Culture Générale

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Répondre
Avatar de l’utilisateur
mouchou64
Fidèle
Fidèle
Messages : 249
Inscription : 19 oct. 2010 20:05
Localisation : 64

Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Fruits et légumes : Bons pour la santé mais pas pour la planète
Ce n'est pas parce que l'on mange beaucoup de fruits et de légumes et peu de viande rouge que l'on réduit l'impact carbone sur l'alimentation.


Œuvre de l'artiste Klaus Enrique Gerdes SIPA
Rien de tel que de manger des fruits et des légumes pour faire le plein de vitamines. Mais l'idée selon laquelle, il est suffisant de diminuer sa consommation de viande rouge pour diminuer l'impact carbone de l'alimentation se révèle, pour sa part, « fausse ». Des chercheurs de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) ont, en effet, constaté que la qualité nutrionnelle n'avait rien à voir avec l'impact carbone.

Impact carbone identique quoique l'on mange

Pour compenser l'absence relative de viande, on consomme des aliments certes peu impactant comme des yaourts, des fruits et des légumes et des féculents mais en grande quantité. Ainsi, chez les hommes, l'impact carbone est le même quelle que soit la qualité de la nourriture. Quant aux femmes, « celles qui mangent le mieux ont l'alimentation qui entraîne le plus d'impact carbone », a souligné Nicole Darmon, un des chercheurs qui a travaillé sur cette enquête.

« La vision selon laquelle les produits végétaux sont bons pour la santé et l'environnement alors que les produits animaux seraient à la fois mauvais pour l'environnement et la santé apparaît simpliste et nécessite d'être reconsidérée », estiment les chercheurs. « Manger bien, c'est manger beaucoup d'aliments avec peu de densité énergétique », note-t-elle. Doit-on alors continuer à suivre les recommandations et manger cinq fruits et légumes par jour.

Actu France-Soir
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Avatar de l’utilisateur
mouchou64
Fidèle
Fidèle
Messages : 249
Inscription : 19 oct. 2010 20:05
Localisation : 64

Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

"Aux enfants, j'explique que l'on n'a pas de maison"
REPORTAGE | | 15.12.11 | 20h07


C'est une "chambre avec vue". Au loin, la silhouette massive du "Palacio d'Abraxas", un ensemble de logements sociaux d'inspiration néo-grecque de l'architecte catalan Ricardo Bofill. Au premier plan, les coursives du RER A, avec leur mobilier urbain en mosaïques multicolores défraîchies. A deux pas de la station Noisy-le Grand - Mont d'Est (Seine-Saint-Denis), se dresse l'imposante barre de Noisy Résidence, un ancien deux-étoiles sans caractère.
Depuis un mois, Mme D. (qui a réclamé l'anonymat) et ses deux enfants vivent dans une chambre, avec coin cuisine et salle d'eau. Un hébergement trouvé via le 115, le numéro d'urgence des sans-abri. Avant Noisy Résidence, la petite famille a connu d'autres hôtels à Paris ou en région parisienne, huit en tout en dix mois. Et une fois de plus, elle est arrivée ici "sans savoir combien de temps, elle allait rester".



Originaire du Cameroun, Mme D. est en France depuis fin 2010. Comme tant d'autres, elle croyait à la vie meilleure que lui avait fait miroiter un Congolais, rencontré en Espagne où elle vivait alors. La maison, le travail promis... n'étaient que des miroirs aux alouettes. La vie parisienne se résume à une minuscule chambre où elle doit s'entasser avec son fils de 2 ans né d'une première union, son compagnon et trois autres personnes. Très vite, le couple bat de l'aile. Les disputes et les menaces pleuvent. "Un jour, j'ai pris mon fils et je me suis enfuie", raconte Mme D. Sans papiers et sans aucune ressource, la mère de famille se réfugie dans un jardin public. "Un couple de Français m'a mis en contact avec une de leurs amies qui m'a logée pendant quelque temps."

Enceinte d'un deuxième enfant, elle se retrouve ensuite dans un premier hôtel, à Alfortville (Val-de-Marne). "C'était un peu négligé, explique la jeune femme. J'y allais juste pour dormir." Le séjour est renouvelé au gré des places disponibles. Trois jours ici, deux jours ailleurs. "Les bagages étaient vite faits. Je n'avais rien." Après son accouchement, il faut trouver un autre hôtel, toujours par le 115. Cette fois-ci, elle est logée "tout au bout du RER A". "Il y avait plein de familles qui vivaient là. Les gens étaient solidaires mais je déprimais", raconte-t-elle.

MAIGRE PAQUETAGE

Après un mois sur Paris, elle se retrouve cette fois à La Plaine Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Une semaine. Son bébé est hospitalisé pour une allergie. A son retour, il lui faut trouver une autre chambre. Ce sera dans le quartier de Belleville à Paris, puis Noisy-le-Grand.

A cette vie de nomade, elle dit s'être presque habituée : "Je me prépare à l'idée que c'est encore du provisoire, dit-elle. Aux enfants, j'explique que l'on n'a pas de maison."

Aujourd'hui, sa fille a 8 mois, son fils âgé de tout juste 3 ans n'est pas encore scolarisé. Entre les quatre murs de la chambre, le petit bonhomme tourne en rond. "Il veut aller à l'école, ça lui manque de ne pas être avec d'autres enfants", poursuit la jeune femme.

Ne disposant d'aucun moyen financier, Mme D. ne peut compter que sur les Restos du coeur pour subvenir à ses besoins. "Ici, rien ne m'appartient", raconte-elle, en jetant un regard dans toute la chambre. Seuls quelques jouets et des vêtements, eux aussi donnés par des associations caritatives, constituent son maigre paquetage. "Les journées sont si longues", soupire Mme D.

Ici, comme elle, derrière les portes vertes des chambres, d'autres personnes s'installent, patientent, espèrent une réponse positive, un papier officiel, un titre de séjour régulier... attendent.

Noisy Résidence n'est pas un mauvais garni. L'ensemble est bien entretenu. Le Samu social a réservé les 159 chambres de l'hôtel pour héberger des familles qui ne trouvent pas d'autres solutions, faute de place ou de structure adaptée. L'Etat, qui finance à plus de 90 % le Samu social, règle la facture. Entre 15 et 18 euros par personne et par nuit.

Dans le hall d'entrée de Noisy Résidence, la décoration de Noël a été installée. Un sapin trône au milieu des canapés en skaï rouge. Sur les murs, trois horloges indiquent l'heure de Paris, New York et Moscou. Une petite touche internationale comme pour rappeler que l'hôtel, d'habitude, c'est synonyme de vacances, ou de voyage.

Catherine Rollot
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Avatar de l’utilisateur
MagicxSweet
Forcené
Forcené
Messages : 345
Inscription : 20 juil. 2010 11:00

Re: Les "chiffres" concours printemps 2012

Message par MagicxSweet »

Bonjour,
Je pense qu'il est difficile de synthétiser des données, surtout qu'il y en a énormément; le mieux est d'investir dans un petit bouquin style : fiches-mémo, concernant les grands problèmes sanitaires et sociaux. Ou bien te faire des fiches en classant les dates par thème, ça ne règle en rien le problème de la quantité à apprendre mais pour faciliter l'apprentissage il y a tout un tas de solutions : organiser, classer, mettre des couleurs..

Bon courage :)
Le seul moment où vous pouvez rencontrer la Réussite avant le Travail c'est dans le dictionnaire..

Infirmière Diplômée d'Etat.
Avatar de l’utilisateur
Maxymiou
Accro
Accro
Messages : 1773
Inscription : 17 nov. 2011 19:33

Re: Fiches culture générale 2012

Message par Maxymiou »

Bonjour,

je ne voudrai pas paraître trop "neuneu" mais je n'arrive pas à comprendre comment fonctionne votre topic :(
Il y a un sujet par jour? Il faut ajouter nos infos ?
J'ai repris la première page et j'ai lu plusieurs pages... c'est super intéressant :D
ESI 2014/2017 AP-HP
Avatar de l’utilisateur
mouchou64
Fidèle
Fidèle
Messages : 249
Inscription : 19 oct. 2010 20:05
Localisation : 64

Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Recherche infirmière : l’AP-HP mobilise ses soignants
A quelques semaines de la date butoir pour le dépôt des dossiers des projets de recherche portés par les établissements hospitaliers, l’AP-HP a organisé, le 8 décembre dernier, une 1ère journée destinée à encourager la recherche infirmière et paramédicale.

C’est dans un amphithéâtre comble et studieux de l’Institut de formation des cadres de santé de la Pitié-Salpêtrière que s’est ouverte cette journée de formation et d’échanges autour de la recherche infirmière et paramédicale. « Monter un projet de recherche n’est pas simple, mais il faut le faire, parce que c’est un plus pour nos patients », a souligné d’emblée Roselyne Vasseur directrice de la Direction des soins et des activités paramédicales de l’AP-HP. Un premier Programme hospitalier de recherche infirmière (PHRI), permettant le financement des projets par la DGOS, a été mis en place en 2010. Il a été étendu, en 2011, à l’ensemble des paramédicaux. D’après le Département de la recherche clinique et du développement de l’AP-HP, un tiers des 16 projets retenus en 2010 étaient des projets de l’AP-HP. Mais l’émulation semble s’être émoussée en 2011, avec seulement un quart des 21 projets retenus. « La recherche infirmière et paramédicale est pourtant un espace de créativité et de liberté », a tenu à préciser François Lemaire, président de la Délégation interrégionale à la recherche clinique de l’AP-HP.

Susciter de nouvelles vocations
Responsable de l’unité de recherche clinique de l’HEGP, Gilles Chatellier a, de son côté, conseillé aux futurs candidats de lire avec attention les orientations de l’appel d’offres du nouveau PHRIP 2012, publié début novembre par la DGOS. « Plus un projet est proche des priorités de la DGOS, plus il a des chances d’être retenu », a-t-il rappelé. Outre le PHRIP, les paramédicaux ont la possibilité de concourir à d’autres programmes de recherche de la DGOS, et notamment au Programme de recherche sur la performance des systèmes de soins (PREPS). Espérant susciter de nouvelles vocations, les organisateurs de la journée avaient laissé une large place aux présentations des projets de recherche des lauréats infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes des deux années précédentes. A noter que seuls les DRCI (Délégations à la recherche clinique et à l’innovation) des établissements sont habilitées à valider et à envoyer les dossiers de candidature via la nouvelle plate-forme Innovarc. Toutes les modalités des programmes de la DGOS sont accessibles sur cette plate-forme.

Joëlle Maraschin


Espace Infirmier
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Avatar de l’utilisateur
mouchou64
Fidèle
Fidèle
Messages : 249
Inscription : 19 oct. 2010 20:05
Localisation : 64

Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Un article positif sur le métier d'infirmière (ça devient rare! :D ):


Plaisir d'exercer
Ode au métier infirmier - le plus beau du monde! Et grincement de dents contre certains cadres... qui n'ont d'infirmiers que le nom. Par Ginette Pipelette, infirmière vacataire populaire

(Chronique parue dans L'Infirmière magazine n°290,
1er décembre 2011)
J’aime bien rigoler, c’est vrai… Je n’aime pas les conflits, c’est vrai… Je suis ce que l’on appelle quelqu’un de consensuel. J’ai toujours voulu être infirmière. Bien contente de faire ce métier depuis vingt ans, j’en profite au maximum. J’ai ce qu’on appelle une relation privilégiée avec mes collègues et mes patients. Oui, je dis bien MES patients ! Je ne suis pas folle, je sais bien qu’ils ne m’appartiennent pas, mais je suis toujours étonnée et émue de voir à quel point ils me font confiance, à quel point ils se dévoilent, se mettent à nu devant moi. En retour, ils savent que je mettrai en œuvre toute ma compétence professionnelle pour les aider. Avec mes collègues, je peux dire, sans exagérer, que cela se passe bien : on n’est pas toujours d’accord, mais on se respecte, on se comprend. Enfin bref, tout le monde connaît les difficultés de notre métier : le stress, les horaires, le manque de personnel, la paye pas super… Mais j’accepte tout ça parce que j’aime mon métier. J’aime soigner, écouter, réconforter. Je ne suis pas parfaite, loin de là, j’apprends tous les jours. Je sais surtout qu’il faut savoir rester humble face à la souffrance et à la peur de nos patients. Parfois, je m’énerve, souvent pour pas grand-chose, je suis comme ça… J’ai toujours entendu dire que les infirmières n’étaient pas considérées. C’est sûr qu’en matière de salaire, et au vu de ma responsabilité et de mon investissement personnel, ce n’est pas Byzance ! Cela dit, je n’ai jamais eu de mal à trouver du boulot, et lorsque je compare mes conditions de travail avec celles de mon institutrice de sœur, je relativise…
Je vais vous dire le fin mot de mon histoire. Je suis hyper corporatiste. En toute objectivité, je trouve que le métier d’infirmière est le plus beau du monde, et rien que pour cela, rien que pour pratiquer avec enthousiasme, mes collègues et moi-même sommes des personnes géniales ! Ce qui est vraiment dommage, c’est que certains cadres infirmiers, qui n’ont d’infirmier que le nom, se prennent au sérieux alors qu’ils sont ridiculement incompétents. C’est vraiment dommage, ça gâche tout…


Espace infirmier
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Avatar de l’utilisateur
mouchou64
Fidèle
Fidèle
Messages : 249
Inscription : 19 oct. 2010 20:05
Localisation : 64

Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

L’appli « Pil’à l’heure » pour ne plus oublier sa pilule
Par A.S. - Le 16/12/2011

Bonne nouvelle pour les têtes en l’air. Si vous avez tendance à oublier votre pilule, il existe désormais une application gratuite disponible sur iPhone et iPad pour vous aider à penser à la prendre à l’heure. Son nom : Pil’ à l’heure. Cette application a pour fonction de rappeler l’heure de prise de la pilule, que vous aurez prédéfinie auparavant. Mais quelle différence avec une bonne vieille alarme programmée sur le téléphone, me direz-vous ? La spécificité de l’application vient du fait qu’elle s’adapte à chaque type de pilule. En scannant le code barre présent sur la boîte, l’application se paramètre automatiquement sur la marque de la pilule. Et en cas d’oubli de plus de 3h (ou de 12 h suivant la pilule), une alerte spéciale est envoyée et indique la marche à suivre en donnant des recommandations spécifiques à la pilule scannée. L’appli indique en outre la conduite à tenir en cas de troubles digestifs ou de décalage horaire lors d’un voyage à l’étranger. Petit bonus : Pil’ à l’heure permet de noter sur un calendrier tous les événements notables : pertes, saignements, migraines, douleurs, consultation médicale…

L’objectif du Dr David Elia, gynécologue à Paris et concepteur de l’application, est d’aider les femmes à prendre régulièrement leur contraception et ainsi faire baisser le nombre d’interruptions volontaires de grossesse, sachant qu’environ 220.000 IVG sont recensées chaque année. En France, la pilule représente le contraceptif le plus utilisé par les femmes (55,5 %) et majoritairement par les moins de 35 ans (70,8 %). La moitié des femmes qui utilisent la pilule avouent l’oublier parfois, régulièrement voire souvent et trois quarts d’entre elles déclarent l’avoir déjà oubliée au moins une fois. Des statistiques à ne pas prendre à la légère quand on sait que 21% des grossesses non désirées surviennent chez des femmes sous contraceptif oral…



Elle
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Avatar de l’utilisateur
mouchou64
Fidèle
Fidèle
Messages : 249
Inscription : 19 oct. 2010 20:05
Localisation : 64

Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Les messages anti-obésité ont du mal à passer, selon une association
(AFP) – Il y a 1 jour

PARIS — Les messages anti-obésité invitant à manger cinq portions de fruits et légumes et à pratiquer une activité physique régulière ont du mal à passer auprès de la population, a affirmé jeudi l'association Observatoire de l'obésité (Obobs).
La France fait figure de pays plus vertueux que ses voisins en matière de prévention de l'obésité, mais une étude des échanges sur les forums de discussions "montrent l'impact limité des messages de prévention de l'obésité adressés dans le cadre du Programme national de nutrition santé (PNNS)", selon le résultat d'une étude de l'Obobs.
Cette association de prévention de l'obésité infantile a filtré sur des réseaux sociaux entre juillet et novembre 2011 quelque 20.000 discussions tournant autour de l'obésité ou du surpoids.
Il ressort de cette observation que "le sport n'apparaît que de façon marginale dans les échanges" et que les recommandations du ministère de la Santé de "manger cinq fruits et légumes par jour" et de "manger-bouger" ne figurent absolument pas dans les conversations des internautes.
Une enquête du Crédoc, diffusée en novembre, montrait que seuls 27% des Français respectaient la recommandation officielle de manger au moins cinq portions de fruits et légumes par jour.
L'Obobs préconise une prise de conscience de la société civile pour "arrêter la progression de l'obésité infantile" alors qu'on estime que 12 à 15% des enfants en France sont en surpoids ou obèses.
Cette association, fondée par le médecin nutritionniste Pierre Azam en 2009, recommande aux industriels de l'agroalimentaire de s'impliquer davantage pour la prévention de l'obésité et de mieux faire connaître leurs actions alors qu'ils peuvent être tentés de ne pas en faire publicité.
C'est le cas d'une chaîne de restauration rapide qui n'a pas cru bon, selon l'association, de communiquer sur le fait qu'elle ajoutait désormais des tomates cerises à son menu pour enfant par souci d'équilibre nutritionnel.
L'Obobs voudrait jouer le rôle de fédérateur des initiatives individuelles des firmes agroalimentaires et appelle les industriels "vertueux" à venir s'associer à sa démarche.
"Notre idée n'est pas d'être complaisant avec les industriels mais d'être un activateur", selon Dr Azam.

Copyright © 2011 AFP.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Avatar de l’utilisateur
mouchou64
Fidèle
Fidèle
Messages : 249
Inscription : 19 oct. 2010 20:05
Localisation : 64

Re: Actualités concours 2012

Message par mouchou64 »

Médicaments pour le nez bouché : 15 cas graves d'effets indésirables en 2011
(AFP) – Il y a 1 jour

PARIS _Quinze "cas graves d'effets indésirables" ont été signalés depuis le 1er janvier 2011 chez des patients ayant pris un médicament contre le rhume contenant un vasoconstricteur, indique l'agence du médicament (Afssaps), appelant à respecter les précautions d'utilisation.
Les médicaments contenant des vasoconstricteurs sont utilisés pour diminuer la sensation de nez bouché, en cas de rhume.
Il s?agit de solutions pour pulvérisation nasale (sur prescription médicale), comme Aturgyl, Dérinox, Déturgylone, Rhinofluimucil, ou de médicaments à prendre par voie orale (accessibles sans ordonnance), seuls ou associés à une autre substance active (paracétamol, ibuprofène), comme Sudafed, Actifed Rhume, Dolirhume, Humex Rhume, Rhinadvil, Rhinureflex.
Ce sont des médicaments largement utilisés. Dérinox, par exemple, fait l?objet de plus de 3 millions de prescriptions par an et environ 3 millions de boîtes d?Actifed Rhume Jour et Nuit sont vendues chaque année.
Ces médicaments peuvent être à l?origine d?effets indésirables graves au niveau cardiaque (hypertension artérielle, crise d'angor ou angine de poitrine) ou neurologique (convulsion, troubles du comportement, accident vasculaire), notamment s?ils ne sont pas utilisés conformément à leur autorisation de mise sur le marché.
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rappelle aux patients de "ne pas recourir de manière abusive à ces médicaments", de "toujours vérifier auprès de leur médecin ou de leur pharmacien s'ils sont bien adaptés à leur cas", de "ne pas les associer entre eux" (même administrés par des voies différentes).
Ces médicaments sont contre-indiqués chez l'enfant de moins de 15 ans, et en cas notamment d'hypertension artérielle, d'antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque d'AVC, d'insuffisance coronarienne sévère, d'antécédents de convulsions.
La durée maximale de traitement ne doit pas excéder 5 jours et la posologie maximale journalière ne doit pas être dépassée.
Ces recommandations et contre-indications ont été insérées dans les notices de ces produits, à la suite des résultats de deux enquêtes françaises de pharmacovigilance. "Une actualisation de l'enquête française est en cours, afin d'envisager si besoin des actions supplémentaires", a indiqué l'Afssaps.

Copyright © 2011 AFP.
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Avatar de l’utilisateur
mouchou64
Fidèle
Fidèle
Messages : 249
Inscription : 19 oct. 2010 20:05
Localisation : 64

Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Alzheimer : Du nouveau dans les recommandations de la HAS

La Haute autorité de la santé (HAS) a publié de nouvelles recommandations sur les traitements des médicaments utilisés dans la prise en charge de la maladie. Cette actualisation intervient alors que l'association France Alzheimer lance une campagne de sensibilisation.


Des changements concernant la prise en charge d'Alzheimer. La Haute autorité de la santé (HAS) a publié de nouvelles recommandations sur les traitements utilisés. Ce changement est intervenu après le scandale du Mediator qui a obligé des experts à se pencher sur la réévaluation de certains médicaments. C'est pourquoi qu'un rapport de l'autorité sanitaire, paru en octobre dernier, avait affirmé que les marques Exiba, Aricept, Exelon et Reminyl, qui sont actuellement utilisées pour retarder le développement des symptômes provoqués par la maladie, serait d'un « intérêt thérapeutique faible ».

Pour davantage d'informations, il est important de souligner que la prise de ces médicaments pouvait entraîner des effets indésirables « non négligeables comme des troubles digestifs, cardiovasculaires ou neuropsychiatriques ».

Campagne de sensibilisation de France Alzheimer

La HAS affirme que, désormais, il y aura une clarifications du parcours des soins. Ainsi, le médecin généraliste traitant devient le pilote de l'organisation des soins sur le patient. Le médecin spécialiste pose le diagnostic de la maladie et l'annonce de cette dernière. Le plan de soin et d'aides est proposé par le médecin généraliste qui sera assisté d'un professionnel formé. De plus, la prescription des médicaments se retrouve limitée. Cette nouvelle version de la HAS prend en compte les évolutions récentes autour de la prise en charge. Ces recommandations s'intégreraient aux mesure du plan Alzheimer. L'association France Alzheimer lançait une campagne de sensibilisation autour de ce sujet.



Actu France Soir
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Avatar de l’utilisateur
mouchou64
Fidèle
Fidèle
Messages : 249
Inscription : 19 oct. 2010 20:05
Localisation : 64

Re: Actualités 2012

Message par mouchou64 »

Une nouvelle campagne sur la maladie d'Alzheimer

L’association France Alzheimer lance une nouvelle campagne de sensibilisation dans plusieurs supports nationaux.

Au travers de cette campagne, l’Association a choisi de mettre en avant l’importance de la relation aidant familial/personne malade et la force du lien qui les unit pour affronter au mieux la maladie.

Le visuel de la campagne à double lecture (mains positionnées vers le haut ou le bas) illustre d’une part la force de l’accompagnement quotidien des aidants et d’autre part le combat que les malades et leurs proches mènent ensemble contre cette terrible maladie.

Pas toujours visibles, ceux que l’on appelle les aidants familiaux (un conjoint, une conjointe, un enfant, une nièce…) assument l’essentiel de la prise en soin de la personne malade.

Une étude récemment réalisée par l’association montre que ces aidants déclarent s’occuper en moyenne de leurs malades (à domicile) 6h30 par jour. Un investissement très important sur une journée.

La campagne rappelle aussi le rôle essentiel de l’association dans l’écoute et le soutien des familles touchées par la maladie.

Cette campagne a été conçue gracieusement par l’agence Saatchi & Saatchi, partenaire de l’association depuis plusieurs années. France Alzheimer remercie également le célèbre photographe britannique Martin Parr de l’agence Magnum photos pour sa participation.

La campagne sera diffusée dans de grands supports de la presse quotidienne et magazine (Le Monde, Le Figaro, Le Nouvel Observateur, Libération,…) du 10 décembre 2011 au 12 janvier 2012.


Site France Alzheimer
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Obésité : des messages nutritionnels qui passent mal ?

Malgré des campagnes massues qui rabâchent à toutes heures de la journée qu’il est important de se nourrir de façon équilibrée, de pratiquer une activité physique ou qu’il faut manger cinq fruits cinq légumes par jour, les français n’ont pas l’air d’avoir pris conscience de l’enjeu pour leur santé. C’est ce qui ressort d’une étude menée sur les réseaux sociaux par l’association Observatoire de l’Obésité (Obobs).
Depuis 10 ans la France est dotée d’un Plan national nutrition santé (PNNS), qui la place parmi les pays européens les plus actifs dans la lutte contre l’obésité et la malnutrition. Si les messages de prévention sont bien présents dans les esprits des gens, ce n’est pas pour cela qu’ils ont sont suivis. Ainsi, d’après une étude récente du Credoc, seul 27 % de la population respecteraient les recommandations nutritionnelles du ministère de la Santé.
En analysant entre juillet et novembre 2011, les messages échangés sur différents réseaux sociaux et forums, l’association de prévention de l’obésité infantile, Obobs, a constaté que si les Français parlent beaucoup de surpoids et d’obésité peu font référence au PNNS. Ainsi, si beaucoup veulent maigrir, peu mentionnent l’importance d’avoir une activité physique ou de manger des fruits et des légumes. Quand au fameux « manger-bouger » qui clôture l’ensemble des publicités accès sur l’alimentation, il est quasi inexistant dans le vocabulaire des internautes.
Pour Obobs, c’est le signe que nos concitoyens n’ont toujours pas pris conscience que ces messages sont des vraies règles d’hygiène ayant pour but d'améliorer la santé et aussi d'enrayer la progression de l’obésité. Ainsi en France, entre 12 et 15 % des enfants français sont en surpoids voire ou obèses… Cette situation pourrait être aggravé notamment par certains industriels de l'agroalimentaire. En effet, Selon une étude récente menée par l'association américaine, Environmental Working Group (EWG), les céréales, petit déjeuner que beaucoup de parents plébiscitent pour leur progéniture, contiendraient plus de sucres qu'un simple dessert. On est loin d'une alimentation équilibrée...

Article écrit le 2011-12-16 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Le palmarès des maisons de retraite 2011

Par Martine Betti-Cusso - le 16/12/2011 lefigaro.fr

Il est crucial de ne pas se tromper sur le choix d'une maison de retraite médicalisé (Ehpad). Pour vous y aider, Le Figaro Magazine a enquêté et renouvelle son palmarès des vingt meilleurs établissements français, région par région.
Six personnes décédées mercredi à la suite d'un incendie dans la maison de retraite Les Anémones à Marseille, et trois le mois dernier à la résidence les Flots de la Rochefoucault en Charente. Des pensionnaires livrés à eux-mêmes la nuit, sans surveillance, dans l'établissement de Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, il y a trois semaines... Voilà pour l'actualité. Mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg.
A l'Association française de protection et d'assistance aux personnes âgées (Afpap), on ne compte plus les plaintes et témoignages de maltraitance ordinaire, «institutionnelle». Comme ceux de la famille d'une résidente d'un établissement de Clermont- Ferrand. Leur parente, victime d'une chute et d'une fracture du col du fémur, a été laissée sans rééducation après son retour de l'hôpital. Son état s'est dégradé de manière irréversible. De même, cette dame diabétique d'une maison de retraite de Gennevilliers qui vient d'être amputée, car personne, dans la maison de retraite où elle résidait, ne s'était avisé que la gangrène avait gagné son pied. Sans omettre l'impéritie dans l'hygiène et le suivi des soins quotidiens. Un tableau accablant.
Heureusement, tous les établissements ne sont pas à loger à la même enseigne. Plus que jamais, il est crucial de ne pas se tromper si l'on veut que nos aînés devenus vulnérables coulent une fin de vie agréable, ou à tout le moins convenable. C'est pourquoi Le Figaro Magazine réitère son palmarès des maisons de retraite. Celui-ci a été conçu et réalisé avec les experts Stéphane Bach et Jean-Pascal Del Bano, du Guide Santé. Comme l'an dernier, Le Figaro Magazine a adressé un formulaire de 62 questions aux 7 437 maisons de santé médicalisées (voir notre méthodologie) et 3 862, soit un peu plus de la moitié, ont joué le jeu. Un nombre supérieur à celui de janvier 2011, ce qui traduit une volonté de transparence et l'envie de perfectionnement.
Formation à la bientraitance
Au-delà du cadre de vie qui s'est, pour une grande majorité d'établissements, considérablement amélioré ces dernières années - ils sont plus confortables, plus attrayants et adaptés aux besoins des personnes âgées, avec des chambres individuelles équipées de douches accessibles, de couloirs conçus pour la circulation de fauteuils roulants... - nous avons voulu mettre l'accent sur les effectifs et la formation à la bientraitance.
Car force est de constater que les dysfonctionnements sont récurrents et affectent tous les types d'établissements - publics, privés ou privés associatifs. Preuve de la gravité du malaise, l'alerte ne vient plus seulement des familles, que l'on pouvait considérer comme trop exigeantes ou partiales s'agissant des leurs, elle émane aussi du personnel, qui ne supporte plus d'assister, impuissant, à des scènes de maltraitance qui taraudent leur conscience. «Une résidente atteinte d'Alzheimer s'est fait gifler par un surveillant parce qu'elle avait bu dans plusieurs carafes d'eau. Choquée, j'ai informé la direction. Le surveillant n'a pas été sanctionné», témoigne une animatrice d'un établissement en Ile-de-France.
«Très souvent, nos résidents restent plusieurs semaines sans être douchés, raconte une aide-soignante d'un établissement dans le Finistère. Nous devons effectuer la toilette à toute vitesse. Pas le temps de couper les ongles ou de laver l'appareil dentaire, encore moins de faire la conversation. La toilette d'une personne en fauteuil roulant exige un minimum de 40 minutes. On n'a pas le temps non plus de répondre à tous les appels. Souvent, les personnes invalides demeurent seules dans leur chambre sans qu'on les conduise à l'extérieur pour s'aérer.»
Une absence d'attention aux besoins les plus courants: une bouteille d'eau posée sur la table, mais non débouchée, un téléphone hors de portée de main, des déplacements en fauteuil roulant pour éviter l'aide à la marche, des fauteuils roulants souillés, des appareils dentaires mélangés, des repas envoyés à la va-vite... La liste des manquements et des dysfonctionnements est longue. De quoi s'interroger: à quoi sert de prolonger la durée de vie pour attendre la mort dans de pareilles conditions?
Effectifs en hausse mais insuffisants
Une situation qui résulte d'un sous-effectif en personnel et d'un manque de qualification. C'est pourquoi nous avons donné la priorité, pour ce classement, aux établissements garantissant un encadrement suffisant, offrant des gardes de jour et de nuit et procédant, bien sûr, à des évaluations et à des formations à la bientraitance. 86 % des Ehpad qui ont répondu à notre questionnaire affirment en avoir réalisées. Ce qui est encourageant. La moyenne des effectifs des structures ayant participé à notre enquête est de 66,3 personnes (tous métiers confondus, y compris l'administration) pour 100 résidents. Un ratio supérieur à celui de l'année dernière, qui était de 59 pour 100 résidents. Le progrès est à souligner.
Cependant, il est difficile d'évaluer la compétence et la motivation d'un personnel souvent mal rémunéré pour un travail essentiel, mais ingrat et non valorisé (le salaire mensuel d'une aide-soignante est d'environ 1 250 euros net).
De plus, les employés des Ehpad doivent faire face à un afflux de pensionnaires souffrant de pathologies graves. Le profil classique décrit est une femme de 87 ans, avec, en moyenne, cinq pathologies, huit médicaments et une dépendance importante. Un résident d'Ehpad sur deux souffre d'Alzheimer ou d'une pathologie apparentée, selon un rapport de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements sociaux et médico-sociaux (Anesm). Le personnel des maisons de retraite n'est pas toujours compétent pour la prise en charge de ces troubles. Seules 15 % d'entre elles affirment avoir plus de 90 % de leur personnel formé.
Autre forme de maltraitance, la négligence dans la distribution des médicaments, mal ou non attribués, sans respect des prescriptions, sans contrôle, des actes souvent délégués par les infirmières à des aides-soignants. Là encore, les témoignages affluent: «Ma mère est cardiaque, confie Mme Drevond. On lui a posé un pacemaker. Elle doit prendre des anticoagulants. Alors que l'établissement où elle réside dispose d'infirmières, nous avons constaté des erreurs successives dans les dosages, et même des oublis, ce qui met la vie de ma mère en danger. Nous l'avons signalé à la direction, mais rien n'a changé.» La famille a porté plainte et entend retirer la vieille dame de l'établissement. «Ces erreurs sont fréquentes et lourdes de conséquences, affirme Christophe Fernandez, président de l'Afpap (2). Elles dégradent l'état de santé des pensionnaires, aggravent les pathologies et enlèvent quelques années de vie.» Il faut savoir que la durée de vie moyenne en institution est d'environ trois ans.
Seul secours, les familles, qui viennent, quand elles le peuvent, suppléer aux soins et à l'accompagnement. Les plus aisées recrutent des auxiliaires privés qui viennent veiller au bien-être de leurs parents dans les maisons de retraite. Auxiliaires qui ne sont pas toujours bien accueillis par le personnel et la direction des établissements.
Une facturation très variable
Cette situation est d'autant plus inacceptable que les maisons de retraite sont coûteuses pour le pensionnaire. Selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), chaque résident paye en moyenne de sa poche 2200 euros par mois, toutes dépenses confondues, alors que la retraite moyenne d'une personne âgée de plus de 65 ans s'élève à 1250 euros mensuels. Pour faire face à ces frais, qui excèdent généralement leurs revenus, les seniors puisent dans leur patrimoine ou, lorsque l'établissement est habilité à l'aide sociale, empruntent au conseil général qui se rembourse sur leur succession. Selon un rapport du sénateur UMP Alain Vasselle, près de 80 % des personnes accueillies en maison de retraite se font aider par leur famille. On est donc bien loin du compte.
D'autant que des tarifs élevés ne sont pas un gage de qualité. Notre enquête montre des prix d'hébergement (hors soins de santé, supplément dépendance et dépenses diverses de coiffure, téléphone, blanchissage, produits de soin...) variant de 639 euros par mois pour Le Clair Logis, à Conte dans les Alpes-Maritimes, à 6083 euros pour la résidence de Chaillot, à Paris. Des disparités qui n'ont aucun lien avec la qualité de la prise en charge. Pour preuve, les lauréats des huit régions définies pour ce palmarès pratiquent des tarifs d'hébergement mensuel à moins de 2000 euros. A noter: parmi les «têtes de liste» figurent des établissements du secteur public. Un succès à souligner compte tenu du fait qu'ils avaient reçu pour consigne de la part de la Fédération hospitalière de France de ne pas participer à cette enquête.
Les établissements les plus onéreux se trouvent en ville et relèvent le plus souvent du secteur privé. Ces derniers représentent 22 % des lits en France (contre 55 % pour le public et 25 % pour l'associatif). Nombre de ces maisons de retraite appartiennent à des groupes cotés en Bourse (Orpea, Korian, Medica France...), et affichent des bénéfices les mettant hors de portée des secousses de la crise. Leur taux de rentabilité est en moyenne de plus de 20 %. Et les perspectives s'avèrent prometteuses avec l'augmentation de l'espérance de vie. Selon les projections officielles, la France comptera 1,4 million de personnes âgées en perte d'autonomie en 2040, alors que les capacités d'accueil sont insuffisantes. Il faudrait créer entre 20 000 et 70 000 lits supplémentaires, ce qui représente un investissement de 4 à 7 milliards d'euros. A l'évidence, c'est le secteur privé qui est le mieux placé dans cette course à «l'or gris». Aujourd'hui, les taux d'occupation de ces établissements sont élevés, mais très peu (moins de 10 % de leur parc) se sont positionnés en tête de notre palmarès.
Heureusement, certains réagissent. A commencer par quelques chefs d'établissements qui croient en l'utilité publique de leur mission et donnent priorité à la qualité de la prise en charge et au bien-être de leurs résidents. C'est le cas de Pierre Roux, directeur de la maison Les Caselles, à Bozouls dans l'Aveyron, qui n'hésite pas à mobiliser les familles et à manifester pour obtenir davantage de moyens. Il considère son établissement comme une maison de vie, un nouveau domicile qui doit donner envie de vivre. Son établissement favorise les animations et a même embauché un biographe pour recueillir les «Mémoires» des pensionnaires lors d'ateliers d'écriture.
D'autres, comme Nicolas Martinet, directeur d'un établissement à Desvres, près de Boulogne-sur-Mer, propose des remèdes au manque d'accompagnement dans son livre: Le grand âge est à l'abandon! (Editions Salvator), afin de maintenir la qualité des services. Et notamment de relancer le bénévolat pour suppléer le personnel dans des gestes simples, comme celui d'emmener une personne âgée en promenade. C'est cette volonté de mieux faire que notre palmarès entend saluer.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Grande campagne sur l'alcool au volant à la veille des fêtes

Par Christophe Cornevin lefigaro.fr 16/12/2011

L'alcool est la première cause de mortalité sur les routes. Les 18-24 ans sont les plus touchés avec 6 décès par semaine en 2010.

Alors que des millions de Français s'apprêtent à festoyer lors des fêtes de fin d'année, la Sécurité routière lance vendredi une nouvelle campagne nationale sur le fléau de l'alcool au volant.
Outre un film TV «Électrochoc» racontant en 30 secondes les derniers instants d'un automobiliste qui a pris la route en ayant bu sans écouter les conseils de l'ami lui demandant pourtant de rester, des spots radio vont décliner «quatre bonnes idées», comme la confiscation des habits de l'invité, pour obliger un proche ou un collègue à ne pas reprendre le volant en état d'ivresse. Par ailleurs, un «détecteur de faux amis» a été crée sous forme de quizz sur Facebook afin de sélectionner le «vrai bon ami qui fera tout pour vous ramener saint et sauf à la maison».
Première cause d'accident mortel
À cette occasion, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant s'est rendu à Troyes pour visiter la société Ethylo et se faire présenter l'activité des services de police et de gendarmerie du département de l'Aube en matière de lutte contre l'alcool au volant.
«L'alcool est la première cause d'accident mortel, connu et constant» indique-t-on au ministère de l'Intérieur, qui précise que «depuis l'an 2000, le taux d'implication de l'alcool dans les accidents mortels oscille invariablement autour des 30%». Ainsi, en 2010, 1150 vies auraient pu être préservées si aucun conducteur n'avait conduit avec un taux d'alcool positif.
Des taux d'alcoolémie de plus en plus élevés
Rappelant que «le facteur alcool évolue cependant avec son temps», la place Beauvau précise qu'«aujourd'hui, les taux d'alcoolémie relevés dans les accidents mortels avec alcool sont de plus en plus élevés». Dans plus d'un cas sur deux, ils sont supérieurs à 1,5g/l et dans un cas sur trois, ces taux dépassent les 2 g/l, alors que la limite autorisée est de 0,5 g d'alcool par litre de sang.
Ces excès gravissimes concernent principalement la population masculine qui représente l'immense majorité (92%) des personnes impliquées dans un accident mortel avec alcool. Les hommes, mais aussi, et c'est plus inquiétant encore, les jeunes.
Les 18-24 ans sont la classe d'âge la plus exposée à ce type de risque routier avec, en 2010, plus de 6 décès par semaine.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

La radioactivité accroît le risque de cataracte

Par Yves Miserey - le 15/12/2011 lefigaro.fr

Des limites d'exposition plus sévères devraient protéger les professions médicales les plus exposées.
Tous les radiologues et cardiologues utilisant des rayons au cours de leurs interventions vont bientôt devoir porter des lunettes de protection plombées. Ils devront aussi avoir un petit appareil placé tout près des yeux afin de contrôler les doses qu'ils prennent à cette occasion. En avril, en effet, la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) a décidé d'abaisser les limites d'exposition actuellement en vigueur.
«L'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) a déjà pris en compte le rapport de la CIPR. On saura bientôt si les Etats membres de l'Union européenne vont la suivre. En tout cas, les experts d'Euratom y sont favorables», explique Jean-Luc Godet, chef de la direction des rayonnements ionisants et de la santé à l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire). Le personnel médical ainsi que certains travailleurs du nucléaire seront les seuls concernés par ces nouvelles normes, les doses aux patients étant très inférieures.
«L'œil est un organe plus sensible qu'on le croyait jusqu'alors», souligne Jean-François Lecomte, de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), secrétaire du comité 4 de la CIPR, chargé de l'application des recommandations. Ce n'est qu'à la fin des années 1990 que plusieurs études épidémiologiques ont montré que la radioactivité augmente le risque de cataracte, une maladie de la vieillesse qui se traduit par une opacification du cristallin et peut conduire à la cécité.
Les jeunes médecins sont sensibilisés
«C'est l'accident de Tchernobyl qui a mis la puce à l'oreille des chercheurs», analyse Didier Louvat, directeur de l'Enstti (Institut européen de formation et de tutorat en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection). Plusieurs années après l'explosion de la centrale ukrainienne, des études ont montré que le taux de cataracte était plus élevé que la normale chez les personnes ayant grandi dans les zones contaminées ainsi que chez les «liquidateurs» et qu'elle intervenait plus précocement. Ces observations ont été en partie confirmées dans la cohorte d'Hiroshima-Nagazaki ainsi que chez des radiologues et cardiologues interventionnels (les médecins qui implantent des stents, des pacemakers, font des angiographies ou des coronographies, etc), des pilotes de ligne et même des astronautes. L'étude O'Cloc conduite en France par l'IRSN auprès de cardiologues a elle aussi confirmé ces travaux.
La nécessité de nouveaux dispositifs de protection (lunettes et dosimètres) paraît donc incontestable et, pourtant, elle ne fait pas l'unanimité. «On ne comprend pas pourquoi certains médecins ne veulent pas se protéger sous prétexte que la cataracte se soigne maintenant très bien», déplore Jacques Lochard, directeur du CEPN (Centre d'étude sur l'évaluation de la protection dans le domaine nucléaire) et président du comité 4 de la CIPR. «Ce type d'attitude existe peut-être dans les anciennes générations mais les jeunes ont tous un vrai souci de radioprotection», estime pour sa part Jean-Luc Godet. «Une feuille de 0,5 millimètre de plomb dans un verre de lunettes, ça ne pèse pas lourd et ça permet d'éliminer 80% d e la dose», fait valoir Alain Rannou, de l'IRSN. Les nouveaux appareils devraient bientôt arriver sur le marché.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Répondre