Actualités 2012

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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

La pilule anonyme et gratuite revient en débat

Par Agnès Leclair - le 13/11/2011

Une proposition de loi sur la contraception des mineures est déposée ce lundi. La hausse du nombre d'IVG de mineures inquiète. Les moyens à mettre en œuvre pour l'enrayer divisent. Auteur d'un rapport sur la question remis en mai dernier, la députée UMP Bérengère Poletti dépose lundi après-midi une proposition de loi destinée à permettre un accès plus facile à l'IVG et à la contraception, notamment en garantissant un accès anonyme et gratuit à la contraception pour les mineures qui souhaitent garder secret leur traitement. Pour ce, les professionnels de santé devront établir une facturation spécifique, afin que l'Assurance-maladie rembourse une prescription qui ne sera pas mentionnée sur le décompte de remboursement des parents de la jeune fille mineure.
Selon les derniers chiffres officiels, plus de 13.200 interventions ont été pratiquées sur des jeunes filles en 2006 contre 10.700 en 2002. «L'IVG est anonyme et gratuite pour les mineures, la pilule du lendemain également. Mais, en dehors des centres de planification familiale, ce n'est pas le cas de la pilule contraceptive. La majorité des jeunes, particulièrement dans les zones rurales, n'y ont donc pas accès dans ces conditions», déplore la députée, vice-présidente de la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes. Sa proposition de loi prévoit aussi de renforcer l'éducation à la sexualité, en obligeant les établissements scolaires à l'inscrire dans leur projet d'école. L'autorisation pour les sages-femmes de pratiquer l'IVG médicamenteuse de façon expérimentale dans certaines régions figure également dans le texte.
La question de la toxicité s'invite
Ces idées, sous les feux de l'actualité depuis le «pass contraception» proposée par Ségolène Royal pour les lycéens de Poitou-Charentes, sont loin de faire l'unanimité. À la rentrée, une nouvelle étape a cependant été franchie avec l'arrivée du «pass santé contraception» en Ile-de-France. Ce dispositif qui rend la contraception anonyme et gratuite aux élèves de seconde franciliens a reçu la bénédiction du ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel.
Rebondissement fin octobre avec l'opposition ferme de secrétaire d'État à la Santé à la proposition de Bérengère Poletti. À l'occasion du lancement d'une campagne de l'INPES, conçue pour faire connaître des méthodes alternatives au «tout-pilule», Nora Berra a estimé qu'il ne fallait pas «court-circuiter le rôle des parents». Un point de vue partagé par plusieurs associations familiales qui dénoncent pêle-mêle une banalisation de la sexualité adolescente, une ingérence dans la vie de la famille et un non-respect du rôle des parents. La Fédération des parents d'élèves (Peep), opposé dans un premier temps au projet, a par contre évolué. «Un tel dispositif peut être utile si les familles en sont correctement informées. Certaines d'entre elles ont parfois du mal à aborder ces discussions. De plus, le sujet de la contraception doit également concerner les garçons», souligne Valérie Marty, présidente de la Peep nationale.
Nora Berra, qui propose pour sa part de développer l'offre dans les plannings familiaux, soulève en outre une question de santé. À la suite d'études récentes montrant un risque accru d'accident vasculaire (thrombose) avec certaines pilules dites de troisième génération, la secrétaire d'État a évoqué la question de la toxicité. Nora Berra a même évoqué un cas de décès de jeune femme sous pilule. Ce nouvel argument va-t-il s'inviter dans un débat au long court ?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Régurgitations du nourrisson : pas d'inquiétude
Par Pauline Léna - le 10/11/2011

Ce mal est généralement transitoire et le meilleur outil reste la patience.
«La moitié des nourrissons de moins de 6 mois régurgitent au moins une fois par jour, rappelle le Pr Patrick Tounian, responsable du service nutrition et gastro-entérologie pédiatriques de l'hôpital Armand-Trousseau, à Paris. Il faut donc rappeler aux parents qu'il s'agit d'une situation physiologique, normale dans la majorité des cas.»
Ces régurgitations sont en effet liées à l'immaturité du système antireflux qui se résout, dans la plupart des cas, avec le temps. «Lorsqu'un nourrisson régurgite et se met à pleurer, les adultes y voient cependant la manifestation d'une douleur semblable à celle qu'ils ont eux-mêmes ressentie face au reflux gastro-oesophagien (RGO), indique Patrick Tounian. Infiniment trop d'enfants sont mis sous traitement antireflux alors que toutes les publications démontrent que le placebo est aussi efficace que le meilleur traitement antireflux.» Face aux régurgitations du nourrisson, le meilleur outil est la patience.
Un diagnostic de RGO trop fréquent
Si les régurgitations sont très importantes, plusieurs stratégies peuvent être appliquées. En première ligne, l'utilisation de lait épaissi permet de les limiter. Dans les cas extrêmes, il est possible de prescrire du métoclopramide ou du béthanéchol pour empêcher les régurgitations. Le dompéridone, de son côté, a démontré son inefficacité même s'il reste largement prescrit, notamment parce qu'il a peu d'effets secondaires.
Face à des régurgitations accompagnées de pleurs, de bronchites à répétition, de toux chroniques, d'affections ORL à répétition, l'Afssaps recommande d'abord de chercher autre chose que le RGO, qui n'est que très rarement à l'origine de ces manifestations. «Si aucune autre explication ne peut être trouvée, il est alors possible de faire une épreuve thérapeutique avec un inhibiteur de la pompe à protons», rappelle le Pr Tounian. Si le traitement ne donne pas de résultats rapidement, il est inutile. «L'effet placebo est très important, surtout sur les parents, et je vois arriver fréquemment des enfants qui sont depuis plusieurs années sous IPP sans véritables résultats.»
Comme pour l'adulte, la pH-métrie est le meilleur outil pour confirmer ou exclure le RGO afin de prescrire le bon traitement ou de continuer à chercher d'autres causes aux symptômes. Le diagnostic trop fréquent de RGO, associé à la prescription trop systématique d'IPP conduit en outre à passer à côté d'autres pathologies, comme l'asthme. Le RGO pathologique répond bien, comme chez l'adulte, à ces traitements mais reste transitoire chez le nourrisson. Il disparaît le plus souvent au moment de l'apprentissage de la marche et n'annonce pas nécessairement, pour l'adulte en devenir, l'apparition d'un reflux à l'approche de la cinquantaine.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Charlotte 57
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Re: Actualités concours 2012

Message par Charlotte 57 »

Bonjou :D r, je suis nouvelle sur ce site et j'aimerais passer le concours d'infirmière en 2012, je voulais savoir si quelqu'un sait quand les dates d'inscriptions aux différents concours paraîtront et où? Merci beaucoup!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Aller chez le dentiste pour préserver son cœur

Le congrès annuel de l'association américaine de cardiologie est l'occasion de faire le point sur les facteurs de risque et la prévention des maladies cardiaques. L'hygiène dentaire fait partie de cette stratégie.
Comme chaque année, le congrès de l’American Heart Association (qui se tient du 12 a 16 novembre à Orlando, en Floride) est l’occasion pour les spécialistes du cœur de faire le point sur les dernières découvertes en cardiologie. Cette année, il est prévu de mettre l’accent sur la prévention des maladies cardiovasculaires et le dépistage des facteurs de risques.
Parmi les nouvelles mesures de prévention, peut-être faudra-t-il un jour inclure des visites régulières chez le dentiste. Une étude taïwanaise présentée lors du congrès fait en effet état d’une diminution de 24% du risque de crise cardiaque et de 13% du risque d’accident vasculaire chez les personnes qui effectuent un nettoyage -et détartrage- des dents régulier (au moins une fois par an) chez le dentiste.
A prendre en compte, car l’étude a porté sur plus de 50.000 personnes pendant une moyenne de sept ans. L’existence d’un lien entre l’état dentaire et la santé cardiaque est connue depuis longtemps -il y a quelques années encore les futurs opérés à cœur ouvert devaient se faire arracher les dents- mais c’est la première fois qu’il est évalué ainsi.
Le nettoyage régulier des dents permettraient de diminuer la croissance des bactéries gingivales qui peuvent générer un état inflammatoire pouvant favoriser l’apparition d’une maladie cardiovasculaire. « Ces résultats ne sont pas surprenants car il y a de nombreuses études montrant une association entre l'inflammation et les maladies cardiaques », a déclaré le Dr Lawrence Phillips, cardiologue au Langone Medical Center (Etats-Unis) « Une bonne hygiène dentaire est recommandée pour tous les patients », a-t-il ajouté.

J.I.
Sciences et Avenir.fr
09/10/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Bisphénol A : une interdiction inapplicable ?

Alors que le 12 octobre dernier, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction du bisphénol A dans tous les contenants alimentaires d’ici à 2014, dans un rapport qui vient d’être publié, l’Académie nationale de médecine regrette cette décision qu’elle considère précipitée, bien qu’à terme, nécessaire.
Si les membres de l’Académie nationale de médecine souhaitent que des dispositions soient prises pour la mise en place de mesures de précaution pour les femmes enceintes, ils restent opposés à une interdiction totale de BPA dans les contenants alimentaires tant qu’il n’existe aucun produit fiable de substitution.
Interdit depuis mai 2010 dans la fabrication des biberons, le bisphénol A, présent notamment dans les bouteilles en plastique rigide, dans les canettes, et autres boîtes de conserve, a fait l’objet, en octobre dernier, d’un vote à l’Assemblée nationale, visant à l’interdire définitivement par la loi. C’est un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), paru le mois dernier, qui avait mis le feu aux poudres en soulignant l'effet toxique sur l’homme de ce composé chimique, même à de faibles doses. Ce document s’appuyait sur plusieurs études qui, d’une part, démontraient les effets nocifs de cette substance chimique sur la souris, et d’autre part, suspectaient cette dernière d'avoir des effets négatifs sur la fertilité féminine, les pathologies cardiovasculaires, et le diabète.
Le rapport des médecins de la rue Bonaparte estime qu’en effet, le BPA pourrait bien contribuer à une faible augmentation des cancers hormono-dépendants, principalement du sein et de la prostate, bien qu'on ne connaisse pas, pour l'instant, les mécanismes qui induiraient ce processus.
Toutefois, si à terme, l'Académie de médecine préconise l’interdiction de ce perturbateur endocrinien dans les contenants alimentaires et dans les amalgames dentaires, elle appelle les industriels à redoubler d’efforts pour trouver un substitut à ce composé chimique, ayant les mêmes caractéristiques techniques, mais totalement inoffensif pour l’organisme. Tant que ces conditions ne sont pas remplies, la décision de l’interdire semble prématurée…

Article écrit le 2011-11-10 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Chimie : des plantes pour remplacer le pétrole

Des experts du monde entier, dont deux Prix Nobel, se réunissent lundi pour préparer cet immense défi.

Réussir à remplacer le pétrole par des plantes : de plus en plus de chercheurs à travers le monde valident de nouvelles techniques, des entreprises s'y attellent et des politiques s'en préoccupent. Les défis n'en restent pas moins immenses, qu'ils soient économiques, environnementaux ou sociétaux pour cette branche de la chimie «verte» qu'il est désormais convenu d'appeler la bioraffinerie.

«On n'en est certes qu'aux prémices, mais il y a déjà des avancées très concrètes, sachant que l'utilisation des auxiliaires vivants est infinie», assure Dominique Dutartre, le président de la société ARD (Agro-industrie Recherche et Développement). Au plan mondial, la chimie végétale représente ainsi un peu moins de 45 millions de tonnes sur 500 millions issus du pétrole. Quant au biodiesel, c'est environ 25 millions de tonnes pour les transports contre 900 millions de gazole.

Réunis à huis clos lundi et mardi à Chantilly (Oise), une quarantaine d'experts venus du monde entier, dont les deux Prix Nobel de chimie français, Yves Chauvin et Jean-Marie Lehn ainsi qu'un grand nombre d'industriels, vont confronter leurs points de vue sur ces enjeux qui ne sont plus vraiment du futur. Des entretiens initiés par le pôle de compétitivité Industries & Agro-Ressources (IAR), créé en 2005, et qui regroupe plus de 200 adhérents. Un grand nombre d'entre eux sont installés en Champagne-Ardenne et en Picardie, deux régions leaders dans le secteur, portées par leur histoire agricole, la betterave sucrière notamment.

Si les trois lettres «bio» accolées au mot raffinerie ou l'adjectif «verte» qui accompagne le mot chimie n'ont pas la même signification que lorsqu'ils sont employés par le grand public qui pense agriculture biologique ou produit biodégradable, ils rappellent bien qu'il s'agit de passer de produits fabriqués à partir du pétrole à des produits issus de végétaux. De la paille, du bois, des algues, des fruits, des fleurs des céréales… Bref, des ressources renouvelables à la différence des énergies fossiles dont l'épuisement se profile. De nouvelles matières premières dont on extrait de l'alcool ou de nouvelles molécules pour l'alimentaire, la cosmétique, la pharmacie…

Les enjeux sont multiples. Il sera bien sûr question, dans ces rencontres, de rentabilité. «Techniquement, on sait faire de l'éthanol à partir de la lignocellulose issue de coproduits agricoles, notamment forestiers», que l'on peut ajouter à du carburant, souligne Benoît Trémeau, le secrétaire général du projet Futurol, un pilote industriel installé dans la bioraffinerie de Bazancourt-Pomacle (Marne). «Mais aujourd'hui on est à 2 € le litre», ajoute-t-il. Un prix encore trop élevé pour être compétitif.

Des directives restrictives
Il sera également question d'approvisionnement, d'empreinte environnementale et de compétition avec des terres agricoles normalement dédiées à l'alimentation. Vaut-il mieux s'approvisionner localement ou faire venir la matière première d'autres pays comme s'apprêtent à le faire les Néerlandais qui ont installé une zone dédiée dans le port de Rotterdam pour réceptionner des petites plaquettes de bois en provenance d'Europe du Nord ? Faut-il encourager des techniques qui, tout en utilisant du végétal, s'avèrent grosses consommatrices d'énergie dans le procédé de fabrication et émettrices de gaz à effet de serre ? Faut-il enfin autoriser des plantations sur des terres à vocation alimentaire ou prenant la place de forêts primaires qui jouent un rôle essentiel dans le climat mondial et le stockage du carbone ?

«Cela fait très longtemps que l'homme utilise des cultures pour autre chose que pour se nourrir, rappelle un expert. Qu'est-ce que c'était que l'avoine pour les chevaux si ce n'est un carburant ?» «Aujourd'hui, au plan mondial, la moitié des produits agricoles servent à l'alimentation. Le reste est réutilisé mais sous-exploité », renchérit Daniel Thomas, le président de l'IAR. «Ce que l'on essaie de faire c'est de raisonner sur la plante entière», précise de son côté Philippe Tillous-Borde, directeur général de Sofiprotéol . On veut rajouter de la valeur ajoutée à la valeur ajoutée.»

Il n'empêche. «Du fait du retard à l'allumage pour les biocarburants de 2e génération qui ne devraient pas voir le jour avant 2020 ou 2030, il faudra continuer à utiliser de la matière première végétale qui pourrait être utilisée pour l'alimentation», assure Bruno Jarry, membre de l'Académie des technologies. Ce n'est pas un problème pour l'Europe car on pourra le prendre sur nos exportations, mais ailleurs cela peut effectivement devenir un vrai problème.» L'Europe a produit un certain nombre de directives restrictives, notamment en matière environnementale. «Mais les autres pays s'en fichent pas mal ! Attention à ne pas se tirer une balle dans le pied. Tout est dans un juste équilibre», poursuit Bruno Jarry. «Je crois que l'on a de quoi produire beaucoup et mieux, tempère Philippe Tillous-Borde, en améliorant la collecte de la matière première et parce qu'il y a des terres en réserves, notamment en Afrique et en exploitant bien la totalité de la plante.»

Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Insuffisance cardiaque: espoir de la thérapie cellulaire


Par Martine Perez - le 14/11/2011
L'injection de cellules souches adultes dans le coeur d'un malade après un infarctus permet une meilleure régénération du muscle.
La prise en charge de l'infarctus a fait des progrès considérable au cours des vingt dernières années. Mais les personnes ayant souffert d'une attaque cardiaque, si elles survivent bien plus souvent qu'autrefois, sont menacées de souffrir à plus long terme d'uneinsuffisance cardiaque. La partie altérée du muscle cardiaque, ne fonctionne plus, le cœur se dilate afin que le fonctionnement de la pompe cardiaque reste optimal. En vain. Pour éviter ce risque de séquelle à long terme, des essais en thérapie cellulaire sont menés partout dans les pays riches. Lundi, des chercheurs publient ainsi dans la revue médicale britannique The Lancet les résultats positifs du premier essai à base de cellules souches cardiaques adultes dans le traitement de l'insuffisance cardiaque secondaire à des infarctus.
Un an après l'injection de leurs propres cellules, les patients ont eu en moyenne 12% d'amélioration de leur état, selon les professeurs Roberto Bolli (université de Louisville, Kentucky) et Piero Anversa (Harvard Medical School, Boston) et leurs collègues. Ce type de cellules n'avaient jamais été testées auparavant chez l'homme, soulignent les auteurs dont l'essai de phase 1 est présenté lundi également au congrès de l'American Heart Association organisé à Orlando, en Floride.
«Un nouveal optimisme»Des thérapies cellulaires à base de cellules souches adultes de moelle osseuse ont déjà été testées, mais avec des résultats mitigés. Le coeur adulte contient des cellules souches cardiaques capables de se reproduire et de former les trois lignées majeures de cellules cardiaques (myocytes, cellules musculaires lisses et endothéliales).
L'essai a porté sur 23 patients atteints d'insuffisance cardiaque sévère et ayant subi des pontages coronariens. Cette grave insuffisance se traduit par une fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) inférieure à 40%, la normale étant de de 50% ou plus.
Seize d'entre eux ont reçu un million de cellules cardiaques souches (CSC), quatre mois en moyenne après leurs pontages et sept autres (groupe contrôle) le traitement standard.
Chez 14 patients analysés, la FEVG est passée de 30,3% avant l'administration des cellules à 38,5% quatre mois après. Aucun changement n'a été enregistré dans le groupe contrôle.
Compte tenu de la qualité de l'étude et de l'ampleur inattendue des bénéfices obtenus, les résultats de cet essai «soulèvent un nouvel optimisme», commente le Pr Gerd Heusch (Allemagne) dans Lancet. Mais les promesses de cet essai devront être confirmées sur un plus grand nombre de patients, suivis plus longtemps.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L'Europe maintient son aide aux plus démunis pour deux ans

On redoutait un nouveau bras de fer entre la France et l'Allemagne. L'aide alimentaire aux plus démunis dans l'Union européenne menaçait d'être bloquée en raison de divergences entre plusieurs pays de l'UE. Finalement, le programme a été maintenu pour 2012 et 2013. Une nouvelle saluée par les associations concernées, notamment les Restos du Coeur. «C'est un soulagement pour les plus démunis», estime Olivier Berthe, président des Restos.
En échange, la France et l'Allemagne doivent s'engager pour qu'en 2014, ce PEAD ne soit plus financé par l'Union européenne.
Le soutien de l'Allemagne a été crucial pour permettre ce déblocage. Le maintien de cette aide aux banques alimentaires et soupes populaires en Europe était jusqu'ici remis en cause par cinq autres Etats de l'Union européenne : la Suède, Royaume-Uni, Danemark, République tchèque et Pays-Bas. Ceux-ci s'opposaient à ce que les fonds alloués au titre du Programme européen d'aide aux démunis (PEAD), tirés du budget agricole, soient utilisés à des fins de politique sociale.

Une aide européenne de 480 millions d'euros

Mais l'Allemagne, qui s'est longtemps montrée hostile à ce maintien, a finalement décidé de soutenir le programme à la seule condition qu'aucune politique sociale ne soit financée par l'UE à partir de 2014.

Ces négociations permettent d'éviter une réduction drastique - de l'ordre de 80% - de ces fonds. Actuellement, des centaines d'organisations caritatives d'une vingtaine d'Etats profitent de ce programme doté de 480 millions d'euros.
Les pays qui refusaient jusqu'ici s'appuient sur un arrêt de la Cour européenne de justice qui estimait que cette année le PEAD avait dévié de son objectif initial de redistribution des excédents agricoles pour ne plus financer que des achats de nourriture tirés du budget de la Politique agricole commune alors que ces achats relèvent plutôt de la politique sociale.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Nez rouges et blouses blanches pour rire à l'hôpital

Le Point.fr - Publié le 10/11/2011 à 20:54 - Modifié le 10/11/2011 à 20:55
Depuis vingt ans, l'association Le rire médecin aide les enfants hospitalisés à mieux supporter leur quotidien.

"On ne peut pas faire ma piqûre, les clowns ne sont pas là !" s'exclame Mathieu, cinq ans. "Faites rire mon papa !" demande Fanny, six ans. Ces deux enfants sont cités en ouverture du très beau livre*, largement illustré, que Bernard Mathieu et le photographe Jacques Grison viennent de consacrer à cette association qui fête cette année son vingtième anniversaire. Ils se sont glissés dans les pas des clowns, arpentant les services de pédiatrie de nombreux hôpitaux pendant des mois. Ils ont ainsi recueilli des dizaines de témoignages d'enfants, de parents, d'infirmières, de médecins et de clowns. Ils montrent bien que, si l'hospitalisation est une période traumatisante, le rire ne doit pas en être exclu. Surtout pas.

Cette formidable épopée n'aurait jamais existé sans l'énergie et la motivation de Caroline Simonds, alias Docteur Girafe. Dès son enfance, cette Américaine avait deux ambitions : vivre en France et devenir médecin. "Je suis depuis toujours dans la réparation de l'enfance", précise-t-elle. "Mon arrière-grand-mère venait de Roumanie, où elle avait subi des pogroms d'une grande violence et mon grand-père était médecin." Après un stage éprouvant comme aide-soignante dans un service de grands brûlés à l'hôpital de Philadelphie et le décès d'un vieux monsieur auquel elle était très attachée, Caroline quitte la médecine pour le théâtre. Et revient à Paris. Elle joue dans la rue pendant dix ans, retourne aux États-Unis, où elle accepte d'être déguisée en dinde pour le Thanksgiving d'enfants hospitalisés. C'est dans le Bronx qu'a commencé l'histoire du Rire médecin...

Cosmonaute


À son - nouveau - retour en France, Caroline Simonds doit convaincre des chefs de service de la laisser se balader dans leurs couloirs et entrer dans les chambres pour distraire les enfants, même - et surtout - pendant les soins. Parmi eux, le professeur Alain Fischer, chef du service d'immunologie et d'hématologie pédiatrique à l'hôpital Necker-Enfants malades (Paris), qui témoigne dans le livre. "Les clowns participent à la prise en charge de la dimension humaine des jeunes malades", explique-t-il. "Ils détournent leur attention, ils détournent l'anxiété, l'angoisse naturelle générée par la maladie, ne serait-ce qu'un instant. (...) Quand l'enfant joue avec les clowns, il n'est plus à l'hôpital. (...) C'est la même chose avec les parents."

Une journée passée avec le Docteur Basket et Osseïn, au service de pédiatrie oncologique de l'Institut GustaveèRoussy à Villejuif, prouve bien qu'être clown à l'hôpital est souvent difficile. Il faut accompagner les enfants dont l'état de santé s'aggrave parfois, les distraire sans les fatiguer, subir les chocs émotionnels avec l'équipe soignante, se déguiser en cosmonaute pour entrer dans la chambre stérile d'un petit malade en attente d'une greffe de moelle osseuse et se faire complice avec des parents qui n'ont pas le coeur à sourire...

Guy Lafrance, clown référent à l'hôpital Robert-Debré à Paris, a choisi de se construire une image de "clown capitaliste", parce qu'il n'y en avait pas. "Les clowns sont tous pauvres, malheureux..., alors j'ai joué à celui qui brassait beaucoup d'argent, de l'argent chinois, parce que c'était l'avenir !" raconte cet homme connu sous le nom de Professeur Reblochon. Et pourtant, lui comme les autres clowns ne cachent pas combien leur métier est parfois dur et déprimant. Même s'ils font toujours tout pour que le spectacle continue.


Par Anne Jeanblanc Réduire le texteGrossir le texte
* Nez rouges, blouses blanches, éditions Le rire médecin / Les Impressions Nouvelles, 208 pages, 29,90 eurosÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Dengue : lâchers de moustiques génétiquement modifiés

Dans les îles Caïmans, des moustiques génétiquement modifiés ont été relâchés dans la nature. Ces mâles transmettent à leur descendance un caractère létal qui ne leur permet pas de se reproduire, induisant une diminution de la population. Une méthode efficace, mais controversée.

Fin 2009, des chercheurs de l’université d’Oxford ont effectué, sur les îles Caïmans, plusieurs lâchers de moustiques génétiquement modifiés qui permettent de ralentir la transmission de la dengue. Les premiers résultats, publiés dans la revue Nature Biotechnology, sont encourageants et confirment que la piste des OGM est sans doute la plus prometteuse dans l’espoir d’éradiquer la maladie.

Le virus de la dengue est transmis par des moustiques du genre Aedes. Jusqu'à présent, aucun traitement efficace ne permet de lutter contre ce fléau qui touche plus de 50 millions de personnes. Alors que le vaccin, promis pour 2015, se fait attendre, les scientifiques suivent d’autres pistes comme l’infection des moustiques par des bactéries, ou encore la création de moustiques génétiquement modifiés (MGM).

Des moustiques transgéniques dans la nature

En 2009, les chercheurs anglais – en collaboration avec la société Oxitec, qui avait déjà mis au point les MGM relâchés en Malaisie l’an dernier – ont mis au point des moustiques génétiquement modifiés (la lignée OX513A). L'altération de leur génome leur confère un caractère létal mais, élevés dans un laboratoire en présence de tétracycline, ces insectes transgéniques continuent à vivre.

Le but étant de faire en sorte qu’ils puissent toujours se reproduire, mais que leur progéniture – en milieu naturel – ne soit pas viable, c’est-à-dire qu’elle ne soit pas capable d’atteindre l’âge adulte. Ainsi les descendants ne se reproduisent pas et donc ne transmettent pas le virus de la dengue (puisque celui-ci est transmis lors d’un repas sanguin, uniquement pratiqué par une femelle afin de nourrir ses larves).
Zones à risque pour la dengue en 2010. Les lignes isothermes montrent la limite de la zone à risque au sein de laquelle Aedes aegypti est présent toute l'année.
Zones à risque pour la dengue en 2010. Les lignes isothermes montrent la limite de la zone à risque au sein de laquelle Aedes aegypti est présent toute l'année. © Organisation mondiale de la santé, 2010

Transmission d'un caractère létal

Une des grandes difficultés est de savoir si la modification du génome des moustiques ne va pas entraîner une baisse de sa capacité à procréer, comparé à celle des moustiques non modifiés. En effet, si les moustiques transgéniques ne parviennent pas à s'accoupler ou sont moins efficaces que leurs concurrents, ils ne prendront pas leur place et le nombre de moustiques viables à la génération suivante ne diminuera pas.

Les premiers lâchers ont eu lieu en novembre 2009 et se sont poursuivis jusqu’à mi-décembre. Parallèlement, les chercheurs ont procédé à des relevés pour observer le pourcentage de mâles transgéniques au sein de la population, s’assurant ainsi qu’ils étaient bien implantés, et le taux de larves non viables, afin de vérifier que les MGM s’étaient bien reproduits (et avec une efficacité identique à celle de leur concurrents).

Les résultats sont très encourageants. Concernant la compétition entre mâles pour l’accès aux femelles, les scientifiques ont d’abord réalisé des tests en laboratoire : 55 % des femelles fécondées l’ont été par des mâles transgéniques, ce qui prouve que le succès reproducteur des MGM n’est pas affecté. Sur le terrain, ces résultats ont bien été confirmés. La dengue devrait donc effectivement reculer.
Résultats des recensements de mâles génétiquement modifiés et des larves portant le caractère létal, suite aux différents lâchers
Résultats des recensements de mâles génétiquement modifiés et des larves portant le caractère létal, suite aux différents lâchers. © Harris et al. 2011, Nature Biotechnology - adaptation Futura-Sciences

En comptant le nombre de larves porteuses de la modification génétique – et qui n’atteindront donc pas la maturité sexuelle – les scientifiques se sont rendu compte que leur proportion (9,6 %) n’était pas significativement différente de celle des mâles transgéniques estimée précédemment (16 %). Ce qui indique que le caractère létal se transmet bien et que le traitement est un succès !

OGM : méthode controversée

Les auteurs concluent d’ailleurs que « ces données suggèrent qu’il est faisable de supprimer les populations de Aedes aegypti en procédant à des lâchers réguliers de mâles transgéniques stériles. » Mais en plus du sujet toujours épineux des OGM lâchés dans la nature, certaines voix s’élèvent contre ce type de méthode.

L’efficacité de l'opération peut être mise en doute car A. aegypti n’est pas le seul moustique qui transmet la dengue. Il faudrait donc trouver un traitement pour chacune des espèces vectrices. L’éradication du principal vecteur pourrait tout simplement laisser la voie libre à d’autres ce qui, finalement, reviendrait au même d’un point de vue sanitaire. Dans ce cas, le vaccin resterait ainsi la solution la plus intéressante et la moins intrusive pour l'environnement. Patience, jusqu’en 2015…

Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Des tests de paternité de plus en plus tôt

Par Delphine de Mallevo - le 14/11/2011

Une société britannique commercialisant des analyses ADN en ligne promet un résultat fiable dès la 9e semaine de grossesse, après une simple prise de sang de la mère.
La recherche en paternité commence de plus en plus tôt. Désormais, un père pourra savoir s'il est le géniteur de l'enfant à venir dès la 9e semaine de grossesse de la mère, soit bien avant la fin du premier trimestre. Une analyse prénatale qui existait déjà mais qui ne pouvait être réalisé qu'à un stade plus avancé de la grossesse. C'est le fournisseur international d'analyses ADN EasyDNA qui vient de l'annoncer en lançant ce nouveau «produit». Un test qui se veut novateur par sa procédure «non invasive» et donc «sans risque», vante le laboratoire anglais.
Les tests de paternité prénataux sont en général effectués en utilisant des procédures de prélèvement dites invasives telle que l'amniocentèse (entre la 14ème et la 20ème semaine de grossesse), le prélèvement des villosités choriales (PVC, entre la 10ème et la 13ème semaine) ou du sang fœtal pour obtenir l'échantillon. Le test d'Easy DNA consiste, lui, en une simple prise de sang qui peut être effectuée par n'importe quel professionnel qualifié, infirmière ou généraliste. Les scientifiques savaient depuis longtemps que le sang de la mère contenait l'ADN du fœtus, mais ils n'avaient pas la technologie pour l'en extraire et l'analyser.
Derrière les avancées de la recherche, les garanties d'accréditation d'AABB et un compte-rendu «actuellement en cours de préparation pour un journal scientifique», c'est surtout une véritable course commerciale contre la montre qui est engagée. Cet été, un autre laboratoire sortait un test similaire, «réalisable dès la 13ème semaine». Celui de Easy DNA coûte la modique somme de 1200 euros. La société en a déjà vendu trente en deux semaines.
Interdit en France
Chez Easy DNA, on se félicite de la trouvaille qui permet d'éviter «l'intervention médicale coûteuse d'un spécialiste », argumente Andrew Alexander, le directeur du Marketing. Avant d'insister sur la fiabilité du test. «Il est tout aussi précis que le test de paternité prénatal standard réalisé après la naissance du bébé. En fait, les deux tests permettent d'obtenir un taux de probabilité de 99,9 % en cas d'inclusion de paternité, et 100 % en cas d'exclusion», souligne la société.
Une simplification et une accessibilité qui risquent d'amplifier la polémique autour de la démocratisation des tests de paternité, occasionnée par leur vente sur Internet. L'engouement pour ces analyses, jusqu'alors postnatales, avait déjà scandalisé pour son aspect éthiquement incorrecte et… légalement contestable.
En effet, même si nombre de sites internet font commerce de ces tests, la loi française interdit aux particuliers la consultation de laboratoires quant à leur recherche de paternité. Ce test ne peut être ordonné que dans le cadre d'une procédure judiciaire visant à établir ou à contester un lien de filiation.
Reste que, dans la pratique, les ventes de ces «pack» entre 100 et 300 euros explosent. Les fans de «tests d'infidélité» qui veulent «lever le doute», comme le vantent les sites internet, sont nombreux. Rappelons qu'en 2005, une étude menée en Europe du Nord avait montré que 10 à 24 % des enfants n'étaient pas le fils ou la fille de leur père légal.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Les petits secrets de l'Agence européenne du médicament

Enquête | | 14.11.11 | 15h29 • Mis à jour le 14.11.11 | 21h00

Londres Envoyé spécial - Après la France, l'Europe. L'onde de choc du scandale du Mediator, le coupe-faim du laboratoire Servier qui aurait provoqué jusqu'à 2 000 morts, a atteint l'Agence européenne du médicament (AEM), déjà mise en cause pour son manque de transparence, ses carences en matière de pharmacovigilance et ses insuffisances dans la lutte contre les conflits d'intérêts.
Aiguillonnée par sa tutelle, la Commission européenne, l'AEM tente désormais de redresser la barre.
Canary Wharf est le nouveau et très chic quartier des affaires de Londres. Dans cette petite péninsule nichée dans une boucle de la Tamise se trouve le siège de l'AEM, autorité qui régule un marché de plus de 500 millions de consommateurs : un magnifique immeuble dont les baies vitrées semblent vouloir jouer la transparence.
Or l'AEM tremble sur ses fondations. En France, dans son rapport de janvier sur le Mediator, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) évoque un "enlisement européen" pour qualifier la période 1998-2003. La députée européenne (Europe-Ecologie) Michèle Rivasi dénonce le "rôle négatif joué par Jean-Michel Alexandre et son successeur au Comité des médicaments à usage humain de l'AEM, Eric Abadie", tous deux issus de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
"Aucun n'a permis une réaction plus rapide pour faire retirer le Mediator du marché, malgré les alertes parvenues à l'AEM dès 1998", s'indigne la parlementaire. Avec sa collègue Eva Joly, Mme Rivasi a obtenu de l'Organisme européen de lutte anti-fraude (OLAF) qu'il ouvre, le 22 juillet, une enquête, en lien avec la procédure judiciaire française, sur la gestion du dossier Mediator par l'AEM qui a aussi péché par manque de transparence.
Dans son numéro de juillet 2009, la revue Prescrire en relate un exemple caricatural. Enquêtant sur les problèmes de pharmacovigilance du rimonabant, un anorexigène (l'Acomplia, retiré depuis du marché), Prescrire a reçu de l'AEM un rapport de l'Agence suédoise du médicament. Sur les 68 pages du document "il n'y a pas plus de deux pages lisibles. Le reste du texte est méthodiquement noirci ligne par ligne, parfaitement caviardé, y compris la date du rapport !", constate le mensuel.
Le 28 mai 2011, le British Medical Journal consacre, lui, sa couverture à "La lutte pour l'accès aux données non publiées" par l'AEM. Deux chercheurs danois racontent avoir demandé à l'agence, le 29 juin 2007, les rapports sur les essais cliniques de deux molécules destinées à faire perdre du poids : rimonabant et sibutramine. Ils recevront ces données près de quatre ans plus tard, le 1er février 2011, après avoir saisi le médiateur européen devant les refus réitérés de l'agence.
La gestion par l'AEM des conflits d'intérêts est aussi mise en cause. Par un geste spectaculaire et inédit, le Parlement européen a refusé, le 10 mai, le quitus sur l'exécution du budget de l'AEM pour l'exercice 2009. Un camouflet motivé à la fois par "la gestion des procédures de passation de marchés", mais aussi en raison "des risques potentiels concernant l'indépendance des experts ou des personnes associés à l'évaluation des médicaments." Le Parlement accordera finalement son quitus, le 25 octobre, malgré l'opposition des élus Verts.
Sentant le vent du boulet, l'AEM amorce un tournant. En décembre 2009, elle a d'abord changé de tutelle, passant de celle de la Direction générale (DG) Entreprises qu'elle avait depuis sa création en 1993, à celle de la DG Santé et consommateurs (Sanco). Contrairement à toutes les agences nationales qui relèvent du ministère de la santé, l'AEM était inscrite dans la logique de la compétitivité de l'industrie européenne et de son secteur pharmaceutique.
Paola Testori, directrice générale de la DG Sanco à la Commission se réjouit de ce changement : "L'autorisation d'un médicament, comme celle d'un aliment ou d'un pesticide, est une décision politique. L'AEM donne un avis. Je signe l'autorisation et la DG Sanco rend des comptes au Parlement européen et au Conseil."
Directeur médical de l'AEM, Hans-Georg Eichler insiste sur le bien-fondé de cette transparence : "Auparavant les données étaient confidentielles. A présent, la distinction est faite entre les données des essais cliniques devenues publiques une fois l'avis rendu par l'Agence, et les informations commerciales qui restent confidentielles."
Le Parlement européen et le Conseil ont aussi adopté, le 15 décembre 2010, une directive sur la pharmacovigilance applicable à compter du 21 juillet 2012. "Le texte prend en compte un certain nombre de critiques formulées à l'encontre de l'AEM. Et prévoit notamment un accès approprié aux données pour le patient et la création d'un portail web destiné au public", résume Mme Testori.
Ces règles renforcées éviteraient-elles une affaire comme celle du Mediator ? Non si l'on en croit le "stress test" demandé par John Dalli, Commissaire européen à la santé et à la consommation.
"Nous avons identifié trois carences que nous allons corriger, précise Mme Testori. Lorsqu'un Etat membre décide de suspendre ou de retirer l'autorisation de mise sur le marché (AMM) d'un médicament, il faudra déclencher automatiquement une évaluation européenne. Ensuite, lorsqu'un laboratoire retire volontairement l'un de ses produits, il devra obligatoirement informer sur la motivation de ce retrait. Enfin, le public devra pouvoir accéder à une liste des médicaments sous surveillance."
Mme Testori convient qu'il "faudrait aussi améliorer le traitement des conflits d'intérêts et des contrôles. Si l'on trouve une décision d'AMM qui a pu être affectée par un conflit d'intérêts, elle devra être réexaminée". Depuis fin septembre, les déclarations d'intérêt sont consultables sur le site de l'AEM.
Plusieurs responsables français demeurent critiques. Président de la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé, Gilles Bouvenot a déclaré lors de son audition sur le Mediator au Sénat : "Certaines AMM européennes me laissent un peu perplexe. Voter une AMM à la majorité ne constitue pas le meilleur système."
Le vice-président de la commission d'AMM de l'Afssaps, Jean-François Bergmann, est encore plus sévère : "Le niveau d'exigence en termes d'efficacité de l'AEM en 2011 est inférieur à ce qu'il était en France il y a quinze ans." Ce n'est pas l'avis du docteur Eichler : "Il y a vingt ans, les AMM pouvaient prêter à critiques, mais à présent le rapport bénéfice-risque est régulièrement évalué."
Selon Bouvenot, "l'AEM a beaucoup apporté aux pays de l'Union qui n'avait pas leur propre instance d'évaluation du médicament". Cela l'a sans doute poussée à montrer une certaine souplesse. Les industriels en auraient-ils profité ?

Paul BenkimounÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le système social français un peu moins redistributif qu'il y a vingt ans

Le système fiscal et social français est légèrement moins redistributif aujourd'hui qu'il ne l'était en 1990. C'est le principal constat dressé par l'Insee dans son portrait social annuel, publié mercredi 16 novembre. Selon l'institut, la multiplication de nouveaux dispostifs sociaux, comme la prime pour l'emploi ou le RSA, n'a pas permis de changer fondamentalement les données de la redistribution.
Ainsi, en France, en 2010, le niveau de vie des 20 % des ménages les plus riches était 7,2 fois plus élevé que celui des 20 % les plus pauvres, avant toute redistribution. Mais le système fiscal et social réduit ce taux à 3,9. Pour les plus riches, c'est principalement l'impôt sur le revenu qui assure le réajustement, quand les plus pauvres voient leur niveau de vie augmenté avant tout par les prestations sociales. "La majeure partie de la redistribution reste assise sur l'impôt sur le revenu et les prestations sociales", avance Alexis Eidelman, un des auteurs de l'étude.

Mais, selon l'Insee, ces deux dispositifs sont moins redistributifs qu'ils ne l'étaient vingt ans auparavant. "L'impôt sur le revenu est devenu nettement moins progressif : les ménages du dernier quintile (les 20 % les plus riches) acquittent un montant plus faible avec la législation 2010 qu'avec celle de 1990, la différence correspond à 5 % de leur niveau de vie", écrivent les auteurs de l'étude.

UN EFFET RENFORCÉ PAR LE BOUCLIER FISCAL

Cet effet a été renforcé par le bouclier fiscal, dont la suppression, en 2011, n'est pas prise en compte dans l'étude. Par ailleurs, la revalorisation de la plupart des prestations sociales en fonction du niveau des prix, et non des salaires, a eu un effet néfatif sur le niveau de vie des plus pauvres.

Ces deux effets ont toutefois été compensés en partie par la création de la CSG (Cotisation sociale généralsiée) et de la CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale), qui sont plus progressives qu'attendu. "Par rapport aux cotisations sociales [qu'elles ont remplacées], la CSG et la CRDS disposent d'une assiette plus large, intégrant les revenus du patrimoine en plus des revenus du travail", relève l'Insee.

"Contrairement à une idée reçue, la CSG a des côtés largement progressifs : ses taux varient selon la nature des revenus et sont abaissés pour les retraites", détaille Fabrice Lenglart, directeur des statistiques démographiques et sociales à l'Insee. Aussi ces deux taxes touchent-elles davantage les plus riches.

LES MÉNAGES LES PLUS PAUVRES AURAIENT REÇU 400 EUROS EN PLUS AVEC LA LÉGISLATION DE 1990

Du côté des plus pauvres, la création de nouvelles prestations, comme "la refonte des aides pour l'accueil du jeune enfant" ou le RSA, a permis également de limiter les effets de la baisse relative du montant des prestations.




Les 20 % des personnes les plus aisées touchent, à revenus identiques, 680 € de plus avec la législation de 2010 qu'avec la législation en vigueur en 1990. Les plus pauvres touchent 400 € de moins.Le Monde.fr / Insee

Concrètement, les 20 % de ménages les plus pauvres auraient reçu 400 euros en plus, en 2010, si la législation de 1990 avait été appliquée, quand les 20 % les plus riches auraient dû payer 680 euros supplémentaires. Sur l'ensemble des revenus redistribués en 2010 – les ménages les plus pauvres ont perçu 3 893 euros, en moyenne, et les plus riches ont dû verser 10 021 euros –, ces différences restent toutefois limitées. L'étude ne détaille malheureusement pas les données pour les 10 % de Français les plus riches.

Jean-Baptiste Chastand
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Message par Memo »

Quand les médecins boivent... les patients aussi

Par Anne Jouan, - le 15/11/2011
Une étude révèle que les médecins sont moins exigeants avec leurs patients alcooliques quand ils ont eux-mêmes tendance à consommer plus d'alcool que la moyenne.
Quand les médecins boivent, les patients ne trinquent pas, ils boivent aussi. L'alcoolisme de certains médecins, ou du moins la consommation supérieure à la moyenne de boissons de la part des praticiens, a une influence sur la façon dont ils se comportent avec leurs patients souffrant d'alcoolisme. Une récente thèse en médecine sociale réalisée par un médecin généraliste, Magnus Geirsson, à la Sahlgrenska Academy de l'université de Göteborg en Suède, a passé à la loupe le comportement des professionnels de santé et de leurs patients.
L'étude s'est faite sous la forme de questionnaires remplis par des praticiens dans la région de Skaraborg. Le chercheur a observé que plus les médecins boivent, plus ils sont tolérants vis-à-vis des quantités d'alcool absorbées par leurs patients. L'égalité des sexes a également des progrès à faire en matière d'alcool. Ainsi, pour des patients ayant à faire face à un même problème de santé et consommant la même quantité d'alcool, le médecin demandera aux hommes de simplement diminuer leur consommation alors qu'il exigera des femmes qu'elles arrêtent complètement. Découverte inattendue de l'étude, le rôle que joue la formation continue des médecins face au problème de l'alcool.
Neuf médecins suédois sur dix placent la limite d'une consommation excessive en dessous de la barre fixée par le ministère de la Santé suédois. Et ceux qui n'ont pas suivi de formation indiquent à leurs patients une limite de consommation encore plus basse que celle choisie par les médecins les plus formés…
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Les obligations nouvelles pour devenir Français

«Vous souhaitez devenir Français. C'est une décision importante et réfléchie. Devenir Français n'est pas une simple démarche administrative. Acquérir la nationalité française est une décision qui vous engage et, au-delà de vous, engage vos descendants», explique la Charte des droits et des devoirs du citoyen français que devront désormais signer les candidats à la naturalisation, lors de l'entretien d'assimilation qui finalise leur demande.

Le texte, voulu par la loi du 16 juin 2011 sur l'immigration et l'intégration a été rédigé par le Haut conseil à l'intégration qui le présente mardi après-midi à Claude Guéant. Il reprend et explicite le droit et les coutumes françaises. Si la charte est avant tout symbolique, elle souligne certaines obligations: «Tout citoyen concourt à la défense et à la cohésion de la nation». Ou encore: «En devenant Français, vous ne pourrez plus vous réclamer d'une autre nationalité sur le territoire français». Une formule pour clore les débats qui ont eu lieu ces derniers mois autour de la double nationalité, certains députés UMP ayant envisagé de l'interdire. En droit, cela serait pratiquement impossible, puisque des pays comme le Maroc ne permettent pas de renoncer à sa nationalité. Un Marocain et ses descendants restent toujours marocains aux yeux du Royaume. Ce «serait vouloir légiférer sur des droits étrangers», reconnaît-on au cabinet du ministre de l'Intérieur, où l'on préfère «s'assurer que les personnes qui obtiennent la nationalité française sont bien assimilées».

Pour cela, le niveau de français exigé a été augmenté par un décret paru en novembre et applicable en janvier. Les candidats devront maintenant, comme dans le reste de l'Europe, avoir le niveau «fin de scolarité obligatoire». Certains immigrés installés de longue date en France, sont analphabètes. Et pourraient peiner. Mais officiellement, il ne s'agit pas de restreindre l'accès à la nationalité. «Quand on est Français, on parle français» a tranché Claude Guéant.

L'an passé près de 95.000 personnes ont été naturalisées. La plupart sont en France depuis quinze ans. Et demandent la naturalisation, souvent lorsque leurs enfants deviennent français. «Mon pays, c'est celui où vit ma famille. Où vivront mes enfants et petits-enfants. C'est la France», selon la formule de Fatima, 50 ans, naturalisée en août dernier, après 25 ans de résidence.

Un niveau de connaissance de base en histoire
À l'avenir, ces candidats devront aussi justifier d'un niveau de connaissance de base en histoire, culture générale et société française. Le ministère a réuni des historiens pour établir «le niveau, type collège». Le contrôle se fera probablement par un questionnaire… Le décret est en cours de validation. Et sera appliqué également en janvier.

La charte, elle, ne fixe pas de conditions supplémentaires pour acquérir la nationalité, mais rappelle qu'il s'agit d'une adhésion: «C'est pour vous et pour vos descendants, la volonté d'adopter ce pays qui vous a accueilli et qui va devenir le vôtre, adopter son histoire, ses principes et ses valeurs et ainsi, en intégrant la communauté nationale, accepter de contribuer à le défendre et devenir un acteur solidaire de son avenir. En retour, la France vous reconnaît comme un citoyen de la République». Le texte qui détaille aussi les droits sociaux (congés payés, droit à la sécurité matérielle) doit encore être validé par le conseil d'État avant d'être adopté par décret. Si d'aventure, lors de son entretien, un candidat contestait les valeurs de laïcité, d'égalité homme-femme explicitées dans la Charte… il pourrait être recalé.

Cécilia Gabizon, qui suit les questions d'intégration au Figaro, est membre du HCI

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