Culture Générale
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Re: Entraînement culture générale 2012
Stepit!!
Les tirets le jour du concours je pense qu'il vaut mieux hésiter...
Cherry Bomb!!
Je suis d'accord avec Sebcbien!!
Pour moi par contre, commenter c'est souvent lié à une phrase ou une idée du texte... Que tu expliques avec quelques exemples pour appuyer tes dires!!
Argumenter c'est tes arguments que tu donnes!!
Je trouve ça difficile à expliquer...
Les tirets le jour du concours je pense qu'il vaut mieux hésiter...
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Je suis d'accord avec Sebcbien!!
Pour moi par contre, commenter c'est souvent lié à une phrase ou une idée du texte... Que tu expliques avec quelques exemples pour appuyer tes dires!!
Argumenter c'est tes arguments que tu donnes!!
Je trouve ça difficile à expliquer...

Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Entraînement culture générale 2012
Enfin, je veux dire quand je donne mon avis bien évidemment c'est parce qu'on me l'a demandé sinon non. Par exemple : Etes vous pour ou contre l'euthanasie. Commentez. Dans ce cas on me demande clairement mon avis. Je suis obligé de construire mon développement en prenant forcément un parti puisque les régles du commentaire sont de défendre un point de vue. Enfin c'est ce que j'ai pu lire a droite a gauche et c'est ce qui est marqué dans mes bouquins. Contrairement à l'argumentation, ou je peux nuancer mon discours.
J'espère être claire quand je m'exprime
C'est vraiment délicat toute ces histoires de commentaire/argumentation. C'est tellement subtil... Il cherche la petite bête 
J'espère être claire quand je m'exprime


Re: Actualités 2012
Les internats d'excellence, une deuxième chance au coût prohibitif
Le candidat Nicolas Sarkozy devait visiter l'internat d'excellence de Montpellier avant de présenter son programme sur l'éducation, mardi 28 février. Ce nouveau type d'internat destiné aux élèves méritants de milieux défavorisés est un des dispositifs centraux de sa politique éducative. Un point fort ou un point faible ? A l'heure du bilan, ces réalisations, qui auront coûté 500 millions d'euros et hébergent 2 127 élèves, ne font pas l'unanimité.
Les inspecteurs généraux qui ont travaillé sur ce sujet en 2010-2011 n'ont pas été les plus convaincus. A leurs yeux, "l'idée de distinguer positivement certains élèves est peu compatible avec le principe d'égalité républicaine". Remis fin 2011 au ministre de l'éducation, Luc Chatel, leur rapport d'évaluation dort dans un tiroir. Le Monde a pu consulter cette analyse sans concession, mais sans parti pris.
Après s'être félicités de la bonne réactivité des rectorats parvenus à construire des établissements aussi rapidement, les huit signataires se font plus critiques. Ils estiment qu'il faudrait préciser le concept même d'"excellence" qui ne fait pas consensus. Ils s'interrogent sur le fait d'extraire des établissements fragiles les élèves les plus travailleurs et posent la question de la "soutenabilité financière" du projet dans les années à venir.
Aujourd'hui, 26 internats d'excellence ont ouvert. Ils scolarisent 2 127 élèves, du CM2 à l'après-bac. Le chef de l'Etat avait promis 20 000 places pour 2013. On est à dix fois moins. Sauf si l'on ajoute les quelque 8 000 jeunes accueillis dans des places labellisées - des lits d'internats classiques rebaptisés "excellence" et attribués à des jeunes méritants - qui ont permis d'afficher 10 000 jeunes en internats d'excellence à la rentrée 2011.
Autant d'élèves qui se voient offrir une deuxième chance. Parce que, notent les inspecteurs, "ce que démontrent les expériences, c'est qu'en engageant des moyens importants et dérogatoires, utilisés par des personnels sélectionnés, motivés et compétents, une meilleure prise en charge d'un petit nombre d'élèves issus de milieux modestes est possible". Mais "cette démonstration ne résout pas l'ensemble de la question". Le reproche fait est bien d'avoir créé une vitrine très bien dotée et laissé en friche le reste de l'éducation prioritaire.
DÉMESURE
Les inspecteurs ont évalué le coût d'une année en internat d'excellence entre 4 500 euros par élève à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) et 10 000 euros à Sourdun (Seine-et-Marne). Des sommes consacrées à l'accompagnement du soir, qui s'ajoutent au coût classique d'une scolarité. Ce que l'inspection générale appelle "des budgets de fonctionnement confortables" a de fortes implications sur la vie des jeunes. A Sourdun, l'internat comptait la première année 3,5 enfants par adulte ! Les jeunes y sont encadrés 44 heures par semaine. "Les activités, c'est bien, mais on manque de temps pour travailler, ou pour rêver...", ont fait remonter des élèves de Barcelonnette à Dominique Glasman, chercheur en éducation qui a partagé, le 27 janvier, ses impressions lors d'une réunion des directeurs d'internat.
La liste des activités offertes a parfois pu virer à la démesure. La préparation d'un brevet de pilotage est-elle du ressort de l'école ? Y a-t-il un intérêt pédagogique spécifique à organiser un voyage à Pondichéry, comme ce fut le cas à Sourdun ? "Ce que veut le dispositif, c'est amener chacun au meilleur de lui-même, conjuguer la rigueur scolaire avec une ouverture au monde que l'école ne peut ignorer", explique Jean-Michel Blanquer, directeur de l'enseignement scolaire et concepteur de ces internats. Pour lui, "c'est un laboratoire qui va faire évoluer tout le système".
Par la jonction qu'il offre entre le cours et l'étude, l'internat serait en train de s'installer comme une nouvelle forme scolaire. Michel Sirvent, le proviseur de Montpellier, n'est pas loin de le penser. Le 27 janvier, il confiait aux chefs d'établissement que, dans ces structures, "l'enseignant ne doit plus seulement se sentir responsable de la transmission, mais aussi de l'assimilation des connaissances par les élèves".
Que peut-on objectiver un an après l'ouverture des 12 premiers internats et un trimestre et demi après l'ouverture des 14 suivants ? Le résultat au diplôme national du brevet ? Entre 74 % et 100 % des élèves l'ont obtenu. Avec une mention particulière pour Sourdun où 18 % ont décroché une mention bien et 13 % une mention très bien. Patrick Rayou, un des chercheurs qui a travaillé sur Marly-le-Roi, a constaté que les collégiens de cet internat d'excellence des Yvelines ont rattrapé au brevet le niveau des élèves de leur établissement d'accueil pour atteindre un score de 10 % supérieur à la moyenne de l'académie de Versailles. Joli résultat, mais "n'est-ce pas avant tout lié au retrait de ces élèves d'établissements stigmatisés et à leur arrivée dans un contexte scolaire plus favorable ?", se demande le chercheur.
A ces doutes sur le fond s'ajoutent les défauts de jeunesse. Le recrutement de la première année n'a pas toujours correspondu au profil attendu. A Montpellier, 15 des 90 jeunes recrutés ont eu "de gros problèmes de comportement", selon les inspecteurs, qui ont mesuré sur tous les sites entre "10 % et 30 % de départs". De l'avis général, le recrutement de l'année en cours est "bien meilleur". Autant d'ajustements qui améliorent le fonctionnement mais ne résoudront pas le conflit originel sur le concept.
Le monde
Le candidat Nicolas Sarkozy devait visiter l'internat d'excellence de Montpellier avant de présenter son programme sur l'éducation, mardi 28 février. Ce nouveau type d'internat destiné aux élèves méritants de milieux défavorisés est un des dispositifs centraux de sa politique éducative. Un point fort ou un point faible ? A l'heure du bilan, ces réalisations, qui auront coûté 500 millions d'euros et hébergent 2 127 élèves, ne font pas l'unanimité.
Les inspecteurs généraux qui ont travaillé sur ce sujet en 2010-2011 n'ont pas été les plus convaincus. A leurs yeux, "l'idée de distinguer positivement certains élèves est peu compatible avec le principe d'égalité républicaine". Remis fin 2011 au ministre de l'éducation, Luc Chatel, leur rapport d'évaluation dort dans un tiroir. Le Monde a pu consulter cette analyse sans concession, mais sans parti pris.
Après s'être félicités de la bonne réactivité des rectorats parvenus à construire des établissements aussi rapidement, les huit signataires se font plus critiques. Ils estiment qu'il faudrait préciser le concept même d'"excellence" qui ne fait pas consensus. Ils s'interrogent sur le fait d'extraire des établissements fragiles les élèves les plus travailleurs et posent la question de la "soutenabilité financière" du projet dans les années à venir.
Aujourd'hui, 26 internats d'excellence ont ouvert. Ils scolarisent 2 127 élèves, du CM2 à l'après-bac. Le chef de l'Etat avait promis 20 000 places pour 2013. On est à dix fois moins. Sauf si l'on ajoute les quelque 8 000 jeunes accueillis dans des places labellisées - des lits d'internats classiques rebaptisés "excellence" et attribués à des jeunes méritants - qui ont permis d'afficher 10 000 jeunes en internats d'excellence à la rentrée 2011.
Autant d'élèves qui se voient offrir une deuxième chance. Parce que, notent les inspecteurs, "ce que démontrent les expériences, c'est qu'en engageant des moyens importants et dérogatoires, utilisés par des personnels sélectionnés, motivés et compétents, une meilleure prise en charge d'un petit nombre d'élèves issus de milieux modestes est possible". Mais "cette démonstration ne résout pas l'ensemble de la question". Le reproche fait est bien d'avoir créé une vitrine très bien dotée et laissé en friche le reste de l'éducation prioritaire.
DÉMESURE
Les inspecteurs ont évalué le coût d'une année en internat d'excellence entre 4 500 euros par élève à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) et 10 000 euros à Sourdun (Seine-et-Marne). Des sommes consacrées à l'accompagnement du soir, qui s'ajoutent au coût classique d'une scolarité. Ce que l'inspection générale appelle "des budgets de fonctionnement confortables" a de fortes implications sur la vie des jeunes. A Sourdun, l'internat comptait la première année 3,5 enfants par adulte ! Les jeunes y sont encadrés 44 heures par semaine. "Les activités, c'est bien, mais on manque de temps pour travailler, ou pour rêver...", ont fait remonter des élèves de Barcelonnette à Dominique Glasman, chercheur en éducation qui a partagé, le 27 janvier, ses impressions lors d'une réunion des directeurs d'internat.
La liste des activités offertes a parfois pu virer à la démesure. La préparation d'un brevet de pilotage est-elle du ressort de l'école ? Y a-t-il un intérêt pédagogique spécifique à organiser un voyage à Pondichéry, comme ce fut le cas à Sourdun ? "Ce que veut le dispositif, c'est amener chacun au meilleur de lui-même, conjuguer la rigueur scolaire avec une ouverture au monde que l'école ne peut ignorer", explique Jean-Michel Blanquer, directeur de l'enseignement scolaire et concepteur de ces internats. Pour lui, "c'est un laboratoire qui va faire évoluer tout le système".
Par la jonction qu'il offre entre le cours et l'étude, l'internat serait en train de s'installer comme une nouvelle forme scolaire. Michel Sirvent, le proviseur de Montpellier, n'est pas loin de le penser. Le 27 janvier, il confiait aux chefs d'établissement que, dans ces structures, "l'enseignant ne doit plus seulement se sentir responsable de la transmission, mais aussi de l'assimilation des connaissances par les élèves".
Que peut-on objectiver un an après l'ouverture des 12 premiers internats et un trimestre et demi après l'ouverture des 14 suivants ? Le résultat au diplôme national du brevet ? Entre 74 % et 100 % des élèves l'ont obtenu. Avec une mention particulière pour Sourdun où 18 % ont décroché une mention bien et 13 % une mention très bien. Patrick Rayou, un des chercheurs qui a travaillé sur Marly-le-Roi, a constaté que les collégiens de cet internat d'excellence des Yvelines ont rattrapé au brevet le niveau des élèves de leur établissement d'accueil pour atteindre un score de 10 % supérieur à la moyenne de l'académie de Versailles. Joli résultat, mais "n'est-ce pas avant tout lié au retrait de ces élèves d'établissements stigmatisés et à leur arrivée dans un contexte scolaire plus favorable ?", se demande le chercheur.
A ces doutes sur le fond s'ajoutent les défauts de jeunesse. Le recrutement de la première année n'a pas toujours correspondu au profil attendu. A Montpellier, 15 des 90 jeunes recrutés ont eu "de gros problèmes de comportement", selon les inspecteurs, qui ont mesuré sur tous les sites entre "10 % et 30 % de départs". De l'avis général, le recrutement de l'année en cours est "bien meilleur". Autant d'ajustements qui améliorent le fonctionnement mais ne résoudront pas le conflit originel sur le concept.
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Re: Actualités 2012
Dépendance : François Hollande privilégie une hausse des cotisations
S'il est élu, François Hollande réalisera-t-il la promesse que Nicolas Sarkozy n'a pas tenu lors de son mandat ? Le candidat socialiste a en tout cas commencé à préciser, lundi 27 février, lors de l'émission "Parole de candidat" sur TF1, comment il comptait s'y prendre pour financer la réforme de la dépendance qu'il affiche dans son programme.
Promise par Nicolas Sarkozy en 2007, la réforme a été repoussée tout au long du quinquennat, avant d'être définitivement abandonnée en septembre 2011. "Créer des prestations nouvelles, c'était assez inconséquent", compte tenu de "la crise financière mondiale que nous rencontrons", avait expliqué Roselyne Bachelot, la ministre de la santé, le 2 septembre 2011. "Je ferai cette réforme quand j'aurai les moyens de la financer de façon crédible et non pas pour créer un gouffre", s'est justifié M. Sarkozy début février.
Lundi soir, M. Hollande a clairement pris le parti d'une réforme créant une nouvelle branche de la Sécurité sociale, en parlant de la prise en charge "d'un cinquième risque" à côté de la maladie, de la vieillesse, de la famille et des accidents du travail. Une promesse très proche de celle de M. Sarkozy en 2007 qui affirmait vouloir créer "une cinquième branche de la Sécurité sociale pour consacrer suffisamment de moyens à la perte d'autonomie".
Cette nouvelle branche pourrait notamment prendre en charge les dépenses liées à la perte de dépendance, comme les aides à domicile ou l'hébergement en maison de retraite. Actuellement, cette prise en charge est partielle et se répartit entre la Sécu, l'Etat et les départements, qui financent l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). Cette allocation permet de couvrir en partie les frais d'hébergement en maison de retraite.
Le "reste à charge" pour les pensionnaires des maisons de retraite restent pourtant élevés : entre 2 200 euros et 2 900 euros par mois selon les estimations d'un rapport parlementaire. Un montant qui dépasse largement la moyenne des pensions, qui s'élève à 1 200 euros. Par ailleurs, même limité, le coût pour la collectivité de la dépendance, estimé à 22 milliards d'euros au total en 2010, ne cesse de croître et pourrait atteindre 30 milliards en 2025.
HAUSSE DES COTISATIONS
Si le constat est partagé, les solutions pour financer ce cinquième risque le sont nettement moins. "Pour [l']assurer, nous aurons à appeler à la solidarité nationale, c'est-à-dire à une cotisation", a dit M. Hollande, lundi soir. Même s'il n'est pas rentré dans les détails, le candidat socialiste privilégie donc clairement la hausse des cotisations sociales. Le think-tank Terra Nova évoque ainsi l'alignement de la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités, actuellement fixée à 6,6 % sur celle des salariés (7,5 %).
Mais cet alignement ne rapporterait qu'entre 1,5 et 2 milliards d'euros par an. Ce qui ne suffirait probablement pas à financer la création d'une cinquième branche. M. Hollande pourrait-il déciser d'une création d'une nouvelle cotisation voire de la hausse des cotisations vieillesse ? La réforme se traduirait dans ce cas par un relèvement très fort des charges pesant sur le travail, alors que le candidat prévoir déjà de relever de 0,5 point les cotisations salariales et patronales au cours du quinquennat, pour financer le retour de la retraite à 60 ans pour les salariés qui ont cotisé 41 ou 41,5, ans.
Marisol Touraine, chargée du pôle social dans l'équipe de campagne de M. Hollande, refuse de préciser quelle cotisation pourrait être concernée. "Nous voulons d'abord mettre l'accent sur la prévention. C'est l'erreur de la droite d'avoir mis l'accent sur l'aspect financier des personnes déjà dependantes. Après, François Hollande a dit qu'il préferrait un financement solidaire à un financement privé", explique-t-elle, en revoyant à un déplacement futur du candidat sur le sujet pour les détails supplémentaires.
De son côté, M. Sarkozy n'a pas indiqué s'il comptait à nouveau réaliser cette réforme au cours d'un éventuel second quinquennat et la voie de financement qu'il privilégierait. Au cours des débats avortés du quinquennat, plusieurs pistes avaient toutefois été avancées sans qu'aucune ne soit jamais tranchée. Ainsi, une taxe sur les successions, une nouvelle journée de solidarité, l'obligation de souscrire à une assurance privée, ou même une hausse de la TVA avaient été envisagées comme pouvant être des sources de financement.
Le monde
S'il est élu, François Hollande réalisera-t-il la promesse que Nicolas Sarkozy n'a pas tenu lors de son mandat ? Le candidat socialiste a en tout cas commencé à préciser, lundi 27 février, lors de l'émission "Parole de candidat" sur TF1, comment il comptait s'y prendre pour financer la réforme de la dépendance qu'il affiche dans son programme.
Promise par Nicolas Sarkozy en 2007, la réforme a été repoussée tout au long du quinquennat, avant d'être définitivement abandonnée en septembre 2011. "Créer des prestations nouvelles, c'était assez inconséquent", compte tenu de "la crise financière mondiale que nous rencontrons", avait expliqué Roselyne Bachelot, la ministre de la santé, le 2 septembre 2011. "Je ferai cette réforme quand j'aurai les moyens de la financer de façon crédible et non pas pour créer un gouffre", s'est justifié M. Sarkozy début février.
Lundi soir, M. Hollande a clairement pris le parti d'une réforme créant une nouvelle branche de la Sécurité sociale, en parlant de la prise en charge "d'un cinquième risque" à côté de la maladie, de la vieillesse, de la famille et des accidents du travail. Une promesse très proche de celle de M. Sarkozy en 2007 qui affirmait vouloir créer "une cinquième branche de la Sécurité sociale pour consacrer suffisamment de moyens à la perte d'autonomie".
Cette nouvelle branche pourrait notamment prendre en charge les dépenses liées à la perte de dépendance, comme les aides à domicile ou l'hébergement en maison de retraite. Actuellement, cette prise en charge est partielle et se répartit entre la Sécu, l'Etat et les départements, qui financent l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). Cette allocation permet de couvrir en partie les frais d'hébergement en maison de retraite.
Le "reste à charge" pour les pensionnaires des maisons de retraite restent pourtant élevés : entre 2 200 euros et 2 900 euros par mois selon les estimations d'un rapport parlementaire. Un montant qui dépasse largement la moyenne des pensions, qui s'élève à 1 200 euros. Par ailleurs, même limité, le coût pour la collectivité de la dépendance, estimé à 22 milliards d'euros au total en 2010, ne cesse de croître et pourrait atteindre 30 milliards en 2025.
HAUSSE DES COTISATIONS
Si le constat est partagé, les solutions pour financer ce cinquième risque le sont nettement moins. "Pour [l']assurer, nous aurons à appeler à la solidarité nationale, c'est-à-dire à une cotisation", a dit M. Hollande, lundi soir. Même s'il n'est pas rentré dans les détails, le candidat socialiste privilégie donc clairement la hausse des cotisations sociales. Le think-tank Terra Nova évoque ainsi l'alignement de la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités, actuellement fixée à 6,6 % sur celle des salariés (7,5 %).
Mais cet alignement ne rapporterait qu'entre 1,5 et 2 milliards d'euros par an. Ce qui ne suffirait probablement pas à financer la création d'une cinquième branche. M. Hollande pourrait-il déciser d'une création d'une nouvelle cotisation voire de la hausse des cotisations vieillesse ? La réforme se traduirait dans ce cas par un relèvement très fort des charges pesant sur le travail, alors que le candidat prévoir déjà de relever de 0,5 point les cotisations salariales et patronales au cours du quinquennat, pour financer le retour de la retraite à 60 ans pour les salariés qui ont cotisé 41 ou 41,5, ans.
Marisol Touraine, chargée du pôle social dans l'équipe de campagne de M. Hollande, refuse de préciser quelle cotisation pourrait être concernée. "Nous voulons d'abord mettre l'accent sur la prévention. C'est l'erreur de la droite d'avoir mis l'accent sur l'aspect financier des personnes déjà dependantes. Après, François Hollande a dit qu'il préferrait un financement solidaire à un financement privé", explique-t-elle, en revoyant à un déplacement futur du candidat sur le sujet pour les détails supplémentaires.
De son côté, M. Sarkozy n'a pas indiqué s'il comptait à nouveau réaliser cette réforme au cours d'un éventuel second quinquennat et la voie de financement qu'il privilégierait. Au cours des débats avortés du quinquennat, plusieurs pistes avaient toutefois été avancées sans qu'aucune ne soit jamais tranchée. Ainsi, une taxe sur les successions, une nouvelle journée de solidarité, l'obligation de souscrire à une assurance privée, ou même une hausse de la TVA avaient été envisagées comme pouvant être des sources de financement.
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Re: Actualités 2012
Cancer et environnement : la loi du silence
Le Point.fr - Publié le 29/02/2012 à 18:02 - Modifié le 29/02/2012 à 18:47
Un lobby industriel veut s'opposer à la publication d'études sur les effets sur la santé des mineurs des gaz d'échappement des moteurs diesel.
Un lobby industriel minier américain a réussi à bloquer la publication d'études scientifiques relatives aux liens entre cancer et environnement en menaçant des revues médicales internationales de "conséquences" si elles publiaient les études en question, rapporte The Lancet, l'une des revues visées. Les articles scientifiques en question sont tirés de l'étude DEMS dirigée par le National Cancer Institute (NCI) et le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) américains, conçue pour évaluer le risque de cancer du poumon chez 12 000 mineurs souterrains exposés aux gaz d'échappement des moteurs diesel.
Ces données pourraient modifier le classement de ces gaz du point de vue de la carcinogénicité*, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) devant réévaluer son classement en juin, précise une dépêche de l'agence APM. Mais cette réévaluation ne peut se faire que sur la base de données publiées. Actuellement, les gaz d'échappement des moteurs diesel sont classés comme "probablement carcinogènes pour l'homme".
"Je n'ai jamais vu ça"
Une lettre adressée à plusieurs journaux scientifiques, dont The Lancet, par l'avocat représentant le Mining Awareness Resource Groupe (MARG) conseille à ces journaux de s'abstenir de diffuser des articles concernant cette étude, en attendant l'issue d'une action en justice visant à obliger le NCI et le NIOSH à partager avec le lobby minier leurs données avant leur publication. La lettre évoque de façon imprécise des "conséquences" en cas de publication prématurée de l'étude.
Trois articles ont été acceptés pour publication, dans les Annals of Occupational Hygiene, qui a également reçu la lettre, ainsi que dans le Journal of the National Cancer Institute, mais "leur publication a été reportée à la demande des auteurs" jusqu'à la décision de justice, indique The Lancet. "Je n'ai jamais vu ça", témoigne Dana Loomis, directrice de la revue médicale Occupational and Environmental Medicine, au sujet de la lettre, dans The Lancet. "C'est vague et menaçant. C'est inquiétant pour la communication scientifique - un sujet de graves inquiétudes."
"Les menaces d'action en justice faites aux éditeurs de journaux pourraient devenir une autre tactique utilisée par l'industrie quand des intérêts économiques sont potentiellement mis en danger par des preuves scientifiques de nuisance", craint Celeste Morton, de l'université George Washington à Washington. "Certains directeurs de revues pourraient ne pas vouloir courir le risque d'être entraînés dans un processus judiciaire, avec les coûts associés." Le Circ reste cependant confiant dans le fait que le processus légal américain soit "conclu à temps pour que l'agence dispose des bases les plus fiables afin de protéger la santé des personnes dans le monde", déclare son directeur, Christopher Wild, dans The Lancet.
Par Anne Jeanblanc (avec APM)
*ce qui provoque ou favorise le développement d'un cancer
Le Point.fr - Publié le 29/02/2012 à 18:02 - Modifié le 29/02/2012 à 18:47
Un lobby industriel veut s'opposer à la publication d'études sur les effets sur la santé des mineurs des gaz d'échappement des moteurs diesel.
Un lobby industriel minier américain a réussi à bloquer la publication d'études scientifiques relatives aux liens entre cancer et environnement en menaçant des revues médicales internationales de "conséquences" si elles publiaient les études en question, rapporte The Lancet, l'une des revues visées. Les articles scientifiques en question sont tirés de l'étude DEMS dirigée par le National Cancer Institute (NCI) et le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) américains, conçue pour évaluer le risque de cancer du poumon chez 12 000 mineurs souterrains exposés aux gaz d'échappement des moteurs diesel.
Ces données pourraient modifier le classement de ces gaz du point de vue de la carcinogénicité*, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) devant réévaluer son classement en juin, précise une dépêche de l'agence APM. Mais cette réévaluation ne peut se faire que sur la base de données publiées. Actuellement, les gaz d'échappement des moteurs diesel sont classés comme "probablement carcinogènes pour l'homme".
"Je n'ai jamais vu ça"
Une lettre adressée à plusieurs journaux scientifiques, dont The Lancet, par l'avocat représentant le Mining Awareness Resource Groupe (MARG) conseille à ces journaux de s'abstenir de diffuser des articles concernant cette étude, en attendant l'issue d'une action en justice visant à obliger le NCI et le NIOSH à partager avec le lobby minier leurs données avant leur publication. La lettre évoque de façon imprécise des "conséquences" en cas de publication prématurée de l'étude.
Trois articles ont été acceptés pour publication, dans les Annals of Occupational Hygiene, qui a également reçu la lettre, ainsi que dans le Journal of the National Cancer Institute, mais "leur publication a été reportée à la demande des auteurs" jusqu'à la décision de justice, indique The Lancet. "Je n'ai jamais vu ça", témoigne Dana Loomis, directrice de la revue médicale Occupational and Environmental Medicine, au sujet de la lettre, dans The Lancet. "C'est vague et menaçant. C'est inquiétant pour la communication scientifique - un sujet de graves inquiétudes."
"Les menaces d'action en justice faites aux éditeurs de journaux pourraient devenir une autre tactique utilisée par l'industrie quand des intérêts économiques sont potentiellement mis en danger par des preuves scientifiques de nuisance", craint Celeste Morton, de l'université George Washington à Washington. "Certains directeurs de revues pourraient ne pas vouloir courir le risque d'être entraînés dans un processus judiciaire, avec les coûts associés." Le Circ reste cependant confiant dans le fait que le processus légal américain soit "conclu à temps pour que l'agence dispose des bases les plus fiables afin de protéger la santé des personnes dans le monde", déclare son directeur, Christopher Wild, dans The Lancet.
Par Anne Jeanblanc (avec APM)
*ce qui provoque ou favorise le développement d'un cancer
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Re: Actualités 2012
Les patients souffrant de maladies rares unis pour être plus forts
Le Point.fr - Publié le 28/02/2012 à 12:02
C'est demain, 29 février, jour lui aussi relativement exceptionnel, que la Fondation Maladies rares va être inaugurée.
Elles sont environ 3 millions en France et 30 millions en Europe : ce sont les personnes souffrant de maladies rares. Dans certains cas, leur affection ne concerne que quelques dizaines d'individus et leur sentiment de solitude est aussi grand que l'impuissance du corps médical. D'autres touchent plusieurs milliers de personnes. C'est par exemple le cas de la phénylcétonurie, qui est la plus fréquente des maladies rares du métabolisme. Cette dernière touche un bébé sur 15 238 dans notre pays, selon les derniers chiffres de l'Association française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l'enfant. Cette dernière bénéficie d'un dépistage systématique dès la naissance.
En pratique, une maladie est qualifiée de rare quand elle affecte entre une personne sur 1 000 et une sur 200 000, selon les définitions nationales. En Europe, la prévalence doit être inférieure à un sur 2 000. À ce jour, les experts estiment qu'il existe entre 5 000 et 8 000 maladies rares, le plus souvent d'origine génétique. Néanmoins, toutes ne surviennent pas dès le plus jeune âge. L'hypertension artérielle pulmonaire, par exemple, survient en général autour de 40-50 ans, même s'il existe des formes chez les enfants jeunes. Sa prévalence est estimée à 50 personnes pour 1 million d'adultes. Le premier symptôme est un essoufflement inexpliqué et, lorsque cette maladie est correctement diagnostiquée, elle peut bénéficier de traitements permettant d'éviter les complications et de freiner sa progression.
Il est donc nécessaire de multiplier les informations concernant ces pathologies et les patients ont intérêt à jouer la synergie. D'où le thème de l'édition 2012 qui a lieu mercredi : la solidarité ! Des manifestations ont déjà eu lieu dans différents endroits de France, avec un seul slogan "Rares, mais forts ensemble !". Ce thème a été choisi pour mettre en avant la nécessité d'une collaboration et d'un soutien mutuel entre les malades, les parties prenantes et les pays.
Se faire entendre !
Autre point fort de ce 29 février, l'inauguration de la Fondation Maladies rares à l'Académie des sciences à Paris. Approuvée par décret le 6 février 2012 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, elle aura pour mission de promouvoir, fédérer et financer la recherche translationnelle et fondamentale sur toutes les maladies rares. Ses partenaires sont à la fois multiples et prestigieux : l'Inserm, l'Association française contre les myopathies, l'Alliance Maladies rares, la Conférence des directeurs généraux des centres hospitaliers régionaux et universitaires, ainsi que la Conférence des présidents d'université.
Et ce n'est pas tout : une mobilisation est prévue à 13 heures en face de la tour Eiffel, sur le parvis des Droits de l'homme au Trocadéro. Elle est organisée par l'Alliance Maladies rares et tous les autres acteurs de la Plate-forme Maladies rares (l'Association française contre les myopathies, Eurordis, Orphanet, Maladies rares info services et la Fondation de coopération scientifique dite Fondation Maladies rares). D'autres rassemblements sont prévus dans toute la France. Cette fois, les personnes atteintes de maladies rares vont vraiment se faire voir et entendre !
Le Point.fr - Publié le 28/02/2012 à 12:02
C'est demain, 29 février, jour lui aussi relativement exceptionnel, que la Fondation Maladies rares va être inaugurée.
Elles sont environ 3 millions en France et 30 millions en Europe : ce sont les personnes souffrant de maladies rares. Dans certains cas, leur affection ne concerne que quelques dizaines d'individus et leur sentiment de solitude est aussi grand que l'impuissance du corps médical. D'autres touchent plusieurs milliers de personnes. C'est par exemple le cas de la phénylcétonurie, qui est la plus fréquente des maladies rares du métabolisme. Cette dernière touche un bébé sur 15 238 dans notre pays, selon les derniers chiffres de l'Association française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l'enfant. Cette dernière bénéficie d'un dépistage systématique dès la naissance.
En pratique, une maladie est qualifiée de rare quand elle affecte entre une personne sur 1 000 et une sur 200 000, selon les définitions nationales. En Europe, la prévalence doit être inférieure à un sur 2 000. À ce jour, les experts estiment qu'il existe entre 5 000 et 8 000 maladies rares, le plus souvent d'origine génétique. Néanmoins, toutes ne surviennent pas dès le plus jeune âge. L'hypertension artérielle pulmonaire, par exemple, survient en général autour de 40-50 ans, même s'il existe des formes chez les enfants jeunes. Sa prévalence est estimée à 50 personnes pour 1 million d'adultes. Le premier symptôme est un essoufflement inexpliqué et, lorsque cette maladie est correctement diagnostiquée, elle peut bénéficier de traitements permettant d'éviter les complications et de freiner sa progression.
Il est donc nécessaire de multiplier les informations concernant ces pathologies et les patients ont intérêt à jouer la synergie. D'où le thème de l'édition 2012 qui a lieu mercredi : la solidarité ! Des manifestations ont déjà eu lieu dans différents endroits de France, avec un seul slogan "Rares, mais forts ensemble !". Ce thème a été choisi pour mettre en avant la nécessité d'une collaboration et d'un soutien mutuel entre les malades, les parties prenantes et les pays.
Se faire entendre !
Autre point fort de ce 29 février, l'inauguration de la Fondation Maladies rares à l'Académie des sciences à Paris. Approuvée par décret le 6 février 2012 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, elle aura pour mission de promouvoir, fédérer et financer la recherche translationnelle et fondamentale sur toutes les maladies rares. Ses partenaires sont à la fois multiples et prestigieux : l'Inserm, l'Association française contre les myopathies, l'Alliance Maladies rares, la Conférence des directeurs généraux des centres hospitaliers régionaux et universitaires, ainsi que la Conférence des présidents d'université.
Et ce n'est pas tout : une mobilisation est prévue à 13 heures en face de la tour Eiffel, sur le parvis des Droits de l'homme au Trocadéro. Elle est organisée par l'Alliance Maladies rares et tous les autres acteurs de la Plate-forme Maladies rares (l'Association française contre les myopathies, Eurordis, Orphanet, Maladies rares info services et la Fondation de coopération scientifique dite Fondation Maladies rares). D'autres rassemblements sont prévus dans toute la France. Cette fois, les personnes atteintes de maladies rares vont vraiment se faire voir et entendre !
Montpellier: Admise sur LP!!
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Des lentilles pour diabétiques, lecteur de glycémie du futur ?
Par Caroline Piquet - le 29/02/2012
Des lentilles de contact capables de mesurer le taux de sucre en temps réel pourraient améliorer le quotidien des diabétiques. Séduisant, ce projet suscite toutefois des interrogations.
Des lentilles de contact pourraient-elles simplifier la vie des diabétiques insulinodépendants? C'est ce que l'université de Washington en partenariat avec Microsoft Research vise en créant des lentilles de contact capables de mesurer le taux de glycémie des malades.
Dotées de petits capteurs électroniques, ces lentilles estimeraient la quantité de sucre présente dans les larmes et donc dans le sang de ceux qui les portent. Une fois les données relevées par les détecteurs, une petite antenne radio embarquée transmet les informations vers un ordinateur, un smartphone ou une tablette.
Un confort: l'absence de piqures
Encore à ses débuts, cette innovation présente un avantage: celui de pouvoir suivre en permanence son taux de glycémie sans avoir à effectuer de prélèvements sanguins qu'un diabétique insulinodépendant est contraint de faire au quotidien. Pouvant aussi corriger la vue, ces lentilles permettront aux malades de déceler toute anomalie et d'enregistrer les données qui pourront être consultées par le médecin plus tard.
Sceptique, le Pr Patrick Vexiau, chef de service en diabétologie à l'hôpital Saint-Louis fait toutefois remarquer qu'il «existe souvent un décalage entre le taux de sucre contenu dans un fluide ou un tissu et celui dans le sang. Ce qu'on trouve dans les larmes n'est pas forcément le reflet de ce qui se passe dans le sang». Le Pr Babak Parviz, agrégé en bionanotechnologie et nanofabrication, à l'université de Washington et son équipe observent actuellement ce décalage et ont déjà remarqué qu'il existait «une forte corrélation entre le sang et les larmes», précise le directeur technique de Microsoft France. Mais «les appareils ne sont pas encore au point et nous n'avons pas encore d'essais cliniques sur les humains», indique le Pr Babak Parviz au Figaro.
Le Pr Vexiau, diabétologue, émet aussi quelques réserves concernant l'intolérance aux lentilles. «Les diabétiques ont généralement les yeux plus secs. En raison d'un taux de sucre plus élevé dans le sang, leurs glandes et notamment leurs glandes lacrymales produisent moins de larmes. Vont-ils pouvoir supporter les lentilles?» se demande-t-il. «Ce projet ne résoudra pas tous les problèmes liés à l'intolérance des verres de contact, admet Bernard Ourghanlian, mais des chercheurs sont actuellement en train de travailler sur un liquide artificiel permettant de mieux accepter les lentilles».
Et le prix? «Des discussions entre Microsoft et de grands laboratoires pharmaceutiques ont débuté depuis peu, précise Bernard Ourghanlian, nous ne savons donc pas encore quel sera le prix de ces lentilles mais il est clair qu'elles devront être à un coût abordable». Quant à la mise sur le marché de ce produit en France, «je pense que ça sera fait d'ici cinq ans», ajoute-t-il.
Un «gadget» fiable?
Pour Thibault Benet, 26 ans, diabétique depuis une dizaine d'années, «ce gadget déresponsabilise le diabétique. Ce qui me gène avec ce genre d'innovation, c'est qu'il y a une mise à distance entre le patient et la maladie, or la maladie est bien là. Je pense qu'il est important de maîtriser sa maladie et de ne pas laisser une machine le faire à sa place. Certes, ce n'est pas toujours agréable de se piquer le doigt trois à quatre fois par jour, mais cela fait partie de la phase d'acception de la maladie par le patient».
D'après un rapport de l'Institut de veille sanitaire publié en novembre 2010, il y aurait 2.9 millions de diabétiques en France, dont 21,4% d'insulinodépendants. Ainsi, 620.000 malades seraient potentiellement concernés par ce nouveau lecteur de glycémie.
Au-delà de ce projet à destination des diabétiques, «cette innovation nous ouvre surtout vers d'autres horizons, déclare Bernard Ourghanlian. Nous pensons qu'il sera possible de pouvoir utiliser des lentilles pour fournir des médicaments par la cornée par exemple».
Le figaro
Par Caroline Piquet - le 29/02/2012
Des lentilles de contact capables de mesurer le taux de sucre en temps réel pourraient améliorer le quotidien des diabétiques. Séduisant, ce projet suscite toutefois des interrogations.
Des lentilles de contact pourraient-elles simplifier la vie des diabétiques insulinodépendants? C'est ce que l'université de Washington en partenariat avec Microsoft Research vise en créant des lentilles de contact capables de mesurer le taux de glycémie des malades.
Dotées de petits capteurs électroniques, ces lentilles estimeraient la quantité de sucre présente dans les larmes et donc dans le sang de ceux qui les portent. Une fois les données relevées par les détecteurs, une petite antenne radio embarquée transmet les informations vers un ordinateur, un smartphone ou une tablette.
Un confort: l'absence de piqures
Encore à ses débuts, cette innovation présente un avantage: celui de pouvoir suivre en permanence son taux de glycémie sans avoir à effectuer de prélèvements sanguins qu'un diabétique insulinodépendant est contraint de faire au quotidien. Pouvant aussi corriger la vue, ces lentilles permettront aux malades de déceler toute anomalie et d'enregistrer les données qui pourront être consultées par le médecin plus tard.
Sceptique, le Pr Patrick Vexiau, chef de service en diabétologie à l'hôpital Saint-Louis fait toutefois remarquer qu'il «existe souvent un décalage entre le taux de sucre contenu dans un fluide ou un tissu et celui dans le sang. Ce qu'on trouve dans les larmes n'est pas forcément le reflet de ce qui se passe dans le sang». Le Pr Babak Parviz, agrégé en bionanotechnologie et nanofabrication, à l'université de Washington et son équipe observent actuellement ce décalage et ont déjà remarqué qu'il existait «une forte corrélation entre le sang et les larmes», précise le directeur technique de Microsoft France. Mais «les appareils ne sont pas encore au point et nous n'avons pas encore d'essais cliniques sur les humains», indique le Pr Babak Parviz au Figaro.
Le Pr Vexiau, diabétologue, émet aussi quelques réserves concernant l'intolérance aux lentilles. «Les diabétiques ont généralement les yeux plus secs. En raison d'un taux de sucre plus élevé dans le sang, leurs glandes et notamment leurs glandes lacrymales produisent moins de larmes. Vont-ils pouvoir supporter les lentilles?» se demande-t-il. «Ce projet ne résoudra pas tous les problèmes liés à l'intolérance des verres de contact, admet Bernard Ourghanlian, mais des chercheurs sont actuellement en train de travailler sur un liquide artificiel permettant de mieux accepter les lentilles».
Et le prix? «Des discussions entre Microsoft et de grands laboratoires pharmaceutiques ont débuté depuis peu, précise Bernard Ourghanlian, nous ne savons donc pas encore quel sera le prix de ces lentilles mais il est clair qu'elles devront être à un coût abordable». Quant à la mise sur le marché de ce produit en France, «je pense que ça sera fait d'ici cinq ans», ajoute-t-il.
Un «gadget» fiable?
Pour Thibault Benet, 26 ans, diabétique depuis une dizaine d'années, «ce gadget déresponsabilise le diabétique. Ce qui me gène avec ce genre d'innovation, c'est qu'il y a une mise à distance entre le patient et la maladie, or la maladie est bien là. Je pense qu'il est important de maîtriser sa maladie et de ne pas laisser une machine le faire à sa place. Certes, ce n'est pas toujours agréable de se piquer le doigt trois à quatre fois par jour, mais cela fait partie de la phase d'acception de la maladie par le patient».
D'après un rapport de l'Institut de veille sanitaire publié en novembre 2010, il y aurait 2.9 millions de diabétiques en France, dont 21,4% d'insulinodépendants. Ainsi, 620.000 malades seraient potentiellement concernés par ce nouveau lecteur de glycémie.
Au-delà de ce projet à destination des diabétiques, «cette innovation nous ouvre surtout vers d'autres horizons, déclare Bernard Ourghanlian. Nous pensons qu'il sera possible de pouvoir utiliser des lentilles pour fournir des médicaments par la cornée par exemple».
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Re: Actualités 2012
Les femmes pourront-elles un jour ovuler toute leur vie ?
Par Tristan Vey - le 27/02/2012
Les scientifiques ont trouvé dans les ovaires des cellules souches qui peuvent donner de nouveaux ovules potentiels à l'âge adulte.
Faudra-t-il bientôt récrire les livres de biologie? Il semblait acquis depuis 50 ans que les hommes fabriquaient du sperme tout au long de leur vie tandis que les femmes disposaient au contraire dès la puberté d'un nombre donné d'ovules potentiels - des ovocytes - destiné à décroître inexorablement au rythme des menstruations successives. Des travaux sur la reproduction féminine menés par le chercheur américain Jonathan Tilly et son équipe du Massachussets General Hospital de Boston, publiés dimanche dans Nature Medicine, pourraient bouleverser ce dogme.
Les chercheurs ont en effet montré qu'il existe dans les ovaires humains des cellules souches capables de se transformer en ovocytes. Conséquence directe: il n'est pas impossible que les femmes puissent renouveler leur stock initial (environ 400.000 gamètes à la naissance). Jonathan Tilly formule cette hypothèse depuis 2004. Il avait alors montré que les souris détruisaient au cours de leur vie plus d'ovocytes que n'en contenaient leurs ovaires. Il imaginait dès lors l'existence possible d'une source de gamètes femelles qui restait à découvrir. Une intuition confirmée par une équipe chinoise de l'université de Shanghai en 2009 qui mettait au jour dans des ovaires de souris des cellules souches capables de se différencier en ovocytes.
Un long chemin avant de traiter l'insuffisance ovarienne
Jonathan Tilly a poursuivi dans cette direction. En améliorant la technique chinoise, il a passé au crible les ovaires de jeunes donneuses japonaises qui s'en séparaient dans le cadre d'un processus de changement de sexe. Un travail de grande précision puisque les ovaires contiennent moins d'une cellule souche ovarienne (OSC) pour 10.000 cellules classiques.
Ces OSC, marquées avec une protéine fluorescente verte et disposées dans des tissus ovariens, ont alors été implantées sous la peau de souris. En deux semaines, les chercheurs ont observés la formation de follicules contenant des ovocytes fluorescents, preuve qu'ils dérivaient des OSC originelles. Une réussite éclatante qui pose toutefois de nombreuses questions.
A commencer par celle-ci: ces ovocytes sont-ils viables? Pour des raisons éthico-légales, l'équipe n'a pas pu essayer de les féconder puisque la création d'embryons à des fins de recherche est formellement interdite aux États-Unis. Jonathan Tilly reconnaît lui-même qu'il y a de toute façon très peu de chances pour que l'opération réussisse. David Albertini, biologiste à l'université du Kansas, explique sur le site de Science que la culture de cellules souches in vitro conduit très souvent à des mutations indésirables. Selon lui le chemin vers des traitements opérationnels de l'insuffisance ovarienne prématurée, de la ménopause ou de la stérilité, grâce à ces cellules reste bien long.
Le monde
Par Tristan Vey - le 27/02/2012
Les scientifiques ont trouvé dans les ovaires des cellules souches qui peuvent donner de nouveaux ovules potentiels à l'âge adulte.
Faudra-t-il bientôt récrire les livres de biologie? Il semblait acquis depuis 50 ans que les hommes fabriquaient du sperme tout au long de leur vie tandis que les femmes disposaient au contraire dès la puberté d'un nombre donné d'ovules potentiels - des ovocytes - destiné à décroître inexorablement au rythme des menstruations successives. Des travaux sur la reproduction féminine menés par le chercheur américain Jonathan Tilly et son équipe du Massachussets General Hospital de Boston, publiés dimanche dans Nature Medicine, pourraient bouleverser ce dogme.
Les chercheurs ont en effet montré qu'il existe dans les ovaires humains des cellules souches capables de se transformer en ovocytes. Conséquence directe: il n'est pas impossible que les femmes puissent renouveler leur stock initial (environ 400.000 gamètes à la naissance). Jonathan Tilly formule cette hypothèse depuis 2004. Il avait alors montré que les souris détruisaient au cours de leur vie plus d'ovocytes que n'en contenaient leurs ovaires. Il imaginait dès lors l'existence possible d'une source de gamètes femelles qui restait à découvrir. Une intuition confirmée par une équipe chinoise de l'université de Shanghai en 2009 qui mettait au jour dans des ovaires de souris des cellules souches capables de se différencier en ovocytes.
Un long chemin avant de traiter l'insuffisance ovarienne
Jonathan Tilly a poursuivi dans cette direction. En améliorant la technique chinoise, il a passé au crible les ovaires de jeunes donneuses japonaises qui s'en séparaient dans le cadre d'un processus de changement de sexe. Un travail de grande précision puisque les ovaires contiennent moins d'une cellule souche ovarienne (OSC) pour 10.000 cellules classiques.
Ces OSC, marquées avec une protéine fluorescente verte et disposées dans des tissus ovariens, ont alors été implantées sous la peau de souris. En deux semaines, les chercheurs ont observés la formation de follicules contenant des ovocytes fluorescents, preuve qu'ils dérivaient des OSC originelles. Une réussite éclatante qui pose toutefois de nombreuses questions.
A commencer par celle-ci: ces ovocytes sont-ils viables? Pour des raisons éthico-légales, l'équipe n'a pas pu essayer de les féconder puisque la création d'embryons à des fins de recherche est formellement interdite aux États-Unis. Jonathan Tilly reconnaît lui-même qu'il y a de toute façon très peu de chances pour que l'opération réussisse. David Albertini, biologiste à l'université du Kansas, explique sur le site de Science que la culture de cellules souches in vitro conduit très souvent à des mutations indésirables. Selon lui le chemin vers des traitements opérationnels de l'insuffisance ovarienne prématurée, de la ménopause ou de la stérilité, grâce à ces cellules reste bien long.
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Re: Actualités 2012
L'autisme : revue de l'infirmière
La France dénombre près 600 000 personnes autistes. L’autisme est un trouble neurobiologique décelé dans l’enfance, souvent avant l’âge de 3 ans, qui se développe jusqu’à l’âge adulte. Il entraîne des difficultés de communication et de relations sociales avec les autres. Les troubles autistiques sont diagnostiqués chez un enfant sur 110, dont quatre garçons pour une fille. Cette maladie serait d’origine génétique. « Les gènes candidats concernent la formation précoce du système nerveux et la synthèse de substances chimiques indispensables au bon fonctionnement du cerveau, comme la sérotonine, le glutamate, l’acétylcholine ou le GABA ». Il n’existe pas à ce jour de traitement curatif. Seule la prise en charge éducative précoce améliore la qualité de vie des personnes atteintes. Afin de mobiliser les médias et les pouvoirs publics mais aussi de sensibiliser la population sur l’ampleur du phénomène, les problèmes de prise en charge et le regard des citoyens sur le handicap, plus de 100 000 familles se sont rassemblées en un mouvement appelé “Ensemble pour l’autisme”. Ce mouvement vient d’obtenir le label de grande cause nationale 2012. Tout au long de l’année, des manifestations et campagnes d’informations seront donc organisées. Il sera également fait appel à la générosité publique en vue de soutenir la recherche.
La France dénombre près 600 000 personnes autistes. L’autisme est un trouble neurobiologique décelé dans l’enfance, souvent avant l’âge de 3 ans, qui se développe jusqu’à l’âge adulte. Il entraîne des difficultés de communication et de relations sociales avec les autres. Les troubles autistiques sont diagnostiqués chez un enfant sur 110, dont quatre garçons pour une fille. Cette maladie serait d’origine génétique. « Les gènes candidats concernent la formation précoce du système nerveux et la synthèse de substances chimiques indispensables au bon fonctionnement du cerveau, comme la sérotonine, le glutamate, l’acétylcholine ou le GABA ». Il n’existe pas à ce jour de traitement curatif. Seule la prise en charge éducative précoce améliore la qualité de vie des personnes atteintes. Afin de mobiliser les médias et les pouvoirs publics mais aussi de sensibiliser la population sur l’ampleur du phénomène, les problèmes de prise en charge et le regard des citoyens sur le handicap, plus de 100 000 familles se sont rassemblées en un mouvement appelé “Ensemble pour l’autisme”. Ce mouvement vient d’obtenir le label de grande cause nationale 2012. Tout au long de l’année, des manifestations et campagnes d’informations seront donc organisées. Il sera également fait appel à la générosité publique en vue de soutenir la recherche.
Re: Actualités 2012
Renforcer la sécurité du médicament: revue de l'infirmière
Après le scandale du Médiator®, ayant donné lieu à une enquête de l’Inspection générale des affaires sociales1 sur la pharmacovigilance et la gouvernance de la chaîne du médicament, et aux assises du médicament2, le gouvernement a décidé de modifier la loi en vue d’un renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé. Un nouveau texte est paru le 29 décembre dernier. Celui-ci s’articule autour de trois axes :
– La prévention des conflits d’intérêts : tous les membres siégeant auprès de commissions doivent désormais rédiger une déclaration sur les liens qu’ils ont ou auraient eu avec des établissements, organismes ou entreprises dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l’autorité sanitaire au sein de laquelle ils exercent leurs fonctions ou de l’organe consultatif dont ils sont membres. Ces déclarations seront actualisées et rendues publiques chaque année. Les laboratoires pharmaceutiques ont, quant à eux, l’obligation de rendre publics les avantages (en nature ou monétaires) qu’ils procurent aux professionnels de santé, étudiants en médecine, aux associations de patients, aux établissements de santé et aux organes de presse spécialisés.
– La création d’une nouvelle agence du médicament : « L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) sera réorganisée en Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Elle sera chargée d’évaluer les bénéfices et les risques des produits, de surveiller le risque tout au long de leur cycle de vie et de réévaluer régulièrement les bénéfices et les risques. Elle sera dotée du pouvoir de prononcer des sanctions financières ».
– Le renforcement de la pharmacovigilance : l’ANSM pourra demander des études supplémentaires sur la sécurité et l’efficacité d’un produit de santé, au moment et après l’octroi de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM). Les prescriptions hors AMM seront désormais encadrées, le médecin devra en outre inscrire la mention “hors AMM” sur l’ordonnance et en informer son patient.
Après le scandale du Médiator®, ayant donné lieu à une enquête de l’Inspection générale des affaires sociales1 sur la pharmacovigilance et la gouvernance de la chaîne du médicament, et aux assises du médicament2, le gouvernement a décidé de modifier la loi en vue d’un renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé. Un nouveau texte est paru le 29 décembre dernier. Celui-ci s’articule autour de trois axes :
– La prévention des conflits d’intérêts : tous les membres siégeant auprès de commissions doivent désormais rédiger une déclaration sur les liens qu’ils ont ou auraient eu avec des établissements, organismes ou entreprises dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l’autorité sanitaire au sein de laquelle ils exercent leurs fonctions ou de l’organe consultatif dont ils sont membres. Ces déclarations seront actualisées et rendues publiques chaque année. Les laboratoires pharmaceutiques ont, quant à eux, l’obligation de rendre publics les avantages (en nature ou monétaires) qu’ils procurent aux professionnels de santé, étudiants en médecine, aux associations de patients, aux établissements de santé et aux organes de presse spécialisés.
– La création d’une nouvelle agence du médicament : « L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) sera réorganisée en Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Elle sera chargée d’évaluer les bénéfices et les risques des produits, de surveiller le risque tout au long de leur cycle de vie et de réévaluer régulièrement les bénéfices et les risques. Elle sera dotée du pouvoir de prononcer des sanctions financières ».
– Le renforcement de la pharmacovigilance : l’ANSM pourra demander des études supplémentaires sur la sécurité et l’efficacité d’un produit de santé, au moment et après l’octroi de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM). Les prescriptions hors AMM seront désormais encadrées, le médecin devra en outre inscrire la mention “hors AMM” sur l’ordonnance et en informer son patient.
Re: Actualités 2012
Ethylotest obligatoire dans les voitures à partir du 1er juillet 2012
Le monde.
publié le 01 mars 2012 à 11:03
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé en décembre 2011 l'obligation d'un éthylotest dans chaque véhicule...
Les automobilistes devront obligatoirement avoir un éthylotest dans leur voiture à partir du 1er juillet 2012. D'après un décret paru jeudi au Journal officiel, le défaut de possession d'un tel équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre 2012.
"Tout conducteur d'un véhicule terrestre à moteur, à l'exclusion d'un cyclomoteur, doit justifier de la possession d'un éthylotest, non usagé, disponible immédiatement" et "l'éthylotest mentionné au premier alinéa respecte les conditions de validité, notamment la date de péremption, prévues par son fabricant" indique le décret.
L'obligation de la détention d'un éthylotest pour tous les conducteurs avait été annoncée le 30 novembre 2011 par le président Nicolas Sarkozy afin de lutter contre l'alcool au volant (31 % des accidents mortels), sans donner de date précise. Les éthylotests sont obligatoirement mis à la disposition du public dans tous les bars de nuit et discothèques depuis novembre dernier.
Des éthylotests anti-démarrage équipent les autocars neufs depuis le 1er janvier 2010 et ils doivent être installés sur l'ensemble du parc pour la rentrée scolaire 2015.
Un total de 3 970 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2011, en baisse minime par rapport à 2010 (- 0,55 %, soit 22 vies sauvées). L'année 2011 est la 10e année de baisse consécutive de la mortalité routière.
Le monde.
publié le 01 mars 2012 à 11:03
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé en décembre 2011 l'obligation d'un éthylotest dans chaque véhicule...
Les automobilistes devront obligatoirement avoir un éthylotest dans leur voiture à partir du 1er juillet 2012. D'après un décret paru jeudi au Journal officiel, le défaut de possession d'un tel équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre 2012.
"Tout conducteur d'un véhicule terrestre à moteur, à l'exclusion d'un cyclomoteur, doit justifier de la possession d'un éthylotest, non usagé, disponible immédiatement" et "l'éthylotest mentionné au premier alinéa respecte les conditions de validité, notamment la date de péremption, prévues par son fabricant" indique le décret.
L'obligation de la détention d'un éthylotest pour tous les conducteurs avait été annoncée le 30 novembre 2011 par le président Nicolas Sarkozy afin de lutter contre l'alcool au volant (31 % des accidents mortels), sans donner de date précise. Les éthylotests sont obligatoirement mis à la disposition du public dans tous les bars de nuit et discothèques depuis novembre dernier.
Des éthylotests anti-démarrage équipent les autocars neufs depuis le 1er janvier 2010 et ils doivent être installés sur l'ensemble du parc pour la rentrée scolaire 2015.
Un total de 3 970 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2011, en baisse minime par rapport à 2010 (- 0,55 %, soit 22 vies sauvées). L'année 2011 est la 10e année de baisse consécutive de la mortalité routière.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Entraînement culture générale 2012
Ouh là là... Bien sur que je ne vais pas mettre de tirets au concours (et heureusement!) ! Là c'était pour mettre vraiment les grandes idées!Memo a écrit :Stepit!!
Les tirets le jour du concours je pense qu'il vaut mieux hésiter...
Cherry Bomb!!
Je suis d'accord avec Sebcbien!!
Pour moi par contre, commenter c'est souvent lié à une phrase ou une idée du texte... Que tu expliques avec quelques exemples pour appuyer tes dires!!
Argumenter c'est tes arguments que tu donnes!!
Je trouve ça difficile à expliquer...

Oui alors là ok memo: COMMENTAIRE c'est "commentez une phrase..." du texte
donc faire un plan sur cette phrase
alors que ARGUMENTEZ c'est faire un plan sur un truc + général "vous argumenterez les solutions possibles...."
je t'ai compris memo!

et Cheerybomb je crois que meme si on dit "etes vous pour ou contre l'euthanasie?" il ne faut pas donner ton avis. C'est ce que l'on m'a dit. Qu'est-ce-que vous en pensez? Faut-il quand meme donner son avis?
Re: Fiches culture générale 2012
On fait une fiche sur l'alimentation durable?
Et j'ai vu que c'était marqué que nous ferions une fiche sur le bien-être, la bientraitance, le bonheur,... mais je n'ai vu aucun sujet sur ces thèmes!

Et j'ai vu que c'était marqué que nous ferions une fiche sur le bien-être, la bientraitance, le bonheur,... mais je n'ai vu aucun sujet sur ces thèmes!
Re: Entraînement culture générale 2012
quelqu’un sait-il le déficit de la Sécurité Sociale? dans mon livre j'ai 23,2 milliards d'euros...
Et pour savoir; "déficit de la protection sociale", "déficit de l'Assurance Maladie" et "déficit de la Sécurité Sociale" c'est bien la même chose?
Et pour savoir; "déficit de la protection sociale", "déficit de l'Assurance Maladie" et "déficit de la Sécurité Sociale" c'est bien la même chose?
Re: Entraînement culture générale 2012
Cherry Bomb a écrit :Enfin, je veux dire quand je donne mon avis bien évidemment c'est parce qu'on me l'a demandé sinon non. Par exemple : Etes vous pour ou contre l'euthanasie. Commentez. Dans ce cas on me demande clairement mon avis. Je suis obligé de construire mon développement en prenant forcément un parti puisque les régles du commentaire sont de défendre un point de vue. Enfin c'est ce que j'ai pu lire a droite a gauche et c'est ce qui est marqué dans mes bouquins. Contrairement à l'argumentation, ou je peux nuancer mon discours.
ah d'accord ^^ dans ce cas là tu prends le partie du oui ou du non effectivement.
ton argumentation ne vas pas seulement être axée sur les aspects positifs, elle pourra peut-être être nuancée vis à vis des possibles dérives que peuvent apporter la légalisation de l'euthanasie.
En définitive tu donnes ton avis mais tu peux le nuancer pour montrer que tu n'as pas des oeillères et que tu n'es pas butée ^^
du moins c'est ce que moi je fais =)
pour quelle année stepit ? ^^stepit42 a écrit :quelqu’un sait-il le déficit de la Sécurité Sociale? dans mon livre j'ai 23,2 milliards d'euros...
Et pour savoir; "déficit de la protection sociale", "déficit de l'Assurance Maladie" et "déficit de la Sécurité Sociale" c'est bien la même chose?
pas vraiment le déficit de la sécurité sociale est induit par le déficit de la branche maladie ( celle qui contribue le plus au déficit général), de la branche vieillesse, familiale et des arrêts maladies.
quelqu'un pour confirmer ^^ ou infirmer ?
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
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