Culture Générale
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Pour la conclusionWhite_lie a écrit :ca ne marche pas sur ce sujet ci+ ethylotest dans les voitures dans quelques semaines ...de janvier 2011 à janvier 2012= ca n'a pas influencer la diminution


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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
C'est pas encore fini les oraux ? 

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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Non...encor un pour moi!MissHarmonie a écrit :C'est pas encore fini les oraux ?
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
C'est tard !
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Courage cerisette08!cerisette08 a écrit :Non...encor un pour moi!MissHarmonie a écrit :C'est pas encore fini les oraux ?

Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Coucou tout le monde, je viens aux nouvelles.
Comment s'est passé vos oraux? Bien je l'espère.. Quand avez-vous vos résultats?
Comment s'est passé vos oraux? Bien je l'espère.. Quand avez-vous vos résultats?

Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
ah zut, tendu alors! Quelles etait le genre des questions embarrassantes?cerisette08 a écrit :stepit42 a écrit :cerisette08 a écrit :
Stepit comment c'est passé ton oral?
C'était vraiment très dur psychologiquement, le jury titillait vraiment c'était très stressant.. Et j'ai eu le droit à des questions un peu embarrassantes malheureusement auxquelles je ne m'étais pas préparé et où j'ai du réfléchir sur l'instant et je me suis un peu embrouillémais bon en gros l'entretien a tourné vers une discussion et a duré TRES longtemps!
Quel etait ton sujet?
Et tes autres oraux, tu pense que ca c'est mieux passé?
Bon de toute facon maintenant ca sert a rien de ressaser, profite des quelques jours qui reste en pensant a autre chose, maintenant c'est fait de toute facon!
Mais il n'y a pas de raisons pour que tu ne devienne pas esi, vu ce que tu as pu nous montrer tout au long de ce forum!
Merci pour ton message, je viens de le voir!

J'ai eu des questions sur ma vie privée, familiale etc..
Je ne sais pas j'attend de voir les résultats pour pouvoir dire quelques chose! Mon sujet était l'accompagnement en fin de vie et le droit au laisser mourir! J'ai été très contente d'avoir ce sujet!

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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Stepit: je n'aurais pas trop a attendre j'ai des resultats vendredi qui arrive et l'oral que j'ai lundi les resultats sont le 3 juillet!!!! Et toi quand sont ils tes resultats?
Oui effectivement missharmonie c'est tard je n'ai pas encore passé mon oral que d'autre sont deja admis!!
Oui effectivement missharmonie c'est tard je n'ai pas encore passé mon oral que d'autre sont deja admis!!
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Oui il y en a qui ont déjà les résultats.. moi c'est la semaine du 26: c'est le 26-27-28 juin!cerisette08 a écrit :Stepit: je n'aurais pas trop a attendre j'ai des resultats vendredi qui arrive et l'oral que j'ai lundi les resultats sont le 3 juillet!!!! Et toi quand sont ils tes resultats?
Oui effectivement missharmonie c'est tard je n'ai pas encore passé mon oral que d'autre sont deja admis!!

J'espère que ton oral s'est bien passé! Je croise les doigts pour toi!

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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Je reviens de l'oral...a priori plutot positif! Ils m'ont laissé faire ma présentation d'un trait. Mon sujet etait les grossesses tardives qui ont augmenté à 17% sur les femmes de 35 à 39 ans en 10 ans! Sujet correct je vais dire, ils ont du me poser deux questions dessus et apres loes questions basiques: permis, difference as/infirmiere, permis, autres concours, financement, ce que je savais de la formation, ce qui me fesait peur, les contraintes du métiers...voila ca doit etre a peu pres tout. En soi ca c'est pas mal passé, mais bon c'est un oral on ne sait jamais. elles n'avait plus de questions a me poser alors ca peut etre négatif comme positif, en gros leur avis etait fait en 20 minutes!
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Oui c'est un concours, on n'est jamais sur de quoi que ce soit! En tout cas, si tu dis que ça s'est bien passé, tu peux te dire alors que tu auras surement la moyenne! Reste plus qu'à attendre les résultats pour savoir tes notes! C'est trop long d'attendre pour ma part!cerisette08 a écrit :Je reviens de l'oral...a priori plutot positif! Ils m'ont laissé faire ma présentation d'un trait. Mon sujet etait les grossesses tardives qui ont augmenté à 17% sur les femmes de 35 à 39 ans en 10 ans! Sujet correct je vais dire, ils ont du me poser deux questions dessus et apres loes questions basiques: permis, difference as/infirmiere, permis, autres concours, financement, ce que je savais de la formation, ce qui me fesait peur, les contraintes du métiers...voila ca doit etre a peu pres tout. En soi ca c'est pas mal passé, mais bon c'est un oral on ne sait jamais. elles n'avait plus de questions a me poser alors ca peut etre négatif comme positif, en gros leur avis etait fait en 20 minutes!
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
ah c'est clair....ca me tape sur les nerfs, et dire que les jurys, eux ils savent deja si on est recalé ou pas....rien que ca j'aimerais savoir.
Bon moi 1er resultat vendredi, c'est lonnnnnggggg
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Re: Actualités 2012
Voilà d'autres articles intéressant pour ceux que ça intéresse....
Dengue : enfin un vaccin pour 2014 ?
Le Point.fr - Publié le 15/06/2012 à 18:24 - Modifié le 15/06/2012 à 20:10
La lutte contre les moustiques ayant montré ses limites, l'immunisation contre les maladies qu'ils transmettent est l'objet de multiples recherches.
Alors que Bangkok garde encore sur ses murs les traces des redoutables inondations qui ont dévasté certains quartiers de la capitale l'an dernier et qu'une bonne partie de la Thaïlande vit sous la menace de la montée des eaux, un homme conserve une énergie étonnante et un moral à toute épreuve : le Dr Sutee Yoksan, directeur du centre de développement des vaccins à l'université Mahidol, situé à environ une heure du centre de la capitale (ici on compte plus en temps qu'en kilomètres, en raison des embouteillages chroniques). Aussi petit et menu que souriant et drôle, ce spécialiste n'hésite pas à mimer les moustiques quand il en parle, ou l'effet d'un vaccin.
Aujourd'hui, c'est le deuxième "dengue day" en Asie. Une journée décrétée par les Premiers ministres des pays concernés et qui a vocation à devenir mondiale en raison de l'augmentation incessante du nombre de malades dû à cette affection négligée par l'Organisation mondiale de la santé. Ce dernier a été multiplié par trente au cours des 50 dernières années et ce n'est pas fini (notamment en raison du réchauffement climatique, des transports et de l'urbanisation massive). Parallèlement, le 15e congrès annuel sur les maladies infectieuses se tient à Bangkok. C'est à cette occasion qu'un voyage de presse a été organisé dans cette ville par Sanofi-Pasteur, dont le vaccin contre la dengue - le premier contre cette maladie transmise par certains moustiques - pourrait bientôt être mis à la disposition des personnes vivant dans les pays les plus touchés (40 % de la population mondiale, la majorité en Asie Pacifique).
220 millions d'individus infectés chaque année
Il faut rappeler que 220 millions d'individus sont officiellement infectés chaque année (un chiffre très sous-estimé, en l'absence de déclaration obligatoire) et que 2 millions d'entre eux, essentiellement des enfants, développent une forme hémorragique, parfois mortelle (près de 25 000 décès par an). Fort heureusement, malgré le nombre de "rencontres" avec des insectes porteurs du virus de cette maladie - 98 % des jeunes de moins de 15 ans vivant à Bangkok ont déjà été piqués par un insecte contaminé -, moins de 10 % des individus concernés développent la maladie (ils deviennent quand même des "réservoirs à virus" dans lesquels les moustiques transmetteurs pourront puiser...). Il faut également souligner qu'il n'existe aucun traitement - en dehors du paracétamol - pour soulager la fièvre et les violents maux de tête qui accompagnent cette affection.
La dengue est due à un virus qui est transmis par deux types de moustiques de la même famille (aedes aegypti dans les maisons et le "moustique tigre" en dehors) qui piquent le jour. Elle existe sous quatre formes différentes. On comprend mieux, dans ces conditions, que la mise au point d'un vaccin capable d'agir simultanément sur ces quatre variants ne soit pas une mince affaire. Cela explique 70 ans d'échec... Et l'intérêt du vaccin Sanofi-Pasteur actuellement en expérimentation chez l'homme, ainsi que de ceux qui vont suivre (d'autres laboratoires en développent aussi, mais ils sont moins avancés dans leurs travaux).
"Usine à moustiques"
Pour tester le vaccin Sanofi-Pasteur, comme tous les nouveaux produits destinés à prévenir les différentes maladies transmises par ces insectes, le Dr Sutee Yoksan est à la tête d'une "usine à moustiques". Il ne sait même pas combien il en produit par an, tant le chiffre est élevé. Dans un bâtiment assez vétuste, des milliers d'inoffensifs moustiques géants (qui ne s'attaquent qu'aux fleurs) sont sacrifiés chaque année pour les besoins de la recherche. Certains sont "guillotinés" selon le chercheur, après avoir reçu une injection du sang de malades vaccinés ou non contre la dengue. Les virus sont recherchés dans leurs glandes salivaires, là où ils se concentrent, puis dans leur corps si le premier test est positif. Ce qui permet d'évaluer l'effet de la vaccination.
Ses travaux et les premiers résultats obtenus chez l'homme incitent à l'espoir. Il semble d'abord que ce vaccin soit bien toléré, ce qui est indispensable puisque l'âge optimal pour l'immunisation se situerait avant 5 ans (et même à 2 ans selon les simulations). Apparemment, ce vaccin serait efficace contre les quatre variants viraux après trois injections, espacées de six mois, "ce qui en fait un produit très intéressant pour les pays endémiques, mais pas pour les touristes", note le Dr Jean Lang, le responsable du programme dengue chez Sanofi-Pasteur. Les essais porteront au total sur 45 000 personnes et, si l'efficacité de ce vaccin est jugée suffisante, il pourrait être proposé aux régions endémiques (dont la Guadeloupe et la Réunion) dès 2014.

Dengue : enfin un vaccin pour 2014 ?
Le Point.fr - Publié le 15/06/2012 à 18:24 - Modifié le 15/06/2012 à 20:10
La lutte contre les moustiques ayant montré ses limites, l'immunisation contre les maladies qu'ils transmettent est l'objet de multiples recherches.
Alors que Bangkok garde encore sur ses murs les traces des redoutables inondations qui ont dévasté certains quartiers de la capitale l'an dernier et qu'une bonne partie de la Thaïlande vit sous la menace de la montée des eaux, un homme conserve une énergie étonnante et un moral à toute épreuve : le Dr Sutee Yoksan, directeur du centre de développement des vaccins à l'université Mahidol, situé à environ une heure du centre de la capitale (ici on compte plus en temps qu'en kilomètres, en raison des embouteillages chroniques). Aussi petit et menu que souriant et drôle, ce spécialiste n'hésite pas à mimer les moustiques quand il en parle, ou l'effet d'un vaccin.
Aujourd'hui, c'est le deuxième "dengue day" en Asie. Une journée décrétée par les Premiers ministres des pays concernés et qui a vocation à devenir mondiale en raison de l'augmentation incessante du nombre de malades dû à cette affection négligée par l'Organisation mondiale de la santé. Ce dernier a été multiplié par trente au cours des 50 dernières années et ce n'est pas fini (notamment en raison du réchauffement climatique, des transports et de l'urbanisation massive). Parallèlement, le 15e congrès annuel sur les maladies infectieuses se tient à Bangkok. C'est à cette occasion qu'un voyage de presse a été organisé dans cette ville par Sanofi-Pasteur, dont le vaccin contre la dengue - le premier contre cette maladie transmise par certains moustiques - pourrait bientôt être mis à la disposition des personnes vivant dans les pays les plus touchés (40 % de la population mondiale, la majorité en Asie Pacifique).
220 millions d'individus infectés chaque année
Il faut rappeler que 220 millions d'individus sont officiellement infectés chaque année (un chiffre très sous-estimé, en l'absence de déclaration obligatoire) et que 2 millions d'entre eux, essentiellement des enfants, développent une forme hémorragique, parfois mortelle (près de 25 000 décès par an). Fort heureusement, malgré le nombre de "rencontres" avec des insectes porteurs du virus de cette maladie - 98 % des jeunes de moins de 15 ans vivant à Bangkok ont déjà été piqués par un insecte contaminé -, moins de 10 % des individus concernés développent la maladie (ils deviennent quand même des "réservoirs à virus" dans lesquels les moustiques transmetteurs pourront puiser...). Il faut également souligner qu'il n'existe aucun traitement - en dehors du paracétamol - pour soulager la fièvre et les violents maux de tête qui accompagnent cette affection.
La dengue est due à un virus qui est transmis par deux types de moustiques de la même famille (aedes aegypti dans les maisons et le "moustique tigre" en dehors) qui piquent le jour. Elle existe sous quatre formes différentes. On comprend mieux, dans ces conditions, que la mise au point d'un vaccin capable d'agir simultanément sur ces quatre variants ne soit pas une mince affaire. Cela explique 70 ans d'échec... Et l'intérêt du vaccin Sanofi-Pasteur actuellement en expérimentation chez l'homme, ainsi que de ceux qui vont suivre (d'autres laboratoires en développent aussi, mais ils sont moins avancés dans leurs travaux).
"Usine à moustiques"
Pour tester le vaccin Sanofi-Pasteur, comme tous les nouveaux produits destinés à prévenir les différentes maladies transmises par ces insectes, le Dr Sutee Yoksan est à la tête d'une "usine à moustiques". Il ne sait même pas combien il en produit par an, tant le chiffre est élevé. Dans un bâtiment assez vétuste, des milliers d'inoffensifs moustiques géants (qui ne s'attaquent qu'aux fleurs) sont sacrifiés chaque année pour les besoins de la recherche. Certains sont "guillotinés" selon le chercheur, après avoir reçu une injection du sang de malades vaccinés ou non contre la dengue. Les virus sont recherchés dans leurs glandes salivaires, là où ils se concentrent, puis dans leur corps si le premier test est positif. Ce qui permet d'évaluer l'effet de la vaccination.
Ses travaux et les premiers résultats obtenus chez l'homme incitent à l'espoir. Il semble d'abord que ce vaccin soit bien toléré, ce qui est indispensable puisque l'âge optimal pour l'immunisation se situerait avant 5 ans (et même à 2 ans selon les simulations). Apparemment, ce vaccin serait efficace contre les quatre variants viraux après trois injections, espacées de six mois, "ce qui en fait un produit très intéressant pour les pays endémiques, mais pas pour les touristes", note le Dr Jean Lang, le responsable du programme dengue chez Sanofi-Pasteur. Les essais porteront au total sur 45 000 personnes et, si l'efficacité de ce vaccin est jugée suffisante, il pourrait être proposé aux régions endémiques (dont la Guadeloupe et la Réunion) dès 2014.
Dernière modification par Memo le 20 juin 2012 13:03, modifié 1 fois.
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Re: Actualités 2012
La justice anglaise décide d'alimenter de force une anorexique
Le Point.fr - Publié le 19/06/2012 à 08:19 - Modifié le 19/06/2012 à 10:18
Le "tribunal de protection" est habilité à "prendre des décisions au nom d'individus incapables de le faire pour eux-mêmes.
C'est une ancienne étudiante en médecine qui habite au Pays de Galles. Elle a aujourd'hui 32 ans. Pour des raisons légales, elle ne peut être identifiée, mais le Royaume-Uni la connaît sous l'initiale "E". E., donc, ne veut pas réellement mourir. Atteinte d'une forme extrême d'anorexie, elle a une "peur obessionelle de prendre du poids" depuis déjà plus d'un an, et refuse absolument d'ingérer un aliment solide. Tout juste accepte-t-elle de boire de l'eau. Un régime drastique qui l'a menée jusqu'à un indice de masse corporelle de 11,3, soit l'équivalent d'un poids de 33 kg pour une personne d'1,70 mètre.
Un juge londonien vient de prononcer une ordonnance de protection pour que la jeune femme soit alimentée, "notamment par la force si besoin". Une décision prise au motif que "E. est une personne spéciale, dont la vie est précieuse ; et même si elle ne le voit pas de la sorte actuellement, cela pourrait devenir le cas à l'avenir", a ainsi expliqué Peter Jackson, le juge chargé de cette affaire.
Créé en 2007, le "tribunal de protection", dans lequel officie Jackson, est habilité à "prendre des décisions au nom d'individus incapables de le faire pour eux-mêmes". Il peut ainsi statuer sur un dossier financier ou un sujet ayant trait au bien-être de la personne concernée, et peut désigner un responsable qui sera chargé d'agir en son nom. Le cas de E. a été soulevé le mois dernier par les autorités municipales de la ville où elle réside. Souffrant de problèmes liés à la nourriture depuis l'âge de onze ans, la jeune femme est également atteinte d'autres maux graves, parmi lesquels l'alcoolisme, dans lequel elle est tombée à l'adolescence.
Le pour et le contre
Le juge qui a pris cette décision jusqu'alors inédite a reconnu avoir eu du mal à trancher. "C'est la première fois que j'ai dû concevoir la possibilité qu'un traitement pour maintenir quelqu'un en vie est ce que l'on puisse faire de mieux pour cette personne. Et ce, même si elle est parfaitement consciente de sa situation mais qu'elle est incapable de prendre une décision pour elle-même", a décrypté Peter Jackson. Et de noter qu'il y avait des arguments en faveur des deux décisions.
"Après avoir pesé le pour et le contre avec tout le soin possible, je crois que la balance penchait légèrement en faveur d'un traitement pour la conservation de la vie", a conclu le magistrat. Jackson a admis avoir été marqué par le fait que les personnes les plus proches de E. n'étaient pas en faveur d'un traitement : "Ils pensaient qu'elle avait déjà suffisamment souffert et qu'ils se devaient de respecter ses désirs. Ils pensaient qu'ils se devaient de la laisser mourir dignement." Le juge a aussi souligné que les parents de E. étaient dans une situation "impossible".
Pour la jeune femme, le traitement n'est pas vécu comme "une intrusion dans l'intimité de son corps", mais comme une "opposition à sa volonté, qu'elle vit comme abusive". Des arguments que le juge a pris en compte, en reconnaissant que les opinions de la jeune femme "méritent le plus grand respect". Mais il a tout de même tranché : "On ne vit qu'une fois : on naît une seule fois et on meurt une seule fois." E. sera donc alimentée, de gré ou de force. Pour qu'un jour elle puisse décider, quand elle sera en condition de le concevoir par elle-même, ce qu'elle doit faire de sa vie.
Le Point.fr - Publié le 19/06/2012 à 08:19 - Modifié le 19/06/2012 à 10:18
Le "tribunal de protection" est habilité à "prendre des décisions au nom d'individus incapables de le faire pour eux-mêmes.
C'est une ancienne étudiante en médecine qui habite au Pays de Galles. Elle a aujourd'hui 32 ans. Pour des raisons légales, elle ne peut être identifiée, mais le Royaume-Uni la connaît sous l'initiale "E". E., donc, ne veut pas réellement mourir. Atteinte d'une forme extrême d'anorexie, elle a une "peur obessionelle de prendre du poids" depuis déjà plus d'un an, et refuse absolument d'ingérer un aliment solide. Tout juste accepte-t-elle de boire de l'eau. Un régime drastique qui l'a menée jusqu'à un indice de masse corporelle de 11,3, soit l'équivalent d'un poids de 33 kg pour une personne d'1,70 mètre.
Un juge londonien vient de prononcer une ordonnance de protection pour que la jeune femme soit alimentée, "notamment par la force si besoin". Une décision prise au motif que "E. est une personne spéciale, dont la vie est précieuse ; et même si elle ne le voit pas de la sorte actuellement, cela pourrait devenir le cas à l'avenir", a ainsi expliqué Peter Jackson, le juge chargé de cette affaire.
Créé en 2007, le "tribunal de protection", dans lequel officie Jackson, est habilité à "prendre des décisions au nom d'individus incapables de le faire pour eux-mêmes". Il peut ainsi statuer sur un dossier financier ou un sujet ayant trait au bien-être de la personne concernée, et peut désigner un responsable qui sera chargé d'agir en son nom. Le cas de E. a été soulevé le mois dernier par les autorités municipales de la ville où elle réside. Souffrant de problèmes liés à la nourriture depuis l'âge de onze ans, la jeune femme est également atteinte d'autres maux graves, parmi lesquels l'alcoolisme, dans lequel elle est tombée à l'adolescence.
Le pour et le contre
Le juge qui a pris cette décision jusqu'alors inédite a reconnu avoir eu du mal à trancher. "C'est la première fois que j'ai dû concevoir la possibilité qu'un traitement pour maintenir quelqu'un en vie est ce que l'on puisse faire de mieux pour cette personne. Et ce, même si elle est parfaitement consciente de sa situation mais qu'elle est incapable de prendre une décision pour elle-même", a décrypté Peter Jackson. Et de noter qu'il y avait des arguments en faveur des deux décisions.
"Après avoir pesé le pour et le contre avec tout le soin possible, je crois que la balance penchait légèrement en faveur d'un traitement pour la conservation de la vie", a conclu le magistrat. Jackson a admis avoir été marqué par le fait que les personnes les plus proches de E. n'étaient pas en faveur d'un traitement : "Ils pensaient qu'elle avait déjà suffisamment souffert et qu'ils se devaient de respecter ses désirs. Ils pensaient qu'ils se devaient de la laisser mourir dignement." Le juge a aussi souligné que les parents de E. étaient dans une situation "impossible".
Pour la jeune femme, le traitement n'est pas vécu comme "une intrusion dans l'intimité de son corps", mais comme une "opposition à sa volonté, qu'elle vit comme abusive". Des arguments que le juge a pris en compte, en reconnaissant que les opinions de la jeune femme "méritent le plus grand respect". Mais il a tout de même tranché : "On ne vit qu'une fois : on naît une seule fois et on meurt une seule fois." E. sera donc alimentée, de gré ou de force. Pour qu'un jour elle puisse décider, quand elle sera en condition de le concevoir par elle-même, ce qu'elle doit faire de sa vie.
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
Les produits solaires veulent-ils notre peau ?
Le Point.fr - Publié le 19/06/2012 à 14:01
Les crèmes chimiques perturbent notre système hormonal et les nanoparticules minérales infiltrent notre cerveau. À tous les coups on perd !
Prendre un bain de soleil est décidément dangereux : pas assez de soleil et c'est la carence en vitamine D qui vous guette, trop et vous risquez un cancer de la peau. Pour avoir un teint hâlé, ne comptez pas vous rabattre sur les UV en cabine ou les cabines de bronzage, leurs risques ont été encore dénoncés récemment. Restent les crèmes solaires. Malheureusement, d'étude en étude, plusieurs de leurs ingrédients s'avèrent plus que néfastes tant pour l'environnement que pour la santé, avec des risques de cancers, dont cutanés - un comble - et des atteintes de la reproduction sur plusieurs générations.
Une bonne crème solaire doit arrêter les UV, être efficace des heures durant et s'avérer non toxique. Cette crème idéale n'existe malheureusement pas. C'est la conclusion de l'association américaine de protection des consommateurs (EWG) qui vient d'étudier la composition de pas moins de 1 800 lotions solaires et dresse un bilan inquiétant : seulement un produit sur quatre serait sans danger et efficace. Une efficacité toute relative car la sensation d'être protégé contre les coups de soleil inciterait à s'exposer plus longtemps aux ultra-violets, entraînant plus de risques de mélanomes.
Lobbies
Au rang des substances qui fâchent, certaines sont communes à tous les cosmétiques. C'est le cas notamment du BHA (classé cancérogène possible), des gaz propulseurs (utilisés dans les bombes aérosols), des éthers de glycol (phénoxyéthanol) et des très médiatiques parabens : 80 % des cosmétiques en contiennent et ils sont suspectés d'induire des cancers, des problèmes de fertilité voire un vieillissement cutané accéléré au soleil. Leur interdiction en France, discutée en 2011 à l'Assemblée nationale, n'a toujours pas été entérinée. Une intervention des lobbies ?
Au-delà des substances classiques des cosmétiques, l'EWG s'inquiète de la présence fréquente de vitamine A (retinol ou retinyl palmitate) dans les produits solaires car, au contact du soleil, cette vitamine pourrait accélérer les tumeurs de la peau. Autres noms barbares à retenir : l'oxybenzone et le 4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC), des composés chimiques utilisés comme filtres ultraviolets. En plus d'être allergisants, ils sont soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens (avec un impact sur la thyroïde et la reproduction notamment), sont surveillés de près par l'ANSM (l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, anciennement Afssaps) et par les organisations environnementales. Dispersés lors des baignades et des douches, ces filtres se retrouvent dans les lacs, les rivières et les poissons. On estime que plusieurs milliers de tonnes sont ainsi déversés chaque année dans l'environnement. Même à faible dose, leurs effets hormonaux sont un risque potentiel pour les espèces animales et l'homme (féminisation des espèces notamment).
Bon sens
Face aux dangers des crèmes chimiques, le salut passerait par les crèmes dites minérales, c'est-à-dire à base de particules de zinc ou de titane. Pour éviter les inesthétiques traînées blanches qui les signent, les industriels les utilisent souvent sous forme de nanomatériaux. La toxicité sur l'environnement de ces infimes particules commence à être sérieusement étayée et les premières recherches sur l'homme sont inquiétantes. Les nanoparticules de dioxyde de titane, par exemple, pourraient altérer la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau des éléments toxiques, autrement dit parvenir jusqu'à notre cerveau et agresser son système de défense !
Finalement, pour se protéger du soleil sans laisser les cosmétiques avoir notre peau, revenons à un peu de bon sens : rechercher l'ombre, revenir au chapeau, au tee-shirt et à la chemise à manche longue, préférer des expositions régulières mais brèves, éviter le soleil trop violent et être particulièrement vigilant pour les plus jeunes enfants. Si vous êtes exposé, préférerez des crèmes minérales sans produits toxiques et sans nanoparticules, c'est-à-dire celles qui laissent une marque blanche. L'été ne sera peut-être pas très glamour... mais moins meurtrier !
Le Point.fr - Publié le 19/06/2012 à 14:01
Les crèmes chimiques perturbent notre système hormonal et les nanoparticules minérales infiltrent notre cerveau. À tous les coups on perd !
Prendre un bain de soleil est décidément dangereux : pas assez de soleil et c'est la carence en vitamine D qui vous guette, trop et vous risquez un cancer de la peau. Pour avoir un teint hâlé, ne comptez pas vous rabattre sur les UV en cabine ou les cabines de bronzage, leurs risques ont été encore dénoncés récemment. Restent les crèmes solaires. Malheureusement, d'étude en étude, plusieurs de leurs ingrédients s'avèrent plus que néfastes tant pour l'environnement que pour la santé, avec des risques de cancers, dont cutanés - un comble - et des atteintes de la reproduction sur plusieurs générations.
Une bonne crème solaire doit arrêter les UV, être efficace des heures durant et s'avérer non toxique. Cette crème idéale n'existe malheureusement pas. C'est la conclusion de l'association américaine de protection des consommateurs (EWG) qui vient d'étudier la composition de pas moins de 1 800 lotions solaires et dresse un bilan inquiétant : seulement un produit sur quatre serait sans danger et efficace. Une efficacité toute relative car la sensation d'être protégé contre les coups de soleil inciterait à s'exposer plus longtemps aux ultra-violets, entraînant plus de risques de mélanomes.
Lobbies
Au rang des substances qui fâchent, certaines sont communes à tous les cosmétiques. C'est le cas notamment du BHA (classé cancérogène possible), des gaz propulseurs (utilisés dans les bombes aérosols), des éthers de glycol (phénoxyéthanol) et des très médiatiques parabens : 80 % des cosmétiques en contiennent et ils sont suspectés d'induire des cancers, des problèmes de fertilité voire un vieillissement cutané accéléré au soleil. Leur interdiction en France, discutée en 2011 à l'Assemblée nationale, n'a toujours pas été entérinée. Une intervention des lobbies ?
Au-delà des substances classiques des cosmétiques, l'EWG s'inquiète de la présence fréquente de vitamine A (retinol ou retinyl palmitate) dans les produits solaires car, au contact du soleil, cette vitamine pourrait accélérer les tumeurs de la peau. Autres noms barbares à retenir : l'oxybenzone et le 4-méthylbenzylidène camphre (4-MBC), des composés chimiques utilisés comme filtres ultraviolets. En plus d'être allergisants, ils sont soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens (avec un impact sur la thyroïde et la reproduction notamment), sont surveillés de près par l'ANSM (l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, anciennement Afssaps) et par les organisations environnementales. Dispersés lors des baignades et des douches, ces filtres se retrouvent dans les lacs, les rivières et les poissons. On estime que plusieurs milliers de tonnes sont ainsi déversés chaque année dans l'environnement. Même à faible dose, leurs effets hormonaux sont un risque potentiel pour les espèces animales et l'homme (féminisation des espèces notamment).
Bon sens
Face aux dangers des crèmes chimiques, le salut passerait par les crèmes dites minérales, c'est-à-dire à base de particules de zinc ou de titane. Pour éviter les inesthétiques traînées blanches qui les signent, les industriels les utilisent souvent sous forme de nanomatériaux. La toxicité sur l'environnement de ces infimes particules commence à être sérieusement étayée et les premières recherches sur l'homme sont inquiétantes. Les nanoparticules de dioxyde de titane, par exemple, pourraient altérer la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau des éléments toxiques, autrement dit parvenir jusqu'à notre cerveau et agresser son système de défense !
Finalement, pour se protéger du soleil sans laisser les cosmétiques avoir notre peau, revenons à un peu de bon sens : rechercher l'ombre, revenir au chapeau, au tee-shirt et à la chemise à manche longue, préférer des expositions régulières mais brèves, éviter le soleil trop violent et être particulièrement vigilant pour les plus jeunes enfants. Si vous êtes exposé, préférerez des crèmes minérales sans produits toxiques et sans nanoparticules, c'est-à-dire celles qui laissent une marque blanche. L'été ne sera peut-être pas très glamour... mais moins meurtrier !
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
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