Actualités 2012

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Verrouillé
debella
Accro
Accro
Messages : 1408
Inscription : 03 août 2011 12:57

Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Le cancérologue Victor Izraël candidat à la présidentielle

PARIS (Reuters) - Le cancérologue Victor Izraël a décidé de se présenter à l'élection présidentielle de 2012 en France pour relancer le plan Cancer, insuffisant à ses yeux pour lutter contre la progression de la maladie.

"J'ai consacré toute ma vie à combattre le cancer, cette candidature se situe dans la continuité de mon action", déclare Victor Izraël, chef de service à l'hôpital Tenon à Paris et vice-président sortant de l'Institut national du cancer, dans Le Parisien de mercredi.

"Le plan Cancer a eu des effets réellement bénéfiques mais les mesures essentielles n'ont pas été appliquées", ajoute le médecin, qui se dit "ni de droite, ni de gauche."

"Depuis 2003, le nombre de nouveaux cas annuels a augmenté de 14% et les chimiothérapies de 24%", ajoute-t-il. "Dans le même temps, le nombre de cancérologues a diminué de 30%".

La pointÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
debella
Accro
Accro
Messages : 1408
Inscription : 03 août 2011 12:57

Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Les sages-femmes dans la rue pour défendre leur profession

Derrière les banderoles "Une femme = une sage-femme", "sages-femmes mal menées, bébé en danger", elles ont marché de Montparnasse jusqu'au ministère de la Santé pour faire pression sur les négociations en cours.

Une délégation a été reçue, et trois dossiers évoqués: une formation autonome à l'université, la création d'une filière physiologique dans la fonction publique hospitalière et le repositionnement des sages-femmes au centre du dispositif périnatal.

"C'est dans l'intérêt des femmes que l'on se bat. Evidemment il y a des revendications salariales mais la revendication principale est vis-à-vis des femmes. Rendez-leur leur grossesse", a expliqué Annie-Claude Ottan, représentante de l'intersyndicale réunissant sages-femmes hospitalières et libérales.

Mme Ottan a affirmé qu'"avec la fermeture des maternités de proximité, on concentre dans de gros établissements les grossesses à risque et les grossesses normales". "Il y a une standardisation, or la majorité des femmes n'en veulent pas", a-t-elle dit, déplorant par ailleurs un "problème de visibilité" de la profession.

Côté usagers, on déplore une "dégradation" de la qualité d'accouchement et du suivi post-natal.

"On se mobilise pour défendre nos conditions de grossesse et pour la liberté de choisir le lieu et les conditions d'accouchement", explique Sabrina Ben Brahim, membre du Ciane (collectif d'usagers).

Actuellement près de 20.000 sages-femmes, formées à bac + 5, exercent en France --leur nombre a quasiment doublé entre 1990 et 2010--, soit une proportion de 57 sages-femmes pour 100.000 femmes, en-deçà de la moyenne de l'OCDE (72 pour 100.000).

Après l'élargissement de leurs compétences (suivi gynécologique de prévention et consultation de contraception), elles réclament donc des salaires en conséquence, ainsi qu'une revalorisation de la cotation de leurs actes, faisant valoir qu'elles exercent une profession médicale et disposent d'un droit de prescription.

Outre une hausse de leurs effectifs, les sages-femmes exigent également d'être les professionnelles de premier recours pour les femmes en bonne santé, les grossesses pathologiques revenant aux médecins, comme le préconise la Cour des comptes.

"Il faut répartir les compétences de chacun de manière plus efficace, cela répondrait à l'ensemble des besoins et cela à un meilleur coût", dit Elisabeth Tarraga, secrétaire générale de l'Organisation nationale syndicats sages-femmes (ONSSF). "On veut être des collaborateurs, pas des petites mains des médecins".

Elles revendiquent pour cela la revalorisation de leur statut à l'hôpital avec la création d'une filière maïeutique spécifique.

Les sages-femmes libérales (environ 3.000) souhaitent par ailleurs "prendre toute leur place dans le suivi obstétrical et gynécologique des femmes en bonne santé" et défendent "une continuité dans le suivi: du pré au post-natal" et donc la possibilité d'accoucher les femmes qu'elles suivent.

"Nous demandons un nettoyage de la loi qui nous permette d'exercer notre mission sans avoir en permanence des contraintes du style +vous avez le droit de faire mais pas le droit de prescrire+", résume Jacqueline Lavillonnière, présidente de l'Union nationale et syndicale des sages-femmes (UNSSF).

La prochaine séance de négociations avec le ministère est fixée au 7 novembre.

LiberationÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
debella
Accro
Accro
Messages : 1408
Inscription : 03 août 2011 12:57

Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Malformations fœtales: le rôle de l'alimentation maternelle

Une alimentation équilibrée de la mère dès avant la conception réduirait les risques d'avoir un bébé présentant un spina bifida ou un bec-de-lièvre.

On n'en finira jamais de vanter les bienfaits d'une alimentation équilibrée, même si cela peut pa­raître - à tort - une sorte de lapalissade. Aux bénéfices classiques mis au compte d'un régime sain, on peut ajouter sans doute la réduction du risque de certaines malformations chez les nouveau-nés de femmes correctement nourries avant la conception. C'est ce que viennent d'affirmer cette semaine, sur le site de la revue Archives of Pediatrics , des scientifiques américains qui ont comparé le régime alimentaire avant la grossesse de mamans dont les bébés étaient nés avec unspina bifida (malformation de certaines vertèbres) ou avec une fente labio-palatine (bec-de-lièvre) et d'autres ayant accouché d'un nouveau-né en bonne santé. On sait depuis quelques années que la prescription d'acide folique aux futures mamans réduit le risque de naissance d'un bébé souffrant d'un spina bifida. Mais une bonne alimentation exerce-t-elle aussi un effet protecteur contre le risque de malformation, qui est la hantise des futures mères ?

Les bienfaits du régime méditerranéen
Pour répondre à cette question, l'équipe de Suzan Carmichael, de l'Université de Stanford (États-Unis), a utilisé des données déjà recueillies pour «l'étude nationale des malformations congénitales». Dans ce fichier, l'alimentation de femmes ayant eu un bébé présentant l'une de ces deux malformations dans dix États américains, entre 1997 et 2005, a été patiemment analysée et comparée avec celle de «témoins».

Les chercheurs ont développé deux indices. Le premier est le «score méditerranéen, ou MDS», le second est l'«index de qualité alimentaire, ou DQI». «Nous avons ainsi pu montrer que l'augmentation de la qualité alimentaire évaluée par l'un ou l'autre de ces index est associée à une réduction des deux malformations étudiées», affirment les auteurs de l'étude. Comment manger correctement ? Le régime méditerranéen a la faveur des chercheurs, riche en légumes, en huile d'olive, pauvre en matières grasses animales, en sucres rapides, etc.

En 2007, une équipe canadienne a démontré que les jeunes femmes désireuses d'être enceintes et bénéficiant d'une alimentation enrichie en vitamine B9 (dite acide folique, en raison de son abondance dans les légumes verts à feuilles) divisaient par deux leur risque d'enfanter un bébé atteint d'une anencéphalie (absence de cerveau) ou d'un spina bifida pouvant conduire à un handicap sévère.

Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs avaient comparé, dans sept provinces canadiennes, le nombre de naissances de bébés affligés d'un spina bifida avant et après que cette supplémentation dans les céréales eut été rendue obligatoire (en 1998). Ils ont calculé que le nombre d'anomalies était passé de 1,59 pour 1000 naissances avant 1998 à 0,86 pour 1000 après cette date. Sans doute faut-il désormais recommander aussi aux futures mères d'avoir une alimentation équilibrée avant de démarrer une grossesse.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
debella
Accro
Accro
Messages : 1408
Inscription : 03 août 2011 12:57

Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Une greffe d'utérus prometteuse

Derya Sert, qui se repose dans un hôpital près d'Antalya (sud de la Turquie), est la première femme au monde à avoir reçu une greffe d'utérus d'une donneuse décédée, une opération qui pourrait redonner espoir à des milliers de femmes incapables de porter un enfant.

Les médecins de l'hôpital universitaire Akdeniz ont effectué avec succès cette transplantation le 9 août sur la jeune femme de 21 ans, qui est née sans utérus comme environ un femme sur 5000 dans le monde. Une femme peut vivre sans utérus, mais seule une greffe peut lui permettre d'avoir une grossesse.

Plus de chances de réussite qu'avec une donneuse vivante

Il s'agit de la deuxième transplantation d'utérus au monde, après une première tentative en Arabie saoudite, en 2000. Elle avait été menée à partir d'une donneuse vivante, mais avait échoué après 99 jours. Les médecins avaient dû retirer la greffe. "C'était un handicap d'avoir affaire à une donneuse vivante", explique le chirurgien Ömer Özkan, qui fait partie de l'équipe de huit médecins et sept autres soignants en charge de cette opération. "Lors de cette opération (en Arabie saoudite), la veine était trop courte pour l'anastomose (jonction) et l'utérus n'était pas très bien assisté", explique la gynécologue Münire Erman Akar, de la même équipe.

Les médecins turcs pensent qu'ils ont réussi à résoudre ce type de problèmes. Travaillant sur une donneuse décédée, ils ont pu prélever plus de tissus autour de l'utérus, et des vaisseaux plus longs. Les médicaments immunosuppresseurs administrés pour prévenir un rejet ont par ailleurs évolué ces dernières années, ont précisé les médecins.

L'équipe médicale reste cependant prudente. "L'opération s'est bien déroulée... Mais nous pourrons parler de succès lorsqu'elle aura son enfant", estime le Dr Özkan. "Pour le moment, nous sommes satisfaits de constater que le tissu est vivant" et qu'il n'y a pas de rejet. Selon lui, il faut attendre six mois au moins avant de confier la patiente aux médecins qui implanteront dans le nouvel utérus des embryons appartenant à la jeune femme et à son mari. La jeune opérée a déjà commencé à avoir ses règles, un signe important que son utérus fonctionne, et les examens échographiques sont bons.

La greffe retirée après la grossesse

D'autres difficultés sont à prévoir pendant la grossesse. "Il y a de nombreux risques, tels que la formation d'anomalies congénitales à cause des immunosuppresseurs, et aussi des risques de travail avant terme, ou de retard de croissance intra utérine", explique le Dr Akar.

L'équipe médicale prévoit ensuite de retirer cette greffe d'utérus, lorsque Sert aura eu son bébé, afin de prévenir un rejet. "En fait cela dépend de la patiente, mais je préfèrerais retirer la greffe," déclare le Dr Özkan, sauf si la famille souhaite un deuxième enfant, ce qui serait possible en conservant l'utérus qui a été implanté.

Rares sont les équipes médicales qui travaillent sur l'implantation d'utérus à travers le monde. A part la Turquie, c'est notamment le cas aux Etats-Unis et en Suède, où une équipe médicale envisage de greffer l'utérus d'une mère sur sa fille.

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Semaine mondiale de l'allaitement maternel

03-10-2011 site INPES

Chaque année, la Semaine mondiale de l'allaitement maternel est l'occasion pour différentes organisations de soutenir, d'encourager et de protéger l'allaitement maternel. Cette initiative vient de la WABA (World Alliance for Breastfeeding Action - Alliance mondiale pour l'allaitement maternel), un réseau créé en 1991 avec le soutien de l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance). Son but est de donner plus de visibilité à l'allaitement, qui constitue aujourd'hui une préoccupation internationale de santé publique et serait un moyen pour lutter contre certaines inégalités sociales de santé.

L’allaitement maternel est le mode d’alimentation du nourrisson recommandé par les experts en nutrition et en pédiatrie. Parmi ses avantages, on relève :

* une composition évolutive du lait, adaptée aux besoins de l’enfant ;
* un coût économique nul ;
* des bénéfices pour la santé de la mère : diminution du risque d’infections du post-partum, réduction plus rapide du volume de l’utérus, perte de poids plus rapide, effet protecteur contre le cancer du sein et de l’ovaire ;
* des bénéfices pour la santé de l’enfant : diminution de l’incidence et de la gravité des infections digestives, ORL et respiratoires, rôle probable dans la prévention de l’obésité de l’enfant et de l’adolescent.

En France, 75 % des femmes déclarent vouloir allaiter mais elles sont bien moins nombreuses à se « lancer dans l’aventure ». De plus, la durée de l’allaitement est en général très courte. Cet arrêt précoce de l’allaitement est le plus souvent lié au manque de confiance en elles, de connaissance, d’information et de soutien. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé et la Haute Autorité de santé recommandent un allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de l’enfant et une diversification alimentaire avec la poursuite de l’allaitement maternel jusqu’à deux ans ou plus.

Pour aider ces femmes et leur expliquer les bénéfices de ce mode d’alimentation pour leur enfant, l’Inpes a publié il y a deux ans (à l’occasion de la Semaine mondiale de l'allaitement maternel 2009), un guide d’aide à la pratique de l’allaitement. Il contient des informations simples et illustrées, des réponses aux questions les plus fréquentes, des conseils et des informations pratiques, des ressources et des adresses utiles pour un accompagnement dans la poursuite de l’allaitement maternel au jour le jour.
Allaitement et inégalités sociales de santé

En France en 2003, la prévalence de l’allaitement était de 62,5 % à la naissance et de 5 % à 4 mois. Les principaux pays développés présentent des taux plus élevés, entre 71,4 % et 97,3 % à la naissance, 25 % à 71,2 % à 6 mois. Les facteurs de vulnérabilité socio-économiques et culturels sont des facteurs de risque importants d’allaitement artificiel : 80 % d'allaitement chez les cadres versus 46 % seulement chez les ouvrières qualifiées. Les taux d’allaitement français sont donc socialement différenciés (suivant l’appartenance à un milieu favorisé ou non et l’activité professionnelle de la mère) et parmi les plus bas des pays développés. Diverses études confirment l'influence du statut social sur l'allaitement dont une menée par l’Inpes. Cette dernière a montré que les mères socio-économiquement les plus favorisées sont les plus nombreuses à déclarer avoir allaité leur enfant et à s'être emparées de possibilités de soutien à l'allaitement. Aussi, promouvoir l'allaitement par des actions d'information doit-il prendre en compte les inégalités sociales de santé par exemple via la mise en place de soutien de proximité au profit des populations défavorisées. Ce soutien peut notamment prendre la forme de réseaux d'accompagnantes à l'allaitement (mères volontaires et formées habitant le même quartier). Les disparités socioprofessionnelles apparaissent moins fortes dans les autres pays développés et les moyens d’interventions restent peu étudiés dans les populations à risque dans notre pays. Témoins privilégiés de ces inégalités, les médecins généralistes pourraient s’intégrer dans une réflexion nationale à ce sujet.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

L’espérance de vie s’accroît, les inégalités sociales face à la mort demeurent

Nathalie Blanpain, division Enquêtes et études démographiques, Insee

Résumé

En un quart de siècle, les hommes de 35 ans ont gagné cinq années d’espérance de vie et les femmes quatre années et demie. Toutes les catégories sociales ont profité de ce progrès, même si les écarts entre les cadres et les ouvriers se sont maintenus. Les hommes cadres vivent en moyenne 6,3 ans de plus que les hommes ouvriers, dans les conditions de mortalité de 2000-2008. Chez les femmes, les inégalités sociales sont moins marquées, seuls 3,0 ans séparent les cadres et les ouvrières.

Quelle que soit leur catégorie sociale, les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Même l’espérance de vie des ouvrières est supérieure d’un an et demi à celle des hommes cadres.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Par SudOuest.fr

Espérance de vie en France : du progrès mais toujours des inégalités sociales

En 25 ans, l'espérance de vie a augmenté en France et toutes les catégories sociales ont profité de ce progrès, même si les écarts entre les cadres et les ouvriers se sont maintenus.

Selon une étude de l'Insee publiée ce mercredi : "En 25 ans, les hommes de 35 ans ont gagné cinq années d’espérance de vie et les femmes quatre années et demie. Toutes les catégories sociales ont profité de ce progrès, même si les écarts entre les cadres et les ouvriers se sont maintenus."

Cette baisse de la mortalité a profité à peu près à toutes les catégories sociales, selon l'Insee.

L'espérance de vie d'une femme cadre de 35 ans est de 52 ans supplémentaires, tandis que celle d'une ouvrière du même âge est de 49 ans, ce qui correspond à l'espérance de vie des femmes cadres au début des années 1980, souligne l'Insee. Elles consomment moins d'alcool et fument moins après 60 ans.


De leur côté, les hommes cadres de 35 ans peuvent espérer vivre encore 47 ans et les hommes ouvriers 41 ans.

Chez les hommes, un ouvrier sur deux n'atteindrait pas 80 ans, contre un cadre sur trois. Une différence qui s'explique, selon l'Insee, par les natures des professions exercées, les cadres ayant moins d'accidents, de maladies ou d'expositions professionnelles que les ouvriers.

"Par ailleurs, les cadres, hommes ou femmes, ont également une espérance de vie sans incapacité plus longue que les ouvriers, d’après une étude basée sur l’Échantillon démographique permanent et l’enquête sur la Santé et les soins médicaux de 2003", indique l'Insee.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Voici quelques info qui présentent le 2e plan cancer 2009-2013 (cela peut être toujours utile) :)

Le Plan cancer 2009-2013 a été construit à partir du rapport du Pr Jean-Pierre Grünfeld. Il s'inscrit dans la continuité du précédent, il capitalise sur ses acquis et s'engage sur des voies nouvelles, en particulier pour faire face à trois nouveaux défis qui correspondent aux trois thèmes transversaux et prioritaires du plan :


o une meilleure prise en compte des inégalités de santé pour assurer plus d'équité et d'efficacité dans l'ensemble des mesures de lutte contre les cancers ;
o l'analyse et la prise en compte des facteurs individuels et environnementaux pour personnaliser la prise en charge avant, pendant et après la maladie ;
o le renforcement du rôle du médecin traitant à tous les moments de la prise en charge pour permettre notamment une meilleure vie pendant et après la maladie.


Construit autour de 5 axes (Recherche, Observation, Prévention-Dépistage, Soins, Vivre pendant et après le cancer), le nouveau plan comprend 30 mesures qui correspondent à 118 actions concrètes. Six mesures parmi les 30 ont été identifiées comme « phare ».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
eurazia
Messages : 12
Inscription : 19 mai 2011 18:36

Re: Actualités concours 2012

Message par eurazia »

Faut -il dire non aux régimes ?

20 millions de français se disent concernés par les régimes aux noms évocateurs : régime protéinés, régime soupe ,régime Hollywood
mais de plus en plus de spécialistes remettent en cause ces régimes aux restrictions alimentaires : et si ces régimes ne faisait pas maigrir ? pire s'ils étaient mauvais pour la santé ?

évaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d'amaigrissement

la reprise pondérale concerne 80% de sujets à un an

deteticienne : les régimes marchent sur du court terme c'est pourquoi les gens essayent et réessayent. mais les rapport de l'ANSE le confirme 95% d'échec sur deux ans. Souvent les gens reprennent encore plus de poids qu'avant.

Pourtant 1/2 femme tentera un régime cette année

Temoigage d'une femme ayant tenté le régime ducan :

- a perdue 30 kg en un an
- mais : au début grosses migraines, mauvaise haleine , chute de cheveux, fatigue

temoignage de personnes prétendants avoir eu des probleme de santé :

-soucis de tensions (7 et 8 de tension )
-provoque des changements d'humeur : enervement
-fatigue


Certains medecins nutritionniste tente d'alerter l'opinion public sur la potentiel dangerosité des régimes

temoignage d'un de ces nutritionniste : maigrir c'est un processus contrenature donc les personnes essayant de perdre du poids coûte que coûte l'organisme va se venger.
dès lors que vous interdisez quelque chose à votre organisme création de troubles du comportement alimentaires où l'on va developper des carences, developper des maladies.

Dans son cabinet le nutritionniste recoit des personnes en surpoids abimés par les régimes alimentaires : les personnes deviennent phobiques par rapport aux féculents (pensent qu'ils vont regrossir )

Liste de maladies que provoquerait le régime :

sur du long terme les complications peuvent etre :
- cardiaques à cause des variations de poids qui fragilise le coeur au fil du temps
- au niveau rénale : beaucoup de regimes très important en matiere de proteine animales or purifier par les reins -> risque de problèmes rénaux par la suite
- augmentation des maladies cardiovasculaires
- augmentation des cancers

Les aliments sont tous indispensables :

-pain : céréales, fibres -> fait marcher le transit intestinal -> lutte contre les maladies comme l'obesité
-viennoiseries : equilibre plaisir contient beurre matiere grasses il en faut pour etre en bonne santé -> permet de fabriquer les hormones -> permet de lutter contre certaines infections (mais manger avec moderation )
-fruit : le régimes ducan interdit les fruits comme
-la cerise pourtant contient du sucre -> bon pour la santé
-l'avocat -> acides gras mono insaturés -> bon pour la peaux pour maitnenir le cholesterol -> previent les maladies cardiovasculaires
-féculents : (souvent éléments redouter des personnes en régimes ) effet sur la satiété. le cerveau fonctionne avec les glucides 50% des glucides utilisés par le cerveau

On peut manger de tout quand on fait un regimes mais en quantité raisonnable
manger des aliments variés est recommander pour etre un bonne santé

Poids génétique

On a tous un poids predeterminé, on a tous un poids fixe qui se situe sur une fourchette de 5 à 7 kg.
5% qui arrivent a etre plus mince que nature -> degrade leur caractère, détruit leur équilibre psychique et leur santé physique

Résumé fait d'après l'émission de 100% mag du 4 octobre 2011 :clin:Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Avatar de l’utilisateur
sixela95
Insatiable
Insatiable
Messages : 659
Inscription : 05 mai 2008 19:27
Localisation : 02
Contact :

Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Le Mexique invente le mariage en CDD
Créé le 05/10/2011 à 12h46

Des alliances de mariage / AFP
Voilà une idée qui pourrait faire un malheur. La ville de Mexico proposera d'ici peu à ses habitants un contrat matrimonial «à l'essai». Une sorte de mariage en CDD, en somme. Au Mexique, où la fréquence des divorces atteint des sommets, un parlementaire a en effet décidé de formuler une proposition de loi allant en ce sens. Cette suggestion insolite de mariage à durée déterminée pourrait être votée avant Noël. Une idée qui ne plaît pas du tout à l’Église, qui a qualifié le projet de "totalement absurde". Mais que les adeptes du mariage traditionnel se rassurent, il sera toujours possible de se jurer fidélité à durée indéterminée.
Ecouter
Gwendoline Debono | 05/10/2011 - 13h00
A Mexico, la moitié des mariages se termine avant deux ans. Un parlementaire propose donc un CDD de mariage de 24 mois reconductible Terminé le "jusqu'à ce que la mort nous sépare" ? Version capitale mexicaine cela pourrait donner "je jure de l'aimer au moins pendant la periode d'essai". Car c'est bien l'idée de cette proposition de loi: un CDD mariage de deux ans. Pourquoi 2 ans? Parce qu'à Mexico la moitié des mariages finissent en divorce pendant cette période. Le député qui propose cette réforme estime donc qu'en 24 mois on a déjà un bon aperçu de la vie commune, de ses bonheurs et ses lourdeurs...

Le mode d'emploi de ce mariage précaire: d'abord un accord sur la garde des enfants, la séparation des biens et deux ans ans plus tard, deux options:

- Tout se passe bien, vous filez toujours le parfait amour, vous rêvez de noces d'or: tacite reconduction: vous prolongez/ de deux ans ou plus, à vous de choisir.

- Rien ne va plus, il/elle vous insupporte : vous arrêtez selon les modalités décidées au préalable et cela ne vous coûte rien.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

bonsoir, voici le résumé du magazine de la santé d'aujourd'hui que j'ai fais à partir d'un revisionnage sur internet. Par contre, à la fin je ne me suis pas trop étendue sur la chronique et allo docteur car je n'avait pas le temps.

LE JOURNAL

Greffe d’utérus :
2e greffe d’utérus faite chez une jeune femme turque mais la 1ère avec une donneuse décès.
Son utérus fonctionne car elle a déjà eu ses règles mais devra attendre 6 mois avant de pouvoir implanter des embryons.
C’est cette technique fonctionne, elle pourra être applicable pour bcp de femmes. Et peut être remédié à la gestation par autrui.

CANCER : un plan présidentiel.
Le cancérologue Victor Izraël candidat à la présidentielle.
Il veut relancer le plan cancer.
Invité : Nora BERRA secrétaire d’Etat à la santé
1er plan cancer 2003 et 2e plan cancer actuellement (continuité du 1er).
32 jours d’attentes pour passer une IRM.
885 établissements pour prendre en charge les cancers.

France : une espérance de vie très inégale
6 ans et 3 mois différents d’espérance de vie en un cadre et un ouvrier (conclusion d’une étude de l’INPES publier aujourd’hui).
Les hommes ont gagnés plus de 5 ans et les femmes 4 ans mais il y a encore de fortes disparités face à la mort du à la nature du métier pratiqué, du mode de vie, de l’alimentation et par le recours au soin.

La rougeole :

Epidémie débuter en 2008 a atteint un pique au printemps dernier.
En 2011 : 14 500 cas de rougeoles et en 2007 : 44 cas
L a rougeole peut entrainer des complications. C’est le virus le plus contaminant.
La grippe avec un éternuement contamine 2 à 3 personnes alors que pour la rougeole c’est 15-20 personnes.
Le virus de la rougeole se transmet par les voies respiratoires mais dans l’organisme il s’attaque à l’ens du système immunitaire.
Durée : 6 semaines
Symptôme simple : toux, fièvre et plaque de rougeurs.
4 000 patients hospitalisés pour la rougeole.
Complications : respiratoire, encéphalite…
10 personnes sont mortes à cause de la rougeole en 3 ans.
Solution : vaccin pour les nouveau-nés mais n’est pas obligatoire et conseiller pour les personnes nés avant 1980.

Les échographies plus vraies que nature :
Logiciel 3D.
Pratique pour la science mais aucun intérêt pour la mère.
Ne pas faire trop d’échographie car peut être dangereux pour le bébé (juste 3 pendant la grossesse).


L’invité
: martin HIRSCH conseiller d’Etat, ancien directeur d’Emaus France, ancien haut commissaire contre la pauvreté.
A écrit un livre : sécu objectif monde.
Idée : La création d’un socle de protection sociale mondiale.
Le sort de notre protection sociale dépend des protections sociales des autres pays.

CHRONIQUE


Etes-vous fait pour être en couple :
Psychanalyste Sophie CADELEN spécialiste du couple
Question posée par les célibataires et pour ceux en couples qui se demandent s’ils ont les bons outils pour réussir.

Les casses-cous du rugby :
Les dangers des mêles cela peut entrainer de gds problèmes de santé.

CARNET DE SANTE

Alerte : des antibiotiques dans nos assiettes

Les agriculteurs donnent bcp d’antibiotiques aux vaches.
Les virus et bactéries sont de plus en plus résistants aux ATB.
Cela pourrait entrainer la perte des ATB.

IN VIVO :
Suite des aventures du diacre urgentiste.

ALLO DOCTEUR : la cuisson et la santéÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Projet de loi relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé

le 5 10 2011

Où en est-on ?

Le projet de loi Projet de loi Projet de texte législatif déposé au Parlement à l’initiative du gouvernement. a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale le 4 octobre 2011.
Il avait été présenté en Conseil des ministres Conseil des ministres Formation collégiale réunissant l’ensemble des ministres. le 1er août 2011, par M. Xavier Bertrand, ministre du travail, de l’emploi et de la santé, et par Mme Nora Berra, secrétaire d’Etat chargée de la santé.
• préparation - impact
• processus législatif
• évaluation

De quoi s'agit-il ?
Ce texte est issu des réflexions nées de l’affaire du Médiator® (Assises du médicament notamment). Il vise à refonder le système de sécurité sanitaire des produits de santé pour permettre de concilier sécurité des patients et accès au progrès thérapeutique.
Il s’articule autour de trois grands axes : la prévention des conflits d’intérêts, la création d’une nouvelle agence du médicament et le renforcement de la pharmacovigilance.
• la prévention des conflits d’intérêts. Les membres des commissions siégeant auprès des ministres en charge de la santé et de la sécurité sociale, ainsi que des agences et des organismes publics, seront soumis à l’obligation de remplir une déclaration d’intérêts, qui sera rendue publique et actualisée chaque année. Obligation sera également faite aux laboratoires pharmaceutiques de rendre publics les avantages (en nature ou monétaires) qu’ils procurent aux professionnels de santé, étudiants en médecine, aux associations de patients, aux établissements de santé et aux organes de presse spécialisée.
• la création d’une nouvelle agence du médicament. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) sera réorganisée en Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Elle sera en charge d’évaluer les bénéfices et les risques des produits, de surveiller le risque tout au long de leur cycle de vie et de réévaluer régulièrement les bénéfices et les risques. Elle sera dotée du pouvoir de prononcer des sanctions financières.
• le renforcement de la pharmacovigilance. L’ANSM conserve sa mission de pharmacovigilance, avec des prérogatives élargies. Elle pourra demander des études supplémentaires sur la sécurité et l’efficacité d’un produit de santé, au moment et après l’octroi de l’Autorisation de mise sur la marché (AMM). L’ANSM pourra suspendre, modifier ou retirer une AMM, dans le cas où les conditions d’octroi ou les obligations d’études supplémentaires ne seraient pas respectées. Par ailleurs, les prescriptions hors AMM seront désormais encadrées, le médecin devra en outre inscrire la mention "hors AMM" sur l’ordonnance et en informer son patient.

Vie-publique.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
debella
Accro
Accro
Messages : 1408
Inscription : 03 août 2011 12:57

Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Xavier Bertrand: «Redonner confiance aux Français»


INTERVIEW - Le ministre soutient la proposition PS d'interdiction totale du bisphénol A...

Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, fait le point sur le bisphénol A.

Aujourd'hui est examinée la proposition de loi PS interdisant l'usage du bisphénol A (BPA) dansles contenants alimentaires. La soutenez-vous?

Oui, et je veux même aller plus loin. J'ai toujours dit que si nous avions des éléments nouveaux, nous prendrions nos responsabilités. Le nouveau rapport de l'Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail] a modifié la donne en démontrant des risques avérés chez l'animal et suspectés chez l'homme, même à de faibles doses. La priorité est désormais de limiter l'exposition des publics les plus sensibles, à savoir les nourrissons, les jeunes enfants et les femmes enceintes et allaitantes. La proposition de loi veut interdire le BPA dans les contenants alimentaires en 2014. Je veux l'interdire dès 2013 pour les enfants de moins de 3 ans.

Pourquoi un tel délai ?
Il faut que les industriels puissent développer des méthodes de substitution. Et, surtout, les étudier pour s'assurer qu'elles sont à la fois efficaces et sans risque.

En attendant, certains demandent une campagne d'information…
Je souhaite que soit mise en œuvre une information en direction des parents de jeunes enfants et des femmes enceintes et allaitantes. Une plaquette va être largement diffusée avant la fin de l'année pour promouvoir des gestes de précaution simples. L'Anses réalisera également en 2012 un guide de recommandations pour diminuer l'exposition au BPA. Par ailleurs, l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques) ouvrira d'ici à la fin 2011 une plate-forme d'information et d'échanges pour les professionnels et parties prenantes concernées (comme les associations de consommateurs), afin de mieux partager les informations sur les substituts de façon à encourager leur développement.

Le contexte du Mediator a-t-il accéléré la prisede conscience ?
Sans parler de surréaction, il ne faut plus laisser traîner. La phrase maintes fois entendue que le doute avait profité systématiquement au laboratoire m'a marqué. Car c'est aux patients qu'il doit profiter. Ce contexte post-Mediator amène à une prise de responsabilité plus rapide. Je veux redonner confiance aux Français.

C'est pourquoi vous avez appelé la majorité à voter pour la proposition du PS, le 12 octobre ?
Oui. Car ce n'est pas un problème de droite ou de gauche. Que l'on ne s'oppose pas à l'Assemblée sur ce sujet participe à restaurer la confiance. Mardi, les socialistes ne se sont pas opposés au projet de loi renforçant le contrôle des médicaments, et nous ne nous opposerons pas à la proposition de loi socialiste interdisant le bisphénol A.

LE 20 minutes.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
debella
Accro
Accro
Messages : 1408
Inscription : 03 août 2011 12:57

Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Cancer du sein : le dépistage critiqué


"Je veux que les femmes soient informées. Pas infantilisées." Rachel Campergue n'y va pas par quatre chemins. Dans son livre No Mammo ? (Max Milo), elle s'attaque clairement à la politique de dépistage du cancer du sein réalisée en France, notamment dans le cadre de l'opération Octobre rose. Cette opération, lancée en 2004 sur l'ensemble du territoire, donne la possibilité aux femmes de 50 à 74 ans d'effectuer une mammographie gratuite tous les deux ans afin de détecter les prémices d'un cancer du sein.
Une politique de santé publique contre laquelle l'ancienne kinésithérapeute s'élève : "Ma démarche n'est pas médicale, elle est citoyenne. On incite les femmes à aller faire des mammographies de façon systématique sans dialoguer avec elles. Et si certaines sont réticentes, on les ostracise. C'est du paternalisme ! Les médecins imposent leur discours sans responsabiliser les patientes." Rachel Campergue regrette le manque d'information qui entoure le recours à la mammographie. "La mammographie comporte des risques", explique l'auteur de No Mammo ?.
Le danger, c'est le "surdiagnostic". Avec les progrès technologiques, les médecins sont aujourd'hui capables de déceler des tumeurs de plus en plus petites. Mais la technique ne fait pas tout. Car certaines de ces tumeurs mammaires n'ont pas vocation à dégénérer. Certaines se résorbent d'elles-mêmes ou évoluent si lentement qu'elles n'ont pas le temps de devenir dangereuses. Sans parler de ces tumeurs qui, elles, peuvent devenir mortelles et que les mammographies, qui ne détectent pas tout, peuvent laisser passer.
"Le dépistage ne sert à rien" (Dr Junod)
Rachel Campergue a dû faire face à un procès en légitimité : après tout, elle n'est pas spécialiste. Mais Bernard Junod, auteur de la préface de No Mammo ?, est ancien chercheur de l'École des hautes études de santé publique de Rennes (EHESP) et il tient des propos encore plus tranchés que ceux de Rachel Campergue : "Le dépistage du cancer du sein n'a fait que développer les surdiagnostics. Il ne sert à rien. Il est même nocif pour la santé des femmes. Des études ont montré que plus on intervient tôt sur un cancer, plus on accélère le développement des métastases."
Des propos qui ont de quoi faire bondir l'Institut national du cancer (INCa), à l'initiative de l'Octobre rose. D'ailleurs, sa présidente, le professeur Agnès Buzyn, tient un discours diamétralement opposé à celui de l'épidémiologiste. "Si un cancer du sein est détecté tôt, la patiente a neuf chances sur dix d'en guérir. Les traitements seront aussi d'autant moins lourds et mutilants", précise-t-elle.
Casse-tête médical
Dans cet imbroglio médical, difficile de faire la part des choses. Encore plus pour les femmes, les principales concernées. "Je ne suis pas anti-dépistage. Je souhaite juste qu'on laisse la possibilité de choisir aux femmes, que chacune d'elles décide librement selon ses valeurs et sa sensibilité. Je ne vais pas dire n'y allez pas, ce serait faire du paternalisme à l'envers", tempère Rachel Campergue. L'auteur de No Mammo ? rajoute d'ailleurs : "Je ne veux pas rentrer dans des querelles scientifiques. Depuis cette année, l'INCa mentionne sur sa brochure qu'il existe un risque de surdiagnostic. J'applaudis cette initiative. Cela prouve que les choses avancent lentement, mais dans le bon sens."
La Société française de sénologie et de pathologie mammaire organise justement un congrès du 9 au 11 novembre portant sur le surdiagnostic. "Le thème de ce congrès est fixé depuis deux ans, car nous sommes conscients qu'il existe des risques inhérents à une politique de dépistage organisé. Nous ne fuyons pas nos responsabilités, nous voulons améliorer la qualité du dépistage en confrontant les différentes disciplines de la médecine", précise le docteur Brigitte Seradour, coordinatrice du suivi national du dépistage. L'occasion de confronter les avis sur ce sujet autour d'un débat ouvert à tous. "Si j'y suis invité en tant qu'intervenant, je m'y rendrai bien évidemment", atteste le Dr Junod. Mais pour l'heure, l'ancien de l'EHESP n'y a pas été convié.

Le pointÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
debella
Accro
Accro
Messages : 1408
Inscription : 03 août 2011 12:57

Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Merci Miss du 33 Pour le résumé du magazine de la santé ! :clin:

Et merci a tous pour l'actu ;)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Verrouillé