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suzy47
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par suzy47 »

Donc si je comprends bien euthanasie passive différente du doit au laisse mourrir qualifié d'euthanasie indirecte ... C'est ça ?
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melachou
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Un bras robotisé commandé par la pensée

Des patients tétraplégiques ont pu saisir par leur activité cérébrale l'objet qu'ils voulaient.
Deux personnes paralysées et privées de la parole sont parvenues à télécommander par la pensée un bras robotisé. Une femme âgée de 58 ans, victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) en 1996, a ainsi pu se «saisir» d'une bouteille Thermos et aspirer du café avec une paille. C'est la première fois depuis son AVC qu'elle a pu boire sans l'aide d'un soignant. «Je ne pouvais pas en croire mes yeux. J'ai ressenti une grande joie. J'étais pleine d'espoir et j'avais un sentiment de grande indépendance», a-t-elle écrit sur son ordinateur en clignant des paupières, le seul moyen de communiquer pour les patients frappés du locked-in syndrome.

Un homme âgé de 66 ans, qui peut seulement bouger un peu la tête et les yeux, a pu prendre lui aussi, grâce à l'appareil, un petit objet en mousse posé sur une table devant lui. C'est la première fois que l'utilisation d'un bras robotisé est testée chez l'homme avec succès.
Un enregistrement vidéo de cette expérience exceptionnelle réalisée aux États-Unis le 12 avril dernier est présenté et expliqué en détail dans une étude publiée cette semaine par la revue Nature. Elle est le fruit de la collaboration entre le département américain des Anciens combattants, l'Institut américain de recherche en santé (NIH), l'Université Brown qui a mis au point l'implant neuronal, le Massachusetts General Hospital, la Harvard Medical School et l'Agence spatiale allemande (DLR) qui a construit le bras robotisé.
La commande de machines par le cerveau fait l'objet de nombreuses recherches depuis les années 1970 et les avancées sont continues. Des bras robotisés ont déjà été expérimentés chez des singes en 2000. Plus récemment, des humains sont parvenus à déplacer un curseur sur un écran par la seule activité cérébrale. Les systèmes utilisés à chaque fois sont très complexes mais les principes restent les mêmes. Les ondes électriques du cerveau sont d'abord captées par des implants neuronaux avant d'être converties en impulsions électroniques dans une puce elle aussi implantée dans le cerveau. Ces impulsions sont ensuite transmises à un ordinateur qui commande l'appareil auquel il est relié (le bras robotisé en l'occurrence). Le dispositif implanté dans le cerveau des deux patients n'est pas entièrement nouveau. Commercialisé depuis plusieurs années sous le nom de BrainGate, il permet aux personnes paralysées de communiquer par l'intermédiaire d'un ordinateur.
Performances du bras robotisé
La puce raccordée à une centaine d'électrodes de la taille d'un cheveu avait été implantée chez la patiente il y a plus de cinq ans. Elle avait été placée dans la zone du cerveau qui exécute les mouvements volontaires (le cortex moteur). C'est là seulement, en effet, que les implants peuvent capter les impulsions électriques associées à la conduite d'une action.
La nouveauté de l'expérience présentée dans Nature tient avant tout aux performances du bras robotisé. «C'est une avancée considérable de pouvoir contrôler les mouvements d'un instrument de ce type dans un espace en trois dimensions», souligne en effet John Donoghue, directeur de l'Institut des sciences du cerveau à l'université Brown.
Tout a bien marché. Au début, les chercheurs se demandaient si les neurones étaient encore fonctionnels quinze ans après l'AVC et si la puce, elle, allait tenir, cinq ans après son implantation. Le système va être testé sur d'autres patients. Lourd et encombré de fils, il va être perfectionné. Sa rapidité doit aussi être améliorée car il se passe dix secondes entre le moment où le patient exécute le mouvement dans sa tête et le déplacement du bras robotisé.
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melachou
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Le goût, ce continent encore mal exploré

Le goût n'est pas q'une histoire de papilles. L'odorat, mais aussi le toucher, jouent un grand rôle dans la sensation que nous procurent les aliments. De plus, la mémoire influe aussi sur notre perception.
«Le goût repose sur quatre saveurs, vous apprenait peut-être votre maîtresse d'école, le sucré, le salé, l'acide et l'amer, ressenties sur quatre zones bien définies de la langue.» S'y ajouterait l'umami, mot d'origine japonaise désignant la saveur concentrée et longue en bouche d'un bouillon, d'une sauce soja ou du glutamate.
Faux, et même de plus en plus faux! Plus la recherche avance, plus les spécialistes rapprochent la physiologie du goût de celle de l'odorat, qui en fait d'ailleurs partie… Eh oui, car sans odorat, pas de goût. Tout ceci n'est pas clair?
Faisons une petite expérience. Lorsque l'on met une fraise devant son nez, on sent qu'elle a une odeur de fraise mais on ne sait pas quel goût elle a tant que l'on n'a pas mordu dedans. En croquant la fraise, on peut trouver qu'elle a un goût de fraise, qui ressemble finalement à son odeur. Mais si on insuffle de l'air dans le nez à cet instant, plus de «parfum» de fraise.
Le goût de la fraise se définit comme sucré, légèrement acide, mais également par une texture croquante à l'extérieur, molle sous la peau, avec un centre creux. Et les petites graines viennent également ajouter d'autres sensations. Toutes ces informations fournissent une image très précise de la fraise.
Saveur, odeur et texture
On imagine souvent l'odorat comme un des éléments du goût, sans savoir pourquoi : l'air qui passe dans la bouche, chargé des molécules odorantes de la fraise, remonte jusqu'aux fosses nasales. C'est la rétro-olfaction. D'autres molécules vont stimuler des capteurs dans la bouche, pour qu'on puisse sentir ce qu'on définit comme des saveurs telles que le salé ou le sucré, c'est la gustation. Les dents, la langue, les gencives, les parois des joues sont également stimulées et fournissent des informations essentielles pour constituer le goût: c'est la sensibilité trijumique, qui enregistre entre autres la texture, la température ou le piquant.
Annick Faurion, chargée de recherche au CNRS basée à l'Institut de neurobiologie Alfred-Fessard (Gif-sur-Yvette) et passionnée de la composante buccale du goût, estime qu'il s'agit d'un sens complexe, appuyé sur des perceptions qui fonctionnent sans doute comme les combinaisons fournies par les neurones olfactifs. Le code de décryptage du goût est individuel, comme pour l'odorat, et ne peut pas être résumé en quatre ou cinq sensations basiques.
De nombreux travaux font évoluer ou remettent en question la théorie des quatre saveurs. Annick Faurion appuie sa critique sur une observation simple: lorsqu'on fait goûter la même molécule à plusieurs personnes, certaines vont la définir comme sucrée et d'autres comme salée ou amère. «En fait, ce que chacun définit comme sucré, c'est ce que chacun ressent en mangeant du sucre», explique-t-elle. Un mot commun a été défini pour pouvoir communiquer sur cette sensation, mais, s'il fallait préciser toutes les sensations que le sucre provoque dans la bouche, chacun utiliserait un mot différent.
Contrairement à l'odorat, le goût est un sens solide, qui repose sur huit nerfs, et les troubles du goût sont très rares. La perte d'un grand nombre de dents, le tabac, la polymédication ainsi que certains traitements anticancéreux sont des causes fréquentes de baisse de sensibilité du goût, le plus souvent réversible.
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Se(x)niors

Pour faire chuter le taux de MST qui touche les seniors, le collectif Safer sex for seniors sensibilise les vieux amants au port du préservatif


Si les sexagénaires ont cumulé suffisamment d’annuités pour déserter la machine à café, ils n’ont, pour autant, pas pris leur retraite au lit. Avec le temps, les seniors ont perdu le réflexe du latex si bien que le taux de MST grimpe aux rideaux. Outre-Atlantique, l’art du safe sex concerne, aussi, les grands-parents.

La Croisière s’amuse n’a jamais été, qu’on se le dise, une épopée platonique. D’après une étude publiée par le British Medical Journal, 80 % des personnes âgées entre 50 et 90 ans sont sexuellement actifs. Si la découverte du viagra a donné un coup de pouce sous les draps, la disparition du risque de procréation a réglé la question de la contraception pour cette génération. Si bien qu’en Floride, eldorado des retraités américains, les MST auraient augmenté de 71 %. D’après le Center for Disease control and prevention, le nombre de syphilis et de chlamydia chez les 45-64 ans auraient triplé en une décennie au pays du pain béni. Sans compter les cas de HIV qui augmentent aussi.

Les seniors ne sont pas pour autant des « papis couche-toi là ». L’augmentation des divorces leur a simplement permis de multiplier les partenaires, et donc les risques. Et jusqu’alors, les campagnes de prévention se sont essentiellement concentrées sur la jeune génération et ont laissé le troisième âge sur le bord du matelas.


Pour inverser la tendance, le collectif Safer sex for seniors leur a concocté une vidéo sur mesure. On y découvre des retraités (vêtus et non pas tout nus) pratiquant Amazone, Andromaque et autre Cavalier à la barre, une dose d’arthrite en sus, une de souplesse en moins. Après trente secondes de Kama Sutra vintage, un slogan fend l’écran : « S’il y a plusieurs façons de le faire, il n’y en a qu’une pour le faire sans risque. »

La vidéo a joui d’un certain succès sur la Toile. Certains ont applaudi l’initiative, d’autres ont accusé l’humour acrobatique de desservir la cause. Mais efficace ou dérisoire, la campagne ne suffira peut-être pas à convaincre les vieux amants à sortir couvert, le préservatif contrariant les effets miraculeux de la pilule bleue. Il reste alors aux seniors à (re)apprendre l’art de maintenir la flamme sans être toucher par la flemme.
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par laure77 »

suzy47 a écrit :Donc si je comprends bien euthanasie passive différente du doit au laisse mourrir qualifié d'euthanasie indirecte ... C'est ça ?
En fait il ne fait jamais utiliser le terme "euthanasie" (passive ou indirecte...) car dans la loi, il n'y a pas d'intention de donner la mort.(différence entre effet voulu : soulager le patient et effet prévu : anticiper sa mort)
Il vaut mieux dire que l'euthanasie est interdite mais que la loi de 2005 donne la possibilité au médecin ou au patient de refuser l'acharnement therapeutique (ce qui ne signifie pas l'arrêt des soins = soins palliatifs)
concretement, il pourra par ex administrer des antalgiques à hautes doses mais pour soulager la douleur (les effets secondaires du traitement peuvent être d'avancer l'heure de la mort MAIS ce n'est pas le but recherché)
Voilà, j'espère que c'est plus clair ... :?
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Hypertension : Un tiers de la population mondiale en souffre

Une personne sur trois serait sujette à l'hypertension à travers le monde.

Une maladie silencieuse. Les dernières statistiques publiées mercredi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) révèlent qu'une personne sur trois souffre d'hypertension dans le monde. Cette maladie serait également responsable de près de la moitié des décès causés par une crise cardiaque ou un Accident vasculaire cérébral (AVC).

« Ce rapport est une nouvelle preuve de l’augmentation spectaculaire des affections qui déclenchent des cardiopathies et d’autres maladies chroniques, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire », a commenté le Dr Margaret Chan, Directeur général de l'OMS, avant d'ajouter: « dans certains pays africains, jusqu'à la moitié de la population adulte souffre d'hypertension ». A noter : les Etats-Unis et le Canada comptent les taux les moins élevés avec seulement 20% d'hypertendus, contre presque 50% dans les pays pauvres comme le Niger.




Le diabète sévit dans les îles du Pacifique

Ces statistiques mondiales donnent par ailleurs, pour la première fois, des indications sur les personnes atteintes d'hyperclycémie (taux élevé de sucre dans le sang). D'après elles, en moyenne une personne sur 10 souffrirait ainsi de diabète. Dans certaines îles du Pacifique, cette maladie toucherait même 30% de la population. Lorsqu'il n'est pas traité, le diabète peut entraîner des maladies cardio-vasculaires, la cécité ou encore une insuffisance rénale.

L'obésité progresse dans le monde

Les statistiques ont également relevé que l'obésité a énormément progressé dans toutes les régions du monde. Selon le Dr Ties Boerma, Directeur du Département Statistiques sanitaires et systèmes d’information à l’OMS, « aujourd’hui, un demi-milliard de personnes (12 % de la population mondiale) sont considérées comme obèses ». Leur nombre a en effet doublé entre 1980 et 2008. Les taux d’obésité les plus élevés ont été relevés en Amérique, avec 26 % de la population adulte touchée, et les plus faibles en Asie du Sud-Est (3%).

Les femmes sont en général plus exposées à l’obésité que les hommes, et donc plus exposées au risque de diabète, de maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. Les maladies non transmissibles sont actuellement responsables de près des deux tiers de la mortalité mondiale.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Accouchement sous X : Jugé conforme à la Constitution

Le Conseil constitutionnel a jugé que l'accouchement sous X était conforme à la Constitution. Il avait été saisi par une question prioritaire de constitutionnalité en mars dernier.

Accouchement sous X. Le Conseil constitutionnel a récemment estimé que des dispositions du Code de l'action sociale sur l'accès aux origines personnelles des enfants nés sous X sont conformes à la Constitution. Saisi le 6 mars dernier par une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) transmise par le Conseil d'Etat, celui-ci a publié sa décision mercredi. Depuis 2002, les femmes choisissant d'accoucher sous X sont seulement incitées à confier des données sur leur identités et sur les origines de l'enfant.




Une question de vie privée ?

Abandonné par sa mère, Mathieu Evers est à l'origine de cette QPC. Agé de 49 ans, il a en effet cherché à connaître son identité et à accéder à son dossier. Son avocate, Me Christel Di Palma a ainsi expliqué qu'en 2007, il a demandé à y accéder par le biais du Conseil national pour l'accès aux origines personnelles (ndlr: Cnaop, créé en 2002) mais que ce dernier l'a clôturé pour le moment faute d'éléments permettant de retrouver sa mère biologique.

« La loi de 2002 et les articles L. 147-6 et L.222-6 du code de l'action sociale ne sont pas conformes à l'article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme, qui garantit le droit à la vie privée », car il faudrait retenir dans le concept de vie privée le droit de connaître ses origines, a ainsi déploré le conseil de Mathieu Evers.

"Dans la mesure du possible"

De son côté, le Conseil constitutionnel a relevé que « par l'article L. 222-6, le législateur a entendu éviter le déroulement de grossesses et d'accouchements dans des conditions susceptibles de mettre en danger la santé tant de la mère que de l'enfant et prévenir les infanticides ou des abandons d'enfants ». Il a par ailleurs estimé que « par l'article L. 147-6, le législateur a entendu faciliter la connaissance par l'enfant de ses origines personnelles ».

Enfin, le Conseil constitutionnel a considéré que les dispositions contestées, qui permettent à la mère de s'opposer à la révélation de son identité, même après son décès, visent à assurer le secret de son admission lors de son accouchement, tout en ménageant « dans la mesure du possible » l'accès de l'enfant à la connaissance des origines personnelles
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Re: Actualités 2012

Message par melachou »

Ces couples séparés mais contraints de cohabiter

Certains squattent le canapé du salon, d'autres investissent la chambre d'amis, voire continuent de partager le lit conjugal dans une ambiance glacée. Paradoxalement, alors que le divorce s'est banalisé, de plus en plus de couples séparés continuent à vivre sous le même toit, au moins temporairement. En cause, la crise, la cherté de l'immobilier ou la peur du déclassement, qui rendent les conséquences financières de toute séparation de plus en plus lourdes à supporter. Ces cohabitations forcées sont encore marginales mais elles pourraient se développer avec la dégradation des conditions économiques et l'appauvrissement d'une partie des ménages français.

Impossible à quantifier car souvent cachée, cette tendance est d'abord apparue aux Etats-Unis. Là-bas, ces drôles de situations conjugales ont un nom, les "living together apart", les "séparés vivant ensemble", et un terreau, la pauvreté. "Dans les quartiers pauvres, plusieurs travaux universitaires ont révélé que le manque de ressources était l'une des raisons de ces arrangements", explique le sociologue Claude Martin, directeur de recherche au CNRS, qui a travaillé sur le sujet.

"Outre-Atlantique, la cohabitation forcée apparaît comme une nécessité pour éviter le pire, notamment la rue, pour faire des économies d'échelle tout en permettant de maintenir le lien parent-enfant", poursuit-il. 10 % des familles pauvres seraient concernées. Le phénomène a aussi prospéré pendant la crise des subprimes, ces crédits hypothécaires à haut risque accordés sans contrôle aux Etats-Unis, qui a entraîné un vent de panique sur les marchés financiers en 2008.

S'appuyant sur les travaux de ses collègues américains, Claude Martin a essayé de comprendre si les mêmes arguments étaient valables en France. Malgré un panel très différent - le chercheur a interrogé des personnes appartenant plutôt aux classes moyennes -, la crainte des conséquences économiques du divorce ou de la séparation et de la précarité amène au même arrangement. "Le prix à payer de la rupture est trop cher pour un certain nombre de couples français qui restent ensemble soit parce qu'ils ne peuvent pas se reloger facilement, soit parce qu'ils ne veulent pas partager le patrimoine acquis", analyse M. Martin.

Lire les témoignages "Tant que l'on vit sous le même toit avec son ex, on ne peut rien reconstruire"

Dans son étude, Me Benoît Delesalle, notaire à Paris, est confronté tous les jours à des clients qui prennent conscience du coût de la séparation : "Il y a quelques jours, j'ai reçu un ménage en pleine crise, venu se renseigner sur la façon dont il pourrait s'en sortir du point de vue patrimonial, en cas de séparation. Ils sont sortis de là prêts à y réfléchir à deux fois."

Chargée des divorces, dans l'étude de M. Delesalle, Christelle Dewailly, notaire assistante, confirme un autre phénomène : "Depuis l'augmentation du droit de partage, un certain nombre de personnes ont annulé ou différé leur séparation." Ce droit d'enregistrement, qui revient à l'Etat, est perçu à la suite d'un divorce, lorsque les ex-époux se partagent les biens. Il a été relevé de 1,1 % à 2,5 % le 1er janvier 2012. Il peut également être éligible lors de la rupture d'un pacs. Outre les frais de notaire (environ 2 % de la valeur du bien partagé), cette taxe contribue à alourdir encore un peu plus la facture du divorce et à retarder dans certains cas la séparation effective.

Pour la sociologue Sylvie Cadolle, "la cherté du logement est l'élément fondamental qui rend les séparations plus difficiles qu'il y a vingt ans ". "Quand il y a des enfants, et qu'il faut trouver deux logements dans des quartiers relativement proches pour leur éviter trop de rupture, le tout avec un budget moindre, cela complique considérablement la donne et peut prendre plusieurs mois", reconnaît Bernard Cadeau, président du réseau d'agences immobilières Orpi.

La difficulté à vendre retarde aussi parfois l'échéance de la séparation. "Les délais moyens de commercialisation des biens se sont rallongés de l'ordre de 10 % ces derniers mois", analyse M. Cadeau, qui a constaté depuis le début de l'année, dans ses 1 200 agences, un volume de transactions en baisse de 10 % à 15 %. Même si, en moyenne, une vente se finalise en trois mois, il faut parfois beaucoup plus de temps pour pouvoir trouver un acquéreur de son bien, notamment quand il ne correspond pas au prix du marché. "Au sein du couple, il peut y avoir des différends sur l'estimation du bien immobilier, sur la stratégie de la vente, sur le montant de la part à racheter... qui bloquent la situation", poursuit l'expert immobilier.

Si les questions financières compliquent de plus en plus les séparations, elles n'empêchent pas pour autant de divorcer à terme. De fait, depuis les années 1960, le nombre de divorces suit une courbe ascendante, 130 900 cas en 2011, et ce sans compter les séparations et les ruptures de Pacs.

Par ailleurs, d'autres facteurs peuvent rentrer en ligne de compte pour retarder le départ de l'un ou de l'autre. "Le souci de maintenir le lien parental notamment, de protéger les enfants ou encore l'espoir d'un retour à une vie conjugale "normale" expliquent aussi l'existence de ces "couples séparés ensemble"", nuance Claude Martin. Reste que, pour être vivable, la cohabitation exige qu'il existe encore entre les conjoints un certain respect ou au moins une certaine indifférence.
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Les décès liés à la grossesse divisés par deux en vingt ans

Le nombre de femmes décédant des suites de leur grossesse ou d'un accouchement a diminué de près de moitié en vingt ans grâce à l'amélioration de la prévention et des soins, selon des statistiques publiées mercredi par l'ONU. Il reste cependant qu'une femme meurt toutes les deux minutes de complications liées à la grossesse : hémorragie, infections, hypertension ou avortement pratiqué dans de mauvaises conditions.

De 1990 à 2010, le nombre de décès liés à la maternité a chuté de 543 000 à 287 000 par an, soit 47 % de moins. Mais les disparités régionales sont fortes : 99 % de ces décès surviennent dans les pays en développement, en particulier en Afrique subsaharienne.

L'Inde et le Nigeria comptent pour le tiers de ces décès - respectivement 56 000 (20 %) et 40 000 (14 %) - et 36 des 40 pays ayant le plus fort taux de mortalité pendant la grossesse ou l'accouchement se trouvent en Afrique subsaharienne.

"Nous savons exactement ce qu'il faut faire pour prévenir ces décès : améliorer l'accès au planning familial, investir dans la création de postes de soignants ayant un entraînement en obstétrique, et garantir l'accès aux soins obstétriques d'urgence quand des complications surviennent", explique le docteur Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). "On sait que ces interventions sauvent des vies", souligne-t-il à l'occasion du lancement d'un rapport sur ce sujet préparé par le Fonds, l'Organisation mondiale de la santé, l'Unicef et la Banque mondiale.

NETS PROGRÈS EN ASIE DU SUD-EST

Ce sont les pays du Sud-Est asiatique qui ont fait le plus de progrès dans ce domaine, alors que huit pays représentent 40 % des décès : la République démocratique du Congo (15 000), le Pakistan (12 000), le Soudan (10 000), l'Indonésie (9 600), l'Ethiopie (9 000), la Tanzanie (8 500), le Bangladesh (7 200) et l'Afghanistan (6 400).

"Plus de 215 millions de femmes n'ont pas accès à une contraception moderne", souligne M. Osotimehin, un ancien ministre de la santé du Nigeria qui considère le planning familial comme "une stratégie de santé très efficace et économique".

Selon le rapport, en 2010, le taux moyen de mortalité liée à la grossesse était de 210 pour 100 000 naissances viables, mais de 500 pour 100 000 en Afrique subsaharienne. Dans cette région une femme a un risque sur 39 de mourir pendant sa grossesse ou l'accouchement au cours de son existence alors que ce risque tombe à 1 sur 290 en Asie du Sud-Est et à 1 pour 3 800 dans les pays développés.
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Washington lance la guerre contre la maladie d'Alzheimer

Les Etats-Unis ont détaillé mardi un plan d'action pour relancer les efforts de recherche et de mise au point de nouveaux traitements efficaces capables de vaincre la maladie d'Alzheimer d'ici à 2025.

"Cela signifie étendre nos efforts de recherche pour la prévention et le traitement en menant des essais cliniques avec les médicaments expérimentaux les plus prometteurs", a déclaré la secrétaire américaine à la santé, Kathleen Sebelius.
"Alléger le fardeau d'Alzheimer exigera le plein engagement des secteurs public et privé", a-t-elle aussi insisté en dévoilant ce plan d'action dans le cadre d'un symposium de deux jours aux Instituts nationaux de la santé (NIH) consacré à la lutte contre cette dégénérescence cérébrale incurable affectant plus de cinq millions d'Américains.

En février la Maison Blanche avait proposé 156 millions de dollars de plus pour 2012 et 2013 pour la lutte contre la maladie, soit 25 % de plus que dans le budget courant.

Sur ce montant, 50 millions de dollars sont immédiatement disponibles pour la recherche et 26 millions de dollars pour ceux qui fournissent les soins, leur formation et l'information du public sur la maladie. Les 80 millions de dollars restants sont demandés au Congrès par le président Barack Obama dans le cadre du projet de budget 2013 débutant le 1er octobre.

Mme Sebelius a indiqué mardi que les premiers 50 millions de dollars seront utilisés par les NIH dès maintenant sur des recherches supplémentaires pour développer des traitements efficaces, retarder la progression de la maladie et même pour la prévenir.

DEUX ESSAIS CLINIQUES

Les chercheurs des NIH ont retenu deux essais cliniques dont l'un pour tester l'efficacité d'un spray nasal avec de l'insuline afin de restaurer la mémoire chez des personnes atteintes d'Alzheimer. Des recherches faites précédemment ont établi un lien entre Alzheimer et le diabète.

Le second essai clinique examinera comment certains anticorps pourraient prévenir le déclin des capacités mentales chez des sujets sains présentant un risque génétique élevé de développer la maladie. Il s'agit du Crenezumab, un traitement développé par le laboratoire américain Genentech qui attaque les plaques d'amyloïde, une protéine dont l'accumulation dans le cerveau paraît empêcher les cellules cérébrales de communiquer. Cette accumulation d'amyloïde est considérée comme le principal responsable d'Alzheimer par une majorité de neurologues.

Selon les chercheurs, la prévention de la maladie, ou tout au moins le ralentissement de sa progression, seraient peut-être possibles en ciblant l'amyloïde chez des personnes à risque plusieurs années avant qu'Alzheimer n'apparaisse.

L'essai clinique portera sur 300 sujets sans aucun symptôme, tous membres d'une vaste famille de 5 000 personnes vivant en Colombie dont la plupart ont de fortes prédispositions génétiques au développement d'Alzheimer tôt dans leur vie, soit dès la quarantaine.

Cet essai clinique, d'une durée de cinq ans, sera financé à hauteur de 16 millions de dollars par les NIH, 15 millions par des dons privés et 65 millions par Genentec.

Selon l'association privée USAgainstAlzheimer, en pointe contre Alzheimer, et d'autres estimations, les Etats-Unis devraient consacrer deux milliards de dollars par an à la lutte contre cette maladie pour la vaincre, soit 4,4 fois plus que le budget actuel.
Alzheimer affecte 36 millions de personnes dans le monde dont 5,4 millions d'Américains.

Le coût pour traiter Alzheimer atteindra 200 milliards de dollars en 2012 aux Etats-Unis et 1 000 milliards d'ici à 2050 avec le vieillissement de la population si aucun traitement efficace n'est mis au point.
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Message par melachou »

Prévenir les "déviances" chez les jeunes dès leur petite enfance

Bien souvent dans le discours du public comme dans celui des médias, voire dans celui de certains professionnels de l'éducation ou de la santé, on a l'étrange sentiment qu'adultes, jeunes, adolescents et enfants seraient tombés de planètes différentes. En particulier, on semble souvent oublier que jeunes et adultes ont été de petits enfants et que ceux-ci sont l'avenir d'une société. Or, ce que les humains ont vécu dans l'enfance les marque à jamais.

La catégorie des "jeunes" fait l'objet, en France, d'un intérêt particulier depuis une vingtaine d'années et cet intérêt a revêtu une forme inquiétante et négative depuis 10 ans. "Crapules, voyous, racailles", voilà des mots pour qualifier les jeunes qu'on a pu entendre dans la bouche du chef de l'État lui-même. On imagine bien que ce mépris affiché et ces humiliations répétées peuvent difficilement rester sans séquelles. Ce vocabulaire exécrable a été dirigé principalement vers les jeunes "issus de l'immigration", et n'a pas épargné leurs familles qui ont été à diverses reprises traitées de tribus. Il s'est étendu à des enfants de plus en plus jeunes, les notions mêmes d'enfance et de minorité semblant se déliter au fil des réformes de la justice des mineurs. De fait, depuis quelques années et plus particulièrement depuis le tristement célèbre "Rapport préliminaire Bénisti" sur la prévention de la délinquance, daté d'octobre 2004, émanant d'un groupe d'études parlementaire et destiné au ministre de l'Intérieur, l'association systématique entre immigration et délinquance est devenue, dans le discours de nos gouvernants, un "fait". Il n'est donc pas surprenant que cette association, qu'aucun travail scientifique sérieux ne vient étayer, soit devenue l'un des pivots de la campagne électorale de l'ex-président de la République même si l'argumentation a bien souvent reposé sur des contrevérités concernant les familles immigrées.

Les crimes odieux commis par Mohamed Merah ont exalté cette dénonciation de l'immigration et aggravé la confusion dans les médias et chez le public, le spectre du terrorisme venant rejoindre le fantasme d'une délinquance strictement limitée à un groupe. Dans le traitement expéditif de cette affaire, jamais n'a été évoquée la nécessité d'une réflexion sur les racines profondes de l'embrigadement religieux. Beaucoup de jeunes hommes "issus de l'immigration" sont, comme Mohamed Merah, Français, nés en France de parents qui, les démographes le savent bien, n'ont pas pris à la légère la décision de quitter leur pays, avaient de sérieuses raisons économiques de le faire, généralement une bonne formation et une indéniable capacité de se projeter dans l'avenir.

Ce n'est jamais la lie d'une société qui fait le choix de l'émigration. Durant les 20 ans où j'ai été pédiatre dans des centres médico-sociaux et médecin de PMI, j'ai reçu, par centaines, les enfants ou petits enfants de ces immigrants maghrébins ; ils venaient souvent me voir pour des troubles du sommeil ou de l'appétit, signature d'une vive anxiété. En effet, une attente considérable pesait sur eux, principalement sur les garçons et surtout les aînés. Vécus par leurs pères comme outils d'ascension sociale pour la famille, ils faisaient l'objet de pressions psychologiques extrêmes quant à leur réussite scolaire, symbole d'une émigration réussie. Bien souvent et de façon contre-productive, ces pressions étaient responsables de leur échec. Ces enfants, qui ont maintenant entre 20 et 30 ans, ont pour beaucoup vécu l'inexorable développement du chômage de leurs pères, source de disqualification du travail à leurs yeux, comme l'explique si bien Christophe Dejours dans " Conjurer la violence. Travail, violence et santé ", ainsi que la désertification des banlieues, réduites à de tristes immeubles et de gigantesques panneaux publicitaires ventant des objets inaccessibles (comme le montre le beau film de Yamina Benguigui " 9/3. Mémoire d'un territoire "), pour finalement devenir la cible des insultes du gouvernement de leur propre pays, et assister à l'orchestration de la haine dans les familles.

En effet cette loi inique sur la pénalisation financière des familles d'enfants déscolarisés est effectivement appliquée. L'humiliation dans l'enfance, source de dévalorisation de soi, ne peut pas rester sans conséquences ; il suffit de penser aux Intifadas pour s'en convaincre. Il est probable que certains réagissent par le besoin compulsif d'acquérir, si nécessaire par le vol, ces biens de luxe qui leur sont interdits ; d'autres, habités à la fois par un besoin de spiritualité et une rage vengeresse, sont devenus la proie des recruteurs du terrorisme. Une chose est sûre, il s'agit là d'un échec grave de la politique d'intégration et la France est responsable de ces failles.

Mais ces jeunes "musulmans", "étrangers", "immigrés" qu'on a diabolisés ces dernières semaines sont l'arbre mensonger qui cache la forêt. Toutes les enquêtes récentes sur les consommations de drogues montrent que les jeunes les plus aisés sont les plus concernés ; la maltraitance et la souffrance des enfants sont présentes dans toutes les classes sociales (comme je l'ai montré dans "Les oubliés", ouvrage sur l'enfance maltraitée). Il faut accepter ces deux vérités pénibles : la délinquance a des racines profondes dans la souffrance, et cette dernière se retrouve aussi bien dans les " cités " que dans le huis clos des maisons bourgeoises qui ne font pas l'objet de la même suspicion.

C'est dire que la prévention de toutes les déviances chez les jeunes, qu'il s'agisse de la délinquance ou de la tentation terroriste, mais aussi du suicide, de l'addiction aux drogues doit être très précoce et que la stratégie préconisée par François Hollande est la bonne : donner des moyens à l'école maternelle et à l'école élémentaire. Certes il va être difficile de reconstruire le tissu protecteur qui entourait, il y a encore quelques années, les enfants. Que sont devenus les principaux outils : les RASED supprimés, le système de santé scolaire soigneusement détricoté et maintenant exsangue ! Oui il faut créer des postes et pas seulement des postes d'enseignants mais aussi de psychologues, infirmières, médecins...

Il va aussi falloir éviter l'écueil de la condamnation excessive, voire la diabolisation, de toute forme de repérage ou de dépistage scientifiques précoces des troubles du comportement (signes de souffrance chez le très jeune enfant), d'autant que la littérature internationale montre bien la gravité potentielle à long terme des conséquences de ces troubles lorsqu'ils ne sont pas repérés, diagnostiqués et pris en charge dans la petite enfance. En fait, loin de la stigmatisation des familles, brandie par certains professionnels (de façon compréhensible ces dernières années mais qui ne devrait plus être de mise avec le nouveau gouvernement), il est possible d'envisager des stratégies de dépistage qui reposent sur le strict respect du secret professionnel et concernent tous les enfants sans "ciblage" social ou culturel. Créer un nombre important de postes à l'éducation nationale (60 000 si nécessaire) peut aider les enseignants à être plus proches de leurs élèves, dans des classes moins surchargées, et les équipes pédagogiques et celles de santé à travailler ensemble et avec les autres professionnels présents dans les écoles ainsi qu'avec les parents. Ce n'est pas si cher payer l'avenir de notre société !

Il est vrai qu'il faut beaucoup de courage politique pour mettre en place des mesures dont on ne connaîtra pas les résultats au terme d'un mandat, voire de deux. C'est probablement l'une des grandes raisons du délaissement des enfants en tant que priorité politique, outre bien sûr le fait qu'ils ne votent pas. Si l'espoir de la croissance l'emporte sur la fatalité de l'austérité, on peut imaginer, dans le cadre d'une sorte de New deal à la française, des chantiers pour la petite enfance, et notamment des programmes d'accès à la culture. Ces petits enfants de toutes les couleurs, se tenant par la main dans les musées et faisant preuve d'une insatiable curiosité, sont, espérons le, les garants d'une société future d'égalité et d'ouverture à autrui.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE :)
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place

ESI 2012 2015 trop contente
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suzy47
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par suzy47 »

Merci , merci et encore merci laure de ton aide , sincèrement :D :clin:
Marmande : 19 LC avec CG : 8,5 , TP : 13 , Oral : 17,75
Villeneuve Sur Lot : recalé :-/
Agen : 4 éme LP avec CG : 15 , TP : 12,5 , Oral : 19

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suzy47
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par suzy47 »

Allez e fais mon boulet mais petite récap pour voir si j'ai bien suivi :

Euthanasie : intervention d'un tiers dans le but de donner la mort (active = intervention directe , passive = arrêt de tous les ttt )

Loi leonetti : autorise le laisser mourrir , cad aprés reunion collégial avec l'équipe de prof de santé et la famille, un médecin peut décider de stopper ou limiter les ttt qui paraitraient inutiles ou inapropriés et visant à maintenir la vie uniquement sur le plan artificiel . Mise en place des soins palliatifs dont les effets secondaires peuvent être la mort et autorisation de la sédation .

Loi Kouchner : Tout patient souffrant de quelconque pathologie a le droit de mourrir dans ladignité . Le personnel soignant se doit de tout mettre en oeuvre afin de soulager le patient et sa famille que ce soit sur le plan morale ou physique .



Merci de me reprendre parce que je suis un peu à la rue :oops: :oops:
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laure77
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par laure77 »

suzy47 a écrit :Merci , merci et encore merci laure de ton aide , sincèrement :D :clin:
Pas de quoi,
J'espère que tu pourras le replacer à l'oral :lol: :lol:
Bon courage pour les révisions, moi, je passe :roll: lundi matin
pochilam69
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par pochilam69 »

lea2010 a écrit :l'école est un lieu d'apprentissage. Désormais nous voyons de plus en plus de nouvelles technologies dans les écoles car c'est l'avenir pour nos enfants. Nous avons eu le cas pour les ordinateurs portables, et désormais nous parlons d'ipad.
Quelles sont les avantages et inconvenients de ce matériel au sein de l'école.

avantages :
permet l'apprentissage des news technologies
apllication ludique pour les enfants
égalité face aux parents les plus démunis

inconvénients:
accessibilité internet avec les risques que cela comporte
ipad permet de jouer en ligne et donc favorise l'obésité
risque de vol et agression

Par conséquent, l'ipad à l'école est un moyen pour les enfants de s'ouvrir aux news technologies et de créer un statut d'égalité face à tous les enfants .Cependant , une utilisation sans surveillance d'une personne majeur peuvent avoir de lourdes conséquences. S'adapter à notre époque oui mais à quel prix?
Salut à toutes et tous, j'arrive tout juste parmi vous afin de préparer un oral sur Marseille.
Avant tout bravo à toutes celles et ceux qui partagent leur savoir et en font profiter les autres.

Concernant le sujet de l'Ipad je pense qu'il est aussi utile de parler des risques sanitaire.
-temps passé devant l'écran qui pour les spécialistes est déjà trop important.
-quid de l'impact des ondes sur les personnes et plus particulièrement des enfants. Est il nécessaire d'ajouter des temps d'exposition à ses ondes alors qu'on nous parle de plus en plus de principe de précaution.

Voilà pour ma petite contribution.
Bon courage à toutes et à tous.
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