pour une boisson light. Ou continuez à prendre du beurre, en l'étalant bien, plutôt qu'un substitut douteux. Bref, faire comme les 42 % de Français (1) qui se disent réfractaires aux produits allégés...

(1) Enquête Cegma Topo sur 308 personnes de 16 à 67 ans, en février-mars 2009.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Les médecines douces au secours de la fertilité

Le Point.fr - Publié le 29/11/2011 à 09:47 - Modifié le 29/11/2011 à 10:08
Les femmes et les hommes peuvent se tourner vers les médecines alternatives pour augmenter leur fertilité, mais sans succès garanti.

Depuis que les femmes ont la maîtrise de leur contraception, elles aimeraient avoir de la même façon celle de leur fécondité. Alors qu'il est possible de choisir de ne pas avoir d'enfant, il n'est pas possible de décréter qu'une grossesse doit commencer. D'autant que les femmes, qui font des études et travaillent, retardent de plus en plus l'heure de "l'heureux événement". Quitte à le regretter et à vouloir tout tenter ensuite pour accélérer le processus... tant qu'il en est encore temps. Car l'avancée en âge se traduit inéluctablement par une baisse de la fécondité.

Dans son dernier livre Tout ce qu'il faut savoir avant une grossesse*, le Pr François Olivennes explique ce qu'il est possible d'attendre des médecines alternatives. Selon ce professeur de gynécologie-obstétrique, ces médecines dites aussi douces apportent un bienfait à de nombreuses personnes, mais nul ne peut dire s'il s'agit d'un effet réel ou placebo. Car, en dehors de l'acupuncture, rares sont les études scientifiques à s'être intéressées aux diverses méthodes. En tout cas, pour ce spécialiste, il ne serait pas pertinent de les récuser ou de les bannir, si aucune toxicité n'est à craindre. Par esprit de neutralité, il les présente par liste alphabétique.

"Chasser les fantômes"

L'acupuncture est, selon lui, une médecine chinoise qui, si elle est pratiquée dans les règles de l'art, peut se révéler bénéfique et permettre de bien préparer son corps avant un projet de grossesse. "Selon certaines études", écrit-il, "elle peut augmenter le débit sanguin au niveau de l'endomètre (la muqueuse interne de l'utérus), améliorer sa qualité et augmenter les chances d'implantation de l'embryon". Pour l'aromathérapie, le Pr Olivennes est plus prudent. Car si le massage du corps avec certaines huiles pourrait améliorer la fertilité, d'autres huiles sont connues pour déclencher la menstruation...

L'homéopathie est très employée dans le cadre de la fertilité. Chez les femmes, elle pourrait aider à réguler les cycles menstruels et être bénéfique lors de traitements d'assistance médicale à la procréation, voire après une fausse couche pour "chasser les fantômes". De plus des mélanges spécifiques sont conçus pour être pris avant la conception d'un enfant. Chez l'homme, des granules sont censées augmenter le nombre de spermatozoïdes, traiter l'azoospermie ou les spermatozoïdes trop lents et de forme anormale.

Quant à la phytothérapie, c'est sans conteste le traitement médical le plus ancien du monde. Selon ses partisans, il est préférable de prescrire une plante plutôt que ses composants synthétisés. Le Pr Olivennes met en garde ses lecteurs contre l'automédication. Néanmoins, il n'hésite pas à lister les plantes les plus utiles. Pour l'homme, il s'agit de la yohimbine, un aphrodisiaque extrait de l'écorce d'un arbre africain et du turnera diffus, "tonique du système hormonal et sexuel". Pour les femmes, l'aralia de Chine est censée régulariser les règles et l'ovulation mais elle peut être dangereuse en début de grossesse. Le séneçon doré est, lui, considéré comme un tonique pour l'utérus et favoriserait la régularité des règles. Enfin les gélules à l'huile d'onagre augmenteraient la production de progestérone naturelle.


Par Anne Jeanblanc Réduire le texteGrossir le texte* Editions Marabout, 316 pages, 15 €
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par lucie4228 »

Oui très bonne idée !!!


LA MALNUTRITION :

Définition :

La malnutrition peut être un problème :
Quantitatif : apport calorique insuffisant ou au contraire excessif.
Qualitatif : trop de graisses, pas assez de fer etc...

Causes :

Dans les pays développés comme les Etats Unis, la France, l'Allemagne... on trouve plus particulièrement l'obésité. Elle peut être dû à des facteurs génétiques ou à cause de son anatomie ou de sa physiologie acquise. Souvent dans ce cas, conséquences d'un trouble psychologique.
Dans les pays en voie de développement, on trouve plus la sous-nutrition a cause d'un apport calorique insuffisant.
La malnutrition est donc fortement liée à l'état financier d'un pays :
- Suralimentation pour les pays riches.
- Sous alimentation pour les pays pauvres.
Beaucoup de personnes vivant dans un pays en développement n'ont pas accès à l'eau potable et à des logement salubres. Le manque d'hygiène accroît les problèmes de malnutrition. Le lait maternel est très important, il contient beaucoup de nutriments, ce qui évite les carences seulement, l'allaitement ne peut pas être utilisé pendant des ans ; de plus, toutes les personnes n'ont pas la capacité d'allaiter.

La malnutrition est une pathologie.

Conséquences :

Elle entraîne souvent des carences alimentaires.
En 2006 : + de 3 ,5milliards de personnes souffrant d'une carence en fer.
2 milliards de carence en iode.

Maladies provoquées : kwashiorkor, anémie, rachitisme, cécité, marasme...

Ces maladies entraînent des infections et des troubles fréquents qui peuvent aller jusqu'à la mort.

Avec les terme de malnutrition, on peut distinguer la malnutrition secondaire qui concernent les personnes qui ne peuvent pas utiliser pleinement les aliments qu'ils consomment. Il y a également ceux qui consomment trop de calories : surnutrition. Pour les personnes dont les aliments n'apporteront pas assez de protéines ou de calories, on appellera ceci : malnutrition protéino-génétique, ou sous-nutrition.

La moitié des décès des enfants de moins de 5 ans (environ 200 millions d'enfants dans le monde atteint de cette maladie) sont dus à la malnutrition. Chaque année, la malnutrition est à l'origine d'au moins un tiers des décès des 8 millions d'enfants de moins de cinq ans.

Les solutions proposées :

En 2009, la MSF a soignée 250 000 enfants malnutris.
La malnutrition : un des objectifs de l'ONU (initié en 2000).
L'UNICEF : prévient les risques en offrant des financements et des aides aux pays en difficultés afin que ces derniers puissent recevoir des produits riches en fer. L'UNICEF essaie aussi de diminuer au maximum les carences en iode car c'est le principal problème pour le retard mental des populations. En effet, une carence en iode provoque un déficit mental.
ANTENNA technologies : ont obtenus un complément alimentaire : la spiruline. Elle contient du fer, des acides aminés, de la vitamine A...). Cette société développe ce complément en Asie et en Afrique.

Autres problème : l'Anorexie :

Les causes :

En particulier les adolescentes et les jeunes filles.
Ces personnes se sentent mal dans leur peau et n'aiment pas leurs corps. Elles se trouvent trop grosses et vont donc tout faire pour maigrir. Certaines se fixent un but mais arrivées au but elles ne s'arrêtent pas et continuent jusqu'à ne plus rien (ou presque rien) manger.
Elles refusent d'avoir un poids au niveau ou au-dessus d'un poids minimum normal en fonction de la taille et de l'âge.
Elles ont donc peur de prendre du poids.
Bien qu'elles soient maigres, elles se trouvent encore grosses.

Les conséquences :

Elles perdent toute confiance de soi.
Elles peuvent être atteints de syndromes dépressifs, elles peuvent avoir des traits obsessionnels-compulsifs.

Les solutions :

Elles doivent se faire aider par quelqu'un, de préférence, un spécialiste.
Ces personnes ne veulent pas en parler avec quelqu'un. Elles refusent d'admettre qu'elles sont malades et les psychologues ou autres médecins ne se fient pas en général à ce qu'elles prétendent faire mais interrogent la famille et les amis. Ils ont en charge de leur redonner une estime de soi, leur faire reprendre confiance en eux.
La guérison est malheureusement souvent incomplète. Ces personnes restent très vulnérables.
CHU Saint-Etienne : Admissible, oral le 23 mai
Croix rouge Saint-Etienne : Admissible, oral le 31 mai.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Cancer de la prostate : la génétique, une aide au pronostic vital

Alors que le score de Gleason est de plus en plus contesté en raison de son manque de fiabilité quant au pronostic vital suite au développement d’un cancer de la prostate, des chercheurs américains viennent de montrer que certaines signatures génétiques pouvaient permettre de pallier au faiblesse de ce dernier. C’est ce que révèle une étude parue dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Arnold J. Levine et ses collègues de l’Institut d’études avancées de Princeton se sont intéressés à l’approche de l’équipe d’un de leur collaborateur, Hideaki Mizuno, qui consiste à classer les différents types de cancer du sein à l’aide de l’expression d’une série de gènes. En effet, les tumeurs ayant une signature génétique ESC associée à l’inactivation du gène p53 est synonyme d’un mauvais pronostic vital.
Suite à ces résultats, les chercheurs américains ont essayé de vérifier si une approche similaire pouvait être appliquée au cancer de la prostate. Pour cela, ils ont fait des tests et des analyses génétiques sur une cohorte de patients suédois. Ils ont ainsi distingué 5 profils génétiques différents : « ESC/p53-/PTEN- » (groupe dit stem-like), « TMPRSS2-ERG » (groupe de fusion de gènes) et trois groupes d’activation de voies oncogéniques (« Cytokine/RAS/Mesenchyme » ; « transitional » ; « PRC2 »). Ils ont ensuite calculé pour chaque patient le score de Gleason, qui permet d’évaluer les risques de mortalité à plus ou moins long terme.
Ils ont ainsi montré que certains patients ayant un score de Gleason de 6 et de 7 (bas), pouvaient malgré tout avoir des risques plus importants. de décéder des suites d’un cancer de la prostate si leur profil génétique est stem-like. Dans le but de confirmer leur hypothèse, les chercheurs ont fait des analyses sur un autre groupe de personnes touchées par ce type de tumeur. Les résultats se sont avérés similaires. Ainsi le groupe stem-like correspondrait aux cancers les plus agressifs. Cette nouvelle méthode, qui permet d’affiner le pronostic vital, devrait permettre une meilleure prise en charge des patients.

Article écrit le 2011-11-30 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Quatrième et dernière moisson de bébés pour Elfe

C’est officiel. Le dernier recrutement de nouveau-nés de l'étude longitudinale française depuis l’enfance (elfe) est cours. Quelques 7 400 bébés, nés entre le 28 novembre et le 5 décembre 2011 dans l’une des 310 maternités métropolitaines participantes devraient venir compléter le panel existant constitué déjà de 12 600 enfants.

Lancée en avril dernier, l'étude Elfe a pour but de réaliser un suivi minutieux, de la naissance jusqu'au vingtième anniversaire, de 20 000 enfants nés en 2011. Depuis hier, les derniers nouveaux nés à rentrer dans l'étude Elfe sont en cours de recrutement auprès des 310 maternités participantes. Ces dernières proposent aux parents la possibilité d’inclure leur bébé dans l’étude.
Rien ne sera laissé au hasard par la soixantaine d’équipes , regroupant plus de 400 chercheurs, qui participent à ce travail titanesque. L'environnement social, familial, économique et culturel de chacun sera étudié, mis en perspective et disséqué, afin d'en déterminer les conséquences sur la santé, le développement physique et psychologique de l'enfant.
Les scientifiques souhaitent notamment déterminer les impacts des pesticides, des phtalates, du bisphénol A, des métaux lourds et autres substances chimiques sur l’organisme. Ainsi, ils pourront non seulement vérifier s'il existe des liens entre ces produits et certaines anomalies observées leur du développement de l’individu et établir si cela à des conséquences quantifiables sur le relationnel et le parcours scolaire.
Les premiers résultats de l’étude devraient être connus dés 2013….

Article écrit le 2011-11-29 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Les français ont un bon bulletin de santé

En sept ans, la santé des français s’est nettement améliorée et la mortalité prématurée est en recul. C’est ce qui ressort du bilan, édité par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Dresse), qui fait suite à l'inscription dans la loi des objectifs de santé publique en 2004.

Après un certain nombre d’enquêtes d’opinion qui ont révélé que les français étaient inquiets pour leur santé en raison de sa cherté et de la difficulté de l’accès aux soins, le rapport de la Dresse éclaire cette fin d’année morose. En effet, d’après l’enquête en une décennie, notre espérance de vie n’a cessé d’augmenter. Actuellement les femmes vivent jusqu’à 84,8 ans et les hommes jusqu’à 78,1 ans. Encore plus étonnant nous aurions la meilleure espérance de vie de toute l’Europe. Ainsi, l’étude montre qu’après 65 ans, les françaises peuvent espérer vivre encore 22, 8 ans et leur conjoint 18,6 ans.
Les autres résultats publiés dans le rapport de la Dresse montrent que nos concitoyens boivent certes moins qu’il y a 7 ans, mais toujours trop. En moyenne, un homme consomme 4 verres par jour d’alcool et les femmes 2. Autre fait intéressant, pour la première fois depuis quelques années, les ivresses répétées chez les jeunes n’ont pas augmenté et au contraire se sont stabilisées.
Le bilan est beaucoup plus sombre du côté du tabagisme. En effet, on est loin des objectifs envisagés en 2004. Alors que les pouvoirs publics espéraient voir se réduire la part des fumeurs dans la population de 33 % à 25 %, elle est toujours à 32,4 %.
Somme toute, les efforts faits depuis une décennie en politique de santé publique expliquent en grande partie ces résultats plutôt encourageants. Notamment la diminution de 18 % en 7 ans du nombre de « morts évitables ». C’est à dire les décès dus à des pratiques à risques (Alcool, tabac, etc.). Toutefois la France reste en tête des pays d’Europe dans ce domaine…

Article écrit le 2011-11-29 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Sida : échec d’un gel vaginal microbicide

30-11-11 à 12:06 3 réactions

Malgré les espoirs suscités par les gels microbicides pour protéger les femmes du VIH, les gels vaginaux pourraient s’avérer inefficaces dans la prévention de la transmission du VIH, à cause d’une mauvaise utilisation.
Des résultats franchement négatifs ont contraint à l’arrêt d’un essai clinique en Afrique sub-saharienne portant sur l’efficacité d’un gel vaginal contenant du tenofovir, une molécule fréquemment employée dans les trithérapies contre le sida. Entamée en septembre 2009, l’étude VOICE devait comparer sur 5.000 femmes africaines deux méthodes de prophylaxie : l’application du gel microbicide et la prise orale d’un antirétroviral.
Sharon Hillier, de l’université de Pittsburg et en charge de l’essai, a annoncé que l'examen des données par un conseil indépendant a révélé que 6% des 1000 femmes qui ont reçu le gel ont été infectées par le VIH. Tandis que dans le groupe témoin comprenant le même nombre de sujets avec un gel placebo inerte le taux d’infection a été de 6,1%. « Cela veut clairement dire que ça n’a pas du tout fonctionné » conclut la scientifique.

Une nouvelle décevante car l’année dernière un essai clinique utilisant un gel avec la même molécule avait été couronné de succès. Mais déjà, les médecins avaient remarqué, après un an, que la protection procurée par le gel s’amenuisait, vraisemblablement en raison d’une moins bonne observance des conditions d'utilisation.
Cette fois ici, il semble que ce soient encore les modalités d’utilisation et leur respect qui compromettent la validité de cette méthode de prévention. Pour être efficace, le gel doit en effet être appliqué douze heures avant un rapport sexuel et immédiatement après. « Peu importe l’efficacité de la substance, si elle reste dans son tube ça ne marchera pas », se désole John Moore, immunologiste. Or il apparaît qu'après une période plus ou moins longue, la plupart des femmes cessent de l'utiliser correctement.
Par ailleurs dès septembre 2011, les essais avec un des deux antirétroviraux testés par voie orale ont également été arrêtés, faute de résultats probants. Il ne reste plus qu’une spécialité, le Truvada, qui combine deux antirétroviraux, encore à l’étude.
Concernant les gels, les chercheurs estiment qu’ils devraient pouvoir être utilisés avec des publics dont on sait que leur observance sera bonne, par exemple les couples dont l’un des deux partenaires est séropositif. Pour les autres ils envisagent des dispositifs moins «utilisateur-dépendant», comme cet anneau vaginal qui délivre un antirétroviral pendant un mois et qui va prochainement être mis à l’essai.

J.I.
Sciences et Avenir.fr
29/11/2011
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par missdu33 »

DELINQUANCE

Définition :

Délinquance : Ens des infractions constatées par les services de police et gendarmerie.

Délit : infraction jugée par le tribunal correctionnel (amendes et peine de prison).

Différentes formes :
 Atteintes aux personnes.
 Atteintes aux biens.
 Infraction éco et financières.
 Atteintes aux intérêts de la nation.
 Infractions routières.


Causes :
 Autorité parentale défaillante.
 Chômage des parents.
 Affaiblissement des valeurs idéologiques (religieuses).
 Rejet de ttes formes d’autorités.
 Déclin de l’influence des partis politiques.
 Effondrement de la structure familiale.
 Echec de l’intégration.
 Inefficacité de la politique pénale.

Csq :
 Augmentation des violences.
 Coût de la société.
 Enfoncement.
 Récidive
 Changement
 Honte de la famille
 Culpabilisation

PREVENTION :
 Mesures judiciaires
 Campagne de sensibilisation contre l’incivisme dans les collègues et lycées.

CHIFFRES :
 2010 : baise de 2% de la délinquance.
 Augmentation de 2,5% des violences physiques.
 3 millions d’infraction/an.


LOIS :
 18 mars 2003 : sécurité intérieur, nouveaux délits et sanctions (mendicité, squatters, regroupement, hooliganisme, prostitution, commerce des armes).
 Loi Perben 9 mars 2004 :
o Responsabilité pénale dès 10 ans.
o Détention provisoire dès 13 ans.
o Placement sous contrôle judicaire.
o Modes de jugement rapprochés.
o Création de centres éducatifs fermés.
 10 août 2007 : récidive des majeurs et mineurs impose un suivi médical et judiciaire.
 2 mars 2010 : renforcer la lutte cotre les violences de groupes et la protection de personnes chargées d’une mission de services publiques et protège les personnes dans les milieux scolaires.
 10 mars 2010 : préfet peut faire un couvre feu pour les mois de 13 ans non accompagnées entre 23H et 6H. peine en cas de violences contre personnes vulnérables de 7 à 10 ans de prison.
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par missdu33 »

IMMIGRATION

Définition :

Immigration : entrée dans un pays d’une personne étrangère pour trouver un emploi.
Réfugié : pers qui a fui son pays afin d’échapper aux guerres, persécutions et violations des droits de l’homme.
Sans-papiers : personne étrangère ne possédant pas de titre de séjour ou de travail en cours de validité.
Immigré : pers résidant en France et n’ayant pas la nationalité française.
Solde migratoire : différence entre le flux d’immigré et le flux d’émigrants au cours d’une année.
Droit d’asile : droit définissant les conditions d’ouverture des frontières d’un Etat à un réfugié.
Flux migratoire : mouvement de pop d’un territoire vers un autre.

DATES :
1981 : régularisation massive d’étrangers en situation irrégulière.
2006 : Contrat d’Accueil et d’Intégration (CAI).
2007 : politique d’ « immigration choisie ».

CHIFFRES :
 11,5 millions d’immigrés résident en France soit 17% de la pop.
 60% des immigrés en Ile de France, PACA et Rhône-Alpes.
 Solde migratoire : 75 000 personnes.
 Chaque année, 130 000 personnes obtiennent la nationalité française par mariage ou naturalisation.
 100 000 CAI.
 19% des actifs disent avoir été témoins d’un acte de discrimination à l’embauche.
 77% des étrangers sont aucune protection maladie.

CAUSES :
 Eco : prospérité.
 Politique : guerre, insécurité, oppression…
 Familiale
 Démographique

Problèmes :
 Culturels
 Montée du chômage
 Crise éco
 Nbses tensions
 Discrimination à l’emploi et l’accès au logement.

LOIS :
 24 avril 1997 : lutte contre l’immigration clandestine.
 18 mars 2003 : immigration et intégration rend obligatoire le CAI et l’intégration de nouveaux migrants.
 14 novembre 2006 : relative au contrôle de la validité des mariages → lutte contre les mariages de complaisances.
 24 juillet 2006 : maitrise des flux migratoires.
 20 novembre 2007 : maitrise de l’immigration, de l’intégration et de l’aile de l’immigration familiale.

SOLUTIONS :
 Création de ZEP (Zone Education Prioritaire).
 Discrimination à l’emploi sanctionné.
 Développement de logements sociaux.
 Action de formations professionnelles.
 Lutte contre le travail clandestin.
 Création d’associations de lutte contre le racisme.
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