Culture Générale
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Re: Fiches Culture Générale 2013
yes merci les filles ça remotive d'avoir de vos nouvelles
alors R25 pour mercredi c'est cool , effectivement Elody c'est bien une le mercredi et une le samedi ou le dimanche
et merci pour le résumé de la R24 chany
je ferai celui de la R25
des bisous
Célinette
alors R25 pour mercredi c'est cool , effectivement Elody c'est bien une le mercredi et une le samedi ou le dimanche
et merci pour le résumé de la R24 chany
je ferai celui de la R25
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Re: Fiches Culture Générale 2013
et bon courage elody avec ton ordi qui rame c'est un enfer ..
des bisous
Céline
des bisous
Céline
Re: Fiches Culture Générale 2013
Ma fiche R24 
Don de sang
Assimilé à un produit du corps humain, le sang fait également l'objet d'une législation.
Le consentement doit être libre.
Le don du sang est obligatoirement gratuit.
Tout don est testé et doit être obligatoire indemne de toute contamination.
La tragique affaire"du sang contaminé"a entrainé une méfiance considérable du public.
Nbre de donneurs a baissé en 10 ans.
Pour rétablir la confiance,le Centre national de transfusion sanguine est devenu ,en 1993,l'Agence Française du sang,puis en 2000 ,l’Établissement Française du sang,établissement public.
Celle ci,EFS, veille aux principes établis:
=>volontariat
=>bénévolat
=>anonymat(pas le cas dans tous les pays)
Qu'est que le sang?
Le sang circule dans les vaisseaux à travers tout l’organisme, où il joue un rôle essentiel : nutrition, respiration, régulation, défense…
=>tissu vivant, composé de cellules qui baignent dans un liquide, le plasma. Le volume de la masse sanguine est d’environ 5 litres pour un adulte mais varie selon son sexe, son poids et sa taille.
Trois types de cellules coexistent dans le sang : les globules rouges, les globules blancs, et les plaquettes.
Les globules rouges :
=>Leur rôle est de transporter l'oxygène des poumons vers les tissus et, en retour, de capter le gaz carbonique au niveau des tissus afin de l'éliminer par les voies respiratoires.
=>Ces cellules, également appelées érythrocytes ou hématies, sont les plus nombreuses dans le sang : leur concentration est de l'ordre de 5 millions par millimètre cube.
=>Un manque de globules rouges se traduit physiquement par une forte fatigue, voire des essoufflements. On parle alors d'anémie.
Les globules blancs(également appelés leucocytes) :
=>rôle:défense de l'organisme contre les agressions extérieures (bactéries, virus, cellules étrangères, etc.).
=>A la suite d’un don de sang, pendant la phase dite de préparation des produits sanguins, les globules blancs sont filtrés (on parle alors de déleucocytation).
Les plaquettes:
=>cellules qui interviennent pour prévenir ou stopper les hémorragies.
=>Dans certains cas, le patient peut manquer de plaquettes, en particulier s’il souffre de leucémie ou s’il est en chimiothérapie.
=>La transfusion de plaquettes peut également être nécessaire lors de certaines interventions chirurgicales lourdes.
Le plasma:
=>Ce composant représente à lui seul 55 % du volume sanguin.
=>Il est composé à 90 % d'eau chargée de sels. Il est également très riche en protéines, notamment en albumine, qui contribue au transport des fluides au sein de l'organisme.
=>Des transfusions d'albumine sont indiquées dans le cas d'insuffisance rénale et hépatique.
Les immunoglobulines sont une autre famille de protéines plasmatiques
=>indispensables dans la lutte contre les agents infectieux.
=>Elles permettent de prévenir et de lutter contre des maladies telles que le tétanos, les hépatites ou la rubéole.
=>Le plasma contient également des facteurs de coagulation (ou anti-hémophiliques).
=>Un déficit héréditaire de ces protéines peut provoquer des hémorragies graves (comme chez les hémophiles A et B).
Les maladies du sang:
=>plus de quatre-vingts maladies du sang –ou hémopathies-, réparties selon deux catégories :
*****>les maladies cancéreuse
*****>les maladies héréditaires graves.
Les produits sanguins demeurent indispensables à leur traitement.
Chaque année, un million de malades sont ainsi soignés par des produits sanguins, par transfusion ou par médicaments dérivés du sang.
La première catégorie, les maladies cancéreuses, concerne en particulier les individus de plus de 60 ans. A mesure que la population française vieillit, ces pathologies se développent davantage et participent à l’augmentation des besoins en produits sanguins. Parmi ces maladies, les plus répandues sont les leucémies myéloïdes et lymphoïdes, les lymphomes et les myélomes. D’autres pathologies se développent avec l’âge.
La seconde catégorie regroupe les maladies héréditaires, ou génétiques. La drépanocytose et la thalassémie en font partie. Ces pathologies se traitent notamment à l’aide de transfusions.
Connaître le parcours de la poche de sang:
Le sang recueilli lors des dons n’est jamais transfusé directement au patient. Après avoir été prélevé à un donneur, il va être qualifié et préparé avant d’être distribué aux hôpitaux et aux cliniques.
Il sera ensuite transfusé à des patients.
=>Le prélèvement :
effectué par une infirmière. Le sang du donneur est collecté, à hauteur de 400 à 500 ml, après que des tubes échantillons ont été prélevés. C’est à partir de ces derniers que l’on effectue des analyses.
=>La préparation :
pendant que les échantillons sont analysés, les poches de sang sont acheminées sur un plateau technique, où sont préparés et transformés les produits sanguins.
Après la phase de filtrage des globules blancs, appelée déleucocytation, les composants du sang – globules rouges, plasma et plaquettes, destinés à être transfusés-, sont séparés par centrifugation.
=>La qualification :
les échantillons prélevés sur le donneur sont analysés selon deux axes :
*l’immuno-hématologie, qui consiste à caractériser le sang et à déterminer, notamment le groupe sanguin
*la recherche de maladies ou agents transmissibles (VIH-SIDA, hépatite B, syphilis, hépatite C, HTLV, paludisme, maladie de chagas…)
=>L'immuno-hématologie et la distribution :
le produit sanguin, préparé et qualifié, est distribué aux hôpitaux et cliniques qui en font la demande. Avant de transfuser le malade, un dernier test de contrôle permet d'éviter tout risque d’incompatibilité entre le donneur et le receveur.
Le don de sang total:
Le don de sang dit « total » est le don le plus courant.
Après le prélèvement, les trois principaux composants sanguins - plaquettes, plasma et globules rouges - sont séparés.
Pour donner son sang, il faut être majeur et avoir entre 18 et 70 ans.
Comment ça se passe ?
On prélève entre 400 et 500 ml de sang, en fonction du volume sanguin du donneur. Une femme peut donner son sang 4 fois par an, un homme 6 fois, en respectant un délai d’au moins 8 semaines entre chaque don. Les donneurs de groupe O, dits « donneurs universels », sont particulièrement recherchés car leur sang peut être transfusé à un très grand nombre de patients.
Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur.
Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé.
Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s'agit le plus souvent d'une réaction de l'organisme appelée "malaise vagal".
Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d'aider l'organisme à récupérer rapidement.
L'entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang. Avant un don par aphérèse, un document d'information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.
Il existe d’autres formes de don, dits « par aphérèse », qui font appel à une technique plus spécialisée : au moyen d’un séparateur de cellules, les différents composants sanguins sont triés. Seul celui dont on a besoin est prélevé et les autres sont restitués au donneur.
Les besoins:
Aucun traitement ni médicament de synthèse ne peuvent encore se substituer aux produits sanguins.
Irremplaçables et vitaux, les produits sanguins sont indiqués dans deux grands cas de figure : les situations d’urgence, et les besoins chroniques, qui concernent des patients que seule une transfusion sanguine peut contribuer à guérir ou à soulager.
L’obstétrique et les interventions chirurgicales
=>Au cours d’un accouchement, une hémorragie peut survenir, entraînant un besoin urgent et important en produits sanguins.
=>En cas d’hémorragie lors d’une intervention chirurgicale, il faut procéder à une transfusion de globules rouges. S’il s’agit d’une intervention d’urgence, et que le malade a perdu une grande quantité de sang, il reçoit aussi des plaquettes qui facilitent la coagulation et contribuent à arrêter le saignement.
=>Les grands brûlés nécessitent des transfusions de plasma.
L’hématologie et les cancers
Certaines maladies, comme les leucémies, touchent directement la production des cellules sanguines.
Ces maladies hématologiques affectent la moelle osseuse et nécessitent la transfusion de globules rouges, de plaquettes ou de plasma selon les cas. Le traitement de ces pathologies non chirurgicales requiert de grandes quantités de produits sanguins.
Par ailleurs, le traitement intensif de certaines maladies peut entraîner une insuffisance de production de cellules sanguines. Dans le cas d’un cancer, par exemple, les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) entraînent la destruction des cellules cancéreuses, mais également la destruction temporaire des cellules de la moelle osseuse. L’organisme ne peut plus renouveler seul les cellules sanguines. Durant cette période dite d’aplasie, un support transfusionnel permet de renouveler les cellules sanguines, et à l’organisme affaibli par le traitement de se régénérer.
Le don de plasma:
Les polytraumatisés (chirurgie dans les accidents graves), les grands brûlés, les hémophiles, les patients souffrant de troubles immunitaires graves, ont besoin de plasma. Celui-ci leur est délivré soit par transfusion, soit sous la forme de médicaments.
Pour donner son plasma, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.
Comment ça se passe ?
Le procédé est similaire au don de plaquettes. On prélève jusqu’à 750 ml de plasma au donneur, puis on lui restitue ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Les dons de plasma des donneurs du groupe AB, donneur de plasma universel, et du groupe B, sont particulièrement recherchés.
On peut donner son plasma toutes les 2 semaines, dans une limite de 24 fois par an.
Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur. Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé. Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s'agit le plus souvent d'une réaction de l'organisme appelée "malaise vagal". Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d'aider l'organisme à récupérer rapidement. L'entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang. Avant un don par aphérèse, un document d'information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.
Le don de plaquettes:
Lorsque la maladie (leucémie, aplasie médullaire) ou les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) empêchent la fabrication de cellules sanguines par la moelle osseuse, le malade est dit en aplasie.
La transfusion régulière de plaquettes permet alors d’éviter les risques d’hémorragies mettant en jeu la vie des malades.
Pour donner ses plaquettes, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.
Comment ça se passe ?
Le sang prélevé est séparé en ses différents composants. Les plaquettes sont alors collectées dans une poche pouvant contenir jusqu’à 650 ml, soit environ 6 fois plus que lors d’un don de sang total.
Ainsi, un seul don permet de répondre aux besoins d’un malade ! Les plaquettes ne se conservent que 5 jours : pour faire face aux besoins, des dons réguliers sont donc indispensables.
On peut donner ses plaquettes jusqu’à 12 fois par an, en respectant un intervalle d’au moins 4 semaines.
Le don volontaire de moelle osseuse
La moelle osseuse, comme son nom l’indique, se trouve dans les os, et non dans la moelle épinière comme on le croit souvent.
Elle renferme les cellules (appelées cellules souches hématopoïétiques, ou CSH) qui donnent naissance aux cellules du sang.
C’est grâce à ces précieuses cellules que peuvent être traitées certaines maladies cancéreuses, en particulier les leucémies.
Comment ça se passe ?
Un candidat au don de moelle osseuse est d’abord reçu dans un centre d’accueil, pour un entretien médical et un typage HLA (réalisé au moyen d’une simple prise de sang), examen qui consiste à identifier ses antigènes.
Seront ensuite effectués des examens biologiques afin de vérifier son aptitude au don de moelle osseuse.
Ceux-ci validés, il est inscrit au Registre national des donneurs de moelle osseuse, géré par l’Agence de la biomédecine (ABM)
Il est aussi possible qu’il ne soit jamais recontacté : en effet, les probabilités pour que sa moelle s’avère compatible sont d’une chance sur …un million.
Le prélèvement peut se faire de deux façons :
=>par prélèvement direct de moelle osseuse, sous anesthésie générale.
=>par prélèvement sanguin par aphérèse, après avoir pris un traitement favorisant la migration des CSH dans le sang.
Le don de lait maternel
Le don de lait maternel reste mal connu en France.
Pourtant il permet d'améliorer le pronostic vital des bébés nés prématurément, offre une protection contre nombre d'infection.
Pour les mamans allaitantes qui souhaitent s'investir dans cette cause, les démarches sont simples et rapides, il suffit de contacter le lactarium le plus proche de chez vous. Néanmoins, voici ce qu'il faut savoir sur le don de lait.
Les lactariums:
=>Les lactariums ont été crée en 1947.
=>Le premier lactarium à avoir ouvert ses portes est celui de L'institut de Puériculture de Paris.
=>Il en existe aujourd'hui 19, répartis sur le territoire français.
Leur rôle:collecter le lait en surplus des mères qui le souhaitent, pour le donner aux bébés prématurés ou malades.
les établissements manquent de dons. Plusieurs causes :
=>le taux d'allaitement très bas en France (moins de 10 % des mamans donnent encore le sein 3 mois après la naissance),
=>la méconnaissance du don de lait auprès du grand public et des professionnels de santé et des idées préconçues sur la complexité du geste.
Les conditions pour pouvoir donner son lait
=>Constition d'un dossier médical pour chaque femme qui souhaite donner son lait en surplus.
=>Un questionnaire envoyé au médecin qui a suivi votre grossesse,
*le but:dépister certains facteurs comme le tabagisme ou la prise de médicaments dangereux, qui rendent le don de lait impossible.
=>Un entretien avec un intervenant du lactarium, et suivre un dépistage sérologique pour certaines maladies comme le HIV, les Hépatites B et C. Ce dépistage sera d'ailleurs effectué tous les 3 mois.
Les donneuses doivent aussi posséder un congélateur assez grand pour stocker leurs biberons de réserve.
Le don de lait peut se faire de la naissance aux 6 mois (révolus) de l'enfant car après, la composition du lait change. Moins riche, il devient moins adapté aux besoins des bébés prématurés.
La durée du don est très variable, de quelques jours à 3 mois environ. Vous aurez aussi à remplir un dossier médical et donner votre accord pour le don par écrit. Une ordonnance pour effectuer différentes sérologies (grâce à une prise de sang) vous sera aussi remise.
Comment est recueilli et l'acheminement du lait?
La mise en place:
Lorsque vous prenez contact avec le lactarium de votre région, la personne du centre peut vous donner un rendez-vous pour constituer votre dossier, ou le lactarium vous envoie le dossier à votre domicile, tout dépend votre éloignement.
Si vous avez rendez-vous, c'est que vous êtes peu éloignée du lactarium.
Les différents examens pour constituer le dossier sont faits sur place, et on vous donne toutes les recommandations d'hygiène pour préserver le lait, ainsi que les recommandations pour sa conservation.
Si vous êtes éloignée du lactarium, vous allez recevoir à votre domicile le dossier à remplir, une ordonnance pour une analyse sanguine et le guide des recommandations d'hygiène et de conservation du lait.
Le matériel
Si vous n'avez pas de tire-lait, vous recevez une ordonnance pour pouvoir en louer un en pharmacie.
Le lactarium vous fournit des biberons stériles.
Si vous êtes sur place, le service vous les donne immédiatement, si vous êtes éloignée, vous en recevrez à l'occasion de la première collecte.
En attendant ce premier don, il vous est conseillé de mettre le lait dans des petites bouteilles d'eau en plastique.
La collecte
Pour la collecte, il y a plusieurs cas de figure :
• Si vous êtes proche du lactarium, on vous invite à venir déposer votre lait directement au centre, en le transportant dans une glacière avec des pains de glace.
• Si vous êtes plus éloignée, un collecteur vient à votre domicile chercher votre don de lait.
Dans certains centres, vous prenez rendez-vous quand vous avez stocké une certaine quantité de lait (environ 2 litres), dans d'autres centres, la collecte est régulière, environ toutes les 4 semaines.
Don de gamètes
Principes:
Le don de gamètes consiste au prélèvement de cellules reproductrices : les spermatozoïdes chez les hommes, les ovocytes chez les femmes.
Il doit répondre à des règles relatives au donneur, à la manière dont est effectué le prélèvement et à l'utilisation des gamètes collectés.
Conditions du don de spermatozoïdes ou d'ovocytes
Conditions relatives au donneur:
=>être âgé de moins de 45 ans pour un homme, moins de 37 ans pour une femme,
=>être en bonne santé,
=>donner son consentement par écrit ainsi que celui du conjoint si le donneur est en couple.
Lorsqu'il est majeur, le donneur peut ne pas avoir déjà eu un enfant.
Il se voit proposer le recueil et la conservation d'une partie de ses gamètes en vue d'une éventuelle réalisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation.
Don gratuit et anonyme
=>Le don de gamètes est anonyme aussi bien pour le couple receveur que pour le donneur.
=>Il n'est pas rémunéré. Les frais de transport ou d'hébergement sont pris en charge sur présentation de justificatifs.
Il ne peut se pratiquer que dans les organismes et établissements de santé publics et privés à but non lucratif.
Entretiens préalables au don
=>Entretien d'information
L'entretien préalable d'information permet de renseigner le futur donneur sur tous les aspects du don :
->les dispositions législatives et réglementaires relatives au don de gamètes,
->es conséquences au regard de la filiation,
->la nature des examens à effectuer avant le don,
->la conservation pendant 40 ans minimum d'un dossier médical, anonymé, faisant état de ses antécédents médicaux, du nombre d'enfants issus du don, la date des prélèvements, son consentement écrit,...
L'équipe médicale vérifie à cette occasion que le donneur remplit les conditions.
Recueil du consentement
Un second entretien permet de recueillir par écrit le consentement du donneur, et s'il est en couple, celui de son conjoint.
Le consentement du donneur ou de son conjoint est libre et peut être retiré à tout moment, jusqu'à utilisation des gamètes.
Examens médicaux
Avant d'effectuer le prélèvement, le donneur est soumis à des examens médicaux:
=>recherche du groupe sanguin,
=>recherches d'infections telles que la syphilis, l'hépatite B ou C, le SIDA,
=>vérification de la qualité du sperme (tolérance à la congélation), ou de la fertilité des ovocytes,
=>enquête généalogique sur le donneur et sa famille pour dépister les maladies éventuellement transmissibles,
=>examen des chromosomes.
Entretien avec un(e) psychologue ou psychiatre
Cet entretien est proposé aux femmes qui souhaitent faire un don d'ovocyte. Leurs conjoints sont invités à les accompagner. Il s'agit de discuter librement de la démarche du don.
Technique de prélèvement
Prélèvement de sperme
Le recueil de spermatozoïdes se fait par masturbation. Ils sont ensuite congelés pour être conservés.
L'établissement de santé met à la disposition du donneur une salle, spécifiquement prévue à cet effet et totalement intime. Le donneur peut se faire accompagner.
Un 1er prélèvement permet d'étudier le sperme, notamment sa résistance à la congélation.
Les résultats du 1er prélèvement permettent de déterminer le nombre de recueils suivants à effectuer.
Prélèvement d'ovocyte
Pendant 10 à 12 jours, les ovaires vont être stimulés pour faire arriver plusieurs ovocytes à maturation. La stimulation se fait par des injections sous-cutanées quotidiennes, réalisées par une infirmière ou la femme elle-même.
Une surveillance régulière (prises de sang et / ou échographies ovariennes) permet d'adapter la stimulation et de connaître la date à laquelle les ovocytes seront prêts à être prélevés.
Le prélèvement se fait au cours d'une hospitalisation de jour, par voie vaginale sous anesthésie ou analgésie.
Destination du prélèvement
Les gamètes collectés sont ensuite utilisés, dans le cadre de la procréation médicale assistée, par un couple (composé d'un homme et d'une femme) qui ne peut pas avoir d'enfant.

Don de sang
Assimilé à un produit du corps humain, le sang fait également l'objet d'une législation.
Le consentement doit être libre.
Le don du sang est obligatoirement gratuit.
Tout don est testé et doit être obligatoire indemne de toute contamination.
La tragique affaire"du sang contaminé"a entrainé une méfiance considérable du public.
Nbre de donneurs a baissé en 10 ans.
Pour rétablir la confiance,le Centre national de transfusion sanguine est devenu ,en 1993,l'Agence Française du sang,puis en 2000 ,l’Établissement Française du sang,établissement public.
Celle ci,EFS, veille aux principes établis:
=>volontariat
=>bénévolat
=>anonymat(pas le cas dans tous les pays)
Qu'est que le sang?
Le sang circule dans les vaisseaux à travers tout l’organisme, où il joue un rôle essentiel : nutrition, respiration, régulation, défense…
=>tissu vivant, composé de cellules qui baignent dans un liquide, le plasma. Le volume de la masse sanguine est d’environ 5 litres pour un adulte mais varie selon son sexe, son poids et sa taille.
Trois types de cellules coexistent dans le sang : les globules rouges, les globules blancs, et les plaquettes.
Les globules rouges :
=>Leur rôle est de transporter l'oxygène des poumons vers les tissus et, en retour, de capter le gaz carbonique au niveau des tissus afin de l'éliminer par les voies respiratoires.
=>Ces cellules, également appelées érythrocytes ou hématies, sont les plus nombreuses dans le sang : leur concentration est de l'ordre de 5 millions par millimètre cube.
=>Un manque de globules rouges se traduit physiquement par une forte fatigue, voire des essoufflements. On parle alors d'anémie.
Les globules blancs(également appelés leucocytes) :
=>rôle:défense de l'organisme contre les agressions extérieures (bactéries, virus, cellules étrangères, etc.).
=>A la suite d’un don de sang, pendant la phase dite de préparation des produits sanguins, les globules blancs sont filtrés (on parle alors de déleucocytation).
Les plaquettes:
=>cellules qui interviennent pour prévenir ou stopper les hémorragies.
=>Dans certains cas, le patient peut manquer de plaquettes, en particulier s’il souffre de leucémie ou s’il est en chimiothérapie.
=>La transfusion de plaquettes peut également être nécessaire lors de certaines interventions chirurgicales lourdes.
Le plasma:
=>Ce composant représente à lui seul 55 % du volume sanguin.
=>Il est composé à 90 % d'eau chargée de sels. Il est également très riche en protéines, notamment en albumine, qui contribue au transport des fluides au sein de l'organisme.
=>Des transfusions d'albumine sont indiquées dans le cas d'insuffisance rénale et hépatique.
Les immunoglobulines sont une autre famille de protéines plasmatiques
=>indispensables dans la lutte contre les agents infectieux.
=>Elles permettent de prévenir et de lutter contre des maladies telles que le tétanos, les hépatites ou la rubéole.
=>Le plasma contient également des facteurs de coagulation (ou anti-hémophiliques).
=>Un déficit héréditaire de ces protéines peut provoquer des hémorragies graves (comme chez les hémophiles A et B).
Les maladies du sang:
=>plus de quatre-vingts maladies du sang –ou hémopathies-, réparties selon deux catégories :
*****>les maladies cancéreuse
*****>les maladies héréditaires graves.
Les produits sanguins demeurent indispensables à leur traitement.
Chaque année, un million de malades sont ainsi soignés par des produits sanguins, par transfusion ou par médicaments dérivés du sang.
La première catégorie, les maladies cancéreuses, concerne en particulier les individus de plus de 60 ans. A mesure que la population française vieillit, ces pathologies se développent davantage et participent à l’augmentation des besoins en produits sanguins. Parmi ces maladies, les plus répandues sont les leucémies myéloïdes et lymphoïdes, les lymphomes et les myélomes. D’autres pathologies se développent avec l’âge.
La seconde catégorie regroupe les maladies héréditaires, ou génétiques. La drépanocytose et la thalassémie en font partie. Ces pathologies se traitent notamment à l’aide de transfusions.
Connaître le parcours de la poche de sang:
Le sang recueilli lors des dons n’est jamais transfusé directement au patient. Après avoir été prélevé à un donneur, il va être qualifié et préparé avant d’être distribué aux hôpitaux et aux cliniques.
Il sera ensuite transfusé à des patients.
=>Le prélèvement :
effectué par une infirmière. Le sang du donneur est collecté, à hauteur de 400 à 500 ml, après que des tubes échantillons ont été prélevés. C’est à partir de ces derniers que l’on effectue des analyses.
=>La préparation :
pendant que les échantillons sont analysés, les poches de sang sont acheminées sur un plateau technique, où sont préparés et transformés les produits sanguins.
Après la phase de filtrage des globules blancs, appelée déleucocytation, les composants du sang – globules rouges, plasma et plaquettes, destinés à être transfusés-, sont séparés par centrifugation.
=>La qualification :
les échantillons prélevés sur le donneur sont analysés selon deux axes :
*l’immuno-hématologie, qui consiste à caractériser le sang et à déterminer, notamment le groupe sanguin
*la recherche de maladies ou agents transmissibles (VIH-SIDA, hépatite B, syphilis, hépatite C, HTLV, paludisme, maladie de chagas…)
=>L'immuno-hématologie et la distribution :
le produit sanguin, préparé et qualifié, est distribué aux hôpitaux et cliniques qui en font la demande. Avant de transfuser le malade, un dernier test de contrôle permet d'éviter tout risque d’incompatibilité entre le donneur et le receveur.
Le don de sang total:
Le don de sang dit « total » est le don le plus courant.
Après le prélèvement, les trois principaux composants sanguins - plaquettes, plasma et globules rouges - sont séparés.
Pour donner son sang, il faut être majeur et avoir entre 18 et 70 ans.
Comment ça se passe ?
On prélève entre 400 et 500 ml de sang, en fonction du volume sanguin du donneur. Une femme peut donner son sang 4 fois par an, un homme 6 fois, en respectant un délai d’au moins 8 semaines entre chaque don. Les donneurs de groupe O, dits « donneurs universels », sont particulièrement recherchés car leur sang peut être transfusé à un très grand nombre de patients.
Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur.
Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé.
Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s'agit le plus souvent d'une réaction de l'organisme appelée "malaise vagal".
Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d'aider l'organisme à récupérer rapidement.
L'entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang. Avant un don par aphérèse, un document d'information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.
Il existe d’autres formes de don, dits « par aphérèse », qui font appel à une technique plus spécialisée : au moyen d’un séparateur de cellules, les différents composants sanguins sont triés. Seul celui dont on a besoin est prélevé et les autres sont restitués au donneur.
Les besoins:
Aucun traitement ni médicament de synthèse ne peuvent encore se substituer aux produits sanguins.
Irremplaçables et vitaux, les produits sanguins sont indiqués dans deux grands cas de figure : les situations d’urgence, et les besoins chroniques, qui concernent des patients que seule une transfusion sanguine peut contribuer à guérir ou à soulager.
L’obstétrique et les interventions chirurgicales
=>Au cours d’un accouchement, une hémorragie peut survenir, entraînant un besoin urgent et important en produits sanguins.
=>En cas d’hémorragie lors d’une intervention chirurgicale, il faut procéder à une transfusion de globules rouges. S’il s’agit d’une intervention d’urgence, et que le malade a perdu une grande quantité de sang, il reçoit aussi des plaquettes qui facilitent la coagulation et contribuent à arrêter le saignement.
=>Les grands brûlés nécessitent des transfusions de plasma.
L’hématologie et les cancers
Certaines maladies, comme les leucémies, touchent directement la production des cellules sanguines.
Ces maladies hématologiques affectent la moelle osseuse et nécessitent la transfusion de globules rouges, de plaquettes ou de plasma selon les cas. Le traitement de ces pathologies non chirurgicales requiert de grandes quantités de produits sanguins.
Par ailleurs, le traitement intensif de certaines maladies peut entraîner une insuffisance de production de cellules sanguines. Dans le cas d’un cancer, par exemple, les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) entraînent la destruction des cellules cancéreuses, mais également la destruction temporaire des cellules de la moelle osseuse. L’organisme ne peut plus renouveler seul les cellules sanguines. Durant cette période dite d’aplasie, un support transfusionnel permet de renouveler les cellules sanguines, et à l’organisme affaibli par le traitement de se régénérer.
Le don de plasma:
Les polytraumatisés (chirurgie dans les accidents graves), les grands brûlés, les hémophiles, les patients souffrant de troubles immunitaires graves, ont besoin de plasma. Celui-ci leur est délivré soit par transfusion, soit sous la forme de médicaments.
Pour donner son plasma, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.
Comment ça se passe ?
Le procédé est similaire au don de plaquettes. On prélève jusqu’à 750 ml de plasma au donneur, puis on lui restitue ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Les dons de plasma des donneurs du groupe AB, donneur de plasma universel, et du groupe B, sont particulièrement recherchés.
On peut donner son plasma toutes les 2 semaines, dans une limite de 24 fois par an.
Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur. Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé. Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s'agit le plus souvent d'une réaction de l'organisme appelée "malaise vagal". Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d'aider l'organisme à récupérer rapidement. L'entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang. Avant un don par aphérèse, un document d'information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.
Le don de plaquettes:
Lorsque la maladie (leucémie, aplasie médullaire) ou les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) empêchent la fabrication de cellules sanguines par la moelle osseuse, le malade est dit en aplasie.
La transfusion régulière de plaquettes permet alors d’éviter les risques d’hémorragies mettant en jeu la vie des malades.
Pour donner ses plaquettes, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.
Comment ça se passe ?
Le sang prélevé est séparé en ses différents composants. Les plaquettes sont alors collectées dans une poche pouvant contenir jusqu’à 650 ml, soit environ 6 fois plus que lors d’un don de sang total.
Ainsi, un seul don permet de répondre aux besoins d’un malade ! Les plaquettes ne se conservent que 5 jours : pour faire face aux besoins, des dons réguliers sont donc indispensables.
On peut donner ses plaquettes jusqu’à 12 fois par an, en respectant un intervalle d’au moins 4 semaines.
Le don volontaire de moelle osseuse
La moelle osseuse, comme son nom l’indique, se trouve dans les os, et non dans la moelle épinière comme on le croit souvent.
Elle renferme les cellules (appelées cellules souches hématopoïétiques, ou CSH) qui donnent naissance aux cellules du sang.
C’est grâce à ces précieuses cellules que peuvent être traitées certaines maladies cancéreuses, en particulier les leucémies.
Comment ça se passe ?
Un candidat au don de moelle osseuse est d’abord reçu dans un centre d’accueil, pour un entretien médical et un typage HLA (réalisé au moyen d’une simple prise de sang), examen qui consiste à identifier ses antigènes.
Seront ensuite effectués des examens biologiques afin de vérifier son aptitude au don de moelle osseuse.
Ceux-ci validés, il est inscrit au Registre national des donneurs de moelle osseuse, géré par l’Agence de la biomédecine (ABM)
Il est aussi possible qu’il ne soit jamais recontacté : en effet, les probabilités pour que sa moelle s’avère compatible sont d’une chance sur …un million.
Le prélèvement peut se faire de deux façons :
=>par prélèvement direct de moelle osseuse, sous anesthésie générale.
=>par prélèvement sanguin par aphérèse, après avoir pris un traitement favorisant la migration des CSH dans le sang.
Le don de lait maternel
Le don de lait maternel reste mal connu en France.
Pourtant il permet d'améliorer le pronostic vital des bébés nés prématurément, offre une protection contre nombre d'infection.
Pour les mamans allaitantes qui souhaitent s'investir dans cette cause, les démarches sont simples et rapides, il suffit de contacter le lactarium le plus proche de chez vous. Néanmoins, voici ce qu'il faut savoir sur le don de lait.
Les lactariums:
=>Les lactariums ont été crée en 1947.
=>Le premier lactarium à avoir ouvert ses portes est celui de L'institut de Puériculture de Paris.
=>Il en existe aujourd'hui 19, répartis sur le territoire français.
Leur rôle:collecter le lait en surplus des mères qui le souhaitent, pour le donner aux bébés prématurés ou malades.
les établissements manquent de dons. Plusieurs causes :
=>le taux d'allaitement très bas en France (moins de 10 % des mamans donnent encore le sein 3 mois après la naissance),
=>la méconnaissance du don de lait auprès du grand public et des professionnels de santé et des idées préconçues sur la complexité du geste.
Les conditions pour pouvoir donner son lait
=>Constition d'un dossier médical pour chaque femme qui souhaite donner son lait en surplus.
=>Un questionnaire envoyé au médecin qui a suivi votre grossesse,
*le but:dépister certains facteurs comme le tabagisme ou la prise de médicaments dangereux, qui rendent le don de lait impossible.
=>Un entretien avec un intervenant du lactarium, et suivre un dépistage sérologique pour certaines maladies comme le HIV, les Hépatites B et C. Ce dépistage sera d'ailleurs effectué tous les 3 mois.
Les donneuses doivent aussi posséder un congélateur assez grand pour stocker leurs biberons de réserve.
Le don de lait peut se faire de la naissance aux 6 mois (révolus) de l'enfant car après, la composition du lait change. Moins riche, il devient moins adapté aux besoins des bébés prématurés.
La durée du don est très variable, de quelques jours à 3 mois environ. Vous aurez aussi à remplir un dossier médical et donner votre accord pour le don par écrit. Une ordonnance pour effectuer différentes sérologies (grâce à une prise de sang) vous sera aussi remise.
Comment est recueilli et l'acheminement du lait?
La mise en place:
Lorsque vous prenez contact avec le lactarium de votre région, la personne du centre peut vous donner un rendez-vous pour constituer votre dossier, ou le lactarium vous envoie le dossier à votre domicile, tout dépend votre éloignement.
Si vous avez rendez-vous, c'est que vous êtes peu éloignée du lactarium.
Les différents examens pour constituer le dossier sont faits sur place, et on vous donne toutes les recommandations d'hygiène pour préserver le lait, ainsi que les recommandations pour sa conservation.
Si vous êtes éloignée du lactarium, vous allez recevoir à votre domicile le dossier à remplir, une ordonnance pour une analyse sanguine et le guide des recommandations d'hygiène et de conservation du lait.
Le matériel
Si vous n'avez pas de tire-lait, vous recevez une ordonnance pour pouvoir en louer un en pharmacie.
Le lactarium vous fournit des biberons stériles.
Si vous êtes sur place, le service vous les donne immédiatement, si vous êtes éloignée, vous en recevrez à l'occasion de la première collecte.
En attendant ce premier don, il vous est conseillé de mettre le lait dans des petites bouteilles d'eau en plastique.
La collecte
Pour la collecte, il y a plusieurs cas de figure :
• Si vous êtes proche du lactarium, on vous invite à venir déposer votre lait directement au centre, en le transportant dans une glacière avec des pains de glace.
• Si vous êtes plus éloignée, un collecteur vient à votre domicile chercher votre don de lait.
Dans certains centres, vous prenez rendez-vous quand vous avez stocké une certaine quantité de lait (environ 2 litres), dans d'autres centres, la collecte est régulière, environ toutes les 4 semaines.
Don de gamètes
Principes:
Le don de gamètes consiste au prélèvement de cellules reproductrices : les spermatozoïdes chez les hommes, les ovocytes chez les femmes.
Il doit répondre à des règles relatives au donneur, à la manière dont est effectué le prélèvement et à l'utilisation des gamètes collectés.
Conditions du don de spermatozoïdes ou d'ovocytes
Conditions relatives au donneur:
=>être âgé de moins de 45 ans pour un homme, moins de 37 ans pour une femme,
=>être en bonne santé,
=>donner son consentement par écrit ainsi que celui du conjoint si le donneur est en couple.
Lorsqu'il est majeur, le donneur peut ne pas avoir déjà eu un enfant.
Il se voit proposer le recueil et la conservation d'une partie de ses gamètes en vue d'une éventuelle réalisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation.
Don gratuit et anonyme
=>Le don de gamètes est anonyme aussi bien pour le couple receveur que pour le donneur.
=>Il n'est pas rémunéré. Les frais de transport ou d'hébergement sont pris en charge sur présentation de justificatifs.
Il ne peut se pratiquer que dans les organismes et établissements de santé publics et privés à but non lucratif.
Entretiens préalables au don
=>Entretien d'information
L'entretien préalable d'information permet de renseigner le futur donneur sur tous les aspects du don :
->les dispositions législatives et réglementaires relatives au don de gamètes,
->es conséquences au regard de la filiation,
->la nature des examens à effectuer avant le don,
->la conservation pendant 40 ans minimum d'un dossier médical, anonymé, faisant état de ses antécédents médicaux, du nombre d'enfants issus du don, la date des prélèvements, son consentement écrit,...
L'équipe médicale vérifie à cette occasion que le donneur remplit les conditions.
Recueil du consentement
Un second entretien permet de recueillir par écrit le consentement du donneur, et s'il est en couple, celui de son conjoint.
Le consentement du donneur ou de son conjoint est libre et peut être retiré à tout moment, jusqu'à utilisation des gamètes.
Examens médicaux
Avant d'effectuer le prélèvement, le donneur est soumis à des examens médicaux:
=>recherche du groupe sanguin,
=>recherches d'infections telles que la syphilis, l'hépatite B ou C, le SIDA,
=>vérification de la qualité du sperme (tolérance à la congélation), ou de la fertilité des ovocytes,
=>enquête généalogique sur le donneur et sa famille pour dépister les maladies éventuellement transmissibles,
=>examen des chromosomes.
Entretien avec un(e) psychologue ou psychiatre
Cet entretien est proposé aux femmes qui souhaitent faire un don d'ovocyte. Leurs conjoints sont invités à les accompagner. Il s'agit de discuter librement de la démarche du don.
Technique de prélèvement
Prélèvement de sperme
Le recueil de spermatozoïdes se fait par masturbation. Ils sont ensuite congelés pour être conservés.
L'établissement de santé met à la disposition du donneur une salle, spécifiquement prévue à cet effet et totalement intime. Le donneur peut se faire accompagner.
Un 1er prélèvement permet d'étudier le sperme, notamment sa résistance à la congélation.
Les résultats du 1er prélèvement permettent de déterminer le nombre de recueils suivants à effectuer.
Prélèvement d'ovocyte
Pendant 10 à 12 jours, les ovaires vont être stimulés pour faire arriver plusieurs ovocytes à maturation. La stimulation se fait par des injections sous-cutanées quotidiennes, réalisées par une infirmière ou la femme elle-même.
Une surveillance régulière (prises de sang et / ou échographies ovariennes) permet d'adapter la stimulation et de connaître la date à laquelle les ovocytes seront prêts à être prélevés.
Le prélèvement se fait au cours d'une hospitalisation de jour, par voie vaginale sous anesthésie ou analgésie.
Destination du prélèvement
Les gamètes collectés sont ensuite utilisés, dans le cadre de la procréation médicale assistée, par un couple (composé d'un homme et d'une femme) qui ne peut pas avoir d'enfant.
-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
je viens de me rendre compte que j'ai totalement zappé les dons de lait et de gamètes désolée
mais vu que chany tu l'as pas oublié donc ce sera bien dans le résumé...
désolée
bisous et courage avec ce froid qui vient de nous tomber dessus brr!!!!
mais vu que chany tu l'as pas oublié donc ce sera bien dans le résumé...
désolée
bisous et courage avec ce froid qui vient de nous tomber dessus brr!!!!

Re: Fiches Culture Générale 2013
Coucou!
Voila le résumé de la R24, par contre c 'est assez long
donc je vais faire une petit découpage.
Dons d'organes et de tissus et les greffes:
Principes:
En France, les 1ers textes de lois relatifs aux dons d'organes datent de 1887.
2004, la loi relative sur la bioéthique complétée par une séries de décrets publiés en 2005.
Cette loi reprend un certain nombre de grands principes quant à l'utilisation des organes:
=>principe du consentement du donneur
=>de la gratuité
=>de l'anonymat
=>l’interdiction de la publicité
=>de la sécurité sanitaire et de biovigilance
Elle précise également les règles relatives au prélèvement d'organes et les modalités d'organisations administratives des activités relatives au don d'organe.
La transplantation d'organe et la greffe de tissus sont:
=>une réalité
=>nbreux patients retrouvent une qualité de vie
=>élan de générosité
=>esprit de solidarité
Définitions:
.La greffe :mise en place, dans l'organisme, d'un corps étranger,qui lui est indispensable.
On peut réaliser 3 sortes de greffes :
=>Autogreffe : transplantation de tissu sain d’une région du corps à une autre
=>Allogreffe : à partir d’un greffon prélevé sur un donneur
=>Xénogreffe : quand le donneur et le receveur appartiennent à des espèces différentes
.La transplantation:action de transferer un organe sur un autre organisme, avec une suture.
•Le greffon : organe ou tissu que l'on greffe pour remplacer celui qui est défaillant
.La greffe de cellule souches :
il en existe plusieurs types :
=>Les cellules souches adultes multipotentes capables de donner naissance à plusieurs types cellulaires, elles sont présentes dans la moelle osseuse (à l’origine des cellules sanguines), dans les épithéliums des cavités du corps et de la peau, et celles du liquide amniotique et du cordon ombilical.
Elles sont utilisées pour le traitement des leucémies, les lymphomes, des déficits immunitaires, de la drépanocytose.
=>Les cellules souches pluripotentes ou cellules souches embryonnaires sont prélevées sur des embryons dits surnuméraires, c’est à dire conçu in vitro lors d’une procréation médicalement assistée ne faisant plus l’objet d’un projet parental et ne peuvent être utilisées actuellement que dans le cadre de la recherche et non du traitement thérapeutique.
=>Le rejet : L’introduction dans l’organisme d’un organe qui n’a pas le même système HLA est immédiatement perçue comme une agression. Il déclenche une réaction de type immunitaire, comme s’il s’agissait d’un virus ennemi. C’est le phénomène de rejet.
Il existe deux types de rejet :
• le rejet aigu, qui correspond à la réponse immunitaire décrite ci-dessus ;
• le rejet chronique, ou maladie chronique du greffon, qui apparaît plusieurs années après la greffe. Il combine des phénomènes immunitaires à d’autres causes d’altération du greffon.
Le rejet est un risque permanent, il doit être contré par des médicaments durant toute la vie de la personne greffée.
La différence entre"don d'organe" et "don de son corps à la science":
=>Don d'organe: se limite au prélèvement d'organe ou de tissus en vue d'une greffe et toutes les précautions sont prises pour respecter au mieux l'intégrité du défunt.
=>don de son corps à la science:à pour but de faire progresser la médecine ainsi que les connaissances et le savoir-faire des chercheurs.
On peut être à la fois, donneur d'organe et faire don de son corps à la science.
En ce qui concerne la greffe d’organes et les tissus:
De son vivant:
=>pers. de 18 ans révolus
=>être en bonne santé
=>être informer en tout état de cause sur les principes,liberté de choix:
*tout acte chirurgical :approbation près d’un TGI:afin de le protéger, de se faire rembourser les frais d’hospitalisations ou ITT relatifs au don .
Tissus et organes prélevés:
de son vivant:
=>essentiellement les cellules souches hématopoïétiques(moelles osseuse)
=>reins,entre proche du cercle familiale
=>peau
=>fragments osseux
=>lobe hépatique/pulmonaire(exceptionnellement)
Après sa mort:90% des cas, 1 donneur peut permettre de greffer plusieurs malade.
=>coeur,foie,rein,poumon
=>pancréas
=>os-cartilage
=>peau
=>intestins(rarement)
=>cornée(pas l’œil)
1956:1ère greffe de moelle osseuse en france
1955:rein
1968:coeur
1987:poumon seul
1972:foie
1976:pancréas
1992:coeur-poumon
trois observations nécessaires pour le constat de la mort:
=>absence totale de mouvement et de conscience
=>disparition complète du tronc cérébral
=>abscence de respiration spontanée
La mort=destruction totale et irréversible des fonctions de l'encéphale(ens.formé par le cerveau,le cervelet et le tronc cérébral)
Les organes sont maintenus artificiellement en état de fonctionner par des techniques de réanimation jusqu'à l’opération de prélèvement.
La greffe d'organe est un acte médicale de la dernière chance.
Données statistiques :
• Plus de 16000 personnes en attente de greffes en 2011, ce chiffre augmente d’année en année.
• Environ 4900 greffes réalisées en 2011 : 2976 greffes de reins, 1164 greffes de foie, 398 greffes de cœur et 312 greffes de poumons.
• Pus de 49000 personnes sont porteuses d’un greffon fonctionnel en 2012
• En 2009 : plus de 430 malades décédés faute de greffon.
Les étapes:
=>constat du decès du donneur potentiel
=>corps du défunt sous surveillance en réanimation
=>consultation du registre national des refus par l’équipe de coordination du prélèvement .
Conformément à la loi, l’équipe médicale consulte les proches. Ils acceptent donc le prélèvement
=>analyse le sang du donneur. L’état des organes est également examiné grâce aux clichés pris par imagerie médicale (échographie, scanner) :taille des organes et leur qualité.
Chaque organe fait ensuite l’objet d’examens spécifiques.
=>Coordination et régulateur organisent le prélèvement et les greffes
=>prélèvement des organes dans le respect de la dépouille et de l'image du défunt et reconstitution du corps en ménageant les sentiments de la famille. Aucun frais n’est demandé à la famille du défunt.
=>transfert des organes dans les hôpitaux où des receveurs attendent d’être greffés.
Chaque heure est comptée. Entre le moment où l’organe est prélevé et le moment où il est greffé, il ne faut pas dépasser.
Ces délais sont des moyennes qui dépendent de l’état de l’organe:
3 à 4 heures pour un cœur
12 à 18 heures pour un foie,
6 à 8 heures pour un poumon,
24 à 36 heures pour un rein.
=>Les chirurgiens procèdent à la greffe.
La greffe se déroule au bloc opératoire dans les conditions d’une opération chirurgicale de pointe. Quand l’organe du donneur arrive, l’équipe de greffe est déjà prête à opérer.
=>une nouvelle vie commence!!
Les règles d'attribution:
Selon l’arrêté en vigueur, les règles de répartition et d’attribution de ces greffons doivent respecter les principes:
=>d’équité, d’éthique médicale
=>l’amélioration de la qualité des soins.
La répartition tient compte des priorités médicales et des déplacements géographiques auxquels seront soumis les greffons.
Certains patients de la liste d’attente sont prioritaires :
=>Les enfants.
=>les receveurs dont la vie est menacée à très court terme
=>les receveurs pour lesquels la probabilité d’obtenir un greffon est très faible du fait de caractéristiques morphologiques ou immunogénétiques particulières.
LÉGISLATION ET ETABLISSEMENT
=>Loi Cavaillet de décembre 1976 :
affirmé le principe du consentement présumé :
->le prélèvement post-mortem ne peut se faire que si la personne n’a pas fait connaître de son vivant son refus d’un tel prélèvement.
Mais avis de l’entourage important.
Pour un mineur décédé : consentement écrit des parents.
Si consentement au don, la personne peut porter une carte de donneur (juste valeur témoin non juridique).
Un registre national automatisé de dons d’organes post-mortem consultable 24H/24 crée en 1998 : pour s’opposer de son vivant à tout prélèvement d’organes ou de tissus.
En réalité les médecins continuent de respecter le refus des familles même si le défunt pas inscrit.
Un fichier des volontaires de don de moelle osseuse.
=>Les Lois de bioéthique de 1994 et 2004 :
Elles ont précisé les règles applicables aux dons d’organes et transplantation d’organes:
•Gratuité et anonymat des dons y sont affirmés
•Garanties sanitaires : test de dépistage des MST sur les greffons
• Conditions de prélèvements post-mortem:
- que si recueil de la volonté du défunt et uniquement à des fins thérapeutiques
- uniquement dans des établissements de santé autorisés
- prélèvement que après constat de la mort cérébrale pas des médecins non « greffeurs »
- aucune rémunération particulière du médecin
- restauration complète du corps par le médecin ayant prélevé le greffon
• Conditions de prélèvements sur une personne vivante:
- donneur doit faire partie de la famille du receveur ou famille élargie (cousins, gds-parents…)
- donneur doit être majeur
- donneur doit être informé sur les risques et doit consentir par écrit au don devant TGI (tribunal de grande instance)
=>Loi de bioéthique du 7 juillet 2011 :
Loi révisant-la loi de 2004. Principales innovations :
• Autorisation de don croisé d’organes et don par un ami proche surtout pour les greffes de rein
• Encadrement du prélèvement de sang de cordon et la recherche sur l’embryon
=>L’Agence de Biomédecine mise place en 2005:
La gestion et la coordination des dons et des greffes d’organes ont été placées sous l’autorité directe des pouvoirs publics, pour confiance du public et médecins peuvent travailler librement sans critique.
Ses missions :
• Promouvoir les dons en développant l’info du public
• Répartir les greffes en fonction d’une liste d’attente nationale (critères médicaux et géographiques)
•Contrôler la qualité des greffons avec l’ANSM : Agence national de sécurité du médicament (a remplacé l’AFSSAPS ce 1er mai 2012)
• Evaluer l’activité de greffe et ses résultats
Aspects psychologiques du don d'organe et problèmes éthiques:
Pb psychologiques =lien particuliers et très méconnus.
=>"cohabitation",dépersonnalisation,voire conflit
=>quel que soit le donneur, le receveur lui est redevable.
-sentiment de force , de revivre
-mais aussi, sentiment d’anxiété et de culpabilité
-naissance de nbreux fantasmes positifs ou négatifs(contamination d'une maladie,...)
=>difficulté d’accepter dans son corps la part de l'autre, surtt les parties les visibles du corps(mains, visages)==> ébranlement identitaire propre à toutes les procédures de greffes.
Pénurie de dons: quelques causes:
=>Manque de communication sur le choix du défunt : d’où la campagne d’information « il faut le dire !! »
=>Le décès = un moment douloureux dans la vie de la famille et des proches.
Il est très difficile de communiquer à ce sujet=tabou
=>Certains scandales comme « l’affaire du sang contaminé »
=>Des croyances religieuses comme l’Hindouisme contre le don.
=>Le tourisme médical : certains pays européens sont plus large sur l’éthique.
Conséquences :
Arrivées à un prodigieux degré de réussite,grâce à la découverte de la cicloporine(médicament anti rejet), les transplantations d’organes stagnent en nombre:
• Bcp de malades meurent ou attendent un greffon pendant des années avec qualité de vie médiocre
• Il existe des risques :
- Attribution de greffe sur des critères éthiquement non acceptables : en fonction des chances de réussite de la greffe, ou sur critères sociaux (piston) ou économique ou de nationalité…
- développement du trafic d’organes ou de tissus en provenance des pays pauvres : Ethiquement et médicalement intolérable car c’est une marchandisation du corps humain.
• Nombre de greffes à partir de donneurs vivants augmente surtout pour les greffes de rein.
Solutions:
Des actions de sensibilisation du public:
Moyens :
• Le don d’organe déclaré grande cause nationale en 2009
- campagne de sensibilisation dan les médias
- numéro vert d’information (08002022 24)
- guide d’information dispo dans les centres hospitaliers et sur internet
• La loi de bioéthique du 7 juillet 2011 : prévoit campagnes d’information dans les lycées et certains établissements d’enseignement supérieur
Buts :
• Inciter les personnes à exprimer leur position sur le don d’organes
•Apporter une info claire sur le prélèvement d’organes (corps restauré dans son intégrité, anonymat...)
• Développer les arguments en faveur de ce don (solidarité, générosité, mort moins inutile…)
Développement de l’activité de prélèvements:
• Intégration, par la loi bioéthique de 2004, du prélèvement dans les missions de service public des établissements de santé pour le rendre obligatoire.
• Meilleur recensement des morts encéphaliques
• Augmentation du nombre de centres et des personnes habilitées à faire ces prélèvements
• Prélèvements plus fréquents de greffons sur les pers de plus de 65 ans ou chez des donneurs en arrêt cardiaque.
• Augmentation de recours aux donneurs vivants.
- selon la loi de bioéthique de 2004, tout prélèvement sur un donneur vivant doit être soumis à comité d’experts. (donner aux donneurs info sur risques physiques, psycho, conséquences éventuelles)
- Loi de bioéthique de juillet 2011 autorise le don croisé d’organe et le don par un ami proche
Progrès médicaux porteurs d’espoir:
Greffes intrafamiliales et surtout non apparentées de cellules souches hematopoïétiques se prélevant dans la moelle osseuse, le sang circulant ou le sang du cordon ombilical sont en constante progression : pour traitement leucémies, myélomes, lymphomes etc..
Déclaration d’Istanbul sur le trafic d’organes et le tourisme de transplantation:
Rédigée en mai 2008, elle condamne ces pratiques et demande aux gouvernements de prendre mesures contre ces dernières.
Voila le résumé de la R24, par contre c 'est assez long

Dons d'organes et de tissus et les greffes:
Principes:
En France, les 1ers textes de lois relatifs aux dons d'organes datent de 1887.
2004, la loi relative sur la bioéthique complétée par une séries de décrets publiés en 2005.
Cette loi reprend un certain nombre de grands principes quant à l'utilisation des organes:
=>principe du consentement du donneur
=>de la gratuité
=>de l'anonymat
=>l’interdiction de la publicité
=>de la sécurité sanitaire et de biovigilance
Elle précise également les règles relatives au prélèvement d'organes et les modalités d'organisations administratives des activités relatives au don d'organe.
La transplantation d'organe et la greffe de tissus sont:
=>une réalité
=>nbreux patients retrouvent une qualité de vie
=>élan de générosité
=>esprit de solidarité
Définitions:
.La greffe :mise en place, dans l'organisme, d'un corps étranger,qui lui est indispensable.
On peut réaliser 3 sortes de greffes :
=>Autogreffe : transplantation de tissu sain d’une région du corps à une autre
=>Allogreffe : à partir d’un greffon prélevé sur un donneur
=>Xénogreffe : quand le donneur et le receveur appartiennent à des espèces différentes
.La transplantation:action de transferer un organe sur un autre organisme, avec une suture.
•Le greffon : organe ou tissu que l'on greffe pour remplacer celui qui est défaillant
.La greffe de cellule souches :
il en existe plusieurs types :
=>Les cellules souches adultes multipotentes capables de donner naissance à plusieurs types cellulaires, elles sont présentes dans la moelle osseuse (à l’origine des cellules sanguines), dans les épithéliums des cavités du corps et de la peau, et celles du liquide amniotique et du cordon ombilical.
Elles sont utilisées pour le traitement des leucémies, les lymphomes, des déficits immunitaires, de la drépanocytose.
=>Les cellules souches pluripotentes ou cellules souches embryonnaires sont prélevées sur des embryons dits surnuméraires, c’est à dire conçu in vitro lors d’une procréation médicalement assistée ne faisant plus l’objet d’un projet parental et ne peuvent être utilisées actuellement que dans le cadre de la recherche et non du traitement thérapeutique.
=>Le rejet : L’introduction dans l’organisme d’un organe qui n’a pas le même système HLA est immédiatement perçue comme une agression. Il déclenche une réaction de type immunitaire, comme s’il s’agissait d’un virus ennemi. C’est le phénomène de rejet.
Il existe deux types de rejet :
• le rejet aigu, qui correspond à la réponse immunitaire décrite ci-dessus ;
• le rejet chronique, ou maladie chronique du greffon, qui apparaît plusieurs années après la greffe. Il combine des phénomènes immunitaires à d’autres causes d’altération du greffon.
Le rejet est un risque permanent, il doit être contré par des médicaments durant toute la vie de la personne greffée.
La différence entre"don d'organe" et "don de son corps à la science":
=>Don d'organe: se limite au prélèvement d'organe ou de tissus en vue d'une greffe et toutes les précautions sont prises pour respecter au mieux l'intégrité du défunt.
=>don de son corps à la science:à pour but de faire progresser la médecine ainsi que les connaissances et le savoir-faire des chercheurs.
On peut être à la fois, donneur d'organe et faire don de son corps à la science.
En ce qui concerne la greffe d’organes et les tissus:
De son vivant:
=>pers. de 18 ans révolus
=>être en bonne santé
=>être informer en tout état de cause sur les principes,liberté de choix:
*tout acte chirurgical :approbation près d’un TGI:afin de le protéger, de se faire rembourser les frais d’hospitalisations ou ITT relatifs au don .
Tissus et organes prélevés:
de son vivant:
=>essentiellement les cellules souches hématopoïétiques(moelles osseuse)
=>reins,entre proche du cercle familiale
=>peau
=>fragments osseux
=>lobe hépatique/pulmonaire(exceptionnellement)
Après sa mort:90% des cas, 1 donneur peut permettre de greffer plusieurs malade.
=>coeur,foie,rein,poumon
=>pancréas
=>os-cartilage
=>peau
=>intestins(rarement)
=>cornée(pas l’œil)
1956:1ère greffe de moelle osseuse en france
1955:rein
1968:coeur
1987:poumon seul
1972:foie
1976:pancréas
1992:coeur-poumon
trois observations nécessaires pour le constat de la mort:
=>absence totale de mouvement et de conscience
=>disparition complète du tronc cérébral
=>abscence de respiration spontanée
La mort=destruction totale et irréversible des fonctions de l'encéphale(ens.formé par le cerveau,le cervelet et le tronc cérébral)
Les organes sont maintenus artificiellement en état de fonctionner par des techniques de réanimation jusqu'à l’opération de prélèvement.
La greffe d'organe est un acte médicale de la dernière chance.
Données statistiques :
• Plus de 16000 personnes en attente de greffes en 2011, ce chiffre augmente d’année en année.
• Environ 4900 greffes réalisées en 2011 : 2976 greffes de reins, 1164 greffes de foie, 398 greffes de cœur et 312 greffes de poumons.
• Pus de 49000 personnes sont porteuses d’un greffon fonctionnel en 2012
• En 2009 : plus de 430 malades décédés faute de greffon.
Les étapes:
=>constat du decès du donneur potentiel
=>corps du défunt sous surveillance en réanimation
=>consultation du registre national des refus par l’équipe de coordination du prélèvement .
Conformément à la loi, l’équipe médicale consulte les proches. Ils acceptent donc le prélèvement
=>analyse le sang du donneur. L’état des organes est également examiné grâce aux clichés pris par imagerie médicale (échographie, scanner) :taille des organes et leur qualité.
Chaque organe fait ensuite l’objet d’examens spécifiques.
=>Coordination et régulateur organisent le prélèvement et les greffes
=>prélèvement des organes dans le respect de la dépouille et de l'image du défunt et reconstitution du corps en ménageant les sentiments de la famille. Aucun frais n’est demandé à la famille du défunt.
=>transfert des organes dans les hôpitaux où des receveurs attendent d’être greffés.
Chaque heure est comptée. Entre le moment où l’organe est prélevé et le moment où il est greffé, il ne faut pas dépasser.
Ces délais sont des moyennes qui dépendent de l’état de l’organe:
3 à 4 heures pour un cœur
12 à 18 heures pour un foie,
6 à 8 heures pour un poumon,
24 à 36 heures pour un rein.
=>Les chirurgiens procèdent à la greffe.
La greffe se déroule au bloc opératoire dans les conditions d’une opération chirurgicale de pointe. Quand l’organe du donneur arrive, l’équipe de greffe est déjà prête à opérer.
=>une nouvelle vie commence!!
Les règles d'attribution:
Selon l’arrêté en vigueur, les règles de répartition et d’attribution de ces greffons doivent respecter les principes:
=>d’équité, d’éthique médicale
=>l’amélioration de la qualité des soins.
La répartition tient compte des priorités médicales et des déplacements géographiques auxquels seront soumis les greffons.
Certains patients de la liste d’attente sont prioritaires :
=>Les enfants.
=>les receveurs dont la vie est menacée à très court terme
=>les receveurs pour lesquels la probabilité d’obtenir un greffon est très faible du fait de caractéristiques morphologiques ou immunogénétiques particulières.
LÉGISLATION ET ETABLISSEMENT
=>Loi Cavaillet de décembre 1976 :
affirmé le principe du consentement présumé :
->le prélèvement post-mortem ne peut se faire que si la personne n’a pas fait connaître de son vivant son refus d’un tel prélèvement.
Mais avis de l’entourage important.
Pour un mineur décédé : consentement écrit des parents.
Si consentement au don, la personne peut porter une carte de donneur (juste valeur témoin non juridique).
Un registre national automatisé de dons d’organes post-mortem consultable 24H/24 crée en 1998 : pour s’opposer de son vivant à tout prélèvement d’organes ou de tissus.
En réalité les médecins continuent de respecter le refus des familles même si le défunt pas inscrit.
Un fichier des volontaires de don de moelle osseuse.
=>Les Lois de bioéthique de 1994 et 2004 :
Elles ont précisé les règles applicables aux dons d’organes et transplantation d’organes:
•Gratuité et anonymat des dons y sont affirmés
•Garanties sanitaires : test de dépistage des MST sur les greffons
• Conditions de prélèvements post-mortem:
- que si recueil de la volonté du défunt et uniquement à des fins thérapeutiques
- uniquement dans des établissements de santé autorisés
- prélèvement que après constat de la mort cérébrale pas des médecins non « greffeurs »
- aucune rémunération particulière du médecin
- restauration complète du corps par le médecin ayant prélevé le greffon
• Conditions de prélèvements sur une personne vivante:
- donneur doit faire partie de la famille du receveur ou famille élargie (cousins, gds-parents…)
- donneur doit être majeur
- donneur doit être informé sur les risques et doit consentir par écrit au don devant TGI (tribunal de grande instance)
=>Loi de bioéthique du 7 juillet 2011 :
Loi révisant-la loi de 2004. Principales innovations :
• Autorisation de don croisé d’organes et don par un ami proche surtout pour les greffes de rein
• Encadrement du prélèvement de sang de cordon et la recherche sur l’embryon
=>L’Agence de Biomédecine mise place en 2005:
La gestion et la coordination des dons et des greffes d’organes ont été placées sous l’autorité directe des pouvoirs publics, pour confiance du public et médecins peuvent travailler librement sans critique.
Ses missions :
• Promouvoir les dons en développant l’info du public
• Répartir les greffes en fonction d’une liste d’attente nationale (critères médicaux et géographiques)
•Contrôler la qualité des greffons avec l’ANSM : Agence national de sécurité du médicament (a remplacé l’AFSSAPS ce 1er mai 2012)
• Evaluer l’activité de greffe et ses résultats
Aspects psychologiques du don d'organe et problèmes éthiques:
Pb psychologiques =lien particuliers et très méconnus.
=>"cohabitation",dépersonnalisation,voire conflit
=>quel que soit le donneur, le receveur lui est redevable.
-sentiment de force , de revivre
-mais aussi, sentiment d’anxiété et de culpabilité
-naissance de nbreux fantasmes positifs ou négatifs(contamination d'une maladie,...)
=>difficulté d’accepter dans son corps la part de l'autre, surtt les parties les visibles du corps(mains, visages)==> ébranlement identitaire propre à toutes les procédures de greffes.
Pénurie de dons: quelques causes:
=>Manque de communication sur le choix du défunt : d’où la campagne d’information « il faut le dire !! »
=>Le décès = un moment douloureux dans la vie de la famille et des proches.
Il est très difficile de communiquer à ce sujet=tabou
=>Certains scandales comme « l’affaire du sang contaminé »
=>Des croyances religieuses comme l’Hindouisme contre le don.
=>Le tourisme médical : certains pays européens sont plus large sur l’éthique.
Conséquences :
Arrivées à un prodigieux degré de réussite,grâce à la découverte de la cicloporine(médicament anti rejet), les transplantations d’organes stagnent en nombre:
• Bcp de malades meurent ou attendent un greffon pendant des années avec qualité de vie médiocre
• Il existe des risques :
- Attribution de greffe sur des critères éthiquement non acceptables : en fonction des chances de réussite de la greffe, ou sur critères sociaux (piston) ou économique ou de nationalité…
- développement du trafic d’organes ou de tissus en provenance des pays pauvres : Ethiquement et médicalement intolérable car c’est une marchandisation du corps humain.
• Nombre de greffes à partir de donneurs vivants augmente surtout pour les greffes de rein.
Solutions:
Des actions de sensibilisation du public:
Moyens :
• Le don d’organe déclaré grande cause nationale en 2009
- campagne de sensibilisation dan les médias
- numéro vert d’information (08002022 24)
- guide d’information dispo dans les centres hospitaliers et sur internet
• La loi de bioéthique du 7 juillet 2011 : prévoit campagnes d’information dans les lycées et certains établissements d’enseignement supérieur
Buts :
• Inciter les personnes à exprimer leur position sur le don d’organes
•Apporter une info claire sur le prélèvement d’organes (corps restauré dans son intégrité, anonymat...)
• Développer les arguments en faveur de ce don (solidarité, générosité, mort moins inutile…)
Développement de l’activité de prélèvements:
• Intégration, par la loi bioéthique de 2004, du prélèvement dans les missions de service public des établissements de santé pour le rendre obligatoire.
• Meilleur recensement des morts encéphaliques
• Augmentation du nombre de centres et des personnes habilitées à faire ces prélèvements
• Prélèvements plus fréquents de greffons sur les pers de plus de 65 ans ou chez des donneurs en arrêt cardiaque.
• Augmentation de recours aux donneurs vivants.
- selon la loi de bioéthique de 2004, tout prélèvement sur un donneur vivant doit être soumis à comité d’experts. (donner aux donneurs info sur risques physiques, psycho, conséquences éventuelles)
- Loi de bioéthique de juillet 2011 autorise le don croisé d’organe et le don par un ami proche
Progrès médicaux porteurs d’espoir:
Greffes intrafamiliales et surtout non apparentées de cellules souches hematopoïétiques se prélevant dans la moelle osseuse, le sang circulant ou le sang du cordon ombilical sont en constante progression : pour traitement leucémies, myélomes, lymphomes etc..
Déclaration d’Istanbul sur le trafic d’organes et le tourisme de transplantation:
Rédigée en mai 2008, elle condamne ces pratiques et demande aux gouvernements de prendre mesures contre ces dernières.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Suite Résumé 24
Don de sang
Assimilé à un produit du corps humain, le sang fait également l'objet d'une législation.
Le consentement doit être libre.
Le don du sang est obligatoirement gratuit.
Tout don est testé et doit être obligatoire indemne de toute contamination.
La tragique affaire"du sang contaminé"a entrainé une méfiance considérable du public.
Nbre de donneurs a baissé en 10 ans.
Pour rétablir la confiance,le Centre national de transfusion sanguine est devenu ,en 1993,l'Agence Française du sang,puis en 2000 ,l’Établissement Française du sang,établissement public.
Celle ci,EFS, veille aux principes établis:
=>volontariat
=>bénévolat
=>anonymat(pas le cas dans tous les pays)
Qu'est que le sang?
Le sang circule dans les vaisseaux à travers tout l’organisme, où il joue un rôle essentiel : nutrition, respiration, régulation, défense…
=>tissu vivant, composé de cellules qui baignent dans un liquide, le plasma. Le volume de la masse sanguine est d’environ 5 litres pour un adulte mais varie selon son sexe, son poids et sa taille.
Trois types de cellules coexistent dans le sang : les globules rouges, les globules blancs, et les plaquettes.
Les globules rouges :
=>Leur rôle est de transporter l'oxygène des poumons vers les tissus et, en retour, de capter le gaz carbonique au niveau des tissus afin de l'éliminer par les voies respiratoires.
=>Ces cellules, également appelées érythrocytes ou hématies, sont les plus nombreuses dans le sang : leur concentration est de l'ordre de 5 millions par millimètre cube.
=>Un manque de globules rouges se traduit physiquement par une forte fatigue, voire des essoufflements. On parle alors d'anémie.
Les globules blancs(également appelés leucocytes) :
=>rôle:défense de l'organisme contre les agressions extérieures (bactéries, virus, cellules étrangères, etc.).
=>A la suite d’un don de sang, pendant la phase dite de préparation des produits sanguins, les globules blancs sont filtrés (on parle alors de déleucocytation).
Les plaquettes:
=>cellules qui interviennent pour prévenir ou stopper les hémorragies.
=>Dans certains cas, le patient peut manquer de plaquettes, en particulier s’il souffre de leucémie ou s’il est en chimiothérapie.
=>La transfusion de plaquettes peut également être nécessaire lors de certaines interventions chirurgicales lourdes.
Le plasma:
=>Ce composant représente à lui seul 55 % du volume sanguin.
=>Il est composé à 90 % d'eau chargée de sels. Il est également très riche en protéines, notamment en albumine, qui contribue au transport des fluides au sein de l'organisme.
=>Des transfusions d'albumine sont indiquées dans le cas d'insuffisance rénale et hépatique.
Les immunoglobulines sont une autre famille de protéines plasmatiques
=>indispensables dans la lutte contre les agents infectieux.
=>Elles permettent de prévenir et de lutter contre des maladies telles que le tétanos, les hépatites ou la rubéole.
=>Le plasma contient également des facteurs de coagulation (ou anti-hémophiliques).
=>Un déficit héréditaire de ces protéines peut provoquer des hémorragies graves (comme chez les hémophiles A et B).
Intérêts:
=>Il est possible entre 18 et 65 ans et uniquement dans un centre agrée. On prélève 250 à 400mL de sang ou de composés du sang (comme le plasma, les plaquettes, les globules rouges)
=>La transfusion sanguine est indispensable pour traiter les leucémies, d’autres maladies sanguines et les hémorragies importantes survenant pendant les accouchements, en intervention chirurgicale, ou lois d’accidents…
DONNEES STATISTIQUES
• 3,2 millions de personnes ont donné leur sang en 2011 dont plus de 365600 nouveaux donneurs
• Chaque année 1 million de malade sont transfusés
• 17 établissements de transfusion sanguine en 2011
• 40 000 collectes mobiles en 2011
•151 sites de collectes fixes en 2011
LES MALADIES DU SANG:
=>plus de quatre-vingts maladies du sang –ou hémopathies-, réparties selon deux catégories :
*****>les maladies cancéreuse
*****>les maladies héréditaires graves.
Les produits sanguins demeurent indispensables à leur traitement.
Chaque année, un million de malades sont ainsi soignés par des produits sanguins, par transfusion ou par médicaments dérivés du sang.
La première catégorie, les maladies cancéreuses, concerne en particulier les individus de plus de 60 ans. A mesure que la population française vieillit, ces pathologies se développent davantage et participent à l’augmentation des besoins en produits sanguins. Parmi ces maladies, les plus répandues sont les leucémies myéloïdes et lymphoïdes, les lymphomes et les myélomes. D’autres pathologies se développent avec l’âge.
La seconde catégorie regroupe les maladies héréditaires, ou génétiques. La drépanocytose et la thalassémie en font partie. Ces pathologies se traitent notamment à l’aide de transfusions.
Connaître le parcours de la poche de sang:
Le sang recueilli lors des dons n’est jamais transfusé directement au patient. Après avoir été prélevé à un donneur, il va être qualifié et préparé avant d’être distribué aux hôpitaux et aux cliniques.
Il sera ensuite transfusé à des patients.
=>Le prélèvement :
effectué par une infirmière. Le sang du donneur est collecté, à hauteur de 400 à 500 ml, après que des tubes échantillons ont été prélevés. C’est à partir de ces derniers que l’on effectue des analyses.
=>La préparation :
pendant que les échantillons sont analysés, les poches de sang sont acheminées sur un plateau technique, où sont préparés et transformés les produits sanguins.
Après la phase de filtrage des globules blancs, appelée déleucocytation, les composants du sang – globules rouges, plasma et plaquettes, destinés à être transfusés-, sont séparés par centrifugation.
=>La qualification :
les échantillons prélevés sur le donneur sont analysés selon deux axes :
*l’immuno-hématologie, qui consiste à caractériser le sang et à déterminer, notamment le groupe sanguin
*la recherche de maladies ou agents transmissibles (VIH-SIDA, hépatite B, syphilis, hépatite C, HTLV, paludisme, maladie de chagas…)
=>L'immuno-hématologie et la distribution :
le produit sanguin, préparé et qualifié, est distribué aux hôpitaux et cliniques qui en font la demande. Avant de transfuser le malade, un dernier test de contrôle permet d'éviter tout risque d’incompatibilité entre le donneur et le receveur.
LES BESOINS:
Aucun traitement ni médicament de synthèse ne peuvent encore se substituer aux produits sanguins.
Irremplaçables et vitaux, les produits sanguins sont indiqués dans deux grands cas de figure : les situations d’urgence, et les besoins chroniques, qui concernent des patients que seule une transfusion sanguine peut contribuer à guérir ou à soulager.
L’obstétrique et les interventions chirurgicales
=>Au cours d’un accouchement, une hémorragie peut survenir, entraînant un besoin urgent et important en produits sanguins.
=>En cas d’hémorragie lors d’une intervention chirurgicale, il faut procéder à une transfusion de globules rouges. S’il s’agit d’une intervention d’urgence, et que le malade a perdu une grande quantité de sang, il reçoit aussi des plaquettes qui facilitent la coagulation et contribuent à arrêter le saignement.
=>Les grands brûlés nécessitent des transfusions de plasma.
L’hématologie et les cancers
Certaines maladies, comme les leucémies, touchent directement la production des cellules sanguines.
Ces maladies hématologiques affectent la moelle osseuse et nécessitent la transfusion de globules rouges, de plaquettes ou de plasma selon les cas. Le traitement de ces pathologies non chirurgicales requiert de grandes quantités de produits sanguins.
Par ailleurs, le traitement intensif de certaines maladies peut entraîner une insuffisance de production de cellules sanguines. Dans le cas d’un cancer, par exemple, les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) entraînent la destruction des cellules cancéreuses, mais également la destruction temporaire des cellules de la moelle osseuse. L’organisme ne peut plus renouveler seul les cellules sanguines. Durant cette période dite d’aplasie, un support transfusionnel permet de renouveler les cellules sanguines, et à l’organisme affaibli par le traitement de se régénérer.
LÉGISLATION ET ETABLISSEMENTS
==> Loi sur la bioéthique de 1994:
Cette loi dispose que le corps humain ne peut pas faire l’objet de commerce, donc le don de sang est anonyme et gratuit : ainsi qualité du don respecté (sinon risques de donc répétés, donneurs à risques)
==> L’Etablissement français du sang (EFS):
• Créé en 1999, c’est un service public qui a pour mission de garantir l’autosuffisance nationale en produits sanguins. Il est l’opérateur civil unique de la transfusion en France.
• Il repose sur la générosité des français.
• La transfusion sanguine, dont l’EFS a le monopole depuis 2000, comprend le don de sang, le don de plasma et le don de plaquettes.
• Il est le garant de la sécurité de la chaîne transfusionnelle, du donneur au receveur. Il contribue à soigner plus d'1 million de malades chaque année. L’EFS est présent sur l’ensemble du territoire (dont DOM)
==> Le dispositif de sécurité transfusionnelle:
• L’ANSM est chargée de vérifier la qualité des tests et des produits, et les bonnes pratiques dans les centres de transfusion.
• Le dispositif visant à limiter le risque de transmission d’une maladie infectieuse lors d’une transfusion :
Questionnaire pour éliminer les dons de personnes à risques
Tests de sécurité visant à éliminer le risque de transmission d’un grand nombre de maladies bactériennes et virales (VIH, hépatite B ou C, syphilis, HTLV,…),parasitaires (paludisme)
Recours à l’autotransfusion pour une intervention chirurgicale programmée
• Un fond d’indemnisation a été crée en 1991 pour indemniser les hémophiles et les transfusés victimes d’une contamination à la suite d’une transfusion et leurs proches
PROBLEME :
=>Insuffisance de dons
• Dons de sang insuffisants pour couvrir la demande croissante : car vieillissement de la population et progrès de la médecine
Il faudrait 100000 dons par jour pour avoir un stock optimal or il n’y en a qu’entre 8000 et 9000 par jour.
Causes : peur du don, négligence de trop de pers par rapport au don, sélection sévère des donneurs.
• Collecte de don du sang placentaire ou sang de cordon pas assez développé pourtant ce sang est riche en cellules souches hématopoïétiques qui sont utilisées pour le traitement des leucémies, les lymphomes, des déficits immunitaires et de la drépanocytose.
SOLUTIONS:
• Campagne de sensibilisation au don de sang : actions dans les médias, journées dans les lycées et dans l’enseignement supérieur, sur les lieux de vacances pour sensibiliser à la pénurie et inciter à donner : Campagnes insistent sur l’efficacité de cet acte plus que sur l’aspect d’acte généreux.
• Amélioration des collectes : Collectes mobiles sur les lieux de travail, amélioration de l’accueil.
Collecte de sang placentaire : ce dernier ne devrait plus être considéré comme un « déchet » mais comme une « ressource thérapeutique »
• Renforcement de la sécurité de transfusions : techniques d’inactivation virale appliqués aux produits fabriqués à partir du plasma.
Actualités 2012:
- l'Agence de biomédecine a placé le développement de la greffe, essentiellement de rein et dans une moindre mesure de lobe de foie, parmi ses quatre priorités stratégiques des années 2011-2013. Une ambition que l'on retrouve dans le plan greffe 2012-2016 lancé en mars 2012 .
- Un premier Plan greffe 2012-2016 lancé en mars 2012 :augmenter de 5% le nombre de greffe en France, développement des greffes de rein à partir de donneurs vivants, hausse du nombre de greffe de cellules souches hématopoïétiques, amélioration du suivi des donneurs et des receveurs.
- Journée mondiale du don d'organes et de la greffe le 18 octobre 2012 : La fondation Greffe de vie, à cette occasion, a calculé que le pays pourrait économiser jusqu'à 9,6 milliards d'euros sur quatorze ans (durée de vie moyenne du greffon), si l'on parvenait à baisser d'un tiers le taux de refus de prélèvement d'organes et à porter à 25 % du total des greffes la part des greffes avec donneur vivant.
- L’EFS a lancé une campagne de rentrée pour le don de sang :
Du 17 au 21 septembre, l’EFS met en place une campagne de rentrée pour le don de sang. Un spot radio reprenant le thème du sport collectif - avec pour slogan : « Donner son sang, c’est jouer collectif ! » - a été diffusé plus de 500 fois au cours de la semaine.
Le don de plasma:
Les polytraumatisés (chirurgie dans les accidents graves), les grands brûlés, les hémophiles, les patients souffrant de troubles immunitaires graves, ont besoin de plasma. Celui-ci leur est délivré soit par transfusion, soit sous la forme de médicaments.
Pour donner son plasma, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.
Comment ça se passe ?
Le procédé est similaire au don de plaquettes. On prélève jusqu’à 750 ml de plasma au donneur, puis on lui restitue ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Les dons de plasma des donneurs du groupe AB, donneur de plasma universel, et du groupe B, sont particulièrement recherchés.
On peut donner son plasma toutes les 2 semaines, dans une limite de 24 fois par an.
Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur. Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé. Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s'agit le plus souvent d'une réaction de l'organisme appelée "malaise vagal". Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d'aider l'organisme à récupérer rapidement. L'entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang. Avant un don par aphérèse, un document d'information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.
Le don de plaquettes:
Lorsque la maladie (leucémie, aplasie médullaire) ou les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) empêchent la fabrication de cellules sanguines par la moelle osseuse, le malade est dit en aplasie.
La transfusion régulière de plaquettes permet alors d’éviter les risques d’hémorragies mettant en jeu la vie des malades.
Pour donner ses plaquettes, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.
Comment ça se passe ?
Le sang prélevé est séparé en ses différents composants. Les plaquettes sont alors collectées dans une poche pouvant contenir jusqu’à 650 ml, soit environ 6 fois plus que lors d’un don de sang total.
Ainsi, un seul don permet de répondre aux besoins d’un malade ! Les plaquettes ne se conservent que 5 jours : pour faire face aux besoins, des dons réguliers sont donc indispensables.
On peut donner ses plaquettes jusqu’à 12 fois par an, en respectant un intervalle d’au moins 4 semaines.
Le don volontaire de moelle osseuse
La moelle osseuse, comme son nom l’indique, se trouve dans les os, et non dans la moelle épinière comme on le croit souvent.
Elle renferme les cellules (appelées cellules souches hématopoïétiques, ou CSH) qui donnent naissance aux cellules du sang.
C’est grâce à ces précieuses cellules que peuvent être traitées certaines maladies cancéreuses, en particulier les leucémies.
Comment ça se passe ?
Un candidat au don de moelle osseuse est d’abord reçu dans un centre d’accueil, pour un entretien médical et un typage HLA (réalisé au moyen d’une simple prise de sang), examen qui consiste à identifier ses antigènes.
Seront ensuite effectués des examens biologiques afin de vérifier son aptitude au don de moelle osseuse.
Ceux-ci validés, il est inscrit au Registre national des donneurs de moelle osseuse, géré par l’Agence de la biomédecine (ABM)
Il est aussi possible qu’il ne soit jamais recontacté : en effet, les probabilités pour que sa moelle s’avère compatible sont d’une chance sur …un million.
Le prélèvement peut se faire de deux façons :
=>par prélèvement direct de moelle osseuse, sous anesthésie générale.
=>par prélèvement sanguin par aphérèse, après avoir pris un traitement favorisant la migration des CSH dans le sang.
Le don de lait maternel
Le don de lait maternel reste mal connu en France.
Pourtant il permet d'améliorer le pronostic vital des bébés nés prématurément, offre une protection contre nombre d'infection.
Pour les mamans allaitantes qui souhaitent s'investir dans cette cause, les démarches sont simples et rapides, il suffit de contacter le lactarium le plus proche de chez vous. Néanmoins, voici ce qu'il faut savoir sur le don de lait.
Les lactariums:
=>Les lactariums ont été crée en 1947.
=>Le premier lactarium à avoir ouvert ses portes est celui de L'institut de Puériculture de Paris.
=>Il en existe aujourd'hui 19, répartis sur le territoire français.
Leur rôle:collecter le lait en surplus des mères qui le souhaitent, pour le donner aux bébés prématurés ou malades.
les établissements manquent de dons. Plusieurs causes :
=>le taux d'allaitement très bas en France (moins de 10 % des mamans donnent encore le sein 3 mois après la naissance),
=>la méconnaissance du don de lait auprès du grand public et des professionnels de santé et des idées préconçues sur la complexité du geste.
Les conditions pour pouvoir donner son lait:
=>Constition d'un dossier médical pour chaque femme qui souhaite donner son lait en surplus.
=>Un questionnaire envoyé au médecin qui a suivi votre grossesse,
*le but:dépister certains facteurs comme le tabagisme ou la prise de médicaments dangereux, qui rendent le don de lait impossible.
=>Un entretien avec un intervenant du lactarium, et suivre un dépistage sérologique pour certaines maladies comme le HIV, les Hépatites B et C. Ce dépistage sera d'ailleurs effectué tous les 3 mois.
Les donneuses doivent aussi posséder un congélateur assez grand pour stocker leurs biberons de réserve.
Le don de lait peut se faire de la naissance aux 6 mois (révolus) de l'enfant car après, la composition du lait change. Moins riche, il devient moins adapté aux besoins des bébés prématurés.
La durée du don est très variable, de quelques jours à 3 mois environ. Vous aurez aussi à remplir un dossier médical et donner votre accord pour le don par écrit. Une ordonnance pour effectuer différentes sérologies (grâce à une prise de sang) vous sera aussi remise.
Comment est recueilli et l'acheminement du lait?
La mise en place:
Lorsque vous prenez contact avec le lactarium de votre région, la personne du centre peut vous donner un rendez-vous pour constituer votre dossier, ou le lactarium vous envoie le dossier à votre domicile, tout dépend votre éloignement.
Si vous avez rendez-vous, c'est que vous êtes peu éloignée du lactarium.
Les différents examens pour constituer le dossier sont faits sur place, et on vous donne toutes les recommandations d'hygiène pour préserver le lait, ainsi que les recommandations pour sa conservation.
Si vous êtes éloignée du lactarium, vous allez recevoir à votre domicile le dossier à remplir, une ordonnance pour une analyse sanguine et le guide des recommandations d'hygiène et de conservation du lait.
Le matériel
Si vous n'avez pas de tire-lait, vous recevez une ordonnance pour pouvoir en louer un en pharmacie.
Le lactarium vous fournit des biberons stériles.
Si vous êtes sur place, le service vous les donne immédiatement, si vous êtes éloignée, vous en recevrez à l'occasion de la première collecte.
En attendant ce premier don, il vous est conseillé de mettre le lait dans des petites bouteilles d'eau en plastique.
La collecte:
Pour la collecte, il y a plusieurs cas de figure :
• Si vous êtes proche du lactarium, on vous invite à venir déposer votre lait directement au centre, en le transportant dans une glacière avec des pains de glace.
• Si vous êtes plus éloignée, un collecteur vient à votre domicile chercher votre don de lait.
Dans certains centres, vous prenez rendez-vous quand vous avez stocké une certaine quantité de lait (environ 2 litres), dans d'autres centres, la collecte est régulière, environ toutes les 4 semaines.
Don de gamètes
Principes:
Le don de gamètes consiste au prélèvement de cellules reproductrices : les spermatozoïdes chez les hommes, les ovocytes chez les femmes.
Il doit répondre à des règles relatives au donneur, à la manière dont est effectué le prélèvement et à l'utilisation des gamètes collectés.
Conditions du don de spermatozoïdes ou d'ovocytes
Conditions relatives au donneur:
=>être âgé de moins de 45 ans pour un homme, moins de 37 ans pour une femme,
=>être en bonne santé,
=>donner son consentement par écrit ainsi que celui du conjoint si le donneur est en couple.
Lorsqu'il est majeur, le donneur peut ne pas avoir déjà eu un enfant.
Il se voit proposer le recueil et la conservation d'une partie de ses gamètes en vue d'une éventuelle réalisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation.
Don gratuit et anonyme
=>Le don de gamètes est anonyme aussi bien pour le couple receveur que pour le donneur.
=>Il n'est pas rémunéré. Les frais de transport ou d'hébergement sont pris en charge sur présentation de justificatifs.
Il ne peut se pratiquer que dans les organismes et établissements de santé publics et privés à but non lucratif.
Entretiens préalables au don
=>Entretien d'information
L'entretien préalable d'information permet de renseigner le futur donneur sur tous les aspects du don :
->les dispositions législatives et réglementaires relatives au don de gamètes,
->es conséquences au regard de la filiation,
->la nature des examens à effectuer avant le don,
->la conservation pendant 40 ans minimum d'un dossier médical, anonymé, faisant état de ses antécédents médicaux, du nombre d'enfants issus du don, la date des prélèvements, son consentement écrit,...
L'équipe médicale vérifie à cette occasion que le donneur remplit les conditions.
Recueil du consentement:
Un second entretien permet de recueillir par écrit le consentement du donneur, et s'il est en couple, celui de son conjoint.
Le consentement du donneur ou de son conjoint est libre et peut être retiré à tout moment, jusqu'à utilisation des gamètes.
Examens médicaux:
Avant d'effectuer le prélèvement, le donneur est soumis à des examens médicaux:
=>recherche du groupe sanguin,
=>recherches d'infections telles que la syphilis, l'hépatite B ou C, le SIDA,
=>vérification de la qualité du sperme (tolérance à la congélation), ou de la fertilité des ovocytes,
=>enquête généalogique sur le donneur et sa famille pour dépister les maladies éventuellement transmissibles,
=>examen des chromosomes.
Entretien avec un(e) psychologue ou psychiatre:
Cet entretien est proposé aux femmes qui souhaitent faire un don d'ovocyte. Leurs conjoints sont invités à les accompagner. Il s'agit de discuter librement de la démarche du don.
Technique de prélèvement:
Prélèvement de sperme:
Le recueil de spermatozoïdes se fait par masturbation. Ils sont ensuite congelés pour être conservés.
L'établissement de santé met à la disposition du donneur une salle, spécifiquement prévue à cet effet et totalement intime. Le donneur peut se faire accompagner.
Un 1er prélèvement permet d'étudier le sperme, notamment sa résistance à la congélation.
Les résultats du 1er prélèvement permettent de déterminer le nombre de recueils suivants à effectuer.
Prélèvement d'ovocyte:
Pendant 10 à 12 jours, les ovaires vont être stimulés pour faire arriver plusieurs ovocytes à maturation. La stimulation se fait par des injections sous-cutanées quotidiennes, réalisées par une infirmière ou la femme elle-même.
Une surveillance régulière (prises de sang et / ou échographies ovariennes) permet d'adapter la stimulation et de connaître la date à laquelle les ovocytes seront prêts à être prélevés.
Le prélèvement se fait au cours d'une hospitalisation de jour, par voie vaginale sous anesthésie ou analgésie.
Destination du prélèvement:
Les gamètes collectés sont ensuite utilisés, dans le cadre de la procréation médicale assistée, par un couple (composé d'un homme et d'une femme) qui ne peut pas avoir d'enfant.
Voila, j'espère que j'ai tout traité sinon n'hésitez à me faire savoir
.
Louloute, on peut faire la r25 et 26, ensemble pour mercredi?
Don de sang
Assimilé à un produit du corps humain, le sang fait également l'objet d'une législation.
Le consentement doit être libre.
Le don du sang est obligatoirement gratuit.
Tout don est testé et doit être obligatoire indemne de toute contamination.
La tragique affaire"du sang contaminé"a entrainé une méfiance considérable du public.
Nbre de donneurs a baissé en 10 ans.
Pour rétablir la confiance,le Centre national de transfusion sanguine est devenu ,en 1993,l'Agence Française du sang,puis en 2000 ,l’Établissement Française du sang,établissement public.
Celle ci,EFS, veille aux principes établis:
=>volontariat
=>bénévolat
=>anonymat(pas le cas dans tous les pays)
Qu'est que le sang?
Le sang circule dans les vaisseaux à travers tout l’organisme, où il joue un rôle essentiel : nutrition, respiration, régulation, défense…
=>tissu vivant, composé de cellules qui baignent dans un liquide, le plasma. Le volume de la masse sanguine est d’environ 5 litres pour un adulte mais varie selon son sexe, son poids et sa taille.
Trois types de cellules coexistent dans le sang : les globules rouges, les globules blancs, et les plaquettes.
Les globules rouges :
=>Leur rôle est de transporter l'oxygène des poumons vers les tissus et, en retour, de capter le gaz carbonique au niveau des tissus afin de l'éliminer par les voies respiratoires.
=>Ces cellules, également appelées érythrocytes ou hématies, sont les plus nombreuses dans le sang : leur concentration est de l'ordre de 5 millions par millimètre cube.
=>Un manque de globules rouges se traduit physiquement par une forte fatigue, voire des essoufflements. On parle alors d'anémie.
Les globules blancs(également appelés leucocytes) :
=>rôle:défense de l'organisme contre les agressions extérieures (bactéries, virus, cellules étrangères, etc.).
=>A la suite d’un don de sang, pendant la phase dite de préparation des produits sanguins, les globules blancs sont filtrés (on parle alors de déleucocytation).
Les plaquettes:
=>cellules qui interviennent pour prévenir ou stopper les hémorragies.
=>Dans certains cas, le patient peut manquer de plaquettes, en particulier s’il souffre de leucémie ou s’il est en chimiothérapie.
=>La transfusion de plaquettes peut également être nécessaire lors de certaines interventions chirurgicales lourdes.
Le plasma:
=>Ce composant représente à lui seul 55 % du volume sanguin.
=>Il est composé à 90 % d'eau chargée de sels. Il est également très riche en protéines, notamment en albumine, qui contribue au transport des fluides au sein de l'organisme.
=>Des transfusions d'albumine sont indiquées dans le cas d'insuffisance rénale et hépatique.
Les immunoglobulines sont une autre famille de protéines plasmatiques
=>indispensables dans la lutte contre les agents infectieux.
=>Elles permettent de prévenir et de lutter contre des maladies telles que le tétanos, les hépatites ou la rubéole.
=>Le plasma contient également des facteurs de coagulation (ou anti-hémophiliques).
=>Un déficit héréditaire de ces protéines peut provoquer des hémorragies graves (comme chez les hémophiles A et B).
Intérêts:
=>Il est possible entre 18 et 65 ans et uniquement dans un centre agrée. On prélève 250 à 400mL de sang ou de composés du sang (comme le plasma, les plaquettes, les globules rouges)
=>La transfusion sanguine est indispensable pour traiter les leucémies, d’autres maladies sanguines et les hémorragies importantes survenant pendant les accouchements, en intervention chirurgicale, ou lois d’accidents…
DONNEES STATISTIQUES
• 3,2 millions de personnes ont donné leur sang en 2011 dont plus de 365600 nouveaux donneurs
• Chaque année 1 million de malade sont transfusés
• 17 établissements de transfusion sanguine en 2011
• 40 000 collectes mobiles en 2011
•151 sites de collectes fixes en 2011
LES MALADIES DU SANG:
=>plus de quatre-vingts maladies du sang –ou hémopathies-, réparties selon deux catégories :
*****>les maladies cancéreuse
*****>les maladies héréditaires graves.
Les produits sanguins demeurent indispensables à leur traitement.
Chaque année, un million de malades sont ainsi soignés par des produits sanguins, par transfusion ou par médicaments dérivés du sang.
La première catégorie, les maladies cancéreuses, concerne en particulier les individus de plus de 60 ans. A mesure que la population française vieillit, ces pathologies se développent davantage et participent à l’augmentation des besoins en produits sanguins. Parmi ces maladies, les plus répandues sont les leucémies myéloïdes et lymphoïdes, les lymphomes et les myélomes. D’autres pathologies se développent avec l’âge.
La seconde catégorie regroupe les maladies héréditaires, ou génétiques. La drépanocytose et la thalassémie en font partie. Ces pathologies se traitent notamment à l’aide de transfusions.
Connaître le parcours de la poche de sang:
Le sang recueilli lors des dons n’est jamais transfusé directement au patient. Après avoir été prélevé à un donneur, il va être qualifié et préparé avant d’être distribué aux hôpitaux et aux cliniques.
Il sera ensuite transfusé à des patients.
=>Le prélèvement :
effectué par une infirmière. Le sang du donneur est collecté, à hauteur de 400 à 500 ml, après que des tubes échantillons ont été prélevés. C’est à partir de ces derniers que l’on effectue des analyses.
=>La préparation :
pendant que les échantillons sont analysés, les poches de sang sont acheminées sur un plateau technique, où sont préparés et transformés les produits sanguins.
Après la phase de filtrage des globules blancs, appelée déleucocytation, les composants du sang – globules rouges, plasma et plaquettes, destinés à être transfusés-, sont séparés par centrifugation.
=>La qualification :
les échantillons prélevés sur le donneur sont analysés selon deux axes :
*l’immuno-hématologie, qui consiste à caractériser le sang et à déterminer, notamment le groupe sanguin
*la recherche de maladies ou agents transmissibles (VIH-SIDA, hépatite B, syphilis, hépatite C, HTLV, paludisme, maladie de chagas…)
=>L'immuno-hématologie et la distribution :
le produit sanguin, préparé et qualifié, est distribué aux hôpitaux et cliniques qui en font la demande. Avant de transfuser le malade, un dernier test de contrôle permet d'éviter tout risque d’incompatibilité entre le donneur et le receveur.
LES BESOINS:
Aucun traitement ni médicament de synthèse ne peuvent encore se substituer aux produits sanguins.
Irremplaçables et vitaux, les produits sanguins sont indiqués dans deux grands cas de figure : les situations d’urgence, et les besoins chroniques, qui concernent des patients que seule une transfusion sanguine peut contribuer à guérir ou à soulager.
L’obstétrique et les interventions chirurgicales
=>Au cours d’un accouchement, une hémorragie peut survenir, entraînant un besoin urgent et important en produits sanguins.
=>En cas d’hémorragie lors d’une intervention chirurgicale, il faut procéder à une transfusion de globules rouges. S’il s’agit d’une intervention d’urgence, et que le malade a perdu une grande quantité de sang, il reçoit aussi des plaquettes qui facilitent la coagulation et contribuent à arrêter le saignement.
=>Les grands brûlés nécessitent des transfusions de plasma.
L’hématologie et les cancers
Certaines maladies, comme les leucémies, touchent directement la production des cellules sanguines.
Ces maladies hématologiques affectent la moelle osseuse et nécessitent la transfusion de globules rouges, de plaquettes ou de plasma selon les cas. Le traitement de ces pathologies non chirurgicales requiert de grandes quantités de produits sanguins.
Par ailleurs, le traitement intensif de certaines maladies peut entraîner une insuffisance de production de cellules sanguines. Dans le cas d’un cancer, par exemple, les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) entraînent la destruction des cellules cancéreuses, mais également la destruction temporaire des cellules de la moelle osseuse. L’organisme ne peut plus renouveler seul les cellules sanguines. Durant cette période dite d’aplasie, un support transfusionnel permet de renouveler les cellules sanguines, et à l’organisme affaibli par le traitement de se régénérer.
LÉGISLATION ET ETABLISSEMENTS
==> Loi sur la bioéthique de 1994:
Cette loi dispose que le corps humain ne peut pas faire l’objet de commerce, donc le don de sang est anonyme et gratuit : ainsi qualité du don respecté (sinon risques de donc répétés, donneurs à risques)
==> L’Etablissement français du sang (EFS):
• Créé en 1999, c’est un service public qui a pour mission de garantir l’autosuffisance nationale en produits sanguins. Il est l’opérateur civil unique de la transfusion en France.
• Il repose sur la générosité des français.
• La transfusion sanguine, dont l’EFS a le monopole depuis 2000, comprend le don de sang, le don de plasma et le don de plaquettes.
• Il est le garant de la sécurité de la chaîne transfusionnelle, du donneur au receveur. Il contribue à soigner plus d'1 million de malades chaque année. L’EFS est présent sur l’ensemble du territoire (dont DOM)
==> Le dispositif de sécurité transfusionnelle:
• L’ANSM est chargée de vérifier la qualité des tests et des produits, et les bonnes pratiques dans les centres de transfusion.
• Le dispositif visant à limiter le risque de transmission d’une maladie infectieuse lors d’une transfusion :
Questionnaire pour éliminer les dons de personnes à risques
Tests de sécurité visant à éliminer le risque de transmission d’un grand nombre de maladies bactériennes et virales (VIH, hépatite B ou C, syphilis, HTLV,…),parasitaires (paludisme)
Recours à l’autotransfusion pour une intervention chirurgicale programmée
• Un fond d’indemnisation a été crée en 1991 pour indemniser les hémophiles et les transfusés victimes d’une contamination à la suite d’une transfusion et leurs proches
PROBLEME :
=>Insuffisance de dons
• Dons de sang insuffisants pour couvrir la demande croissante : car vieillissement de la population et progrès de la médecine
Il faudrait 100000 dons par jour pour avoir un stock optimal or il n’y en a qu’entre 8000 et 9000 par jour.
Causes : peur du don, négligence de trop de pers par rapport au don, sélection sévère des donneurs.
• Collecte de don du sang placentaire ou sang de cordon pas assez développé pourtant ce sang est riche en cellules souches hématopoïétiques qui sont utilisées pour le traitement des leucémies, les lymphomes, des déficits immunitaires et de la drépanocytose.
SOLUTIONS:
• Campagne de sensibilisation au don de sang : actions dans les médias, journées dans les lycées et dans l’enseignement supérieur, sur les lieux de vacances pour sensibiliser à la pénurie et inciter à donner : Campagnes insistent sur l’efficacité de cet acte plus que sur l’aspect d’acte généreux.
• Amélioration des collectes : Collectes mobiles sur les lieux de travail, amélioration de l’accueil.
Collecte de sang placentaire : ce dernier ne devrait plus être considéré comme un « déchet » mais comme une « ressource thérapeutique »
• Renforcement de la sécurité de transfusions : techniques d’inactivation virale appliqués aux produits fabriqués à partir du plasma.
Actualités 2012:
- l'Agence de biomédecine a placé le développement de la greffe, essentiellement de rein et dans une moindre mesure de lobe de foie, parmi ses quatre priorités stratégiques des années 2011-2013. Une ambition que l'on retrouve dans le plan greffe 2012-2016 lancé en mars 2012 .
- Un premier Plan greffe 2012-2016 lancé en mars 2012 :augmenter de 5% le nombre de greffe en France, développement des greffes de rein à partir de donneurs vivants, hausse du nombre de greffe de cellules souches hématopoïétiques, amélioration du suivi des donneurs et des receveurs.
- Journée mondiale du don d'organes et de la greffe le 18 octobre 2012 : La fondation Greffe de vie, à cette occasion, a calculé que le pays pourrait économiser jusqu'à 9,6 milliards d'euros sur quatorze ans (durée de vie moyenne du greffon), si l'on parvenait à baisser d'un tiers le taux de refus de prélèvement d'organes et à porter à 25 % du total des greffes la part des greffes avec donneur vivant.
- L’EFS a lancé une campagne de rentrée pour le don de sang :
Du 17 au 21 septembre, l’EFS met en place une campagne de rentrée pour le don de sang. Un spot radio reprenant le thème du sport collectif - avec pour slogan : « Donner son sang, c’est jouer collectif ! » - a été diffusé plus de 500 fois au cours de la semaine.
Le don de plasma:
Les polytraumatisés (chirurgie dans les accidents graves), les grands brûlés, les hémophiles, les patients souffrant de troubles immunitaires graves, ont besoin de plasma. Celui-ci leur est délivré soit par transfusion, soit sous la forme de médicaments.
Pour donner son plasma, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.
Comment ça se passe ?
Le procédé est similaire au don de plaquettes. On prélève jusqu’à 750 ml de plasma au donneur, puis on lui restitue ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Les dons de plasma des donneurs du groupe AB, donneur de plasma universel, et du groupe B, sont particulièrement recherchés.
On peut donner son plasma toutes les 2 semaines, dans une limite de 24 fois par an.
Toutes les précautions sont prises pour garantir la sécurité du donneur. Le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant, et une personne en bonne santé récupère rapidement le volume sanguin ou plasmatique prélevé. Cependant, certaines personnes peuvent ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s'agit le plus souvent d'une réaction de l'organisme appelée "malaise vagal". Il est important de boire avant le don, puis après le don afin d'aider l'organisme à récupérer rapidement. L'entretien avant le don vérifie votre état de santé car les personnes ayant des maladies cardiovasculaires ne doivent pas donner leur sang. Avant un don par aphérèse, un document d'information spécifique vous est remis vous informant des risques, même les plus rares, liés au prélèvement.
Le don de plaquettes:
Lorsque la maladie (leucémie, aplasie médullaire) ou les traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) empêchent la fabrication de cellules sanguines par la moelle osseuse, le malade est dit en aplasie.
La transfusion régulière de plaquettes permet alors d’éviter les risques d’hémorragies mettant en jeu la vie des malades.
Pour donner ses plaquettes, il faut être majeur et avoir entre 18 et 65 ans.
Comment ça se passe ?
Le sang prélevé est séparé en ses différents composants. Les plaquettes sont alors collectées dans une poche pouvant contenir jusqu’à 650 ml, soit environ 6 fois plus que lors d’un don de sang total.
Ainsi, un seul don permet de répondre aux besoins d’un malade ! Les plaquettes ne se conservent que 5 jours : pour faire face aux besoins, des dons réguliers sont donc indispensables.
On peut donner ses plaquettes jusqu’à 12 fois par an, en respectant un intervalle d’au moins 4 semaines.
Le don volontaire de moelle osseuse
La moelle osseuse, comme son nom l’indique, se trouve dans les os, et non dans la moelle épinière comme on le croit souvent.
Elle renferme les cellules (appelées cellules souches hématopoïétiques, ou CSH) qui donnent naissance aux cellules du sang.
C’est grâce à ces précieuses cellules que peuvent être traitées certaines maladies cancéreuses, en particulier les leucémies.
Comment ça se passe ?
Un candidat au don de moelle osseuse est d’abord reçu dans un centre d’accueil, pour un entretien médical et un typage HLA (réalisé au moyen d’une simple prise de sang), examen qui consiste à identifier ses antigènes.
Seront ensuite effectués des examens biologiques afin de vérifier son aptitude au don de moelle osseuse.
Ceux-ci validés, il est inscrit au Registre national des donneurs de moelle osseuse, géré par l’Agence de la biomédecine (ABM)
Il est aussi possible qu’il ne soit jamais recontacté : en effet, les probabilités pour que sa moelle s’avère compatible sont d’une chance sur …un million.
Le prélèvement peut se faire de deux façons :
=>par prélèvement direct de moelle osseuse, sous anesthésie générale.
=>par prélèvement sanguin par aphérèse, après avoir pris un traitement favorisant la migration des CSH dans le sang.
Le don de lait maternel
Le don de lait maternel reste mal connu en France.
Pourtant il permet d'améliorer le pronostic vital des bébés nés prématurément, offre une protection contre nombre d'infection.
Pour les mamans allaitantes qui souhaitent s'investir dans cette cause, les démarches sont simples et rapides, il suffit de contacter le lactarium le plus proche de chez vous. Néanmoins, voici ce qu'il faut savoir sur le don de lait.
Les lactariums:
=>Les lactariums ont été crée en 1947.
=>Le premier lactarium à avoir ouvert ses portes est celui de L'institut de Puériculture de Paris.
=>Il en existe aujourd'hui 19, répartis sur le territoire français.
Leur rôle:collecter le lait en surplus des mères qui le souhaitent, pour le donner aux bébés prématurés ou malades.
les établissements manquent de dons. Plusieurs causes :
=>le taux d'allaitement très bas en France (moins de 10 % des mamans donnent encore le sein 3 mois après la naissance),
=>la méconnaissance du don de lait auprès du grand public et des professionnels de santé et des idées préconçues sur la complexité du geste.
Les conditions pour pouvoir donner son lait:
=>Constition d'un dossier médical pour chaque femme qui souhaite donner son lait en surplus.
=>Un questionnaire envoyé au médecin qui a suivi votre grossesse,
*le but:dépister certains facteurs comme le tabagisme ou la prise de médicaments dangereux, qui rendent le don de lait impossible.
=>Un entretien avec un intervenant du lactarium, et suivre un dépistage sérologique pour certaines maladies comme le HIV, les Hépatites B et C. Ce dépistage sera d'ailleurs effectué tous les 3 mois.
Les donneuses doivent aussi posséder un congélateur assez grand pour stocker leurs biberons de réserve.
Le don de lait peut se faire de la naissance aux 6 mois (révolus) de l'enfant car après, la composition du lait change. Moins riche, il devient moins adapté aux besoins des bébés prématurés.
La durée du don est très variable, de quelques jours à 3 mois environ. Vous aurez aussi à remplir un dossier médical et donner votre accord pour le don par écrit. Une ordonnance pour effectuer différentes sérologies (grâce à une prise de sang) vous sera aussi remise.
Comment est recueilli et l'acheminement du lait?
La mise en place:
Lorsque vous prenez contact avec le lactarium de votre région, la personne du centre peut vous donner un rendez-vous pour constituer votre dossier, ou le lactarium vous envoie le dossier à votre domicile, tout dépend votre éloignement.
Si vous avez rendez-vous, c'est que vous êtes peu éloignée du lactarium.
Les différents examens pour constituer le dossier sont faits sur place, et on vous donne toutes les recommandations d'hygiène pour préserver le lait, ainsi que les recommandations pour sa conservation.
Si vous êtes éloignée du lactarium, vous allez recevoir à votre domicile le dossier à remplir, une ordonnance pour une analyse sanguine et le guide des recommandations d'hygiène et de conservation du lait.
Le matériel
Si vous n'avez pas de tire-lait, vous recevez une ordonnance pour pouvoir en louer un en pharmacie.
Le lactarium vous fournit des biberons stériles.
Si vous êtes sur place, le service vous les donne immédiatement, si vous êtes éloignée, vous en recevrez à l'occasion de la première collecte.
En attendant ce premier don, il vous est conseillé de mettre le lait dans des petites bouteilles d'eau en plastique.
La collecte:
Pour la collecte, il y a plusieurs cas de figure :
• Si vous êtes proche du lactarium, on vous invite à venir déposer votre lait directement au centre, en le transportant dans une glacière avec des pains de glace.
• Si vous êtes plus éloignée, un collecteur vient à votre domicile chercher votre don de lait.
Dans certains centres, vous prenez rendez-vous quand vous avez stocké une certaine quantité de lait (environ 2 litres), dans d'autres centres, la collecte est régulière, environ toutes les 4 semaines.
Don de gamètes
Principes:
Le don de gamètes consiste au prélèvement de cellules reproductrices : les spermatozoïdes chez les hommes, les ovocytes chez les femmes.
Il doit répondre à des règles relatives au donneur, à la manière dont est effectué le prélèvement et à l'utilisation des gamètes collectés.
Conditions du don de spermatozoïdes ou d'ovocytes
Conditions relatives au donneur:
=>être âgé de moins de 45 ans pour un homme, moins de 37 ans pour une femme,
=>être en bonne santé,
=>donner son consentement par écrit ainsi que celui du conjoint si le donneur est en couple.
Lorsqu'il est majeur, le donneur peut ne pas avoir déjà eu un enfant.
Il se voit proposer le recueil et la conservation d'une partie de ses gamètes en vue d'une éventuelle réalisation ultérieure, à son bénéfice, d'une assistance médicale à la procréation.
Don gratuit et anonyme
=>Le don de gamètes est anonyme aussi bien pour le couple receveur que pour le donneur.
=>Il n'est pas rémunéré. Les frais de transport ou d'hébergement sont pris en charge sur présentation de justificatifs.
Il ne peut se pratiquer que dans les organismes et établissements de santé publics et privés à but non lucratif.
Entretiens préalables au don
=>Entretien d'information
L'entretien préalable d'information permet de renseigner le futur donneur sur tous les aspects du don :
->les dispositions législatives et réglementaires relatives au don de gamètes,
->es conséquences au regard de la filiation,
->la nature des examens à effectuer avant le don,
->la conservation pendant 40 ans minimum d'un dossier médical, anonymé, faisant état de ses antécédents médicaux, du nombre d'enfants issus du don, la date des prélèvements, son consentement écrit,...
L'équipe médicale vérifie à cette occasion que le donneur remplit les conditions.
Recueil du consentement:
Un second entretien permet de recueillir par écrit le consentement du donneur, et s'il est en couple, celui de son conjoint.
Le consentement du donneur ou de son conjoint est libre et peut être retiré à tout moment, jusqu'à utilisation des gamètes.
Examens médicaux:
Avant d'effectuer le prélèvement, le donneur est soumis à des examens médicaux:
=>recherche du groupe sanguin,
=>recherches d'infections telles que la syphilis, l'hépatite B ou C, le SIDA,
=>vérification de la qualité du sperme (tolérance à la congélation), ou de la fertilité des ovocytes,
=>enquête généalogique sur le donneur et sa famille pour dépister les maladies éventuellement transmissibles,
=>examen des chromosomes.
Entretien avec un(e) psychologue ou psychiatre:
Cet entretien est proposé aux femmes qui souhaitent faire un don d'ovocyte. Leurs conjoints sont invités à les accompagner. Il s'agit de discuter librement de la démarche du don.
Technique de prélèvement:
Prélèvement de sperme:
Le recueil de spermatozoïdes se fait par masturbation. Ils sont ensuite congelés pour être conservés.
L'établissement de santé met à la disposition du donneur une salle, spécifiquement prévue à cet effet et totalement intime. Le donneur peut se faire accompagner.
Un 1er prélèvement permet d'étudier le sperme, notamment sa résistance à la congélation.
Les résultats du 1er prélèvement permettent de déterminer le nombre de recueils suivants à effectuer.
Prélèvement d'ovocyte:
Pendant 10 à 12 jours, les ovaires vont être stimulés pour faire arriver plusieurs ovocytes à maturation. La stimulation se fait par des injections sous-cutanées quotidiennes, réalisées par une infirmière ou la femme elle-même.
Une surveillance régulière (prises de sang et / ou échographies ovariennes) permet d'adapter la stimulation et de connaître la date à laquelle les ovocytes seront prêts à être prélevés.
Le prélèvement se fait au cours d'une hospitalisation de jour, par voie vaginale sous anesthésie ou analgésie.
Destination du prélèvement:
Les gamètes collectés sont ensuite utilisés, dans le cadre de la procréation médicale assistée, par un couple (composé d'un homme et d'une femme) qui ne peut pas avoir d'enfant.
Voila, j'espère que j'ai tout traité sinon n'hésitez à me faire savoir

Louloute, on peut faire la r25 et 26, ensemble pour mercredi?
Re: Fiches Culture Générale 2013
bonjour, à toutes et à tous je suis nouveau sur le forum.
Je souhaites vraiment bonne chance à tout le monde parce que le concours est quand meme hard avec ses contraintes!!! j'attends les eésultats des tests et surtout les oraux!!
Je souhaites vraiment bonne chance à tout le monde parce que le concours est quand meme hard avec ses contraintes!!! j'attends les eésultats des tests et surtout les oraux!!

Re: Fiches Culture Générale 2013
merci louloute et oui vraiment un enfer c'est pour ca que je suis pas active mais je serai presente en fin de semaine normalement 
bon courage bisous

bon courage bisous
-
- Messages : 6
- Inscription : 28 oct. 2012 10:38
Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonjour à tous, je viens de tomber sur ce forum par hasard, et ce que vous faites m'interesse beaucoup. Vous avez vraiment fait du bon travail, et si vous voulez bien, ça me ferait plaisir de me joindre à vous? Voila voila 

-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
Coucou les filles,
Merci chany le résumé c'était du boulot je l'ai vu en faisant la fiche!!!!
je ferai celui de la R25...
Bonjour Marinette alors en fait on a sélectionné des thèmes sanitaires et sociaux tu trouvera cette liste en page 9 et on fait tous 2 fiches par semaine que l'on rend les mercredi et les dimanche.
Une personne se porte volontaire à chaque fois pour faire le résumés des fiches à chaque thème.
En gros là on doit faire la R25: Aide à la procréation (ou procréation médicalement assistée) pour mercredi et j'ai dit que je ferai le résumé
voilou les filles et bon courage
des bisousous
Merci chany le résumé c'était du boulot je l'ai vu en faisant la fiche!!!!
je ferai celui de la R25...
Bonjour Marinette alors en fait on a sélectionné des thèmes sanitaires et sociaux tu trouvera cette liste en page 9 et on fait tous 2 fiches par semaine que l'on rend les mercredi et les dimanche.
Une personne se porte volontaire à chaque fois pour faire le résumés des fiches à chaque thème.
En gros là on doit faire la R25: Aide à la procréation (ou procréation médicalement assistée) pour mercredi et j'ai dit que je ferai le résumé
voilou les filles et bon courage
des bisousous

Re: Fiches Culture Générale 2013
(c'est pas parfait, mais ajustée avec les votre cela iras - première fiche..)
R25: Aide à la procréation
Avant propos : La stérilité est l'impossibilité d'avoir un enfant naturellement. Elle concerne autant les hommes que les femmes. Ce problème peut être résolu grâce à des méthodes de procréation assistée, dans ce cas, on parle d'infertilité. En France 30 000 couples se rendent chaque année dans un centre de procréation médicalement assistée ( PMA). Le taux de réussite moyen de ces méthodes est de 20%.
Définition : La procréation médicale assistée (PMA), également appelée assistance médicale à la procréation (AMP) et procréation assistée médicalement (PAM), est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation afin de permettre à des couples infertiles d'avoir un enfant. Le clonage humain n'est juridiquement pas considéré comme faisant partie des techniques de PMA.
Historique :
1884 : Pancoast a réalisé aux États Unis la première insémination avec sperme de donneur.
1959 : naissance d'un lapin, suite à la fécondation In vitro en France.
1978 : Naissance de Louise Brown, les bébés suivant seront appelés « bébés éprouvettes »
1983 : Création du Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé par François Mitterrand.
1990 : Chiffre record avec 2500 enfants sur 800 000 naissances nés par FIV
1994 : première lois Française adoptés sur la Bioéthique. Cela présentant les conditions d'accès au PMA. Elle fixe aussi les droits et les devoirs des médecins.
1997 : adoption de la convention dOviedo pour la protection des droits de l'homme et le la dignité de l'être humain à l'égard de la biologie et de la médecine.
2004 : Modification des lois, Il faut être désormais 2 personnes, et/ou être en âge de procréer.
Les différentes méthodes d'aides à la procréation :
L'insemination artificielle avec le sperme du conjoint (IAC) :
Un couple a recours à ce type de PMA , si le conjoint est peu fertile (oligospermie), ou si les rapports sexuels sont impossibles.
La femme subit un traitement pour stimuler les ovaires, qui entraîne l'ovulation. L'insémination intra utérine est alors faite autour de 36 heures après le déclenchement de l'ovulation avec le sperme du conjoint qui a été recueillie et congelé dans un CECOS (Centre d'étude et de conservation des ovules et du sperme).
L'insémination est pratiquée avec un fin cathéter à usage unique. Il est introduit dans l'utérus par voie naturelle. Le volume injecté est de l'ordre de 300 à 500 microlitres. Après quelques minutes de repos, la patiente peut reprendre son activité normale.
Le taux de réussite est de 75% sur une année, soit 12 inséminations et de 10% à 15% sur la première insémination. La répétition des cycles d'insémination n'aboutit pas à une addition des chances de succès, mais augmente néanmoins celles-ci.
Les risques liés au traitement sont:
-L’ hyperstimulation (elle se manifeste par des douleurs et une augmentation du volume de l'abdomen.)
-Un risque de grossesse multiple. Un suivi médical attentif diminue considérablement ces risques.
-Enfin, l'insémination artificielle n'élimine pas les complications habituelles de la grossesse naturelle que sont les grossesses extra-utérines, les fausses couches spontanées et les malformations.
L'I.A.C. est la technique la plus simple dans la hiérarchie des techniques d'aide médicale à la procréation. D'autres techniques plus sophistiquées peuvent prendre le relais en cas d'échec, telle que la fécondation in vitro avec ses différentes variantes.
L'insémination artificelle avec le sperme d'un donneur (IAD) :
Si le conjoint est stérile, un couple peut avoir recours à ce type de PMA.
Les procédés et les risques sont les mêmes que ceux de la IAC à la différence que le sperme vient d'un donneur et non du conjoint.
Fécondation in vitro et transfert d'embryon :
Pour résoudre certaines stérilités féminines (obturation des trompes), des techniques de fécondation in vitro a vu le jour.
Cela consiste a prélever les ovules de la femme au cours d'un examen suivi d'une intervention chirurgicale, procédé nommé « cœlioscopie »(ponction avec une longue aiguille).
Ces cellules sont mis en culture dans un milieu nutritif. Quatre heures plus tard les spermatozoïdes issus du père sont introduits dans différents tubes contenant chacun un ovule.
Dès qu'un spermatozoïde entre dans un ovule, un œuf est conçu. Deux jours plus tard deux à trois embryons (jamais plus de 5) sont formés. Un ou deux sont réimplantés dans l’utérus de la future mère. Si l’implantation échoue, on redépose les embryons restants pour une nouvelle tentative.
Cette technique obtient 15 à 20 % de réussite dont 27 % de naissances multiples. En France, 11 000 naissances sur 750 000 sont dues au FIVETE.
Dons d'ovocytes :
Un couple a recours au don d'ovocytes, lorsque la femme n'a pas d'ovaires, est ménopausée précocement ou est atteinte d'une maladie héréditaire ; son utérus est fonctionnel; et lorsque le conjoint est fertile.
Une fécondation in vitro (FIV) est réalisée avec l'ovocyte d'une donneuse et le sperme du mari, puis l'embryon est réimplanté dans l'utérus de la femme stérile
Dons d'embryons :
A partir du moment où le couple est stérile mais que l'utérus de la femme est fonctionnel, ce dernier peut avoir recours au don d'embryon.
On réalise une FIV avec du sperme et des ovocytes de donneurs, puis on implante l'embryon dans l'utérus de la mère.
Le taux de réussite n'est que d'environ 10 à 15 % de grossesse par transfert.
Le don est strictement anonyme. Il est impossible pour les couples donneurs de connaître le couple receveur de leur don et inversement.
Injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde :
L’ICSI est une technique de laboratoire qui s’ajoute à une FIV classique. C’est la technique de PMA la plus utilisée en France.
Cette technique est utilisée lorsqu'il y a un trop petit nombre de spermatozoïdes dans le sperme pour que la fécondation se réalise, ou en cas d’une faible mobilité des spermatozoïdes du père, ou encore en cas de faible ou d’absence d’ovulation. Il est nécessaire d’effectuer un bilan génétique (étude du caryotype du mari) pour éviter la transmission de certaines anomalies des chromosomes.
Lors d’une ICSI, un spermatozoïde est sélectionné, immobilisé et introduit par micro-injection directement dans le cytoplasme d’un ovule à l’aide d’une très fine pipette. Les ovules fécondés sont cultivés afin d'évaluer leur qualité. Les meilleurs d'entre eux sont implantés dans l'utérus.
Le taux de réussite global des ICSI est de 20%.
Maternité de substitution (mère porteuse) :
La maternité de substitution est la solution pour les couples dont la conjointe est stérile par anomalie des ovaires et de l'utérus et où le conjoint est aussi stérile.
Une femme volontaire prête ou loue son utérus. La mère porteuse peut être inséminée artificiellement avec le sperme du père, ou elle peut porter un embryon produit par FIV à partir des gamètes du couple. A la naissance, l'enfant est remis au couple demandeur.
Cependant,la maternité de substitution pose plusieurs problèmes. Par exemple, est-ce-que la mère porteuse peut décider de garder l'enfant? Et si l'enfant naît malformé qui voudra de l'enfant?
Cette pratique est interdite en France, notamment pour éviter tout commerce.
Cout de l'aide à la procréation :
FIV sans micromanipulation avec prep spermato : 418,5 euros
FIV avec micromanipulation : 702 euros
Préparation des spermatozoides pour insemination intra-utérine : 54 euros
Préparation des spermatozoides obtenus par ponction ou biopsie : 135 euros
Congelation d'embryons par cycle : 94,5 euros
Décongélation d'embryon par cycles + catheter : 40,5 euros
cryoconservation d'embryons par cycle et par année : 40,5 euros
Congélation de sperme par éjaculat : 94,5 euros
Cryoconservation de sperme par patient/par année : 43,2 euros
Congélation de spermatozoide prélevé chirurgicalement:94,5 euros
Cryoconservation de spermatoizoide prélevé chirurgicalement : 40,5 euros
Introduction de l'ovulation par gonadotrophines suivie d'une IA ou FIV : 61,44 euros
IA intracervicale : 38,4 euros
1A intra-utérine : 38,4 euros
Prélèvement d'ovocytes sur 1 ou 2 ovaire, par voir transvaginale avec échographie : 85,69 euros
Prélèvement de spermatozoides (testicules, épididyme ou conduit déférent) par voie transcutanée : 78,42 euros
Transfert intra-utérines d'embryon, par voie vaginale : 52,25 euros
Au final :
IAC : 700 à 1200 euros
FIV/ICSI : 3300 à 4700 euros
FIV : 3100 à 4100 euros
Les PMA au niveau de la lois :
A l'étranger :
En Europe
Au Royaume-Uni toute femme capable d’élever un enfant, sans limite d’âge, peut avoir recours à l’assistance médicale à la procréation.
En Belgique, les couples hétérosexuels, homosexuels et les femmes seuls peuvent y avoir recours, cependant avant 45 ans. Il est aussi autorisé de faire don de ces cellules sexuelles entre amis ou au sein de la famille.
Les femmes majeures, sans limites d’âge, peuvent avoir recours à la PMA en Espagne.
Les mères porteuses sont autorisées en Angleterre, en Belgique ou encore en Grèce.
Le cas des Etats-Unis
Aux Etats-Unis les dons de gamètes ne sont ni anonymes ni gratuits : on peut sur catalogue, à condition d'y mettre le prix, choisir la donneuse d'ovocytes ou le donneur de sperme selon certain de ces caractères (taille, poids, couleur des yeux, religion, hobbies, etc.).
Voici quelques chiffres sur ce que coûte les dons aux Etats-Unis :
- 275 dollars pour des spermatozoïdes
- 2 500 à 50 000 pour un ovule
- 30 000 pour une mère porteuse
- 39 000 dollars c'est le tarif moyen des ovules des plus belles et plus intelligentes donneuses.
En France : http://www.fivfrance.com/page_zoom_loi2004.html
La loi de bioéthique
La loi bioéthique de juillet 1994 réserve le droit de recourir à l'assistance médicale à la procréation aux couples hétérosexuels de moins de 43 ans, mariés ou fournissant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans.Dès lors ni les célibataires ni les couples homosexuels ne peuvent bénéficier de dons de gamètes.
Deux cas sont prévus dans la loi de bioéthique : une " infertilité médicalement prouvée " ou le risque de transmettre à l'enfant une maladie héréditaire grave.
Par ailleurs, la loi de bioéthique française interdit le double don de gamètes; autrement dit, soit les ovules, soit les spermatozoïdes doivent provenir du couple.
Les pratiques autorisées et interdites
En France, l'insémination artificielle, la fécondation in vitro et l'injection intracytoplasmique de spermatozoïde sont autorisées.
Par contre le recours aux mères porteuses est interdit . En outre les dons de gamètes doivent être anonymes et gratuits.
De par les religions :
L'Islam
L'insémination artificielle et la FIV sont permis, mais seulement si le couple est hétérosexuel, marié, et que le spermatozoïde et l'ovule proviennent bien du même couple désirant un enfant. La sélection du sexe du bébé est interdite, sauf par certains savants, dans le cas ou une maladie génétique touche exclusivement un des deux sexes. Le diagnostic pré-implantatoire est autorisé seulement s'il est à visée thérapeutique.
Le Catholicisme
L'Église s'oppose à la procréation médicale assistée . Le Vatican considère que l'enfant doit être considéré comme un "don" de Dieu et conseille plutôt aux couples stériles d'adopter un ou des enfant(s) ou de se mettre au service des enfants. Pour l'Église, un enfant doit-être uniquement le fruit de la relation sexuelle d'un couple marié. Dans certains cas bien précis, l'insémination artificielle est permise. La position officielle de l'Église catholique romaine a été exprimée en 1987 .
Le Protestantisme
Le Protestantisme est visiblement la religion la plus ouverte en ce qui concerne la procréation médicalement assistée. La plupart des techniques sont autorisées. Les seules restrictions formulées sont que ces techniques doivent uniquement servir à un couple hétérosexuel (ce qui exclut les homosexuels et les hommes ou les femmes seuls) et qu'il ne doit pas y avoir d'autre intérêt financier que celui de donner la vie à un enfant.
Le Judaïsme
Le Judaïsme est plus permissif que le catholicisme, il autorise les inséminations artificielles (mais seulement avec le sperme du conjoint, le contraire étant considéré comme un adultère), la fécondation in vitro, la congélation d'embryons, et le diagnostic pré-implantatoire.Cependant ces techniques doivent être réservées à un couple hétérosexuel.
R25: Aide à la procréation
Avant propos : La stérilité est l'impossibilité d'avoir un enfant naturellement. Elle concerne autant les hommes que les femmes. Ce problème peut être résolu grâce à des méthodes de procréation assistée, dans ce cas, on parle d'infertilité. En France 30 000 couples se rendent chaque année dans un centre de procréation médicalement assistée ( PMA). Le taux de réussite moyen de ces méthodes est de 20%.
Définition : La procréation médicale assistée (PMA), également appelée assistance médicale à la procréation (AMP) et procréation assistée médicalement (PAM), est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation afin de permettre à des couples infertiles d'avoir un enfant. Le clonage humain n'est juridiquement pas considéré comme faisant partie des techniques de PMA.
Historique :
1884 : Pancoast a réalisé aux États Unis la première insémination avec sperme de donneur.
1959 : naissance d'un lapin, suite à la fécondation In vitro en France.
1978 : Naissance de Louise Brown, les bébés suivant seront appelés « bébés éprouvettes »
1983 : Création du Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé par François Mitterrand.
1990 : Chiffre record avec 2500 enfants sur 800 000 naissances nés par FIV
1994 : première lois Française adoptés sur la Bioéthique. Cela présentant les conditions d'accès au PMA. Elle fixe aussi les droits et les devoirs des médecins.
1997 : adoption de la convention dOviedo pour la protection des droits de l'homme et le la dignité de l'être humain à l'égard de la biologie et de la médecine.
2004 : Modification des lois, Il faut être désormais 2 personnes, et/ou être en âge de procréer.
Les différentes méthodes d'aides à la procréation :
L'insemination artificielle avec le sperme du conjoint (IAC) :
Un couple a recours à ce type de PMA , si le conjoint est peu fertile (oligospermie), ou si les rapports sexuels sont impossibles.
La femme subit un traitement pour stimuler les ovaires, qui entraîne l'ovulation. L'insémination intra utérine est alors faite autour de 36 heures après le déclenchement de l'ovulation avec le sperme du conjoint qui a été recueillie et congelé dans un CECOS (Centre d'étude et de conservation des ovules et du sperme).
L'insémination est pratiquée avec un fin cathéter à usage unique. Il est introduit dans l'utérus par voie naturelle. Le volume injecté est de l'ordre de 300 à 500 microlitres. Après quelques minutes de repos, la patiente peut reprendre son activité normale.
Le taux de réussite est de 75% sur une année, soit 12 inséminations et de 10% à 15% sur la première insémination. La répétition des cycles d'insémination n'aboutit pas à une addition des chances de succès, mais augmente néanmoins celles-ci.
Les risques liés au traitement sont:
-L’ hyperstimulation (elle se manifeste par des douleurs et une augmentation du volume de l'abdomen.)
-Un risque de grossesse multiple. Un suivi médical attentif diminue considérablement ces risques.
-Enfin, l'insémination artificielle n'élimine pas les complications habituelles de la grossesse naturelle que sont les grossesses extra-utérines, les fausses couches spontanées et les malformations.
L'I.A.C. est la technique la plus simple dans la hiérarchie des techniques d'aide médicale à la procréation. D'autres techniques plus sophistiquées peuvent prendre le relais en cas d'échec, telle que la fécondation in vitro avec ses différentes variantes.
L'insémination artificelle avec le sperme d'un donneur (IAD) :
Si le conjoint est stérile, un couple peut avoir recours à ce type de PMA.
Les procédés et les risques sont les mêmes que ceux de la IAC à la différence que le sperme vient d'un donneur et non du conjoint.
Fécondation in vitro et transfert d'embryon :
Pour résoudre certaines stérilités féminines (obturation des trompes), des techniques de fécondation in vitro a vu le jour.
Cela consiste a prélever les ovules de la femme au cours d'un examen suivi d'une intervention chirurgicale, procédé nommé « cœlioscopie »(ponction avec une longue aiguille).
Ces cellules sont mis en culture dans un milieu nutritif. Quatre heures plus tard les spermatozoïdes issus du père sont introduits dans différents tubes contenant chacun un ovule.
Dès qu'un spermatozoïde entre dans un ovule, un œuf est conçu. Deux jours plus tard deux à trois embryons (jamais plus de 5) sont formés. Un ou deux sont réimplantés dans l’utérus de la future mère. Si l’implantation échoue, on redépose les embryons restants pour une nouvelle tentative.
Cette technique obtient 15 à 20 % de réussite dont 27 % de naissances multiples. En France, 11 000 naissances sur 750 000 sont dues au FIVETE.
Dons d'ovocytes :
Un couple a recours au don d'ovocytes, lorsque la femme n'a pas d'ovaires, est ménopausée précocement ou est atteinte d'une maladie héréditaire ; son utérus est fonctionnel; et lorsque le conjoint est fertile.
Une fécondation in vitro (FIV) est réalisée avec l'ovocyte d'une donneuse et le sperme du mari, puis l'embryon est réimplanté dans l'utérus de la femme stérile
Dons d'embryons :
A partir du moment où le couple est stérile mais que l'utérus de la femme est fonctionnel, ce dernier peut avoir recours au don d'embryon.
On réalise une FIV avec du sperme et des ovocytes de donneurs, puis on implante l'embryon dans l'utérus de la mère.
Le taux de réussite n'est que d'environ 10 à 15 % de grossesse par transfert.
Le don est strictement anonyme. Il est impossible pour les couples donneurs de connaître le couple receveur de leur don et inversement.
Injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde :
L’ICSI est une technique de laboratoire qui s’ajoute à une FIV classique. C’est la technique de PMA la plus utilisée en France.
Cette technique est utilisée lorsqu'il y a un trop petit nombre de spermatozoïdes dans le sperme pour que la fécondation se réalise, ou en cas d’une faible mobilité des spermatozoïdes du père, ou encore en cas de faible ou d’absence d’ovulation. Il est nécessaire d’effectuer un bilan génétique (étude du caryotype du mari) pour éviter la transmission de certaines anomalies des chromosomes.
Lors d’une ICSI, un spermatozoïde est sélectionné, immobilisé et introduit par micro-injection directement dans le cytoplasme d’un ovule à l’aide d’une très fine pipette. Les ovules fécondés sont cultivés afin d'évaluer leur qualité. Les meilleurs d'entre eux sont implantés dans l'utérus.
Le taux de réussite global des ICSI est de 20%.
Maternité de substitution (mère porteuse) :
La maternité de substitution est la solution pour les couples dont la conjointe est stérile par anomalie des ovaires et de l'utérus et où le conjoint est aussi stérile.
Une femme volontaire prête ou loue son utérus. La mère porteuse peut être inséminée artificiellement avec le sperme du père, ou elle peut porter un embryon produit par FIV à partir des gamètes du couple. A la naissance, l'enfant est remis au couple demandeur.
Cependant,la maternité de substitution pose plusieurs problèmes. Par exemple, est-ce-que la mère porteuse peut décider de garder l'enfant? Et si l'enfant naît malformé qui voudra de l'enfant?
Cette pratique est interdite en France, notamment pour éviter tout commerce.
Cout de l'aide à la procréation :
FIV sans micromanipulation avec prep spermato : 418,5 euros
FIV avec micromanipulation : 702 euros
Préparation des spermatozoides pour insemination intra-utérine : 54 euros
Préparation des spermatozoides obtenus par ponction ou biopsie : 135 euros
Congelation d'embryons par cycle : 94,5 euros
Décongélation d'embryon par cycles + catheter : 40,5 euros
cryoconservation d'embryons par cycle et par année : 40,5 euros
Congélation de sperme par éjaculat : 94,5 euros
Cryoconservation de sperme par patient/par année : 43,2 euros
Congélation de spermatozoide prélevé chirurgicalement:94,5 euros
Cryoconservation de spermatoizoide prélevé chirurgicalement : 40,5 euros
Introduction de l'ovulation par gonadotrophines suivie d'une IA ou FIV : 61,44 euros
IA intracervicale : 38,4 euros
1A intra-utérine : 38,4 euros
Prélèvement d'ovocytes sur 1 ou 2 ovaire, par voir transvaginale avec échographie : 85,69 euros
Prélèvement de spermatozoides (testicules, épididyme ou conduit déférent) par voie transcutanée : 78,42 euros
Transfert intra-utérines d'embryon, par voie vaginale : 52,25 euros
Au final :
IAC : 700 à 1200 euros
FIV/ICSI : 3300 à 4700 euros
FIV : 3100 à 4100 euros
Les PMA au niveau de la lois :
A l'étranger :
En Europe
Au Royaume-Uni toute femme capable d’élever un enfant, sans limite d’âge, peut avoir recours à l’assistance médicale à la procréation.
En Belgique, les couples hétérosexuels, homosexuels et les femmes seuls peuvent y avoir recours, cependant avant 45 ans. Il est aussi autorisé de faire don de ces cellules sexuelles entre amis ou au sein de la famille.
Les femmes majeures, sans limites d’âge, peuvent avoir recours à la PMA en Espagne.
Les mères porteuses sont autorisées en Angleterre, en Belgique ou encore en Grèce.
Le cas des Etats-Unis
Aux Etats-Unis les dons de gamètes ne sont ni anonymes ni gratuits : on peut sur catalogue, à condition d'y mettre le prix, choisir la donneuse d'ovocytes ou le donneur de sperme selon certain de ces caractères (taille, poids, couleur des yeux, religion, hobbies, etc.).
Voici quelques chiffres sur ce que coûte les dons aux Etats-Unis :
- 275 dollars pour des spermatozoïdes
- 2 500 à 50 000 pour un ovule
- 30 000 pour une mère porteuse
- 39 000 dollars c'est le tarif moyen des ovules des plus belles et plus intelligentes donneuses.
En France : http://www.fivfrance.com/page_zoom_loi2004.html
La loi de bioéthique
La loi bioéthique de juillet 1994 réserve le droit de recourir à l'assistance médicale à la procréation aux couples hétérosexuels de moins de 43 ans, mariés ou fournissant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans.Dès lors ni les célibataires ni les couples homosexuels ne peuvent bénéficier de dons de gamètes.
Deux cas sont prévus dans la loi de bioéthique : une " infertilité médicalement prouvée " ou le risque de transmettre à l'enfant une maladie héréditaire grave.
Par ailleurs, la loi de bioéthique française interdit le double don de gamètes; autrement dit, soit les ovules, soit les spermatozoïdes doivent provenir du couple.
Les pratiques autorisées et interdites
En France, l'insémination artificielle, la fécondation in vitro et l'injection intracytoplasmique de spermatozoïde sont autorisées.
Par contre le recours aux mères porteuses est interdit . En outre les dons de gamètes doivent être anonymes et gratuits.
De par les religions :
L'Islam
L'insémination artificielle et la FIV sont permis, mais seulement si le couple est hétérosexuel, marié, et que le spermatozoïde et l'ovule proviennent bien du même couple désirant un enfant. La sélection du sexe du bébé est interdite, sauf par certains savants, dans le cas ou une maladie génétique touche exclusivement un des deux sexes. Le diagnostic pré-implantatoire est autorisé seulement s'il est à visée thérapeutique.
Le Catholicisme
L'Église s'oppose à la procréation médicale assistée . Le Vatican considère que l'enfant doit être considéré comme un "don" de Dieu et conseille plutôt aux couples stériles d'adopter un ou des enfant(s) ou de se mettre au service des enfants. Pour l'Église, un enfant doit-être uniquement le fruit de la relation sexuelle d'un couple marié. Dans certains cas bien précis, l'insémination artificielle est permise. La position officielle de l'Église catholique romaine a été exprimée en 1987 .
Le Protestantisme
Le Protestantisme est visiblement la religion la plus ouverte en ce qui concerne la procréation médicalement assistée. La plupart des techniques sont autorisées. Les seules restrictions formulées sont que ces techniques doivent uniquement servir à un couple hétérosexuel (ce qui exclut les homosexuels et les hommes ou les femmes seuls) et qu'il ne doit pas y avoir d'autre intérêt financier que celui de donner la vie à un enfant.
Le Judaïsme
Le Judaïsme est plus permissif que le catholicisme, il autorise les inséminations artificielles (mais seulement avec le sperme du conjoint, le contraire étant considéré comme un adultère), la fécondation in vitro, la congélation d'embryons, et le diagnostic pré-implantatoire.Cependant ces techniques doivent être réservées à un couple hétérosexuel.
Prépa infirmière 2012-2013 : 2 mois à l'IRSS nantes / seule
Concours 2013 : Armée et croix-rouge
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Re: chiffre et culture générale 2013
Du coup on donne suite à ce topic ou alors il tombe dans la poubelle ? Pour savoir si cela sert à quelque chose que j'en fasse d'autres ou non? 

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- Forcené
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Re: Fiches Culture Générale 2013
bonjour oriacat cool tu es nouvelles plus on est mieux c'est
Sinon à Chany: je pense que R25 pour mercredi c'est bien car R26 il y a pas mal de truc à dire donc je pense qu'on garde R26 pour dimanche qu'en pensez-vous? bisous
Sinon à Chany: je pense que R25 pour mercredi c'est bien car R26 il y a pas mal de truc à dire donc je pense qu'on garde R26 pour dimanche qu'en pensez-vous? bisous
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- Inscription : 20 oct. 2012 11:14
Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonjour à toutes et à tous,
Actuellement, je suis en train de préparer mes fiches concernant les thèmes sociaux de culture général. Je traite le chapitre de l'adoption. Ma question est simple :
Quelle type d'adoption est la plus fréquente en France ? Je pose cette question car j'ai deux informations contradictoires, un livre affirme que c'est l'adoption plénière qui est de loin la plus fréquente, mais une autre source m'explique que l'adoption simple est la plus fréquente car plus simple vis-à-vis des législations des pays étrangers.
Merci pour vos réponses.
Actuellement, je suis en train de préparer mes fiches concernant les thèmes sociaux de culture général. Je traite le chapitre de l'adoption. Ma question est simple :
Quelle type d'adoption est la plus fréquente en France ? Je pose cette question car j'ai deux informations contradictoires, un livre affirme que c'est l'adoption plénière qui est de loin la plus fréquente, mais une autre source m'explique que l'adoption simple est la plus fréquente car plus simple vis-à-vis des législations des pays étrangers.
Merci pour vos réponses.
Re: Fiches Culture Générale 2013
Je mets cette fiche pour ne pas oublier de la mettre cette semaine. Encore une fois elle doit pas être complète mais en rassemblant celles de tous cela iras comme les précédentes.
Ravie de vous suivre chaque semaine, ayant quitter ma prépa infirmière ne me convenant pas et n'ayant plus de finance je serais avec vous jusqu'au concours !
R26 - Euthanasie, mort, fin de vie
1. Définition
2. Distinction d'euthanasie
3. Les différents arguments contre
4. Les différents argument pour
5. Les textes de Lois sur l'euthanasie
6. Avis suite à la Campagne présidentielle 2012
1 / Définition :
L'euthanasie est un terme qui n'existe pas en droit français. C'est l'art de donner une bonne mort, sans souffrance. Pour les députés de l'Assemblée nationale, ce terme est à remplacer par "la mort volontairement donnée au malade incurable", "le suicide assisté", "la non-intervention médicale" ou encore "l'interruption des soins et traitements du malade".
2 / Distinction d'euthanasie :
euthanasie active dans le but d'abréger la vie du patient.
euthanasie passive: un traitement est arrêté, ce qui a pour effet d'abréger la vie du patient, ce qui la distingue de l'euthanasie active car la mort est naturelle, contrairement à l'euthanasie active, où la mort est due à l'injectionlétale effectuée.
euthanasie indirecte: administration d'un produit mortifère dont la conséquence non recherchée est la mort du patient.
aide au suicide (ce qui est différent de l'incitation au suicide).
L'euthanasie peut être volontaire, non volontaire, ou involontaire :
volontaire, lorsqu'un individu a la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir et qu'il le demande ;
non volontaire, lorsqu'on ne connaît pas la volonté de l'individu ;
involontaire : effectuée contre le gré d'un individu qui est conscient et qui s'oppose formellement à cette décision.
3 / Les différents argument contre :
Interdit par de nombreuses religions :
l'homme ne dispose pas de sa vie : elle est un don (christianisme et islam par exemple) ;
risque de dérapage :
pressions financières sur le malade à cause du coût élevé des soins pour les proches ;
pressions financières pour les plus pauvres, qui risquent de " préférer " mourir rapidement ;
pressions morales de la part des proches ;
difficulté de changer d'avis à partir d'un certain point (inconscience) ;
interférence fréquente entre les notions de souffrance du patient et de souffrance de l'entourage ;
idéal pour dissimuler un meurtre ;
risque de dérive :
eugénisme, sélection des individus par rapport à une conception de la vie bonne ;
par suite, peut devenir un instrument de domination sociale ;
sans compter les héritiers qui peuvent en profiter pour accélérer un héritage ;
inutilité : Une partie des médecins estime que les progrès en matière d'anti-douleurs et de tranquillisants (soins palliatifs) rendent l'euthanasie inutile.
incapacité de décider, la décision peut être prise par quelqu'un d'autre.
4 / Les différents argument pour :
dignité humaine :
les mourants dans les sociétés modernes sont abandonnés à l'hôpital et leurs souffrances sont peu prises en compte par les médecins ;
évite la clandestinité du geste ; de fait, le geste étant encadré, évite aussi les dérives ;
la maladie est socialement perçue comme une dégradation ;
la maladie peut entraîner des altérations des facultés psychiques (raison et volonté en particulier) sur lesquelles reposent les valeurs morales de l'Occident ;
fin de la souffrance ;
l'Homme est seul titulaire des droits associé à son corps, seul maître de sa vie ; c'est la simple application de la liberté individuelle. Il doit être le seul à décider de ce qu'il veut faire de son corps mais aussi de son esprit, c’est-à-dire de ce qui fait qu'il existe en tant qu'Homme.
Juridiquement, le corps humain, considéré comme une "chose sacrée", est un élément extrapatrimonial. il ne peut donc être question de propriété de celui-ci. Ceci résulte des principes d'indisponibilité du corps humain et de l'état des personnes contenus dans le Code Civil (art. 16 et s.).
liberté de choix du malade, qui sait mieux que quiconque ce qu'il désire.
Cela permettrai aussi d'éviter l'acharnement thérapeutique régi et interdit par la loi Kouchner du 4 mars 2002
dépendance très importante ou totale de l'aide d'autrui.
sentiment d'inutilité sociale.
la maladie est une épreuve difficile à surmonter donc ne pas trouver une solution à la pathologie est encore plus dure.
5 / Les textes de lois sur l'euthanasie en France et en Europe:
L'acte d'euthanasie est évoqué mais non défini dans les différents textes de lois français. Voici ceux que les juges appliquent :
En France, c'est la loi Ponticelli qui évoque les droits des malades en fin de vie. L'idée d'une loi sur l'etuhanasie revient régulièrement dans le débat. Proposée le 18 janvier 2011 par plusieurs députés,la proposition de loi a été écartée par le gouvernement au motif que l'euthanasie va "à l'encontre de nos fondements juridiques". Pourtant, l'opinion publique s'était émue en 2008 de la volonté de Chantal Sébire, atteinte d'une maladie grave, de "mourir dans la dignité".
Dans le code pénal : acte de tuer volontairement
En France, aucun loi ne traite spécifiquement de l'euthanasie. La mort donnée à un patient (euthanasie active), quels que soient son état et sa volonté, est considérée comme un homicide : un acte de tuer volontairement selon le code pénal. Ces pratiques sont donc sévèrement punies par la loi. Le code pénal précise en effet que le "meurtre", la "non-assistance à personne en péril" et "l'empoisonnement" sont des crimes passibles d'un procès devant les assises. Ces crimes sont punissables de peines allant de 30 ans de réclusion criminelle à la perpétuité. Le code pénal prévoit aussi l'interdiction d'exercer la profession de médecin pour ceux qui se rendent coupable de cet acte considéré comme criminel. Mais dans les faits, les médecins sont rarement condamnés à des peines si lourdes.
Selon le code de déontologie médicale : interdiction claire
Le code de déontologie médical français interdit au médecin de provoquer délibérément la mort du malade. Il est mentionné que "le médecin doit accompagner le mourant jusqu'à ses derniers moments, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d'une vie qui prend fin, sauvegarder la vie du malade et réconforter son entourage. Il n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort". La violation de cette disposition entraîne des sanctions disciplinaires. Généralement, ces sanctions consistent dans l'interdiction d'exercer pendant une certaine période.
La loi d'avril 2005 sur les "droits du malade à mourir"
La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, votée en avril 2005 et élaborée sur la base d'un rapport de 2002 du Comité consultatif national d'éthique, permet d'arrêter un traitement ou de refuser un acharnement thérapeutique (l'obstination déraisonnable dans la dispense de soins). Cependant, il ne légalise absolument pas l'euthanasie. Cette loi a aussi introduit une nouvelle notion, celle de "testament de vie" : "toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées au cas où elle serait un jour incapable d'exprimer sa volonté. Elle définit les conditions de la limitation ou de l'arrêt de traitements", a expliqué Nadine Morano au Parisien du 3 janvier 2006. Ce testament de vie doit être daté et signé, avoir été rédigé devant un témoin, par une personne saine d'esprit. Il n'existe pas de formulaire pré établi, l'écriture et la forme de ce testament sont libres. Avec cette loi, la France rejoint plusieurs pays européens.
Le droit européen condamne l'euthanasie active
Le droit européen prévaut sur le droit français, c'est pourquoi il est important de citer la loi européenne qui s'applique dans les cas d'euthanasie. Le Conseil de l'Europe a adopté le 26 juin 1999 une recommandation sur la protection des droits de l'Homme et de la dignité des malades incurables et des mourants, condamnant l'euthanasie active, c'est-à-dire l'acte de donner la mort à un malade, mais autorisant l'arrêt de l'acharnement thérapeutique : l'euthanasie passive.
Avis suite à la campagne présidentielle 2012 :
Sept ans après la loi Léonetti, qui proscrit l’acharnement thérapeutique et autorise l’arrêt des traitements quand le patient le demande, François Hollande dans son programme présidentiel proposait que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité.
Le 22 septembre, dans le cadre de la mission de réflexion conduite par le professeur Didier Sicard, se tenait le premier débat public dans lequel pouvait dialoguer experts et citoyens sur la « fin de vie ».
C’est dans ce contexte que l’Ifop a interrogé les Français pour Pèlerin Magazine sur la fin de vie:
- 48 % des personnes interrogées estiment qu’en France la loi actuelle sur la fin de vie ne permet pas suffisamment d’atténuer les souffrances physiques ou morales.
- 59 % d’éviter toute forme d’acharnement thérapeutique
- 68 % de respecter la volonté du malade concernant sa fin de vie.
Dans ce contexte, 86 % se déclarent favorables à la légalisation de
l’euthanasie. Si cette adhésion est encore plus forte parmi les sans religion
(94 %), 59 % des catholiques pratiquants partagent également ce point de vue.
Ravie de vous suivre chaque semaine, ayant quitter ma prépa infirmière ne me convenant pas et n'ayant plus de finance je serais avec vous jusqu'au concours !
R26 - Euthanasie, mort, fin de vie
1. Définition
2. Distinction d'euthanasie
3. Les différents arguments contre
4. Les différents argument pour
5. Les textes de Lois sur l'euthanasie
6. Avis suite à la Campagne présidentielle 2012
1 / Définition :
L'euthanasie est un terme qui n'existe pas en droit français. C'est l'art de donner une bonne mort, sans souffrance. Pour les députés de l'Assemblée nationale, ce terme est à remplacer par "la mort volontairement donnée au malade incurable", "le suicide assisté", "la non-intervention médicale" ou encore "l'interruption des soins et traitements du malade".
2 / Distinction d'euthanasie :
euthanasie active dans le but d'abréger la vie du patient.
euthanasie passive: un traitement est arrêté, ce qui a pour effet d'abréger la vie du patient, ce qui la distingue de l'euthanasie active car la mort est naturelle, contrairement à l'euthanasie active, où la mort est due à l'injectionlétale effectuée.
euthanasie indirecte: administration d'un produit mortifère dont la conséquence non recherchée est la mort du patient.
aide au suicide (ce qui est différent de l'incitation au suicide).
L'euthanasie peut être volontaire, non volontaire, ou involontaire :
volontaire, lorsqu'un individu a la capacité mentale et physique de demander de l'aide pour mourir et qu'il le demande ;
non volontaire, lorsqu'on ne connaît pas la volonté de l'individu ;
involontaire : effectuée contre le gré d'un individu qui est conscient et qui s'oppose formellement à cette décision.
3 / Les différents argument contre :
Interdit par de nombreuses religions :
l'homme ne dispose pas de sa vie : elle est un don (christianisme et islam par exemple) ;
risque de dérapage :
pressions financières sur le malade à cause du coût élevé des soins pour les proches ;
pressions financières pour les plus pauvres, qui risquent de " préférer " mourir rapidement ;
pressions morales de la part des proches ;
difficulté de changer d'avis à partir d'un certain point (inconscience) ;
interférence fréquente entre les notions de souffrance du patient et de souffrance de l'entourage ;
idéal pour dissimuler un meurtre ;
risque de dérive :
eugénisme, sélection des individus par rapport à une conception de la vie bonne ;
par suite, peut devenir un instrument de domination sociale ;
sans compter les héritiers qui peuvent en profiter pour accélérer un héritage ;
inutilité : Une partie des médecins estime que les progrès en matière d'anti-douleurs et de tranquillisants (soins palliatifs) rendent l'euthanasie inutile.
incapacité de décider, la décision peut être prise par quelqu'un d'autre.
4 / Les différents argument pour :
dignité humaine :
les mourants dans les sociétés modernes sont abandonnés à l'hôpital et leurs souffrances sont peu prises en compte par les médecins ;
évite la clandestinité du geste ; de fait, le geste étant encadré, évite aussi les dérives ;
la maladie est socialement perçue comme une dégradation ;
la maladie peut entraîner des altérations des facultés psychiques (raison et volonté en particulier) sur lesquelles reposent les valeurs morales de l'Occident ;
fin de la souffrance ;
l'Homme est seul titulaire des droits associé à son corps, seul maître de sa vie ; c'est la simple application de la liberté individuelle. Il doit être le seul à décider de ce qu'il veut faire de son corps mais aussi de son esprit, c’est-à-dire de ce qui fait qu'il existe en tant qu'Homme.
Juridiquement, le corps humain, considéré comme une "chose sacrée", est un élément extrapatrimonial. il ne peut donc être question de propriété de celui-ci. Ceci résulte des principes d'indisponibilité du corps humain et de l'état des personnes contenus dans le Code Civil (art. 16 et s.).
liberté de choix du malade, qui sait mieux que quiconque ce qu'il désire.
Cela permettrai aussi d'éviter l'acharnement thérapeutique régi et interdit par la loi Kouchner du 4 mars 2002
dépendance très importante ou totale de l'aide d'autrui.
sentiment d'inutilité sociale.
la maladie est une épreuve difficile à surmonter donc ne pas trouver une solution à la pathologie est encore plus dure.
5 / Les textes de lois sur l'euthanasie en France et en Europe:
L'acte d'euthanasie est évoqué mais non défini dans les différents textes de lois français. Voici ceux que les juges appliquent :
En France, c'est la loi Ponticelli qui évoque les droits des malades en fin de vie. L'idée d'une loi sur l'etuhanasie revient régulièrement dans le débat. Proposée le 18 janvier 2011 par plusieurs députés,la proposition de loi a été écartée par le gouvernement au motif que l'euthanasie va "à l'encontre de nos fondements juridiques". Pourtant, l'opinion publique s'était émue en 2008 de la volonté de Chantal Sébire, atteinte d'une maladie grave, de "mourir dans la dignité".
Dans le code pénal : acte de tuer volontairement
En France, aucun loi ne traite spécifiquement de l'euthanasie. La mort donnée à un patient (euthanasie active), quels que soient son état et sa volonté, est considérée comme un homicide : un acte de tuer volontairement selon le code pénal. Ces pratiques sont donc sévèrement punies par la loi. Le code pénal précise en effet que le "meurtre", la "non-assistance à personne en péril" et "l'empoisonnement" sont des crimes passibles d'un procès devant les assises. Ces crimes sont punissables de peines allant de 30 ans de réclusion criminelle à la perpétuité. Le code pénal prévoit aussi l'interdiction d'exercer la profession de médecin pour ceux qui se rendent coupable de cet acte considéré comme criminel. Mais dans les faits, les médecins sont rarement condamnés à des peines si lourdes.
Selon le code de déontologie médicale : interdiction claire
Le code de déontologie médical français interdit au médecin de provoquer délibérément la mort du malade. Il est mentionné que "le médecin doit accompagner le mourant jusqu'à ses derniers moments, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d'une vie qui prend fin, sauvegarder la vie du malade et réconforter son entourage. Il n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort". La violation de cette disposition entraîne des sanctions disciplinaires. Généralement, ces sanctions consistent dans l'interdiction d'exercer pendant une certaine période.
La loi d'avril 2005 sur les "droits du malade à mourir"
La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, votée en avril 2005 et élaborée sur la base d'un rapport de 2002 du Comité consultatif national d'éthique, permet d'arrêter un traitement ou de refuser un acharnement thérapeutique (l'obstination déraisonnable dans la dispense de soins). Cependant, il ne légalise absolument pas l'euthanasie. Cette loi a aussi introduit une nouvelle notion, celle de "testament de vie" : "toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées au cas où elle serait un jour incapable d'exprimer sa volonté. Elle définit les conditions de la limitation ou de l'arrêt de traitements", a expliqué Nadine Morano au Parisien du 3 janvier 2006. Ce testament de vie doit être daté et signé, avoir été rédigé devant un témoin, par une personne saine d'esprit. Il n'existe pas de formulaire pré établi, l'écriture et la forme de ce testament sont libres. Avec cette loi, la France rejoint plusieurs pays européens.
Le droit européen condamne l'euthanasie active
Le droit européen prévaut sur le droit français, c'est pourquoi il est important de citer la loi européenne qui s'applique dans les cas d'euthanasie. Le Conseil de l'Europe a adopté le 26 juin 1999 une recommandation sur la protection des droits de l'Homme et de la dignité des malades incurables et des mourants, condamnant l'euthanasie active, c'est-à-dire l'acte de donner la mort à un malade, mais autorisant l'arrêt de l'acharnement thérapeutique : l'euthanasie passive.
Avis suite à la campagne présidentielle 2012 :
Sept ans après la loi Léonetti, qui proscrit l’acharnement thérapeutique et autorise l’arrêt des traitements quand le patient le demande, François Hollande dans son programme présidentiel proposait que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité.
Le 22 septembre, dans le cadre de la mission de réflexion conduite par le professeur Didier Sicard, se tenait le premier débat public dans lequel pouvait dialoguer experts et citoyens sur la « fin de vie ».
C’est dans ce contexte que l’Ifop a interrogé les Français pour Pèlerin Magazine sur la fin de vie:
- 48 % des personnes interrogées estiment qu’en France la loi actuelle sur la fin de vie ne permet pas suffisamment d’atténuer les souffrances physiques ou morales.
- 59 % d’éviter toute forme d’acharnement thérapeutique
- 68 % de respecter la volonté du malade concernant sa fin de vie.
Dans ce contexte, 86 % se déclarent favorables à la légalisation de
l’euthanasie. Si cette adhésion est encore plus forte parmi les sans religion
(94 %), 59 % des catholiques pratiquants partagent également ce point de vue.
Prépa infirmière 2012-2013 : 2 mois à l'IRSS nantes / seule
Concours 2013 : Armée et croix-rouge
Concours 2013 : Armée et croix-rouge