Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Cancer du col de l'utérus : polémique autour d'un vaccin
Certains remettent en cause l'efficacité et l'innocuité du Gardasil, le vaccin censé protéger du cancer du col.
Se faire vacciner ou surtout pas ? Le Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l'utérus, préoccupe nombre de jeunes filles et leurs mères. Car en dépit de la grande campagne de vaccination - et de communication - encourageant vivement la vaccination des adolescentes, le Gardasil est loin de faire l'unanimité.
Sur le papier, le bénéfice de ce vaccin fabriqué par Sanofi Pasteur MSD est évident : il s'agit de se prémunir de certains "papillomavirus humains" (HPV), qui se transmettent par voie sexuelle. Si ces virus ne sont pas détectés à temps, ils peuvent se transformer en lésions précancéreuses et évoluer en cancer du col utérin. Grâce au Gardasil, les souches virales des HPV, responsables de 70 % de ces cancers, seraient éliminées, avec un taux de réussite de près de 100 %. Vaccin miracle ? Le Dr Jean-Pierre Spinosa n'en est pas si sûr.
Efficacité
Ce gynécologue suisse vaccinait ses jeunes patientes au Gardasil, lorsque l'une d'elles lui a demandé si l'efficacité de ce vaccin était réellement prouvée. Question idiote en apparence : comment pourrait-il en être autrement, puisque les autorités sanitaires le recommandent, aux États-Unis comme en Europe ? Après trois ans de recherches, l'opiniâtre médecin conclut que l'analyse des documents fournis par Sanofi Pasteur MSD à la FDA, l'Afssaps américaine, ne permet pas de prouver l'efficacité du vaccin. "L'efficacité remarquable du Gardasil sur les deux principales souches de HPV est indéniable", convient volontiers le Dr Spinosa, avant de regretter que les campagnes de publicité aient simplifié ces résultats.
Car pour le médecin suisse, il y a lieu de s'interroger sur l'efficacité "globale" du vaccin : le nombre de lésions cancéreuses observées in fine sur le col de l'utérus a-t-il diminué de 70 % après vaccination ? Une lecture attentive des documents récupérés sur le site de la FDA* montre que le nombre de cancers du col de l'utérus ne diminue pas. "L'efficacité n'est donc pas prouvée", s'emporte le Dr Spinosa, en avançant d'autres hypothèses. "Certaines études suggèrent que d'autres souches du virus pourraient prendre la place de celles éliminées par le vaccin (des "remplacements de type" dans le jargon), ce qui expliquerait pourquoi le taux de lésions cancéreuses ne diminue pas". Et le gynécologue suisse d'insister : "Je ne suis pas contre ce vaccin, je l'injecte si mes patientes m'en font la demande. Je veux simplement qu'on me démontre qu'il est utile !"
Du côté de Sanofi Pasteur MSD, on convient que cette efficacité "globale" sur les cancers "n'a pas été formellement démontrée". Mais le Dr Yann Leocmach, directeur médical France du laboratoire, souligne qu'"aucune étude ne permettrait de savoir si le nombre de cancers diminuerait". Il insiste sur l'importance de la prophylaxie : "Quand on vaccine, on prévient presque 100 % des lésions précancéreuses dues à ces papillomavirus humains, dont un cinquième se développeraient en cancer". En somme, après vaccination au Gardasil, les jeunes femmes ne peuvent plus être atteintes de précancers dus aux HPV concernés. Mais quid des autres types ? "On surveille la situation, explique le Dr Leocmach, et pour le moment, il n'y a aucun signe de "remplacements de type" sur une période d'une dizaine d'années". Et de se laisser aller à des projections : "On aura sans doute une baisse du nombre de cancers d'ici une vingtaine d'années." Il ne reste qu'à espérer que ce soit bien le cas.
Attention, danger ?
Pour les détracteurs du Gardasil, impossible de se satisfaire de ces hypothèses. Gérard Bapt, député socialiste qui, après le Mediator, s'est emparé du dossier Gardasil, s'interroge : "Si l'efficacité globale du vaccin n'a pas été prouvée, comment peut-on assurer aux patients qu'il vaut mieux se faire vacciner plutôt que d'être exposé aux potentiels effets secondaires ?" C'est ce que l'on appelle la balance "bénéfice-risque". Chez Sanofi Pasteur MSD, on explique que la majorité des "effets indésirables graves" recensés sont attendus, comme de la fièvre par exemple, et que rares sont les maladies auto-immunes ou à séquelles répertoriées. Et le Dr Leocmach d'insister : "Rien ne prouve aujourd'hui le lien entre la vaccination et les pathologies incriminées."
Juste des soupçons donc, comme ceux portés par ces jeunes filles qui peu après leur vaccination ont commencé à se plaindre de maux de tête violents, de douleurs au ventre insoutenables, de crises de paralysie imprévisibles, ou même à développer une encéphalomyélite. L'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps), qui a dénombré 351 victimes (chiffres 2011), établit un taux (EIG) de 8,1 cas pour 100 000 vaccinations. Un chiffre jugé trop important pour les anti-Gardasil, qui estiment que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Car, selon l'Institut national du cancer (Inca), le taux d'incidence du cancer du col de l'utérus est de 6,4 pour 100 000 femmes (chiffres 2010). Une femme aurait ainsi plus de risques d'être atteinte d'effets secondaires graves liés au vaccin que de développer un cancer du col de l'utérus ! Cela change considérablement la donne. Pour l'Afssaps, qui a publié le 13 octobre une liste actualisée des produits sous surveillance renforcée, "aucun signal ne remet en cause l'utilisation du Gardasil". Le Dr Leocmach insiste : "Tout laisse penser que le Gardasil va marcher. On ne va tout de même pas attendre qu'une génération d'Américaines vaccinées apporte la preuve que le nombre de cancers diminue pour l'homologuer en France ?" La question reste posée.
Vaccination de masse
Ce n'est pas tout. La vaccination au Gardasil a un coût non négligeable : sur les 78 millions de doses vendues jusqu'à aujourd'hui dans le monde, 4,5 millions de doses, à 120 euros l'unité en moyenne, l'ont été en France. Une politique de vaccination de masse qui n'a pas de sens dans le cas du cancer du col de l'utérus, selon Gérard Bapt. "Nous n'avons pas encore assez de recul pour connaître les conséquences de cette vaccination. On ne sait pas non plus s'il fait réellement diminuer le nombre de cancers. Comment ce vaccin a-t-il pu être si rapidement mis sur le marché et remboursé par la Sécurité sociale ?" s'interroge le député.
La question prend une tournure particulière, dans un contexte où la probité des organismes validant la mise sur le marché des médicaments est remise en cause. Le scandale du Mediator et la suspicion de conflits d'intérêt sont dans tous les esprits. Et Gérard Bapt d'enfoncer le clou : "Comment est-il possible d'avoir consacré quelque 450 millions d'euros dans cette vaccination ? N'aurait-il pas été plus efficace d'améliorer le dépistage systématique, plutôt que d'investir dans un vaccin dont l'efficacité n'est pas formellement prouvée ?"
Une question pertinente, car beaucoup de femmes délaissent à tort le dépistage après avoir été vaccinées, pensant être protégées de tous les cancers du col de l'utérus. Nombreuses sont aussi les non vaccinées qui ne se soumettent pas régulièrement à l'incontournable frottis. Grave erreur ! Le dépistage reste encore la manière la plus sûre de se préserver des cancers du col de l'utérus. Et personne n'a trouvé quoi que ce soit à redire à cela.
Le pointÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Certains remettent en cause l'efficacité et l'innocuité du Gardasil, le vaccin censé protéger du cancer du col.
Se faire vacciner ou surtout pas ? Le Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l'utérus, préoccupe nombre de jeunes filles et leurs mères. Car en dépit de la grande campagne de vaccination - et de communication - encourageant vivement la vaccination des adolescentes, le Gardasil est loin de faire l'unanimité.
Sur le papier, le bénéfice de ce vaccin fabriqué par Sanofi Pasteur MSD est évident : il s'agit de se prémunir de certains "papillomavirus humains" (HPV), qui se transmettent par voie sexuelle. Si ces virus ne sont pas détectés à temps, ils peuvent se transformer en lésions précancéreuses et évoluer en cancer du col utérin. Grâce au Gardasil, les souches virales des HPV, responsables de 70 % de ces cancers, seraient éliminées, avec un taux de réussite de près de 100 %. Vaccin miracle ? Le Dr Jean-Pierre Spinosa n'en est pas si sûr.
Efficacité
Ce gynécologue suisse vaccinait ses jeunes patientes au Gardasil, lorsque l'une d'elles lui a demandé si l'efficacité de ce vaccin était réellement prouvée. Question idiote en apparence : comment pourrait-il en être autrement, puisque les autorités sanitaires le recommandent, aux États-Unis comme en Europe ? Après trois ans de recherches, l'opiniâtre médecin conclut que l'analyse des documents fournis par Sanofi Pasteur MSD à la FDA, l'Afssaps américaine, ne permet pas de prouver l'efficacité du vaccin. "L'efficacité remarquable du Gardasil sur les deux principales souches de HPV est indéniable", convient volontiers le Dr Spinosa, avant de regretter que les campagnes de publicité aient simplifié ces résultats.
Car pour le médecin suisse, il y a lieu de s'interroger sur l'efficacité "globale" du vaccin : le nombre de lésions cancéreuses observées in fine sur le col de l'utérus a-t-il diminué de 70 % après vaccination ? Une lecture attentive des documents récupérés sur le site de la FDA* montre que le nombre de cancers du col de l'utérus ne diminue pas. "L'efficacité n'est donc pas prouvée", s'emporte le Dr Spinosa, en avançant d'autres hypothèses. "Certaines études suggèrent que d'autres souches du virus pourraient prendre la place de celles éliminées par le vaccin (des "remplacements de type" dans le jargon), ce qui expliquerait pourquoi le taux de lésions cancéreuses ne diminue pas". Et le gynécologue suisse d'insister : "Je ne suis pas contre ce vaccin, je l'injecte si mes patientes m'en font la demande. Je veux simplement qu'on me démontre qu'il est utile !"
Du côté de Sanofi Pasteur MSD, on convient que cette efficacité "globale" sur les cancers "n'a pas été formellement démontrée". Mais le Dr Yann Leocmach, directeur médical France du laboratoire, souligne qu'"aucune étude ne permettrait de savoir si le nombre de cancers diminuerait". Il insiste sur l'importance de la prophylaxie : "Quand on vaccine, on prévient presque 100 % des lésions précancéreuses dues à ces papillomavirus humains, dont un cinquième se développeraient en cancer". En somme, après vaccination au Gardasil, les jeunes femmes ne peuvent plus être atteintes de précancers dus aux HPV concernés. Mais quid des autres types ? "On surveille la situation, explique le Dr Leocmach, et pour le moment, il n'y a aucun signe de "remplacements de type" sur une période d'une dizaine d'années". Et de se laisser aller à des projections : "On aura sans doute une baisse du nombre de cancers d'ici une vingtaine d'années." Il ne reste qu'à espérer que ce soit bien le cas.
Attention, danger ?
Pour les détracteurs du Gardasil, impossible de se satisfaire de ces hypothèses. Gérard Bapt, député socialiste qui, après le Mediator, s'est emparé du dossier Gardasil, s'interroge : "Si l'efficacité globale du vaccin n'a pas été prouvée, comment peut-on assurer aux patients qu'il vaut mieux se faire vacciner plutôt que d'être exposé aux potentiels effets secondaires ?" C'est ce que l'on appelle la balance "bénéfice-risque". Chez Sanofi Pasteur MSD, on explique que la majorité des "effets indésirables graves" recensés sont attendus, comme de la fièvre par exemple, et que rares sont les maladies auto-immunes ou à séquelles répertoriées. Et le Dr Leocmach d'insister : "Rien ne prouve aujourd'hui le lien entre la vaccination et les pathologies incriminées."
Juste des soupçons donc, comme ceux portés par ces jeunes filles qui peu après leur vaccination ont commencé à se plaindre de maux de tête violents, de douleurs au ventre insoutenables, de crises de paralysie imprévisibles, ou même à développer une encéphalomyélite. L'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps), qui a dénombré 351 victimes (chiffres 2011), établit un taux (EIG) de 8,1 cas pour 100 000 vaccinations. Un chiffre jugé trop important pour les anti-Gardasil, qui estiment que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Car, selon l'Institut national du cancer (Inca), le taux d'incidence du cancer du col de l'utérus est de 6,4 pour 100 000 femmes (chiffres 2010). Une femme aurait ainsi plus de risques d'être atteinte d'effets secondaires graves liés au vaccin que de développer un cancer du col de l'utérus ! Cela change considérablement la donne. Pour l'Afssaps, qui a publié le 13 octobre une liste actualisée des produits sous surveillance renforcée, "aucun signal ne remet en cause l'utilisation du Gardasil". Le Dr Leocmach insiste : "Tout laisse penser que le Gardasil va marcher. On ne va tout de même pas attendre qu'une génération d'Américaines vaccinées apporte la preuve que le nombre de cancers diminue pour l'homologuer en France ?" La question reste posée.
Vaccination de masse
Ce n'est pas tout. La vaccination au Gardasil a un coût non négligeable : sur les 78 millions de doses vendues jusqu'à aujourd'hui dans le monde, 4,5 millions de doses, à 120 euros l'unité en moyenne, l'ont été en France. Une politique de vaccination de masse qui n'a pas de sens dans le cas du cancer du col de l'utérus, selon Gérard Bapt. "Nous n'avons pas encore assez de recul pour connaître les conséquences de cette vaccination. On ne sait pas non plus s'il fait réellement diminuer le nombre de cancers. Comment ce vaccin a-t-il pu être si rapidement mis sur le marché et remboursé par la Sécurité sociale ?" s'interroge le député.
La question prend une tournure particulière, dans un contexte où la probité des organismes validant la mise sur le marché des médicaments est remise en cause. Le scandale du Mediator et la suspicion de conflits d'intérêt sont dans tous les esprits. Et Gérard Bapt d'enfoncer le clou : "Comment est-il possible d'avoir consacré quelque 450 millions d'euros dans cette vaccination ? N'aurait-il pas été plus efficace d'améliorer le dépistage systématique, plutôt que d'investir dans un vaccin dont l'efficacité n'est pas formellement prouvée ?"
Une question pertinente, car beaucoup de femmes délaissent à tort le dépistage après avoir été vaccinées, pensant être protégées de tous les cancers du col de l'utérus. Nombreuses sont aussi les non vaccinées qui ne se soumettent pas régulièrement à l'incontournable frottis. Grave erreur ! Le dépistage reste encore la manière la plus sûre de se préserver des cancers du col de l'utérus. Et personne n'a trouvé quoi que ce soit à redire à cela.
Le pointÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Les «règles d'or» pour bien dormir sans somnifères
Respecter des horaires réguliers et s'exposer à la lumière dans la journée sont essentiels pour passer une bonne nuit.
Un Français sur trois se plaint de son sommeil et un sur dix recourt régulièrement aux somnifères. Mais cela cache des situations très contrastées. Le sommeil d'un adolescent n'a rien à voir avec celui d'un senior. Par exemple, ce dernier a tendance à s'endormir plus tôt, avec un sommeil plus léger, l'adolescent à retarder l'heure du coucher et à devoir lutter contre son horloge biologique le matin.
«Ce qui compte, c'est d'avoir un sommeil récupérateur», explique le Dr Sarah Hartley (hôpital Raymond-Poincarré, Garches), coordinatrice du Réseau Morphée, dont le site est riche en conseils pratiques. À l'extrême, se coucher à 20 heures et se lever à 4 heures du matin n'est pas gênant, si l'on dort bien. On peut cependant essayer de reculer un peu son heure de coucher.
D'ailleurs, bon nombre de troubles du sommeil peuvent être améliorés par le respect de simples règles physiologiques. Les Académies de médecine et de pharmacie viennent de tenir une séance consacrée au sommeil et aux rythmes biologiques en faisant le point sur les dernières études médicales. Certains conseils pratiques peuvent en être tirés.
Gros ou petits dormeurs
Il y a de grandes variabilités entre les individus. Il y a des gros et des petits dormeurs. «La moyenne est de 7 h 30 de sommeil, détaille le Dr Hartley, mais certains peuvent se contenter de 5 heures de sommeil, alors que d'autres auront besoin de 9 ou 10 heures.» Évidemment, si l'on est un petit dormeur et que l'on se couche trop tôt, on s'expose à un réveil précoce qui n'a rien à voir avec de l'insomnie.
Il faut aussi tenir compte d'une autre caractéristique très personnelle en partie génétique : savoir si l'on est plutôt «du soir» ou «du matin». Pour Violaine Londe, psychologue (Vaucresson) spécialisée dans les troubles du sommeil, «si l'on est du matin, on peut se coucher vers 22-23 heures, mais il ne faut pas culpabiliser ceux qui travaillent tard le soir et se couchent vers 2 heures du matin. Ils peuvent très bien avoir un sommeil récupérateur s'ils dorment suffisamment». Et dans de bonnes conditions.
Pour le Dr Montemayor, gériatre spécialisé dans les troubles du sommeil (hôpital Rangueil, Toulouse) : «La chambre doit être un lieu sacré réservé au sommeil et à la sexualité. Ce n'est pas pour rien que, dans la nature, les prédateurs choisissent un lieu où ils se sentent en sécurité pour dormir. Il faut que ce soit un lieu calme, avec une température assez basse, autour de 18-20 °C. Il faut aussi bannir la télé, l'ordinateur et le portable de la chambre.» D'ailleurs, il faut éviter tous les excitants psychiques le soir. Même pas un livre ? «Si c'est un rituel, pourquoi pas, concède Violaine Londe. À condition de ne pas lire dans son lit et d'être réceptif aux signaux du sommeil. Il faut aller se coucher au premier bâillement, quand les paupières s'alourdissent ou dès qu'apparaît l'envie de dormir.»
Le sommeil se prépare dans la journée
Le coucher et l'heure du lever doivent être réguliers, mais la sieste doit, elle aussi, respecter certaines règles. Tout d'abord, ne pas dépasser une vingtaine de minutes. «On peut apprendre à faire des siestes courtes», note le Dr Hartley. «Il faut mettre son réveil, conseille Violaine Londe, et ce n'est pas grave si l'on a juste somnolé.» Attention toutefois à ne pas faire la sieste trop tard dans la journée car l'endormissement risque d'être plus compliqué.
Autres conseils simples pour bien dormir : éviter les repas trop copieux, arrêter le sport au moins une heure avant le coucher et ne pas abuser de l'alcool.
En fait, on l'ignore souvent mais le sommeil se prépare dans la journée. Se sentir bien, se détendre, se relaxer facilitera le sommeil qui suit. Autre façon naturelle d'aider notre horloge biologique à bien se synchroniser, explique le Dr Montemayor, «s'exposer à la lumière du jour (1 000 à 5 000 lux) dès le lever et dans la journée, car la lumière artificielle (200-1 000 lux) est insuffisante pour bien synchroniser notre horloge biologique. Il faut aussi avoir un peu d'activité physique et des horaires sociaux qui ne conduisent pas à prendre le repas du soir en fin d'après-midi.»
Lors de la séance à l'Académie de médecine consacrée au sommeil (11 octobre), le Pr Yvan Touitou, spécialiste international des rythmes biologiques (unité de chronobiologie, Fondation Rothschild, Paris) a souligné l'importance de la portion bleue du spectre lumineux : «Une lumière bleue de 8 lux est aussi efficace qu'une lumière blanche de 12 000 lux.»
Enfin, le passage à l'heure d'hiver le week-end prochain (le 30 octobre, à 3 heures, il sera 2 heures) ne nécessite pas forcément de modification de ses rituels de coucher. Il est en effet plus facile de supporter le «gain» d'une heure de sommeil. «C'est comme les vols transméridiens vers l'ouest qui sont mieux supportés que les vols vers l'est, explique Violaine Londe. C'est le changement du printemps, pour lequel on doit au contraire diminuer la période de notre rythme veille-sommeil, qui est plus difficile pour certains.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Respecter des horaires réguliers et s'exposer à la lumière dans la journée sont essentiels pour passer une bonne nuit.
Un Français sur trois se plaint de son sommeil et un sur dix recourt régulièrement aux somnifères. Mais cela cache des situations très contrastées. Le sommeil d'un adolescent n'a rien à voir avec celui d'un senior. Par exemple, ce dernier a tendance à s'endormir plus tôt, avec un sommeil plus léger, l'adolescent à retarder l'heure du coucher et à devoir lutter contre son horloge biologique le matin.
«Ce qui compte, c'est d'avoir un sommeil récupérateur», explique le Dr Sarah Hartley (hôpital Raymond-Poincarré, Garches), coordinatrice du Réseau Morphée, dont le site est riche en conseils pratiques. À l'extrême, se coucher à 20 heures et se lever à 4 heures du matin n'est pas gênant, si l'on dort bien. On peut cependant essayer de reculer un peu son heure de coucher.
D'ailleurs, bon nombre de troubles du sommeil peuvent être améliorés par le respect de simples règles physiologiques. Les Académies de médecine et de pharmacie viennent de tenir une séance consacrée au sommeil et aux rythmes biologiques en faisant le point sur les dernières études médicales. Certains conseils pratiques peuvent en être tirés.
Gros ou petits dormeurs
Il y a de grandes variabilités entre les individus. Il y a des gros et des petits dormeurs. «La moyenne est de 7 h 30 de sommeil, détaille le Dr Hartley, mais certains peuvent se contenter de 5 heures de sommeil, alors que d'autres auront besoin de 9 ou 10 heures.» Évidemment, si l'on est un petit dormeur et que l'on se couche trop tôt, on s'expose à un réveil précoce qui n'a rien à voir avec de l'insomnie.
Il faut aussi tenir compte d'une autre caractéristique très personnelle en partie génétique : savoir si l'on est plutôt «du soir» ou «du matin». Pour Violaine Londe, psychologue (Vaucresson) spécialisée dans les troubles du sommeil, «si l'on est du matin, on peut se coucher vers 22-23 heures, mais il ne faut pas culpabiliser ceux qui travaillent tard le soir et se couchent vers 2 heures du matin. Ils peuvent très bien avoir un sommeil récupérateur s'ils dorment suffisamment». Et dans de bonnes conditions.
Pour le Dr Montemayor, gériatre spécialisé dans les troubles du sommeil (hôpital Rangueil, Toulouse) : «La chambre doit être un lieu sacré réservé au sommeil et à la sexualité. Ce n'est pas pour rien que, dans la nature, les prédateurs choisissent un lieu où ils se sentent en sécurité pour dormir. Il faut que ce soit un lieu calme, avec une température assez basse, autour de 18-20 °C. Il faut aussi bannir la télé, l'ordinateur et le portable de la chambre.» D'ailleurs, il faut éviter tous les excitants psychiques le soir. Même pas un livre ? «Si c'est un rituel, pourquoi pas, concède Violaine Londe. À condition de ne pas lire dans son lit et d'être réceptif aux signaux du sommeil. Il faut aller se coucher au premier bâillement, quand les paupières s'alourdissent ou dès qu'apparaît l'envie de dormir.»
Le sommeil se prépare dans la journée
Le coucher et l'heure du lever doivent être réguliers, mais la sieste doit, elle aussi, respecter certaines règles. Tout d'abord, ne pas dépasser une vingtaine de minutes. «On peut apprendre à faire des siestes courtes», note le Dr Hartley. «Il faut mettre son réveil, conseille Violaine Londe, et ce n'est pas grave si l'on a juste somnolé.» Attention toutefois à ne pas faire la sieste trop tard dans la journée car l'endormissement risque d'être plus compliqué.
Autres conseils simples pour bien dormir : éviter les repas trop copieux, arrêter le sport au moins une heure avant le coucher et ne pas abuser de l'alcool.
En fait, on l'ignore souvent mais le sommeil se prépare dans la journée. Se sentir bien, se détendre, se relaxer facilitera le sommeil qui suit. Autre façon naturelle d'aider notre horloge biologique à bien se synchroniser, explique le Dr Montemayor, «s'exposer à la lumière du jour (1 000 à 5 000 lux) dès le lever et dans la journée, car la lumière artificielle (200-1 000 lux) est insuffisante pour bien synchroniser notre horloge biologique. Il faut aussi avoir un peu d'activité physique et des horaires sociaux qui ne conduisent pas à prendre le repas du soir en fin d'après-midi.»
Lors de la séance à l'Académie de médecine consacrée au sommeil (11 octobre), le Pr Yvan Touitou, spécialiste international des rythmes biologiques (unité de chronobiologie, Fondation Rothschild, Paris) a souligné l'importance de la portion bleue du spectre lumineux : «Une lumière bleue de 8 lux est aussi efficace qu'une lumière blanche de 12 000 lux.»
Enfin, le passage à l'heure d'hiver le week-end prochain (le 30 octobre, à 3 heures, il sera 2 heures) ne nécessite pas forcément de modification de ses rituels de coucher. Il est en effet plus facile de supporter le «gain» d'une heure de sommeil. «C'est comme les vols transméridiens vers l'ouest qui sont mieux supportés que les vols vers l'est, explique Violaine Londe. C'est le changement du printemps, pour lequel on doit au contraire diminuer la période de notre rythme veille-sommeil, qui est plus difficile pour certains.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
L'insomnie augmenterait le risque de crise cardiaque
L'insomnie, dont plus d'un tiers de la population souffrirait, accentuerait le risque de crise cardiaque.
Mal dormir fait-il de nous des candidats à l'infarctus ? C'est ce que laisse entendre une étude norvégienne parue lundi aux Etats-Unis. Elle confirme des travaux précédents, moins étendus, liant également problèmes de sommeil et hypertension artérielle.
Les chercheurs norvégiens ont évalué l'accroissement du risque de crise cardiaque dans une fourchette de 27 à 45% selon l'ampleur des troubles du sommeil. Pour leur étude, parue dans la revue Circulation, une publication de American Heart Association, ils ont établi trois grands symptômes d'insommie avec une évaluation correspondante du risque cardiaque.
Le premier, qui correspond au fait d'avoir du mal à trouver le sommeil quasi quotidiennement au cours du dernier mois, augmente le risque de faire une crise cardiaque de 45%.
Le second symptôme, avoir les plus grandes difficultés à rester endormi presque chaque nuit lors des trente derniers jours, accroît les chances d'attaque cardiaque de 30%.
Le troisième symptôme, ne pas se sentir frais au réveil plus d'une fois par semaine, fait grimper ce risque de 27%.
Trop dormir n'est pas bon non plus
Ces travaux sont basés sur les réponses à un questionnaire sur l'insomnie soumis à 52.610 Norvégiens, dans le cadre d'une enquête de santé effectuée de 1995 à 1997. Les auteurs de l'étude ont aussi examiné les dossiers médicaux dans des hôpitaux et les statistiques de décès.
«Les difficultés pour dormir sont fréquentes et assez faciles à traiter», relève le Dr Lars Erik Laugsand, du département de science, technologie et santé publique de l'Université de Trondheim (Norvège), principal auteur de l'étude. «Il est de ce fait important que le public soit conscient du lien entre insomnie et risque d'attaque cardiaque et de parler avec le médecin traitant de tout symptôme d'insomnie», insiste-t-il.
Une étude américaine effectuée en Grande-Bretagne et publiée en 2007 indique qu'une diminution de la durée de sommeil parmi des sujets dormant habituellement 6, 7 ou 8 heures a entraîné une augmentation de 110% des risques de décès d'origine cardiovasculaire. Mais un excès de sommeil chez des sujets dormant généralement 7 ou 8 heures a provoqué la même augmentation des risques, quoique pour d'autres causes.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'insomnie, dont plus d'un tiers de la population souffrirait, accentuerait le risque de crise cardiaque.
Mal dormir fait-il de nous des candidats à l'infarctus ? C'est ce que laisse entendre une étude norvégienne parue lundi aux Etats-Unis. Elle confirme des travaux précédents, moins étendus, liant également problèmes de sommeil et hypertension artérielle.
Les chercheurs norvégiens ont évalué l'accroissement du risque de crise cardiaque dans une fourchette de 27 à 45% selon l'ampleur des troubles du sommeil. Pour leur étude, parue dans la revue Circulation, une publication de American Heart Association, ils ont établi trois grands symptômes d'insommie avec une évaluation correspondante du risque cardiaque.
Le premier, qui correspond au fait d'avoir du mal à trouver le sommeil quasi quotidiennement au cours du dernier mois, augmente le risque de faire une crise cardiaque de 45%.
Le second symptôme, avoir les plus grandes difficultés à rester endormi presque chaque nuit lors des trente derniers jours, accroît les chances d'attaque cardiaque de 30%.
Le troisième symptôme, ne pas se sentir frais au réveil plus d'une fois par semaine, fait grimper ce risque de 27%.
Trop dormir n'est pas bon non plus
Ces travaux sont basés sur les réponses à un questionnaire sur l'insomnie soumis à 52.610 Norvégiens, dans le cadre d'une enquête de santé effectuée de 1995 à 1997. Les auteurs de l'étude ont aussi examiné les dossiers médicaux dans des hôpitaux et les statistiques de décès.
«Les difficultés pour dormir sont fréquentes et assez faciles à traiter», relève le Dr Lars Erik Laugsand, du département de science, technologie et santé publique de l'Université de Trondheim (Norvège), principal auteur de l'étude. «Il est de ce fait important que le public soit conscient du lien entre insomnie et risque d'attaque cardiaque et de parler avec le médecin traitant de tout symptôme d'insomnie», insiste-t-il.
Une étude américaine effectuée en Grande-Bretagne et publiée en 2007 indique qu'une diminution de la durée de sommeil parmi des sujets dormant habituellement 6, 7 ou 8 heures a entraîné une augmentation de 110% des risques de décès d'origine cardiovasculaire. Mais un excès de sommeil chez des sujets dormant généralement 7 ou 8 heures a provoqué la même augmentation des risques, quoique pour d'autres causes.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le café : Nouvelle arme contre le cancer de la peau ?
Une nouvelle étude vient confirmer les bienfaits du café pour la santé.
Trois tasses par jour réduirait de 20% chez les femmes les risques de contracter un basaliome SIPA
Le café est-il bon ou mauvais ? La communauté scientifique n'arrive toujours pas à se mettre d'accord sur cette question malgré les innombrables études qui sortent chaque année sur le sujet. Ces derniers temps il semblerait pourtant bien que soit le camp des pro-café qui gagne du terrain. Moins d'un mois après la publication de l'enquête qui montre que la boisson permet de réduire les risques de dépressions chez les femmes, une nouvelle étude vient encenser le café. Cette fois se sont des scientifiques de l'American Association for Cancer Research à Boston qui annoncent que boire trois tasses par jour réduirait de 20% chez les femmes les risques de contracter un basaliome ou encore un épithélioma basacellulaire, bref un cancer de la peau. Pour les hommes, le bénéfice tombe à 9% par rapport à ceux qui ne boivent pas café. Cette enquête a été réalisée entre 1984 et 2008 sur plus de 100.000 personnes.
Les scientifiques surpris
Si une relation avait été observée chez des souris entre la caféine sous forme de pommade et la réduction du risque de cancer de la peau, les études épidémiologiques n'avaient pas montré clairement le même lien. « Notre étude indique que la consommation de café pourrait être une option importante pour aider à prévenir ce cancer de la peau », souligne Fengju Song, l'un des auteurs de cette étude qui militerait pour de nouvelles recherches sur le sujet.
Dans ce genre d'enquêtes, il est toujours difficile d'établir véritablement un lien de cause à effet entre la prise de café et la diminution des risques de contracter une maladie. Prenant l'étude les femmes et le dépression, on ne sait pas si c'est le café empêche la dépression ou si les femmes dépressives qui ne boivent pas de café. L'anxiété et l'insomnie étant les symptômes de la maladie, le fameux breuvage se révélant alors, dans leur cas, pas très conseillé de manière générale.
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Une nouvelle étude vient confirmer les bienfaits du café pour la santé.
Trois tasses par jour réduirait de 20% chez les femmes les risques de contracter un basaliome SIPA
Le café est-il bon ou mauvais ? La communauté scientifique n'arrive toujours pas à se mettre d'accord sur cette question malgré les innombrables études qui sortent chaque année sur le sujet. Ces derniers temps il semblerait pourtant bien que soit le camp des pro-café qui gagne du terrain. Moins d'un mois après la publication de l'enquête qui montre que la boisson permet de réduire les risques de dépressions chez les femmes, une nouvelle étude vient encenser le café. Cette fois se sont des scientifiques de l'American Association for Cancer Research à Boston qui annoncent que boire trois tasses par jour réduirait de 20% chez les femmes les risques de contracter un basaliome ou encore un épithélioma basacellulaire, bref un cancer de la peau. Pour les hommes, le bénéfice tombe à 9% par rapport à ceux qui ne boivent pas café. Cette enquête a été réalisée entre 1984 et 2008 sur plus de 100.000 personnes.
Les scientifiques surpris
Si une relation avait été observée chez des souris entre la caféine sous forme de pommade et la réduction du risque de cancer de la peau, les études épidémiologiques n'avaient pas montré clairement le même lien. « Notre étude indique que la consommation de café pourrait être une option importante pour aider à prévenir ce cancer de la peau », souligne Fengju Song, l'un des auteurs de cette étude qui militerait pour de nouvelles recherches sur le sujet.
Dans ce genre d'enquêtes, il est toujours difficile d'établir véritablement un lien de cause à effet entre la prise de café et la diminution des risques de contracter une maladie. Prenant l'étude les femmes et le dépression, on ne sait pas si c'est le café empêche la dépression ou si les femmes dépressives qui ne boivent pas de café. L'anxiété et l'insomnie étant les symptômes de la maladie, le fameux breuvage se révélant alors, dans leur cas, pas très conseillé de manière générale.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Retraits et rappels de lots : l'Ordre des pharmaciens et l'AFSSAPS misent sur le DP
Les informations relatives aux retraits et aux rappels de lots de médicaments seront bientôt diffusées aux pharmaciens via le canal du dossier pharmaceutique. Ce nouveau dispositif sera mis en place le 3 novembre prochain, à l'occasion de la journée annuelle de l'Ordre.
Le 3 novembre prochain, le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (CNOP) et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) signeront deux conventions-cadres : l'une définissant les modalités générales de la collaboration entre les deux institutions, l'autre régissant la nouvelle procédure de diffusion des alertes sanitaires propres aux retraits et aux rappels de lots de médicaments. « Grâce à cet outil "avant-gardiste" qu'est le dossier pharmaceutique, ce nouveau dispositif va renforcer la qualité et la sécurité des soins dans l'intérêt des patients et de la santé publique, assure Dominique Maraninchi, directeur général de l'AFSSAPS. C'est le sens même de notre rapprochement avec les ordinaux. »
Un système « plus sûr, plus rapide et plus efficace »
« Cette gestion des retraits et des rappels de lots est plus sûre, plus efficace, mais surtout plus rapide, confirme Isabelle Adenot (en photo), présidente de l'Ordre national des pharmaciens. En moins de 17 minutes, l'ensemble des officines du réseau pourront être prévenues. »
Il faut croire que la convention signée par le CNOP, le Leem et la CSRP (1) n'offrait visiblement pas les mêmes garanties en termes de réactivité et de fiabilité. Outre les délais de transmission de l'information (48 heures en moyenne), ce système « manuel » pouvait générer un certain nombre d'erreurs, notamment sur les numéros de lots lors de la ressaisie du texte de l'alerte par les grossistes-répartiteurs. Cette procédure fonctionnait (2), mais elle n'en restait pas moins perfectible.
Alerter les pharmaciens en « temps réel »
Les deux partis ont donc choisi d'utiliser « l'autoroute informatique » du dossier pharmaceutique pour informer les pharmaciens en « temps réel » (3). Depuis la première expérimentation conduite en partenariat avec l'AFSSAPS le 3 novembre 2010, une quarantaine de tests grandeur nature ont été réalisés. Selon Jean-Pierre Paccioni, président du conseil central de la section B (pharmaciens de l'industrie) et pharmacien responsable chez GSK France, le nouveau dispositif est « pérenne ». Il sera opérationnel 24 heures/24 et 7 jours/7 dans des conditions de sécurité « optimale ». Pour rappel, une soixantaine de lots de médicaments sont rappelés chaque année sur le territoire français.
Jonathan Icart
(1) Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique - CSRP.
(2) Les informations sur les retraits et les rappels de lots validées par l'AFSSAPS étaient transmises par le pharmacien responsable de l'établissement pharmaceutique concerné aux grossistes-répartiteurs, via un fax. Après ressaisie du texte de l'alerte, ces derniers avaient pour mission de relayer le message auprès de toutes les officines, en glissant un bordereau dans les bacs de livraison des médicaments.
(3) Le pharmacien responsable du laboratoire exploitant, après validation de l'AFSSAPS, transmettra directement l'information à l'hébergeur du DP, qui la relayera automatiquement aux officines raccordées. Un message "bloquant" apparaîtra dès lors sur tous les postes informatiques de la pharmacie, jusqu'à ce que cette donnée ait été prise en compte. Les dernières officines non encore reliées au DP et les grossistes-répartiteurs recevront, quant à eux, une télécopie du texte de l'alerte.
PharmaceutiquesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les informations relatives aux retraits et aux rappels de lots de médicaments seront bientôt diffusées aux pharmaciens via le canal du dossier pharmaceutique. Ce nouveau dispositif sera mis en place le 3 novembre prochain, à l'occasion de la journée annuelle de l'Ordre.
Le 3 novembre prochain, le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (CNOP) et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) signeront deux conventions-cadres : l'une définissant les modalités générales de la collaboration entre les deux institutions, l'autre régissant la nouvelle procédure de diffusion des alertes sanitaires propres aux retraits et aux rappels de lots de médicaments. « Grâce à cet outil "avant-gardiste" qu'est le dossier pharmaceutique, ce nouveau dispositif va renforcer la qualité et la sécurité des soins dans l'intérêt des patients et de la santé publique, assure Dominique Maraninchi, directeur général de l'AFSSAPS. C'est le sens même de notre rapprochement avec les ordinaux. »
Un système « plus sûr, plus rapide et plus efficace »
« Cette gestion des retraits et des rappels de lots est plus sûre, plus efficace, mais surtout plus rapide, confirme Isabelle Adenot (en photo), présidente de l'Ordre national des pharmaciens. En moins de 17 minutes, l'ensemble des officines du réseau pourront être prévenues. »
Il faut croire que la convention signée par le CNOP, le Leem et la CSRP (1) n'offrait visiblement pas les mêmes garanties en termes de réactivité et de fiabilité. Outre les délais de transmission de l'information (48 heures en moyenne), ce système « manuel » pouvait générer un certain nombre d'erreurs, notamment sur les numéros de lots lors de la ressaisie du texte de l'alerte par les grossistes-répartiteurs. Cette procédure fonctionnait (2), mais elle n'en restait pas moins perfectible.
Alerter les pharmaciens en « temps réel »
Les deux partis ont donc choisi d'utiliser « l'autoroute informatique » du dossier pharmaceutique pour informer les pharmaciens en « temps réel » (3). Depuis la première expérimentation conduite en partenariat avec l'AFSSAPS le 3 novembre 2010, une quarantaine de tests grandeur nature ont été réalisés. Selon Jean-Pierre Paccioni, président du conseil central de la section B (pharmaciens de l'industrie) et pharmacien responsable chez GSK France, le nouveau dispositif est « pérenne ». Il sera opérationnel 24 heures/24 et 7 jours/7 dans des conditions de sécurité « optimale ». Pour rappel, une soixantaine de lots de médicaments sont rappelés chaque année sur le territoire français.
Jonathan Icart
(1) Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique - CSRP.
(2) Les informations sur les retraits et les rappels de lots validées par l'AFSSAPS étaient transmises par le pharmacien responsable de l'établissement pharmaceutique concerné aux grossistes-répartiteurs, via un fax. Après ressaisie du texte de l'alerte, ces derniers avaient pour mission de relayer le message auprès de toutes les officines, en glissant un bordereau dans les bacs de livraison des médicaments.
(3) Le pharmacien responsable du laboratoire exploitant, après validation de l'AFSSAPS, transmettra directement l'information à l'hébergeur du DP, qui la relayera automatiquement aux officines raccordées. Un message "bloquant" apparaîtra dès lors sur tous les postes informatiques de la pharmacie, jusqu'à ce que cette donnée ait été prise en compte. Les dernières officines non encore reliées au DP et les grossistes-répartiteurs recevront, quant à eux, une télécopie du texte de l'alerte.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
CLAP – Filmer la police, attention danger
De passage en France en septembre, des indignés espagnols croisent le chemin d'une patrouille de police. Nous sommes dans les galeries du métro parisien, comme le raconte le site Internet les Inrocks.fr. Les manifestants ibériques sont alors invités à se regrouper pour un contrôle d'identité.
Un journaliste de télévision est là qui prend son téléphone pour filmer la scène. "Au moment où nous arrivons, la situation est très tendue, un policier menace le groupe, bombe lacrymogène à la main, puis se saisit violemment d’un de ces jeunes, qu’il emmène à l’écart", dit-il à la journaliste des Inrocks qui recueille son témoignage.
Le journaliste est ensuite pris à partie par le policier armé de sa lacrymogène. "Le policier qui procède à l’interpellation se jette sur moi, arrache le téléphone de mes mains et le confisque." Le policier finit par effacer le film. "Pendant ce temps, un de ses collègues me prend à part, me palpe et contrôle mon identité".
L'événement peut paraître anodin. Filmer des policiers dans l'exercice de leur fonction n'est-il pas interdit par la loi ? Eh bien non. Dans les colonnes du journal La Croix, Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat majoritaire Unité-SGP Police explique : "Juridiquement, il n’existe pas d’interdiction de publier des photos de policiers dans l’exercice de leurs fonctions. Sauf pour des cas particuliers, comme ceux des policiers protégés par le secret défense ou ceux qui se trouvent en contact avec le grand banditisme. Hormis ces circonstances particulières, le droit à l’image d’un policier est le même que celui de tout un chacun." Une explication qui fait échos à l'article de Slate.fr intitulé Peut-on filmer un policier ?
La publication de cette vidéo intervient au moment où le débat sur la publicité des fonctionnaires de police est en question. Le site Copwatch Nord-Île de France a été interdit par la justice en octobre. Le ministère de l'intérieur ayant déposé plainte le 4 octobre contre X pour injures et diffamations envers des fonctionnaires de police. Les responsables de ce site "qui nous protège de la police", selon le slogan de la page d'accueil, entendent dénoncer les violences et les bavures policières
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De passage en France en septembre, des indignés espagnols croisent le chemin d'une patrouille de police. Nous sommes dans les galeries du métro parisien, comme le raconte le site Internet les Inrocks.fr. Les manifestants ibériques sont alors invités à se regrouper pour un contrôle d'identité.
Un journaliste de télévision est là qui prend son téléphone pour filmer la scène. "Au moment où nous arrivons, la situation est très tendue, un policier menace le groupe, bombe lacrymogène à la main, puis se saisit violemment d’un de ces jeunes, qu’il emmène à l’écart", dit-il à la journaliste des Inrocks qui recueille son témoignage.
Le journaliste est ensuite pris à partie par le policier armé de sa lacrymogène. "Le policier qui procède à l’interpellation se jette sur moi, arrache le téléphone de mes mains et le confisque." Le policier finit par effacer le film. "Pendant ce temps, un de ses collègues me prend à part, me palpe et contrôle mon identité".
L'événement peut paraître anodin. Filmer des policiers dans l'exercice de leur fonction n'est-il pas interdit par la loi ? Eh bien non. Dans les colonnes du journal La Croix, Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat majoritaire Unité-SGP Police explique : "Juridiquement, il n’existe pas d’interdiction de publier des photos de policiers dans l’exercice de leurs fonctions. Sauf pour des cas particuliers, comme ceux des policiers protégés par le secret défense ou ceux qui se trouvent en contact avec le grand banditisme. Hormis ces circonstances particulières, le droit à l’image d’un policier est le même que celui de tout un chacun." Une explication qui fait échos à l'article de Slate.fr intitulé Peut-on filmer un policier ?
La publication de cette vidéo intervient au moment où le débat sur la publicité des fonctionnaires de police est en question. Le site Copwatch Nord-Île de France a été interdit par la justice en octobre. Le ministère de l'intérieur ayant déposé plainte le 4 octobre contre X pour injures et diffamations envers des fonctionnaires de police. Les responsables de ce site "qui nous protège de la police", selon le slogan de la page d'accueil, entendent dénoncer les violences et les bavures policières
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Des chaussures GPS pour les malades atteints d'Alzheimer
Par le figaro.fr, Avec AFP - le 25/10/2011
Commercialisé avant la fin du mois aux États-Unis, le dispositif permet d'envoyer une alerte lorsque le malade sort d'un périmètre défini par l'utilisateur.
Quelques 860.000 personnes souffrent en France d'Alzheimer ou d'une maladie neurodégénérative apparentée. Un des troubles associés est la désorientation temporo-spatiale. Il n'est pas rare de voir les journaux se faire l'écho de malades qui se sont perdus dans leur village ou en forêt, sans parler de ceux qui s'égarent tout simplement dans leur rue. Pour venir en aide aux familles ou aux institutions qui doivent exercer une surveillance continue de leurs proches ou de leurs pensionnaires, une entreprise américaine propose désormais des chaussures équipées d'un système de géolocalisation.
Des systèmes analogues, balises ou montres, existaient déjà mais ils présentaient l'inconvénient d'être très visibles. «La paranoïa est l'un des premiers symptômes de la maladie», explique Andrew Carle, professeur à l'université Georges Mason en Virginie associé au développement du projet. «Si vous habillez une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer avec quelque chose qu'elle ne connaît pas, elle s'en débarrassera. Par exemple, si c'est une montre, mais pas leur montre, les malades l'enlèveront. La seule solution est de dissimuler (le dispositif).»
La paire coûtera environ 300 dollars en rayonD'après leurs concepteurs, ces chaussures high-tech pourraient sauver des vies et éviter des incidents coûteux. «C'est particulièrement important dans les premières phases de la maladie où les personnes courent les risques les plus grands. Elles sont le plus souvent chez elles, mais désorientées. Lorsqu'elles sortent faire un tour, elles peuvent se perdre pendant des jours», rappelle Andrew Carle. Le GPS intégré peut être paramétré pour envoyer une alerte sur l'ordinateur, la tablette ou le smartphone du «surveillant» lorsque la personne sort d'un périmètre à définir.
Le premier lot de 3000 paires a été livré au vendeur de chaussures Aetrex, indique GTX, le fabricant basé à Los Angeles. Les ventes aux particuliers doivent commencer ce mois-ci, deux ans après l'annonce du projet. Ces petits bijoux de technologie ne sont pas donnés puisqu'il faudra débourser 300 dollars pour une paire. Aucune information sur une éventuelle commercialisation en Europe n'a été divulguée.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par le figaro.fr, Avec AFP - le 25/10/2011
Commercialisé avant la fin du mois aux États-Unis, le dispositif permet d'envoyer une alerte lorsque le malade sort d'un périmètre défini par l'utilisateur.
Quelques 860.000 personnes souffrent en France d'Alzheimer ou d'une maladie neurodégénérative apparentée. Un des troubles associés est la désorientation temporo-spatiale. Il n'est pas rare de voir les journaux se faire l'écho de malades qui se sont perdus dans leur village ou en forêt, sans parler de ceux qui s'égarent tout simplement dans leur rue. Pour venir en aide aux familles ou aux institutions qui doivent exercer une surveillance continue de leurs proches ou de leurs pensionnaires, une entreprise américaine propose désormais des chaussures équipées d'un système de géolocalisation.
Des systèmes analogues, balises ou montres, existaient déjà mais ils présentaient l'inconvénient d'être très visibles. «La paranoïa est l'un des premiers symptômes de la maladie», explique Andrew Carle, professeur à l'université Georges Mason en Virginie associé au développement du projet. «Si vous habillez une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer avec quelque chose qu'elle ne connaît pas, elle s'en débarrassera. Par exemple, si c'est une montre, mais pas leur montre, les malades l'enlèveront. La seule solution est de dissimuler (le dispositif).»
La paire coûtera environ 300 dollars en rayonD'après leurs concepteurs, ces chaussures high-tech pourraient sauver des vies et éviter des incidents coûteux. «C'est particulièrement important dans les premières phases de la maladie où les personnes courent les risques les plus grands. Elles sont le plus souvent chez elles, mais désorientées. Lorsqu'elles sortent faire un tour, elles peuvent se perdre pendant des jours», rappelle Andrew Carle. Le GPS intégré peut être paramétré pour envoyer une alerte sur l'ordinateur, la tablette ou le smartphone du «surveillant» lorsque la personne sort d'un périmètre à définir.
Le premier lot de 3000 paires a été livré au vendeur de chaussures Aetrex, indique GTX, le fabricant basé à Los Angeles. Les ventes aux particuliers doivent commencer ce mois-ci, deux ans après l'annonce du projet. Ces petits bijoux de technologie ne sont pas donnés puisqu'il faudra débourser 300 dollars pour une paire. Aucune information sur une éventuelle commercialisation en Europe n'a été divulguée.
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Re: Actualités concours 2012
Théorie du genre : la polémique rebondit
Quelque 193 parlementaires ont adressé une lettre à Luc Chatel demandant le retrait des manuels scolaires où figurent cette théorie.
Le député UMP Hervé Mariton «veut être assuré» par le ministre de l'Éducation, Luc Chatel, que les examens de sciences de la vie et de la terre (SVT) ne comporteront pas de questions liées à la théorie du genre. «Nous voulons être sûrs qu'il n'en sera pas question au moment du bac», a-t-il déclaré mardi.
Il est l'un des 193 parlementaires signataires d'une lettre au ministre demandant le retrait des manuels scolaires de SVT de classe de première ES et L qui expliquent l'«identité sexuelle» des individus tant par le contexte socio-culturel que par leur sexe biologique. À l'inverse, un collectif comprenant notamment un sociologue, un philosophe, un généticien et un biologiste a défendu mi-septembre cet enseignement, estimant qu'il n'appartenait pas aux politiques de «dire la vérité scientifique».
Après avoir été lancée par les associations catholiques au printemps, cette polémique qui a marqué la rentrée scolaire n'en finit plus. Début octobre, Judith Butler, philosophe américaine célèbre pour avoir théorisé le gender, a ainsi été conspuée à l'université de Bordeaux par des activistes.
Le directeur de l'enseignement scolaire, Jean-Michel Blanquer, a eu beau expliquer que les programmes se contentaient de faire le point sur des connaissances scientifiques établies, rien n'y fait. «Nous ne favorisons pas une théorie sociologique particulière. S'il y a extrapolation de certains manuels, ce n'est pas de la responsabilité du ministère», dit-il. Luc Chatel a néanmoins lancé une mission sur les manuels, comme pour clore les critiques.
Influence des féministes
Les adeptes des études du genre qui conjuguent réflexion philosophique et action politique entendent démonter les raisons qui amènent à une inégalité entre hommes et femmes dans la vie professionnelle ou privée. Influencées par des auteurs français comme Deleuze ou Derrida, ces études se sont développées dans les années 1970 dans les campus américains, sous l'influence des féministes. La France est longtemps restée méfiante. Les opposants considèrent qu'il s'agit d'une dérive communautariste et féministe. «Les réticences viennent d'une conception étroite de notre universalisme. Car ces débats sur le genre traversent la société française avec la parité en politique ou les débats sur les quotas», affirme en revanche Richard Descoings, le directeur de Sciences Po, qui a introduit cet enseignement dans son école il y a un an.
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Quelque 193 parlementaires ont adressé une lettre à Luc Chatel demandant le retrait des manuels scolaires où figurent cette théorie.
Le député UMP Hervé Mariton «veut être assuré» par le ministre de l'Éducation, Luc Chatel, que les examens de sciences de la vie et de la terre (SVT) ne comporteront pas de questions liées à la théorie du genre. «Nous voulons être sûrs qu'il n'en sera pas question au moment du bac», a-t-il déclaré mardi.
Il est l'un des 193 parlementaires signataires d'une lettre au ministre demandant le retrait des manuels scolaires de SVT de classe de première ES et L qui expliquent l'«identité sexuelle» des individus tant par le contexte socio-culturel que par leur sexe biologique. À l'inverse, un collectif comprenant notamment un sociologue, un philosophe, un généticien et un biologiste a défendu mi-septembre cet enseignement, estimant qu'il n'appartenait pas aux politiques de «dire la vérité scientifique».
Après avoir été lancée par les associations catholiques au printemps, cette polémique qui a marqué la rentrée scolaire n'en finit plus. Début octobre, Judith Butler, philosophe américaine célèbre pour avoir théorisé le gender, a ainsi été conspuée à l'université de Bordeaux par des activistes.
Le directeur de l'enseignement scolaire, Jean-Michel Blanquer, a eu beau expliquer que les programmes se contentaient de faire le point sur des connaissances scientifiques établies, rien n'y fait. «Nous ne favorisons pas une théorie sociologique particulière. S'il y a extrapolation de certains manuels, ce n'est pas de la responsabilité du ministère», dit-il. Luc Chatel a néanmoins lancé une mission sur les manuels, comme pour clore les critiques.
Influence des féministes
Les adeptes des études du genre qui conjuguent réflexion philosophique et action politique entendent démonter les raisons qui amènent à une inégalité entre hommes et femmes dans la vie professionnelle ou privée. Influencées par des auteurs français comme Deleuze ou Derrida, ces études se sont développées dans les années 1970 dans les campus américains, sous l'influence des féministes. La France est longtemps restée méfiante. Les opposants considèrent qu'il s'agit d'une dérive communautariste et féministe. «Les réticences viennent d'une conception étroite de notre universalisme. Car ces débats sur le genre traversent la société française avec la parité en politique ou les débats sur les quotas», affirme en revanche Richard Descoings, le directeur de Sciences Po, qui a introduit cet enseignement dans son école il y a un an.
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Re: Actualités concours 2012
Une commune menacée par une montagne de déchets
Le maire de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) annonce qu'il est prêt à faire évacuer un quartier de sa ville à cause des émanations de gaz toxiques qui se dégagent d'un amas de détritus.
Près de 25 mètres de haut pour 200 mètres de long. Avec 150.000 mètres cube de déchets en guise de voisins, les habitants de la commune de Limeil-Brévannes vivent actuellement un enfer sanitaire. Outre l'évident problème d'hygiène posé par la présence des détritus, la ville de Joseph Rossignol (Front de Gauche) doit désormais faire face à une grave question de toxicité. Les eaux utilisées pour refroidir les déchets, sujets à la combustion puisque composés de méthane, sont chargées de sulfure d'hydrogène, un gaz potentiellement mortel.
La mairie a fait mesurer à ses frais la présence de ce gaz dans les eaux à l'aide de sondes. Selon les résultats, la concentration serait en moyenne de 600 parties par million (ppm) et atteindrait des pics à 1200ppm. A partir de 1000ppm, le sulfure d'hydrogène devient mortel. Dans une lettre adressée à la ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, l'élu prévient du danger et demande à ce que des mesures soient prises. Face à ces résultats, la préfecture tente de calmer le jeu et considère qu'il n'y a aucun risque pour la population dans la mesure où «il ne s'agit pas de teneurs mesurées à l'air libre». Joseph Rossignol a prévu d'effectuer des mesures dans l'air près des 27 habitations avoisinant la décharge. Dans le cas où la concentration d'hydrogène sulfuré atteindrait 10ppm, le premier seuil de toxicité, le maire les fera évacuer.
Une accumulation de déchets depuis 2002
Le problème de la montagne de déchets n'est pas nouveau à Limeil-Brévannes. Entre 2002 et 2010, la société LDG Development a entassé des détritus de manière illégale sur son terrain. Un amas qui n'est plus traité depuis 2009. En novembre 2010, LDG Development a été placé en liquidation judiciaire et a tout laissé sur place.
En juillet dernier, le gérant de la société, Patrick Bueno, a été condamné par le tribunal correctionnel de Créteil pour «dépôt illégal de déchets dangereux» à 18 mois de prison avec sursis ainsi qu'au versement de 10.000 euros de dommages et intérêts à Limeil, 7000 à Valenton et 1000 aux riverains. Patrick Bueno avait également obligation de remettre les lieux en l'état, ce qu'il n'a pu faire, sa société ayant déposé le bilan.
C'est l'Etat qui a pris en charge le déblaiement des ordures démarrée au début du mois de septembre. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui était venue assister au début des travaux a affirmé pouvoir récupérer des fonds auprès des entreprises qui ont émis les déchets grâce au principe du «pollueur-payeur» prévu par le Grenelle de l'environnement. D'un coût de 14 millions d'euros, ceux-ci devraient durer, selon la ministre, jusqu'à la «fin de l'hiver 2012».
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Le maire de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) annonce qu'il est prêt à faire évacuer un quartier de sa ville à cause des émanations de gaz toxiques qui se dégagent d'un amas de détritus.
Près de 25 mètres de haut pour 200 mètres de long. Avec 150.000 mètres cube de déchets en guise de voisins, les habitants de la commune de Limeil-Brévannes vivent actuellement un enfer sanitaire. Outre l'évident problème d'hygiène posé par la présence des détritus, la ville de Joseph Rossignol (Front de Gauche) doit désormais faire face à une grave question de toxicité. Les eaux utilisées pour refroidir les déchets, sujets à la combustion puisque composés de méthane, sont chargées de sulfure d'hydrogène, un gaz potentiellement mortel.
La mairie a fait mesurer à ses frais la présence de ce gaz dans les eaux à l'aide de sondes. Selon les résultats, la concentration serait en moyenne de 600 parties par million (ppm) et atteindrait des pics à 1200ppm. A partir de 1000ppm, le sulfure d'hydrogène devient mortel. Dans une lettre adressée à la ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, l'élu prévient du danger et demande à ce que des mesures soient prises. Face à ces résultats, la préfecture tente de calmer le jeu et considère qu'il n'y a aucun risque pour la population dans la mesure où «il ne s'agit pas de teneurs mesurées à l'air libre». Joseph Rossignol a prévu d'effectuer des mesures dans l'air près des 27 habitations avoisinant la décharge. Dans le cas où la concentration d'hydrogène sulfuré atteindrait 10ppm, le premier seuil de toxicité, le maire les fera évacuer.
Une accumulation de déchets depuis 2002
Le problème de la montagne de déchets n'est pas nouveau à Limeil-Brévannes. Entre 2002 et 2010, la société LDG Development a entassé des détritus de manière illégale sur son terrain. Un amas qui n'est plus traité depuis 2009. En novembre 2010, LDG Development a été placé en liquidation judiciaire et a tout laissé sur place.
En juillet dernier, le gérant de la société, Patrick Bueno, a été condamné par le tribunal correctionnel de Créteil pour «dépôt illégal de déchets dangereux» à 18 mois de prison avec sursis ainsi qu'au versement de 10.000 euros de dommages et intérêts à Limeil, 7000 à Valenton et 1000 aux riverains. Patrick Bueno avait également obligation de remettre les lieux en l'état, ce qu'il n'a pu faire, sa société ayant déposé le bilan.
C'est l'Etat qui a pris en charge le déblaiement des ordures démarrée au début du mois de septembre. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui était venue assister au début des travaux a affirmé pouvoir récupérer des fonds auprès des entreprises qui ont émis les déchets grâce au principe du «pollueur-payeur» prévu par le Grenelle de l'environnement. D'un coût de 14 millions d'euros, ceux-ci devraient durer, selon la ministre, jusqu'à la «fin de l'hiver 2012».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Mineurs délinquants : Le Sénat rejette l'encadrement militaire
Le Sénat, où la gauche est désormais majoritaire, a rejeté mardi la proposition de loi du député UMP Eric Ciotti qui propose d'instaurer un service citoyen d'une durée de six à douze mois pour les mineurs délinquants.
La décision était attendue. Elle enfin tombée. Le Sénat a rejeté, ce mardi, la proposition de loi du député UMP des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, qui prévoit un encadrement de type militaire des mineurs délinquants. Cela fait plusieurs mois que ce thème fait débat au sein même de la majorité. Le Sénat, désormais majoritairement de gauche, a tranché. Et le Parti socialiste, le Parti communiste, Europe-Ecologie-Les Verts et le Parti radical de gauche ont adopté par 176 voix contre 168 une motion préalable. C'est à dire une procédure équivalente à un rejet du texte, sans même en discuter les articles. Une déroute pour la majorité présidentielles.
Cette proposition préalable de loi prévoit que des mineurs délinquants de plus de 16 ans pourront se voir proposer un service « citoyen », d'une durée de 6 à 12 mois au sein d'un Etablissement public d'insertion de la Défense (Epide). L'Assemblée nationale l'avait, de son côté, déja adopté le 12 octobre. Elle sera donc soumise à une Commission mixte paritaire. Celle-ci sera composée de sept sénateurs et autant de députés. Elle aura pour objectif d'établir une version commune aux deux Chambres. En cas d'échec, ce qui est probable, elle reviendra devant le Parlement. Mais c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
La proposition de loi, soutenue par Nicolas Sarkozy et qui sera probablement un des thèmes de campagne de la droite pour les élections du printemps prochain, devrait ainsi revenir en seconde lecture à l'Assemblée d'ici à la fin de l'année.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Sénat, où la gauche est désormais majoritaire, a rejeté mardi la proposition de loi du député UMP Eric Ciotti qui propose d'instaurer un service citoyen d'une durée de six à douze mois pour les mineurs délinquants.
La décision était attendue. Elle enfin tombée. Le Sénat a rejeté, ce mardi, la proposition de loi du député UMP des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, qui prévoit un encadrement de type militaire des mineurs délinquants. Cela fait plusieurs mois que ce thème fait débat au sein même de la majorité. Le Sénat, désormais majoritairement de gauche, a tranché. Et le Parti socialiste, le Parti communiste, Europe-Ecologie-Les Verts et le Parti radical de gauche ont adopté par 176 voix contre 168 une motion préalable. C'est à dire une procédure équivalente à un rejet du texte, sans même en discuter les articles. Une déroute pour la majorité présidentielles.
Cette proposition préalable de loi prévoit que des mineurs délinquants de plus de 16 ans pourront se voir proposer un service « citoyen », d'une durée de 6 à 12 mois au sein d'un Etablissement public d'insertion de la Défense (Epide). L'Assemblée nationale l'avait, de son côté, déja adopté le 12 octobre. Elle sera donc soumise à une Commission mixte paritaire. Celle-ci sera composée de sept sénateurs et autant de députés. Elle aura pour objectif d'établir une version commune aux deux Chambres. En cas d'échec, ce qui est probable, elle reviendra devant le Parlement. Mais c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
La proposition de loi, soutenue par Nicolas Sarkozy et qui sera probablement un des thèmes de campagne de la droite pour les élections du printemps prochain, devrait ainsi revenir en seconde lecture à l'Assemblée d'ici à la fin de l'année.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
L'ONU évalue la population mondiale à quinze milliards en 2100
Le Point.fr - Publié le 26/10/2011 à 09:51
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) insiste sur les graves défis que posent les pressions démographiques.
La population mondiale, aujourd'hui de 7 milliards, devrait dépasser 10 milliards d'ici 2100, voire les 15 milliards si les taux de fertilité s'avèrent un peu plus élevés, selon un rapport des Nations unies publié mercredi à Londres. Cet "État de la population mondiale 2011" est publié peu avant les cérémonies qui marqueront le 31 octobre le passage du seuil des 7 milliards d'humains vivant sur la planète. Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) y insiste sur les graves défis que posent les pressions démographiques pour combattre la pauvreté et préserver l'environnement.
Selon les dernières estimations, en hausse par rapport aux chiffres antérieurs, il devrait y avoir sur terre 9,3 milliards d'êtres humains en 2050, et plus de 10 milliards d'ici la fin du siècle, indique l'UNFPA. Mais "avec seulement une légère variation de la fertilité, particulièrement dans les pays les plus peuplés, les chiffres pourraient être plus élevés : 10,6 milliards de gens sur terre d'ici 2050, et plus de 15 milliards en 2100".
Un succès pour l'humanité
Le document relève la poussée démographique engagée lors du Baby Boom après la Seconde Guerre mondiale, dont l'impact s'estompe dans les années soixante. Car la prospérité, une éducation meilleure et l'accès à la contraception réduisent drastiquement la fertilité globale, au point qu'aujourd'hui certains pays riches font face à une baisse préoccupante de leur population. Ainsi, pendant les six dernières décennies, la fertilité moyenne mondiale a décliné, passant de 6 enfants par femme à 2,5 aujourd'hui. La fourchette va de 1,7 enfant en moyenne dans les pays avancés à 4,2 dans les moins développés.
Cependant le monde compte 80 millions d'habitants supplémentaires chaque année, et les moins de 25 ans y représentent 43 % de la population. "Notre record de population peut être considéré à de nombreux égards comme un succès pour l'humanité - les gens vivent plus longtemps, en meilleure santé", note Babatunde Osotimehin, directeur exécutif de l'UNFPA. "Combien de gens notre terre peut supporter ? Ce sont des questions importantes, mais peut-être pas celles qui conviennent. Quand on regarde seulement les chiffres, on risque de perdre de vue les nouvelles opportunités de rendre la vie meilleure pour tous dans l'avenir."
Des défis à relever
Le rapport met en lumière les problèmes environnementaux. Déjà pressants, ils risquent de s'intensifier avec la demande croissante de nourriture, d'énergie et de logements. Aujourd'hui, souligne le rapport, il faut 18 mois à la Terre pour régénérer les ressources naturelles utilisées en une année. Mais le manque d'eau inquiète. "Le monde devra faire face à un déficit de 40 % entre les demandes et les ressources disponibles d'ici 2030", indique le rapport.
Le rapport prend en compte d'autres thématiques, dont l'avenir des villes. Aujourd'hui, l'équilibre entre les populations rurales et urbaines "penche de façon irréversible" en faveur des villes, note le rapport, qui insiste sur la nécessaire amélioration de la planification urbaine. Enfin, aider les nombreux jeunes des pays pauvres à créer de la prospérité en leur trouvant des emplois, pour sortir de la pauvreté et dans les pays riches la population vieillissante font partie des défis mis en avant par leur rapportÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 26/10/2011 à 09:51
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) insiste sur les graves défis que posent les pressions démographiques.
La population mondiale, aujourd'hui de 7 milliards, devrait dépasser 10 milliards d'ici 2100, voire les 15 milliards si les taux de fertilité s'avèrent un peu plus élevés, selon un rapport des Nations unies publié mercredi à Londres. Cet "État de la population mondiale 2011" est publié peu avant les cérémonies qui marqueront le 31 octobre le passage du seuil des 7 milliards d'humains vivant sur la planète. Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) y insiste sur les graves défis que posent les pressions démographiques pour combattre la pauvreté et préserver l'environnement.
Selon les dernières estimations, en hausse par rapport aux chiffres antérieurs, il devrait y avoir sur terre 9,3 milliards d'êtres humains en 2050, et plus de 10 milliards d'ici la fin du siècle, indique l'UNFPA. Mais "avec seulement une légère variation de la fertilité, particulièrement dans les pays les plus peuplés, les chiffres pourraient être plus élevés : 10,6 milliards de gens sur terre d'ici 2050, et plus de 15 milliards en 2100".
Un succès pour l'humanité
Le document relève la poussée démographique engagée lors du Baby Boom après la Seconde Guerre mondiale, dont l'impact s'estompe dans les années soixante. Car la prospérité, une éducation meilleure et l'accès à la contraception réduisent drastiquement la fertilité globale, au point qu'aujourd'hui certains pays riches font face à une baisse préoccupante de leur population. Ainsi, pendant les six dernières décennies, la fertilité moyenne mondiale a décliné, passant de 6 enfants par femme à 2,5 aujourd'hui. La fourchette va de 1,7 enfant en moyenne dans les pays avancés à 4,2 dans les moins développés.
Cependant le monde compte 80 millions d'habitants supplémentaires chaque année, et les moins de 25 ans y représentent 43 % de la population. "Notre record de population peut être considéré à de nombreux égards comme un succès pour l'humanité - les gens vivent plus longtemps, en meilleure santé", note Babatunde Osotimehin, directeur exécutif de l'UNFPA. "Combien de gens notre terre peut supporter ? Ce sont des questions importantes, mais peut-être pas celles qui conviennent. Quand on regarde seulement les chiffres, on risque de perdre de vue les nouvelles opportunités de rendre la vie meilleure pour tous dans l'avenir."
Des défis à relever
Le rapport met en lumière les problèmes environnementaux. Déjà pressants, ils risquent de s'intensifier avec la demande croissante de nourriture, d'énergie et de logements. Aujourd'hui, souligne le rapport, il faut 18 mois à la Terre pour régénérer les ressources naturelles utilisées en une année. Mais le manque d'eau inquiète. "Le monde devra faire face à un déficit de 40 % entre les demandes et les ressources disponibles d'ici 2030", indique le rapport.
Le rapport prend en compte d'autres thématiques, dont l'avenir des villes. Aujourd'hui, l'équilibre entre les populations rurales et urbaines "penche de façon irréversible" en faveur des villes, note le rapport, qui insiste sur la nécessaire amélioration de la planification urbaine. Enfin, aider les nombreux jeunes des pays pauvres à créer de la prospérité en leur trouvant des emplois, pour sortir de la pauvreté et dans les pays riches la population vieillissante font partie des défis mis en avant par leur rapportÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Une nouvelle facette de l'immunité innée
25-10-11 à 16:18 Réagir
La première ligne de défense de l'organisme ne fait pas qu'éliminer les bactéries pathogènes, elle favorise aussi le maintien et le contrôle des bactéries symbiotiques chez le charançon, un insecte ravageur des céréales.
Un charançon Cleonis larinus photographié dans un jardin. (AFP / CHRISTIAN PUYGRENIER)
Réagir
Des chercheurs français ont mis en évidence chez le charançon l’existence d’une réponse immunitaire qui ne tue pas les bactéries vivant en symbiose avec l’insecte, mais au contraire les maintient et les régule en contrôlant leur division cellulaire.
C'est la première fois qu'un tel rôle peut être attribué au système immunitaire d'un insecte. Chez les invertébrés, ce système immunitaire est moins complexe que celui des humains mais son étude est cruciale pour la compréhension de ces mécanismes de défense. Le dernier prix Nobel de médecine a d'ailleurs récompensé un chercheur français pour des travaux concernant ce domaine, avec deux autres lauréats.
Chez les insectes, il existe une seule ligne de défense, innée, qui provoque la production de peptides antimicrobiens en cas d'infection. Cette réponse dite systémique ne fait aucune différence entre les bactéries pathogènes et les bactéries symbiotiques.
Or les chercheurs ont découvert chez le charançon un phénomène particulier. Ce ravageur de récoltes vit en symbiose avec des bactéries présentes à l’intérieur de certains de ses organes. Dans ces organes est également présent un peptide antimicrobien, la coléoptéricine.
Le rôle de ce peptide ne consiste pas à tuer les bactéries mais à les maintenir tout en inhibant leur division. Lorsqu’on retire la coléoptéricine de l’organisme de l’insecte, les bactéries se multiplient à nouveau et sortent des organes ou elles étaient recluses pour aller coloniser l’ensemble du corps.
La coléoptéricine permet donc de canaliser la virulence des bactéries et leur permet de rester dans certains organes cibles à l'intérieur desquelles elles peuvent réaliser leurs activités symbiotiques, bénéfiques à l'insecte.
La découverte de cette voie régulatrice ouvre de nouvelles pistes dans la mise au point de moyens de lutte contre ces nuisibles, en contrant ce système de régulation, écrivent les chercheurs dans la revue Science qui publie leurs résultats.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
25/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
25-10-11 à 16:18 Réagir
La première ligne de défense de l'organisme ne fait pas qu'éliminer les bactéries pathogènes, elle favorise aussi le maintien et le contrôle des bactéries symbiotiques chez le charançon, un insecte ravageur des céréales.
Un charançon Cleonis larinus photographié dans un jardin. (AFP / CHRISTIAN PUYGRENIER)
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Des chercheurs français ont mis en évidence chez le charançon l’existence d’une réponse immunitaire qui ne tue pas les bactéries vivant en symbiose avec l’insecte, mais au contraire les maintient et les régule en contrôlant leur division cellulaire.
C'est la première fois qu'un tel rôle peut être attribué au système immunitaire d'un insecte. Chez les invertébrés, ce système immunitaire est moins complexe que celui des humains mais son étude est cruciale pour la compréhension de ces mécanismes de défense. Le dernier prix Nobel de médecine a d'ailleurs récompensé un chercheur français pour des travaux concernant ce domaine, avec deux autres lauréats.
Chez les insectes, il existe une seule ligne de défense, innée, qui provoque la production de peptides antimicrobiens en cas d'infection. Cette réponse dite systémique ne fait aucune différence entre les bactéries pathogènes et les bactéries symbiotiques.
Or les chercheurs ont découvert chez le charançon un phénomène particulier. Ce ravageur de récoltes vit en symbiose avec des bactéries présentes à l’intérieur de certains de ses organes. Dans ces organes est également présent un peptide antimicrobien, la coléoptéricine.
Le rôle de ce peptide ne consiste pas à tuer les bactéries mais à les maintenir tout en inhibant leur division. Lorsqu’on retire la coléoptéricine de l’organisme de l’insecte, les bactéries se multiplient à nouveau et sortent des organes ou elles étaient recluses pour aller coloniser l’ensemble du corps.
La coléoptéricine permet donc de canaliser la virulence des bactéries et leur permet de rester dans certains organes cibles à l'intérieur desquelles elles peuvent réaliser leurs activités symbiotiques, bénéfiques à l'insecte.
La découverte de cette voie régulatrice ouvre de nouvelles pistes dans la mise au point de moyens de lutte contre ces nuisibles, en contrant ce système de régulation, écrivent les chercheurs dans la revue Science qui publie leurs résultats.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
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Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
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Re: Actualités concours 2012
Téléphone mobile: pas de risque accru de cancer
24-10-11 à 17:30 2 réactions
Une nouvelle étude menée au Danemark ne montre pas de risque accru des tumeurs cancéreuses avec l’utilisation du téléphone portable.
(c) Afp
RéagirUne étude épidémiologique menée au Danemark depuis les années 90 auprès de presque 360.000 détenteurs de téléphones portables, ne montre aucune augmentation du risque de cancer du cerveau associée à l’usage du portable. Ces conclusions confortent les précédents résultats obtenus avec cette cohorte, ainsi que ceux de l’étude européenne Interphone publiés l’année dernière.
Tous les résidents danois se voient attribuer un numéro personnel à leur naissance utilisé dans tous les registres nationaux. Ce système permet aux chercheurs de croiser les souscriptions aux opérateurs de téléphonie mobile avec les registres de santé publique, notamment des cancers. Cette méthode a l’avantage d’éviter les biais que comportent d’autres études, comme les déclarations a posteriori sur l’usage du mobile chez les personnes souffrant d’un cancer. Elle a aussi ses défauts, comme d’exclure les abonnements passés à titre professionnel, ou de ne pas quantifier le nombre d’heures passées au téléphone.
Patrizia Frei et ses collègues, de l’Institut d’épidémiologie du cancer du Danemark, ont analysé les données disponibles pour 358.403 personnes ayant contracté un abonnement entre 1982 et 1995. Pour la période analysée (de 1990 à 2007), les chercheurs dénombrent 10.729 cas de tumeurs du système nerveux central (gliomes et méningiomes) dans la cohorte. L’incidence n’est pas plus élevée chez ceux qui détiennent un téléphone mobile depuis plus de 13 ans, soulignent Frei et ses collègues, concluant à l’absence d’une relation de cause à effet entre l’usage du téléphone mobile et le risque de tumeurs cérébrales.
Ces résultats, publiés par le British Medical Journal, ne mettent pas pour autant fin aux recherches, loin de là. Les cancers pouvant se développer sur un très long terme, le suivi continue.
En juin dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les ondes électromagnétiques dans la catégorie des agents «peut-être cancérigènes pour l’homme», tout en recommandant de réduire l’exposition directe aux ondes.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
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24-10-11 à 17:30 2 réactions
Une nouvelle étude menée au Danemark ne montre pas de risque accru des tumeurs cancéreuses avec l’utilisation du téléphone portable.
(c) Afp
RéagirUne étude épidémiologique menée au Danemark depuis les années 90 auprès de presque 360.000 détenteurs de téléphones portables, ne montre aucune augmentation du risque de cancer du cerveau associée à l’usage du portable. Ces conclusions confortent les précédents résultats obtenus avec cette cohorte, ainsi que ceux de l’étude européenne Interphone publiés l’année dernière.
Tous les résidents danois se voient attribuer un numéro personnel à leur naissance utilisé dans tous les registres nationaux. Ce système permet aux chercheurs de croiser les souscriptions aux opérateurs de téléphonie mobile avec les registres de santé publique, notamment des cancers. Cette méthode a l’avantage d’éviter les biais que comportent d’autres études, comme les déclarations a posteriori sur l’usage du mobile chez les personnes souffrant d’un cancer. Elle a aussi ses défauts, comme d’exclure les abonnements passés à titre professionnel, ou de ne pas quantifier le nombre d’heures passées au téléphone.
Patrizia Frei et ses collègues, de l’Institut d’épidémiologie du cancer du Danemark, ont analysé les données disponibles pour 358.403 personnes ayant contracté un abonnement entre 1982 et 1995. Pour la période analysée (de 1990 à 2007), les chercheurs dénombrent 10.729 cas de tumeurs du système nerveux central (gliomes et méningiomes) dans la cohorte. L’incidence n’est pas plus élevée chez ceux qui détiennent un téléphone mobile depuis plus de 13 ans, soulignent Frei et ses collègues, concluant à l’absence d’une relation de cause à effet entre l’usage du téléphone mobile et le risque de tumeurs cérébrales.
Ces résultats, publiés par le British Medical Journal, ne mettent pas pour autant fin aux recherches, loin de là. Les cancers pouvant se développer sur un très long terme, le suivi continue.
En juin dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les ondes électromagnétiques dans la catégorie des agents «peut-être cancérigènes pour l’homme», tout en recommandant de réduire l’exposition directe aux ondes.
C.D.
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Re: Actualités concours 2012
Bonjour tout le monde !
C'est la toute première fois que je poste un message sur le forum d'infirmier.com, je viens juste de m'inscrir donc c'est un peu nouveau pour moi.
Je suis actuellement en terminale ST2S et je souhaite passer mon concours en 2012. Je sais que préparer le concours la même année que le BAC ne va pas être facile, mais je suis vraiment motivée! J'aimerais connaître des sites, magasines, livres, emissions télévisées... qui pourraient m'aider à réviser un maximum de choses pour la culture générale et les test.
Merci d'avance pour vos réponses.
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C'est la toute première fois que je poste un message sur le forum d'infirmier.com, je viens juste de m'inscrir donc c'est un peu nouveau pour moi.
Je suis actuellement en terminale ST2S et je souhaite passer mon concours en 2012. Je sais que préparer le concours la même année que le BAC ne va pas être facile, mais je suis vraiment motivée! J'aimerais connaître des sites, magasines, livres, emissions télévisées... qui pourraient m'aider à réviser un maximum de choses pour la culture générale et les test.
Merci d'avance pour vos réponses.

Re: Actualités concours 2012
Salut Amélie!!
Je n'ai pas vraiment de nom de site ou magazine. Comme tu as sûrement pu le voir pour l'actualité, je vais voir les journaux type France soir, Libération...
Il y a le magazine de santé je crois sur arte tous les après midi, certaines filles font le résumé quand elles ont le temps.
Bon courage!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je n'ai pas vraiment de nom de site ou magazine. Comme tu as sûrement pu le voir pour l'actualité, je vais voir les journaux type France soir, Libération...
Il y a le magazine de santé je crois sur arte tous les après midi, certaines filles font le résumé quand elles ont le temps.
Bon courage!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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