Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Sida : De nouveaux financements ?
Le Conseil national du sida (CNS) s'est réuni à la veille du G20. Une taxe sur les transactions financières a été évoquée.
Quinze millions de personnes devraient recevoir un traitement d'ici 2015. Mais le manque de moyens financiers préoccupe toujours le CNS SIPA
Trente-trois millions de personnes dans le monde vivraient avec le virus du sida. Et seulement six millions auraient accès au traitement, selon les derniers chiffres de l'Onusida, qui datent de 2009. Le CNS, organe indépendant, réuni à la veille du G20, souhaite une nouvelle taxe pour pallier aux manques de moyens financiers. Un financement innovant, basé sur une taxe des transactions financières. Et ainsi enrayer la dynamique de l'épidémie, par un accès élargi au dépistage et au traitement. Car sinon, « la lutte contre le Vih/sida sera durablement compromise », explique t-on au CNS.
Willy Rosenbaum, président du CNS, rappelle que l'ONU avait promis en 2005 un accès universel au traitement antirétroviral pour fin 2010. Or, elle n'y est pas parvenue. Par conséquent, elle s'est engagée en 2011 à ce que 15 millions de personnes soient sous traitement d'ici 2015. Car « la mise au traitement des personnes contaminées permet la réduction très significative du risque de transmission du VIH », impliquant « une baisse conséquente du nombre de nouvelles contaminations dans des délais relativement brefs », rappelle le CNS.
De nouveaux investissements à l'étude
Toujours selon le Conseil, les investissements engagés ont diminué depuis 2009. De 15,9 milliards de dollars en 2009, il faudrait qu'ils atteignent 28 à 50 milliards de dollars par an, pour parvenir aux objectifs de 2015. Or, il y a eu un accroissement « sans précédent » des revenus disponibles entre 2000 et 2008. Le CNS suggère également la nécessité de mobiliser l'aide publique au développement, inférieure en France au ratio de 0,7 % du RNB (Revenu national brut) à l'horizon 2015, ce à quoi elle s'était engagée. Il prône aussi des financements innovants diversifiés, tels que des taxes et des partenariats public/privé.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Conseil national du sida (CNS) s'est réuni à la veille du G20. Une taxe sur les transactions financières a été évoquée.
Quinze millions de personnes devraient recevoir un traitement d'ici 2015. Mais le manque de moyens financiers préoccupe toujours le CNS SIPA
Trente-trois millions de personnes dans le monde vivraient avec le virus du sida. Et seulement six millions auraient accès au traitement, selon les derniers chiffres de l'Onusida, qui datent de 2009. Le CNS, organe indépendant, réuni à la veille du G20, souhaite une nouvelle taxe pour pallier aux manques de moyens financiers. Un financement innovant, basé sur une taxe des transactions financières. Et ainsi enrayer la dynamique de l'épidémie, par un accès élargi au dépistage et au traitement. Car sinon, « la lutte contre le Vih/sida sera durablement compromise », explique t-on au CNS.
Willy Rosenbaum, président du CNS, rappelle que l'ONU avait promis en 2005 un accès universel au traitement antirétroviral pour fin 2010. Or, elle n'y est pas parvenue. Par conséquent, elle s'est engagée en 2011 à ce que 15 millions de personnes soient sous traitement d'ici 2015. Car « la mise au traitement des personnes contaminées permet la réduction très significative du risque de transmission du VIH », impliquant « une baisse conséquente du nombre de nouvelles contaminations dans des délais relativement brefs », rappelle le CNS.
De nouveaux investissements à l'étude
Toujours selon le Conseil, les investissements engagés ont diminué depuis 2009. De 15,9 milliards de dollars en 2009, il faudrait qu'ils atteignent 28 à 50 milliards de dollars par an, pour parvenir aux objectifs de 2015. Or, il y a eu un accroissement « sans précédent » des revenus disponibles entre 2000 et 2008. Le CNS suggère également la nécessité de mobiliser l'aide publique au développement, inférieure en France au ratio de 0,7 % du RNB (Revenu national brut) à l'horizon 2015, ce à quoi elle s'était engagée. Il prône aussi des financements innovants diversifiés, tels que des taxes et des partenariats public/privé.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
OGM : Une pomme de terre bientôt commercialisée ?
Une pomme de terre génétiquement modifiée destinée à l'alimentation humaine pourrait être commercialisée prochainement en Europe. C'est en tout cas la volonté du laboratoire allemand BASF qui a développé cette tubercule OGM.
Une pomme de terre en forme de tortue récoltée par un agriculteur chinois en octobre SIPA/Quirky China News
Le groupe de chimie allemand BASF a déposé auprès de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) une demande d'autorisation de commercialisation de sa pomme de terre fortuna. Cette pomme de terre génétiquement modifiée résisterait, selon BASF, au mildiou.
Ce parasite est « le pire ennemi » des tubercules, et peut avoir des effets dévastateurs sur les récoltes. Au cours des années 1840, il causa l'une des plus importantes famines en Europe. L'Irlande et les Highlands écossais furent particulièrement touchés en 1846 où la récolte perdit plus de 80 % de son rendement normal. Aujourd'hui, le mildiou détruit encore 20 % des récoltes annuelles mondiales de pommes de terre, selon le groupe allemand.
Qu'est-ce que la patate Fortuna ?
Fortuna est le résultat de la fusion de la pomme de terre fontane - une des variétés les plus utilisées dans la fabrication des frites - et de deux gènes résistants au mildiou prélevés sur une espèce de patate sauvage sud-américaine. Si BASF parvient à obtenir une autorisation auprès de l'EFSA, fortuna pourrait être commercialisée à l'horizon 2014 ou 2015. Il faudra pour cela que l'autorité européenne teste avec succès la sécurité pour les humains, les animaux et l'environnement. Elle serait la seconde pomme de terre OGM du groupe de chimie allemand à être mise sur le marché européen après amflora. Celle-ci n'est autorisée à la consommation humaine que sous forme résiduelle (0,9 %). Son usage est principalement industriel mais aussi dans l'alimentation des animaux.
En Europe, le maïs MON810 et amflora sont les seuls organismes génétiquement modifiés cultivés à des fins commerciales.
Par Actu France SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une pomme de terre génétiquement modifiée destinée à l'alimentation humaine pourrait être commercialisée prochainement en Europe. C'est en tout cas la volonté du laboratoire allemand BASF qui a développé cette tubercule OGM.
Une pomme de terre en forme de tortue récoltée par un agriculteur chinois en octobre SIPA/Quirky China News
Le groupe de chimie allemand BASF a déposé auprès de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) une demande d'autorisation de commercialisation de sa pomme de terre fortuna. Cette pomme de terre génétiquement modifiée résisterait, selon BASF, au mildiou.
Ce parasite est « le pire ennemi » des tubercules, et peut avoir des effets dévastateurs sur les récoltes. Au cours des années 1840, il causa l'une des plus importantes famines en Europe. L'Irlande et les Highlands écossais furent particulièrement touchés en 1846 où la récolte perdit plus de 80 % de son rendement normal. Aujourd'hui, le mildiou détruit encore 20 % des récoltes annuelles mondiales de pommes de terre, selon le groupe allemand.
Qu'est-ce que la patate Fortuna ?
Fortuna est le résultat de la fusion de la pomme de terre fontane - une des variétés les plus utilisées dans la fabrication des frites - et de deux gènes résistants au mildiou prélevés sur une espèce de patate sauvage sud-américaine. Si BASF parvient à obtenir une autorisation auprès de l'EFSA, fortuna pourrait être commercialisée à l'horizon 2014 ou 2015. Il faudra pour cela que l'autorité européenne teste avec succès la sécurité pour les humains, les animaux et l'environnement. Elle serait la seconde pomme de terre OGM du groupe de chimie allemand à être mise sur le marché européen après amflora. Celle-ci n'est autorisée à la consommation humaine que sous forme résiduelle (0,9 %). Son usage est principalement industriel mais aussi dans l'alimentation des animaux.
En Europe, le maïs MON810 et amflora sont les seuls organismes génétiquement modifiés cultivés à des fins commerciales.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
L'excès de vitamines peut être dangereux
La prise régulière de vitamine E augmente le risque de cancer de la prostate.
Sale temps pour les vitamines. Une nouvelle étude vient allonger la liste des dangers potentiels pour la santé d'une supplémentation en vitamines. L'étude, baptisée Select («Essais de prévention du cancer par le sélénium et la vitamine E»), a consisté à suivre, depuis 2001, plus de 35.500 hommes issus de trois pays (États-Unis, Canada, Porto Rico). Au mois de septembre 2008, à la surprise générale, le comité de surveillance de Select avait demandé l'arrêt pur et simple de l'étude en cours. Il faut dire que non seulement le risque de cancer de la prostate ne diminuait pas grâce à la supplémentation en sélénium et vitamine E, mais les statisticiens notaient en outre une tendance inattendue à l'augmentation du risque.
Comme l'effet de la prise d'un traitement, qu'il soit positif ou négatif, peut être retardé, les investigateurs de Select ont eu la bonne idée de poursuivre l'observation des patients qui s'étaient engagés dans l'étude. Les résultats, publiés ce mois-ci dans le Journal of the American Medical Association, confirment hélas la tendance observée. Alors que le risque de base d'avoir un cancer de la prostate s'est traduit par 529 cancers dans le groupe sous placebo (produit inactif), les auteurs ont noté 620 cancers dans le groupe prenant de la vita- mine E, autrement dit une augmentation du risque de 17 %.
«Pas de justification scientifique»
Pas vraiment une surprise pour le Pr Serge Hercberg, coordinateur d'une grande étude française (Suvimax) qui avait montré en 2004 le peu d'intérêt, voire le danger de prendre un cocktail fait de vitamines antioxydantes, de sélénium et de zinc sauf pour le sous-groupe des hommes ayant un taux de PSA (enzyme prostatique) bas : «En dehors de prescriptions médicales précises, les travaux scientifiques ne suggèrent pas d'intérêt à supplémenter en vitamines. Il n'y a pas de justification scientifique, et pourtant on avait mis beaucoup d'espoir dans les vitamines.»
Dès l'origine d'ailleurs ! Le nom de vitamine a été imaginé en associant le mot «vitale», indispensable pour la santé, à «amine», le terme chimique du premier composé de la famille. La vitale-amine est rapidement devenue «vitamine», un produit dont le succès a conduit à donner le même nom à tous les cousins plus ou moins éloignés de la famille.
En pratique, personne ne nie l'intérêt vital de ces substances. À l'exception de la vitamine D, notre organisme est incapable de les fabriquer et c'est forcément dans l'alimentation qu'il doit les puiser. «Mais il faut être très prudent et ne pas prendre des comprimés de vitamines de façon anarchique», met en garde le Dr Laurent Chevallier, praticien attaché au CHU de Montpellier et auteur du livre Je maigris sain, je mange bien (Fayard).
Toute la confusion vient du fait qu'il est difficile d'imaginer que les vitamines puissent être nocives pour la santé puisqu'elles sont indispensables. De plus, les médecins les prescrivent dans certaines situations particulières : nourrissons, enfants en croissance, femmes voulant être enceintes ou qui le sont, personnes âgées, végétaliens…
Une alimentation diversifiée couvre les besoins
«Il y a bien sûr des situations dans lesquelles une supplémentation est nécessaire, explique le Pr Irène Margaritis, chef de l'unité d'évaluation des risques liés à la nutrition à l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire). Mais en dehors de ces cas, nous avons en France une alimentation qui génère des apports globalement satisfaisants. Le complément alimentaire et l'enrichissement ne doivent pas être regardés comme si le plus était le mieux, mais considérés au regard d'un déficit. Or, une alimentation diversifiée permet de répondre à nos besoins nutritionnels en vitamines et en minéraux.»
La bonne attitude consiste donc à corriger ses habitudes alimentaires. «Essayer de manger de tout est important, insiste le Pr Margaritis, car nous avons tendance à avoir une alimentation monotone et le risque, c'est la répétition des erreurs. En revanche, un déficit ou un excès transitoires n'est pas dangereux.» Il est donc crucial de bien connaître le statut vitaminique de chacun. Une étude espagnole montrait cette semaine qu'aucune femme, à la ménopause, n'atteignait 50 % des apports nutritionnels conseillés envitamine D. En France, les chercheurs de l'Inserm ont lancé une étude sur le Net à laquelle chacun peut participer. Plus de 200.000 internautes ont déjà franchi le pas.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La prise régulière de vitamine E augmente le risque de cancer de la prostate.
Sale temps pour les vitamines. Une nouvelle étude vient allonger la liste des dangers potentiels pour la santé d'une supplémentation en vitamines. L'étude, baptisée Select («Essais de prévention du cancer par le sélénium et la vitamine E»), a consisté à suivre, depuis 2001, plus de 35.500 hommes issus de trois pays (États-Unis, Canada, Porto Rico). Au mois de septembre 2008, à la surprise générale, le comité de surveillance de Select avait demandé l'arrêt pur et simple de l'étude en cours. Il faut dire que non seulement le risque de cancer de la prostate ne diminuait pas grâce à la supplémentation en sélénium et vitamine E, mais les statisticiens notaient en outre une tendance inattendue à l'augmentation du risque.
Comme l'effet de la prise d'un traitement, qu'il soit positif ou négatif, peut être retardé, les investigateurs de Select ont eu la bonne idée de poursuivre l'observation des patients qui s'étaient engagés dans l'étude. Les résultats, publiés ce mois-ci dans le Journal of the American Medical Association, confirment hélas la tendance observée. Alors que le risque de base d'avoir un cancer de la prostate s'est traduit par 529 cancers dans le groupe sous placebo (produit inactif), les auteurs ont noté 620 cancers dans le groupe prenant de la vita- mine E, autrement dit une augmentation du risque de 17 %.
«Pas de justification scientifique»
Pas vraiment une surprise pour le Pr Serge Hercberg, coordinateur d'une grande étude française (Suvimax) qui avait montré en 2004 le peu d'intérêt, voire le danger de prendre un cocktail fait de vitamines antioxydantes, de sélénium et de zinc sauf pour le sous-groupe des hommes ayant un taux de PSA (enzyme prostatique) bas : «En dehors de prescriptions médicales précises, les travaux scientifiques ne suggèrent pas d'intérêt à supplémenter en vitamines. Il n'y a pas de justification scientifique, et pourtant on avait mis beaucoup d'espoir dans les vitamines.»
Dès l'origine d'ailleurs ! Le nom de vitamine a été imaginé en associant le mot «vitale», indispensable pour la santé, à «amine», le terme chimique du premier composé de la famille. La vitale-amine est rapidement devenue «vitamine», un produit dont le succès a conduit à donner le même nom à tous les cousins plus ou moins éloignés de la famille.
En pratique, personne ne nie l'intérêt vital de ces substances. À l'exception de la vitamine D, notre organisme est incapable de les fabriquer et c'est forcément dans l'alimentation qu'il doit les puiser. «Mais il faut être très prudent et ne pas prendre des comprimés de vitamines de façon anarchique», met en garde le Dr Laurent Chevallier, praticien attaché au CHU de Montpellier et auteur du livre Je maigris sain, je mange bien (Fayard).
Toute la confusion vient du fait qu'il est difficile d'imaginer que les vitamines puissent être nocives pour la santé puisqu'elles sont indispensables. De plus, les médecins les prescrivent dans certaines situations particulières : nourrissons, enfants en croissance, femmes voulant être enceintes ou qui le sont, personnes âgées, végétaliens…
Une alimentation diversifiée couvre les besoins
«Il y a bien sûr des situations dans lesquelles une supplémentation est nécessaire, explique le Pr Irène Margaritis, chef de l'unité d'évaluation des risques liés à la nutrition à l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire). Mais en dehors de ces cas, nous avons en France une alimentation qui génère des apports globalement satisfaisants. Le complément alimentaire et l'enrichissement ne doivent pas être regardés comme si le plus était le mieux, mais considérés au regard d'un déficit. Or, une alimentation diversifiée permet de répondre à nos besoins nutritionnels en vitamines et en minéraux.»
La bonne attitude consiste donc à corriger ses habitudes alimentaires. «Essayer de manger de tout est important, insiste le Pr Margaritis, car nous avons tendance à avoir une alimentation monotone et le risque, c'est la répétition des erreurs. En revanche, un déficit ou un excès transitoires n'est pas dangereux.» Il est donc crucial de bien connaître le statut vitaminique de chacun. Une étude espagnole montrait cette semaine qu'aucune femme, à la ménopause, n'atteignait 50 % des apports nutritionnels conseillés envitamine D. En France, les chercheurs de l'Inserm ont lancé une étude sur le Net à laquelle chacun peut participer. Plus de 200.000 internautes ont déjà franchi le pas.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
La pilule est prescrite de manière trop automatique
Le ministère de la Santé lance une campagne d'information sur les alternatives à la pilule, cette dernière conduisant trop souvent à des grossesses non désirées. La faute à des prescriptions trop automatiques ne prenant pas en compte le mode de vie de chaque femme.
Les Françaises se font prescrire à une très large majorité la pilule, alors que ce moyen de contraception n'est pas toujours le plus adapté au mode de vie de chacune. Face à la proportion importante d'avortements effectués sur des femmes prenant la pilule, le ministère de la Santé a lancé jeudi dernier une campagne d'information sur l'existence d'autres moyens de contraception. Des spots traitant avec humour de la question seront diffusés à la télé, au cinéma et sur Internet, tandis que le site «Choisir sa contraception» a été mis à jour
La pilule, l'un des contraceptifs les plus efficaces, est très contraignante. Elle doit se prendre tous les jours pendant trois ou quatre semaines, et à heure fixe. Le «retard autorisé» peut aller jusqu'à 12 heures, mais les pilules microdosées ne permettent qu'un retard de 2 ou 3 heures avant de perdre leur efficacité. Le risque principal de la pilule est donc l'oubli. De plus, à cause de la prise à heure fixe, ce mode de contraception n'est pas toujours adapté aux femmes travaillant en horaires décalés, ou voyageant régulièrement à l'étranger, sur d'autres fuseaux horaires.
Les chiffres sont éloquents. Chez les 20-24 ans, l'oubli de la pilule est la première cause du recours à un contraceptif d'urgence (42,3%), devant un problème de préservatif mal mis ou déchiré (22,4%) ou un rapport sans protection (18%). Sur l'ensemble des femmes de 15 à 54 ans, l'oubli de pilule est à quasi égalité avec le problème de préservatif pour expliquer le recours à la pilule du lendemain (respectivement 30,1% et 30,7%). Selon l'Inspection générale des affaires sociales, trois avortements sur quatre sont réalisés sur des femmes qui prenaient une contraception. Dans 42% des cas, ces femmes étaient sous pilule.
Les pratiques des médecins pointées du doigt
Pourtant, la pilule est prescrite massivement aux Françaises. Selon le ministère de la Santé, 70% des femmes entre 15 et 35 ans sous contraception utilisent cette méthode. Les chiffres grimpent à 79% pour les 15-19 ans, et 83% pour les 20-24 ans. «C'est stupide de prescrire la pilule à des adolescentes, alors qu'elles seront les premières à oublier de la prendre tous les jours», soupire Gaëlle-Marie Zimmermann, responsable du site ZoneZeroGene, consacré à la sexualité. Un rapport remis au secrétariat d'État à la Jeunesse en septembre recommandait l'abandon de la pilule pour les jeunes filles au profit de l'implant.
Au total, 55% des Françaises de 15 à 50 ans ne souhaitant pas tomber enceintes sont sous pilule. «Ce taux aussi élevé est une spécificité française», souligne Gaëlle-Marie Zimmermann. «La pilule est totalement entrée par les moeurs, et est bien souvent prescrite de manière automatique par les gynécologues». À titre de comparaison, la pilule est utilisée chez 47% des couples mariés français, 20% des couples américains et canadiens, et 4% des couples japonais, selon les chiffres de l'ONU.
Il existe pourtant l'implant, le patch ou l'anneau contraceptif, mais leur utilisation est marginale : 4,7% des Françaises les utilisent. Le ministère de la Santé pointe le manque de dialogue entre patients et médecins sur le sujet. Et pour cause. Selon le Baromètre des médecins généralistes 2009 de l'Inpes, les professionnels de santé estiment que les discussions sur la contraception et la prévention des grossesses font le moins partie de leur rôle. Anne-Gaëlle Zimmermann pointe également «le faible nombre d'heures consacrées à ces questions durant les études de médecine. Globalement la France est très en retard par rapport aux autres pays sur les pratiques et connaissances en gynécologie. Tout dépend de la bonne volonté des médecins, qui vont se former par eux-mêmes».
«La meilleure contraception est celle que la femme choisit»
Le médecin Martin Winckler pointe également du doigt les mauvaises pratiques de ses confrères. «La meilleure contraception est celle que la femme choisit, et non celle que le médecin préfère prescrire», souligne-t-il sur son site. «Il est inacceptable que des médecins disent ou laissent entendre à des femmes jeunes, en bonne santé et dont le niveau d'éducation est chaque jour meilleur, qu'elles sont incapables de choisir leur contraception (...) par ignorance, par indifférence ou par crainte».
Le cas le plus fréquent concerne le stérilet, qui allie l'efficacité de la pilule avec la fin des contraintes inhérentes à cette méthode de contraception : une fois posé, la femme est protégée. Mais de nombreux gynécologues refusent de poser le stérilet chez les femmes n'ayant pas eu d'enfant. Or, cette pratique est reconnue légitime depuis 2004 par un rapport de l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES) ... «Lorsque j'écris que toutes les femmes peuvent envisager, avec ou sans enfant, de se faire poser un DIU (stérilet, ndlr), les gynécos me répondent 'Vous êtes fou de conseiller ça aux femmes, elles vont faire n'importe quoi'», explique Martin Winckler dans une interview à Témoignage Chrétien. « On est dans le paternalisme le plus archaïque et le plus misogyne».
La campagne d'information du ministère de la Santé se tourne donc également vers les professionnels de santé, qui recevront un document intitulé « La contraception : comment mieux la personnaliser». Ce mémo sera également diffusé dans les facultés de médecines. Cela sera-t-il suffisant pour changer les mentalités ? Pour Gaëlle-Marie Zimmermann, «les femmes doivent choisir leur contraception, et ne pas laisser les médecins avoir le dernier mot. Cela est pourtant trop souvent le cas par manque d'information sur le sujet. La pêche aux informations sur Internet change les choses, mais le chemin reste encore très long.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le ministère de la Santé lance une campagne d'information sur les alternatives à la pilule, cette dernière conduisant trop souvent à des grossesses non désirées. La faute à des prescriptions trop automatiques ne prenant pas en compte le mode de vie de chaque femme.
Les Françaises se font prescrire à une très large majorité la pilule, alors que ce moyen de contraception n'est pas toujours le plus adapté au mode de vie de chacune. Face à la proportion importante d'avortements effectués sur des femmes prenant la pilule, le ministère de la Santé a lancé jeudi dernier une campagne d'information sur l'existence d'autres moyens de contraception. Des spots traitant avec humour de la question seront diffusés à la télé, au cinéma et sur Internet, tandis que le site «Choisir sa contraception» a été mis à jour
La pilule, l'un des contraceptifs les plus efficaces, est très contraignante. Elle doit se prendre tous les jours pendant trois ou quatre semaines, et à heure fixe. Le «retard autorisé» peut aller jusqu'à 12 heures, mais les pilules microdosées ne permettent qu'un retard de 2 ou 3 heures avant de perdre leur efficacité. Le risque principal de la pilule est donc l'oubli. De plus, à cause de la prise à heure fixe, ce mode de contraception n'est pas toujours adapté aux femmes travaillant en horaires décalés, ou voyageant régulièrement à l'étranger, sur d'autres fuseaux horaires.
Les chiffres sont éloquents. Chez les 20-24 ans, l'oubli de la pilule est la première cause du recours à un contraceptif d'urgence (42,3%), devant un problème de préservatif mal mis ou déchiré (22,4%) ou un rapport sans protection (18%). Sur l'ensemble des femmes de 15 à 54 ans, l'oubli de pilule est à quasi égalité avec le problème de préservatif pour expliquer le recours à la pilule du lendemain (respectivement 30,1% et 30,7%). Selon l'Inspection générale des affaires sociales, trois avortements sur quatre sont réalisés sur des femmes qui prenaient une contraception. Dans 42% des cas, ces femmes étaient sous pilule.
Les pratiques des médecins pointées du doigt
Pourtant, la pilule est prescrite massivement aux Françaises. Selon le ministère de la Santé, 70% des femmes entre 15 et 35 ans sous contraception utilisent cette méthode. Les chiffres grimpent à 79% pour les 15-19 ans, et 83% pour les 20-24 ans. «C'est stupide de prescrire la pilule à des adolescentes, alors qu'elles seront les premières à oublier de la prendre tous les jours», soupire Gaëlle-Marie Zimmermann, responsable du site ZoneZeroGene, consacré à la sexualité. Un rapport remis au secrétariat d'État à la Jeunesse en septembre recommandait l'abandon de la pilule pour les jeunes filles au profit de l'implant.
Au total, 55% des Françaises de 15 à 50 ans ne souhaitant pas tomber enceintes sont sous pilule. «Ce taux aussi élevé est une spécificité française», souligne Gaëlle-Marie Zimmermann. «La pilule est totalement entrée par les moeurs, et est bien souvent prescrite de manière automatique par les gynécologues». À titre de comparaison, la pilule est utilisée chez 47% des couples mariés français, 20% des couples américains et canadiens, et 4% des couples japonais, selon les chiffres de l'ONU.
Il existe pourtant l'implant, le patch ou l'anneau contraceptif, mais leur utilisation est marginale : 4,7% des Françaises les utilisent. Le ministère de la Santé pointe le manque de dialogue entre patients et médecins sur le sujet. Et pour cause. Selon le Baromètre des médecins généralistes 2009 de l'Inpes, les professionnels de santé estiment que les discussions sur la contraception et la prévention des grossesses font le moins partie de leur rôle. Anne-Gaëlle Zimmermann pointe également «le faible nombre d'heures consacrées à ces questions durant les études de médecine. Globalement la France est très en retard par rapport aux autres pays sur les pratiques et connaissances en gynécologie. Tout dépend de la bonne volonté des médecins, qui vont se former par eux-mêmes».
«La meilleure contraception est celle que la femme choisit»
Le médecin Martin Winckler pointe également du doigt les mauvaises pratiques de ses confrères. «La meilleure contraception est celle que la femme choisit, et non celle que le médecin préfère prescrire», souligne-t-il sur son site. «Il est inacceptable que des médecins disent ou laissent entendre à des femmes jeunes, en bonne santé et dont le niveau d'éducation est chaque jour meilleur, qu'elles sont incapables de choisir leur contraception (...) par ignorance, par indifférence ou par crainte».
Le cas le plus fréquent concerne le stérilet, qui allie l'efficacité de la pilule avec la fin des contraintes inhérentes à cette méthode de contraception : une fois posé, la femme est protégée. Mais de nombreux gynécologues refusent de poser le stérilet chez les femmes n'ayant pas eu d'enfant. Or, cette pratique est reconnue légitime depuis 2004 par un rapport de l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES) ... «Lorsque j'écris que toutes les femmes peuvent envisager, avec ou sans enfant, de se faire poser un DIU (stérilet, ndlr), les gynécos me répondent 'Vous êtes fou de conseiller ça aux femmes, elles vont faire n'importe quoi'», explique Martin Winckler dans une interview à Témoignage Chrétien. « On est dans le paternalisme le plus archaïque et le plus misogyne».
La campagne d'information du ministère de la Santé se tourne donc également vers les professionnels de santé, qui recevront un document intitulé « La contraception : comment mieux la personnaliser». Ce mémo sera également diffusé dans les facultés de médecines. Cela sera-t-il suffisant pour changer les mentalités ? Pour Gaëlle-Marie Zimmermann, «les femmes doivent choisir leur contraception, et ne pas laisser les médecins avoir le dernier mot. Cela est pourtant trop souvent le cas par manque d'information sur le sujet. La pêche aux informations sur Internet change les choses, mais le chemin reste encore très long.»
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le «nous» est plus fort que le «je» pour gagner
Se motiver en pensant à la réussite de l'équipe plutôt qu'à soi améliore les performances individuelles, ont démontré des chercheuses.
Certains entraîneurs sportifs devraient en prendre de la graine. Ceux qui, à propos de leurs joueurs, une fois le match terminé disent : «ils ont perdu» après une défaite et «on a été bons» après une victoire. C'est connu, l'enfer c'est les autres, et le sport n'échappe pas à la règle.
Or motiver ses troupes en utilisant l'idée du collectif plutôt que jouer sur l'individuel augmente les performances de chacun tout comme celle du groupe. Deux chercheuses américaines de l'université du Michigan, Veronica Son et Deborah Feltz, ont publié les résultats de leurs travaux dans la revue spécialisée, Journal of Sports Sciences. Elles ont travaillé sur l'automotivation, autrement dit sur ce que se dit intérieurement un sportif avant un événement important pour sa préparation mentale. «L'étude démontre qu'une automotivation intérieure tournée vers la réussite de l'équipe en améliore les performances, apportant une donnée scientifique importante sur la manière de construire un esprit d'équipe positif en se basant sur le “nous”, plutôt que le “je”», observe l'une des chercheuses.
Désacraliser l'échec
Pour réaliser leurs travaux, elles ont fait jouer trois groupes (80 personnes en tout) aux fléchettes en leur donnant des motivations différentes. Les résultats ont montré que l'équipe de lanceurs de fléchettes dont la motivation était tournée sur le groupe obtenait les meilleurs résultats. Deborah Feltz juge que quand on «joue collectif», selon l'expression utilisée par les sportifs, on se met moins de pression car on s'inclut dans le groupe. Autrement dit, en pensant à la réussite de l'équipe, on pense moins à soi, on désacralise son échec.
Les chercheurs américains estiment que ces résultats peuvent être extrapolés hors du simple domaine sportif et peuvent s'appliquer au management en entreprise. Les managers devraient mettre l'accent sur le groupe au lieu de trop souvent diviser pour mieux régner. Enfin, l'intérêt de penser «nous» plutôt que «je» : quand on perd, on n'est pas tout seul !
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Se motiver en pensant à la réussite de l'équipe plutôt qu'à soi améliore les performances individuelles, ont démontré des chercheuses.
Certains entraîneurs sportifs devraient en prendre de la graine. Ceux qui, à propos de leurs joueurs, une fois le match terminé disent : «ils ont perdu» après une défaite et «on a été bons» après une victoire. C'est connu, l'enfer c'est les autres, et le sport n'échappe pas à la règle.
Or motiver ses troupes en utilisant l'idée du collectif plutôt que jouer sur l'individuel augmente les performances de chacun tout comme celle du groupe. Deux chercheuses américaines de l'université du Michigan, Veronica Son et Deborah Feltz, ont publié les résultats de leurs travaux dans la revue spécialisée, Journal of Sports Sciences. Elles ont travaillé sur l'automotivation, autrement dit sur ce que se dit intérieurement un sportif avant un événement important pour sa préparation mentale. «L'étude démontre qu'une automotivation intérieure tournée vers la réussite de l'équipe en améliore les performances, apportant une donnée scientifique importante sur la manière de construire un esprit d'équipe positif en se basant sur le “nous”, plutôt que le “je”», observe l'une des chercheuses.
Désacraliser l'échec
Pour réaliser leurs travaux, elles ont fait jouer trois groupes (80 personnes en tout) aux fléchettes en leur donnant des motivations différentes. Les résultats ont montré que l'équipe de lanceurs de fléchettes dont la motivation était tournée sur le groupe obtenait les meilleurs résultats. Deborah Feltz juge que quand on «joue collectif», selon l'expression utilisée par les sportifs, on se met moins de pression car on s'inclut dans le groupe. Autrement dit, en pensant à la réussite de l'équipe, on pense moins à soi, on désacralise son échec.
Les chercheurs américains estiment que ces résultats peuvent être extrapolés hors du simple domaine sportif et peuvent s'appliquer au management en entreprise. Les managers devraient mettre l'accent sur le groupe au lieu de trop souvent diviser pour mieux régner. Enfin, l'intérêt de penser «nous» plutôt que «je» : quand on perd, on n'est pas tout seul !
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Comment le cannabis perturbe l'activité cérébrale
Une étude décrypte les mécanismes de perte de mémoire et de décision chez les consommateurs de cannabis. Les résultats appellent à la prudence car les régions concernées sont impliquées dans la schizophrénie.
Le cannabis perturbe l'activité cérébrale au point de déconnecter deux zones qui travaillent habituellement en harmonie pour se rappeler quelque chose ou prendre une décision. Il s'agit de l'hippocampe, niché au cœur ducerveau et du cortex préfrontal qui se situe derrière le front. Des chercheurs anglais ont réussi à observer ce phénomène chez des rats soumis à l'administration d'une substance mimant l'effet du cannabis auxquels on a fait faire différents exercices.
Ils ont enregistré pour cela leur activité cérébrale en différents endroits à l'aide d'électrodes. «La drogue ne montre pas d'effet significatif sur l'interaction entre ces deux régions tant que l'animal est tranquille mais dès qu'on le sollicite, les circuits se déconnectent et il devient incapable de retrouver un chemin qu'il connaissait cinq minutes avant l'administration de la substance, explique Matt Jones, coauteur des travaux à l'université de Bristol. C'est comme si vous vous sentiez bien après avoir fumé un joint dans votre canapé mais que vous êtes en fait incapable de conduire correctement votre véhicule», illustre-t-il.
De nombreux troubles psychomoteurs
Les effets du cannabis sur la mémoire, l'attention et les décisions sont déjà bien connus. Ces troubles apparaissent environ 15 minutes après l'inhalation de cannabis chez les fumeurs débutants et quelques minutes plus tard chez les habitués. Ils peuvent être accompagnés de troubles sensoriels (vision, ouïe) ou de perturbations de la coordination des mouvements. «Cette étude explique bien l'origine de la désorganisation des circuits de la mémoire et de la prise de décision que nous observons en clinique humaine, estime Michel Reynaud, chef du service de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital Paul Brousse à Villejuif. En revanche, il est difficile à ce stade de savoir si ces altérations sont la cause des troubles observés ou, au contraire, leur conséquence».
Un risque possible pour la schizophrénie
Ces travaux pourraient également apporter quelques clés pour mieux comprendre les liens ambigus entre la consommation de cannabis et lessymptômes schizophrènes. La prévalence des troubles schizophréniques chez les sujets abuseurs ou dépendants au cannabis est de 6%, alors qu'elle est d'environ 1% en population générale. «Nous ne sommes pas encore en mesure de dire si les altérations observées dans notre étude peuvent expliquer certains effets psychotiques chez les consommateurs de cannabis mais ces résultats appellent à la prudence, notamment chez les personnes vulnérables car les zones concernées dans cette étude sont également perturbées dans la maladie et impliquent certains neurotransmetteurs identiques », conclut Matt Jones.
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Une étude décrypte les mécanismes de perte de mémoire et de décision chez les consommateurs de cannabis. Les résultats appellent à la prudence car les régions concernées sont impliquées dans la schizophrénie.
Le cannabis perturbe l'activité cérébrale au point de déconnecter deux zones qui travaillent habituellement en harmonie pour se rappeler quelque chose ou prendre une décision. Il s'agit de l'hippocampe, niché au cœur ducerveau et du cortex préfrontal qui se situe derrière le front. Des chercheurs anglais ont réussi à observer ce phénomène chez des rats soumis à l'administration d'une substance mimant l'effet du cannabis auxquels on a fait faire différents exercices.
Ils ont enregistré pour cela leur activité cérébrale en différents endroits à l'aide d'électrodes. «La drogue ne montre pas d'effet significatif sur l'interaction entre ces deux régions tant que l'animal est tranquille mais dès qu'on le sollicite, les circuits se déconnectent et il devient incapable de retrouver un chemin qu'il connaissait cinq minutes avant l'administration de la substance, explique Matt Jones, coauteur des travaux à l'université de Bristol. C'est comme si vous vous sentiez bien après avoir fumé un joint dans votre canapé mais que vous êtes en fait incapable de conduire correctement votre véhicule», illustre-t-il.
De nombreux troubles psychomoteurs
Les effets du cannabis sur la mémoire, l'attention et les décisions sont déjà bien connus. Ces troubles apparaissent environ 15 minutes après l'inhalation de cannabis chez les fumeurs débutants et quelques minutes plus tard chez les habitués. Ils peuvent être accompagnés de troubles sensoriels (vision, ouïe) ou de perturbations de la coordination des mouvements. «Cette étude explique bien l'origine de la désorganisation des circuits de la mémoire et de la prise de décision que nous observons en clinique humaine, estime Michel Reynaud, chef du service de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital Paul Brousse à Villejuif. En revanche, il est difficile à ce stade de savoir si ces altérations sont la cause des troubles observés ou, au contraire, leur conséquence».
Un risque possible pour la schizophrénie
Ces travaux pourraient également apporter quelques clés pour mieux comprendre les liens ambigus entre la consommation de cannabis et lessymptômes schizophrènes. La prévalence des troubles schizophréniques chez les sujets abuseurs ou dépendants au cannabis est de 6%, alors qu'elle est d'environ 1% en population générale. «Nous ne sommes pas encore en mesure de dire si les altérations observées dans notre étude peuvent expliquer certains effets psychotiques chez les consommateurs de cannabis mais ces résultats appellent à la prudence, notamment chez les personnes vulnérables car les zones concernées dans cette étude sont également perturbées dans la maladie et impliquent certains neurotransmetteurs identiques », conclut Matt Jones.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
La Palestine devient membre à part entière de l'Unesco
Jusqu'à présent simple observatrice, la Palestine est devenue le 195e membre de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). L'annonce a été officialisée lundi 31 octobre. Cette adhésion constitue une nouvelle avancée vers sa reconnaissance en tant qu'Etat, un statut revendiqué auprès de l'ONU. Mais elle a été accueillie froidement aux Etats-Unis, qui ont suspendu en fin de journée leurs subventions à l'Unesco. Les Etats-Unis s'apprêtaient à verser 60 millions de dollars à l'organisation onusienne en novembre et leur contribution représente 22 % du budget de l'ONU.
Le département d'Etat s'est dit contraint par deux lois américaines du début des années 1990 qui interdisent en effet le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière, en l'absence d'accord de paix avec Israël.
ISRAËL VEUT PESER SES RÉACTIONS"
La réponse qu'entend apporter Israël à ce vote fera l'objet d'une réunion mardi après-midi du cabinet restreint du premier ministre Benyamin Nétanyahou, ont indiqué les médias israéliens. L'ambassadeur israélien auprès de l'Unesco avait indiqué lundi le pays devrait lui aussi retirer sa contribution financière à l'organisation, estimant que l'adhésion de la Palestine est une "tragédie pour l'Unesco". Il a ajouté que "cela va certainement affaiblir la capacité [des pays ayant approuvé cette adhésion] à avoir de l'influence sur la position d'Israël", notamment concernant le processus de paix.
Interrogé mardi matin à la radio publique, le vice-ministre israélien des affaires étrangères, Danny Ayalon, a affirmé qu'"Israël veut peser ses réactions à ce vote au niveau diplomatique et politique en tenant compte de ses intérêts". Selon lui, "l'Unesco est devenue une organisation politique en intégrant en son sein un Etat qui n'existe pas, à la suite du vote d'une majorité automatique de ses membres […]. Cette démarche des Palestiniens prouve qu'ils ne veulent ni la paix ni des négociations, mais entendent perpétuer le conflit". M. Ayalon a par ailleurs indiqué qu'Israël allait exprimer sa "déception" à la France pour son vote, qu'il a jugé "bizarre, car la France, un pays ami, a cédé à l'Autorité palestinienne après avoir essayé de la dissuader de sa démarche à l'Unesco".
UN BUDGET RÉDUIT D'UN QUART
L'organisation internationale, qui intervient notamment en faveur des femmes et dans la protection du patrimoine mondial, va ainsi voir son budget amputé du quart de son montant. La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, admettait vendredi 28 octobre que l'organisation devrait probablement réduire la voilure. "Il faudra couper des programmes, réajuster l'équilibre de notre budget. Mais ce n'est pas seulement un problème financier, c'est un problème qui concerne l'universalité de notre organisation", affirmait-elle. "Nous allons devoir travailler à des solutions pratiques pour préserver les ressources financières de l'Unesco", s'est aussi inquiété le chef de l'ONU Ban Ki-moon.
Opposé à cette candidature, le Canada a pour sa part évoqué une possible remise en cause de sa participation à cette agence de l'ONU. "Nous ne sommes pas heureux de la décision de l'Unesco. Nous allons évaluer quelle sera notre réponse", a déclaré lundi le chef de la diplomatie canadienne John Baird. "Nous sommes en train d'évaluer l'avenir de notre participation" a ajouté M. Baird, soulignant néanmoins que cette agence de l'ONU faisait un "travail très important", notamment pour la sauvegarde du patrimoine mondial. La contribution canadienne à cette agence de l'ONU avoisine 10 millions de dollars par an.
LA FRANCE A VOTÉ EN FAVEUR DE L'ADHÉSION
La France et la quasi-totalité des pays arabes ont voté en faveur de l'adhésion des Palestiniens comme membres à part entière, tout comme les BRIC (Brésil, Chine, Inde et Russie). Les Etats-Unis, l'Allemagne et le Canada ont voté contre, tandis que l'Italie et le Royaume-Uni se sont abstenus.
Les 194 Etats membres ont voté au siège de l'organisation à Paris, par 107 voix pour, 14 contre et 52 abstentions. Douze Etats n'ont pas participé du tout au vote.
Le ministre des affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riyad Al-Malki, s'est réjoui : c'est "un moment historique qui rend à la Palestine certains de ses droits". "Maintenant qu'elle est membre de l'Unesco, [la Palestine] fera tout ce qu'elle peut pour que l'Unesco puisse remplir sa mission", a-t-il poursuivi.
Dans la foulée de leur adhésion à l'Unesco, les Palestiniens vont signer la convention sur le patrimoine mondial et ainsi pouvoir déposer des demandes de reconnaissance pour des sites dans les territoires occupés par Israël. Les Palestiniens veulent que l'église de la Nativité à Bethléem, lieu de naissance du Christ selon la tradition, soit le premier site inscrit "au nom de la Palestine" au patrimoine mondial, dès 2012.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Jusqu'à présent simple observatrice, la Palestine est devenue le 195e membre de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). L'annonce a été officialisée lundi 31 octobre. Cette adhésion constitue une nouvelle avancée vers sa reconnaissance en tant qu'Etat, un statut revendiqué auprès de l'ONU. Mais elle a été accueillie froidement aux Etats-Unis, qui ont suspendu en fin de journée leurs subventions à l'Unesco. Les Etats-Unis s'apprêtaient à verser 60 millions de dollars à l'organisation onusienne en novembre et leur contribution représente 22 % du budget de l'ONU.
Le département d'Etat s'est dit contraint par deux lois américaines du début des années 1990 qui interdisent en effet le financement d'une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu'Etat membre à part entière, en l'absence d'accord de paix avec Israël.
ISRAËL VEUT PESER SES RÉACTIONS"
La réponse qu'entend apporter Israël à ce vote fera l'objet d'une réunion mardi après-midi du cabinet restreint du premier ministre Benyamin Nétanyahou, ont indiqué les médias israéliens. L'ambassadeur israélien auprès de l'Unesco avait indiqué lundi le pays devrait lui aussi retirer sa contribution financière à l'organisation, estimant que l'adhésion de la Palestine est une "tragédie pour l'Unesco". Il a ajouté que "cela va certainement affaiblir la capacité [des pays ayant approuvé cette adhésion] à avoir de l'influence sur la position d'Israël", notamment concernant le processus de paix.
Interrogé mardi matin à la radio publique, le vice-ministre israélien des affaires étrangères, Danny Ayalon, a affirmé qu'"Israël veut peser ses réactions à ce vote au niveau diplomatique et politique en tenant compte de ses intérêts". Selon lui, "l'Unesco est devenue une organisation politique en intégrant en son sein un Etat qui n'existe pas, à la suite du vote d'une majorité automatique de ses membres […]. Cette démarche des Palestiniens prouve qu'ils ne veulent ni la paix ni des négociations, mais entendent perpétuer le conflit". M. Ayalon a par ailleurs indiqué qu'Israël allait exprimer sa "déception" à la France pour son vote, qu'il a jugé "bizarre, car la France, un pays ami, a cédé à l'Autorité palestinienne après avoir essayé de la dissuader de sa démarche à l'Unesco".
UN BUDGET RÉDUIT D'UN QUART
L'organisation internationale, qui intervient notamment en faveur des femmes et dans la protection du patrimoine mondial, va ainsi voir son budget amputé du quart de son montant. La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, admettait vendredi 28 octobre que l'organisation devrait probablement réduire la voilure. "Il faudra couper des programmes, réajuster l'équilibre de notre budget. Mais ce n'est pas seulement un problème financier, c'est un problème qui concerne l'universalité de notre organisation", affirmait-elle. "Nous allons devoir travailler à des solutions pratiques pour préserver les ressources financières de l'Unesco", s'est aussi inquiété le chef de l'ONU Ban Ki-moon.
Opposé à cette candidature, le Canada a pour sa part évoqué une possible remise en cause de sa participation à cette agence de l'ONU. "Nous ne sommes pas heureux de la décision de l'Unesco. Nous allons évaluer quelle sera notre réponse", a déclaré lundi le chef de la diplomatie canadienne John Baird. "Nous sommes en train d'évaluer l'avenir de notre participation" a ajouté M. Baird, soulignant néanmoins que cette agence de l'ONU faisait un "travail très important", notamment pour la sauvegarde du patrimoine mondial. La contribution canadienne à cette agence de l'ONU avoisine 10 millions de dollars par an.
LA FRANCE A VOTÉ EN FAVEUR DE L'ADHÉSION
La France et la quasi-totalité des pays arabes ont voté en faveur de l'adhésion des Palestiniens comme membres à part entière, tout comme les BRIC (Brésil, Chine, Inde et Russie). Les Etats-Unis, l'Allemagne et le Canada ont voté contre, tandis que l'Italie et le Royaume-Uni se sont abstenus.
Les 194 Etats membres ont voté au siège de l'organisation à Paris, par 107 voix pour, 14 contre et 52 abstentions. Douze Etats n'ont pas participé du tout au vote.
Le ministre des affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riyad Al-Malki, s'est réjoui : c'est "un moment historique qui rend à la Palestine certains de ses droits". "Maintenant qu'elle est membre de l'Unesco, [la Palestine] fera tout ce qu'elle peut pour que l'Unesco puisse remplir sa mission", a-t-il poursuivi.
Dans la foulée de leur adhésion à l'Unesco, les Palestiniens vont signer la convention sur le patrimoine mondial et ainsi pouvoir déposer des demandes de reconnaissance pour des sites dans les territoires occupés par Israël. Les Palestiniens veulent que l'église de la Nativité à Bethléem, lieu de naissance du Christ selon la tradition, soit le premier site inscrit "au nom de la Palestine" au patrimoine mondial, dès 2012.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités concours 2012
Du riz pour produire des protéines sanguines
Les chercheurs ont trouvé un moyen de produire de grandes quantités d’une protéine du sérum sanguin humain à partir de riz
Le sang se compose de plusieurs éléments, on distingue notamment les cellules sanguines (globules rouges et blancs et plaquettes) du plasma, la partie liquide du sang, composé de 90 % d'eau et de 10 % de protéines, de sels, d'hormones et de substances lipoprotéiques.
Parmi les protéines du plasma, l’albumine permet de transporter divers composants du sang et de maintenir la pression dans les vaisseaux grâce à son pouvoir osmotique qui maintient l’eau à l’intérieur. Elle est utilisée en médecine humaine pour le traitement des grands brulés, des malades du foie et des hémorragies et la fabrication de vaccin ou de certains médicaments. Comme pour les globules rouges, la principale source d’albumine reste le don de sang, avec tous les problèmes de collecte et de gestion des stocks que cela entraine.
Dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, une équipe Chinoise présente une solution à ce problème d’approvisionnement. Les chercheurs ont en effet conçu une variété de riz transgénique dont les grains contiennent jusqu’à 10% d’albumine humaine.
L'équipe a ensuite développé une méthode pour purifier cette albumine contenue dans les grains, ils ont arrivés à en extraire environ 2,75 grammes par kilo de riz.Les tests biochimiques réalisés suggèrent que cette albumine est physiquement et chimiquement équivalente à l’albumine extraite du sang humain avec une efficacité équivalente, évaluée uniquement pour le moment chez le rat.
Ces résultats, encore préliminaires, montrent que le riz transgénique pourrait devenir une source d’albumine rentable qui permettrait de pallier la pénurie de donneurs de sang et de faire face à la demande croissante en dérivés sanguins.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
31/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les chercheurs ont trouvé un moyen de produire de grandes quantités d’une protéine du sérum sanguin humain à partir de riz
Le sang se compose de plusieurs éléments, on distingue notamment les cellules sanguines (globules rouges et blancs et plaquettes) du plasma, la partie liquide du sang, composé de 90 % d'eau et de 10 % de protéines, de sels, d'hormones et de substances lipoprotéiques.
Parmi les protéines du plasma, l’albumine permet de transporter divers composants du sang et de maintenir la pression dans les vaisseaux grâce à son pouvoir osmotique qui maintient l’eau à l’intérieur. Elle est utilisée en médecine humaine pour le traitement des grands brulés, des malades du foie et des hémorragies et la fabrication de vaccin ou de certains médicaments. Comme pour les globules rouges, la principale source d’albumine reste le don de sang, avec tous les problèmes de collecte et de gestion des stocks que cela entraine.
Dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, une équipe Chinoise présente une solution à ce problème d’approvisionnement. Les chercheurs ont en effet conçu une variété de riz transgénique dont les grains contiennent jusqu’à 10% d’albumine humaine.
L'équipe a ensuite développé une méthode pour purifier cette albumine contenue dans les grains, ils ont arrivés à en extraire environ 2,75 grammes par kilo de riz.Les tests biochimiques réalisés suggèrent que cette albumine est physiquement et chimiquement équivalente à l’albumine extraite du sang humain avec une efficacité équivalente, évaluée uniquement pour le moment chez le rat.
Ces résultats, encore préliminaires, montrent que le riz transgénique pourrait devenir une source d’albumine rentable qui permettrait de pallier la pénurie de donneurs de sang et de faire face à la demande croissante en dérivés sanguins.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Médecine : des chercheurs français rajeunissent des cellules centenaires
La porte ouverte à la jeunesse éternelle ? Et si l'on pouvait renouveler indéfiniment nos cellules, se régénérer à mesure que l'on vieillit...? Si ce rêve un peu fou n'est pas encore réalité, un pas important vient d'être franchi : des chercheurs français ont réussi à redonner leur jeunesse à des cellules humaines âgées de plus de 100 ans. La cure de jouvence ? Un cocktail de gènes qui les reprogramme en cellules souches vierges de toute «trace ce vieillissement». Une découverte qui démontre que le processus de vieillissement est réversible.
«On a réussi à relancer la prolifération des cellules» qui avaient «épuisé leur capital de vie», explique le responsable de ces recherches, Jean-Marc Lemaitre, de l'Institut de génomique fonctionnelle*. Retrouvant leur caractéristiques originelles de cellules souches embryonnaires, elles «sont capables de donner n'importe quelle cellule de l'organisme», poursuit le chercheur. Publiés dans la revue spécialisée «Genes & Development», ces travaux marquent une nouvelle étape vers la médecine régénérative pour corriger une pathologie. Ils permettront aussi de mieux comprendre le vieillissement et corriger ses aspects pathologiques.
Les cellules retrouvent une seconde vie
Depuis 2007, des chercheurs ont montré que l'on pouvait reprogrammer des cellules adultes humaines en cellules souches pluripotentes (iPSC) dont les propriétés sont similaires à celles des cellules souches embryonnaires. Cette technique évitait les critiques et les questions éthiques induites par l'utilisation de cellules souches d'embryons humain. Mais jusqu'alors, cette reprogrammation se heurtait à une limite : la sénescence, le point ultime du vieillissement cellulaire. L'équipe de Jean-Marc Lemaitre vient de franchir cette limite.
Les chercheurs ont d'abord multiplié des cellules de la peau d'un donneur de 74 ans pour atteindre la sénescence caractérisée par l'arrêt de la prolifération des cellules. Ils ont ensuite procédé à la reprogrammation in vitro de ces cellules. Comme ce n'était pas possible avec la préparation classique à base de quatre facteurs génétiques - OCT4, SOX2, C MYC et KLF4 - ils en ont ajouté deux autres : NANOG et LIN28. Grâce à ce nouveau «cocktail de jouvence», les cellules sénescentes reprogrammées ont réacquis les caractéristiques de cellules souches pluripotentes de type embryonnaire, ne conservant aucune trace de leur vieillissement antérieur.
Eviter les traitements anti-rejet
«Les marqueurs de l'âge des cellules ont été effacés, et les cellules souches que nous avons obtenues peuvent produire des cellules fonctionnelles, de tous types avec une capacité de prolifération et une longévité accrues», explique Jean-Marc Lemaitre. Les chercheurs ont testé leur cocktail sur des cellules plus âgées de 92, 94, 96 et jusqu'à 101 ans. A chaque fois, les cellules retrouvaient une seconde vie. «L'âge des cellules n'est définitivement pas une barrière à la reprogrammation», conclut-il.
Ces travaux ouvrent la voie à terme à l'utilisation des ces cellules pour réparer des organes ou des tissus de l'organisme atteints de vieillissement par des greffes tolérées par le système immunitaire du patient puisque les cellules porteront son propre code génétique. Ce qui pemrettrait d'éviter les traitements très lourds anti-rejet. Pour l'instant, cette technique «n'en est qu'à la phase de recherche fondamentale», prévient le professeur Lemaitre. Il faudra encore attendre plusieurs années avant la mise en place d'essais cliniques comme il en existe avec les cellules souches embryonnaires. Et encore davantage pour la mise en place de thérapies. Mais la voie est ouverte.
*Inserm, CNRS et université de Montpellier
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La porte ouverte à la jeunesse éternelle ? Et si l'on pouvait renouveler indéfiniment nos cellules, se régénérer à mesure que l'on vieillit...? Si ce rêve un peu fou n'est pas encore réalité, un pas important vient d'être franchi : des chercheurs français ont réussi à redonner leur jeunesse à des cellules humaines âgées de plus de 100 ans. La cure de jouvence ? Un cocktail de gènes qui les reprogramme en cellules souches vierges de toute «trace ce vieillissement». Une découverte qui démontre que le processus de vieillissement est réversible.
«On a réussi à relancer la prolifération des cellules» qui avaient «épuisé leur capital de vie», explique le responsable de ces recherches, Jean-Marc Lemaitre, de l'Institut de génomique fonctionnelle*. Retrouvant leur caractéristiques originelles de cellules souches embryonnaires, elles «sont capables de donner n'importe quelle cellule de l'organisme», poursuit le chercheur. Publiés dans la revue spécialisée «Genes & Development», ces travaux marquent une nouvelle étape vers la médecine régénérative pour corriger une pathologie. Ils permettront aussi de mieux comprendre le vieillissement et corriger ses aspects pathologiques.
Les cellules retrouvent une seconde vie
Depuis 2007, des chercheurs ont montré que l'on pouvait reprogrammer des cellules adultes humaines en cellules souches pluripotentes (iPSC) dont les propriétés sont similaires à celles des cellules souches embryonnaires. Cette technique évitait les critiques et les questions éthiques induites par l'utilisation de cellules souches d'embryons humain. Mais jusqu'alors, cette reprogrammation se heurtait à une limite : la sénescence, le point ultime du vieillissement cellulaire. L'équipe de Jean-Marc Lemaitre vient de franchir cette limite.
Les chercheurs ont d'abord multiplié des cellules de la peau d'un donneur de 74 ans pour atteindre la sénescence caractérisée par l'arrêt de la prolifération des cellules. Ils ont ensuite procédé à la reprogrammation in vitro de ces cellules. Comme ce n'était pas possible avec la préparation classique à base de quatre facteurs génétiques - OCT4, SOX2, C MYC et KLF4 - ils en ont ajouté deux autres : NANOG et LIN28. Grâce à ce nouveau «cocktail de jouvence», les cellules sénescentes reprogrammées ont réacquis les caractéristiques de cellules souches pluripotentes de type embryonnaire, ne conservant aucune trace de leur vieillissement antérieur.
Eviter les traitements anti-rejet
«Les marqueurs de l'âge des cellules ont été effacés, et les cellules souches que nous avons obtenues peuvent produire des cellules fonctionnelles, de tous types avec une capacité de prolifération et une longévité accrues», explique Jean-Marc Lemaitre. Les chercheurs ont testé leur cocktail sur des cellules plus âgées de 92, 94, 96 et jusqu'à 101 ans. A chaque fois, les cellules retrouvaient une seconde vie. «L'âge des cellules n'est définitivement pas une barrière à la reprogrammation», conclut-il.
Ces travaux ouvrent la voie à terme à l'utilisation des ces cellules pour réparer des organes ou des tissus de l'organisme atteints de vieillissement par des greffes tolérées par le système immunitaire du patient puisque les cellules porteront son propre code génétique. Ce qui pemrettrait d'éviter les traitements très lourds anti-rejet. Pour l'instant, cette technique «n'en est qu'à la phase de recherche fondamentale», prévient le professeur Lemaitre. Il faudra encore attendre plusieurs années avant la mise en place d'essais cliniques comme il en existe avec les cellules souches embryonnaires. Et encore davantage pour la mise en place de thérapies. Mais la voie est ouverte.
*Inserm, CNRS et université de Montpellier
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Re: Actualités concours 2012
Portugal : le vacancier malade abandonné par la France
Au Portugal, un Français entre la vie et la mort attend depuis deux mois son rapatriement. Aucun hôpital de l’Hexagone ne veut l’accueillir pour des raisons de coût.
«La France, quand ? » Malgré la trachéotomie qui l’empêche de parler, José de Oliveira, sur son lit, murmure cette question tous les jours quand sa fille vient lui rendre visite à l’hôpital régional de Covilhã, une petite ville à 300 km au nord de Lisbonne. « Il sait qu’il a besoin de rentrer en France pour aller mieux », explique-t-elle. Ce retraité français de 63 ans, originaire de Mantes-la-Jolie (Yvelines), a été victime d’une pancréatite aiguë le 25 juillet, pendant ses vacances au Portugal. Son état s’aggrave de jour en jour mais son rapatriement semble impossible car, depuis deux mois, aucun hôpital français n’accepte de le prendre en charge. Du jamais-vu à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Sa pathologie implique une prise en charge onéreuse
José de Oliveira possède pourtant une carte Vitale à jour et une assurance rapatriement en bonne et due forme. Les médecins portugais estiment qu’il y a désormais urgence à le transférer dans une unité spécialisée. Son assureur, la Macif, a depuis longtemps donné son feu vert.
Le problème est ailleurs : sa pathologie baptisée BMR (une bactérie multirésistante à tous les antibiotiques) nécessite de l’isoler au sein d’un service de réanimation, et donc de lui « dédier » une infirmière pour éviter que sa maladie ne contamine d’autres patients. Un surcoût apparemment rédhibitoire : aucun des dix services de réanimation contactés par la famille Oliveira à Paris, à Versailles (Yvelines) et même à Rouen (Seine-Maritime) n’a donné suite à sa demande de prise en charge. Une question de temps, plaide-t-on à l’AP-HP. « Comme d’autres hôpitaux, nous avons été saisis du cas de ce patient qui présente un dossier complexe, réagissait hier l’administrateur de garde. […] Il nécessite des conditions d’accueil optimales, ce qui rend l’organisation de son transfert complexe. L’AP-HP met tout en œuvre pour identifier le site d’accueil dans les tout prochains jours. »
Des mots qui ne soulagent plus. « Cela fait des semaines qu’on nous dit cela et rien ne se passe », soupirent les proches de José de Oliveira. Celui-ci devait subir hier soir une nouvelle opération. Il est toujours, selon sa famille, « entre la vie et la mort ».
Contacté hier en fin de journée, le ministère de la Santé français indiquait que José de Oliveira « est en cours de rapatriement », sans donner plus de détails. Mais étonnamment, José de Oliveira était encore dans sa chambre d’hôpital au Portugal hier soir. Le ministère n’a pas souhaité s’exprimer sur l’incroyable délai d’attente infligé au patient ni sur le refus de plusieurs hôpitaux français d’accueillir ce malade français dérangeant.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Au Portugal, un Français entre la vie et la mort attend depuis deux mois son rapatriement. Aucun hôpital de l’Hexagone ne veut l’accueillir pour des raisons de coût.
«La France, quand ? » Malgré la trachéotomie qui l’empêche de parler, José de Oliveira, sur son lit, murmure cette question tous les jours quand sa fille vient lui rendre visite à l’hôpital régional de Covilhã, une petite ville à 300 km au nord de Lisbonne. « Il sait qu’il a besoin de rentrer en France pour aller mieux », explique-t-elle. Ce retraité français de 63 ans, originaire de Mantes-la-Jolie (Yvelines), a été victime d’une pancréatite aiguë le 25 juillet, pendant ses vacances au Portugal. Son état s’aggrave de jour en jour mais son rapatriement semble impossible car, depuis deux mois, aucun hôpital français n’accepte de le prendre en charge. Du jamais-vu à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Sa pathologie implique une prise en charge onéreuse
José de Oliveira possède pourtant une carte Vitale à jour et une assurance rapatriement en bonne et due forme. Les médecins portugais estiment qu’il y a désormais urgence à le transférer dans une unité spécialisée. Son assureur, la Macif, a depuis longtemps donné son feu vert.
Le problème est ailleurs : sa pathologie baptisée BMR (une bactérie multirésistante à tous les antibiotiques) nécessite de l’isoler au sein d’un service de réanimation, et donc de lui « dédier » une infirmière pour éviter que sa maladie ne contamine d’autres patients. Un surcoût apparemment rédhibitoire : aucun des dix services de réanimation contactés par la famille Oliveira à Paris, à Versailles (Yvelines) et même à Rouen (Seine-Maritime) n’a donné suite à sa demande de prise en charge. Une question de temps, plaide-t-on à l’AP-HP. « Comme d’autres hôpitaux, nous avons été saisis du cas de ce patient qui présente un dossier complexe, réagissait hier l’administrateur de garde. […] Il nécessite des conditions d’accueil optimales, ce qui rend l’organisation de son transfert complexe. L’AP-HP met tout en œuvre pour identifier le site d’accueil dans les tout prochains jours. »
Des mots qui ne soulagent plus. « Cela fait des semaines qu’on nous dit cela et rien ne se passe », soupirent les proches de José de Oliveira. Celui-ci devait subir hier soir une nouvelle opération. Il est toujours, selon sa famille, « entre la vie et la mort ».
Contacté hier en fin de journée, le ministère de la Santé français indiquait que José de Oliveira « est en cours de rapatriement », sans donner plus de détails. Mais étonnamment, José de Oliveira était encore dans sa chambre d’hôpital au Portugal hier soir. Le ministère n’a pas souhaité s’exprimer sur l’incroyable délai d’attente infligé au patient ni sur le refus de plusieurs hôpitaux français d’accueillir ce malade français dérangeant.
Le ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Bientôt des cellules souches pluripotentes en thérapie génique ?
Les cellules souches pluripotentes induites (iPS) pourraient être utilisées dans le cadre d'une thérapie génique. C'est ce qu'ont conclu des chercheurs après avoir réussi à corriger une mutation génétique responsable d'une insuffisance hépatique chez des souris (test in vivo). Reste à poursuivre les recherches pour l'appliquer à l'Homme.
Dans le cadre d’un projet mené par des équipes de l’université de Cambridge et du Sanger Institute, en collaboration avec une équipe de l’Institut Pasteur et de l’Inserm, des chercheurs montrent pour la première fois que des cellules souches adultes appelées iPS (Induced pluripotent stem cells pour cellules souches pluripotentes induites), produites à partir de cellules de patients atteints d’une maladie du foie, peuvent être génétiquement corrigées puis différenciées en cellules hépatiques pour participer à une régénération du foie dans un modèle animal. Ces travaux, publiés le 12 octobre sur le site de la revue Nature, constituent une preuve de concept majeure pour envisager le recours futur à ces cellules souches chez l’Homme, en vue d’une thérapie génique.
Depuis quelques années, les scientifiques savent produire des cellules ayant les propriétés de cellules souches à partir de cellules déjà matures et spécialisées de notre organisme, comme celles de la peau. Ces cellules souches, appelées iPS, sont dites « pluripotentes » : elles peuvent fournir des cellules spécialisées, sur commande, possédant le même patrimoine génétique que les cellules d’origine. Les cellules iPS constituent une base potentielle à l’exploration de nombreux domaines thérapeutiques, notamment celui des greffes ou de la thérapie génique. Pour autant, les travaux menés sur ces cellules n’avaient pas à ce jour apporté de preuve de leur efficacité potentielle in vivo pour de telles utilisations.
Des cellules iPS pour la thérapie génique !
Des chercheurs viennent pour la première fois de démontrer que les cellules dérivées de cellules souches iPS peuvent être utilisées dans le cadre d’une thérapie génique pour contribuer à pallier les effets d’une pathologie dans un modèle de souris portant une insuffisance hépatique.
Les chercheurs ont travaillé sur une maladie génétique rare qui affecte le foie. Elle est due à une mutation ponctuelle dans le gène de l’enzyme alpha-1-antitrypsine, essentielle au bon fonctionnement des cellules hépatiques. Chez l’enfant, elle se manifeste par des symptômes plus ou moins bénins (jaunisse, distension de l’abdomen…), mais peut évoluer progressivement chez l’adulte vers un emphysème pulmonaire et une cirrhose, contre laquelle le seul espoir de guérison est une transplantation de foie.
Les cellules iPS obtenues par les chercheurs ont réussi à corriger la mutation responsable de la maladie génétique rare du foie chez des souris.
Les cellules iPS obtenues par les chercheurs ont réussi à corriger la mutation responsable de la maladie génétique rare du foie chez des souris. © Inria
Les cellules iPS, espoir de traitement pour l'Homme
Les chercheurs de l’université de Cambridge, dirigés par Ludovic Vallier et David Lomas, et du Sanger Institute, conduits par Allan Bradley, ont dans un premier temps prélevé des cellules de la peau de patients, et les ont mises en culture in vitro afin de les « dédifférencier » et de leur conférer les propriétés de cellules souches pluripotentes : c’est le stade « cellules iPS ». Les scientifiques sont alors parvenus, par génie génétique, à corriger dans ces cellules la mutation responsable de la maladie. Ils ont ensuite engagé ces cellules souches devenues « saines » dans la voie de maturation les conduisant à se différencier en cellules du foie.
Les scientifiques de l’Institut Pasteur et de l’Inserm, menés par Hélène Strick-Marchand dans l’unité mixte Institut Pasteur/Inserm Immunité innée dirigée par James Di Santo, ont alors testé les nouvelles cellules hépatiques humaines ainsi produites sur un modèle animal atteint d’insuffisance hépatique. Leur travail a montré qu’elles étaient d’une part parfaitement fonctionnelles et aptes à s’intégrer dans le tissu existant, et d’autre part qu’elles contribuaient à la régénération du foie chez les souris traitées.
Ces travaux pionniers renforcent ainsi les espoirs des communautés scientifiques et médicales dans le recours aux cellules iPS à des fins thérapeutiques chez l’Homme.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les cellules souches pluripotentes induites (iPS) pourraient être utilisées dans le cadre d'une thérapie génique. C'est ce qu'ont conclu des chercheurs après avoir réussi à corriger une mutation génétique responsable d'une insuffisance hépatique chez des souris (test in vivo). Reste à poursuivre les recherches pour l'appliquer à l'Homme.
Dans le cadre d’un projet mené par des équipes de l’université de Cambridge et du Sanger Institute, en collaboration avec une équipe de l’Institut Pasteur et de l’Inserm, des chercheurs montrent pour la première fois que des cellules souches adultes appelées iPS (Induced pluripotent stem cells pour cellules souches pluripotentes induites), produites à partir de cellules de patients atteints d’une maladie du foie, peuvent être génétiquement corrigées puis différenciées en cellules hépatiques pour participer à une régénération du foie dans un modèle animal. Ces travaux, publiés le 12 octobre sur le site de la revue Nature, constituent une preuve de concept majeure pour envisager le recours futur à ces cellules souches chez l’Homme, en vue d’une thérapie génique.
Depuis quelques années, les scientifiques savent produire des cellules ayant les propriétés de cellules souches à partir de cellules déjà matures et spécialisées de notre organisme, comme celles de la peau. Ces cellules souches, appelées iPS, sont dites « pluripotentes » : elles peuvent fournir des cellules spécialisées, sur commande, possédant le même patrimoine génétique que les cellules d’origine. Les cellules iPS constituent une base potentielle à l’exploration de nombreux domaines thérapeutiques, notamment celui des greffes ou de la thérapie génique. Pour autant, les travaux menés sur ces cellules n’avaient pas à ce jour apporté de preuve de leur efficacité potentielle in vivo pour de telles utilisations.
Des cellules iPS pour la thérapie génique !
Des chercheurs viennent pour la première fois de démontrer que les cellules dérivées de cellules souches iPS peuvent être utilisées dans le cadre d’une thérapie génique pour contribuer à pallier les effets d’une pathologie dans un modèle de souris portant une insuffisance hépatique.
Les chercheurs ont travaillé sur une maladie génétique rare qui affecte le foie. Elle est due à une mutation ponctuelle dans le gène de l’enzyme alpha-1-antitrypsine, essentielle au bon fonctionnement des cellules hépatiques. Chez l’enfant, elle se manifeste par des symptômes plus ou moins bénins (jaunisse, distension de l’abdomen…), mais peut évoluer progressivement chez l’adulte vers un emphysème pulmonaire et une cirrhose, contre laquelle le seul espoir de guérison est une transplantation de foie.
Les cellules iPS obtenues par les chercheurs ont réussi à corriger la mutation responsable de la maladie génétique rare du foie chez des souris.
Les cellules iPS obtenues par les chercheurs ont réussi à corriger la mutation responsable de la maladie génétique rare du foie chez des souris. © Inria
Les cellules iPS, espoir de traitement pour l'Homme
Les chercheurs de l’université de Cambridge, dirigés par Ludovic Vallier et David Lomas, et du Sanger Institute, conduits par Allan Bradley, ont dans un premier temps prélevé des cellules de la peau de patients, et les ont mises en culture in vitro afin de les « dédifférencier » et de leur conférer les propriétés de cellules souches pluripotentes : c’est le stade « cellules iPS ». Les scientifiques sont alors parvenus, par génie génétique, à corriger dans ces cellules la mutation responsable de la maladie. Ils ont ensuite engagé ces cellules souches devenues « saines » dans la voie de maturation les conduisant à se différencier en cellules du foie.
Les scientifiques de l’Institut Pasteur et de l’Inserm, menés par Hélène Strick-Marchand dans l’unité mixte Institut Pasteur/Inserm Immunité innée dirigée par James Di Santo, ont alors testé les nouvelles cellules hépatiques humaines ainsi produites sur un modèle animal atteint d’insuffisance hépatique. Leur travail a montré qu’elles étaient d’une part parfaitement fonctionnelles et aptes à s’intégrer dans le tissu existant, et d’autre part qu’elles contribuaient à la régénération du foie chez les souris traitées.
Ces travaux pionniers renforcent ainsi les espoirs des communautés scientifiques et médicales dans le recours aux cellules iPS à des fins thérapeutiques chez l’Homme.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Le vieillissement des cellules est réversible
LEMONDE.FR | 31.10.11 | 22h09 • Mis à jour le 01.11.11 | 08h20
Pourra-t-on bientôt ralentir les effets du temps ? Des chercheurs français ont réussi à redonner leur jeunesse à des cellules de donneurs âgés de plus de 100 ans, en les reprogrammant au stade de cellules souches. Loin d'être anodine, leur découverte démontre que le processus du vieillissement est réversible.
Ces travaux sur la possibilité d'effacer les marques de vieillissement des cellules, publiés dans la revue spécialisée Genes & Development du 1er novembre, marquent une nouvelle étape vers la médecine régénérative pour corriger une pathologie, note Jean-Marc Lemaitre de l'Institut de génomique fonctionnelle de l'université de Montpellier et responsable de ces recherches. Autre débouché important : mieux comprendre le vieillissement et corriger ses aspects pathologiques, selon le chercheur de l'Inserm.
Les cellules âgées ont été reprogrammées in vitro en cellules souches pluripotentes [ayant plusieurs potentialités] et ont ainsi retrouvé leur jeunesse et les caractéristiques des cellules souches embryonnaires. Elles peuvent se différencier à nouveau en cellules de tous types (neurones, cellules cardiaques, de peau, de foie...) après la cure de "jouvence" concoctée par les chercheurs.
Depuis 2007, des chercheurs ont montré que l'on pouvait reprogrammer des cellules adultes humaines en cellules souches pluripotentes dont les propriétés sont similaires à celles des cellules souches embryonnaires. Cette reprogrammation à partir de cellules adultes évite les critiques sur l'utilisation de cellules souches d'embryons. Mais jusqu'alors, la reprogrammation de cellules adultes se heurtait à une limite, la sénescence, point ultime du vieillissement cellulaire. L'équipe de Jean-Marc Lemaitre vient de franchir cette limite.
LA RÉPARATION DES ORGANES EN LIGNE DE MIRE
Dasn la pratique, les chercheurs ont d'abord multiplié des cellules de la peau (fibroblastes) d'un donneur de 74 ans pour atteindre la sénescence caractérisée par l'arrêt de la prolifération des cellules. Ils ont ensuite procédé à la reprogrammation in vitro de ces cellules. Comme cela n'était pas possible avec la préparation classique à base de quatre facteurs génétiques (OCT4, SOX2, C MYC et KLF4), ils en ont ajouté deux autres (NANOG et LIN28). Grâce à ce nouveau "cocktail" de six ingrédients, les cellules sénescentes reprogrammées ont réacquis les caractéristiques de cellules souches pluripotentes de type embryonnaire, ne conservant aucune trace de leur vieillissement antérieur. "Les marqueurs de l'âge des cellules ont été effacés, et les cellules souches iPSC que nous avons obtenues peuvent produire des cellules fonctionnelles, de tous types avec une capacité de prolifération et une longévité accrues", explique Jean-Marc Lemaitre.
Les chercheurs ont ensuite testé leur cocktail sur des cellules plus âgées de 92, 94, 96 jusqu'à 101 ans, avec succès y compris sur les centenaires. "L'âge des cellules n'est définitivement pas une barrière à la reprogrammation", conclut-il. Ces travaux ouvrent la voie à terme à l'utilisation des cellules reprogrammées comme source idéale de cellules adultes tolérées par le système immunitaire, pour réparer des organes ou des tissus chez des patients âgés, ajoute le chercheur.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR | 31.10.11 | 22h09 • Mis à jour le 01.11.11 | 08h20
Pourra-t-on bientôt ralentir les effets du temps ? Des chercheurs français ont réussi à redonner leur jeunesse à des cellules de donneurs âgés de plus de 100 ans, en les reprogrammant au stade de cellules souches. Loin d'être anodine, leur découverte démontre que le processus du vieillissement est réversible.
Ces travaux sur la possibilité d'effacer les marques de vieillissement des cellules, publiés dans la revue spécialisée Genes & Development du 1er novembre, marquent une nouvelle étape vers la médecine régénérative pour corriger une pathologie, note Jean-Marc Lemaitre de l'Institut de génomique fonctionnelle de l'université de Montpellier et responsable de ces recherches. Autre débouché important : mieux comprendre le vieillissement et corriger ses aspects pathologiques, selon le chercheur de l'Inserm.
Les cellules âgées ont été reprogrammées in vitro en cellules souches pluripotentes [ayant plusieurs potentialités] et ont ainsi retrouvé leur jeunesse et les caractéristiques des cellules souches embryonnaires. Elles peuvent se différencier à nouveau en cellules de tous types (neurones, cellules cardiaques, de peau, de foie...) après la cure de "jouvence" concoctée par les chercheurs.
Depuis 2007, des chercheurs ont montré que l'on pouvait reprogrammer des cellules adultes humaines en cellules souches pluripotentes dont les propriétés sont similaires à celles des cellules souches embryonnaires. Cette reprogrammation à partir de cellules adultes évite les critiques sur l'utilisation de cellules souches d'embryons. Mais jusqu'alors, la reprogrammation de cellules adultes se heurtait à une limite, la sénescence, point ultime du vieillissement cellulaire. L'équipe de Jean-Marc Lemaitre vient de franchir cette limite.
LA RÉPARATION DES ORGANES EN LIGNE DE MIRE
Dasn la pratique, les chercheurs ont d'abord multiplié des cellules de la peau (fibroblastes) d'un donneur de 74 ans pour atteindre la sénescence caractérisée par l'arrêt de la prolifération des cellules. Ils ont ensuite procédé à la reprogrammation in vitro de ces cellules. Comme cela n'était pas possible avec la préparation classique à base de quatre facteurs génétiques (OCT4, SOX2, C MYC et KLF4), ils en ont ajouté deux autres (NANOG et LIN28). Grâce à ce nouveau "cocktail" de six ingrédients, les cellules sénescentes reprogrammées ont réacquis les caractéristiques de cellules souches pluripotentes de type embryonnaire, ne conservant aucune trace de leur vieillissement antérieur. "Les marqueurs de l'âge des cellules ont été effacés, et les cellules souches iPSC que nous avons obtenues peuvent produire des cellules fonctionnelles, de tous types avec une capacité de prolifération et une longévité accrues", explique Jean-Marc Lemaitre.
Les chercheurs ont ensuite testé leur cocktail sur des cellules plus âgées de 92, 94, 96 jusqu'à 101 ans, avec succès y compris sur les centenaires. "L'âge des cellules n'est définitivement pas une barrière à la reprogrammation", conclut-il. Ces travaux ouvrent la voie à terme à l'utilisation des cellules reprogrammées comme source idéale de cellules adultes tolérées par le système immunitaire, pour réparer des organes ou des tissus chez des patients âgés, ajoute le chercheur.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Pilule contraceptive : Prix en baisse
Pour faciliter l'accès à ce moyen de contraception, le prix des pilules dites de « deuxième génération » baisse de 12% à 15% à partir de ce mardi 1er novembre.
Le prix des pilules dites de "deuxième génération" baisse de 12% à 15%
Annoncée au printemps dernier par Xavier Bertrand, ministre de la Santé, « de façon à ce que l'on puisse avoir le meilleur accès possible » à ce type de contraception, la baisse de prix n'intervient qu'aujourd'hui. Elle aurait du intervenir le 1er juin dernier. Mais cette dernière a un peu été oubliée. La publication au Journal Officiel le 19 juillet dernier a définitivement acté la baisse du prix.
A compter de ce mardi, « le nouveau prix d'une plaquette de pilule 2ème génération s'établit ainsi à 2,21 euros. Pour les pilules de 2ème génération mini-dosées (c'est à dire qui ne contiennent qu'une hormone progestative, sans aucun œstrogènes) les plus chères, le coût était jusqu'à présent, pour trois mois (soit trois plaquettes), de 7,56 euros. Il passe aujourd'hui à 6,63 euros », explique le ministère. La contraception revient donc désormais à 2 euros par mois, soit 70 centimes de moins après déduction faite de la prise en charge à 65% par l'assurance maladie. En comparaison, une boite de 12 préservatifs coûte en moyenne 8,50 euros.
Des pilules de moins en moins dosées en œstrogènes
Les pilules contraceptives contiennent une hormone œstrogénique, l'éthinylestradiol, en quantité variable, associée à une hormone progestative, qui bloquent l'ovulation en modifiant les taux hormonaux. De la première génération (qui n'est quasi plus utilisée) à la troisième, l'évolution est allée vers une réduction de la dose d'œstrogènes et l'utilisation de progestatifs plus puissants, utilisés en dose plus faible. A côté de ces pilules dites œstroprogestatives combinées, il existe des pilules ne contenant qu'une hormone progestative, appelées mini-dosées.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour faciliter l'accès à ce moyen de contraception, le prix des pilules dites de « deuxième génération » baisse de 12% à 15% à partir de ce mardi 1er novembre.
Le prix des pilules dites de "deuxième génération" baisse de 12% à 15%
Annoncée au printemps dernier par Xavier Bertrand, ministre de la Santé, « de façon à ce que l'on puisse avoir le meilleur accès possible » à ce type de contraception, la baisse de prix n'intervient qu'aujourd'hui. Elle aurait du intervenir le 1er juin dernier. Mais cette dernière a un peu été oubliée. La publication au Journal Officiel le 19 juillet dernier a définitivement acté la baisse du prix.
A compter de ce mardi, « le nouveau prix d'une plaquette de pilule 2ème génération s'établit ainsi à 2,21 euros. Pour les pilules de 2ème génération mini-dosées (c'est à dire qui ne contiennent qu'une hormone progestative, sans aucun œstrogènes) les plus chères, le coût était jusqu'à présent, pour trois mois (soit trois plaquettes), de 7,56 euros. Il passe aujourd'hui à 6,63 euros », explique le ministère. La contraception revient donc désormais à 2 euros par mois, soit 70 centimes de moins après déduction faite de la prise en charge à 65% par l'assurance maladie. En comparaison, une boite de 12 préservatifs coûte en moyenne 8,50 euros.
Des pilules de moins en moins dosées en œstrogènes
Les pilules contraceptives contiennent une hormone œstrogénique, l'éthinylestradiol, en quantité variable, associée à une hormone progestative, qui bloquent l'ovulation en modifiant les taux hormonaux. De la première génération (qui n'est quasi plus utilisée) à la troisième, l'évolution est allée vers une réduction de la dose d'œstrogènes et l'utilisation de progestatifs plus puissants, utilisés en dose plus faible. A côté de ces pilules dites œstroprogestatives combinées, il existe des pilules ne contenant qu'une hormone progestative, appelées mini-dosées.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Montpellier. A-t-on trouvé le secret de l'immortalité ?
Des chercheurs de Montpellier viennent de faire une découverte capitale : ils viennent de montrer que le vieillissement des cellules est réversible. Leurs travaux, publiés hier, marquent une étape vers la médecine régénérative pour corriger une pathologie.
Pourra-t-on bientôt ralentir les effets du temps ? Et, tel un docteur Faust ou un Dorian Gray, prétendre à l'immortalité ? On n'en est bien sûr pas encore là, mais des chercheurs de Montpellier viennent de faire une découverte capitale : ils viennent de montrer que le vieillissement des cellules est réversible. Jean-Marc Lemaître, chercheur à l'institut de génomique fonctionnelle - dépendant de l'Inserm, du CNRS et de l'Université de Montpellier 1 et 2 - et son équipe « Plasticité du génome et vieillissement cellulaire » ont travaillé sur des cellules humaines vieilles de cent ans qu'ils ont reprogrammées. C'est ce que l'on appelle la transgénèse.
La manipulation génétique a consisté à introduire in vitro six gènes dans la cellule sénescente à traiter afin qu'elle devienne une cellule souche pluripotente (iPSC), de type embryonnaire. Les cellules ainsi obtenues, capables à nouveau de se reproduire, peuvent se différencier en cellules de tous types : neurones, cellules cardiaques, de peau, de foie…
« Nous les avons en quelque sorte fait faire une marche arrière en les reprogrammant et en effaçant les marques du vieillissement », a expliqué Jean-Marc Lemaître, hier sur Europe 1. Ces cellules reprogrammées peuvent ensuite « produire des cellules fonctionnelles, de tous types avec une capacité de prolifération et une longévité accrue », explique Jean-Marc Lemaître.
Les travaux des chercheurs montpelliérains, qui ont été publiés hier dans la revue spécialisée Genes & Development, ouvrent la voie à de nouveaux traitements des maladies. « Cela ouvre un monde nouveau, tant en matière de médecine régénérative que de thérapie cellulaire. On peut aussi imaginer de pouvoir gommer les maladies liées à la vieillesse », assurait hier à Midi Libre Jean-Marc Lemaître.
Plus forts que les Japonais
Depuis 2007 et les travaux d'une équipe japonaise, les chercheurs savent reprogrammer des cellules. Mais là où les Japonais étaient parvenus à reprogrammer une cellule adulte en cellule souche embryonnaire, les Montpelliérains sont allés plus loin. Avec l'introduction de deux facteurs génétiques (NANOG et LIN28) de plus que leurs collègues, ils ont démontré qu'il était possible de dépasser la sénescence de la cellule, c'est-à-dire son point ultime de vieillissement. Les travaux du Pr Lemaître, basé sur des cellules adultes, évitent par ailleurs toute polémique sur l'utilisation de cellules souches embryonnaires.
La depecheÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des chercheurs de Montpellier viennent de faire une découverte capitale : ils viennent de montrer que le vieillissement des cellules est réversible. Leurs travaux, publiés hier, marquent une étape vers la médecine régénérative pour corriger une pathologie.
Pourra-t-on bientôt ralentir les effets du temps ? Et, tel un docteur Faust ou un Dorian Gray, prétendre à l'immortalité ? On n'en est bien sûr pas encore là, mais des chercheurs de Montpellier viennent de faire une découverte capitale : ils viennent de montrer que le vieillissement des cellules est réversible. Jean-Marc Lemaître, chercheur à l'institut de génomique fonctionnelle - dépendant de l'Inserm, du CNRS et de l'Université de Montpellier 1 et 2 - et son équipe « Plasticité du génome et vieillissement cellulaire » ont travaillé sur des cellules humaines vieilles de cent ans qu'ils ont reprogrammées. C'est ce que l'on appelle la transgénèse.
La manipulation génétique a consisté à introduire in vitro six gènes dans la cellule sénescente à traiter afin qu'elle devienne une cellule souche pluripotente (iPSC), de type embryonnaire. Les cellules ainsi obtenues, capables à nouveau de se reproduire, peuvent se différencier en cellules de tous types : neurones, cellules cardiaques, de peau, de foie…
« Nous les avons en quelque sorte fait faire une marche arrière en les reprogrammant et en effaçant les marques du vieillissement », a expliqué Jean-Marc Lemaître, hier sur Europe 1. Ces cellules reprogrammées peuvent ensuite « produire des cellules fonctionnelles, de tous types avec une capacité de prolifération et une longévité accrue », explique Jean-Marc Lemaître.
Les travaux des chercheurs montpelliérains, qui ont été publiés hier dans la revue spécialisée Genes & Development, ouvrent la voie à de nouveaux traitements des maladies. « Cela ouvre un monde nouveau, tant en matière de médecine régénérative que de thérapie cellulaire. On peut aussi imaginer de pouvoir gommer les maladies liées à la vieillesse », assurait hier à Midi Libre Jean-Marc Lemaître.
Plus forts que les Japonais
Depuis 2007 et les travaux d'une équipe japonaise, les chercheurs savent reprogrammer des cellules. Mais là où les Japonais étaient parvenus à reprogrammer une cellule adulte en cellule souche embryonnaire, les Montpelliérains sont allés plus loin. Avec l'introduction de deux facteurs génétiques (NANOG et LIN28) de plus que leurs collègues, ils ont démontré qu'il était possible de dépasser la sénescence de la cellule, c'est-à-dire son point ultime de vieillissement. Les travaux du Pr Lemaître, basé sur des cellules adultes, évitent par ailleurs toute polémique sur l'utilisation de cellules souches embryonnaires.
La depecheÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le boîtier qui soulage les diabétiques
Cette recherche peut paraître anodine pour certains. Mais pour des personnes diabétiques, «c'est une véritable révolution dans notre quotidien de vie », confie Marie, insulino-dépendante. Le professeur Eric Renard du département d'endocrinologie du CHU de Montpellier vient de mettre au point un pancréas artificiel. Il explique son dispositif : « C'est un capteur qui ressemble à un petit cheveu glissé sous la peau et une pompe à insuline portable avec un petit tube est fixé sous la peau. Le tout est administré par un boîtier smartphone attaché à la taille. »
Testé sur un Montpelliérain
Au lieu de se piquer le bout du doigt pour contrôler son niveau de sucre et éventuellement le réguler en s'injectant une dose d'insuline, le patient atteint de diabète laisse agir l'appareil électronique. Le niveau de glycémie est analysé en permanence et c'est le smartphone qui commande l'injection d'une dose à la pompe à insuline. Ce pancréas artificiel a été testé sur un Montpelliérain de 54 ans. « Il a passé la soirée au restaurant, dormi une nuit à l'hôtel, puis passé une matinée sans avoir à se préoccuper de son taux de glycémie », se réjouit le professeur Renard. Ce dernier y voit dans sa recherche un intérêt nocturne particulier. « Les principales préoccupations des patients diabétiques sont le risque d'hypoglycémie la nuit quand ils dorment et qu'ils ne peuvent pas se contrôler. Or avec ce pancréas artificiel tout est régulé automatiquement, en dormant sereinement. » Ce premier test à Montpellier a été effectué en même temps en Italie, « avec autant de succès ». Si le concept est révolutionnaire, il n'est pas encore commercialisable. « Il faut étendre la durée d'étude dans la vie courante sur plusieurs jours puis plusieurs semaines. Ce pancréas artificiel ne sera donc pas sur le marché avant trois ou quatre ans minimum », confie-t-on au CHU de Montpellier.
Le 20 minutesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Cette recherche peut paraître anodine pour certains. Mais pour des personnes diabétiques, «c'est une véritable révolution dans notre quotidien de vie », confie Marie, insulino-dépendante. Le professeur Eric Renard du département d'endocrinologie du CHU de Montpellier vient de mettre au point un pancréas artificiel. Il explique son dispositif : « C'est un capteur qui ressemble à un petit cheveu glissé sous la peau et une pompe à insuline portable avec un petit tube est fixé sous la peau. Le tout est administré par un boîtier smartphone attaché à la taille. »
Testé sur un Montpelliérain
Au lieu de se piquer le bout du doigt pour contrôler son niveau de sucre et éventuellement le réguler en s'injectant une dose d'insuline, le patient atteint de diabète laisse agir l'appareil électronique. Le niveau de glycémie est analysé en permanence et c'est le smartphone qui commande l'injection d'une dose à la pompe à insuline. Ce pancréas artificiel a été testé sur un Montpelliérain de 54 ans. « Il a passé la soirée au restaurant, dormi une nuit à l'hôtel, puis passé une matinée sans avoir à se préoccuper de son taux de glycémie », se réjouit le professeur Renard. Ce dernier y voit dans sa recherche un intérêt nocturne particulier. « Les principales préoccupations des patients diabétiques sont le risque d'hypoglycémie la nuit quand ils dorment et qu'ils ne peuvent pas se contrôler. Or avec ce pancréas artificiel tout est régulé automatiquement, en dormant sereinement. » Ce premier test à Montpellier a été effectué en même temps en Italie, « avec autant de succès ». Si le concept est révolutionnaire, il n'est pas encore commercialisable. « Il faut étendre la durée d'étude dans la vie courante sur plusieurs jours puis plusieurs semaines. Ce pancréas artificiel ne sera donc pas sur le marché avant trois ou quatre ans minimum », confie-t-on au CHU de Montpellier.
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INFIRMIERE D.E