Actualités pour le concours 2011
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Re: Actualités pour le concours 2011
Cancer de l'utérus : comment réduire les risques?
Avec plus de 6500 cas diagnostiqués chaque année, le cancer de l'utérus, parfois appelé cancer de l'endomètre, est l'un des cancers gynéco le plus fréquent. Le point sur ce cancer féminin et sur ce qu'il faut faire pour s'en prémunir.
Cancer de l'utérus: quelles sont les causes?
On ne connaît malheureusement pas les causes qui déclenchent le cancer de l'utérus.
L'endomètre est la fine muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. Durant la première partie du cycle, il s'épaissit sous l'effet des hormones avant d'être évacué lors des règles, s'il n'y a pas eu de fécondation.
En cas de cancer de l'utérus (aussi appelé cancer de l'endomètre ou du corps utérin), les cellules de l'endomètre se multiplient de façon anormale créant ainsi une tumeur, qui peut se répandre aux organes environnants. Le cancer de l'utérus est le plus souvent lié à la présence d'une trop grande quantité d'œstrogènes dans le corps, créant un déséquilibre de l'endomètre.
Cancer de l'utérus: les signes d'alerte
La plupart du temps, le cancer de l'utérus évolue silencieusement. Mais un signe doit vous alerter, surtout si vous êtes ménopausée : des pertes de sang, même minimes, qui pourraient faire penser au retour des règles.
Parfois, ces pertes de sang peuvent s'accompagner de pertes vaginales anormales, de douleurs au bas ventre, au moment d'uriner et/ou lors des rapports sexuels. Mais ce n'est pas forcément le cas.
Bien sûr, ces symptômes peuvent aussi évoquer d'autres troubles gynécologiques. Il est donc essentiel de consulter son gynécologue en cas de douleurs ou de pertes inhabituelles, notamment en post-ménopause.
Qui est concerné ?
Ce type de cancer qui atteint l'endomètre survient généralement après la ménopause. L'âge moyen des femmes touchées par le cancer de l'endomètre se situe à 68 ans.
Cancer de l'utérus : comment réduire les risques?
Il est malheureusement impossible de prévenir le cancer. Mais, pour réduire les risques de développer un cancer de l'utérus (comme les autres types de cancer) il est important d'avoir une alimentation équilibrée, pour garder un poids stable et éviter le surpoids et l'obésité. La consommation quotidienne d'aliments anti-cancer tels que les fruits, les légumes (bio si possible), les céréales complètes, le curcuma, le thé vert ou encore le cacao complète cette prévention.
La pratique régulière d'un sport est également recommandée.
4. Cancer de l'utérus: quel traitement?
Le traitement du cancer de l'utérus dépend de son type et de l'origine du cancer. Cependant, une majorité de femmes doivent subir une intervention chirurgicale afin de retirer l'utérus. A un stade précoce, ce traitement est habituellement suffisant.
Des traitements de radiothérapie ou de chimiothérapie complètent la chirurgie lors de cancers à un stade plus avancé.
Avec la collaboration du Collège national des gynécologues et obstétriciens français.
Source : Top Santé.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Avec plus de 6500 cas diagnostiqués chaque année, le cancer de l'utérus, parfois appelé cancer de l'endomètre, est l'un des cancers gynéco le plus fréquent. Le point sur ce cancer féminin et sur ce qu'il faut faire pour s'en prémunir.
Cancer de l'utérus: quelles sont les causes?
On ne connaît malheureusement pas les causes qui déclenchent le cancer de l'utérus.
L'endomètre est la fine muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. Durant la première partie du cycle, il s'épaissit sous l'effet des hormones avant d'être évacué lors des règles, s'il n'y a pas eu de fécondation.
En cas de cancer de l'utérus (aussi appelé cancer de l'endomètre ou du corps utérin), les cellules de l'endomètre se multiplient de façon anormale créant ainsi une tumeur, qui peut se répandre aux organes environnants. Le cancer de l'utérus est le plus souvent lié à la présence d'une trop grande quantité d'œstrogènes dans le corps, créant un déséquilibre de l'endomètre.
Cancer de l'utérus: les signes d'alerte
La plupart du temps, le cancer de l'utérus évolue silencieusement. Mais un signe doit vous alerter, surtout si vous êtes ménopausée : des pertes de sang, même minimes, qui pourraient faire penser au retour des règles.
Parfois, ces pertes de sang peuvent s'accompagner de pertes vaginales anormales, de douleurs au bas ventre, au moment d'uriner et/ou lors des rapports sexuels. Mais ce n'est pas forcément le cas.
Bien sûr, ces symptômes peuvent aussi évoquer d'autres troubles gynécologiques. Il est donc essentiel de consulter son gynécologue en cas de douleurs ou de pertes inhabituelles, notamment en post-ménopause.
Qui est concerné ?
Ce type de cancer qui atteint l'endomètre survient généralement après la ménopause. L'âge moyen des femmes touchées par le cancer de l'endomètre se situe à 68 ans.
Cancer de l'utérus : comment réduire les risques?
Il est malheureusement impossible de prévenir le cancer. Mais, pour réduire les risques de développer un cancer de l'utérus (comme les autres types de cancer) il est important d'avoir une alimentation équilibrée, pour garder un poids stable et éviter le surpoids et l'obésité. La consommation quotidienne d'aliments anti-cancer tels que les fruits, les légumes (bio si possible), les céréales complètes, le curcuma, le thé vert ou encore le cacao complète cette prévention.
La pratique régulière d'un sport est également recommandée.
4. Cancer de l'utérus: quel traitement?
Le traitement du cancer de l'utérus dépend de son type et de l'origine du cancer. Cependant, une majorité de femmes doivent subir une intervention chirurgicale afin de retirer l'utérus. A un stade précoce, ce traitement est habituellement suffisant.
Des traitements de radiothérapie ou de chimiothérapie complètent la chirurgie lors de cancers à un stade plus avancé.
Avec la collaboration du Collège national des gynécologues et obstétriciens français.
Source : Top Santé.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
- cristalia-cinderella
- Insatiable
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- Inscription : 14 nov. 2010 22:03
Re: Actualités pour le concours 2011
La lutte contre le palu devient efficace
Pour l’OMS, le paludisme pourrait être éradiqué dans beaucoup de pays et largement contrôlé dans les autres d’ici 2015.
Les progrès dans la lutte contre le paludisme commence à devenir décisifs affirme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans son Rapport sur le paludisme dans le monde 2010.
Eradication et baisse de la mortalité
Première bonne nouvelle, deux pays, le Maroc et le Turkménistan ont été certifiés comme ayant éliminé le paludisme par le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 2009. La même année, pour la première fois, la Région européenne de l’OMS n’a signalé aucun cas de paludisme à Plasmodium falciparum.
Dans les pays où la maladie reste endémique les progrès sont également conséquents. En Afrique, 11 pays ont enregistré une réduction de plus de 50% du nombre de cas confirmés de paludisme au cours de la décennie écoulée. Une diminution de plus de 50% du nombre de cas confirmés de paludisme a également été constatée dans 32 pays sur 56 hors du continent africain.
La moustiquaire au cœur de la prévention
Cette nette amélioration dans la lutte antipaludéenne s’explique essentiellement par les efforts importants consentis par l’OMS, les états et les associations ces dernières années. Entre 2004 et 2009, le financement externe de la lutte contre le paludisme s’est décuplé, pour atteindre presque 1,8 milliards de dollars en 2009.
De l’argent frais qui finance notamment l’achat et la distribution de plusieurs millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide dans les zones à risques. Aujourd’hui l’OMS estime que 42% des familles africaines possèdent au moins une moustiquaire et la proportion des enfants de moins de cinq ans dormant sous une moustiquaire a atteint 35%.
Le déploiement des Moustiquaires devraient se poursuivre dans les prochaines années. Pour Ray Chambers, l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies chargé du paludisme, « l’extension phénoménale de l’accès aux interventions de lutte antipaludique se traduit directement par un nombre important de vies sauvées. […]En préservant cet acquis essentiel, nous pourrons mettre fin à la mortalité palustre d’ici 2015.»
Une lutte évolutive
Outre la prophylaxie, les experts de l’OMS ont également émis de nouvelles recommandations pour la prise en charge des cas de paludisme. Cette année, ils ont conseillé le recours à des tests diagnostiques pour tous les cas suspects avant l’administration d’antipaludéens afin d’éviter l’apparition de résistance aux rares médicaments encore efficaces.
La proportion des cas notifiés chez qui le diagnostic avait été confirmé a sensiblement augmenté, passant de moins de 5% au début de la décennie à environ 35% en 2009, l’objectif est encore loin d’être atteint mais des tests de plus en plus simples d’utilisation sont en distribution dans tous les centres de santé communautaires africains.
En cas de diagnostic positif, le traitement de prédilection est maintenant une association médicamenteuse comportant de l’artémisinine. Là aussi, l’OMS note un accès largement amélioré aux médicaments.
La vigilance reste de mise
Si le ton de ce rapport est donc largement optimiste, il faut garder en mémoire que le paludisme tue encore, massivement. 781 000 morts en 2009 selon les estimations de l’OMS (contre près d’un million en 2000). Le rapport souligne combien il est important de maintenir la dynamique des efforts de prévention, de lutte et d’élimination observés au cours de la décennie écoulée.
L’inquiétude est notamment de mise concernant les résistances. Résistance des moustiques à l’insecticide qui imprègne les moustiquaires et résistance du parasite aux traitements. Ces deux facteurs peuvent inverser les progrès observés s’ils s’amplifient. De plus, les experts signalent des résurgences inexpliquées dans certaines parties de trois pays africains au moins (Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Zambie).
J.I.
Sciences et Avenir.fr
22/12/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour l’OMS, le paludisme pourrait être éradiqué dans beaucoup de pays et largement contrôlé dans les autres d’ici 2015.
Les progrès dans la lutte contre le paludisme commence à devenir décisifs affirme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans son Rapport sur le paludisme dans le monde 2010.
Eradication et baisse de la mortalité
Première bonne nouvelle, deux pays, le Maroc et le Turkménistan ont été certifiés comme ayant éliminé le paludisme par le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 2009. La même année, pour la première fois, la Région européenne de l’OMS n’a signalé aucun cas de paludisme à Plasmodium falciparum.
Dans les pays où la maladie reste endémique les progrès sont également conséquents. En Afrique, 11 pays ont enregistré une réduction de plus de 50% du nombre de cas confirmés de paludisme au cours de la décennie écoulée. Une diminution de plus de 50% du nombre de cas confirmés de paludisme a également été constatée dans 32 pays sur 56 hors du continent africain.
La moustiquaire au cœur de la prévention
Cette nette amélioration dans la lutte antipaludéenne s’explique essentiellement par les efforts importants consentis par l’OMS, les états et les associations ces dernières années. Entre 2004 et 2009, le financement externe de la lutte contre le paludisme s’est décuplé, pour atteindre presque 1,8 milliards de dollars en 2009.
De l’argent frais qui finance notamment l’achat et la distribution de plusieurs millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide dans les zones à risques. Aujourd’hui l’OMS estime que 42% des familles africaines possèdent au moins une moustiquaire et la proportion des enfants de moins de cinq ans dormant sous une moustiquaire a atteint 35%.
Le déploiement des Moustiquaires devraient se poursuivre dans les prochaines années. Pour Ray Chambers, l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies chargé du paludisme, « l’extension phénoménale de l’accès aux interventions de lutte antipaludique se traduit directement par un nombre important de vies sauvées. […]En préservant cet acquis essentiel, nous pourrons mettre fin à la mortalité palustre d’ici 2015.»
Une lutte évolutive
Outre la prophylaxie, les experts de l’OMS ont également émis de nouvelles recommandations pour la prise en charge des cas de paludisme. Cette année, ils ont conseillé le recours à des tests diagnostiques pour tous les cas suspects avant l’administration d’antipaludéens afin d’éviter l’apparition de résistance aux rares médicaments encore efficaces.
La proportion des cas notifiés chez qui le diagnostic avait été confirmé a sensiblement augmenté, passant de moins de 5% au début de la décennie à environ 35% en 2009, l’objectif est encore loin d’être atteint mais des tests de plus en plus simples d’utilisation sont en distribution dans tous les centres de santé communautaires africains.
En cas de diagnostic positif, le traitement de prédilection est maintenant une association médicamenteuse comportant de l’artémisinine. Là aussi, l’OMS note un accès largement amélioré aux médicaments.
La vigilance reste de mise
Si le ton de ce rapport est donc largement optimiste, il faut garder en mémoire que le paludisme tue encore, massivement. 781 000 morts en 2009 selon les estimations de l’OMS (contre près d’un million en 2000). Le rapport souligne combien il est important de maintenir la dynamique des efforts de prévention, de lutte et d’élimination observés au cours de la décennie écoulée.
L’inquiétude est notamment de mise concernant les résistances. Résistance des moustiques à l’insecticide qui imprègne les moustiquaires et résistance du parasite aux traitements. Ces deux facteurs peuvent inverser les progrès observés s’ils s’amplifient. De plus, les experts signalent des résurgences inexpliquées dans certaines parties de trois pays africains au moins (Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Zambie).
J.I.
Sciences et Avenir.fr
22/12/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Re: Actualités pour le concours 2011
Les manipulations de l'industrie du tabac dénoncées dans une nouvelle campagne
Le Comité national contre le tabagisme a lancé une nouvelle campagne télévisée choc et cela dans le but de dénoncer les manipulations de l'industrie du tabac.
La nouvelle campagne diffusée par le Comité national contre le tabagisme s'intitule "Brisons le cercle" et vise à faire connaitre de toutes les manipulations opérées par l'industrie du tabac afin notamment de séduire les plus jeunes consommateurs potentiels. Ainsi, avec cette campagne, la CNCT tente d'enrayer le fait qu'en 5 ans, entre 2005 et 2010, le tabagisme a augmenté en France. Aujourd'hui 25% des moins de 19 ans fument chaque jour.
Le spot d'une minute montre un jeune homme au chevet de sa mère mourante. Dans la même pièce, un homme semble également attristé de la situation. Si on peut penser qu'il s'agit d'un proche de la famille, on découvre par la suite qu'il s'agit en fait d'un représentant de l'industrie du tabac, triste de perdre l'une de ses consommatrices. L'homme retrouve le sourire en se rendant dans la nurserie de l'hopital, ravi de voir là de potentiels futurs clients. Le ton est cynique et se veut percutant, dans un seul but : prévenir les plus jeunes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Comité national contre le tabagisme a lancé une nouvelle campagne télévisée choc et cela dans le but de dénoncer les manipulations de l'industrie du tabac.
La nouvelle campagne diffusée par le Comité national contre le tabagisme s'intitule "Brisons le cercle" et vise à faire connaitre de toutes les manipulations opérées par l'industrie du tabac afin notamment de séduire les plus jeunes consommateurs potentiels. Ainsi, avec cette campagne, la CNCT tente d'enrayer le fait qu'en 5 ans, entre 2005 et 2010, le tabagisme a augmenté en France. Aujourd'hui 25% des moins de 19 ans fument chaque jour.
Le spot d'une minute montre un jeune homme au chevet de sa mère mourante. Dans la même pièce, un homme semble également attristé de la situation. Si on peut penser qu'il s'agit d'un proche de la famille, on découvre par la suite qu'il s'agit en fait d'un représentant de l'industrie du tabac, triste de perdre l'une de ses consommatrices. L'homme retrouve le sourire en se rendant dans la nurserie de l'hopital, ravi de voir là de potentiels futurs clients. Le ton est cynique et se veut percutant, dans un seul but : prévenir les plus jeunes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
VIH –SIDA : Le Fonds Mondial engage pour 1,7 milliards de dollars de programmes sur deux ans
Le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme vient d’approuver 79 subventions destinées à 64 pays, qui représentent un engagement global d’1,7 milliard de dollars sur deux ans. C’est le 10ème round ou dixième série de propositions destinées à soutenir des programmes de lutte contre ces trois maladies et qui porte à 21,7 milliards de dollars le montant total des crédits alloués à 150 pays depuis sa création en 2002.
Les investissements ont permis de renforcer les systèmes de santé. Le modèle de financement du Fonds mondial en fonction des résultats a permis de révéler les faiblesses des systèmes de santé et de fournir incitations et financements pour y remédier. Les investissements entrepris, tout en se concentrant sur un progrès de la lutte contre ces trois maladies, ont contribué à augmenter le nombre d’établissements de santé dans les communautés et les districts, en augmentant l’approvisionnements et la capacité de gestion, et en maintenant en poste les professionnels de santé.
Toucher des populations jusque-là hors d’atteinte des programmes de prévention, de traitement et de prévention, c’est aujourd’hui l’objectif principal du Fonds Mondial. le Ministre éthiopien de la santé, Président du Conseil d’administration du Fonds mondial, précise : « Cela démontre bien que même lorsque la situation économique est tendue, nous sommes en mesure de poursuivre l’intensification de la lutte contre les trois maladies. »
De nouvelles possibilités de financement sont ouvertes, dont le lancement d’un nouveau « tour » de financement le 15 août 2011. « Le financement intégral de la série 10 est un signe très positif, au même titre que notre capacité à poursuivre l’intensification de la lutte contre les trois pandémies, a déclaré le Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine…J’estime encourageante cette aptitude à trouver des solutions qui profitent à des millions de personnes, malgré l’étendue des besoins et les très fortes contraintes qui pèsent sur les ressources. »
Depuis sa création en 2002, Le Fonds mondial est devenu la principale source de financement des programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a sauvé 6,5 millions de vies en apportant un traitement antisida à 3 millions de personnes et antituberculeux à 7,7 millions de personnes et en distribuant 160 millions de moustiquaires imprégnées dans le cadre de la prévention du paludisme.
Source : Fonds mondial , mise en ligne Claire Tancrède Santé log, le 23 décembre 2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme vient d’approuver 79 subventions destinées à 64 pays, qui représentent un engagement global d’1,7 milliard de dollars sur deux ans. C’est le 10ème round ou dixième série de propositions destinées à soutenir des programmes de lutte contre ces trois maladies et qui porte à 21,7 milliards de dollars le montant total des crédits alloués à 150 pays depuis sa création en 2002.
Les investissements ont permis de renforcer les systèmes de santé. Le modèle de financement du Fonds mondial en fonction des résultats a permis de révéler les faiblesses des systèmes de santé et de fournir incitations et financements pour y remédier. Les investissements entrepris, tout en se concentrant sur un progrès de la lutte contre ces trois maladies, ont contribué à augmenter le nombre d’établissements de santé dans les communautés et les districts, en augmentant l’approvisionnements et la capacité de gestion, et en maintenant en poste les professionnels de santé.
Toucher des populations jusque-là hors d’atteinte des programmes de prévention, de traitement et de prévention, c’est aujourd’hui l’objectif principal du Fonds Mondial. le Ministre éthiopien de la santé, Président du Conseil d’administration du Fonds mondial, précise : « Cela démontre bien que même lorsque la situation économique est tendue, nous sommes en mesure de poursuivre l’intensification de la lutte contre les trois maladies. »
De nouvelles possibilités de financement sont ouvertes, dont le lancement d’un nouveau « tour » de financement le 15 août 2011. « Le financement intégral de la série 10 est un signe très positif, au même titre que notre capacité à poursuivre l’intensification de la lutte contre les trois pandémies, a déclaré le Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine…J’estime encourageante cette aptitude à trouver des solutions qui profitent à des millions de personnes, malgré l’étendue des besoins et les très fortes contraintes qui pèsent sur les ressources. »
Depuis sa création en 2002, Le Fonds mondial est devenu la principale source de financement des programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a sauvé 6,5 millions de vies en apportant un traitement antisida à 3 millions de personnes et antituberculeux à 7,7 millions de personnes et en distribuant 160 millions de moustiquaires imprégnées dans le cadre de la prévention du paludisme.
Source : Fonds mondial , mise en ligne Claire Tancrède Santé log, le 23 décembre 2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
ALCOOL : Les fabricants de boissons appellent les jeunes adultes à la modération !
Pour sensibiliser les jeunes adultes à la consommation responsable de boissons alcoolisées pendant les fêtes, Entreprise & Prévention, un groupement de 19 entreprises du secteur des boissons alcoolisées, lance une campagne radio sur les seuils de consommation à moindre risque. Près d’un million de jeunes âgés de 18 à 30 ans sont invités à se connecter au site 2340.fr.
Une nouvelle campagne qui vise à informer sur les seuils de consommation à moindre risque définis par l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment le ‘4’ (seuil recommandé pour les occasions festives), et le ‘0’ (seuil recommandé dans le cadre de situations à risque comme la conduite).
Donner des repères clairs pour mieux maîtriser les risques liés à la consommation excessive d’alcool, est l’objectif de cette initiative. En se connectant sur le site d’informations http://www.2340.fr, les usagers pourront en savoir plus sur les seuils, les unités d’alcool, les conséquences d’une consommation excessive et les situations à risque. Un calculateur permet d’évaluer le nombre d’unités d’alcool consommées et un simulateur d’alcoolémie peut mesurer l’alcoolémie au regard du taux légal toléré au volant.
Quelques rappels sur les mesures :
Le degré d'alcool correspond à la quantité volumique d'alcool contenu dans 100 ml de boisson.
· Une boisson à 10° contient 10 % de volume d'alcool,
· Donc pour 100 ml d'une boisson à 10° il y a 10 ml d'alcool.
La densité de l'alcool est le rapport entre sa masse volumique et la masse volumique de l'eau pour les liquides et les solides. Pour l'alcool, c'est le poids d'un litre d'alcool par rapport à un litre d'eau. La densité de l'alcool est de 0,8. En revenant à notre exemple précédent : Dans 100 ml de boisson à 10° il y a 10 ml d'alcool multiplié par 0,8 et nous obtenons la quantité d'alcool pur : 100 X 10 % X 0,8 = 8 g. Soit 8 g d'alcool pur pour 100 ml boisson à 10°.
La notion d'UA définit la quantité d'alcool contenue dans un verre ou une bouteille. Pour se repérer, on peut dire qu'une unité d'alcool correspond à 10 grammes d'alcool pur. Cette mesure universelle, utile quelle que soit la boisson alcoolisée consommée, permet d'estimer sa propre consommation et l'évaluer au regard des seuils de consommation à moindre risque.
Les boissons pièges : Selon la législation française, une boisson peut être dénommée « sans alcool » dès lors que son titre alcoométrique n'excède pas 1,2°. Ainsi les bières « sans alcool » contiennent toujours une petite quantité d'alcool. Idem pour les vins « sans alcool » qui sont en fait des vins désalcoolisés.
Créée en 1990, Entreprise & Prévention est une association qui regroupe 19 entreprises du secteur des boissons alcoolisées en France dont Bacardi-Martini, Brasseries Kronenbourg, Brown Forman, CBH Trading, Heineken France, Société des Produits Marnier Lapostolle, Moët Hennessy Diageo, Pernod Ricard, Rémy Cointreau, William Grant & Sons.
Source : Entreprise & Prévention, mise en ligne Maurice Chevrier, Santé log, le 23 décembre 2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour sensibiliser les jeunes adultes à la consommation responsable de boissons alcoolisées pendant les fêtes, Entreprise & Prévention, un groupement de 19 entreprises du secteur des boissons alcoolisées, lance une campagne radio sur les seuils de consommation à moindre risque. Près d’un million de jeunes âgés de 18 à 30 ans sont invités à se connecter au site 2340.fr.
Une nouvelle campagne qui vise à informer sur les seuils de consommation à moindre risque définis par l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment le ‘4’ (seuil recommandé pour les occasions festives), et le ‘0’ (seuil recommandé dans le cadre de situations à risque comme la conduite).
Donner des repères clairs pour mieux maîtriser les risques liés à la consommation excessive d’alcool, est l’objectif de cette initiative. En se connectant sur le site d’informations http://www.2340.fr, les usagers pourront en savoir plus sur les seuils, les unités d’alcool, les conséquences d’une consommation excessive et les situations à risque. Un calculateur permet d’évaluer le nombre d’unités d’alcool consommées et un simulateur d’alcoolémie peut mesurer l’alcoolémie au regard du taux légal toléré au volant.
Quelques rappels sur les mesures :
Le degré d'alcool correspond à la quantité volumique d'alcool contenu dans 100 ml de boisson.
· Une boisson à 10° contient 10 % de volume d'alcool,
· Donc pour 100 ml d'une boisson à 10° il y a 10 ml d'alcool.
La densité de l'alcool est le rapport entre sa masse volumique et la masse volumique de l'eau pour les liquides et les solides. Pour l'alcool, c'est le poids d'un litre d'alcool par rapport à un litre d'eau. La densité de l'alcool est de 0,8. En revenant à notre exemple précédent : Dans 100 ml de boisson à 10° il y a 10 ml d'alcool multiplié par 0,8 et nous obtenons la quantité d'alcool pur : 100 X 10 % X 0,8 = 8 g. Soit 8 g d'alcool pur pour 100 ml boisson à 10°.
La notion d'UA définit la quantité d'alcool contenue dans un verre ou une bouteille. Pour se repérer, on peut dire qu'une unité d'alcool correspond à 10 grammes d'alcool pur. Cette mesure universelle, utile quelle que soit la boisson alcoolisée consommée, permet d'estimer sa propre consommation et l'évaluer au regard des seuils de consommation à moindre risque.
Les boissons pièges : Selon la législation française, une boisson peut être dénommée « sans alcool » dès lors que son titre alcoométrique n'excède pas 1,2°. Ainsi les bières « sans alcool » contiennent toujours une petite quantité d'alcool. Idem pour les vins « sans alcool » qui sont en fait des vins désalcoolisés.
Créée en 1990, Entreprise & Prévention est une association qui regroupe 19 entreprises du secteur des boissons alcoolisées en France dont Bacardi-Martini, Brasseries Kronenbourg, Brown Forman, CBH Trading, Heineken France, Société des Produits Marnier Lapostolle, Moët Hennessy Diageo, Pernod Ricard, Rémy Cointreau, William Grant & Sons.
Source : Entreprise & Prévention, mise en ligne Maurice Chevrier, Santé log, le 23 décembre 2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Hôpital : « Je suis surpris quand un patient ne m'insulte pas »
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Dans les hôpitaux parisiens, rien que pour l'année 2010, les agressions physiques ont augmenté de 26% selon l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris). Le manque d'effectif, les temps d'attente toujours plus longs et la fatigue de l'ensemble du personnel créent un climat favorable aux altercations, notamment aux urgences.
Samedi 18 décembre au soir, les urgences de l'hôpital Mondor à Créteil sont chargées. La neige a causé accidents et blessures. Vers 22 heures, un patient pète les plombs : il met le feu à un chariot de soins avec son briquet. Il est rapidement maîtrisé, la police étant déjà sur les lieux. L'homme, à bout de nerfs, attendait qu'on le prenne en charge depuis plusieurs heures.
Les « craquages » des patients se multiplient dans les hôpitaux publics de région parisienne selon l'AP-HP. 69 soignants ont été victimes de coups et blessures en 2009 en région parisienne. A la mi-2010, il y en avait déjà 87.
Sur toute la France, l'Observatoire national de la violence en milieu hospitalier (ONVH) comptait plus de 3 000 atteintes aux biens et aux personnes dans les hôpitaux en 2009, dont 80% envers le personnel. Un chiffre en constante progression depuis 2006.
Les insultes, une routine ?
Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer cette hausse de la violence à l'hôpital : la crise -et la plus grande dureté des rapports sociaux qu'elle entraîne- mais aussi, plus prosaïquement, les réductions d'effectifs dans les établissements, qui allongent les temps d'attente et réduisent la qualité de l'accueil.
« Quand je passe une journée sans me faire insulter par les patients, je suis surpris. Je me suis déjà fait menacer avec un couteau, étrangler, j'ai pris des coups de poing sur la tête », lâche Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf). Il poursuit :
« Je suis intervenu sur un arrêt cardiaque lundi soir avec le Samu. La première chose qu'a faite la famille, c'est de nous hurler dessus et de mettre des coups de pied aux pompiers. Ils trouvaient qu'on avait mis trop de temps à venir, ils paniquaient complètement. Ils m'ont dit que j'irais en enfer ou qu'ils allaient me buter, je ne me souviens plus. »
Les services d'urgences sont les plus concernés par la violence. Stress, douleur, attente forment un cocktail explosif. Le professeur Christophe Prudhomme, médecin urgentiste membre de l'Amuf, estime que le manque de personnel y est également pour beaucoup :
« Les conditions d'accueil aux urgences sont scandaleuses. Les patients attendent des heures. Je comprends qu'ils s'énervent ! Nous n'avons pas assez de personnel pour les prendre en charge dignement. »
Pour Marie-Christine Fararik, représentante de Sud-santé à l'AP-HP, la difficulté d'accès à l'information est source d'angoisse pour les patients :
« Dès qu'on parvient à expliquer pourquoi il doit attendre à un patient, pourquoi il passe après un autre cas qui est beaucoup plus grave, les relations sont apaisées. Mais les infirmières n'ont parfois pas même le temps d'expliquer ça. Et à l'hôpital Béclère, il n'y jamais assez de chaises pour les patients, ils doivent s'asseoir par terre, vous imaginez ! Ça les énerve. »
Le sous-effectif pousserait à bout le personnel présent. Il serait alors moins apte à prendre en charge les patients, comme en témoigne Mathieu (le prénom a été modifié), ambulancier :
« J'habite loin de mon lieu de travail. Du coup, j'essaie au maximum de regrouper mes heures, il m'arrive de faire des journées de plus de onze heures. C'est vrai que je suis à cran et beaucoup plus irritable. Ça ne doit pas aider un patient déjà énervé… »
Des vigiles aux urgences
Pour canaliser cette violence, l'AP-HP a embauché des vigiles chargés de faire régner l'ordre dans les services d'urgence. « Franchement, les infirmières avaient la trouille, la nuit, avant l'arrivée des vigiles », confie Marie-Christine Fararik.
L'AP-HP assure avoir monté un groupe de travail pour réfléchir aux solutions à apporter en amont. Le personnel d'accueil bénéficie aussi de formations « patients agressifs », comme le raconte Sidonie, secrétaire administrative aux urgences à l'hôpital Pitié-Salpétrière à Paris :
« Quand un patient s'énerve, nous insulte ou quoi que ce soit, on m'a appris à répondre par la douceur. J'ai eu une formation spéciale. Plus il crie, plus je parle doucement. Il se sent un peu bête comme ça. Les patients veulent tout tout de suite. Et quand on ne peut pas répondre à leur demande, ils s'insurgent : “Je veux parler à la direction ! ” »
Patrick Pelloux, médecin urgentiste président de l'Amuf, rappelle que l'agressivité est aussi un symptôme :
« Un jour, on a eu un patient extrêmement violent aux urgences, il voulait cracher et taper sur tout le monde. Nous avons appelé la police. Bien plus tard, nous avons compris qu'il avait un hématome au cerveau, ce qui peut engendrer des délires violents. Pareil avec un autre patient en hypoglycémie, ce qui rend très agressif. Notre habitude à la violence nous fait louper des diagnostics. »
Sources : rue89.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Dans les hôpitaux parisiens, rien que pour l'année 2010, les agressions physiques ont augmenté de 26% selon l'AP-HP (Assistance publique-hôpitaux de Paris). Le manque d'effectif, les temps d'attente toujours plus longs et la fatigue de l'ensemble du personnel créent un climat favorable aux altercations, notamment aux urgences.
Samedi 18 décembre au soir, les urgences de l'hôpital Mondor à Créteil sont chargées. La neige a causé accidents et blessures. Vers 22 heures, un patient pète les plombs : il met le feu à un chariot de soins avec son briquet. Il est rapidement maîtrisé, la police étant déjà sur les lieux. L'homme, à bout de nerfs, attendait qu'on le prenne en charge depuis plusieurs heures.
Les « craquages » des patients se multiplient dans les hôpitaux publics de région parisienne selon l'AP-HP. 69 soignants ont été victimes de coups et blessures en 2009 en région parisienne. A la mi-2010, il y en avait déjà 87.
Sur toute la France, l'Observatoire national de la violence en milieu hospitalier (ONVH) comptait plus de 3 000 atteintes aux biens et aux personnes dans les hôpitaux en 2009, dont 80% envers le personnel. Un chiffre en constante progression depuis 2006.
Les insultes, une routine ?
Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer cette hausse de la violence à l'hôpital : la crise -et la plus grande dureté des rapports sociaux qu'elle entraîne- mais aussi, plus prosaïquement, les réductions d'effectifs dans les établissements, qui allongent les temps d'attente et réduisent la qualité de l'accueil.
« Quand je passe une journée sans me faire insulter par les patients, je suis surpris. Je me suis déjà fait menacer avec un couteau, étrangler, j'ai pris des coups de poing sur la tête », lâche Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf). Il poursuit :
« Je suis intervenu sur un arrêt cardiaque lundi soir avec le Samu. La première chose qu'a faite la famille, c'est de nous hurler dessus et de mettre des coups de pied aux pompiers. Ils trouvaient qu'on avait mis trop de temps à venir, ils paniquaient complètement. Ils m'ont dit que j'irais en enfer ou qu'ils allaient me buter, je ne me souviens plus. »
Les services d'urgences sont les plus concernés par la violence. Stress, douleur, attente forment un cocktail explosif. Le professeur Christophe Prudhomme, médecin urgentiste membre de l'Amuf, estime que le manque de personnel y est également pour beaucoup :
« Les conditions d'accueil aux urgences sont scandaleuses. Les patients attendent des heures. Je comprends qu'ils s'énervent ! Nous n'avons pas assez de personnel pour les prendre en charge dignement. »
Pour Marie-Christine Fararik, représentante de Sud-santé à l'AP-HP, la difficulté d'accès à l'information est source d'angoisse pour les patients :
« Dès qu'on parvient à expliquer pourquoi il doit attendre à un patient, pourquoi il passe après un autre cas qui est beaucoup plus grave, les relations sont apaisées. Mais les infirmières n'ont parfois pas même le temps d'expliquer ça. Et à l'hôpital Béclère, il n'y jamais assez de chaises pour les patients, ils doivent s'asseoir par terre, vous imaginez ! Ça les énerve. »
Le sous-effectif pousserait à bout le personnel présent. Il serait alors moins apte à prendre en charge les patients, comme en témoigne Mathieu (le prénom a été modifié), ambulancier :
« J'habite loin de mon lieu de travail. Du coup, j'essaie au maximum de regrouper mes heures, il m'arrive de faire des journées de plus de onze heures. C'est vrai que je suis à cran et beaucoup plus irritable. Ça ne doit pas aider un patient déjà énervé… »
Des vigiles aux urgences
Pour canaliser cette violence, l'AP-HP a embauché des vigiles chargés de faire régner l'ordre dans les services d'urgence. « Franchement, les infirmières avaient la trouille, la nuit, avant l'arrivée des vigiles », confie Marie-Christine Fararik.
L'AP-HP assure avoir monté un groupe de travail pour réfléchir aux solutions à apporter en amont. Le personnel d'accueil bénéficie aussi de formations « patients agressifs », comme le raconte Sidonie, secrétaire administrative aux urgences à l'hôpital Pitié-Salpétrière à Paris :
« Quand un patient s'énerve, nous insulte ou quoi que ce soit, on m'a appris à répondre par la douceur. J'ai eu une formation spéciale. Plus il crie, plus je parle doucement. Il se sent un peu bête comme ça. Les patients veulent tout tout de suite. Et quand on ne peut pas répondre à leur demande, ils s'insurgent : “Je veux parler à la direction ! ” »
Patrick Pelloux, médecin urgentiste président de l'Amuf, rappelle que l'agressivité est aussi un symptôme :
« Un jour, on a eu un patient extrêmement violent aux urgences, il voulait cracher et taper sur tout le monde. Nous avons appelé la police. Bien plus tard, nous avons compris qu'il avait un hématome au cerveau, ce qui peut engendrer des délires violents. Pareil avec un autre patient en hypoglycémie, ce qui rend très agressif. Notre habitude à la violence nous fait louper des diagnostics. »
Sources : rue89.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
DERNIÈRE MINUTE
Mediator: prise en charge intégrale par la Sécu pour les patients concernés (Bertrand)
sur science et avenir.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Nouvel indice du rôle clé des cellules souches cancéreuses dans le cancer
Les malades atteints de leucémies présentant des cellules souches cancéreuses particulièrement actives ont un pronostic vital moins favorable, selon une recherche publiée mardi qui conforte l'hypothèse du rôle clé de ces cellules dans l'évolution de la maladie.
Cette étude parue mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) est l'une des premières à confirmer l'hypothèse selon laquelle des cellules souches cancéreuses expliqueraient pourquoi certains cancers sont moins sensibles aux traitements et ont tendance à réapparaître.
Ainsi certains cancers découleraient de cette petite population de cellules cancéreuses particulièrement peu sensibles aux traitements et capables de se régénérer, expliquent les auteurs de cette étude, de la faculté de médecine de l'Université Stanford en Californie (ouest).
Ces cellules pourraient aussi être utilisées pour prédire l'évolution des cancers dans un groupe étendu de malades, selon eux. Ces cellules pourraient aussi un jour permettre d'adapter les traitements, estiment-ils.
"Les implications cliniques de ce concept sont énormes", juge le Dr Ash Alizadeh, professeur de cancérologie à l'Université Stanford, un des co-auteurs de cette recherche.
"Si nous ne parvenons pas à concevoir des thérapies ciblant ces cellules capables de se régénérer et résistantes à la chimiothérapie, les malades continueront à subir des rechutes", poursuit le cancérologue.
Bien que des expériences de laboratoires sur des animaux aient pour la plupart confirmé le rôle clé des cellules souches cancéreuses, les preuves cliniques pour appuyer cette hypothèse chez les humains ont été jusqu'alors sporadiques.
Les auteurs de ces travaux ont étudié plus de mille malades atteints de leucémie aiguë myéloblastique, forme la plus agressive de ce cancer du sang, qui étaient traités aux Pays-Bas, en Allemagne, au Japon et aux Etats-Unis.
Ils ont comparé les niveaux d'activité des gènes de cellules souches cancéreuses des malades et constaté que plus ces niveaux étaient élevés, moindres étaient les chances de survie.
Dans un groupe de patients en Allemagne, ceux présentant les plus hauts niveaux d'activité des gènes liés au cellules souches cancéreuses avaient un risque de 78% de décéder dans les trois ans.
En comparaison, ceux dont les niveaux d'activités des gènes étaient les plus faibles avaient 58% de probabilités de mourir.
Observation intéressante, ces cellules souches cancéreuses ont une activité génétique similaire à celles des cellules souches sanguines normales qui produisent les cellules du sang et du système immunitaire.
Une telle similarité implique que les cellules souches cancéreuses peuvent s'auto-générer et se diviser comme les cellules souches sanguines normales et ce contrairement aux cellules cancéreuses caractérisées par des divisions fréquentes et un développement anarchique.
Ces similarités entre cellules souches normales et cancéreuses expliqueraient que ces dernière échappent aux traitement anti-cancéreux conventionnels qui ciblent les cellules se divisant rapidement, soulignent les chercheurs.
Source : AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les malades atteints de leucémies présentant des cellules souches cancéreuses particulièrement actives ont un pronostic vital moins favorable, selon une recherche publiée mardi qui conforte l'hypothèse du rôle clé de ces cellules dans l'évolution de la maladie.
Cette étude parue mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) est l'une des premières à confirmer l'hypothèse selon laquelle des cellules souches cancéreuses expliqueraient pourquoi certains cancers sont moins sensibles aux traitements et ont tendance à réapparaître.
Ainsi certains cancers découleraient de cette petite population de cellules cancéreuses particulièrement peu sensibles aux traitements et capables de se régénérer, expliquent les auteurs de cette étude, de la faculté de médecine de l'Université Stanford en Californie (ouest).
Ces cellules pourraient aussi être utilisées pour prédire l'évolution des cancers dans un groupe étendu de malades, selon eux. Ces cellules pourraient aussi un jour permettre d'adapter les traitements, estiment-ils.
"Les implications cliniques de ce concept sont énormes", juge le Dr Ash Alizadeh, professeur de cancérologie à l'Université Stanford, un des co-auteurs de cette recherche.
"Si nous ne parvenons pas à concevoir des thérapies ciblant ces cellules capables de se régénérer et résistantes à la chimiothérapie, les malades continueront à subir des rechutes", poursuit le cancérologue.
Bien que des expériences de laboratoires sur des animaux aient pour la plupart confirmé le rôle clé des cellules souches cancéreuses, les preuves cliniques pour appuyer cette hypothèse chez les humains ont été jusqu'alors sporadiques.
Les auteurs de ces travaux ont étudié plus de mille malades atteints de leucémie aiguë myéloblastique, forme la plus agressive de ce cancer du sang, qui étaient traités aux Pays-Bas, en Allemagne, au Japon et aux Etats-Unis.
Ils ont comparé les niveaux d'activité des gènes de cellules souches cancéreuses des malades et constaté que plus ces niveaux étaient élevés, moindres étaient les chances de survie.
Dans un groupe de patients en Allemagne, ceux présentant les plus hauts niveaux d'activité des gènes liés au cellules souches cancéreuses avaient un risque de 78% de décéder dans les trois ans.
En comparaison, ceux dont les niveaux d'activités des gènes étaient les plus faibles avaient 58% de probabilités de mourir.
Observation intéressante, ces cellules souches cancéreuses ont une activité génétique similaire à celles des cellules souches sanguines normales qui produisent les cellules du sang et du système immunitaire.
Une telle similarité implique que les cellules souches cancéreuses peuvent s'auto-générer et se diviser comme les cellules souches sanguines normales et ce contrairement aux cellules cancéreuses caractérisées par des divisions fréquentes et un développement anarchique.
Ces similarités entre cellules souches normales et cancéreuses expliqueraient que ces dernière échappent aux traitement anti-cancéreux conventionnels qui ciblent les cellules se divisant rapidement, soulignent les chercheurs.
Source : AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Des chercheurs américains viennent enfin de découvrir le remède qui fait maigrir. L'eau!
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Les études les plus simples peuvent ne pas être les moins inintéressantes. C’est aujourd’hui le cas avec cet étonnant travail présenté il y a quelques jours outre-Atlantique dans le cadre du meeting annuel de la Société américaine de chimie qui se tenait à Boston; un travail dont The Economist vient de se faire l’écho.
Je bois, j'ai moins faim
Cette recherche a été menée sous l’autorité du Pr Brenda Davy (Virginia Tech). Cette spécialiste de diététique est passionnée par tout ce qui a trait au contrôle de l’appétit, à la gestion du poids et à la prévention de l’obésité au moyen de règles simples et peu coûteuses; autant dire des recherches essentielles dans un pays –les Etats-Unis– qui prend progressivement conscience du fléau croissant, médico-social et économique que constitue l’obésité.
Le Pr Davy est bien loin des préoccupations sophistiquées de ses collègues, généralement très bien alimentés par les multinationales de l’industrie pharmaceutiques soucieuses de trouver «la» molécule qui fera maigrir sans danger; molécule miracle qui reste toujours à découvrir après des décennies d’échecs successifs. L’un de ses thèmes favoris de recherche est de vérifier scientifiquement ce qu’il en est de ce serpent de mer qui voudrait que boire (de l’eau) avant les repas est une pratique qui aide à perdre du poids. Elle était sur ce point déjà arrivée à des conclusions intéressantes en s’intéressant à des personnes obèses et au breakfast.
A Boston, elle a actualisé les derniers résultats qu’elle a pu obtenir sur le long terme après un travail publié au début de cette année. Son étude a porté sur 48 adultes «inactifs», âgés de 55 à 75 ans. Tous souffraient de surpoids et étaient volontaires pour suivre un régime hypocalorique assez drastique: 1.200 calories quotidiennes pour les femmes; 1.500 pour les hommes. Les personnes consommaient auparavant respectivement 1.800 et 2.200 calories. Deux groupes ont été constitués par tirage au sort. Les membres du premier s’engageaient à boire un demi-litre d’eau avant chacun des trois repas quotidiens. Ceux du second ne modifiaient en rien leurs habitudes et restaient sobres. Une expérience, au total, qui dura douze semaines.
A l’arrivée, les premiers avaient perdus en moyenne 7kg et les seconds 5kg; et une différence pondérale qui, assure le Pr Davy, demeure avec un an de recul et ce alors que les 48 volontaires ne sont plus astreints à suivre de régime. Comment comprendre? Pour la spécialiste américaine –qui réfute les critiques méthodologiques qui lui sont faites– le fait de remplir l’estomac d’un demi-litre d’eau avant chacun des trois repas quotidiens est de nature à réduire «mécaniquement» la sensation de faim et donc la prise de nourriture et de calories. Ceci pourrait aussi peut-être réduire la sensation de soif et donc la consommation de sodas sucrés. Mais l’affaire est peut-être plus complexe, comme en témoigne le maintien des différences entre les deux groupes sur le long terme. Mieux: les personnes du premier groupe ont –volontairement– continué la pratique de l’hydratation avant les repas et perdu en moyenne 700 grammes supplémentaires.
Qui pour sponsoriser l'eau?
Lors de la publication des premiers résultats du Pr Davy certains nutritionnistes avaient formulé une série de critiques. Ils faisaient notamment observer que l’on mange peut-être moins quand on a de l’eau dans l’estomac, mais que cette eau est rapidement éliminée et quelques heures plus tard, la sensation de faim peut alors réapparaître. Ces nutritionnistes rappelaient alors aux personnes qui veulent perdre du poids de consommer au début du repas des aliments riches en eau (crudités ou une soupe) en postulant que cette eau est éliminée moins rapidement que celle qui est bue. Mais un an plus tard, ces critiques semblent avoir perdu bien de leur consistance.
Et force est bien de constater que nous sommes ici dans une situation paradoxale. Alors que la moindre étude concernant les bénéfices supposés de tel ou tel médicament anorexigène est amplement médiatisée (avant qu’on en découvre les limites et les effets secondaires) les résultats de l’équipe du Pr Davy ne semblent guère mobiliser l’attention; ni celle des médias, ni celle des autorités sanitaires. Pourquoi, au vu des enjeux de santé publique (et, ici, de l’exceptionnel rapport coût-efficacité) ne pas aller plus loin, travailler à d’autres échelles, mener de plus vastes études auprès de volontaires souffrant de surpoids? Et si le fait est prouvé, pourquoi ne pas diffuser largement un message publicitaire on ne peut plus simple sur le thème «boire de l’eau avant les repas aide à maigrir».
On ne trouvera bien évidemment aucun sponsor pharmaceutique pour financer de telles études. Mais des solutions peuvent être trouvées: celle du Pr Davy a été soutenue par l’Institute for Public Health and Water Research, une organisation indépendante et à but non-lucratif qui vise à améliorer la santé publique à travers le monde via la consommation d’eaux potables de qualité; une organisation elle-même financée par la Brita Products Company, spécialisée dans la fabrication des systèmes de purification des eaux.
Sources : slate.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les études les plus simples peuvent ne pas être les moins inintéressantes. C’est aujourd’hui le cas avec cet étonnant travail présenté il y a quelques jours outre-Atlantique dans le cadre du meeting annuel de la Société américaine de chimie qui se tenait à Boston; un travail dont The Economist vient de se faire l’écho.
Je bois, j'ai moins faim
Cette recherche a été menée sous l’autorité du Pr Brenda Davy (Virginia Tech). Cette spécialiste de diététique est passionnée par tout ce qui a trait au contrôle de l’appétit, à la gestion du poids et à la prévention de l’obésité au moyen de règles simples et peu coûteuses; autant dire des recherches essentielles dans un pays –les Etats-Unis– qui prend progressivement conscience du fléau croissant, médico-social et économique que constitue l’obésité.
Le Pr Davy est bien loin des préoccupations sophistiquées de ses collègues, généralement très bien alimentés par les multinationales de l’industrie pharmaceutiques soucieuses de trouver «la» molécule qui fera maigrir sans danger; molécule miracle qui reste toujours à découvrir après des décennies d’échecs successifs. L’un de ses thèmes favoris de recherche est de vérifier scientifiquement ce qu’il en est de ce serpent de mer qui voudrait que boire (de l’eau) avant les repas est une pratique qui aide à perdre du poids. Elle était sur ce point déjà arrivée à des conclusions intéressantes en s’intéressant à des personnes obèses et au breakfast.
A Boston, elle a actualisé les derniers résultats qu’elle a pu obtenir sur le long terme après un travail publié au début de cette année. Son étude a porté sur 48 adultes «inactifs», âgés de 55 à 75 ans. Tous souffraient de surpoids et étaient volontaires pour suivre un régime hypocalorique assez drastique: 1.200 calories quotidiennes pour les femmes; 1.500 pour les hommes. Les personnes consommaient auparavant respectivement 1.800 et 2.200 calories. Deux groupes ont été constitués par tirage au sort. Les membres du premier s’engageaient à boire un demi-litre d’eau avant chacun des trois repas quotidiens. Ceux du second ne modifiaient en rien leurs habitudes et restaient sobres. Une expérience, au total, qui dura douze semaines.
A l’arrivée, les premiers avaient perdus en moyenne 7kg et les seconds 5kg; et une différence pondérale qui, assure le Pr Davy, demeure avec un an de recul et ce alors que les 48 volontaires ne sont plus astreints à suivre de régime. Comment comprendre? Pour la spécialiste américaine –qui réfute les critiques méthodologiques qui lui sont faites– le fait de remplir l’estomac d’un demi-litre d’eau avant chacun des trois repas quotidiens est de nature à réduire «mécaniquement» la sensation de faim et donc la prise de nourriture et de calories. Ceci pourrait aussi peut-être réduire la sensation de soif et donc la consommation de sodas sucrés. Mais l’affaire est peut-être plus complexe, comme en témoigne le maintien des différences entre les deux groupes sur le long terme. Mieux: les personnes du premier groupe ont –volontairement– continué la pratique de l’hydratation avant les repas et perdu en moyenne 700 grammes supplémentaires.
Qui pour sponsoriser l'eau?
Lors de la publication des premiers résultats du Pr Davy certains nutritionnistes avaient formulé une série de critiques. Ils faisaient notamment observer que l’on mange peut-être moins quand on a de l’eau dans l’estomac, mais que cette eau est rapidement éliminée et quelques heures plus tard, la sensation de faim peut alors réapparaître. Ces nutritionnistes rappelaient alors aux personnes qui veulent perdre du poids de consommer au début du repas des aliments riches en eau (crudités ou une soupe) en postulant que cette eau est éliminée moins rapidement que celle qui est bue. Mais un an plus tard, ces critiques semblent avoir perdu bien de leur consistance.
Et force est bien de constater que nous sommes ici dans une situation paradoxale. Alors que la moindre étude concernant les bénéfices supposés de tel ou tel médicament anorexigène est amplement médiatisée (avant qu’on en découvre les limites et les effets secondaires) les résultats de l’équipe du Pr Davy ne semblent guère mobiliser l’attention; ni celle des médias, ni celle des autorités sanitaires. Pourquoi, au vu des enjeux de santé publique (et, ici, de l’exceptionnel rapport coût-efficacité) ne pas aller plus loin, travailler à d’autres échelles, mener de plus vastes études auprès de volontaires souffrant de surpoids? Et si le fait est prouvé, pourquoi ne pas diffuser largement un message publicitaire on ne peut plus simple sur le thème «boire de l’eau avant les repas aide à maigrir».
On ne trouvera bien évidemment aucun sponsor pharmaceutique pour financer de telles études. Mais des solutions peuvent être trouvées: celle du Pr Davy a été soutenue par l’Institute for Public Health and Water Research, une organisation indépendante et à but non-lucratif qui vise à améliorer la santé publique à travers le monde via la consommation d’eaux potables de qualité; une organisation elle-même financée par la Brita Products Company, spécialisée dans la fabrication des systèmes de purification des eaux.
Sources : slate.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Mediator: Une facture de 423 millions d'euros pour la Sécurité sociale et les complémentaires santé
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Une note confidentielle de l'Unocam révèle que le Mediator, ce médicament utilisé comme coupe-faim qui a fait de 500 à 2.000 morts, a coûté 423 millions d'euros en dix ans à la Sécurité sociale et aux complémentaires santé, annonce ce vendredi Le Parisien.
Le ministre de la Santé a annoncé vendredi sur RTL que les patients seraient intégralement pris en charge par l'assurance maladie.
L'Unocam réunit les fédérations d'assurances et mutuelles complémentaires santé et ses experts estiment que «l'assurance maladie a dépensé 324,89 millions d'euros au titre du remboursement de ce médicament», selon le quotidien. L'addition réglée par les mutuelles et assurances se monterait, elle à 98,71 millions d'euros, selon la même source. Les experts de l'Unocam s'étonnent de «l'octroi par les autorités d'un taux de remboursement de 65% en totale inadéquation avec le niveau de service médical rendu (SMR)» qualifié d'insuffisant par l'autorité de santé.
Commercialisé en France par les laboratoires Servier de 1976 à novembre 2009, le Mediator (benfluorex), destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, a été utilisé par 5 millions de personnes, dont 2,9 millions pendant plus de 3 mois. Il a été retiré du marché en novembre 2009.
Sources : 20minutes.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Une note confidentielle de l'Unocam révèle que le Mediator, ce médicament utilisé comme coupe-faim qui a fait de 500 à 2.000 morts, a coûté 423 millions d'euros en dix ans à la Sécurité sociale et aux complémentaires santé, annonce ce vendredi Le Parisien.
Le ministre de la Santé a annoncé vendredi sur RTL que les patients seraient intégralement pris en charge par l'assurance maladie.
L'Unocam réunit les fédérations d'assurances et mutuelles complémentaires santé et ses experts estiment que «l'assurance maladie a dépensé 324,89 millions d'euros au titre du remboursement de ce médicament», selon le quotidien. L'addition réglée par les mutuelles et assurances se monterait, elle à 98,71 millions d'euros, selon la même source. Les experts de l'Unocam s'étonnent de «l'octroi par les autorités d'un taux de remboursement de 65% en totale inadéquation avec le niveau de service médical rendu (SMR)» qualifié d'insuffisant par l'autorité de santé.
Commercialisé en France par les laboratoires Servier de 1976 à novembre 2009, le Mediator (benfluorex), destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, a été utilisé par 5 millions de personnes, dont 2,9 millions pendant plus de 3 mois. Il a été retiré du marché en novembre 2009.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Grippe H1N1: 24 morts en Grande-Bretagne
La vaccination est recommandée pour les personnes à risques, notamment les femmes enceintes et les personnes âgées.
Vingt-quatre personnes sont décédées de la grippe H1N1 depuis le mois d'octobre en Grande-Bretagne.
Sur les 27 décès liés à la grippe enregistrés en trois mois - dont dix la semaine écoulée - 24 sont formellement attribués à la souche H1N1. Parmi ces 27 personnes décédées, neuf sont des enfants, a ajouté l'agence de la santé (Health Protection Agency, HPA)
Personnes à risques
La grippe H1N1 est bénigne, sauf pour les populations à risques - femmes enceintes, personnes âgées, cardiaques, diabétiques et patients souffrant de maladies rénales, hépatiques et pulmonaires, personnes au système immunitaire déficient.
"A ce stade, le chiffre de 27 personnes décédées de la grippe n'est pas élevé", a estimé le professeur Sally Davies, représentant par intérim des médecins pour l'Angleterre auprès du ministère britannique de la Santé. "On assiste à une augmentation du nombre de consultations chez les médecins généralistes pour des cas de grippe, mais le chiffre est dans la moyenne dans le cas d'une grippe hivernale", a-t-il ajouté.
La HPA demande aux personnes à risques, notamment les femmes enceintes et le personnel de santé, de se faire vacciner contre la grippe, rappelant que le vaccin distribué au Royaume-Uni comprend la souche H1N1.
L'Organisation mondiale de la santé a proclamé officiellement le 10 août la fin de la pandémie de grippe H1N1, qui avait mis la planète en émoi il y a plus d'un an avant de s'avérer "modérée" et nettement moins dévastatrice qu'une simple grippe saisonnière. L'hiver dernier, au moins 411 personnes sont mortes du virus H1N1 au Royaume-Uni.
L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La vaccination est recommandée pour les personnes à risques, notamment les femmes enceintes et les personnes âgées.
Vingt-quatre personnes sont décédées de la grippe H1N1 depuis le mois d'octobre en Grande-Bretagne.
Sur les 27 décès liés à la grippe enregistrés en trois mois - dont dix la semaine écoulée - 24 sont formellement attribués à la souche H1N1. Parmi ces 27 personnes décédées, neuf sont des enfants, a ajouté l'agence de la santé (Health Protection Agency, HPA)
Personnes à risques
La grippe H1N1 est bénigne, sauf pour les populations à risques - femmes enceintes, personnes âgées, cardiaques, diabétiques et patients souffrant de maladies rénales, hépatiques et pulmonaires, personnes au système immunitaire déficient.
"A ce stade, le chiffre de 27 personnes décédées de la grippe n'est pas élevé", a estimé le professeur Sally Davies, représentant par intérim des médecins pour l'Angleterre auprès du ministère britannique de la Santé. "On assiste à une augmentation du nombre de consultations chez les médecins généralistes pour des cas de grippe, mais le chiffre est dans la moyenne dans le cas d'une grippe hivernale", a-t-il ajouté.
La HPA demande aux personnes à risques, notamment les femmes enceintes et le personnel de santé, de se faire vacciner contre la grippe, rappelant que le vaccin distribué au Royaume-Uni comprend la souche H1N1.
L'Organisation mondiale de la santé a proclamé officiellement le 10 août la fin de la pandémie de grippe H1N1, qui avait mis la planète en émoi il y a plus d'un an avant de s'avérer "modérée" et nettement moins dévastatrice qu'une simple grippe saisonnière. L'hiver dernier, au moins 411 personnes sont mortes du virus H1N1 au Royaume-Uni.
L'express.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Re: Actualités pour le concours 2011
Mediator : une chasse aux sorcières qui masque les vraies questions
Jean-Didier
Pharmacien
http://www.carevox.fr/
L’affaire se transforme en scandale. Les collusions entre les grands laboratoires pharmaceutiques, les instances réglementaires et le pouvoir politique sont interrogées.
L'Express dresse la liste des dix médicaments qui ne devraient plus être sur le marché.
Du coup, les requêtes Google concernant l'intérêt, l'efficacité et l'innocuité de la trimetazidine (Vastarel) s'emballent. Une question aux lèvres de tous les médias : pourquoi le Mediator est-il encore sur le marché alors que nous savions ?
Ma question : pourquoi les médecins continuent-ils de le prescrire alors que nous savions ?
La question est plus gênante ; la réponse n'est pas aisée. La faute est collective, englobant aussi bien les médecins prescripteurs, les pharmaciens dispensateurs que les patients demandeurs.
Pourquoi les pharmaciens continuent-ils de le dispenser alors que nous savions ?
Novembre 2005, la commission nationale de pharmacovigilance se prononce en faveur d'une réévaluation du bénéfice/risque du benfluorex. Mars 2007, cette même commission émet un avis dévaforable au maintien de l'indication du benfluorex comme adjuvant de régime dans les cas d'hypertriglycéridémie et marque le pas concernant les diabétiques en surcharge pondérale.
Nous ne sommes pas sensés lire tous les comptes rendus de la commission.
Prescrire, dès 1997, pointe du doigt le fait que le benfluorex n'est pas le traitement de choix dans ces deux indications, au vu de son efficacité (1). 2005, la revue appelle à son retrait du marché (2).
Mais qui lit Prescrire ? Ou du moins, qui, en pratique, est en mesure d'appliquer Prescrire ?
Je ne sais pas pour les médecins, mais pour nous pharmaciens, nous nous sentons plus intelligents après... mais c'est tout ! Au mieux, nous pouvons gargariser en société.
Les firmes pharmaceutiques ne craindraient pas les évaluations négatives de Prescrire.
Et je ne suis pas pour que Prescrire soit source unique d'information sur le médicament !
Nous touchons là le nœud du problème !
Comment, en temps que professionnel de santé, pouvons-nous nous informer de manière fiable et pratique ? Comment pouvons-nous évaluer la valeur de l'information ? Comment pouvons-nous tout lire ? Comment pouvons-nous faire circuler cette synthèse d'informations ?
Ce sont ces questions qui devraient être au centre des conclusions du "scandale Servier" (car oui, après le Mediator, attendez-vous à voir apparaitre le Vastarel sur le devant de la scène) et non pas uniquement l'indépendance de l'Afssaps.
Pour la petite anecdote, voici le commentaire datant d'octobre d'un ami très cher et éminent confrère :
"Tu penses que je peux déjà vendre des titres aux journaux pour l'année prochaine ? parce que j ai plein d idée dans le genre.
" L'avandia responsable de 500 morts par an"
" Les morts de Actos, l'HAS était au courant !!!"
" L'Afssaps et le scandale de l'Actifed"
... Quoi quoi ? ... ah merde le premier est déjà réservé on me dit."
Nous nous étions fait traiter de mauvaises langues.
SOURCES
* (1) Benfluorex pour quoi faire ? Mediator° comprimés. Rev Prescrire 1997 ; 17 (179) : 807-809
(2) Benfluorex interdit en Espagne. Rev Prescrire 2005 ; 25 (264) : 589Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Jean-Didier
Pharmacien
http://www.carevox.fr/
L’affaire se transforme en scandale. Les collusions entre les grands laboratoires pharmaceutiques, les instances réglementaires et le pouvoir politique sont interrogées.
L'Express dresse la liste des dix médicaments qui ne devraient plus être sur le marché.
Du coup, les requêtes Google concernant l'intérêt, l'efficacité et l'innocuité de la trimetazidine (Vastarel) s'emballent. Une question aux lèvres de tous les médias : pourquoi le Mediator est-il encore sur le marché alors que nous savions ?
Ma question : pourquoi les médecins continuent-ils de le prescrire alors que nous savions ?
La question est plus gênante ; la réponse n'est pas aisée. La faute est collective, englobant aussi bien les médecins prescripteurs, les pharmaciens dispensateurs que les patients demandeurs.
Pourquoi les pharmaciens continuent-ils de le dispenser alors que nous savions ?
Novembre 2005, la commission nationale de pharmacovigilance se prononce en faveur d'une réévaluation du bénéfice/risque du benfluorex. Mars 2007, cette même commission émet un avis dévaforable au maintien de l'indication du benfluorex comme adjuvant de régime dans les cas d'hypertriglycéridémie et marque le pas concernant les diabétiques en surcharge pondérale.
Nous ne sommes pas sensés lire tous les comptes rendus de la commission.
Prescrire, dès 1997, pointe du doigt le fait que le benfluorex n'est pas le traitement de choix dans ces deux indications, au vu de son efficacité (1). 2005, la revue appelle à son retrait du marché (2).
Mais qui lit Prescrire ? Ou du moins, qui, en pratique, est en mesure d'appliquer Prescrire ?
Je ne sais pas pour les médecins, mais pour nous pharmaciens, nous nous sentons plus intelligents après... mais c'est tout ! Au mieux, nous pouvons gargariser en société.
Les firmes pharmaceutiques ne craindraient pas les évaluations négatives de Prescrire.
Et je ne suis pas pour que Prescrire soit source unique d'information sur le médicament !
Nous touchons là le nœud du problème !
Comment, en temps que professionnel de santé, pouvons-nous nous informer de manière fiable et pratique ? Comment pouvons-nous évaluer la valeur de l'information ? Comment pouvons-nous tout lire ? Comment pouvons-nous faire circuler cette synthèse d'informations ?
Ce sont ces questions qui devraient être au centre des conclusions du "scandale Servier" (car oui, après le Mediator, attendez-vous à voir apparaitre le Vastarel sur le devant de la scène) et non pas uniquement l'indépendance de l'Afssaps.
Pour la petite anecdote, voici le commentaire datant d'octobre d'un ami très cher et éminent confrère :
"Tu penses que je peux déjà vendre des titres aux journaux pour l'année prochaine ? parce que j ai plein d idée dans le genre.
" L'avandia responsable de 500 morts par an"
" Les morts de Actos, l'HAS était au courant !!!"
" L'Afssaps et le scandale de l'Actifed"
... Quoi quoi ? ... ah merde le premier est déjà réservé on me dit."
Nous nous étions fait traiter de mauvaises langues.
SOURCES
* (1) Benfluorex pour quoi faire ? Mediator° comprimés. Rev Prescrire 1997 ; 17 (179) : 807-809
(2) Benfluorex interdit en Espagne. Rev Prescrire 2005 ; 25 (264) : 589Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
A Grenoble, les patients du CHU prennent rendez-vous sur Internet
Après le CHU de Villefranche-sur-Saône, le CHU de Grenoble s'est équipé au mois d'octobre de "e.patient", une structure permettant la prise de rendez-vous sur Internet. Lire la suite l'article
En juillet 2010, et grâce à la mise en place du projet "e.patient", le CHU de Villefranche-sur-Saône recevait le prix spécial de l'innovation lors de la cérémonie des victoire de la modernisation de l'Etat. Aujourd'hui, c'est à Grenoble de s'équiper du même dispositif. E.patient, est une plateforme disponible sur Internet, et qui permet à chaque individu de prendre rendez-vous dans certains services comme la chirurgie orthopédique, directement sur la Toile. Une fois le rendez-vous pris, un rappel est envoyé au patient par SMS ou par mail 48 heures avant le rendez-vous en question. L'utilisation de "e.patient" nécessite la création d'un compte personnel et permet à chacun de gérer ses rendez-vous en fonction de l'agenda des médecins mis en ligne. Après avoir choisi son heure de rendez-vous sur la plateforme, le secrétariat et le bureau des entrées le confirment. Ce système représente un gain de temps pour les secrétaires, mais également un gain d'argent avec le rappel des rendez-vous qui limite les rendez-vous manqués, explique Doctissimo. Seuls certains services sont concernés aujourd'hui par "e.patient", mais le système pourrait être généralisé en 2011 si le CHU l'évalue positivement d'ici la fin de l'année.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Après le CHU de Villefranche-sur-Saône, le CHU de Grenoble s'est équipé au mois d'octobre de "e.patient", une structure permettant la prise de rendez-vous sur Internet. Lire la suite l'article
En juillet 2010, et grâce à la mise en place du projet "e.patient", le CHU de Villefranche-sur-Saône recevait le prix spécial de l'innovation lors de la cérémonie des victoire de la modernisation de l'Etat. Aujourd'hui, c'est à Grenoble de s'équiper du même dispositif. E.patient, est une plateforme disponible sur Internet, et qui permet à chaque individu de prendre rendez-vous dans certains services comme la chirurgie orthopédique, directement sur la Toile. Une fois le rendez-vous pris, un rappel est envoyé au patient par SMS ou par mail 48 heures avant le rendez-vous en question. L'utilisation de "e.patient" nécessite la création d'un compte personnel et permet à chacun de gérer ses rendez-vous en fonction de l'agenda des médecins mis en ligne. Après avoir choisi son heure de rendez-vous sur la plateforme, le secrétariat et le bureau des entrées le confirment. Ce système représente un gain de temps pour les secrétaires, mais également un gain d'argent avec le rappel des rendez-vous qui limite les rendez-vous manqués, explique Doctissimo. Seuls certains services sont concernés aujourd'hui par "e.patient", mais le système pourrait être généralisé en 2011 si le CHU l'évalue positivement d'ici la fin de l'année.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Santé : les mesures de 2011
Le secteur de la santé sera marqué par de nombreux changements durant l'année 2011. Les patients du système de santé français devront s'organiser avec une baisse du taux de remboursement de certains médicaments, une hausse du tarif des consultations des médecins généralistes.
La baisse du taux de remboursement des médicaments à vignette bleue
La loi de financement de la Sécurité sociale pour l'année 2011, adoptée par l'Assemblée nationale le 2 novembre dernier, prévoit une baisse du taux de remboursement des médicaments à vignette bleue. A compter du 1er janvier 2011, le taux de remboursement de ces médicaments passera ainsi de 35 à 30%. Les particuliers ne disposant pas de mutuelle ou d'assurance santé devront s'acquitter du reste à charge.
Hausse du tarif de la consultation des médecins généralistes
La consultation des médecins généralistes sera facturée 23 euros, contre 22 euros aujourd'hui. Cette mesure prendra effet dès le 1er janvier prochain.
Généralisation du Dossier Médical Personnel
Lancé en décembre, le Dossier Médical Personnel (DMP) sera déployé à l'ensemble de la France tout au long de l'année 2011. Ce dossier permet d'informatiser toutes les données médicales de chaque patient. Le DMP pourra réunir à long terme des informations relatives aux antécédents médicaux, des résultats d'analyses de biologie, des bilans de radiologie ou encore des données sur des actes d'hospitalisation. Accessible par les médecins, ce DMP expérimentera durant l'année 2011 de nombreux services tels que les rappels automatiques de vaccins, de dépistage ou d'examens.
L'interdiction des biberons à base de bisphénol A
Le Parlement a voté, en juin dernier, l'interdiction de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché des biberons conçus à base de bisphénol A (BPA), un composé chimique de synthèse utilisé dans la fabrication de plastiques de type polycarbonates. Cette mesure s'étendra prochainement à toute l'Europe puisque l'Union européenne s'est prononcée, en novembre dernier, en faveur de l'interdiction de la production de biberons contenant du BPA à partir de mars prochain. Néanmoins, l'interdiction ne sera pas étendue à l'ensemble des contenants alimentaires. De nombreuses études européennes ont pointé du doigt les dangers liés à l'utilisation du bisphénol A, notamment sur le système immunitaire.
Des images chocs sur les paquets de cigarettes
Les paquets de cigarettes seront habillées d'images chocs dès avril 2011. Elles accompagneront un message spécifique sur le verso des paquets, et d'avertissements généraux tels que "Fumer tue" ou "Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage" sur le recto.De plus, le député Yves Bur a déposé une proposition de loi pour mettre en place des paquets de cigarettes neutres et standardisés.
Auteur : Agathe MayerÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le secteur de la santé sera marqué par de nombreux changements durant l'année 2011. Les patients du système de santé français devront s'organiser avec une baisse du taux de remboursement de certains médicaments, une hausse du tarif des consultations des médecins généralistes.
La baisse du taux de remboursement des médicaments à vignette bleue
La loi de financement de la Sécurité sociale pour l'année 2011, adoptée par l'Assemblée nationale le 2 novembre dernier, prévoit une baisse du taux de remboursement des médicaments à vignette bleue. A compter du 1er janvier 2011, le taux de remboursement de ces médicaments passera ainsi de 35 à 30%. Les particuliers ne disposant pas de mutuelle ou d'assurance santé devront s'acquitter du reste à charge.
Hausse du tarif de la consultation des médecins généralistes
La consultation des médecins généralistes sera facturée 23 euros, contre 22 euros aujourd'hui. Cette mesure prendra effet dès le 1er janvier prochain.
Généralisation du Dossier Médical Personnel
Lancé en décembre, le Dossier Médical Personnel (DMP) sera déployé à l'ensemble de la France tout au long de l'année 2011. Ce dossier permet d'informatiser toutes les données médicales de chaque patient. Le DMP pourra réunir à long terme des informations relatives aux antécédents médicaux, des résultats d'analyses de biologie, des bilans de radiologie ou encore des données sur des actes d'hospitalisation. Accessible par les médecins, ce DMP expérimentera durant l'année 2011 de nombreux services tels que les rappels automatiques de vaccins, de dépistage ou d'examens.
L'interdiction des biberons à base de bisphénol A
Le Parlement a voté, en juin dernier, l'interdiction de la fabrication, de l'importation, de l'exportation et de la mise sur le marché des biberons conçus à base de bisphénol A (BPA), un composé chimique de synthèse utilisé dans la fabrication de plastiques de type polycarbonates. Cette mesure s'étendra prochainement à toute l'Europe puisque l'Union européenne s'est prononcée, en novembre dernier, en faveur de l'interdiction de la production de biberons contenant du BPA à partir de mars prochain. Néanmoins, l'interdiction ne sera pas étendue à l'ensemble des contenants alimentaires. De nombreuses études européennes ont pointé du doigt les dangers liés à l'utilisation du bisphénol A, notamment sur le système immunitaire.
Des images chocs sur les paquets de cigarettes
Les paquets de cigarettes seront habillées d'images chocs dès avril 2011. Elles accompagneront un message spécifique sur le verso des paquets, et d'avertissements généraux tels que "Fumer tue" ou "Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage" sur le recto.De plus, le député Yves Bur a déposé une proposition de loi pour mettre en place des paquets de cigarettes neutres et standardisés.
Auteur : Agathe MayerÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 201
La lutte contre la solitude, grande cause nationale.
Un tiers des Français souffre de se sentir seul. Hier, le Premier ministre, François Fillon, a lancé la campagne « Pas de solitude dans une France fraternelle ».
C'est un mal social dont on parle peu, la solitude. Un collectif de vingt-cinq associations (1), regroupées autour de la société Saint-Vincent-de-Paul, a obtenu du Premier ministre que cette lutte contre l'isolement qui frappe des millions de Français, soit déclarée grande cause nationale 2011. « Qu'elle soit vécue dans la résignation, la tristesse ou la honte, la solitude est une souffrance intime et une maladie pour notre société », a estimé, hier soir, François Fillon.
Les Français en ont pris conscience. À 78 %, dans un sondage réalisé en mai, ils répondent : « Oui la solitude s'accroît. » Mais leur analyse du pourquoi est en partie erronée. Pour une forte majorité d'entre eux, l'isolement est d'abord le lot des personnes âgées. Pourtant, elle concerne aussi un tiers des adultes de moins de 25 ans.
Dans les villes et les campagnes
Pour Bruno Dardelet, le président de la société de Saint-Vincent-de-Paul, cette solitude « est multiforme, elle ne connaît pas d'âge, pas de frontière. Elle ronge toute la société ». Elle touche les SDF, les personnes âgées isolées ou oubliées dans les maisons de retraite, les mères seules, les enfants abandonnés à eux-mêmes après l'école, les chômeurs, les handicapés, les travailleurs précaires, les sortants de prison...
Une étude de la Fondation de France, publiée en juillet, a révélé l'ampleur du phénomène : quatre millions de Français vivent isolés, deux millions en souffrent « de manière aiguë ». La solitude frappe aussi bien dans les grandes villes que dans les campagnes. « Tout se passe, écrit la Fondation, comme si les réseaux de socialisation - famille, amis, collègues, voisins, vie associative - ne parvenaient plus à entretenir des liens solides et durables. » Quelques chiffres frappants : un Français sur deux n'entretiendrait pas de relations sociales avec son voisinage, en dehors du bonjour-bonsoir. 10 % des 40-60 ans déclarent n'avoir aucun ami. 33 % des Français rencontrent rarement leur famille (une ou deux fois l'an).
Selon la société de Saint-Vincent-de-Paul et ses 17 000 bénévoles, qui pratiquent ce qu'ils appellent « la charité de proximité », ce n'est pas « la pauvreté qui, le plus souvent, mène à la solitude, mais la solitude qui mène à la pauvreté ». En tout cas, pauvreté et solitude entretiennent des liens étroits. Près de 40 % des travailleurs pauvres (moins de 1 000 € par mois) ne peuvent pas se construire des relations professionnelles solides, si l'on en croit la Fondation de France.
Bernard LE SOLLEU. Ouest-france, 23 décembre 2010.
Un tableau en complément de l'article à voir sur le site.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet ... .HtmÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un tiers des Français souffre de se sentir seul. Hier, le Premier ministre, François Fillon, a lancé la campagne « Pas de solitude dans une France fraternelle ».
C'est un mal social dont on parle peu, la solitude. Un collectif de vingt-cinq associations (1), regroupées autour de la société Saint-Vincent-de-Paul, a obtenu du Premier ministre que cette lutte contre l'isolement qui frappe des millions de Français, soit déclarée grande cause nationale 2011. « Qu'elle soit vécue dans la résignation, la tristesse ou la honte, la solitude est une souffrance intime et une maladie pour notre société », a estimé, hier soir, François Fillon.
Les Français en ont pris conscience. À 78 %, dans un sondage réalisé en mai, ils répondent : « Oui la solitude s'accroît. » Mais leur analyse du pourquoi est en partie erronée. Pour une forte majorité d'entre eux, l'isolement est d'abord le lot des personnes âgées. Pourtant, elle concerne aussi un tiers des adultes de moins de 25 ans.
Dans les villes et les campagnes
Pour Bruno Dardelet, le président de la société de Saint-Vincent-de-Paul, cette solitude « est multiforme, elle ne connaît pas d'âge, pas de frontière. Elle ronge toute la société ». Elle touche les SDF, les personnes âgées isolées ou oubliées dans les maisons de retraite, les mères seules, les enfants abandonnés à eux-mêmes après l'école, les chômeurs, les handicapés, les travailleurs précaires, les sortants de prison...
Une étude de la Fondation de France, publiée en juillet, a révélé l'ampleur du phénomène : quatre millions de Français vivent isolés, deux millions en souffrent « de manière aiguë ». La solitude frappe aussi bien dans les grandes villes que dans les campagnes. « Tout se passe, écrit la Fondation, comme si les réseaux de socialisation - famille, amis, collègues, voisins, vie associative - ne parvenaient plus à entretenir des liens solides et durables. » Quelques chiffres frappants : un Français sur deux n'entretiendrait pas de relations sociales avec son voisinage, en dehors du bonjour-bonsoir. 10 % des 40-60 ans déclarent n'avoir aucun ami. 33 % des Français rencontrent rarement leur famille (une ou deux fois l'an).
Selon la société de Saint-Vincent-de-Paul et ses 17 000 bénévoles, qui pratiquent ce qu'ils appellent « la charité de proximité », ce n'est pas « la pauvreté qui, le plus souvent, mène à la solitude, mais la solitude qui mène à la pauvreté ». En tout cas, pauvreté et solitude entretiennent des liens étroits. Près de 40 % des travailleurs pauvres (moins de 1 000 € par mois) ne peuvent pas se construire des relations professionnelles solides, si l'on en croit la Fondation de France.
Bernard LE SOLLEU. Ouest-france, 23 décembre 2010.
Un tableau en complément de l'article à voir sur le site.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet ... .HtmÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.