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debella
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Merci pour toute l'actu :clin:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

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Mélanome : de nouvelles recommandations outre-Atlantique


Bien que l’été touche à sa fin et que le Soleil tende à se cacher derrière des nuages gris, l’Académie américaine de dermatologie a souhaité réactualiser les recommandations faites aux médecins, notamment en matière de diagnostic ou de prise en charge. Le but était d’améliorer le pronostic vital des patients touchés par ce cancer de la peau, mais aussi, leur qualité de vie.

Tumeur maligne des mélanocytes, le mélanome est certainement un des cancers dont la fréquence augmente le plus dans le monde. On estime que le nombre de personnes atteintes double tous les 10 ans. En France, chaque année, près de 6 000 cas sont découverts et 1 000 patients décèdent des suites de cette maladie. Selon les dernières estimations réalisées outre-Atlantique, 123 590 nouveaux cas de mélanomes auront été diagnostiqués au cours de l’année 2011 aux Etats-Unis, dont 53 360 non-invasifs et 70 230 invasifs.

Face à cette augmentation du nombre de cas annuels, les membres de l’Académie américaine de dermatologie ont fait une étude approfondie de la littérature scientifique sur ce thème, ainsi qu’un inventaire des recommandations d’experts, émis à travers le monde. L’ensemble de ces données et informations leur a permis de réactualiser les recommandations faites aux médecins pour une meilleure prise en charge des patients qui développent un mélanome. Ils ont ainsi revu les techniques de biopsie, la définition de la pathologie et des différents stades qui la caractérisent, mais aussi l’utilisation des traitements chirurgicaux.
Ronald L. Moy, président de l’Académie américaine de dermatologie, a tenu à rappelerque le traitement de chaque mélanome devait être personnalisé et qu’il était important que les médecins mettent en place un meilleur suivi de leurs patients, et surtout, sur un plus long terme…

Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Merci Debella pour tes encouragements. :D
Et de rien pour l'actualité. ça me prends deux secondes, le temps de faire un copier coller. Donc si ça peut aider.... :clin:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

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Les risques de fausses-couches seraient augmentés avec la prise d’AINS

Selon une étude menée au Canada, la prise d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), hors aspirine, au cours des 4 premiers mois de grossesse pourrait plus que doubler les risques de fausses-couches. Les résultats des travaux qui ont abouti à ce constat sont publiés dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ).

Anick Bérard de l’Université de Montréal, et ses collègues du CHU Ste-Justine de Québec, en collaboration avec des chercheurs de l’École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information de Rennes, ont passé au crible les dossiers médicaux (registre canadien des naissances et registre d’assurances médicales) de femmes de 15 à 45 ans , ayant subi une fausse-couche au cours de 20 premières semaines de grossesse. Ils les ont ensuite comparés à ceux de 47 050 femmes ayant mené leur grossesse à terme.
Ils ont ainsi constaté que l’utilisation d’AINS, de tous types, hormis l’aspirine, multipliait par 2,4 les risques d’avoir une interruption naturelle de grossesse. Si ce chiffre est plutôt inquiétant, il est important de le relativiser , compte tenu de l'absence d'un paramètre important dans ces travaux. En effet, certains AINS, tel que l’Ibuprofène ne sont pas soumis à prescription et peuvent être achetés en pharmacie sans ordonnance. En cas de douleur, de maux de tête, etc. il est rare de passer par son médecin pour se faire prescrire ce genre de médicament. Faute de données pertinentes, les travaux d’Anick Bérard n’ont pu prendre en compte ce type d’automédication.
Malgré cela, les auteurs de cette étude maintiennent le fait qu’il convient d’être prudent avec l’utilisation des AINS, surtout en début de grossesse. D’autres travaux ont, en effet, montré qu’ils pouvaient être à l’origine de malformations. Il n’est dont pas anodin de prendre ce type de traitement. En cas de doute, il est donc important qu’un vrai dialogue s'établisse entre médecin et patiente.

Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par debella »

Pénurie de médicaments : Les solutions de Xavier Bertrand

Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a annoncé un « plan d'actions » pour obliger tous les acteurs de la chaîne du médicament, notamment les laboratoires pharmaceutiques, à respecter leurs responsabilités de « service public ». Ces derniers sont accusés de procéder à un système de quotas et de parts de marché à travers le monde entraînant une pénurie de certains traitements.


L'Afssaps dénonce plusieurs dizaines de médicaments absents fréquemment dans les pharmacies sur 13.000 SIPA
Après la pénurie de traitements anti-rétroviraux dénoncée par les pharmaciens en mars et celle des génériques, moins coûteux, la France connaissait début août une nouvelle pénurie de médicaments, concernant les produits anesthésiques. À ce moment là, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, déjà sollicité en début d'année par les pharmaciens, avait dénoncé le système de quotas récemment mis en place par les laboratoires pharmaceutiques à travers le monde, se disant prêt à légiférer si laboratoires et grossistes ne respectaient pas leurs obligations.

Aujourd'hui, l'Afssaps dénonce, en effet, plusieurs dizaines de médicaments absents de manière récurrente dans les officines françaises, sur environ 13.000. En août, l’ex-président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique déclarait n'avoir « jamais vu autant de ruptures de stocks en quarante ans de métier » alors que des chiffres comme entre 160 et 370 médicaments manquants sur 5.300 médicaments commercialisés en France étaient avancés.

Explications. Les pays en voie de développement seraient actuellement les plus durement touchés par ce système de parts de marché mis en place au bénéfice des laboratoires et des distributeurs de médicaments. Certains observateurs du secteur affirmeraient même de manière anonyme que les laboratoires préfèrent réserver une répartition de leurs produits plus importantes à des pays où les médicaments sont vendus plus chers. Le laboratoire fabricant déciderait donc de la quantité de médicaments qu'il accorde mensuellement à chaque grossiste en fonction des parts de marché dans chaque pays.
Un "plan d'actions san délai"

Ce jeudi, le ministre de la Santé a donc reçu les parties prenantes de la production et de la distribution des médicaments, à savoir les laboratoires industriels, les grossistes distributeurs, les syndicats de pharmaciens, ainsi que le Conseil national de l'ordre des pharmaciens et les autorités sanitaires. Il a annoncé qu'un « plan d'actions soit mis en oeuvre, sans délai, sous l'égide de la DGS (direction générale de la Santé) et de l'Afssaps ».

Ces autorités devront donc rappeler les « obligations de service public de chacun des acteurs » et mettre en place des « contrôles plus systématiques ». Elles devront aussi établir une liste de médicaments présentant un risque de pénurie « avec mise en place d'un suivi national des approvisionnements de ces produits ». Les laboratoires auront, de leur côté, à instaurer à leur frais « un plan de gestion des pénuries ». Pour les officines, « un circuit d'information rapide facilitant le signalement par les professionnels de santé de toute rupture de stock ou difficultés d'approvisionnement » sera mis en place.

Une nouvelle réunion est prévue en octobre.

France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Le plaisir de lire baisse chez les jeunes de 15 ans

Les Français étaient 61 % à aimer lire en 2009 contre 70 % en 2000.

Les élèves de 15 ans, auxquels s'intéresse la dernière étude internationale Pisa pour l'OCDE, lisent de moins en moins par plaisir. En moyenne, parmi les pays de l'OCDE, en 2009, 37 % des élèves affirment ne pas lire par plaisir, selon l'organisation internationale. En Autriche et au Liechtenstein, plus de la moitié des élèves de 15 ans sont dans ce cas. À l'opposé, en Albanie, au Kazakhstan, en Thaïlande et en Chine, ils déclarent lire pour le plaisir à plus de 90 %. Les jeunes Français qui étaient 70 % à aimer lire en 2000 ne sont plus que 61 % en 2009. Ce résultat est d'autant plus inquiétant que la notion de «plaisir» est associée à de meilleures performances à l'école. L'effondrement, à quelques exceptions près, est mondial. Mais pourquoi la Bulgarie ou le Kazakhstan, pays moins avancés économiquement que la France, la Grande-Bretagne ou les États-Unis, les devancent dans cette notion de «plaisir de lecture» ? «C'est une question économique, répond-on à l'OCDE, dans ces pays, souvent moins développés, le livre est encore un objet parfois difficile à se procurer. La perception de la lecture y est donc plus positive.» Lorsqu'ils sont issus de milieux socio-économiques favorisés, les élèves sont 72 % à affirmer lire quotidiennement pour le plaisir, contre 56 % lorsqu'ils sont issus de milieux défavorisés. En France, la différence des résultats entre ces deux publics peut dépasser les 20 pour cent.

L'envie de lire est un prédicteur fort de réussite scolaire, toutes les études le démontrent, car la lecture reste nécessaire dans tous les domaines. La motivation est le point de départ : «Pour entrer dans cette tâche au départ abstraite et répétitive pour un enfant, il faut une certaine dose de motivation. Certains jeunes ne voient pas les enjeux de la lecture. Pour eux, c'est un outil purement scolaire et désagréable», explique Bruno Germain, de l'Observatoire national de la lecture. «Le plaisir, lui, ne se décrète pas. Il ne vient qu'avec la fluidité. On ne prend du plaisir que parce que c'est devenu facile de lire, on n'a plus d'efforts à faire. C'est une conséquence. Les enseignants emmènent régulièrement les enfants à la bibliothèque, les engagent à lire mais ils ont d'abord des objectifs plus scolaires, plus techniques. Le plaisir de lire dépend aussi des parents».

Une étude cantonnée au «papier»
Difficile de dire en dépit de cette étude si les élèves lisent moins. «Les jeunes lisent mais pas comme avant», expliquait le sociologue Bernard Lahire dans un récent article du CNRS, consacré à cette question. La «lecture scolaire» a en effet varié dans sa définition au cours de l'histoire. Aujourd'hui, il n'est plus possible d'apprendre seulement à «déchiffrer». Car il faut désormais comprendre ce qu'on lit, ce qui signifie savoir répondre, le plus souvent par écrit, à toutes sortes de questions sur les textes lus. Les exigences en matière de «savoir lire» sont donc variables selon les époques, affirmait-il. «Nul doute qu'à l'avenir, les nouvelles formes d'écrit sur écran produiront de nouvelles modalités du lire et de nouvelles définitions du “bien lire” ou de l'habileté à la lecture.» Il pointe aussi le fait que les enquêtes sur la lecture ne portent pas toujours sur la lecture sur Internet, grandissante chez les jeunes. Celle de l'OCDE s'est effectivement cantonnée à l'écrit «papier».

«La lec­ture reste fondamentale pour réussir»
Trois questions à Sophie Vayssettes, analyste à la direction Éducation de l'OCDE.

Pourquoi les élèves perdent-ils le goût de lire des livres ?

Le plaisir de lire s'est effondré partout dans le monde, sauf au Japon, entre 2000 et 2009. Il ne s'agit pas d'une question de pédagogie puisque cet effondrement est mondial. L'une des explications avancées, c'est que la lecture est concurrencée. Les jeunes passent de plus en plus de temps sur les réseaux sociaux, les jeux vidéo, etc. L'apparition des écrans ne date pas de 2000, mais l'offre de loisirs a beaucoup augmenté depuis ce temps. Le livre n'est plus le premier vecteur culturel. Il n'est qu'un média parmi d'autres.

L'envie de lire est-elle fondamentale pour réussir ?

L'envie de lire explique 18 % de la variation des performances scolaires dans l'enquête Pisa. Si on regarde la différence entre le quart des élèves qui dit apprécier lire et le quart qui n'apprécie pas, on compte un écart de trois années scolaires ! Le fait d'aimer lire et le fait d'obtenir de bonnes performances sont liés. La lec­ture reste fondamentale pour réussir, elle est partout nécessaire. Selon nos résultats, les grands lecteurs de fiction obtiennent les meilleurs résultats. Mais les élèves qui réussissent le mieux sont ceux qui utilisent différents types de lecture (BD, romans, journaux). Ceux qui ne sont focalisés que sur un seul type de lecture réussissent moins bien.

Va-t-on lire différemment à l'avenir ?

Il y a aujourd'hui tellement d'alternatives à la lecture pour découvrir et comprendre le monde qu'une baisse de la lecture classique n'est pas forcément étonnante. Cela dit, les jeunes ne lisent pas forcément moins mais différemment. Ils lisent peut-être moins les grands auteurs mais davantage de petits articles et informations, ce qui n'est pas toujours valorisé. C'est tout le paradoxe, la lecture est partout aujourd'hui, même sur les écrans, mais cette lecture numérique est différente.

Le Figaro!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par debella »

Sur les blouses des médecins, gare aux bactéries tueuses

Une étude montre que les uniformes appartenant au personnel hospitalier sont porteurs d'agents pathogènes.

À l'hôpital, mis à part, bien sûr, le docteur House, les médecins sillonnent leurs services dans des blouses d'un blanc immaculé, comme s'ils sortaient tout droit d'une baignoire d'eau de Javel. Rien qu'à les regarder, ils sentent le propre, et pourtant, leurs blouses peuvent fourmiller de germes hautement pathogènes, parfois même mortels !

C'est l'inquiétante découverte réalisée par une équipe de chercheurs israéliens du centre médical Shaare Zedek à Jérusalem. Dans cet hôpital universitaire de 550 lits, ils ont collecté 238 blouses ou tuniques appartenant à 75 infirmières et à 60 médecins et ont fait des prélèvements au niveau des manches, de la zone abdominale et des poches qu'ils ont mis en culture. Résultats : 65 % des uniformes appartenant aux infirmières ainsi que 60 % de ceux des médecins se sont avérés porteurs d'agents pathogènes. Pire, pas moins de 21 tenues d'infirmières et 6 de médecins étaient colonisées par des souches de bactéries multirésistantes aux antibiotiques, dont le tant redouté staphylocoque doré résistant à la méticilline (SARM), retrouvé 8 fois, qui peut provoquer des infections sévères de la peau, du sang ou des poumons, suivies dans certains cas de graves complications pouvant entraîner la mort.

Hygiène des mains

Dans cette étude parue dans l'American Journal of Infection Control, 58 % des 135 médecins et infirmières participants revendiquent pourtant le fait de changer d'uniforme tous les jours et 77 % d'entre eux estiment même que le niveau d'hygiène de leur uniforme se situe entre passable et excellent. Comme quoi le blanc est trompeur.

Même si les auteurs de l'étude précisent que les blouses ne posent pas de risque direct de transmission d'infection, l'étude est là pour rappeler qu'il y a un lien étroit entre la proportion de souches résistantes aux antibiotiques et les patients qui ont un système immunitaire affaibli. Pas de panique, "tous les vêtements portés par des humains sont contaminés par des micro-organismes. La pierre angulaire de la prévention des infections réside dans l'hygiène des mains pour empêcher la propagation des microbes des zones souillées aux patients", souligne Russell Olmsted, président de l'Association américaine pour les professionnels du contrôle des infections et d'épidémiologie (APIC).

Rappelons que chaque année, en France, 5 % des personnes hospitalisées sont touchées par des infections nosocomiales et qu'environ 4 000 en meurent.

Le Point.fr - Publié le 09/09/2011 à 08:59Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Fukushima, le tabou de la contamination alimentaire

La catastrophe nucléaire a provoqué la peur des consommateurs japonais avec le spectre de la radioactivité.



Hiroshi Motoki retient son souffle. Devant lui, 300 000 mètres carrés de rizières vert foncé sont prêts à la récolte, à Iwaki, à 34 kilomètres seulement de la centrale de Fukushima-Daiichi. D'ici à deux semaines, ce jeune fermier entrepreneur saura si le niveau de radiation de son riz le forcera à changer d'activité. "Nous allons conduire des tests via des instituts indépendants, car la population n'a pas confiance en ceux du gouvernement." En un trait, Hiroshi, 35 ans, résume le dilemme des agriculteurs de la région comme la peur rentrée des consommateurs de tout l'archipel.

Depuis la catastrophe nucléaire, la crainte d'une contamination radioactive de la chaîne alimentaire hante les esprits, mais reste un sujet tabou. Officiellement, la situation est sous contrôle, les autorités ayant interdit les récoltes dans la zone des 20 kilomètres autour de la centrale ainsi que la pêche et les produits les plus sensibles, tels les champignons, en provenance de la province de Fukushima. "J'ai confiance dans le gouvernement. J'ai même dit à ma femme d'acheter des produits de là-bas par solidarité", déclare Orii Syoichi, 68 ans, ingénieur retraité chez Tepco.

"Cette catastrophe est notre responsabilité"

Mais derrière les déclarations officielles, les parents s'inquiètent pour l'alimentation de leurs enfants et prennent des mesures. Ils surveillent l'étiquetage des produits, choisissent ceux qui sont en provenance du sud de l'archipel, en toute discrétion. Car au pays du Soleil-Levant, mettre publiquement en question les autorités est mal vu. "Bien sûr, je m'inquiète de l'effet des radiations sur l'alimentation de ma famille", concède Inouhé, employé de bureau croisé sur la place Shimbashi, au coeur de la capitale. "Mais nous sommes nés au Japon, cette catastrophe est notre responsabilité, nous ne devons pas nous plaindre", ajoute ce père de famille de 36 ans.

Une attitude qui fait exploser certains résidents étrangers, pourtant installés de longue date. "Il faut raconter au monde ce qui se passe !" éclate cette mère de famille française mariée à un Japonais. "Les médias n'osent rien dire, c'est la culture de l'Ijime", explique cette universitaire qui va placer ses enfants à l'école française, car elle n'a plus confiance dans la nourriture donnée à ses enfants dans les cantines japonaises. Dans la culture nippone, l'Ijime fait référence aux brimades qui attendent l'individu qui ose sortir du rang.

La récolte du riz, attendue ce mois-ci, pourrait être un détonateur en cas de découverte de hauts niveaux de radiation, tant ce produit est symbolique pour les Japonais. "Mon pays est devenu le cobaye de l'humanité, pour évaluer l'impact des radiations sur la santé humaine", concède avec fierté, Syoichi.

Le Point.fr - Publié le 10/09/2011 à 10:26 - Modifié le 10/09/2011 à 11:32Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

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Prescription à revoir

La Cour des comptes vient d'analyser la politique du médicament. Le constat est accablant. D'importantes économies pourraient être réalisées sans pénaliser les assurés.

Finalement, le scandale du Mediator n'aura été que le révélateur des errements de la politique du médicament menée depuis vingt-cinq ans dans l'Hexagone. Les chiffres dévoilés cette semaine par la Cour des comptes frappent l'imagination. Même si un ralentissement est désormais perceptible, les Français demeurent, et de loin, les plus grands consommateurs européens de cachets, sirops, vaporisateurs... 40 % de plus en moyenne que les Allemands, les Italiens, les Espagnols et les Anglais. Soit une dépense par habitant deux fois supérieure à celle de nos voisins, sans que cela se traduise par des gains sensibles en termes d'espérance de vie.

Aucun intérêt

Au pays de Pasteur, on est accro plus que de raison aux tranquillisants, aux anticholestérolémiants et à quelques autres comprimés. Mais ces accès de boulimie restent très localisés. Plus que la hausse des quantités, c'est celle des tarifs qui explique la croissance des dépenses (36 milliards d'euros en 2009). Les prix des médicaments ont progressé trois fois plus vite que l'inflation entre 1990 et 2009. D'où l'impact délétère sur les comptes de la Sécurité sociale. « Contrairement à l'opinion généralement admise, le taux effectif moyen de prise en charge par l'Assurance-maladie a augmenté de façon continue au cours des sept dernières années, passant de 73,6 à 77,3 % », rappellent les magistrats de la Cour des comptes.

Pour être remboursé, un médicament nanti d'une autorisation de mise sur le marché doit être expertisé par la commission de transparence. Cet organe, rattaché à la Haute Autorité de santé, évalue le service médical rendu par le produit et les éventuels progrès dont il est porteur par rapport à ses concurrents. L'ennui, c'est que l'analyse se fonde le plus souvent sur les seules études fournies par le fabricant ! Selon les professeurs Debré et Even, 1 200 des 1 630 molécules actuellement commercialisées en France ne revêtent aucun intérêt.

Quoique première en Europe, l'industrie pharmaceutique française est devenue de moins en moins innovante. Elle réalise l'essentiel de ses marges sur les « mee-too », des médicaments largement copiés sur leurs prédécesseurs. Par le passé, la commission s'est souvent montrée plus que compréhensive pour ces « clones », allant même jusqu'à indiquer qu'ils constituaient des « alternatives thérapeutiques utiles. » Une mention qui, selon la Cour des comptes, n'a aucune valeur juridique.

Prêche dans le désert

Même lorsque la commission censure un médicament, elle n'est pas forcément suivie par le ministère de la Santé. En 1999 et 2006, elle avait ainsi estimé que le service médical rendu insuffisant du Mediator ne justifiait plus son remboursement à 65 %. Elle a prêché dans le désert. Tout comme, en 2009, lorsqu'elle a cloué au pilori le Fonlipol, un hypocholestérolémiant, toujours pris en charge à ce jour.

Le lobbying des laboratoires n'est sans doute pas étranger à ces décisions, que la Cour des comptes qualifie de peu « transparentes », à l'image du mode de fixation des prix. Ce dernier résulte d'une négociation entre les industriels et l'État, représenté par un obscur comité administratif, le CEPS (1). Sa logique ne fait pas toujours bon ménage avec les intérêts des assurés sociaux.

Alors que la plupart des nouveaux médicaments n'offrent aucune avancée thérapeutique, leurs prix sont toujours supérieurs à ceux de leurs rivaux. Partant du principe que le plus cher se vend toujours mieux, le CEPS privilégie des tarifs élevés pour ne pas « handicaper » les laboratoires. C'est ainsi que Sanofi commercialise désormais le Multaq, qui soigne l'arythmie cardiaque, à 83,39 €. Dix fois plus cher que son prédécesseur, l'Amiodarone, alors qu'il est un peu moins efficace.

La déception est aussi de mise sur le front des génériques, ces médicaments à prix modéré dont les molécules sont tombées dans le domaine public. Leur diffusion s'essouffle, du fait des stratégies agressives mises en œuvre par les laboratoires. « Sous la pression des visiteurs médicaux, les médecins français prescrivent plus qu'ailleurs des produits nouveaux et onéreux », déplore la Cour des comptes.

Jusqu'à présent, les solutions alternatives n'ont jamais pu ébranler l'exception française, qui repose sur le paiement à l'acte, l'égalité « un symptôme, un remède » et la toute-puissance d'une industrie pharmaceutique qui a développé l'addiction du Français à ses médicaments. Chaque année, il achète en moyenne 48 boîtes.

(1) CEPS : Comité économique des produits de santé.

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Le Protelos, nouveau médicament sur la sellette
Mots clés : Médicament, Pharmacovigilance, Effets Secondaires, Ostéoporose, Santé Publique, SERVIER

Par lefigaro.fr
Mis à jour le 08/09/2011 à 18:01 | publié le 08/09/2011 à 17:51 Réactions (45)

Crédits photo : THOMAS COEX/AFP
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FOCUS - Ce traitement des laboratoires Servier prescrit pour traiter l'ostéoporose est accusé de causer des allergies graves potentiellement mortelles.

Au cœur d'une nouvelle polémique, le Protelos est un médicament des laboratoires Servier commercialisé en France depuis 2006. Il est prescrit pour traiter l'ostéoporose -maladie du squelette caractérisée par une baisse de la masse osseuse- chez la femme ménopausée. Son principe actif, le ranélate de strontium, permet de réduire le risque de fractures vertébrales et de la hanche.

Le Protelos a reçu son autorisation de mise sur le marché de l'Agence européenne des médicaments (EMA) en 2004. Mais dès 2007, l'EMA lance en urgence une alerte après le signalement de 16 cas de réactions allergiques graves appelées syndrome Dress, dont deux mortels. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), à la demande de son homologue européen, fait ajouter une mise en garde dans les caractéristiques du produit et la notice, et fait prévenir les médecins.

Les investigations se poursuivent jusqu'à la publication d'un rapport d'inspection de l'Afssaps sur le système de pharmacovigilance de Servier en 2010. L'agence relève une application déficiente des règles de déclaration des effets secondaires, Servier ayant omis de signaler aux autorités des cas graves survenus depuis la commercialisation et susceptibles de remettre en cause l'autorisation du médicament. En mai dernier, la Haute autorité de santé a recommandé de l'utiliser seulement en cas d'échec d'un autre traitement et pas chez les femmes de plus de 80 ans.

Surveiller les éruptions cutanées
Le directeur général de l'Afssaps, le Pr Dominique Maraninchi, a indiqué mercredi que le Protelos restait à ce jour «sous surveillance très attentive». «On attend des résultats complémentaires en croisant les données de la firme et les déclarations venant de médecins et de patients», a-t-il précisé. Le comité technique de pharmacovigilance se réunira le 13 septembre et pourrait, si les données vont dans ce sens, déboucher sur «une suspension de l'autorisation de mise sur le marché du médicament, qui sera instruite à l'échelle européenne», a-t-il ajouté.

Le syndrome Dress (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms) se caractérise par une éruption cutanée pouvant être associée à de la fièvre, des ganglions, une augmentation de certains globules blancs et une atteinte d'un ou plusieurs organes : foie, rein ou poumons. Les manifestations cliniques surviennent généralement entre la 3e et la 6e semaine après le début du traitement.

L'Afssaps recommande aux patientes sous Protelos qui verraient apparaître une éruption cutanée d'arrêter immédiatement leur traitement et de consulter aussitôt un médecin. Si en revanche aucun effet indésirable n'est constaté, il faut le poursuivre. Il n'est pas possible de savoir qui est prédisposé à ces complications.

Selon l'Afssaps, le nombre de patients traités avec du Protelos chaque année dans l'Union européenne est estimé à 570.000.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Aspartame : des recommandations pour la fin de l’année

Alors que le gouvernement, dans son plan anti déficit, souhaite augmenter les taxes sur les boissons sucrées afin de lutter contre l’obésité et de facto, risque de favoriser les sodas contenant des édulcorants, tel que l’aspartame, certains spécialistes s’inquiètent. Récemment, des études ont montré les effets néfastes de ce dernier. Dans un souci de transparence, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, a demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) d’évaluer les risques et d’établir d’ici la fin de l’année des recommandations quant à son utilisation.

Édulcorant artificiel découvert en 1965, l'aspartame est un peptide composé de deux acides aminés naturels, l'acide L-aspartique et la L-phénylalanine. Très apprécié des personnes au régime, il remplace le sucre dans de nombreux plats et boissons afin d’en réduire l’apport calorique. Son pouvoir sucrant est environ 200 fois supérieur à celui du saccharose, par exemple. Depuis sa première autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis en 1974, l'aspartame est controversé et fait l'objet de polémiques en raison de possibles effets nocifs sur la santé. Depuis, les experts ont du mal à se mettre d’accord sur les risques encourus par ceux qui en consomment.
Le message des autorités sanitaires européennes et américaines est plutôt clair. L'aspartame ne présente a priori aucun danger pour la santé. Et pourtant en Avril dernier, la Commission Environnement et Santé du parlement européen a préféré s’appuyer sur le principe de précaution et a voté un amendement afin que soit stipuler sur les emballages des produits contenant cet édulcorant que ce dernier ne pourrait ne pas convenir aux femmes enceintes.
La question reste donc en suspens. Y a-t-il un danger à consommer de l’aspartame ? Face à cette incertitude, Xavier Bertrand, le ministre de la Santé, a demandé à l’Anses de faire une réponse précise d’ici à la fin de l’année, avec un certain nombre de recommandations quant à son utilisation…
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Chimiothérapie : le personnel soignant exposé à certains risques

La chimiothérapie ambulatoire ne serait pas sans risque pour les personnels de santé. C’est ce que révèle une étude menée aux États-Unis et publiée en ligne sur le site de la revue British Medical Journal : Quality and Safety.

Afin de vérifier la sûreté de certaines techniques pour le personnel soignant, Christopher Friese et ses collaborateurs de l'Université du Michigan ont réalisé un suivi médical de 1 339 infirmiers travaillant dans des services d'oncologie ambulatoire. Suite à différentes analyses, les chercheurs ont estimé que 17 % d’entre eux seraient exposés à des produits à forte toxicité, notamment au niveau de la peau et des yeux. Un autre volet de leur travail a révélé que plus le service était pourvu en personnel et plus les moyens techniques étaient à la pointe du progrès, moins les soignants couraient le risque d’entrer en contact avec des produits toxiques.
Si ces données sont spécifiques aux États-Unis, il est toutefois intéressant de se pencher sur ce type de thématique, dans le seul but de garantir la sécurité des personnels soignants.

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Le gouvernement veut s'attaquer à la contrebande de tabac

La ministre du budget, Valérie Pécresse, doit annoncer, lundi 12 septembre matin, un plan d'action contre le trafic de cigarettes et de tabac passant par plus d'opérations coup de poing ou des objectifs chiffrés pour les douanes.

Selon l'étude menée par les douanes pour le ministère sur le marché parallèle du tabac, le trafic illégal représente 5 % des ventes. Les achats à l'étranger – duty-free, achats transfrontaliers légaux – atteignent 15 % et les achats de tabac dans le réseau des vingt-huit mille buralistes, 80 %.

En 2010, près de 350 tonnes de tabac et de cigarettes de contrebande – soit une augmentation de 30 % sur un an – ont été saisies par les douaniers, pour une valeur de 81 millions d'euros, un record.

"UN PLAN D'URGENCE"

Pour les buralistes, qui réclament depuis des mois "un plan d'urgence", chaque augmentation des prix du tabac favorise le marché parallèle, des réseaux mafieux aux ventes frauduleuses sur Internet ou encore aux achats transfrontaliers qui leur échappent, en raison des différences de prix notables avec l'Espagne ou la Belgique.

La prochaine hausse des prix, de 6 %, est programmée le 3 octobre et une deuxième de 6 % dans le milieu de l'année 2012, dans le cadre du plan de lutte contre le tabagisme et du plan antidéficit français. 54,8 milliards de cigarettes ont été vendues par les buralistes de l'Hexagone en 2010, soit une baisse de 0,3 % des volumes.

En valeur, le marché représente 14,8 milliards d'euros, dont 80 % va dans les caisses de l'Etat sous forme de taxes (dont TVA), 12 % aux fabricants et 8 % aux buralistes.

Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le bio passe à table dans les cantines scolaires

Dans les départements ou les communes, les politiques locaux de gauche comme de droite se convertissent aux vertus du bio dans les cantines scolaires à l’occasion de cette rentrée. Un responsable de la fédération des Parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) a eu la bonne idée de recenser ces initiatives dans le blog Ma cantine bio. Militant pour une cantine « goûteuse et durable », l’auteur a cartographié les initiatives des collectivités afin de les promouvoir. La France avait, à l’occasion du Grenelle de l’environnement, pris l’engagement d’introduire 20 % de produits biologiques dans les cantines scolaires à l’horizon 2012. Même si le bio reste encore marginal globalement dans les cantines (moins de 2 % actuellement), il ne cesse de progresser. A Nice (Alpes-Maritimes), le maire, Christian Estrosi, a fait le choix politique de reprendre en régie directe la restauration scolaire qui sert 22.000 repas par jour. Quotidiennement, les enfants bénéficient désormais d’un produit bio et une fois par mois, d’un menu intégralement bio. Ailleurs aussi les choses se font progressivement. Dans la Drôme, premier département bio de France, avec 13,5 % de sa surface agricole utile cultivée, le conseil général favorise le développement du bio à l’école avec 25 % du plateau-repas bio. Le Gers, lui, a décidé d’accorder une subvention de 500.000 € pour encourager les établissements à acheter des produits bio ou locaux. D’autres collectivités vont plus loin, comme la ville de Grande-Synthe (Nord). Les repas préparés par le centre d’aide par le travail (CAT) local comportent… 100 % de bio. La ville de Rouen, qui, comme Nice, a remis la main sur ses cantines, a décidé de mettre jusqu’à 40 % de bio. Objectifs des politiques : améliorer la qualité de la prestation, favoriser un éveil au goût, permettre aux agriculteurs locaux de trouver de nouveaux débouchés, le tout dans un circuit court respectueux de l’environnement. Ces démarches durables font, en tout cas, des émules et des ravis, les enfants, pour lesquels l’assiette reprend enfin du goût

France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les mesures de Claude Guéant contre la délinquance des jeunes Roumains

Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a fait de la lutte contre la délinquance liée à l’immigration clandestine roumaine l’une de ses priorités. Il détaille les mesures qu’il annoncera officiellement aujourd’hui.


Pourquoi décider d’accentuer aujourd’hui la lutte contre les délinquants originaires de Roumanie ?
CLAUDE GUÉANT. La délinquance impliquant des ressortissants roumains — organisée en réseaux très perfectionnés avec à leur tête des chefs mafieux, à l’image de celui démantelé il y a quelques mois et que l’on connaissait sous le nom d’Hamidovic, — s’est largement accentuée ces dernières semaines, à Paris et en Ile-de-France et, dans une moindre mesure, à Marseille et à Lyon. Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités roumaines sur cette question. Quatorze policiers roumains sont actuellement détachés en France. Le but est notamment de pouvoir remonter jusqu’aux responsables de ces réseaux, qui demeurent en Roumanie.

Dans quelle proportion cette délinquance a-t-elle augmenté ?
Les Parisiens peuvent constater dans la rue que cette délinquance est quotidienne. Et ce constat s’appuie sur quelques chiffres importants : sur les sept premiers mois de l’année 2011, il y a eu 4800 mis en cause roumains interpellés par la police à Paris, contre 2500 sur la même période en 2010. Ce qui signifie une augmentation de plus de 90%. Par ailleurs, près de 1200 ressortissants roumains ont été déférés devant la justice, toujours sur les sept premiers mois de l’année à Paris. Les délinquants roumains représentent 1 déféré sur 10 dans la capitale.

Comment expliquez-vous cette soudaine augmentation ?
Nous n’avons pas d’explication particulière, mais la France n’est pas le seul pays européen à faire ce constat. L’Espagne et l’Allemagne sont également spécialement touchées. Cette évolution fait que cette situation ne peut plus durer et je suis résolument décidé à combattre cette délinquance avec plus de vigueur.

Qu’envisagez-vous ?
C’est une délinquance qu’il est difficile de combattre, à cause d’un de ses aspects qui est extrêmement cruel : elle a recours très fréquemment aux mineurs. Près de la moitié des délinquants roumains interpellés sont des enfants ou des adolescents, parfois seulement âgés de 12 ans ou 13 ans. Ils sont souvent forcés à se livrer à divers délits. Nous savons, par exemple, que ces jeunes doivent rapporter, par jour, entre 70 et 100 € à ceux qui les contraignent. L’installation d’un magistrat de liaison roumain à Paris d’ici quelques semaines permettra d’organiser le rapatriement des mineurs délinquants dans leur pays. Si ces derniers ont des parents présents en France, ils leur seront remis avant d’être rapatriés. Dans le cas où on n’a pas connaissance de la présence des parents sur notre territoire, ces mineurs seront confiés au service d’aide à l’enfance roumain. C’est un élément nouveau dans notre paysage, car ce service n’était pas reconnu comme étant aux normes au niveau international. C’est désormais le cas. Mais ces mesures d’éloignement ne seront possibles que dans le cadre d’une procédure judiciaire. Nous allons également faire en sorte, avec le concours de la justice roumaine, de saisir les avoirs criminels de ces chefs mafieux.

Pensez-vous que ces mesures seront suffisantes ?
Les contrôles dans les aéroports et les gares de bus internationaux vont aussi être renforcés. Les Roumains sont membres de l’Union européenne, mais il ne suffit pas d’être membre de cette Union pour avoir le droit au séjour. Nous pouvons reconduire chez eux les gens qui causent des troubles à l’ordre public ou bien qui se maintiennent sur notre territoire sans ressources régulières. Sur ce point, nous allons faire beaucoup plus que nous ne l’avons fait jusqu’ici. Le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, va aussi interdire la mendicité sur les Champs-Elysées en signant un arrêté dès cette semaine.

Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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