Actualités pour le concours 2011
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités pour le concours 2011
Les souffrances des enfants du divorce
Selon une étude de l'Union des familles en Europe, 48 % d'entre eux affirment que la séparation a perturbé leur vie amoureuse.
A l'heure de la banalisation du divorce, la souffrance des enfants a-t-elle été oubliée ? Alors que 2,9 millions de mineurs vivent avec un seul parent et que près d'un mariage sur deux se termine par une rupture, il s'agit de «réussir son divorce» et de «préserver le couple parental».
Un credo illusoire, selon l'Union des familles en Europe.«Comment vit-on vraiment le divorce de ses parents ?», s'est interrogée l'association, qui prône la défense des intérêts des familles et souhaite contrebalancer les thèses actuelles sur le «divorce heureux».
Dans une enquête, elle a posé la question à 1137 personnes, âgées de 18 ans à plus de 56 ans, «victimes» d'une rupture parentale.
Pour l'écrasante majorité (88 %), cette séparation a eu des effets à long terme sur leur personnalité. Certains disent avoir peur d'être abandonné, manquer de confiance, souffrir de dépression. «J'ai un sentiment de culpabilité étouffant», se plaint un sondé. «J'ai peur que tout s'écroule du jour au lendemain», ajoute un autre. «Je ne fais pas confiance aux hommes», constate une troisième. Quelques éclaircies nuancent néanmoins ce tableau. «Je sais m'adapter à toutes les situations», «cela m'a permis de mûrir plus vite», avancent les plus optimistes.
«Le divorce a rendu une poignée d'entre eux plus coriaces. Mais c'est presque devenu un tabou de dire que les enfants souffrent énormément du divorce de leurs parents, s'insurge Dominique Marcilhacy, porte-parole de l'association, aujourd'hui, tout le monde défend la même thèse : si les parents vont bien, les enfants vont bien. Tenir un autre discours serait trop culpabilisant. Avec plus de 55 % de divorces prononcés par consentement mutuel, on entretient le mythe du divorce heureux.
«Certains s'en sortent très bien.
Pour cela, il faut avant tout qu'ils gardent le lien avec leurs deux parents et que des derniers arrêtent de les impliquer dans leurs disputes» , résume Stéphane Clerget. Une ligne de conduite apparemment difficile à tenir. 40 % des sondés indiquent ne pas avoir maintenu de lien régulier avec le parent qui n'avait pas la garde, généralement le père.
Quant aux querelles, elles ont la vie dure. 61 % des ex-conjoints continueraient à ferrailler sur la question sensible de la pension alimentaire. Dans cette ambiance, près de la moitié des enfants de divorcés avouent qu'ils ont dû faire un choix affectif entre leurs deux parents. Plus des deux tiers ont entendu leur père ou mère refaire régulièrement le procès de l'absent. Un souvenir cuisant. «Ne pas dénigrer l'autre parent et tenir l'enfant à l'écart des disputes» : c'est la leçon qu'ils retiennent tous de cette expérience malheureuse.
source le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon une étude de l'Union des familles en Europe, 48 % d'entre eux affirment que la séparation a perturbé leur vie amoureuse.
A l'heure de la banalisation du divorce, la souffrance des enfants a-t-elle été oubliée ? Alors que 2,9 millions de mineurs vivent avec un seul parent et que près d'un mariage sur deux se termine par une rupture, il s'agit de «réussir son divorce» et de «préserver le couple parental».
Un credo illusoire, selon l'Union des familles en Europe.«Comment vit-on vraiment le divorce de ses parents ?», s'est interrogée l'association, qui prône la défense des intérêts des familles et souhaite contrebalancer les thèses actuelles sur le «divorce heureux».
Dans une enquête, elle a posé la question à 1137 personnes, âgées de 18 ans à plus de 56 ans, «victimes» d'une rupture parentale.
Pour l'écrasante majorité (88 %), cette séparation a eu des effets à long terme sur leur personnalité. Certains disent avoir peur d'être abandonné, manquer de confiance, souffrir de dépression. «J'ai un sentiment de culpabilité étouffant», se plaint un sondé. «J'ai peur que tout s'écroule du jour au lendemain», ajoute un autre. «Je ne fais pas confiance aux hommes», constate une troisième. Quelques éclaircies nuancent néanmoins ce tableau. «Je sais m'adapter à toutes les situations», «cela m'a permis de mûrir plus vite», avancent les plus optimistes.
«Le divorce a rendu une poignée d'entre eux plus coriaces. Mais c'est presque devenu un tabou de dire que les enfants souffrent énormément du divorce de leurs parents, s'insurge Dominique Marcilhacy, porte-parole de l'association, aujourd'hui, tout le monde défend la même thèse : si les parents vont bien, les enfants vont bien. Tenir un autre discours serait trop culpabilisant. Avec plus de 55 % de divorces prononcés par consentement mutuel, on entretient le mythe du divorce heureux.
«Certains s'en sortent très bien.
Pour cela, il faut avant tout qu'ils gardent le lien avec leurs deux parents et que des derniers arrêtent de les impliquer dans leurs disputes» , résume Stéphane Clerget. Une ligne de conduite apparemment difficile à tenir. 40 % des sondés indiquent ne pas avoir maintenu de lien régulier avec le parent qui n'avait pas la garde, généralement le père.
Quant aux querelles, elles ont la vie dure. 61 % des ex-conjoints continueraient à ferrailler sur la question sensible de la pension alimentaire. Dans cette ambiance, près de la moitié des enfants de divorcés avouent qu'ils ont dû faire un choix affectif entre leurs deux parents. Plus des deux tiers ont entendu leur père ou mère refaire régulièrement le procès de l'absent. Un souvenir cuisant. «Ne pas dénigrer l'autre parent et tenir l'enfant à l'écart des disputes» : c'est la leçon qu'ils retiennent tous de cette expérience malheureuse.
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futur esi 2011 je l'espère vraiment
candidate à lyon rockfeller,Orléans,Montpellier,Besancon et Clermont ferrand
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Re: Actualités pour le concours 2011
Récidive : les failles d'un système
Un arsenal de mesures de surveillance existe pour suivre les criminels sexuels. Mais il n'est pas synonyme de risque zéro.
Dès lundi, quinze jours après la disparition de Laëtitia près de Pornic et la mise en examen de son agresseur présumé pour «enlèvement suivi de mort», le garde des Sceaux, Michel Mercier, remettra ses propositions pour éviter de nouveaux «dysfonctionnements». Mais, avec le drame de Pornic, a resurgi la question de la récidive des criminels sexuels et celle de leur suivi judiciaire. Chaque crime de ce type s'accompagne de cette interrogation : comment, malgré l'arsenal de mesures existantes, un homme condamné le plus souvent à une lourde peine, identifié comme dangereux, peut-il ensuite passer au travers des mailles du filet ? «Il n'existe pas de risque zéro», répondent souvent les professionnels du monde judiciaire, critiquant une attention politique et médiatique disproportionnée.
Si la lutte contre la récidive s'est beaucoup renforcée ces dernières années, quelques failles persistent.
L'un des principes posés par les spécialistes de la récidive est qu'une sortie de prison «encadrée» est toujours préférable à une sortie dite «sèche», où, après des années passées en cellule, le condamné est mis dehors du jour au lendemain. Chargé d'une mission sur l'exécution des peines, le député (UMP) Éric Ciotti s'interroge, lui, sur la pertinence de «ces aménagements de peine quasi systématiques». Cependant, tout le monde reconnaît que, face à une surpopulation carcérale chronique, «la pression est forte pour faire sortir les détenus de façon anticipée». Les directeurs de prison sont les premiers à demander aux magistrats de leur accorder cet oxygène, qui permet aussi de maintenir une forme d'espoir pour «les longues peines». Enfin, parmi les criminels sexuels, la récidive, dramatique lorsqu'elle survient, est cependant rare. Le psychiatre Pierre Lamothe, responsable du Pôle santé mentale des détenus à Lyon, livre ces chiffres, personnels, mais communément admis : environ 10 % des violeurs récidivent mais le cas d'un violeur qui tue sa victime lors d'un deuxième viol ne survient qu'une ou deux fois par an en France. Quant au cas de l'agresseur sexuel meurtrier qui récidive, tel l'assassin de la joggeuse Nelly Crémel, il ne se produirait qu'une fois tous les cinq ans. Ce risque, bien qu'humainement effroyable, est donc minime statistiquement.
Comment s'exercent les contrôles ?
C'est le service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) qui intervient sous le contrôle du juge de l'application des peines (JAP). Là, c'est le «flux à réguler» qui paraît parfois démesuré: un seul magistrat peut avoir quelque deux cents ex-détenus à suivre en même temps… Résultat, «les JAP ont souvent l'œil rivé sur leurs dossiers et oublient qu'il y a des bonhommes derrière», constate un de leurs anciens collègues. Pour l'avocat général à la Cour de cassation et ancien procureur, Yves Charpenel, «ce suivi social, pour être efficace, est très lourd en terme de moyens humains». En général, le bénéficiaire d'une conditionnelle devra pointer une fois par mois auprès du Spip qui s'enquerra de son travail, de ses rendez-vous avec le psychiatre, etc. En cas d'entorses et selon leur gravité, la mesure peut être révoquée, ce qui signifie le retour en prison. À l'inverse, lorsque les Spip sont débordés, le contrôle peut devenir plus élastique…
le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un arsenal de mesures de surveillance existe pour suivre les criminels sexuels. Mais il n'est pas synonyme de risque zéro.
Dès lundi, quinze jours après la disparition de Laëtitia près de Pornic et la mise en examen de son agresseur présumé pour «enlèvement suivi de mort», le garde des Sceaux, Michel Mercier, remettra ses propositions pour éviter de nouveaux «dysfonctionnements». Mais, avec le drame de Pornic, a resurgi la question de la récidive des criminels sexuels et celle de leur suivi judiciaire. Chaque crime de ce type s'accompagne de cette interrogation : comment, malgré l'arsenal de mesures existantes, un homme condamné le plus souvent à une lourde peine, identifié comme dangereux, peut-il ensuite passer au travers des mailles du filet ? «Il n'existe pas de risque zéro», répondent souvent les professionnels du monde judiciaire, critiquant une attention politique et médiatique disproportionnée.
Si la lutte contre la récidive s'est beaucoup renforcée ces dernières années, quelques failles persistent.
L'un des principes posés par les spécialistes de la récidive est qu'une sortie de prison «encadrée» est toujours préférable à une sortie dite «sèche», où, après des années passées en cellule, le condamné est mis dehors du jour au lendemain. Chargé d'une mission sur l'exécution des peines, le député (UMP) Éric Ciotti s'interroge, lui, sur la pertinence de «ces aménagements de peine quasi systématiques». Cependant, tout le monde reconnaît que, face à une surpopulation carcérale chronique, «la pression est forte pour faire sortir les détenus de façon anticipée». Les directeurs de prison sont les premiers à demander aux magistrats de leur accorder cet oxygène, qui permet aussi de maintenir une forme d'espoir pour «les longues peines». Enfin, parmi les criminels sexuels, la récidive, dramatique lorsqu'elle survient, est cependant rare. Le psychiatre Pierre Lamothe, responsable du Pôle santé mentale des détenus à Lyon, livre ces chiffres, personnels, mais communément admis : environ 10 % des violeurs récidivent mais le cas d'un violeur qui tue sa victime lors d'un deuxième viol ne survient qu'une ou deux fois par an en France. Quant au cas de l'agresseur sexuel meurtrier qui récidive, tel l'assassin de la joggeuse Nelly Crémel, il ne se produirait qu'une fois tous les cinq ans. Ce risque, bien qu'humainement effroyable, est donc minime statistiquement.
Comment s'exercent les contrôles ?
C'est le service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) qui intervient sous le contrôle du juge de l'application des peines (JAP). Là, c'est le «flux à réguler» qui paraît parfois démesuré: un seul magistrat peut avoir quelque deux cents ex-détenus à suivre en même temps… Résultat, «les JAP ont souvent l'œil rivé sur leurs dossiers et oublient qu'il y a des bonhommes derrière», constate un de leurs anciens collègues. Pour l'avocat général à la Cour de cassation et ancien procureur, Yves Charpenel, «ce suivi social, pour être efficace, est très lourd en terme de moyens humains». En général, le bénéficiaire d'une conditionnelle devra pointer une fois par mois auprès du Spip qui s'enquerra de son travail, de ses rendez-vous avec le psychiatre, etc. En cas d'entorses et selon leur gravité, la mesure peut être révoquée, ce qui signifie le retour en prison. À l'inverse, lorsque les Spip sont débordés, le contrôle peut devenir plus élastique…
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Re: Actualités pour le concours 2011
Ces sujets de bioéthique qui divisent l'opinion
Avant le débat parlementaire sur le projet de loi, les polémiques dépassent le clivage droite-gauche.
Examen du projet de loi sur la bioéthique en commission des lois de l'Assemblée nationale, proposition sénatoriale sur l'euthanasie, jugement sur l'accouchement sous X… les polémiques dépassent le traditionnel clivage politique à quelques jours d'un débat parlementaire qui s'annonce agité.
• Don de gamètes
La mesure concernant la levée de l'anonymat du don de gamètes constituait l'une des principales avancées du projet de loi sur la bioéthique préparé par Roselyne Bachelot. Or, lors de l'examen du texte mercredi, la commission des lois a décidé de maintenir l'anonymat. Depuis 1973, 50.000 enfants sont nés de dons de gamètes. Certains militent pour la levée de l'anonymat, mais les banques du sperme craignent une chute des dons.
• Embryon: transfert post-mortem
Contre l'avis du gouvernement, l'Assemblée a adopté en commission le transfert d'un embryon après le décès de son père, si celui-ci en a donné son consentement préalable. Cette disposition - limitée dans le temps et soumise à l'avis de l'agence de la biomédecine - est différente de l'insémination post-mortem, toujours interdite. Deux amendements identiques avaient été présentés par l'UMP et le PS. Nora Berra a indiqué que cela revenait à «faire naître un orphelin». Le rapporteur du texte, l'UMP Jean Leonetti, s'est abstenu.
• Euthanasie
Le débat sur la fin de vie ne fait pas partie de la révision des lois bioéthiques mais il refait régulièrement surface, opposant défenseurs des soins palliatifs et partisans de la légalisation de l'euthanasie. Cette semaine, pour la première fois, une proposition de loi commune de sénateurs UMP, PS et PC sur une «assistance médicalisée à mourir» a franchi une étape législative après avoir été adoptée par la commission des affaires sociales. Mais la droite a fait bloc derrière François Fillon pour dénoncer cette initiative, et les sénateurs se sont prononcés contre. La France a déjà changé sa législation en 2005 avec l'adoption de la loi Leonetti, qui a instauré un droit au «laisser mourir».
• Mères porteuses
Le principe de la gestation pour autrui (GPA) devrait être rejeté sans surprise. En 2008, un groupe de travail du Sénat avait créé la polémique en proposant une légalisation encadrée de cette procédure. À droite, l'ex-secrétaire d'État à la Famille Nadine Morano, qui s'était dite en faveur de l'autorisation des mères porteuses fait figure d'exception. La question fait surtout débat au PS. Fin 2010, le sujet a fait l'objet de deux tribunes. La première, soulignant le risque d'«instrumentalisation du corps féminin», rassemblait les ex-premiers ministres Michel Rocard et Lionel Jospin et le porte-parole du PS Benoît Hamon. L'autre, en faveur d'une légalisation, était notamment signée par la philosophe Élisabeth Badinter.
• Accouchement sous X
L'accès aux origines gagne du terrain. Pour la première fois, la justice a annulé le statut de pupille de l'État d'un bébé né sous X. Une petite fille de 18 mois va être confiée à ses grands-parents contre l'avis de sa mère. En janvier, la députée UMP Brigitte Barèges a remis au premier ministre un rapport préconisant la suppression de l'accouchement sous X au profit d'accouchement «dans la discrétion». Son but: permettre aux enfants abandonnés d'avoir accès à leurs origines à leur majorité.
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Avant le débat parlementaire sur le projet de loi, les polémiques dépassent le clivage droite-gauche.
Examen du projet de loi sur la bioéthique en commission des lois de l'Assemblée nationale, proposition sénatoriale sur l'euthanasie, jugement sur l'accouchement sous X… les polémiques dépassent le traditionnel clivage politique à quelques jours d'un débat parlementaire qui s'annonce agité.
• Don de gamètes
La mesure concernant la levée de l'anonymat du don de gamètes constituait l'une des principales avancées du projet de loi sur la bioéthique préparé par Roselyne Bachelot. Or, lors de l'examen du texte mercredi, la commission des lois a décidé de maintenir l'anonymat. Depuis 1973, 50.000 enfants sont nés de dons de gamètes. Certains militent pour la levée de l'anonymat, mais les banques du sperme craignent une chute des dons.
• Embryon: transfert post-mortem
Contre l'avis du gouvernement, l'Assemblée a adopté en commission le transfert d'un embryon après le décès de son père, si celui-ci en a donné son consentement préalable. Cette disposition - limitée dans le temps et soumise à l'avis de l'agence de la biomédecine - est différente de l'insémination post-mortem, toujours interdite. Deux amendements identiques avaient été présentés par l'UMP et le PS. Nora Berra a indiqué que cela revenait à «faire naître un orphelin». Le rapporteur du texte, l'UMP Jean Leonetti, s'est abstenu.
• Euthanasie
Le débat sur la fin de vie ne fait pas partie de la révision des lois bioéthiques mais il refait régulièrement surface, opposant défenseurs des soins palliatifs et partisans de la légalisation de l'euthanasie. Cette semaine, pour la première fois, une proposition de loi commune de sénateurs UMP, PS et PC sur une «assistance médicalisée à mourir» a franchi une étape législative après avoir été adoptée par la commission des affaires sociales. Mais la droite a fait bloc derrière François Fillon pour dénoncer cette initiative, et les sénateurs se sont prononcés contre. La France a déjà changé sa législation en 2005 avec l'adoption de la loi Leonetti, qui a instauré un droit au «laisser mourir».
• Mères porteuses
Le principe de la gestation pour autrui (GPA) devrait être rejeté sans surprise. En 2008, un groupe de travail du Sénat avait créé la polémique en proposant une légalisation encadrée de cette procédure. À droite, l'ex-secrétaire d'État à la Famille Nadine Morano, qui s'était dite en faveur de l'autorisation des mères porteuses fait figure d'exception. La question fait surtout débat au PS. Fin 2010, le sujet a fait l'objet de deux tribunes. La première, soulignant le risque d'«instrumentalisation du corps féminin», rassemblait les ex-premiers ministres Michel Rocard et Lionel Jospin et le porte-parole du PS Benoît Hamon. L'autre, en faveur d'une légalisation, était notamment signée par la philosophe Élisabeth Badinter.
• Accouchement sous X
L'accès aux origines gagne du terrain. Pour la première fois, la justice a annulé le statut de pupille de l'État d'un bébé né sous X. Une petite fille de 18 mois va être confiée à ses grands-parents contre l'avis de sa mère. En janvier, la députée UMP Brigitte Barèges a remis au premier ministre un rapport préconisant la suppression de l'accouchement sous X au profit d'accouchement «dans la discrétion». Son but: permettre aux enfants abandonnés d'avoir accès à leurs origines à leur majorité.
le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
futur esi 2011 je l'espère vraiment
candidate à lyon rockfeller,Orléans,Montpellier,Besancon et Clermont ferrand
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Re: Actualités pour le concours 2011
oui j'avoue si tu pouvais donner le groupe pcq effectivement ça ne marche pas! merci d'avance!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.Chocobon a écrit :C'est une très bonne idée mais le lien ne marge pas donc si tu pouvais me donner le nom du groupe stplauryz a écrit :Coucou tout le monde je vous annonce qu'un groupe facebook a été créer pour ceux qui tentent le concours de 2011,ca approche alors pourquoi pas s'entraider et se motiver pour nos révisionsSi le cœur vous en dit voici le lien du groupe :
http://www.facebook.com/?ref=logo#!/hom ... 3044584282
A bientot
Re: Actualités pour le concours 2011
l'hopital: la derniere réforme
LES DETAILS DU PROJET " HPST"
dont 4 chapitres:
la modernisation des établissements de santé
cela passe par l'organisation descommunautés hospialières de territoire
(CHT), qui permettront aux établissements de santé de coordonner leurs interventions ( liens plus étroit entre médecin de ville et hopital).
le projet d 'établissement sera élaboré par le président de la communauté médicale d'établissement ( CME), sous l 'autorité du chef d'établissement.
la qualité ds soins pour tous les Francais
le projet vise à améliorer la répartition des médecins en France
La région sera organisatrice des permanances de soins
Le nombre des médecins formés sera fonction des besoins locaux
La médecine générale sera revalorisée
De nouvelles formes d'organisation de cabinets de groupe seront développées
Le renforcement de la prévention et santé publique
cette volonté de prévention se traduit par la volonté d'interdire la vente d'alcool aux jeunes , la vente des "cigarettes bonbons" et par " l'éducation " des patients
L'organisation du systéme de santé
Le projet prévoit la création des agences régionales de santé ( ARS), qui auront pour mission la mise en place du projet sur terrain , ainsi que la coordination des hopitaux avec la médecine de ville ( généralistes et spécialistes) et le secteur médico-social ( maisons de retraites, ESAT, ect...)
LE PLAN HOPITAL 2008-2012
il est la prolongation du plan 2007 et a un double objectif: améliorer l'action de l'hopital et poursuivre la modernisation des équipements.
Le financement de ce plan s'élève à prés de10 milliards d 'euros d'investissements.
Les projets retenus et financés doivent répondre à trois axes:
-achévement de la mise aux normes ( travaux anti- incendie, de désamiantage, antisismiques);
- développement de l'information ( dossier médicale numérisé,partagé)
-accompagnement de la recomposition hospitaliére régionale et du schéma régional d'organisationsanitaire (SROS)
ces projets doivent émaner de l'ensemble des établissements .Ils mettent en évidence la maitrise des couts avec des outils de mesure.
Enfin, il convient d'y intégrer le critére développement durable et de réduction des dépensenses énergétiques.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LES DETAILS DU PROJET " HPST"
dont 4 chapitres:
la modernisation des établissements de santé
cela passe par l'organisation descommunautés hospialières de territoire
(CHT), qui permettront aux établissements de santé de coordonner leurs interventions ( liens plus étroit entre médecin de ville et hopital).
le projet d 'établissement sera élaboré par le président de la communauté médicale d'établissement ( CME), sous l 'autorité du chef d'établissement.
la qualité ds soins pour tous les Francais
le projet vise à améliorer la répartition des médecins en France
La région sera organisatrice des permanances de soins
Le nombre des médecins formés sera fonction des besoins locaux
La médecine générale sera revalorisée
De nouvelles formes d'organisation de cabinets de groupe seront développées
Le renforcement de la prévention et santé publique
cette volonté de prévention se traduit par la volonté d'interdire la vente d'alcool aux jeunes , la vente des "cigarettes bonbons" et par " l'éducation " des patients
L'organisation du systéme de santé
Le projet prévoit la création des agences régionales de santé ( ARS), qui auront pour mission la mise en place du projet sur terrain , ainsi que la coordination des hopitaux avec la médecine de ville ( généralistes et spécialistes) et le secteur médico-social ( maisons de retraites, ESAT, ect...)
LE PLAN HOPITAL 2008-2012
il est la prolongation du plan 2007 et a un double objectif: améliorer l'action de l'hopital et poursuivre la modernisation des équipements.
Le financement de ce plan s'élève à prés de10 milliards d 'euros d'investissements.
Les projets retenus et financés doivent répondre à trois axes:
-achévement de la mise aux normes ( travaux anti- incendie, de désamiantage, antisismiques);
- développement de l'information ( dossier médicale numérisé,partagé)
-accompagnement de la recomposition hospitaliére régionale et du schéma régional d'organisationsanitaire (SROS)
ces projets doivent émaner de l'ensemble des établissements .Ils mettent en évidence la maitrise des couts avec des outils de mesure.
Enfin, il convient d'y intégrer le critére développement durable et de réduction des dépensenses énergétiques.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
C'est une super idée, merci beaucoup !
Bon évidemment, on va surement nous parler du médiator, et des 77 médicaments qui risquent d'être retirés du marché . Il va falloir se tenir au courant .Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Bon évidemment, on va surement nous parler du médiator, et des 77 médicaments qui risquent d'être retirés du marché . Il va falloir se tenir au courant .Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Bonjour,
Avez vous vu les infos ce matin ? le manque de médecins pour faire passer des examens type scanner, irm va faire développer des "super infirmiers" pour la pratique de ces techniques médicales ! à suivre...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Avez vous vu les infos ce matin ? le manque de médecins pour faire passer des examens type scanner, irm va faire développer des "super infirmiers" pour la pratique de ces techniques médicales ! à suivre...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012-2015 OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !
La force ne vient pas des capacités physiques mais d'une volonté invincible. (Gandhi)
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Re: Actualités pour le concours 2011
Manifeste pour la santé et le bien-être des chômeurs
Comme les salariés disposent d'une médecine du travail, les chômeurs devraient pouvoir bénéficier d'une médecine du chômage.
A l'occasion des 15es Journées nationales de prévention du suicide, consacrées le 5 février 2011 au thème "Suicide et crise économique", le Pr Michel Debout lance un manifeste avec cinq propositions pour la santé et le bien-être des chômeurs et sans-emploi. Le plus grave effet humain de la crise économique depuis 2008 est l'augmentation du nombre de chômeurs et sans-emploi qui concerne aujourd'hui plus de 4 millions de Françaises et Français. Le chômage provoque l'isolement, un sentiment de désespérance et de culpabilité.
Lire notre article: Changeons de regard sur les chômeurs
La perte d'emploi entraîne des problèmes matériels, voire le surendettement qui peuvent désorganiser les familles jusqu'à la rupture. La vraie réponse est dans le retour à l'emploi que la crise rend plus incertain et plus long à obtenir. Nous affirmons que les chômeurs et sans-emploi ont le droit comme l'ensemble des salariés à la protection de leur santé et de leur bien-être.
Nous appelons pour cela à:
I. Assurer à tout chômeur, et pendant les deux années qui suivent la perte d'emploi, un suivi médical comparable à celui qui est réalisé par la médecine du travail pour les salariés en activité (état de santé physique, mental, relationnel et son évolution).
II. Considérer l'impact humain des restructurations qui est actuellement sous-estimé: on ne s'occupe au mieux que de l'aide à la recherche d'emploi mais très rarement de la santé des salariés concernés, ceux qui restent dans l'entreprise et ceux qui doivent la quitter.
III. Créer en France un observatoire du suicide, des conduites suicidaires et des situations de détresse psychologique et relationnelle pour mieux connaître les publics les plus exposés et mettre en oeuvre les programmes de prévention qui manquent encore dans notre pays.
IV. Changer le regard de la société vis-à-vis de chômeurs et des chômeurs vis-à-vis de leur propre situation. Acteur économique et social à part entière attaché à l'amélioration de ses compétences professionnelles et préparant son avenir, le chômeur ne peut être réduit à un "quémandeur" d'emploi.
V. Aider le chômeur à sortir de son isolement pour vivre sa situation dans la réalité collective : une campagne nationale de solidarité avec les chômeurs doit être engagée au plus tôt.
L'Express, publié le 02/02/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Comme les salariés disposent d'une médecine du travail, les chômeurs devraient pouvoir bénéficier d'une médecine du chômage.
A l'occasion des 15es Journées nationales de prévention du suicide, consacrées le 5 février 2011 au thème "Suicide et crise économique", le Pr Michel Debout lance un manifeste avec cinq propositions pour la santé et le bien-être des chômeurs et sans-emploi. Le plus grave effet humain de la crise économique depuis 2008 est l'augmentation du nombre de chômeurs et sans-emploi qui concerne aujourd'hui plus de 4 millions de Françaises et Français. Le chômage provoque l'isolement, un sentiment de désespérance et de culpabilité.
Lire notre article: Changeons de regard sur les chômeurs
La perte d'emploi entraîne des problèmes matériels, voire le surendettement qui peuvent désorganiser les familles jusqu'à la rupture. La vraie réponse est dans le retour à l'emploi que la crise rend plus incertain et plus long à obtenir. Nous affirmons que les chômeurs et sans-emploi ont le droit comme l'ensemble des salariés à la protection de leur santé et de leur bien-être.
Nous appelons pour cela à:
I. Assurer à tout chômeur, et pendant les deux années qui suivent la perte d'emploi, un suivi médical comparable à celui qui est réalisé par la médecine du travail pour les salariés en activité (état de santé physique, mental, relationnel et son évolution).
II. Considérer l'impact humain des restructurations qui est actuellement sous-estimé: on ne s'occupe au mieux que de l'aide à la recherche d'emploi mais très rarement de la santé des salariés concernés, ceux qui restent dans l'entreprise et ceux qui doivent la quitter.
III. Créer en France un observatoire du suicide, des conduites suicidaires et des situations de détresse psychologique et relationnelle pour mieux connaître les publics les plus exposés et mettre en oeuvre les programmes de prévention qui manquent encore dans notre pays.
IV. Changer le regard de la société vis-à-vis de chômeurs et des chômeurs vis-à-vis de leur propre situation. Acteur économique et social à part entière attaché à l'amélioration de ses compétences professionnelles et préparant son avenir, le chômeur ne peut être réduit à un "quémandeur" d'emploi.
V. Aider le chômeur à sortir de son isolement pour vivre sa situation dans la réalité collective : une campagne nationale de solidarité avec les chômeurs doit être engagée au plus tôt.
L'Express, publié le 02/02/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
32 ans - Candidate aux concours 2011
Maman de 2 enfants (5 et 3 ans)
Admise sur liste principale à Bordeaux Bagatelle, Bordeaux Charles Perrens, Dax et Bayonne !!!
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Re: Actualités pour le concours 2011
De nouveaux métiers de santé pour épauler les médecins
Les infirmiers les plus expérimentés pourraient devenir des «praticiens» aux compétences élargies.
Des «super infirmiers» pour venir en renfort de médecins débordés. C'est un peu l'idée que le rapport sur les «nouveaux métiers en santé», remis mercredi au gouvernement, espère concrétiser. Tout pousse à inventer de nouvelles professions de santé. Les besoins croissent, avec le vieillissement de la population et la multiplication des pathologies chroniques. Les médecins, déjà rares dans certaines banlieues ou campagnes, n'en sont qu'au début de la baisse de leurs effectifs - la passe la plus difficile est annoncée pour 2020-2025. La «demande sociale de se prémunir contre la maladie» est de plus en plus forte, alors que les médecins n'ont guère le temps de se consacrer à la prévention. En dehors de l'encadrement d'une équipe à l'hôpital, les infirmiers n'ont pas de perspective d'évolution professionnelle. Enfin, les finances de la Sécu ne permettent plus de payer des médecins pour des tâches qui pourraient être confiées à d'autres…
Or, il existe en France un creux entre infirmiers, kinés, manipulateurs radio et autres assistants dentaires (le plus souvent bac + 3) et médecins, qui effectuent au bas mot neuf ans d'études. Le rapport du député Laurent Hénart, du Pr Yvon Berland, président de l'université d'Aix-Marseille, et de Danielle Cadet, directrice des soins à l'AP-HP, part du principe que la création de métiers intermédiaires baptisés «praticiens», de niveau master, envisagée depuis des années, fait désormais consensus. Il se concentre sur la façon d'y parvenir.
Les auteurs préconisent de s'emparer des possibilités ouvertes par la loi Bachelot, qui permet d'élaborer des protocoles nationaux prévoyant dans quels cas une partie de l'activité des médecins peut être déléguée à d'autres. Ils suggèrent de s'y atteler immédiatement dans des domaines prioritaires (premier recours, pathologies chroniques, vieillissement, dépendance, cancer). Prescription d'examens ou renouvellement d'ordonnance par une «infirmière praticienne», détartrage par un «hygiéniste dentaire» au lieu d'un dentiste, anesthésie locale et petite chirurgie par un pédicure… : les idées, inspirées de l'étranger, ne manquent pas.
Le rapport recommande de construire ces nouveaux métiers à partir de ceux déjà existants, en les faisant passer de bac + 3 à bac + 5 avec une formation mais aussi une validation de leur expérience. Pour cela, les auteurs proposent de rapatrier la formation des professions paramédicales dans le giron de l'État, via les universités, alors qu'elle a été confiée aux régions il y a six ans. Enfin, le document met en garde contre le risque de «complexifier» le système et de multiplier les intervenants autour d'un même patient ; pour éviter ce piège, il conseille d'analyser les besoins, pour en déduire les métiers et donc les formations nécessaires, plutôt que d'inventer des diplômes et de réfléchir ensuite aux tâches à confier à leurs titulaires.
Les pays pionniers se sont lancés dès les années 1960. Laurent Hénart estime possible de voir les premiers «praticiens» en activité dans les deux ans. Et ce, malgré l'attitude parfois un peu schizophrène des médecins qui demandent à se concentrer sur leurs activités essentielles mais redoutent une concurrence «au rabais». «Ce risque est écarté puisque les médecins participeront à la rédaction des protocoles fixant le cadre d'intervention des praticiens et à leur évaluation, répond Laurent Hénart. J'y vois plutôt le moyen de sortir du débat dans lequel ils risquent de plus en plus d'être enfermés : face à la hausse des besoins et à la mauvaise répartition des médecins, peuvent-ils garder la liberté d'installation ?»
Le figaro 03/02/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les infirmiers les plus expérimentés pourraient devenir des «praticiens» aux compétences élargies.
Des «super infirmiers» pour venir en renfort de médecins débordés. C'est un peu l'idée que le rapport sur les «nouveaux métiers en santé», remis mercredi au gouvernement, espère concrétiser. Tout pousse à inventer de nouvelles professions de santé. Les besoins croissent, avec le vieillissement de la population et la multiplication des pathologies chroniques. Les médecins, déjà rares dans certaines banlieues ou campagnes, n'en sont qu'au début de la baisse de leurs effectifs - la passe la plus difficile est annoncée pour 2020-2025. La «demande sociale de se prémunir contre la maladie» est de plus en plus forte, alors que les médecins n'ont guère le temps de se consacrer à la prévention. En dehors de l'encadrement d'une équipe à l'hôpital, les infirmiers n'ont pas de perspective d'évolution professionnelle. Enfin, les finances de la Sécu ne permettent plus de payer des médecins pour des tâches qui pourraient être confiées à d'autres…
Or, il existe en France un creux entre infirmiers, kinés, manipulateurs radio et autres assistants dentaires (le plus souvent bac + 3) et médecins, qui effectuent au bas mot neuf ans d'études. Le rapport du député Laurent Hénart, du Pr Yvon Berland, président de l'université d'Aix-Marseille, et de Danielle Cadet, directrice des soins à l'AP-HP, part du principe que la création de métiers intermédiaires baptisés «praticiens», de niveau master, envisagée depuis des années, fait désormais consensus. Il se concentre sur la façon d'y parvenir.
Les auteurs préconisent de s'emparer des possibilités ouvertes par la loi Bachelot, qui permet d'élaborer des protocoles nationaux prévoyant dans quels cas une partie de l'activité des médecins peut être déléguée à d'autres. Ils suggèrent de s'y atteler immédiatement dans des domaines prioritaires (premier recours, pathologies chroniques, vieillissement, dépendance, cancer). Prescription d'examens ou renouvellement d'ordonnance par une «infirmière praticienne», détartrage par un «hygiéniste dentaire» au lieu d'un dentiste, anesthésie locale et petite chirurgie par un pédicure… : les idées, inspirées de l'étranger, ne manquent pas.
Le rapport recommande de construire ces nouveaux métiers à partir de ceux déjà existants, en les faisant passer de bac + 3 à bac + 5 avec une formation mais aussi une validation de leur expérience. Pour cela, les auteurs proposent de rapatrier la formation des professions paramédicales dans le giron de l'État, via les universités, alors qu'elle a été confiée aux régions il y a six ans. Enfin, le document met en garde contre le risque de «complexifier» le système et de multiplier les intervenants autour d'un même patient ; pour éviter ce piège, il conseille d'analyser les besoins, pour en déduire les métiers et donc les formations nécessaires, plutôt que d'inventer des diplômes et de réfléchir ensuite aux tâches à confier à leurs titulaires.
Les pays pionniers se sont lancés dès les années 1960. Laurent Hénart estime possible de voir les premiers «praticiens» en activité dans les deux ans. Et ce, malgré l'attitude parfois un peu schizophrène des médecins qui demandent à se concentrer sur leurs activités essentielles mais redoutent une concurrence «au rabais». «Ce risque est écarté puisque les médecins participeront à la rédaction des protocoles fixant le cadre d'intervention des praticiens et à leur évaluation, répond Laurent Hénart. J'y vois plutôt le moyen de sortir du débat dans lequel ils risquent de plus en plus d'être enfermés : face à la hausse des besoins et à la mauvaise répartition des médecins, peuvent-ils garder la liberté d'installation ?»
Le figaro 03/02/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Merci Julie,
je cherchais l'article justement pour épauler ce que j'avais entendu !
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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ESI 2012-2015 OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !
La force ne vient pas des capacités physiques mais d'une volonté invincible. (Gandhi)
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Re: Actualités pour le concours 2011
Un dangereux schizophrène recruté comme professeur
L'homme, qui enseignait en collège et lycée, s'était évadé d'un centre d'internement psychiatrique en Irlande du Nord en novembre.
Un recrutement qui fait scandale. Un homme de 26 ans qui s'était évadé en novembre d'un centre d'internement psychiatrique en Irlande du Nord, a été embauché comme professeur contractuel par l'académie d'Aix-Marseille à Digne-les-Bains.
Ce ressortissant irlandais enseignait l'allemand depuis le début du mois de janvier dans un lycée et un collège de la ville, a indiqué le rectorat, confirmant une information de la radio Alpes1.
Selon une source proche du dossier, l'homme, présenté comme un schizophrène dangereux, avait été interné fin 2008 sur décision judiciaire pour avoir porté plusieurs coups de couteau à un individu dans un ascenseur.
"Hospitalisation d'office"
"Il a donné toute satisfaction. Nous n'avons pas eu à nous plaindre de son comportement dans l'établissement, je n'ai eu jamais eu aucune remontée négative ni de la part des collègues, ni de la part des élèves et des familles", a précisé la proviseure Pascale Garrec.
"C'est lors d'entretiens informels que j'ai été alertée" par des propos "curieux", a-t-elle ajouté. L'homme disait notamment être un agent de services secrets travaillant pour la police britannique (Scotland Yard).
La direction a alors alerté la police, laquelle a confirmé après enquête les "antécédents psychiatriques" de l'enseignant, "pour lesquels il avait été jugé irresponsable, d'où son casier judiciaire vierge", selon le rectorat.
Son contrat a été résilié par l'académie le 25 janvier et la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence a pris "un arrêté portant hospitalisation d'office".
Actuellement hospitalisé dans l'un des pavillons psychiatriques de l'établissement Saint-Christophe de Digne-les-Bains, le jeune homme devrait être renvoyé prochainement dans son pays.
L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'homme, qui enseignait en collège et lycée, s'était évadé d'un centre d'internement psychiatrique en Irlande du Nord en novembre.
Un recrutement qui fait scandale. Un homme de 26 ans qui s'était évadé en novembre d'un centre d'internement psychiatrique en Irlande du Nord, a été embauché comme professeur contractuel par l'académie d'Aix-Marseille à Digne-les-Bains.
Ce ressortissant irlandais enseignait l'allemand depuis le début du mois de janvier dans un lycée et un collège de la ville, a indiqué le rectorat, confirmant une information de la radio Alpes1.
Selon une source proche du dossier, l'homme, présenté comme un schizophrène dangereux, avait été interné fin 2008 sur décision judiciaire pour avoir porté plusieurs coups de couteau à un individu dans un ascenseur.
"Hospitalisation d'office"
"Il a donné toute satisfaction. Nous n'avons pas eu à nous plaindre de son comportement dans l'établissement, je n'ai eu jamais eu aucune remontée négative ni de la part des collègues, ni de la part des élèves et des familles", a précisé la proviseure Pascale Garrec.
"C'est lors d'entretiens informels que j'ai été alertée" par des propos "curieux", a-t-elle ajouté. L'homme disait notamment être un agent de services secrets travaillant pour la police britannique (Scotland Yard).
La direction a alors alerté la police, laquelle a confirmé après enquête les "antécédents psychiatriques" de l'enseignant, "pour lesquels il avait été jugé irresponsable, d'où son casier judiciaire vierge", selon le rectorat.
Son contrat a été résilié par l'académie le 25 janvier et la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence a pris "un arrêté portant hospitalisation d'office".
Actuellement hospitalisé dans l'un des pavillons psychiatriques de l'établissement Saint-Christophe de Digne-les-Bains, le jeune homme devrait être renvoyé prochainement dans son pays.
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
L'infanticide se dit victime d'inceste
Dominique Cottrez, inculpée pour avoir tué huit de ses nouveaux-nés, a affirmé avoir agi ainsi par crainte qu'ils ne soient de son père.
Une aide-soignante du nord de la France, inculpée pour avoir tué huit de ses nouveaux-nés, a affirmé au juge en charge de l'enquête avoir été victime d'inceste et avoir tué ses bébés de crainte qu'ils ne soient de son père, a-t-on appris ce jeudi auprès du procureur de Douai.
Dominique Cottrez, 46 ans, qui était entendue mercredi par la juge d'instruction, a indiqué avoir été abusée sexuellement par son père - décédé depuis 2007 - une première fois vers huit, dix ans, puis vers l'âge de 14 ans, et à d'autres reprises, lorsqu'elle était mariée.
Elle a également affirmé avoir des doutes sur la paternité de la cadette des deux filles qu'elle a élevées, selon le quotidien La Voix du Nord citant l'avocat de Dominique Cottrez, Me Franck Berton.
L'aide-soignante de Villers-au-Tertre avait été inculpée et écrouée fin juillet 2010 pour "homicides volontaires sur mineurs de moins de 15 ans".
"Si elle a tué les bébés, a-t-elle indiqué, c'est parce qu'elle ne voulait pas que les médecins s'aperçoivent qu'ils étaient de son père", a rapporté le procureur de Douai, Eric Vaillant.
"Déclarations contradictoires"
Des expertises ADN ont cependant montré que six des huit bébés étaient bien de son mari, un doute subsistant sur deux des nouveaux-nés, faute d'ADN de qualité suffisante, selon le procureur.
Dominique Cottrez a également indiqué avoir prévenu son père, après avoir tué le premier bébé. Celui-ci aurait été au courant de toutes ses grossesses, affirme-t-elle.
Concernant son mari, Dominique Cottrez a formulé "des déclarations contradictoires", a indiqué le procureur de Douai. Elle s'est étonnée auprès de la juge qu'il n'ait pas été au courant de ses grossesses, niant ensuite toute implication de sa part.
L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dominique Cottrez, inculpée pour avoir tué huit de ses nouveaux-nés, a affirmé avoir agi ainsi par crainte qu'ils ne soient de son père.
Une aide-soignante du nord de la France, inculpée pour avoir tué huit de ses nouveaux-nés, a affirmé au juge en charge de l'enquête avoir été victime d'inceste et avoir tué ses bébés de crainte qu'ils ne soient de son père, a-t-on appris ce jeudi auprès du procureur de Douai.
Dominique Cottrez, 46 ans, qui était entendue mercredi par la juge d'instruction, a indiqué avoir été abusée sexuellement par son père - décédé depuis 2007 - une première fois vers huit, dix ans, puis vers l'âge de 14 ans, et à d'autres reprises, lorsqu'elle était mariée.
Elle a également affirmé avoir des doutes sur la paternité de la cadette des deux filles qu'elle a élevées, selon le quotidien La Voix du Nord citant l'avocat de Dominique Cottrez, Me Franck Berton.
L'aide-soignante de Villers-au-Tertre avait été inculpée et écrouée fin juillet 2010 pour "homicides volontaires sur mineurs de moins de 15 ans".
"Si elle a tué les bébés, a-t-elle indiqué, c'est parce qu'elle ne voulait pas que les médecins s'aperçoivent qu'ils étaient de son père", a rapporté le procureur de Douai, Eric Vaillant.
"Déclarations contradictoires"
Des expertises ADN ont cependant montré que six des huit bébés étaient bien de son mari, un doute subsistant sur deux des nouveaux-nés, faute d'ADN de qualité suffisante, selon le procureur.
Dominique Cottrez a également indiqué avoir prévenu son père, après avoir tué le premier bébé. Celui-ci aurait été au courant de toutes ses grossesses, affirme-t-elle.
Concernant son mari, Dominique Cottrez a formulé "des déclarations contradictoires", a indiqué le procureur de Douai. Elle s'est étonnée auprès de la juge qu'il n'ait pas été au courant de ses grossesses, niant ensuite toute implication de sa part.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Pourquoi certaines mères tuent?
A l'heure où Jean-Louis Courjault, revient sur l'affaire des nouveau-nés tués par sa femme, d'autres drames inquiètent. Plus fréquents et complexes qu'il n'y paraît.
L'été dernier, en plein mois de juillet, dans le coquet village de Villers-au-Tertre (Nord) aux maisons de brique rouge et aux parterres fleuris, la police découvre les cadavres de deux nouveau-nés. Très vite, la mère, Dominique Cottrez, avoue le meurtre de six autres bébés. "Encore!" s'exclament les Français, toujours traumatisés par l'affaire Courjault. Les journaux du monde entier dépêchent leurs correspondants devant la maison des époux Cottrez. Le site Internet de l'hebdomadaire américain Time va même jusqu'à titrer: "Pourquoi les femmes françaises tuent-elles leurs bébés?"
Y aurait-il une terrible exception française en la matière? La question mérite que l'on s'y arrête, à l'heure où le mari de Véronique Courjault publie un poignant livre-témoignage sur son drame personnel. Or, après enquête, il s'avère qu'une telle question n'est pas seulement désobligeante, mais aussi infondée. Bien sûr, les faits divers de cette nature ne manquent pas dans notre pays, de l'affaire des "bébés congelés" des Courjault à celle de Céline Lesage, condamnée en mars dernier à quinze ans d'emprisonnement pour le meurtre de six nouveau-nés. Virginie Labrosse, à Albertville (Savoie), est toujours en attente de son procès pour le meurtre présumé de trois nouveau-nés. Et cet été encore, une jeune femme jetait son enfant de deux semaines par la fenêtre de son appartement toulousain.
Mais bien malin celui qui pourrait établir une comparaison entre la France et les autres pays: la plupart de ces "néonaticides" - les meurtres de bébés dans les vingt-quatre premières heures de leur vie - se commettant dans le plus grand secret, beaucoup restent inconnus de la justice et il est impossible d'obtenir des données chiffrées précises. Une seule étude, menée par la pédiatre Anne Tursz et l'unité de recherche 988 à l'Inserm (Les Oubliés, Le Seuil, 2010), permet d'approcher, un peu, la réalité. Les chercheurs ont centré leur analyse sur trois régions françaises: l'Ile-de-France, le Nord - Pas-de-Calais et la Bretagne. Entre 1996 et 2000, ils ont recensé 27 cas de néonaticides, alors que les statistiques officielles de mortalité ne faisaient état que de cinq cas. En rapportant les résultats au pays entier, la France comptabiliserait ainsi en moyenne 87 meurtres de nouveau-nés par an. Le phénomène serait donc largement sous-estimé. C'est aussi la conclusion à laquelle ont abouti des universitaires effectuant des travaux similaires en Finlande et en Croatie. "On ne peut se fier aux statistiques d'aucun pays", conclut la spécialiste Anne Tursz.
Ce processus psychique que dévoile l'affaire
En réalité, le sujet n'aurait pas pris une telle ampleur en France si le déni de grossesse n'avait fait irruption dans les débats à la faveur - encore - de l'affaire Courjault, en 2006. L'opinion publique découvre ébahie, par la voix de spécialistes invités sur tous les plateaux de télévision, qu'il existe un processus psychique conduisant certaines futures mères à ne pas réaliser qu'elles sont enceintes: ni elles ni leur entourage ne se doutent de quoi que ce soit, parfois jusqu'au jour de l'accouchement; les signes habituels de la grossesse - la prise de poids, par exemple - sont à peine perceptibles. Très vite cependant, le débat scientifique patine. Le déni est présenté comme l'une des causes premières des néonaticides, alors même que cette conclusion prête à discussion.
D'après le psychiatre Jacques Dayan, qui fut à l'origine du premier diplôme universitaire de psychiatrie périnatale, seuls 1% des cas relèveraient, dans les faits, de ce processus psychique. "Dans toutes les affaires récentes, les femmes incriminées ont à chaque fois précisé qu'elles avaient eu conscience d'être enceintes", confirme le Dr Anne Tursz.
En attendant, se focaliser sur le déni de grossesse n'est pas sans conséquences. Mal orientée, la justice risque de ne centrer les débats que sur la femme, occultant trop souvent le rôle du mari. Par ailleurs, certains avocats impliqués dans ce type de dossiers ne se cachent pas de plaider le déni de grossesse, dans l'espoir qu'il soit perçu comme une circonstance atténuante par les juges. "Il faut que la justice accepte cette notion comme une donnée scientifique!" martèle ainsi l'avocat de Virginie Labrosse, mise en examen en 2007 pour le meurtre présumé de trois nouveau-nés. Faute d'autres hypothèses, l'opinion se rabat sur la seule explication dont elle dispose pour expliquer un tel passage à l'acte: le déni de grossesse.
Livrées à elles-mêmes, en carence affective...
Plus problématique encore: ce raccourci conduit à faire l'impasse sur la prévention, puisque l'on résume l'acte criminel à une seule cause, en écartant tous les autres facteurs possibles. On connaît aujourd'hui le profil de ces mères meurtrières: elles sont livrées à elles-mêmes, en carence affective, passives et elles s'obligent à être toujours disponibles pour leur entourage. Mais les politiques de santé publique, elles, ne tiennent pas compte de ces aspects. "lors que ces femmes sont dans une immense souffrance, tout le monde préfère se taire ou trouver de bonnes excuses à cet isolement, observe la psychanalyste Sophie Marinopoulos, auteure de La Vie ordinaire d'une mère meurtrière (Fayard). Pour accoucher seule, sans assistance médicale, elles doivent faire sortir la tête de l'enfant avec leurs mains, cela sans un bruit, sans éveiller les soupçons, de peur d'être rejetées par la famille."
Comme le Dr Tursz, Sophie Marinopoulos souhaiterait que soit mise en place une "stratégie très en amont, auprès des médecins généralistes et du planning familial". De son côté, le psychiatre Jacques Dayan aimerait voir se développer une discipline encore balbutiante, la psychiatrie périnatale, afin d'aider les personnels médicaux et paramédicaux à repérer les signes de souffrance maternelle. On en est loin.
L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A l'heure où Jean-Louis Courjault, revient sur l'affaire des nouveau-nés tués par sa femme, d'autres drames inquiètent. Plus fréquents et complexes qu'il n'y paraît.
L'été dernier, en plein mois de juillet, dans le coquet village de Villers-au-Tertre (Nord) aux maisons de brique rouge et aux parterres fleuris, la police découvre les cadavres de deux nouveau-nés. Très vite, la mère, Dominique Cottrez, avoue le meurtre de six autres bébés. "Encore!" s'exclament les Français, toujours traumatisés par l'affaire Courjault. Les journaux du monde entier dépêchent leurs correspondants devant la maison des époux Cottrez. Le site Internet de l'hebdomadaire américain Time va même jusqu'à titrer: "Pourquoi les femmes françaises tuent-elles leurs bébés?"
Y aurait-il une terrible exception française en la matière? La question mérite que l'on s'y arrête, à l'heure où le mari de Véronique Courjault publie un poignant livre-témoignage sur son drame personnel. Or, après enquête, il s'avère qu'une telle question n'est pas seulement désobligeante, mais aussi infondée. Bien sûr, les faits divers de cette nature ne manquent pas dans notre pays, de l'affaire des "bébés congelés" des Courjault à celle de Céline Lesage, condamnée en mars dernier à quinze ans d'emprisonnement pour le meurtre de six nouveau-nés. Virginie Labrosse, à Albertville (Savoie), est toujours en attente de son procès pour le meurtre présumé de trois nouveau-nés. Et cet été encore, une jeune femme jetait son enfant de deux semaines par la fenêtre de son appartement toulousain.
Mais bien malin celui qui pourrait établir une comparaison entre la France et les autres pays: la plupart de ces "néonaticides" - les meurtres de bébés dans les vingt-quatre premières heures de leur vie - se commettant dans le plus grand secret, beaucoup restent inconnus de la justice et il est impossible d'obtenir des données chiffrées précises. Une seule étude, menée par la pédiatre Anne Tursz et l'unité de recherche 988 à l'Inserm (Les Oubliés, Le Seuil, 2010), permet d'approcher, un peu, la réalité. Les chercheurs ont centré leur analyse sur trois régions françaises: l'Ile-de-France, le Nord - Pas-de-Calais et la Bretagne. Entre 1996 et 2000, ils ont recensé 27 cas de néonaticides, alors que les statistiques officielles de mortalité ne faisaient état que de cinq cas. En rapportant les résultats au pays entier, la France comptabiliserait ainsi en moyenne 87 meurtres de nouveau-nés par an. Le phénomène serait donc largement sous-estimé. C'est aussi la conclusion à laquelle ont abouti des universitaires effectuant des travaux similaires en Finlande et en Croatie. "On ne peut se fier aux statistiques d'aucun pays", conclut la spécialiste Anne Tursz.
Ce processus psychique que dévoile l'affaire
En réalité, le sujet n'aurait pas pris une telle ampleur en France si le déni de grossesse n'avait fait irruption dans les débats à la faveur - encore - de l'affaire Courjault, en 2006. L'opinion publique découvre ébahie, par la voix de spécialistes invités sur tous les plateaux de télévision, qu'il existe un processus psychique conduisant certaines futures mères à ne pas réaliser qu'elles sont enceintes: ni elles ni leur entourage ne se doutent de quoi que ce soit, parfois jusqu'au jour de l'accouchement; les signes habituels de la grossesse - la prise de poids, par exemple - sont à peine perceptibles. Très vite cependant, le débat scientifique patine. Le déni est présenté comme l'une des causes premières des néonaticides, alors même que cette conclusion prête à discussion.
D'après le psychiatre Jacques Dayan, qui fut à l'origine du premier diplôme universitaire de psychiatrie périnatale, seuls 1% des cas relèveraient, dans les faits, de ce processus psychique. "Dans toutes les affaires récentes, les femmes incriminées ont à chaque fois précisé qu'elles avaient eu conscience d'être enceintes", confirme le Dr Anne Tursz.
En attendant, se focaliser sur le déni de grossesse n'est pas sans conséquences. Mal orientée, la justice risque de ne centrer les débats que sur la femme, occultant trop souvent le rôle du mari. Par ailleurs, certains avocats impliqués dans ce type de dossiers ne se cachent pas de plaider le déni de grossesse, dans l'espoir qu'il soit perçu comme une circonstance atténuante par les juges. "Il faut que la justice accepte cette notion comme une donnée scientifique!" martèle ainsi l'avocat de Virginie Labrosse, mise en examen en 2007 pour le meurtre présumé de trois nouveau-nés. Faute d'autres hypothèses, l'opinion se rabat sur la seule explication dont elle dispose pour expliquer un tel passage à l'acte: le déni de grossesse.
Livrées à elles-mêmes, en carence affective...
Plus problématique encore: ce raccourci conduit à faire l'impasse sur la prévention, puisque l'on résume l'acte criminel à une seule cause, en écartant tous les autres facteurs possibles. On connaît aujourd'hui le profil de ces mères meurtrières: elles sont livrées à elles-mêmes, en carence affective, passives et elles s'obligent à être toujours disponibles pour leur entourage. Mais les politiques de santé publique, elles, ne tiennent pas compte de ces aspects. "lors que ces femmes sont dans une immense souffrance, tout le monde préfère se taire ou trouver de bonnes excuses à cet isolement, observe la psychanalyste Sophie Marinopoulos, auteure de La Vie ordinaire d'une mère meurtrière (Fayard). Pour accoucher seule, sans assistance médicale, elles doivent faire sortir la tête de l'enfant avec leurs mains, cela sans un bruit, sans éveiller les soupçons, de peur d'être rejetées par la famille."
Comme le Dr Tursz, Sophie Marinopoulos souhaiterait que soit mise en place une "stratégie très en amont, auprès des médecins généralistes et du planning familial". De son côté, le psychiatre Jacques Dayan aimerait voir se développer une discipline encore balbutiante, la psychiatrie périnatale, afin d'aider les personnels médicaux et paramédicaux à repérer les signes de souffrance maternelle. On en est loin.
L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Les radios des poumons ne sont plus remboursées
La mesure, qui vise aussi les radios du thorax et de l'abdomen, a pour objectif d'éviter aux patients une surexposition aux rayons X. Et de faire des économies.
L'Assurance Maladie ne rembourse plus, depuis le 24 janvier, les radios du thorax, de l'abdomen et des poumons "pour une quinzaine d'indications", rapporte Le Parisien.
Une décision qui répondrait à des préoccupations sanitaire et financière. Sanitaire, pour éviter aux patients "une surexposition aux rayons X", selon la recommandation de la Haute autorité de santé (HAS), précise le quotidien. Financière, puisque cette mesure permet à l'Assurance Maladie d'épargner plus d'une centaine de millions d'euros. Pas de quoi combler son déficit évalué à 30 milliards d'euros, mais des économies qui sont bienvenues.
"Où est le gain ?"
Ces radios ne sont plus remboursées car elles sont soit considérées "inutiles", soit elles peuvent être remplacées par "d'autres actes d'imagerie (IRM, scanner, échographies...)", précise le journal.
Quelles conséquences induit cette mesure? Trois cas de figure: le radiologue refusera de faire une radio, faute de pouvoir la facturer à l'Assurance Maladie. A moins que le patient ne règle lui-même la facture chiffrée à 45 euros. Mais si un hôpital estime qu'une personne doit obligatoirement faire cette radio, c'est l'établissement qui devra régler l'addition.
Pour le Dr Patrick Pelloux, c'est la dernière solution qui sera le plus souvent appliquée: il sera impossible, selon lui, de "trouver 24 heures sur 24 dans tous les hôpitaux, un dopper ou un scanner - plus irradiant qu'une radio - qui fonctionne ", a-t-il indiqué au Parisien.
Le praticien envisage qu'"il faudra alors envoyer par ambulance le patient dans un autre hôpital. Coût du transport: 500 euros au moins! où est le gain?", s'insurge le médecin, qui ne manque pas de préciser qu'"à 45 euros, la radio reste l'examen le moins coûteux en imagerie".
L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La mesure, qui vise aussi les radios du thorax et de l'abdomen, a pour objectif d'éviter aux patients une surexposition aux rayons X. Et de faire des économies.
L'Assurance Maladie ne rembourse plus, depuis le 24 janvier, les radios du thorax, de l'abdomen et des poumons "pour une quinzaine d'indications", rapporte Le Parisien.
Une décision qui répondrait à des préoccupations sanitaire et financière. Sanitaire, pour éviter aux patients "une surexposition aux rayons X", selon la recommandation de la Haute autorité de santé (HAS), précise le quotidien. Financière, puisque cette mesure permet à l'Assurance Maladie d'épargner plus d'une centaine de millions d'euros. Pas de quoi combler son déficit évalué à 30 milliards d'euros, mais des économies qui sont bienvenues.
"Où est le gain ?"
Ces radios ne sont plus remboursées car elles sont soit considérées "inutiles", soit elles peuvent être remplacées par "d'autres actes d'imagerie (IRM, scanner, échographies...)", précise le journal.
Quelles conséquences induit cette mesure? Trois cas de figure: le radiologue refusera de faire une radio, faute de pouvoir la facturer à l'Assurance Maladie. A moins que le patient ne règle lui-même la facture chiffrée à 45 euros. Mais si un hôpital estime qu'une personne doit obligatoirement faire cette radio, c'est l'établissement qui devra régler l'addition.
Pour le Dr Patrick Pelloux, c'est la dernière solution qui sera le plus souvent appliquée: il sera impossible, selon lui, de "trouver 24 heures sur 24 dans tous les hôpitaux, un dopper ou un scanner - plus irradiant qu'une radio - qui fonctionne ", a-t-il indiqué au Parisien.
Le praticien envisage qu'"il faudra alors envoyer par ambulance le patient dans un autre hôpital. Coût du transport: 500 euros au moins! où est le gain?", s'insurge le médecin, qui ne manque pas de préciser qu'"à 45 euros, la radio reste l'examen le moins coûteux en imagerie".
L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
L'obésité a doublé en 30 ans
LEXPRESS.fr, le 04/02/2011
... mais les Français sont les hommes les plus minces d'Europe. La petit île de Nauru, dans le Pacifique sud, est la championne du monde de l'obésité.
La prévalence de l'obésité a quasi doublé en près de 30 ans dans le monde et touche 500 millions d'adultes, davantage les femmes que les hommes, selon une étude publiée vendredi par la revue britannique The Lancet. Parmi les grands pays riches, la palme du surpoids va aux Etats-Unis et celle de la minceur au Japon. Les Européens, notamment les Français et les Italiens, sont plutôt bien placés.
Des chercheurs -Majid Ezzati, de l'Imperial College de Londres, et Salim Yusuf et Sonia Anand, de l'Institut de recherche Population/santé de Hamilton, Canada - ont étudié la progression du surpoids entre 1980 et 2008 chez les personnes de plus de 20 ans.
Le surpoids est atteint quand l'indice de masse corporelle (IMC, rapport du poids au carré de la taille en mètre) dépasse 25, l'obésité quand il atteint 30. A 35, on parle d'obésité sévère.
En 28 ans, l'IMC a augmenté aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Dans le monde 1,46 milliard d'adultes sont en surpoids et la prévalence de l'obésité a quasi doublé, touchant 205 millions d'hommes et 297 millions de femmes -soit 9,8% des hommes et 13,8% des femmes. "Le surpoids et l'obésité, l'hypertension et le haut niveau de cholestérol ne sont plus désormais l'apanage des pays occidentaux ou des pays riches et ont glissé vers les pays à revenu bas ou moyen", a commenté le Pr Ezzati.
Hommes ou femmes, c'est la petite île de Nauru (Pacifique sud) et ses 14 000 habitants qui connaissaient en 2008 le plus haut niveau moyen d'IMC de 33,9 chez les hommes et de 35 chez les femmes. Nauru était déjà championne du monde d'obésité en 1980. L'obésité est d'ailleurs la norme dans nombre d'îles ou archipels de l'Océanie, comme les Iles Cook, Tonga, les Samoa, la Polynésie française...
Les Français sont les plus minces d'Europe
Dans les pays riches, les Etats-Unis, avec une forte montée depuis 1980, gardent la palme du surpoids avec un IMC de plus de 28, suivis de la Nouvelle-Zélande, tandis que le Japon a l'IMC le plus bas. Cas unique en Europe occidentale et rare dans le panorama mondial, l'IMC a baissé en 28 ans chez les femmes d'Italie, tandis qu'il n'augmentait que très peu en Belgique, en Finlande et en France.
Les femmes de Suisse sont les plus minces d'Europe, suivies ex aequo par celles de France et d'Italie. Les Français sont les hommes les plus minces d'Europe, sous le seuil de surpoids aussi, juste devant les Groënlandais, les Danois et les Néerlandais. Les chercheurs rappellent que le surpoids est un facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer et serait à l'origine de quelque 3 millions de morts chaque année. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEXPRESS.fr, le 04/02/2011
... mais les Français sont les hommes les plus minces d'Europe. La petit île de Nauru, dans le Pacifique sud, est la championne du monde de l'obésité.
La prévalence de l'obésité a quasi doublé en près de 30 ans dans le monde et touche 500 millions d'adultes, davantage les femmes que les hommes, selon une étude publiée vendredi par la revue britannique The Lancet. Parmi les grands pays riches, la palme du surpoids va aux Etats-Unis et celle de la minceur au Japon. Les Européens, notamment les Français et les Italiens, sont plutôt bien placés.
Des chercheurs -Majid Ezzati, de l'Imperial College de Londres, et Salim Yusuf et Sonia Anand, de l'Institut de recherche Population/santé de Hamilton, Canada - ont étudié la progression du surpoids entre 1980 et 2008 chez les personnes de plus de 20 ans.
Le surpoids est atteint quand l'indice de masse corporelle (IMC, rapport du poids au carré de la taille en mètre) dépasse 25, l'obésité quand il atteint 30. A 35, on parle d'obésité sévère.
En 28 ans, l'IMC a augmenté aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Dans le monde 1,46 milliard d'adultes sont en surpoids et la prévalence de l'obésité a quasi doublé, touchant 205 millions d'hommes et 297 millions de femmes -soit 9,8% des hommes et 13,8% des femmes. "Le surpoids et l'obésité, l'hypertension et le haut niveau de cholestérol ne sont plus désormais l'apanage des pays occidentaux ou des pays riches et ont glissé vers les pays à revenu bas ou moyen", a commenté le Pr Ezzati.
Hommes ou femmes, c'est la petite île de Nauru (Pacifique sud) et ses 14 000 habitants qui connaissaient en 2008 le plus haut niveau moyen d'IMC de 33,9 chez les hommes et de 35 chez les femmes. Nauru était déjà championne du monde d'obésité en 1980. L'obésité est d'ailleurs la norme dans nombre d'îles ou archipels de l'Océanie, comme les Iles Cook, Tonga, les Samoa, la Polynésie française...
Les Français sont les plus minces d'Europe
Dans les pays riches, les Etats-Unis, avec une forte montée depuis 1980, gardent la palme du surpoids avec un IMC de plus de 28, suivis de la Nouvelle-Zélande, tandis que le Japon a l'IMC le plus bas. Cas unique en Europe occidentale et rare dans le panorama mondial, l'IMC a baissé en 28 ans chez les femmes d'Italie, tandis qu'il n'augmentait que très peu en Belgique, en Finlande et en France.
Les femmes de Suisse sont les plus minces d'Europe, suivies ex aequo par celles de France et d'Italie. Les Français sont les hommes les plus minces d'Europe, sous le seuil de surpoids aussi, juste devant les Groënlandais, les Danois et les Néerlandais. Les chercheurs rappellent que le surpoids est un facteur de risque important pour les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer et serait à l'origine de quelque 3 millions de morts chaque année. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
32 ans - Candidate aux concours 2011
Maman de 2 enfants (5 et 3 ans)
Admise sur liste principale à Bordeaux Bagatelle, Bordeaux Charles Perrens, Dax et Bayonne !!!
Maman de 2 enfants (5 et 3 ans)
Admise sur liste principale à Bordeaux Bagatelle, Bordeaux Charles Perrens, Dax et Bayonne !!!