Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Fiches culture générale 2012
C'est ok pour la semaine prochaine??? C'est les vacances...
Deux ou trois fiches par semaine???
On peut se fixer la fiche sur profession sanitaire et sociale mardi 20 et celle sur infirmière jeudi 22.
Qu'en pensez vous??????
Deux ou trois fiches par semaine???
On peut se fixer la fiche sur profession sanitaire et sociale mardi 20 et celle sur infirmière jeudi 22.
Qu'en pensez vous??????

Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
La Sécu veut raccourcir le sejour en maternité
L'Assurance-maladie entend généraliser l'expérimentation «Prado», qui organise un meilleur suivi des retours à domicile rapides après l'accouchement.
Réaliser des économies et satisfaire les patient(e)s. L'Assurance-maladie veut prouver que c'est compatible en organisant le suivi à domicile des jeunes mamans et de leurs nouveau-nés, pour qu'ils quittent vite la maternité. C'est le sens d'un avenant qu'elle espère signer avant la fin de l'année avec les sages-femmes libérales. Il ne lui manque plus que le feu vert du ministère de la Santé.
Il s'agit de généraliser d'ici à 2013 le «programme d'accompagnement du retour à domicile», dit «Prado», testé depuis début 2010 dans quelques départements dont les Yvelines et la Haute-Savoie et déjà étendu à une dizaine d'autres. Sera concernée toute femme ayant accouché sans complication (enfant unique, né à terme, par voie basse…). Un coordonnateur de l'Assurance-maladie, présent à la maternité, lui proposera d'être mise en relation avec une sage-femme libérale, qui viendra le lendemain de son retour à domicile, puis une deuxième fois les jours suivants. Cette sortie restera, bien sûr, décidée par le médecin ou la sage-femme de l'hôpital.
4,3 jours à la maternité
L'Assurance-maladie, explique son directeur, Frédéric Van Roekeghem, part d'un constat: la durée moyenne de séjour pour un accouchement normal devrait continuer à baisser. Elle est de 4,3 jours en France, contre 3,2 jours en moyenne dans les pays de l'OCDE en 2009, et 30 % des séjours duraient 5 jours ou plus en 2008. Les maternités ont intérêt à ce raccourcissement, puisqu'elles reçoivent de la Sécu le même montant, que la patiente reste hospitalisée 2, 3 ou 10 jours. Deux cas de figure se présentant après une sortie rapide: soit la jeune mère est «livrée à elle-même», et une sur cinq se dit insatisfaite car mal préparée, soit la maternité a monté un dispositif d'hospitalisation à domicile (HAD), où une sage-femme libérale intervient parfois comme «sous-traitante». Cette formule tend à se développer en Ile-de-France, où les séjours sont très courts, mais la HAD coûte au moins 150 euros par jour à la Sécu, qui préférerait payer deux consultations de sages-femmes libérales à 42,40 euros…
Dans le second cas, l'économie est claire ; dans le premier, elle est plus incertaine. «La Sécu va dépenser un peu plus. Mais elle y gagnera si le suivi évite des réhospitalisations de la mère ou de l'enfant, comme cela arrive trop souvent, ne serait-ce que parce les femmes ne savent pas à qui d'autre s'adresser si ce n'est à la maternité en cas de souci», plaide Élisabeth Tarraga, du syndicat de sages-femmes libérales ONSSF(Organisation nationale des syndicats de sages-femmes).
Modèle décliné en orthopédie
Réticents au départ, car ils n'avaient pas été consultés, les syndicats de sages-femmes semblent désormais partants. L'ONSSF souligne le bénéfice pour les patientes. L'UNSSF, moins enthousiaste, exige que la sage-femme soit mise en relation avec la patiente avant l'accouchement, «pour ne pas découvrir son dossier au dernier moment», explique sa présidente, Jacqueline Lavillonière. Mais l'Assurance-maladie «a les moyens de nous faire signer car l'avenant devrait aussi inclure des hausses de tarifs, qui ne nous ont pas été accordées depuis des années». Ce modèle devrait ensuite être décliné en orthopédie: l'Assurance-maladie compte lancer rapidement une expérimentation avec les masseurs-kinésithérapeutes.
Le figaro
L'Assurance-maladie entend généraliser l'expérimentation «Prado», qui organise un meilleur suivi des retours à domicile rapides après l'accouchement.
Réaliser des économies et satisfaire les patient(e)s. L'Assurance-maladie veut prouver que c'est compatible en organisant le suivi à domicile des jeunes mamans et de leurs nouveau-nés, pour qu'ils quittent vite la maternité. C'est le sens d'un avenant qu'elle espère signer avant la fin de l'année avec les sages-femmes libérales. Il ne lui manque plus que le feu vert du ministère de la Santé.
Il s'agit de généraliser d'ici à 2013 le «programme d'accompagnement du retour à domicile», dit «Prado», testé depuis début 2010 dans quelques départements dont les Yvelines et la Haute-Savoie et déjà étendu à une dizaine d'autres. Sera concernée toute femme ayant accouché sans complication (enfant unique, né à terme, par voie basse…). Un coordonnateur de l'Assurance-maladie, présent à la maternité, lui proposera d'être mise en relation avec une sage-femme libérale, qui viendra le lendemain de son retour à domicile, puis une deuxième fois les jours suivants. Cette sortie restera, bien sûr, décidée par le médecin ou la sage-femme de l'hôpital.
4,3 jours à la maternité
L'Assurance-maladie, explique son directeur, Frédéric Van Roekeghem, part d'un constat: la durée moyenne de séjour pour un accouchement normal devrait continuer à baisser. Elle est de 4,3 jours en France, contre 3,2 jours en moyenne dans les pays de l'OCDE en 2009, et 30 % des séjours duraient 5 jours ou plus en 2008. Les maternités ont intérêt à ce raccourcissement, puisqu'elles reçoivent de la Sécu le même montant, que la patiente reste hospitalisée 2, 3 ou 10 jours. Deux cas de figure se présentant après une sortie rapide: soit la jeune mère est «livrée à elle-même», et une sur cinq se dit insatisfaite car mal préparée, soit la maternité a monté un dispositif d'hospitalisation à domicile (HAD), où une sage-femme libérale intervient parfois comme «sous-traitante». Cette formule tend à se développer en Ile-de-France, où les séjours sont très courts, mais la HAD coûte au moins 150 euros par jour à la Sécu, qui préférerait payer deux consultations de sages-femmes libérales à 42,40 euros…
Dans le second cas, l'économie est claire ; dans le premier, elle est plus incertaine. «La Sécu va dépenser un peu plus. Mais elle y gagnera si le suivi évite des réhospitalisations de la mère ou de l'enfant, comme cela arrive trop souvent, ne serait-ce que parce les femmes ne savent pas à qui d'autre s'adresser si ce n'est à la maternité en cas de souci», plaide Élisabeth Tarraga, du syndicat de sages-femmes libérales ONSSF(Organisation nationale des syndicats de sages-femmes).
Modèle décliné en orthopédie
Réticents au départ, car ils n'avaient pas été consultés, les syndicats de sages-femmes semblent désormais partants. L'ONSSF souligne le bénéfice pour les patientes. L'UNSSF, moins enthousiaste, exige que la sage-femme soit mise en relation avec la patiente avant l'accouchement, «pour ne pas découvrir son dossier au dernier moment», explique sa présidente, Jacqueline Lavillonière. Mais l'Assurance-maladie «a les moyens de nous faire signer car l'avenant devrait aussi inclure des hausses de tarifs, qui ne nous ont pas été accordées depuis des années». Ce modèle devrait ensuite être décliné en orthopédie: l'Assurance-maladie compte lancer rapidement une expérimentation avec les masseurs-kinésithérapeutes.
Le figaro
Re: Fiches culture générale 2012
J'suis partante ! J'avais oublié que c'était les vacances
! Bref, parfait pour le 20 et 22 !

CHU Saint-Etienne : Admissible, oral le 23 mai
Croix rouge Saint-Etienne : Admissible, oral le 31 mai.
Croix rouge Saint-Etienne : Admissible, oral le 31 mai.
Re: Actualités concours 2012
Mediator : le premier procès aura bien lieu en mai
Dossier : Mediator
La Cour de cassation a décidé mercredi de ne pas regrouper toutes les procédures en cours sur le Mediator en une même instruction menée à Paris. Ce sera le 1er procès pour "tromperie aggravée" contre Servier.
Le procès aura bien lieu en mai 2012, comme prévu. Un premier procès pour "tromperie aggravée" contre les laboratoires Servier et leur fondateur Jacques Servier se tiendra en mai à Nanterre (Hauts-de-Seine), a ordonné mercredi la Cour de cassation. La plus haute juridiction française a rejeté une demande de l'industriel de regrouper ce dossier avec celui d'une information judiciaire en cours à Paris, et qui ne débouchera sur un procès que dans des années.
Le Mediator, présenté comme antidiabétique mais prescrit comme coupe-faim, est accusé d'avoir fait de 500 à 2.000 morts en France entre 1976 et 2009. Servier conteste ce procès de Nanterre, car la société, son fondateur, plusieurs filiales et dirigeants ont été mis en examen pour "tromperie et escroquerie" dans l'information judiciaire conduite par deux juges d'instruction à Paris. Dans cette procédure, les juges ont d'ores et déjà imposé à la société et ses dirigeants 100 millions d'euros de cautions et de garanties. Ils risquent donc désormais des condamnations séparées à Nanterre.
le 14 décembre 2011 à 14:15 TF1 News
Dossier : Mediator
La Cour de cassation a décidé mercredi de ne pas regrouper toutes les procédures en cours sur le Mediator en une même instruction menée à Paris. Ce sera le 1er procès pour "tromperie aggravée" contre Servier.
Le procès aura bien lieu en mai 2012, comme prévu. Un premier procès pour "tromperie aggravée" contre les laboratoires Servier et leur fondateur Jacques Servier se tiendra en mai à Nanterre (Hauts-de-Seine), a ordonné mercredi la Cour de cassation. La plus haute juridiction française a rejeté une demande de l'industriel de regrouper ce dossier avec celui d'une information judiciaire en cours à Paris, et qui ne débouchera sur un procès que dans des années.
Le Mediator, présenté comme antidiabétique mais prescrit comme coupe-faim, est accusé d'avoir fait de 500 à 2.000 morts en France entre 1976 et 2009. Servier conteste ce procès de Nanterre, car la société, son fondateur, plusieurs filiales et dirigeants ont été mis en examen pour "tromperie et escroquerie" dans l'information judiciaire conduite par deux juges d'instruction à Paris. Dans cette procédure, les juges ont d'ores et déjà imposé à la société et ses dirigeants 100 millions d'euros de cautions et de garanties. Ils risquent donc désormais des condamnations séparées à Nanterre.
le 14 décembre 2011 à 14:15 TF1 News
Re: Actualités concours 2012
Incendie d'une maison de retraite : six morts à Marseille
Mots clés : Incendie, Maison de retraite, Accident, Marseille
Par Fabrice Amedeo Mis à jour le 14/12/2011 à 14:01 | publié le 14/12/2011 à 09:00 Réactions (20)
Le sinistre s'est déclenché dans la nuit dans une chambre de l'établissement «Les Anémones», situé dans le 12e arrondissement de la ville. Les enquêteurs privilégient la thèse de l'accident.
Un mois après l'incendie d'une maison de retraite en Charente dû à une cigarette mal éteinte, un nouveau drame s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi à Marseille. L'incendie «d'une rare violence» selon les autorités s'est déclaré à 2h30 dans l'établissement «Les Anémones», situé dans le 12e arrondissement de Marseille. Quatre-vingt marins-pompiers et 28 véhicules ont été mobilisés pour maîtriser les flammes et évacuer pensionnaires et blessés.
La préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé que six pensionnaires de l'établissement étaient décédés et qu'une quinzaine d'autres personnes étaient intoxiquées. Le pensionnaire de la chambre où s'est déclaré l'incendie n'est pas décédé et ses voisins sont morts non pas brûlés mais intoxiqués.
Personne n'a été touché par les flammes. «Les six personnes décédées sont des femmes, a indiqué Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille chargée de la sécurité et de la prévention de la délinquance. Le personnel est en véritable état de choc».
La piste d'une cigarette mal éteinte
Une enquête a aussitôt été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie qui s'est déclaré au troisième étage de l'établissement. La piste accidentelle est, pour l'instant, «privilégiée» selon le procureur adjoint de la République de Marseille, Christophe Barret, qui s'est rendu sur place mercredi matin. Selon les premiers éléments de l'enquête, «l'occupant de la chambre où l'incendie s'est déclaré a indiqué qu'il avait essayé d'ouvrir un sachet de friandises fermé par un ruban avec son briquet. Le sachet et son lit se sont enflammés», a expliqué le magistrat. Cet homme «est en cours d'audition dans la mesure où son état de santé le permet», a-t-il dit, précisant qu'il ne disposait pas de toutes ses facultés mentales.
Cette maison de retraite est un établissement privé, médicalisé, agréé et conventionné par l'aide sociale, «installé dans un cadre calme, tranquille au pied du village de Saint-Julien», qui accueille des personnes valides, semi-valides et dépendantes dans des unités spécifiques, selon le descriptif de son site internet.
Mi-novembre, un incendie provoqué par une cigarette mal éteinte à la Rochefoucauld, en Charente, a ainsi fait trois morts et douze blessés. Quelques semaines plus tôt, c'est une femme de 90 ans qui a été grièvement blessée dans une maison de retraite de Bernay, suite à un incendie de matelas.
Le figaro
Mots clés : Incendie, Maison de retraite, Accident, Marseille
Par Fabrice Amedeo Mis à jour le 14/12/2011 à 14:01 | publié le 14/12/2011 à 09:00 Réactions (20)
Le sinistre s'est déclenché dans la nuit dans une chambre de l'établissement «Les Anémones», situé dans le 12e arrondissement de la ville. Les enquêteurs privilégient la thèse de l'accident.
Un mois après l'incendie d'une maison de retraite en Charente dû à une cigarette mal éteinte, un nouveau drame s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi à Marseille. L'incendie «d'une rare violence» selon les autorités s'est déclaré à 2h30 dans l'établissement «Les Anémones», situé dans le 12e arrondissement de Marseille. Quatre-vingt marins-pompiers et 28 véhicules ont été mobilisés pour maîtriser les flammes et évacuer pensionnaires et blessés.
La préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé que six pensionnaires de l'établissement étaient décédés et qu'une quinzaine d'autres personnes étaient intoxiquées. Le pensionnaire de la chambre où s'est déclaré l'incendie n'est pas décédé et ses voisins sont morts non pas brûlés mais intoxiqués.
Personne n'a été touché par les flammes. «Les six personnes décédées sont des femmes, a indiqué Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille chargée de la sécurité et de la prévention de la délinquance. Le personnel est en véritable état de choc».
La piste d'une cigarette mal éteinte
Une enquête a aussitôt été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie qui s'est déclaré au troisième étage de l'établissement. La piste accidentelle est, pour l'instant, «privilégiée» selon le procureur adjoint de la République de Marseille, Christophe Barret, qui s'est rendu sur place mercredi matin. Selon les premiers éléments de l'enquête, «l'occupant de la chambre où l'incendie s'est déclaré a indiqué qu'il avait essayé d'ouvrir un sachet de friandises fermé par un ruban avec son briquet. Le sachet et son lit se sont enflammés», a expliqué le magistrat. Cet homme «est en cours d'audition dans la mesure où son état de santé le permet», a-t-il dit, précisant qu'il ne disposait pas de toutes ses facultés mentales.
Cette maison de retraite est un établissement privé, médicalisé, agréé et conventionné par l'aide sociale, «installé dans un cadre calme, tranquille au pied du village de Saint-Julien», qui accueille des personnes valides, semi-valides et dépendantes dans des unités spécifiques, selon le descriptif de son site internet.
Mi-novembre, un incendie provoqué par une cigarette mal éteinte à la Rochefoucauld, en Charente, a ainsi fait trois morts et douze blessés. Quelques semaines plus tôt, c'est une femme de 90 ans qui a été grièvement blessée dans une maison de retraite de Bernay, suite à un incendie de matelas.
Le figaro
Re: Actualités concours 2012
Les Français n'abusent pas des arrêts maladie
Mots clés : Arrêt de travail, Secteur privé, Assurance-maladie, Arrêts maladie, France, Jacques Battistoni
Par lefigaro.fr Mis à jour le 14/12/2011 à 14:30 | publié le 14/12/2011 à 10:34 Réactions (107)
Selon un sondage réalisé pour Santé Magazine, 60% des Français déclarent avoir déjà refusé un arrêt de travail prescrit par son médecin.
Alors que l'Assemblée nationale a rétabli mardi , l'instauration d'une en cas d'arrêt maladie dans le projet de budget pour 2012, un réalisé par Obea/Infraforces pour Santé Magazine révèle que les Français ne sont pas de adeptes immodérés de l'arrêt maladie. Selon les résultats de l'étude révélés par , un quart des personnes interrogées affirment ne jamais avoir pris d'arrêt maladie au cours de sa carrière. Six Français sur dix déclarent même avoir déjà renoncé à un arrêt de travail alors que leur médecin voulait leur prescrire. «La prescription d'un arrêt de travail tourne souvent à la négociation. Le patient veut remettre son congé à plus tard et préfère continuer à travailler sous médicament», explique Jacques Battistoni, secrétaire général du syndicat des médecins généralistes MG France interrogé par Libération .
75% demandent plus de contrôles
D'après le sondage, ce renoncement à l'arrêt de travail serait lié à la pression de l'employeur. «Ils pensent que l'arrêt maladie est mal vu», assure le médecin, «le malade a peur qu'une fois absent, un autre fasse son travail à sa place ou qu'il ne puisse pas défendre son point de vue dans l'entreprise». Les contrôles réalisés par l'assurance maladie ont aussi un effet dissuasif. Depuis 2004, la Sécurité sociale s'est lancée dans la chasse aux abus, par la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM). Depuis 2010, tous les arrêts supérieurs à 45 jours sont systématiquement contrôlés. 15% des sondés affirment ainsi avoir été contrôlés, et 5% d'entre eux à la demande de leur employeur. Plus étonnant, Jacques Battistoni souligne le rôle de la représentation sociale de l'arrêt de travail. Les Français renonceraient à s'arrêter lorsqu'ils sont malades, car eux-mêmes estiment qu'un collègue qui s'arrête abuse du système! Trois personnes sur quatre pensent même qu'il faudrait davantage de contrôle.
Enfin, les Français mettent en avant l'impact financier des arrêts sur leur budget. Le délai de carence- période de 3 jours dans le privé durant laquelle l'assurance maladie ne prend pas en charge le malade - n'est pas toujours compensé par les entreprises, notamment dans les petites structures. «Pour beaucoup de salariés, ces trois jours sont la seule marge de manœuvre à la fin du mois. Ils ne les prendront pas pour une simple angine. Ils préfèrent voir si cela s'améliore pour finalement risquer des complications», regrette Jacques Battistoni.
Le figaro
Mots clés : Arrêt de travail, Secteur privé, Assurance-maladie, Arrêts maladie, France, Jacques Battistoni
Par lefigaro.fr Mis à jour le 14/12/2011 à 14:30 | publié le 14/12/2011 à 10:34 Réactions (107)
Selon un sondage réalisé pour Santé Magazine, 60% des Français déclarent avoir déjà refusé un arrêt de travail prescrit par son médecin.
Alors que l'Assemblée nationale a rétabli mardi , l'instauration d'une en cas d'arrêt maladie dans le projet de budget pour 2012, un réalisé par Obea/Infraforces pour Santé Magazine révèle que les Français ne sont pas de adeptes immodérés de l'arrêt maladie. Selon les résultats de l'étude révélés par , un quart des personnes interrogées affirment ne jamais avoir pris d'arrêt maladie au cours de sa carrière. Six Français sur dix déclarent même avoir déjà renoncé à un arrêt de travail alors que leur médecin voulait leur prescrire. «La prescription d'un arrêt de travail tourne souvent à la négociation. Le patient veut remettre son congé à plus tard et préfère continuer à travailler sous médicament», explique Jacques Battistoni, secrétaire général du syndicat des médecins généralistes MG France interrogé par Libération .
75% demandent plus de contrôles
D'après le sondage, ce renoncement à l'arrêt de travail serait lié à la pression de l'employeur. «Ils pensent que l'arrêt maladie est mal vu», assure le médecin, «le malade a peur qu'une fois absent, un autre fasse son travail à sa place ou qu'il ne puisse pas défendre son point de vue dans l'entreprise». Les contrôles réalisés par l'assurance maladie ont aussi un effet dissuasif. Depuis 2004, la Sécurité sociale s'est lancée dans la chasse aux abus, par la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM). Depuis 2010, tous les arrêts supérieurs à 45 jours sont systématiquement contrôlés. 15% des sondés affirment ainsi avoir été contrôlés, et 5% d'entre eux à la demande de leur employeur. Plus étonnant, Jacques Battistoni souligne le rôle de la représentation sociale de l'arrêt de travail. Les Français renonceraient à s'arrêter lorsqu'ils sont malades, car eux-mêmes estiment qu'un collègue qui s'arrête abuse du système! Trois personnes sur quatre pensent même qu'il faudrait davantage de contrôle.
Enfin, les Français mettent en avant l'impact financier des arrêts sur leur budget. Le délai de carence- période de 3 jours dans le privé durant laquelle l'assurance maladie ne prend pas en charge le malade - n'est pas toujours compensé par les entreprises, notamment dans les petites structures. «Pour beaucoup de salariés, ces trois jours sont la seule marge de manœuvre à la fin du mois. Ils ne les prendront pas pour une simple angine. Ils préfèrent voir si cela s'améliore pour finalement risquer des complications», regrette Jacques Battistoni.
Le figaro
Re: Actualités concours 2012
Merci Mémo pour tout les articles que tu post. Je n'ai pas beaucoup de temps mais dès que je peux j'essaie de trouver quelques actualités à partager.
- angelito94
- Insatiable
- Messages : 723
- Inscription : 24 août 2011 11:32
Re: Fiches culture générale 2012
Hello tout le monde,
je viens de jeter un coup d'oeil sur vos fiches elles sont très bien mais attention trop d'info tue l'info , pensez à bien rester dans un point de vue "infirmier" quand vous faites vos fiches surtout pour les maladies vous ne faites pas de dépistage mais de la prévention de l'information car j'ai l'impression de voir certains extraits de mes cours de médecine (palpation etc..)^^ allez à l'essentiel apprenez des "arguments" pour une problématique , prévention, lutte et actualité !
Je serrai de retour le 19 décembre régulièrement ^^
travaillez bien
je viens de jeter un coup d'oeil sur vos fiches elles sont très bien mais attention trop d'info tue l'info , pensez à bien rester dans un point de vue "infirmier" quand vous faites vos fiches surtout pour les maladies vous ne faites pas de dépistage mais de la prévention de l'information car j'ai l'impression de voir certains extraits de mes cours de médecine (palpation etc..)^^ allez à l'essentiel apprenez des "arguments" pour une problématique , prévention, lutte et actualité !
Je serrai de retour le 19 décembre régulièrement ^^
travaillez bien

ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
Re: Actualités concours 2012
Les céréales, pires que la «junk-food» ?
Par Anne Jouan - le 14/12/2011
Les petits déjeuners pour enfants contiennent beaucoup trop de sucre. La palme revient aux Smacks.
On devrait toujours se méfier de la bonne conscience. Pensant bien faire, nombreux sont les parents qui achètent des céréales pour le petit déjeuner de leurs enfants, ne se doutant pas que ceux-ci contiennent en réalité plus de sucre que de céréales.
Une organisation indépendante américaine de santé publique à but non lucratif, Environmental Working Group(EWG), a passé au crible plus de 80 paquets de céréales transformées. Le résultat fera réfléchir les parents. Beaucoup d'entre eux refusent que leurs enfants prennent un gâteau (cookies, donuts) en guise de petit déjeuner, or nombreuses sont les céréales qui contiennent plus de sucre qu'un dessert.
EWG a même établi un classement des plus mauvais élèves. Sur la première marche du podium, un best-seller chez les enfants, les Smacks de Kelloggs, des grains de blé soufflés caramélisés. Viennent ensuite les Coco Pops, des céréales au riz soufflé avec du chocolat, puis d'autres vendus aux États-Unis (et pas en France) contenant notamment des marshmallows. Selon les études réalisées par EWG, une tasse de Smacks de Kellogs contiendrait à peine plus de sucre qu'un donuts (20 grammes contre 18). Autrement dit, un bol de Smacks représente entre 8 à 10 morceaux de sucre. Les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne sont pas respectées, puisque certaines céréales contiennent parfois plus de 50 % de sucre alors qu'il devrait y en avoir 10 %.
«Je ne suis pas étonné par les résultats obtenus, analyse Serge Ahmed, directeur de recherche au CNRS et auteur, il y a quelques années, d'une étude qui avait beaucoup marqué sur le potentiel addictif du sucre et du goût sucré. Le plus surprenant est que les industriels appellent ces produits des céréales alors qu'il s'agit en réalité de sucreries.» En termes juridiques, ce type de manquement dans l'appellation s'appelle une tromperie sur les qualités substantielles.
Selon Serge Ahmed, les enfants constituent une «proie facile» pour les industriels de l'agroalimentaire car ils sont dotés d'un système de récompense très facile: pour eux, plus l'aliment qu'ils consomment contient de sucre, mieux c'est. «Ils sont très sensibles aux gratifications immédiates, comme un apport en sucre, mais ils n'ont pas conscience à long terme de l'effet de ces aliments, explique Serge Ahmed. À leur âge, le cortex préfrontal n'étant pas encore fini, ils ne peuvent pas limiter leur appétit. C'est donc aux adultes de le faire.»
Potentiellement diabétogènes
Cette consommation de produits riches en sucre est totalement anormale physiologiquement. Il y a une cinquantaine d'années, aucun être humain n'était confronté à de telles concentrations en glucose. Aujourd'hui, on estime que notre consommation de sucre serait trois fois trop importante. Un problème d'autant plus difficile à résoudre que l'on en trouve dans une multitude d'aliments industriels, y compris les plus inattendus, comme le jambon vendu sous vide.
L'organisation EWG estime que pour faire de petits déjeuners sains, il est préférable de privilégier les céréales entières non transformées, au packaging généralement moins glamour. Le matin, il convient également de manger des fruits entiers plutôt que du jus de fruits ou des œufs, comme les font les Anglo-Saxons.
Consommer ce type de céréales très sucrées est-il mauvais pour la santé? En soi, le sucre n'est pas un inducteur de diabète, sauf si l'on a des antécédents familiaux: ces céréales sont donc potentiellement diabétogènes. «Chez les personnes prédisposées génétiquement, on voit apparaître un diabète de type 2 (non insulinodépendant) à partir de 15 ans, observe le professeur Patrick Vexiau, chef de service de diabétologie à l'hôpital Saint-Louis (Paris). Or il y a une trentaine d'années, on n'observait pas ce type de phénomènes, le diabète de type 2 n'existait pas avant 45 ans.»
Outre l'apparition éventuelle d'un diabète, il est désormais connu que le sucre peut provoquer une addiction chez certaines personnes. Un quart d'heure après en avoir été ingéré, le glucose stimule des récepteurs dans le cerveau qui activent le système dopaminergique de récompense, rappelle Serge Ahmed. Consommer trop de sucre agit donc comme une drogue, insiste également l'étude de EWG qui observe que les enfants qui en abusent connaissent souvent des difficultés à l'école.
Enfin, des études, menées jusqu'à présent exclusivement sur l'animal, ont montré que l'exposition précoce à des produits riches en sucre amoindrit les capacités de contrôle (motivation, émotion). Les enfants gros mangeurs de sucre seraient donc plus enclins à adopter des comportements à risque.
Figaro
Par Anne Jouan - le 14/12/2011
Les petits déjeuners pour enfants contiennent beaucoup trop de sucre. La palme revient aux Smacks.
On devrait toujours se méfier de la bonne conscience. Pensant bien faire, nombreux sont les parents qui achètent des céréales pour le petit déjeuner de leurs enfants, ne se doutant pas que ceux-ci contiennent en réalité plus de sucre que de céréales.
Une organisation indépendante américaine de santé publique à but non lucratif, Environmental Working Group(EWG), a passé au crible plus de 80 paquets de céréales transformées. Le résultat fera réfléchir les parents. Beaucoup d'entre eux refusent que leurs enfants prennent un gâteau (cookies, donuts) en guise de petit déjeuner, or nombreuses sont les céréales qui contiennent plus de sucre qu'un dessert.
EWG a même établi un classement des plus mauvais élèves. Sur la première marche du podium, un best-seller chez les enfants, les Smacks de Kelloggs, des grains de blé soufflés caramélisés. Viennent ensuite les Coco Pops, des céréales au riz soufflé avec du chocolat, puis d'autres vendus aux États-Unis (et pas en France) contenant notamment des marshmallows. Selon les études réalisées par EWG, une tasse de Smacks de Kellogs contiendrait à peine plus de sucre qu'un donuts (20 grammes contre 18). Autrement dit, un bol de Smacks représente entre 8 à 10 morceaux de sucre. Les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne sont pas respectées, puisque certaines céréales contiennent parfois plus de 50 % de sucre alors qu'il devrait y en avoir 10 %.
«Je ne suis pas étonné par les résultats obtenus, analyse Serge Ahmed, directeur de recherche au CNRS et auteur, il y a quelques années, d'une étude qui avait beaucoup marqué sur le potentiel addictif du sucre et du goût sucré. Le plus surprenant est que les industriels appellent ces produits des céréales alors qu'il s'agit en réalité de sucreries.» En termes juridiques, ce type de manquement dans l'appellation s'appelle une tromperie sur les qualités substantielles.
Selon Serge Ahmed, les enfants constituent une «proie facile» pour les industriels de l'agroalimentaire car ils sont dotés d'un système de récompense très facile: pour eux, plus l'aliment qu'ils consomment contient de sucre, mieux c'est. «Ils sont très sensibles aux gratifications immédiates, comme un apport en sucre, mais ils n'ont pas conscience à long terme de l'effet de ces aliments, explique Serge Ahmed. À leur âge, le cortex préfrontal n'étant pas encore fini, ils ne peuvent pas limiter leur appétit. C'est donc aux adultes de le faire.»
Potentiellement diabétogènes
Cette consommation de produits riches en sucre est totalement anormale physiologiquement. Il y a une cinquantaine d'années, aucun être humain n'était confronté à de telles concentrations en glucose. Aujourd'hui, on estime que notre consommation de sucre serait trois fois trop importante. Un problème d'autant plus difficile à résoudre que l'on en trouve dans une multitude d'aliments industriels, y compris les plus inattendus, comme le jambon vendu sous vide.
L'organisation EWG estime que pour faire de petits déjeuners sains, il est préférable de privilégier les céréales entières non transformées, au packaging généralement moins glamour. Le matin, il convient également de manger des fruits entiers plutôt que du jus de fruits ou des œufs, comme les font les Anglo-Saxons.
Consommer ce type de céréales très sucrées est-il mauvais pour la santé? En soi, le sucre n'est pas un inducteur de diabète, sauf si l'on a des antécédents familiaux: ces céréales sont donc potentiellement diabétogènes. «Chez les personnes prédisposées génétiquement, on voit apparaître un diabète de type 2 (non insulinodépendant) à partir de 15 ans, observe le professeur Patrick Vexiau, chef de service de diabétologie à l'hôpital Saint-Louis (Paris). Or il y a une trentaine d'années, on n'observait pas ce type de phénomènes, le diabète de type 2 n'existait pas avant 45 ans.»
Outre l'apparition éventuelle d'un diabète, il est désormais connu que le sucre peut provoquer une addiction chez certaines personnes. Un quart d'heure après en avoir été ingéré, le glucose stimule des récepteurs dans le cerveau qui activent le système dopaminergique de récompense, rappelle Serge Ahmed. Consommer trop de sucre agit donc comme une drogue, insiste également l'étude de EWG qui observe que les enfants qui en abusent connaissent souvent des difficultés à l'école.
Enfin, des études, menées jusqu'à présent exclusivement sur l'animal, ont montré que l'exposition précoce à des produits riches en sucre amoindrit les capacités de contrôle (motivation, émotion). Les enfants gros mangeurs de sucre seraient donc plus enclins à adopter des comportements à risque.
Figaro
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités concours 2012
Dans la tête des ados numérisés
Par Pascale Senk - le 14/12/2011
L'utilisation permanente des différents moyens de communication entraîne des changements tangibles dans la vie psychique des jeunes.
Martine, maman de Léonard, 16 ans, n'en revient pas: «il est censé faire ses devoirs, s'installe devant l'ordinateur et j'entends sa messagerie SMS vibrer toutes les deux minutes. Puis je m'approche de l'écran et vois dans la colonne de droite ses amis Facebook qui chattent avec lui... Comment parvient-il à se concentrer sur ses révisions d'histoire?» Son étonnement est partagé par une majorité de parents qui observent, incrédules, les agissements numériques de leurs rejetons: purs produits de la génération Internet ceux-ci sont en effet experts dans l'art digital de jongler instantanément entre différents plans: virtuel-réel, ici-ailleurs, moi-les autres... et surtout différentes connexions: portable, écran, MP3...
Quels changements tangibles de leur vie psychique via cette «greffe» permanente de médias peut-on déjà observer? «Concernant le multitasking (faire plusieurs tâches en même temps*), il reste évident que cette pratique ralentit la concentration en obligeant le jeune à sans cesse se débrancher puis se rebrancher sur un objet d'attention, confirme Yann Leroux, docteur en psychologie, psychologue en CMPP à Périgueux et lui-même gamer. Les ados doivent aujourd'hui comme hier apprendre à se mettre dans un environnement de travail, et pour cela il leur faut des moments où ils savent s'isoler.»
Pour le reste, «ils maîtrisent», comme le répètent Léonard et ses copains à leurs parents. «Les adultes leur renvoient souvent une image diabolisée des outils technologiques, alors que ces jeunes se sentent juste de plain-pied dans l'évolution actuelle, explique Dominique Texier, pédopsychiatre-psychanalyste, auteur d'Adolescences contemporaines (Éd. Eres) qui vient de diriger le colloque «L'enfant connecté» (1). Ce qu'ils revendiquent est juste: le monde entier est actuellement soumis à une nouvelle interface entre l'homme et la machine, ajoute-t-elle. Et nous sommes tous pris dans ce monde. Il est important que les adultes ne l'oublient pas.»
Modification du lien social
Hors pathologie avérée, ces jeunes savent parfaitement faire le distinguo entre réel et virtuel, et les professionnels en tiennent compte dans leur pratique clinique. Mieux, ces derniers semblent aujourd'hui relever davantage d'effets bénéfiques des nouveaux médias sur nos chères têtes blondes. «Beaucoup de jeunes qui, il y a quinze ans, auraient basculé dans la psychose trouvent, grâce à Internet, des réseaux de suppléance*, affirme Dominique Texier. Certains, mal partis, se reconstruisent devant leur écran.» Ainsi, une jeune fille obèse peut se faire passer pour une Lolita et trouver quantité de petits copains virtuels, ce qui lui sera bénéfique sur le moment en haussant sa confiance en soi. Et en l'aidant à se préparer à la vraie rencontre.
Meilleur apport de ces nouveaux médias: les liens variables de socialisation. «Les ados peuvent fonctionner» à l'opportunité*, explique Yann Leroux: organiser au tout dernier moment une sortie au cinéma entre copains, intensifier ou ralentir, voire arrêter une relation grâce aux messages qu'ils envoient, rendre public ce qui était privé... En utilisant tous ces outils, ils font donc un travail très intense de communication et de représentation de soi.» Si la possibilité de rencontre s'est donc démultipliée grâce aux outils numériques, ne s'est-elle pas aussi, d'une certaine manière, appauvrie? N'étant pas engagés corporellement dans la plupart de leurs «chats», et de plus en plus habitués à parler à un avatar, ils risquent de ne rencontrer qu'un «autre inconsistant». «C'est surtout dans la gestion des conflits que nous repérons cette faille, observe Dominique Texier. Comme ils peuvent choisir leurs clans, leurs amis, ils se confrontent de moins en moins à l'altérité et ne se connectent qu'avec un autre qui est»le même qu'eux*. Ils prennent donc moins de risques et cela se ressent dans leur manière d'exprimer leur agressivité, ce qu'ils font de moins en moins par la parole.»
Pratique sans doute née de cette déresponsabilisation, le cyberbulling, création d'un réseau pour ostraciser celui avec qui on n'est pas d'accord, et qu'on exclue donc de sa liste d'amis..., sans être engagé dans aucune parole. Cette modification radicale du lien social est sans doute l'aspect le plus prégnant des nouveaux comportements chez les jeunes et elle affecte aussi la représentation de soi. Dès qu'ils vivent une situation et la mettent en ligne, les ados numérisés attendent un «j'aime-j'aime pas» comme réaction de la part de l'autre. Tout rapport social est traité comme une information. Ils attendent aussi un retour sur des extraits de leur journal intime, ce qui interpelle Dominique Texier: «l'individu ne se construit pas seulement dans le narcissisme, rappelle-t-elle, avant de préciser: mais il en est ainsi du monde que nous, adultes, sommes en train de fabriquer sans toujours nous en rendre compte. Et ce sont les adolescents qui viennent nous le révéler».
(1) «L'enfant connecté», journées d'études organisées par la fédération des CMPP les 1er, 2 et 3 décembre 2011 à Paris (http://www.fdcmpp.fr/journees-d-etude-2 ... nfant.html).
Figaro
Par Pascale Senk - le 14/12/2011
L'utilisation permanente des différents moyens de communication entraîne des changements tangibles dans la vie psychique des jeunes.
Martine, maman de Léonard, 16 ans, n'en revient pas: «il est censé faire ses devoirs, s'installe devant l'ordinateur et j'entends sa messagerie SMS vibrer toutes les deux minutes. Puis je m'approche de l'écran et vois dans la colonne de droite ses amis Facebook qui chattent avec lui... Comment parvient-il à se concentrer sur ses révisions d'histoire?» Son étonnement est partagé par une majorité de parents qui observent, incrédules, les agissements numériques de leurs rejetons: purs produits de la génération Internet ceux-ci sont en effet experts dans l'art digital de jongler instantanément entre différents plans: virtuel-réel, ici-ailleurs, moi-les autres... et surtout différentes connexions: portable, écran, MP3...
Quels changements tangibles de leur vie psychique via cette «greffe» permanente de médias peut-on déjà observer? «Concernant le multitasking (faire plusieurs tâches en même temps*), il reste évident que cette pratique ralentit la concentration en obligeant le jeune à sans cesse se débrancher puis se rebrancher sur un objet d'attention, confirme Yann Leroux, docteur en psychologie, psychologue en CMPP à Périgueux et lui-même gamer. Les ados doivent aujourd'hui comme hier apprendre à se mettre dans un environnement de travail, et pour cela il leur faut des moments où ils savent s'isoler.»
Pour le reste, «ils maîtrisent», comme le répètent Léonard et ses copains à leurs parents. «Les adultes leur renvoient souvent une image diabolisée des outils technologiques, alors que ces jeunes se sentent juste de plain-pied dans l'évolution actuelle, explique Dominique Texier, pédopsychiatre-psychanalyste, auteur d'Adolescences contemporaines (Éd. Eres) qui vient de diriger le colloque «L'enfant connecté» (1). Ce qu'ils revendiquent est juste: le monde entier est actuellement soumis à une nouvelle interface entre l'homme et la machine, ajoute-t-elle. Et nous sommes tous pris dans ce monde. Il est important que les adultes ne l'oublient pas.»
Modification du lien social
Hors pathologie avérée, ces jeunes savent parfaitement faire le distinguo entre réel et virtuel, et les professionnels en tiennent compte dans leur pratique clinique. Mieux, ces derniers semblent aujourd'hui relever davantage d'effets bénéfiques des nouveaux médias sur nos chères têtes blondes. «Beaucoup de jeunes qui, il y a quinze ans, auraient basculé dans la psychose trouvent, grâce à Internet, des réseaux de suppléance*, affirme Dominique Texier. Certains, mal partis, se reconstruisent devant leur écran.» Ainsi, une jeune fille obèse peut se faire passer pour une Lolita et trouver quantité de petits copains virtuels, ce qui lui sera bénéfique sur le moment en haussant sa confiance en soi. Et en l'aidant à se préparer à la vraie rencontre.
Meilleur apport de ces nouveaux médias: les liens variables de socialisation. «Les ados peuvent fonctionner» à l'opportunité*, explique Yann Leroux: organiser au tout dernier moment une sortie au cinéma entre copains, intensifier ou ralentir, voire arrêter une relation grâce aux messages qu'ils envoient, rendre public ce qui était privé... En utilisant tous ces outils, ils font donc un travail très intense de communication et de représentation de soi.» Si la possibilité de rencontre s'est donc démultipliée grâce aux outils numériques, ne s'est-elle pas aussi, d'une certaine manière, appauvrie? N'étant pas engagés corporellement dans la plupart de leurs «chats», et de plus en plus habitués à parler à un avatar, ils risquent de ne rencontrer qu'un «autre inconsistant». «C'est surtout dans la gestion des conflits que nous repérons cette faille, observe Dominique Texier. Comme ils peuvent choisir leurs clans, leurs amis, ils se confrontent de moins en moins à l'altérité et ne se connectent qu'avec un autre qui est»le même qu'eux*. Ils prennent donc moins de risques et cela se ressent dans leur manière d'exprimer leur agressivité, ce qu'ils font de moins en moins par la parole.»
Pratique sans doute née de cette déresponsabilisation, le cyberbulling, création d'un réseau pour ostraciser celui avec qui on n'est pas d'accord, et qu'on exclue donc de sa liste d'amis..., sans être engagé dans aucune parole. Cette modification radicale du lien social est sans doute l'aspect le plus prégnant des nouveaux comportements chez les jeunes et elle affecte aussi la représentation de soi. Dès qu'ils vivent une situation et la mettent en ligne, les ados numérisés attendent un «j'aime-j'aime pas» comme réaction de la part de l'autre. Tout rapport social est traité comme une information. Ils attendent aussi un retour sur des extraits de leur journal intime, ce qui interpelle Dominique Texier: «l'individu ne se construit pas seulement dans le narcissisme, rappelle-t-elle, avant de préciser: mais il en est ainsi du monde que nous, adultes, sommes en train de fabriquer sans toujours nous en rendre compte. Et ce sont les adolescents qui viennent nous le révéler».
(1) «L'enfant connecté», journées d'études organisées par la fédération des CMPP les 1er, 2 et 3 décembre 2011 à Paris (http://www.fdcmpp.fr/journees-d-etude-2 ... nfant.html).
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Bordeaux;28ième sur LC
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Re: Actualités concours 2012
Virus : les Français ne se lavent pas assez les mains
Par le figaro.fr - le 14/12/2011
Près de 7 personnes sur 10 disent ne pas se laver les mains avant de s'occuper d'un bébé ou après avoir pris les transports en commun.
Moyen efficace pour éviter la propagation des virus de l'hiver (gastro-entérites, bronchiolites, rhumes, angines, grippes...), le lavage des mains est pourtant loin d'être systématique, révèlent des données du Baromètre santé 2010 publiées mercredi.
Ainsi, 40% des Français déclarent ne pas se laver systématiquement les mains avant de faire la cuisine, selon cette enquête de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). 66% ne le font pas systématiquement après avoir pris les transports en commun et 78% ne le font pas systématiquement après s'être mouchés (12% déclarent ne jamais le faire et 31% rarement). Enfin, seuls 67% des Français déclarent se laver les mains systématiquement avant de s'occuper d'un bébé.
Par ailleurs, lorsqu'ils ont une infection respiratoire, 28% des Français déclarent continuer à fréquenter les lieux publics tels que les cinémas ou les restaurants, 24% à rendre visite à leur famille ou leurs amis.
L'Inpes recommande de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon, pendant 30 secondes. L'organisme invite aussi à répéter ce geste après avoir éternué, toussé ou s'être mouché, avant et après chaque repas, après chaque sortie et après être allé aux toilettes. Une solution hydroalcoolique peut remplacer l'eau et le savon en cas de besoin.
Sur le front des virus, la grippe «reste discrète» en cette mi-décembre, selon le dernier bulletin des Groupes régionaux d'observation de la grippe (Grog), mais l'épidémie de bronchiolite du nourrisson se poursuit. Les détections du virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de cette infection, «sont toujours en hausse dans toutes les régions de France métropolitaine», a indiqué mercredi le réseau des Grog.
figaro
Par le figaro.fr - le 14/12/2011
Près de 7 personnes sur 10 disent ne pas se laver les mains avant de s'occuper d'un bébé ou après avoir pris les transports en commun.
Moyen efficace pour éviter la propagation des virus de l'hiver (gastro-entérites, bronchiolites, rhumes, angines, grippes...), le lavage des mains est pourtant loin d'être systématique, révèlent des données du Baromètre santé 2010 publiées mercredi.
Ainsi, 40% des Français déclarent ne pas se laver systématiquement les mains avant de faire la cuisine, selon cette enquête de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). 66% ne le font pas systématiquement après avoir pris les transports en commun et 78% ne le font pas systématiquement après s'être mouchés (12% déclarent ne jamais le faire et 31% rarement). Enfin, seuls 67% des Français déclarent se laver les mains systématiquement avant de s'occuper d'un bébé.
Par ailleurs, lorsqu'ils ont une infection respiratoire, 28% des Français déclarent continuer à fréquenter les lieux publics tels que les cinémas ou les restaurants, 24% à rendre visite à leur famille ou leurs amis.
L'Inpes recommande de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon, pendant 30 secondes. L'organisme invite aussi à répéter ce geste après avoir éternué, toussé ou s'être mouché, avant et après chaque repas, après chaque sortie et après être allé aux toilettes. Une solution hydroalcoolique peut remplacer l'eau et le savon en cas de besoin.
Sur le front des virus, la grippe «reste discrète» en cette mi-décembre, selon le dernier bulletin des Groupes régionaux d'observation de la grippe (Grog), mais l'épidémie de bronchiolite du nourrisson se poursuit. Les détections du virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de cette infection, «sont toujours en hausse dans toutes les régions de France métropolitaine», a indiqué mercredi le réseau des Grog.
figaro
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Re: Actualités concours 2012
Les Français de plus en plus connectés en 2011
LEMONDE.FR avec AFP | 14.12.11 | 19h20
Les Français ont été plus nombreux à s'équiper en téléphonie fixe et mobile en 2011, et en ordinateurs portables, alors que l'usage de la tablette tactile a connu des "débuts prometteurs", selon une étude du Crédoc publiée, mercredi 14 décembre.
Cette 9e enquête annuelle sur la diffusion en France des technologies de l'information et de la communication (TIC) a été réalisée pour le Conseil général de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies (CGEIT) et l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). L'enquête a été réalisée en juin 2011, auprès de 2241 personnes de 12 ans et plus.
En 2011, les Français ont "multiplié les terminaux et lieux de connexion à internet", selon cette étude. Trois Français sur quatre (74 %) disposent à la fois d'un téléphone fixe à domicile et d'un portable personnel, soit une progression de quatre points du double-équipement fixe (89 % des Français) et mobile (85 %), par rapport à 2010. En un an, la navigation sur Internet depuis le mobile a progressé de 9 points (24 %), le téléchargement d'applications payantes de tous types a gagné 8 points (17 % d'utilisateurs), et 8 % d'utilisateurs ont adopté la télévision sur écran mobile (+8 points en un an).
DEUX MILLIONS D'UTILISATEURS DE TABLETTES
Aujourd'hui, 17 % de la population dispose d'un smartphone. Les cadres supérieurs sont deux fois plus nombreux que les ouvriers à utiliser ce terminal, alors que ces deux catégories socioprofessionnelles sont équipées de simples téléphones mobiles dans les mêmes proportions, respectivement 95 % et 93 %.
Le phénomène nouveau d'équipement en tablettes tactiles ne concerne encore que 4 % des Français, soit deux millions d'utilisateurs, issus majoritairement "des populations en pointe en matière de nouvelles technologies et de nouveaux usages", souligne le Crédoc.
Près de quatre Français sur cinq (78 %) sont désormais équipés d'un ordinateur à leur domicile (+2 points). Et depuis deux ans, les utilisateurs s'équipent majoritairement en ordinateurs portables. Et ils se "connectent de plus en plus en mobilité dans leur foyer, principalement avec le Wi-Fi", selon l'étude.
Le Monde
LEMONDE.FR avec AFP | 14.12.11 | 19h20
Les Français ont été plus nombreux à s'équiper en téléphonie fixe et mobile en 2011, et en ordinateurs portables, alors que l'usage de la tablette tactile a connu des "débuts prometteurs", selon une étude du Crédoc publiée, mercredi 14 décembre.
Cette 9e enquête annuelle sur la diffusion en France des technologies de l'information et de la communication (TIC) a été réalisée pour le Conseil général de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies (CGEIT) et l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). L'enquête a été réalisée en juin 2011, auprès de 2241 personnes de 12 ans et plus.
En 2011, les Français ont "multiplié les terminaux et lieux de connexion à internet", selon cette étude. Trois Français sur quatre (74 %) disposent à la fois d'un téléphone fixe à domicile et d'un portable personnel, soit une progression de quatre points du double-équipement fixe (89 % des Français) et mobile (85 %), par rapport à 2010. En un an, la navigation sur Internet depuis le mobile a progressé de 9 points (24 %), le téléchargement d'applications payantes de tous types a gagné 8 points (17 % d'utilisateurs), et 8 % d'utilisateurs ont adopté la télévision sur écran mobile (+8 points en un an).
DEUX MILLIONS D'UTILISATEURS DE TABLETTES
Aujourd'hui, 17 % de la population dispose d'un smartphone. Les cadres supérieurs sont deux fois plus nombreux que les ouvriers à utiliser ce terminal, alors que ces deux catégories socioprofessionnelles sont équipées de simples téléphones mobiles dans les mêmes proportions, respectivement 95 % et 93 %.
Le phénomène nouveau d'équipement en tablettes tactiles ne concerne encore que 4 % des Français, soit deux millions d'utilisateurs, issus majoritairement "des populations en pointe en matière de nouvelles technologies et de nouveaux usages", souligne le Crédoc.
Près de quatre Français sur cinq (78 %) sont désormais équipés d'un ordinateur à leur domicile (+2 points). Et depuis deux ans, les utilisateurs s'équipent majoritairement en ordinateurs portables. Et ils se "connectent de plus en plus en mobilité dans leur foyer, principalement avec le Wi-Fi", selon l'étude.
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Re: Actualités concours 2012
C'est presque les vacances donc un peu de détente
avec des films au cinéma qui pourraient vous intéresser:
Un Heureux Evenement qui est sorti il y a 2 mois,ils en avaient parlé au Magazine de la santé:
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... PtCzI8RSVM
Dix Sept filles qui est sorti hier et ils en ont parlé aussi dans le magazine de la santé!
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... PtCzI8RSVM
Une prof de ma Prépa (qui est jury à l'oral) nous a dit qu'il était possible d'avoir un sujet en lien avec Intouchable.
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... Xu2MhWYUuE

Un Heureux Evenement qui est sorti il y a 2 mois,ils en avaient parlé au Magazine de la santé:
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... PtCzI8RSVM
Dix Sept filles qui est sorti hier et ils en ont parlé aussi dans le magazine de la santé!
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... PtCzI8RSVM
Une prof de ma Prépa (qui est jury à l'oral) nous a dit qu'il était possible d'avoir un sujet en lien avec Intouchable.
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... Xu2MhWYUuE
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