Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Premier recul de l'emploi en deux ans
Mis à jour le 08/12/2011 à 10:34 lefigaro.fr
L'économie française a détruit 10.000 emplois au troisième trimestre. Ce recul inédit depuis 18 mois est essentiellement dû au fort repli observé dans l'intérim.
C'est officiel: l'emploi recule bel et bien en France. Selon les toutes dernières statistiques publiées par l'Acoss, la fédération des Ursaff qui collectent les cotisations sociales prélevées dans toutes les entreprises, l'économie a détruit pas moins de 10.000 emplois au troisième trimestre, soit une baisse de 0,1% de l'emploi salarié, mettant fin à 18 mois de créations discontinus.
Pôle emploi et l'Insee sont en revanche un peu moins pessimiste et enregistrent «une stabilité» de l'emploi salarié (5200 créations de postes pour Pôle emploi, 3.600 pour l'Insee) sur un champ légèrement plus restreint.
Le recul décrit par l'Acoss est essentiellement dû au fort repli de l'intérim entamé au trimestre précédent: l'emploi y a reculé de 3,3% entre juillet et septembre, contre une chute de 0,7% les trois mois précédents et des hausses trimestrielles de l'ordre de 5% pendant près de deux ans.
158.000 créations de postes sur un an
L'emploi est toutefois resté stable dans le tertiaire hors intérim alors qu'il affichait encore des hausses de l'ordre de 0,4% les trimestres précédents. Les effectifs dans le BTP ont quant à eux légèrement progressé, à +0,1% sur trois mois. À l'inverse, l'emploi dans l'industrie a légèrement diminué (-0,1%, soit une perte de 3500 postes).
Sur un an, l'emploi salarié progresse toutefois de 0,9%, soit l'équivalent de 158.000 créations de postes (146.800 pour Pôle emploi). Selon l'Acoss, la France compte donc désormais près de 18 millions de salariés (16,6 millions pour Pôle emploi).
Autres preuves du retournement intervenu cet été ? Après un début d'année dynamique et des hausses continues depuis deux ans, la masse salariale a entamé au troisième trimestre un léger repli, de 0,1%. Sur un an, elle progresse toutefois de 3,3%.
Quant au salaire moyen par tête, il a reculé lui aussi entre juillet et septembre, de 0,2% après une hausse de 0,5% les trois mois précédents. Un repli que l'Acoss explique notamment «par un moindre recours aux heures supplémentaires».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Mis à jour le 08/12/2011 à 10:34 lefigaro.fr
L'économie française a détruit 10.000 emplois au troisième trimestre. Ce recul inédit depuis 18 mois est essentiellement dû au fort repli observé dans l'intérim.
C'est officiel: l'emploi recule bel et bien en France. Selon les toutes dernières statistiques publiées par l'Acoss, la fédération des Ursaff qui collectent les cotisations sociales prélevées dans toutes les entreprises, l'économie a détruit pas moins de 10.000 emplois au troisième trimestre, soit une baisse de 0,1% de l'emploi salarié, mettant fin à 18 mois de créations discontinus.
Pôle emploi et l'Insee sont en revanche un peu moins pessimiste et enregistrent «une stabilité» de l'emploi salarié (5200 créations de postes pour Pôle emploi, 3.600 pour l'Insee) sur un champ légèrement plus restreint.
Le recul décrit par l'Acoss est essentiellement dû au fort repli de l'intérim entamé au trimestre précédent: l'emploi y a reculé de 3,3% entre juillet et septembre, contre une chute de 0,7% les trois mois précédents et des hausses trimestrielles de l'ordre de 5% pendant près de deux ans.
158.000 créations de postes sur un an
L'emploi est toutefois resté stable dans le tertiaire hors intérim alors qu'il affichait encore des hausses de l'ordre de 0,4% les trimestres précédents. Les effectifs dans le BTP ont quant à eux légèrement progressé, à +0,1% sur trois mois. À l'inverse, l'emploi dans l'industrie a légèrement diminué (-0,1%, soit une perte de 3500 postes).
Sur un an, l'emploi salarié progresse toutefois de 0,9%, soit l'équivalent de 158.000 créations de postes (146.800 pour Pôle emploi). Selon l'Acoss, la France compte donc désormais près de 18 millions de salariés (16,6 millions pour Pôle emploi).
Autres preuves du retournement intervenu cet été ? Après un début d'année dynamique et des hausses continues depuis deux ans, la masse salariale a entamé au troisième trimestre un léger repli, de 0,1%. Sur un an, elle progresse toutefois de 3,3%.
Quant au salaire moyen par tête, il a reculé lui aussi entre juillet et septembre, de 0,2% après une hausse de 0,5% les trois mois précédents. Un repli que l'Acoss explique notamment «par un moindre recours aux heures supplémentaires».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Les conditions de détention se dégradent en France
Lefigaro.fr 7/12/2011
Le rapport de l'Observatoire international des prisons dresse un tableau sombre de la situation carcérale et souligne l'échec de la récidive.
La vie des détenus est de plus en plus dure. L'Observatoire international des prisons (OIP), qui a rendu son premier rapport en six ans sur la situation en France dresse un sombre tableau des prisons françaises. L'ONG estime ainsi que l'objectif de lutte contre la récidive affiché par les pouvoirs publics reste «une utopie» et s'alarme du taux de suicides, qui reste «l'un des plus élevés» d'Europe malgré divers plans de prévention. Rien que sur les dix premiers mois de l'année, le nombre de détenus ayant mis fin à leurs jours a augmenté de près de 8%.
Autre sujet d'inquiétude pour l'OIP, la surpopulation dans les établissements pénitentiaires ne s'améliore pas du tout : entre 2005 et 2011, le nombre moyen de personnes incarcérées est passé de 58.288 à 60.761, soit un accroissement de 4%. Les nombreuses condamnations dont l'État a fait l'objet pour non respect de la dignité humaine, n'ont pas changé les conditions de vie carcérales. Ce rapport «tord le cou à quelques idées reçues selon lesquelles bon an mal an, les conditions de détention s'amélioreraient avec les années», a expiqué Patrick Marest, l'un des auteurs. Le taux de surpopulation carcérale est globalement de 113%, avec de fortes disparités selon les établissements, ont expliqué les auteurs du rapport.
«Un système carcéral infantilisant»
L'Observatoire pointe aussi le manque de réinsertion : la prison offre «un système infantilisant», ne permettant «pratiquement aucune autonomie aux personnes détenues», a expliqué Patrick Marest. Le rapport souligne le manque d'activités en prison, «moins d'une personne sur 11» bénéficiant selon l'OIP d'une formation professionnelle et «moins d'un quart des détenus» exerçant un emploi, dans «des conditions de travail dignes du XIXe siècle au regard du droit». «La mission de réinsertion est ratée parce que d'autres choix sont faits. Une prison qui réinsère, c'est la grande illusion carcérale», a affirmé Patrick Marest.
Selon l'OIP, la systématisation des sanctions, en particulier les peines minimales pour les petits délits, s'avère contre-productive en matière de prévention. Au lieu des 18 nouvelles lois pénales en cinq ans, l'ONG préconise «la libération conditionnelle, mesure incluant un accompagnement aux plans de l'insertion, des soins, de la prévention de la récidive». Au lieu de cela, l'État a préféré le placement sous bracelet électronique, qui a bondi de 370% en cinq ans, une mesure que regrettent les auteurs. Le rapport sera disponible en librairie le 5 janvier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Lefigaro.fr 7/12/2011
Le rapport de l'Observatoire international des prisons dresse un tableau sombre de la situation carcérale et souligne l'échec de la récidive.
La vie des détenus est de plus en plus dure. L'Observatoire international des prisons (OIP), qui a rendu son premier rapport en six ans sur la situation en France dresse un sombre tableau des prisons françaises. L'ONG estime ainsi que l'objectif de lutte contre la récidive affiché par les pouvoirs publics reste «une utopie» et s'alarme du taux de suicides, qui reste «l'un des plus élevés» d'Europe malgré divers plans de prévention. Rien que sur les dix premiers mois de l'année, le nombre de détenus ayant mis fin à leurs jours a augmenté de près de 8%.
Autre sujet d'inquiétude pour l'OIP, la surpopulation dans les établissements pénitentiaires ne s'améliore pas du tout : entre 2005 et 2011, le nombre moyen de personnes incarcérées est passé de 58.288 à 60.761, soit un accroissement de 4%. Les nombreuses condamnations dont l'État a fait l'objet pour non respect de la dignité humaine, n'ont pas changé les conditions de vie carcérales. Ce rapport «tord le cou à quelques idées reçues selon lesquelles bon an mal an, les conditions de détention s'amélioreraient avec les années», a expiqué Patrick Marest, l'un des auteurs. Le taux de surpopulation carcérale est globalement de 113%, avec de fortes disparités selon les établissements, ont expliqué les auteurs du rapport.
«Un système carcéral infantilisant»
L'Observatoire pointe aussi le manque de réinsertion : la prison offre «un système infantilisant», ne permettant «pratiquement aucune autonomie aux personnes détenues», a expliqué Patrick Marest. Le rapport souligne le manque d'activités en prison, «moins d'une personne sur 11» bénéficiant selon l'OIP d'une formation professionnelle et «moins d'un quart des détenus» exerçant un emploi, dans «des conditions de travail dignes du XIXe siècle au regard du droit». «La mission de réinsertion est ratée parce que d'autres choix sont faits. Une prison qui réinsère, c'est la grande illusion carcérale», a affirmé Patrick Marest.
Selon l'OIP, la systématisation des sanctions, en particulier les peines minimales pour les petits délits, s'avère contre-productive en matière de prévention. Au lieu des 18 nouvelles lois pénales en cinq ans, l'ONG préconise «la libération conditionnelle, mesure incluant un accompagnement aux plans de l'insertion, des soins, de la prévention de la récidive». Au lieu de cela, l'État a préféré le placement sous bracelet électronique, qui a bondi de 370% en cinq ans, une mesure que regrettent les auteurs. Le rapport sera disponible en librairie le 5 janvier.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Cancer : faut-il conseiller la pilule aux religieuses ?
Par damien Mascret - le 07/12/2011 lefigaro.fr
La maternité abaisse le risque de cancer du sein chez la femme. A défaut d'enfants, des chercheurs australiens recommandent de prendre la pilule contraceptive.
Quelle mouche a donc piqué deux chercheurs australiens pour aller suggérer aux religieuses de prendre la pilule contraceptive ?
Il est vrai que l'idée provocatrice de Kara Britt et Roger Short, de l'université de Melbourne, repose sur des données scientifiques réelles qui concernent toutes les femmes et pas seulement les religieuses. Premièrement, le fait de ne pas avoir eu d'enfant, que l'on soit religieuse ou non, augmente le risque de certains cancers. On estime, par exemple, que chaque enfant induit, pour sa mère, une réduction de près de 10 % du risque de cancer du sein. Le risque serait même réduit de moitié pour les femmes ayant eu un premier bébé avant 20 ans. En fait, la règle est que plus la première grossesse se produit tôt et plus une femme a eu d'enfants, plus cela diminue son risque de cancer du sein.
Mais une évaluation du risque uniquement centrée sur la maternité, est incomplète car les grossesses ne sont pas les seules «protections naturelles» qu'une femme peut espérer contre le cancer du sein. L'âge des premières règles joue aussi un rôle évident : une femme réglée à 15 ans voit son risque réduit d'un quart par rapport à celui d'une femme qui l'a été à 12 ans. De même qu'être ménopausée avant 45 ans - en dehors des inconvénients possibles pour la santé liés au manque brutal d'hormones dans l'organisme - réduit de moitié le risque cancer du sein par rapport à une femme ménopausée après 55 ans.
Coup méditatique
Les auteurs concluent un peu vite à l'effet bénéfique de la pilule en se focalisant sur les bons résultats d'une étude de l'université d'Aberdeen (Écosse) publiée l'an dernier en passant sous silence de nombreux biais méthodologiques. L'étude concluait à une réduction de 15 % de la mortalité chez les utilisatrices de pilule.
Pourtant, au vu des données parfois contradictoires accumulées ces dernières années, il semble plus raisonnable de se contenter de rassurer les utilisatrices de contraception orale. Il est en tout cas abusif d'y voir un traitement préventif contre le cancer.
Au fond, le principal reproche que l'on pourrait faire aux auteurs australiens n'est pas d'avoir orchestré un coup médiatique (efficace !) mais de ne pas même avoir évoqué les façons de se protéger contre le cancer du sein. Or, elles existent bel et bien : l'activité physique régulière semble réduire ce risque d'un tiers. Mieux que n'importe quel médicament, sans compter les autres effets bénéfiques tant sur le plan métabolique, cardiaque, musculaire et osseux. De même, éviter les excès d'alcool réduirait de moitié le risque. Deux façons en théorie faciles d'agir sur sa santé.
Selon les projections de l'Institut du cancer, 11.500 femmes décéderont d'un cancer du sein cette année en France et environ 53.000 nouveaux cas seront diagnostiqués. La prévention méritait mieux qu'un article accrocheur dans une revue réputée (The Lancet , 8 décembre).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par damien Mascret - le 07/12/2011 lefigaro.fr
La maternité abaisse le risque de cancer du sein chez la femme. A défaut d'enfants, des chercheurs australiens recommandent de prendre la pilule contraceptive.
Quelle mouche a donc piqué deux chercheurs australiens pour aller suggérer aux religieuses de prendre la pilule contraceptive ?
Il est vrai que l'idée provocatrice de Kara Britt et Roger Short, de l'université de Melbourne, repose sur des données scientifiques réelles qui concernent toutes les femmes et pas seulement les religieuses. Premièrement, le fait de ne pas avoir eu d'enfant, que l'on soit religieuse ou non, augmente le risque de certains cancers. On estime, par exemple, que chaque enfant induit, pour sa mère, une réduction de près de 10 % du risque de cancer du sein. Le risque serait même réduit de moitié pour les femmes ayant eu un premier bébé avant 20 ans. En fait, la règle est que plus la première grossesse se produit tôt et plus une femme a eu d'enfants, plus cela diminue son risque de cancer du sein.
Mais une évaluation du risque uniquement centrée sur la maternité, est incomplète car les grossesses ne sont pas les seules «protections naturelles» qu'une femme peut espérer contre le cancer du sein. L'âge des premières règles joue aussi un rôle évident : une femme réglée à 15 ans voit son risque réduit d'un quart par rapport à celui d'une femme qui l'a été à 12 ans. De même qu'être ménopausée avant 45 ans - en dehors des inconvénients possibles pour la santé liés au manque brutal d'hormones dans l'organisme - réduit de moitié le risque cancer du sein par rapport à une femme ménopausée après 55 ans.
Coup méditatique
Les auteurs concluent un peu vite à l'effet bénéfique de la pilule en se focalisant sur les bons résultats d'une étude de l'université d'Aberdeen (Écosse) publiée l'an dernier en passant sous silence de nombreux biais méthodologiques. L'étude concluait à une réduction de 15 % de la mortalité chez les utilisatrices de pilule.
Pourtant, au vu des données parfois contradictoires accumulées ces dernières années, il semble plus raisonnable de se contenter de rassurer les utilisatrices de contraception orale. Il est en tout cas abusif d'y voir un traitement préventif contre le cancer.
Au fond, le principal reproche que l'on pourrait faire aux auteurs australiens n'est pas d'avoir orchestré un coup médiatique (efficace !) mais de ne pas même avoir évoqué les façons de se protéger contre le cancer du sein. Or, elles existent bel et bien : l'activité physique régulière semble réduire ce risque d'un tiers. Mieux que n'importe quel médicament, sans compter les autres effets bénéfiques tant sur le plan métabolique, cardiaque, musculaire et osseux. De même, éviter les excès d'alcool réduirait de moitié le risque. Deux façons en théorie faciles d'agir sur sa santé.
Selon les projections de l'Institut du cancer, 11.500 femmes décéderont d'un cancer du sein cette année en France et environ 53.000 nouveaux cas seront diagnostiqués. La prévention méritait mieux qu'un article accrocheur dans une revue réputée (The Lancet , 8 décembre).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Légère hausse du nombre de médecins formés en 2012
Par figaro icon le figaro.fr - le 08/12/2011
Le numerus clausus des étudiants admis en deuxième année de médecine passera de 7700 à 8000 places l'an prochain.
Huit mille étudiants seront admis l'été prochain en deuxième année de médecine à la suite du relèvement du numerus clausus, bloqué à 7700 depuis trois ans, ont annoncé jeudi dans le Quotidien du Médecin les ministres de la Santé et de l'Enseignement supérieur Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez.
Le nombre d'étudiants qui seront admis en médecine à l'issue de la première année commune aux études de santé (PACES) passera de 7.400 à 7.500 et le nombre d'étudiants venant d'autres filières (ingénieurs, grandes écoles) et autorisés à débuter médecine en deuxième année sera porté de 300 à 500.
Ce relèvement modéré du numerus clausus a pour but de remédier à la pénurie de médecins dans certains territoires. «Cette hausse ne règle pas toutes les questions de démographie médicale, j'en ai bien conscience, mais c'est un élément clé d'une stratégie globale», a déclaré au Quotidien du Médecin Xavier Bertrand, précisant qu'il allait évoquer la question de la démographie «de façon plus large» dans les semaines qui viennent avec l'ensemble des professionnels de santé.
Le ministre de la Santé avait annoncé le 26 novembre à Toulouse, lors du congrès du syndicat des médecins libéraux (SML), qu'il relèverait le numerus clausus, sans donner de précisions chiffrées. Mais après cette annonce, des doyens d'universités de médecine et des organisations d'étudiants et d'internes en médecine s'étaient inquiétés d'un relèvement trop important du numerus clausus qui nuirait aux conditions d'enseignement. «Nous nous sommes assurés que cette augmentation était compatible avec les capacités de formation des facultés», a indiqué de son côté Laurent Wauquiez.
Au sujet des étudiants issus d'autres filières et abordant la médecine en deuxième année, le ministre de l'Enseignement supérieur a indiqué que cette piste serait poursuivie. «Nous entendons poursuivre sur l'augmentation du nombre de places réservées aux passerelles. Ce cursus est intéressant car il permet de diversifier le profil des médecins», a-t-il dit.
Le numerus clausus (sans tenir compte des passerelles) était bloqué à 7400 depuis 2009. Instauré pendant l'année universitaire 1971/1972 à 8588 étudiants, il a diminué régulièrement pour atteindre un point bas de 3500 en 1992/1993 avant de remonter très lentement quand des problèmes de pénurie de praticiens sont apparus. Il n'était encore que de 4100 en 2000/2001.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par figaro icon le figaro.fr - le 08/12/2011
Le numerus clausus des étudiants admis en deuxième année de médecine passera de 7700 à 8000 places l'an prochain.
Huit mille étudiants seront admis l'été prochain en deuxième année de médecine à la suite du relèvement du numerus clausus, bloqué à 7700 depuis trois ans, ont annoncé jeudi dans le Quotidien du Médecin les ministres de la Santé et de l'Enseignement supérieur Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez.
Le nombre d'étudiants qui seront admis en médecine à l'issue de la première année commune aux études de santé (PACES) passera de 7.400 à 7.500 et le nombre d'étudiants venant d'autres filières (ingénieurs, grandes écoles) et autorisés à débuter médecine en deuxième année sera porté de 300 à 500.
Ce relèvement modéré du numerus clausus a pour but de remédier à la pénurie de médecins dans certains territoires. «Cette hausse ne règle pas toutes les questions de démographie médicale, j'en ai bien conscience, mais c'est un élément clé d'une stratégie globale», a déclaré au Quotidien du Médecin Xavier Bertrand, précisant qu'il allait évoquer la question de la démographie «de façon plus large» dans les semaines qui viennent avec l'ensemble des professionnels de santé.
Le ministre de la Santé avait annoncé le 26 novembre à Toulouse, lors du congrès du syndicat des médecins libéraux (SML), qu'il relèverait le numerus clausus, sans donner de précisions chiffrées. Mais après cette annonce, des doyens d'universités de médecine et des organisations d'étudiants et d'internes en médecine s'étaient inquiétés d'un relèvement trop important du numerus clausus qui nuirait aux conditions d'enseignement. «Nous nous sommes assurés que cette augmentation était compatible avec les capacités de formation des facultés», a indiqué de son côté Laurent Wauquiez.
Au sujet des étudiants issus d'autres filières et abordant la médecine en deuxième année, le ministre de l'Enseignement supérieur a indiqué que cette piste serait poursuivie. «Nous entendons poursuivre sur l'augmentation du nombre de places réservées aux passerelles. Ce cursus est intéressant car il permet de diversifier le profil des médecins», a-t-il dit.
Le numerus clausus (sans tenir compte des passerelles) était bloqué à 7400 depuis 2009. Instauré pendant l'année universitaire 1971/1972 à 8588 étudiants, il a diminué régulièrement pour atteindre un point bas de 3500 en 1992/1993 avant de remonter très lentement quand des problèmes de pénurie de praticiens sont apparus. Il n'était encore que de 4100 en 2000/2001.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Prudence avec le Motilium prescrit aux mères allaitantes
Par Pauline Fréour - le 07/12/2011 lefigaro.fr
Ce médicament anti-nausées est parfois utilisé pour favoriser la production de lait maternel. L'Afssaps met en garde contre des effets indésirables sur le rythme cardiaque.
Pour les jeunes mères qui souhaitent allaiter, ne pas parvenir à nourrir assez son bébé peut être très frustrant. Faute de médicament dédié à cet usage, il arrive que des médecins leur prescrivent du Motilium, un anti-nauséeux dont l'un des effets secondaires connus est de stimuler la lactation. Or l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient de publier une lettre adressée aux professionnels de santé pour les mettre en garde contre de possibles risques cardiaques en cas de surdosage.
«Il faut rapidement intervenir et dire à toutes les jeunes mamans que l'allaitement, c'est important, mais que ce médicament, quand on le détourne de son usage, est très dangereux», a réagi Dominique Maraninchi, directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), mercredi sur Europe 1. «Ce n'est pas pour rien qu'il existe des contre-indications à un produit, «cela signifie qu'il y a des dangers», a rappelé le patron de l'Afssaps, ajoutant que «si un médecin vous prescrit un médicament pour allaiter, c'est très dangereux et suspect».
Risque faible
Selon ce courrier, des études épidémiologiques ont mis en évidence que l'utilisation de la dompéridone (molécule active du Motilium) peut être associée à une augmentation du risque d'arythmies ventriculaires graves et de mort subite. Ce risque, qui reste faible, est plus élevé pour les personnes traitées par des doses quotidiennes supérieures à 30 mg/jour.
Le Motilium (Laboratoire Janssen), qui n'est officiellement indiqué que pour le traitement des vomissements et nausées de l'adulte, ne présente pas de recommandations de posologie pour son action sur la production lactée. «Il arrive que des médecins aillent jusqu'à prescrire 2 comprimés de 10 mg 3 fois par jour, soit 60 mg quotidiens, et là ça fait beaucoup» constate le Dr Pilliot, pédiatre à Roubaix et président de la Coordination française pour l'allaitement maternel, pour qui le recours au Motilium peut s'envisager dans certains cas, notamment une naissance prématurée. «Mais on observe aussi une efficacité dès 30 mg par jour», ajoute-t-il, précisant que la dompéridone n'est utile «que si le bébé tête bien». Deux petites études, réalisées en 1985 et 2002, ont confirmé l'amélioration apportée par 30 mg journaliers.
Quant au risque d'exposition de l'enfant, on estime que moins de 1% de ce médicament passe de la mère au bébé à travers le lait. Néanmoins, la notice précise que ce médicament «ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement».
Réserves
Les spécialistes de la petite enfance ne sont pas tous favorables à ce type d'aide médicamenteuse. «Je n'en prescris jamais», indique ainsi le Dr Soulié, médecin de la Protection maternelle et infantile, rappelant l'importance d'apprendre les bons gestes aux jeunes mamans. Elle recommande notamment de stimuler le sein régulièrement (en mettant le bébé au sein ou avec un tire-lait), car plus il est sollicité, plus il produit de lait.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pauline Fréour - le 07/12/2011 lefigaro.fr
Ce médicament anti-nausées est parfois utilisé pour favoriser la production de lait maternel. L'Afssaps met en garde contre des effets indésirables sur le rythme cardiaque.
Pour les jeunes mères qui souhaitent allaiter, ne pas parvenir à nourrir assez son bébé peut être très frustrant. Faute de médicament dédié à cet usage, il arrive que des médecins leur prescrivent du Motilium, un anti-nauséeux dont l'un des effets secondaires connus est de stimuler la lactation. Or l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient de publier une lettre adressée aux professionnels de santé pour les mettre en garde contre de possibles risques cardiaques en cas de surdosage.
«Il faut rapidement intervenir et dire à toutes les jeunes mamans que l'allaitement, c'est important, mais que ce médicament, quand on le détourne de son usage, est très dangereux», a réagi Dominique Maraninchi, directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), mercredi sur Europe 1. «Ce n'est pas pour rien qu'il existe des contre-indications à un produit, «cela signifie qu'il y a des dangers», a rappelé le patron de l'Afssaps, ajoutant que «si un médecin vous prescrit un médicament pour allaiter, c'est très dangereux et suspect».
Risque faible
Selon ce courrier, des études épidémiologiques ont mis en évidence que l'utilisation de la dompéridone (molécule active du Motilium) peut être associée à une augmentation du risque d'arythmies ventriculaires graves et de mort subite. Ce risque, qui reste faible, est plus élevé pour les personnes traitées par des doses quotidiennes supérieures à 30 mg/jour.
Le Motilium (Laboratoire Janssen), qui n'est officiellement indiqué que pour le traitement des vomissements et nausées de l'adulte, ne présente pas de recommandations de posologie pour son action sur la production lactée. «Il arrive que des médecins aillent jusqu'à prescrire 2 comprimés de 10 mg 3 fois par jour, soit 60 mg quotidiens, et là ça fait beaucoup» constate le Dr Pilliot, pédiatre à Roubaix et président de la Coordination française pour l'allaitement maternel, pour qui le recours au Motilium peut s'envisager dans certains cas, notamment une naissance prématurée. «Mais on observe aussi une efficacité dès 30 mg par jour», ajoute-t-il, précisant que la dompéridone n'est utile «que si le bébé tête bien». Deux petites études, réalisées en 1985 et 2002, ont confirmé l'amélioration apportée par 30 mg journaliers.
Quant au risque d'exposition de l'enfant, on estime que moins de 1% de ce médicament passe de la mère au bébé à travers le lait. Néanmoins, la notice précise que ce médicament «ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement».
Réserves
Les spécialistes de la petite enfance ne sont pas tous favorables à ce type d'aide médicamenteuse. «Je n'en prescris jamais», indique ainsi le Dr Soulié, médecin de la Protection maternelle et infantile, rappelant l'importance d'apprendre les bons gestes aux jeunes mamans. Elle recommande notamment de stimuler le sein régulièrement (en mettant le bébé au sein ou avec un tire-lait), car plus il est sollicité, plus il produit de lait.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Allaitement : Attention au Motilium
L'Afssaps met en garde contre l'utilisation de plus en plus répandue, du médicament dompéridone (commercialisé sous le nom Motilium) pour favoriser l'allaitement.
Le Motilium est un médicament indiqué en cas de nausées et de vomissements. Mais, de nombreuses femmes enceintes se le font prescrire par certains médecins à des doses parfois très élevées pour favoriser l'allaitement, sans que l'on connaisse les conséquences de cet usage détourné. C'est donc un vrai problème de santé publique. Ainsi, des spécialistes s'alarment de cet état de fait et craignent d'être à l'aube d'un nouveau scandale sanitaire, rapporte Europe 1. Aussi appelé Dompéridone, le Motilium s'impose comme « la prétendue solution pour augmenter la production de lait maternel », les associations qui prônent l'allaitement le conseillant même aux jeunes mères manquant de lait.
"Ce médicament, quand on le détourne de son usage, est dangereux"
Dominique Maraninchi, le directeur de l'AFSSAPS, a dénoncé mercredi le détournement d'un médicament anti-vomitif pour aider à l'allaitement. « L'allaitement, c'est important. Mais ce médicament, quand on le détourne de son usage, est dangereux, pour la maman et le bébé », a mis en garde Dominique Maraninchi au micro d'Europe 1. « Il y a des risques de mort subite et d'arythmie cardiaque. C'est sérieux », a-t-il précisé sur Europe 1. « Aucune étude scientifique n'a été menée sur le sujet, et le laboratoire qui le commercialise est formel, c'est écrit noir sur blanc sur la notice : ce médicament n'est pas fait pour stimuler la lactation, c'est même un de ses effets indésirables », rappelle Europe 1.
Le directeur de l'AFSSAPS a par ailleurs critiqué les médecins qui prescrivent le Motilium à de jeunes mamans. « Ce produit est indiqué contre les vomissements. Et il est contre-indiqué pendant l'allaitement, ça n'est pas pour rien qu'on l'indique, ça signifie qu'il y a des dangers », a-t-il insisté.
Francesoir.fr 7/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'Afssaps met en garde contre l'utilisation de plus en plus répandue, du médicament dompéridone (commercialisé sous le nom Motilium) pour favoriser l'allaitement.
Le Motilium est un médicament indiqué en cas de nausées et de vomissements. Mais, de nombreuses femmes enceintes se le font prescrire par certains médecins à des doses parfois très élevées pour favoriser l'allaitement, sans que l'on connaisse les conséquences de cet usage détourné. C'est donc un vrai problème de santé publique. Ainsi, des spécialistes s'alarment de cet état de fait et craignent d'être à l'aube d'un nouveau scandale sanitaire, rapporte Europe 1. Aussi appelé Dompéridone, le Motilium s'impose comme « la prétendue solution pour augmenter la production de lait maternel », les associations qui prônent l'allaitement le conseillant même aux jeunes mères manquant de lait.
"Ce médicament, quand on le détourne de son usage, est dangereux"
Dominique Maraninchi, le directeur de l'AFSSAPS, a dénoncé mercredi le détournement d'un médicament anti-vomitif pour aider à l'allaitement. « L'allaitement, c'est important. Mais ce médicament, quand on le détourne de son usage, est dangereux, pour la maman et le bébé », a mis en garde Dominique Maraninchi au micro d'Europe 1. « Il y a des risques de mort subite et d'arythmie cardiaque. C'est sérieux », a-t-il précisé sur Europe 1. « Aucune étude scientifique n'a été menée sur le sujet, et le laboratoire qui le commercialise est formel, c'est écrit noir sur blanc sur la notice : ce médicament n'est pas fait pour stimuler la lactation, c'est même un de ses effets indésirables », rappelle Europe 1.
Le directeur de l'AFSSAPS a par ailleurs critiqué les médecins qui prescrivent le Motilium à de jeunes mamans. « Ce produit est indiqué contre les vomissements. Et il est contre-indiqué pendant l'allaitement, ça n'est pas pour rien qu'on l'indique, ça signifie qu'il y a des dangers », a-t-il insisté.
Francesoir.fr 7/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Slow Food
S'indigner contre les Fast Food, voilà le but de la Slow Food. Créée dans les années 80 en Italie par un journaliste et critique gastronomique, la Slow Food est aujourd'hui un mouvement international qui prône la "bonne bouffe". L'objectif est de préserver la cuisine régionale, les produits du terroir et les traditions culinaires locales, bref de faire perdurer notre patrimoine gastronomique. L'association Slow Food est une association internationale à but non lucratif reconnue par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Elle compte aujourd'hui plus de 100 000 adhérents qui s'engagent à défendre une alimentation alliant plaisir et responsabilité envers les producteurs et l'environnement.
Ma minute essentielle 8/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
S'indigner contre les Fast Food, voilà le but de la Slow Food. Créée dans les années 80 en Italie par un journaliste et critique gastronomique, la Slow Food est aujourd'hui un mouvement international qui prône la "bonne bouffe". L'objectif est de préserver la cuisine régionale, les produits du terroir et les traditions culinaires locales, bref de faire perdurer notre patrimoine gastronomique. L'association Slow Food est une association internationale à but non lucratif reconnue par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Elle compte aujourd'hui plus de 100 000 adhérents qui s'engagent à défendre une alimentation alliant plaisir et responsabilité envers les producteurs et l'environnement.
Ma minute essentielle 8/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Bronchiolite : les urgences débordées
D’après les dernières informations communiquées par l'Institut de veille sanitaire (InVS), la bronchiolite aurait franchi son pic épidémique la semaine dernière. Si les services d'urgences hospitalières ont semblé un temps débordés par l’arrivée en masse de parents de nourrissons de moins de 2 ans qui respirent très difficilement, le recours à ces derniers serait légèrement en baisse depuis quelques jours.
La bronchiolite est une infection virale qui touche tout particulièrement les petites bronches du nourrisson et du jeune enfant. Si les complications sont rares, les symptômes peuvent être source d’angoisse pour les jeunes parents, notamment en raison, pour l'enfant, de difficultés à respirer. Afin d’éviter le passage par la case « urgences » dès l’apparition des premiers symptômes, les spécialistes recommandent de consulter votre médecin traitant qui vous dirigera vers un kinésithérapeute. Ce dernier, par des gestes qui peuvent parfois surprendre en raison de leur violence apparente, devrait aider efficacement votre enfant à évacuer le mucus qui encombre ses bronches et ainsi, lui permettre de respirer à nouveau normalement.
En moyenne, chaque année, entre 300 000 et 400 000 nourrissons de moins de deux ans, soit 30 % de cette tranche spécifique de la population, sont touchés par cette pathologie de la petite enfance. Depuis le début de l’épidémie en septembre dernier, 10 000 cas ont déjà été recensés. Un peu plus de 51 % d’entre eux concernaient de jeunes garçons de moins de 6 mois, selon L’InVS. Actuellement, bien que certains services d’urgences soient, depuis un peu plus d’un mois, perturbés par l’admission d’un grand nombre d’enfants touchés par la bronchiolite, sur l’ensemble du territoire, la gestion de l’épidémie semble pour l’instant contrôlée.
Des règles simples d’hygiène permettent d’éviter la contagion : se laver les mains après s‘être occupé d’un nourrisson ; ne pas éternuer sans mettre sa main devant la bouche afin d’éviter toute propagation de virus, et lorsqu’on est enrhumé, mettre un masque quand on est à proximité d’un jeune enfant ; enfin et surtout, éviter les lieux trop fréquentés.
Article écrit le 2011-12-07 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
D’après les dernières informations communiquées par l'Institut de veille sanitaire (InVS), la bronchiolite aurait franchi son pic épidémique la semaine dernière. Si les services d'urgences hospitalières ont semblé un temps débordés par l’arrivée en masse de parents de nourrissons de moins de 2 ans qui respirent très difficilement, le recours à ces derniers serait légèrement en baisse depuis quelques jours.
La bronchiolite est une infection virale qui touche tout particulièrement les petites bronches du nourrisson et du jeune enfant. Si les complications sont rares, les symptômes peuvent être source d’angoisse pour les jeunes parents, notamment en raison, pour l'enfant, de difficultés à respirer. Afin d’éviter le passage par la case « urgences » dès l’apparition des premiers symptômes, les spécialistes recommandent de consulter votre médecin traitant qui vous dirigera vers un kinésithérapeute. Ce dernier, par des gestes qui peuvent parfois surprendre en raison de leur violence apparente, devrait aider efficacement votre enfant à évacuer le mucus qui encombre ses bronches et ainsi, lui permettre de respirer à nouveau normalement.
En moyenne, chaque année, entre 300 000 et 400 000 nourrissons de moins de deux ans, soit 30 % de cette tranche spécifique de la population, sont touchés par cette pathologie de la petite enfance. Depuis le début de l’épidémie en septembre dernier, 10 000 cas ont déjà été recensés. Un peu plus de 51 % d’entre eux concernaient de jeunes garçons de moins de 6 mois, selon L’InVS. Actuellement, bien que certains services d’urgences soient, depuis un peu plus d’un mois, perturbés par l’admission d’un grand nombre d’enfants touchés par la bronchiolite, sur l’ensemble du territoire, la gestion de l’épidémie semble pour l’instant contrôlée.
Des règles simples d’hygiène permettent d’éviter la contagion : se laver les mains après s‘être occupé d’un nourrisson ; ne pas éternuer sans mettre sa main devant la bouche afin d’éviter toute propagation de virus, et lorsqu’on est enrhumé, mettre un masque quand on est à proximité d’un jeune enfant ; enfin et surtout, éviter les lieux trop fréquentés.
Article écrit le 2011-12-07 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Cancer : découverte d’une protéine clé pour bloquer le développement des métastases
D’après un article paru dans la revue Nature
Un des principaux risques de complications chez les patients atteints par cancer, c’est le développement de métastases. C’est à dire quand des cellules cancéreuses diffusent d’une tumeur maligne à la recherche d’un terrain favorable dans l’organisme, appelé « niche », pour se multiplier et engendrer une autre tumeur. Des études récentes ont d’ailleurs montré que seules les cellules souches cancéreuses étaient capables de migrer et de s’implanter dans d’autres parties du corps.
En étudiant le parcours de ces cellules de plus près chez la souris, Joerg Huelsken de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et ses collègues de l'Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (Isrec) ont découvert que sans la présence de périostine, une protéine exprimée naturellement dans le corps, les cellules cancéreuses diffusées à partir d'une tumeur maligne initiale ne peuvent se développer ailleurs en métastases.
D’après les chercheurs, si la cellule souche, lors de sa migration dans l’organisme, ne rentre pas en contact avec la périostine, elle finit par disparaître ou à rentrer en dormance. Ainsi, il est tout à fait possible d’imaginer qu’en inhibant la production de cette protéine, on pourrait empêcher le développement de métastase. C’est en tout cas l’hypothèse posée par les scientifiques suisses. Afin de vérifier cette théorie, ces derniers ont créé des anticorps chez la souris qui se fixent sur la périostine et empêchent son fonctionnement. Les résultats obtenus sont encourageants et montrent notamment que le fait de bloquer cette protéine n’entraîne pas d’effets secondaires graves.
L’équipe de Joerg Huelsken espère que leur méthode sera transposable chez l’homme et qu’elle pourra développer dans un futur proche des anticorps humain fonctionnel.
Article écrit le 2011-12-08 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
D’après un article paru dans la revue Nature
Un des principaux risques de complications chez les patients atteints par cancer, c’est le développement de métastases. C’est à dire quand des cellules cancéreuses diffusent d’une tumeur maligne à la recherche d’un terrain favorable dans l’organisme, appelé « niche », pour se multiplier et engendrer une autre tumeur. Des études récentes ont d’ailleurs montré que seules les cellules souches cancéreuses étaient capables de migrer et de s’implanter dans d’autres parties du corps.
En étudiant le parcours de ces cellules de plus près chez la souris, Joerg Huelsken de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et ses collègues de l'Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer (Isrec) ont découvert que sans la présence de périostine, une protéine exprimée naturellement dans le corps, les cellules cancéreuses diffusées à partir d'une tumeur maligne initiale ne peuvent se développer ailleurs en métastases.
D’après les chercheurs, si la cellule souche, lors de sa migration dans l’organisme, ne rentre pas en contact avec la périostine, elle finit par disparaître ou à rentrer en dormance. Ainsi, il est tout à fait possible d’imaginer qu’en inhibant la production de cette protéine, on pourrait empêcher le développement de métastase. C’est en tout cas l’hypothèse posée par les scientifiques suisses. Afin de vérifier cette théorie, ces derniers ont créé des anticorps chez la souris qui se fixent sur la périostine et empêchent son fonctionnement. Les résultats obtenus sont encourageants et montrent notamment que le fait de bloquer cette protéine n’entraîne pas d’effets secondaires graves.
L’équipe de Joerg Huelsken espère que leur méthode sera transposable chez l’homme et qu’elle pourra développer dans un futur proche des anticorps humain fonctionnel.
Article écrit le 2011-12-08 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Grippe H1N1 : la vaccination efficace chez les femmes enceintes
06-12-11 à 17:45 par Cécile Dumas 1 réaction
Une étude menée en France montre que le vaccin contre la grippe A (H1N1) permet de protéger la femme enceinte et le futur nouveau-né contre le virus.
RéagirLes craintes d’une pandémie de grippe très sévère liée au virus de grippe A(H1N1) en 2009 ont conduit les autorités sanitaires françaises à proposer une campagne de vaccination gratuite pour toute la population. Dans le même temps, plusieurs protocoles de recherches étaient lancés pour en savoir plus sur la pandémie, le virus de la grippe et la vaccination.
Principale caractéristique de cette grippe 2009-2010 : elle a fait plus de victimes chez les jeunes que chez les personnes âgées, contrairement à la grippe dite saisonnière, celle dont les virus circulent et reviennent d’une saison à l’autre. Les femmes enceintes faisaient partie des personnes les plus à risque de souffrir d’une forme grave de la grippe A(H1N1). La vaccination était donc particulièrement recommandée pour elles. Et elle a été efficace, annoncent des chercheurs de l’Inserm.
Dans le cadre de l’étude PREFLUVAC, l’équipe d’Odile Launay, directrice du centre d'investigation clinique en vaccinologie Cochin Pasteur (1), a suivi 107 femmes dans 5 maternités françaises. Avant la vaccination, 19% de ces femmes produisaient des anticorps (les agents de défense du système immunitaire dirigés spécifiquement contre un ‘ennemi’) contre le virus H1N1 à un niveau suffisant pour les protéger. Après la vaccination, réalisée en novembre et décembre 2009 avec un vaccin sans adjuvant, 98% des femmes avaient des taux d’anticorps protecteurs. A la naissance, 95% des nouveau-nés étaient protégés par ces anticorps, passés par le placenta jusqu’au fœtus. Les concentrations étaient même plus élevées chez les nouveau-nés.
Par ailleurs cette étude, s’ajoutant à d’autres, confirme que le vaccin peut être administré au cours de la grossesse, il n’est pas toxique, précisent les chercheurs de l’Inserm. Odile Launay recommande d’ailleurs aux femmes enceintes de se faire vacciner cette année : le vaccin intègre une protection contre le virus H1N1 de 2009, toujours en circulation.
Ces résultats sont publiés dans la revue Annals of Internal Medicine datée du 6 décembre 2011.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
06/12/11
(1) Inserm/AP-HP/Institut Pasteur/Université Paris DescartesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
06-12-11 à 17:45 par Cécile Dumas 1 réaction
Une étude menée en France montre que le vaccin contre la grippe A (H1N1) permet de protéger la femme enceinte et le futur nouveau-né contre le virus.
RéagirLes craintes d’une pandémie de grippe très sévère liée au virus de grippe A(H1N1) en 2009 ont conduit les autorités sanitaires françaises à proposer une campagne de vaccination gratuite pour toute la population. Dans le même temps, plusieurs protocoles de recherches étaient lancés pour en savoir plus sur la pandémie, le virus de la grippe et la vaccination.
Principale caractéristique de cette grippe 2009-2010 : elle a fait plus de victimes chez les jeunes que chez les personnes âgées, contrairement à la grippe dite saisonnière, celle dont les virus circulent et reviennent d’une saison à l’autre. Les femmes enceintes faisaient partie des personnes les plus à risque de souffrir d’une forme grave de la grippe A(H1N1). La vaccination était donc particulièrement recommandée pour elles. Et elle a été efficace, annoncent des chercheurs de l’Inserm.
Dans le cadre de l’étude PREFLUVAC, l’équipe d’Odile Launay, directrice du centre d'investigation clinique en vaccinologie Cochin Pasteur (1), a suivi 107 femmes dans 5 maternités françaises. Avant la vaccination, 19% de ces femmes produisaient des anticorps (les agents de défense du système immunitaire dirigés spécifiquement contre un ‘ennemi’) contre le virus H1N1 à un niveau suffisant pour les protéger. Après la vaccination, réalisée en novembre et décembre 2009 avec un vaccin sans adjuvant, 98% des femmes avaient des taux d’anticorps protecteurs. A la naissance, 95% des nouveau-nés étaient protégés par ces anticorps, passés par le placenta jusqu’au fœtus. Les concentrations étaient même plus élevées chez les nouveau-nés.
Par ailleurs cette étude, s’ajoutant à d’autres, confirme que le vaccin peut être administré au cours de la grossesse, il n’est pas toxique, précisent les chercheurs de l’Inserm. Odile Launay recommande d’ailleurs aux femmes enceintes de se faire vacciner cette année : le vaccin intègre une protection contre le virus H1N1 de 2009, toujours en circulation.
Ces résultats sont publiés dans la revue Annals of Internal Medicine datée du 6 décembre 2011.
C.D.
Sciences et Avenir.fr
06/12/11
(1) Inserm/AP-HP/Institut Pasteur/Université Paris DescartesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
Blanchiment des dents : une pratique à risque
05-12-11 à 18:20 par Cécile Dumas Réagir
Avoir les dents plus blanches peut avoir des conséquences fâcheuses, surtout si les produits utilisés dépassent les concentrations autorisées, rappellent le ministère de la Santé.
RéagirFace au succès croissant de la pratique à visée esthétique du blanchiment des dents, chez le dentiste ou dans les «bars à sourire», le ministère de la santé appelle les consommateurs à être vigilants et à vérifier que les produits utilisés pour leur donner un sourire hollywoodien respectent bien la législation en vigueur..
C’est une réaction chimique d’oxydation, la plupart du temps réalisée avec du peroxyde d’hydrogène, c’est-à-dire de l’eau oxygénée, qui permet de blanchir les dents. La législation européenne (directive du 20 septembre 2011) impose que dans les produits bucco-dentaires libérant du peroxyde d’hydrogène la concentration de dépasse pas 0,1%. Entre 0,1 et 6%, les produits ne doivent être vendus qu’à des dentistes et n’être utilisés que chez l’adulte.
La Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) et l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) effectuent de leur côté des contrôles pour s'assurer du respect de la législation.
Le communiqué du ministère de la santé rappelle que le blanchiment dentaire «est susceptible d’exposer les consommateurs à des risques pour leur santé, surtout si le traitement est renouvelé fréquemment». «Ces produits peuvent en effet entraîner une hypersensibilité des dents (apparition de douleurs, accentuées notamment par le froid, une altération de l’émail pouvant conduire à une usure prématurée et même à une fragilisation des dents, ainsi qu’une irritation des muqueuses liée à la causticité du produit). Par ailleurs, en cas d’expositions trop longues ou trop fréquentes, il existe un risque de recoloration plus rapide des dents.»
Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête menée par Sciences et Avenir sur la pratique des « bars à sourires ».
Le ministère de la santé publie ses recommandations sur le site: www.sante.gouv.fr/blanchiment-dentaire.html
C.D.
Sciences et Avenir.fr
05/12/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
05-12-11 à 18:20 par Cécile Dumas Réagir
Avoir les dents plus blanches peut avoir des conséquences fâcheuses, surtout si les produits utilisés dépassent les concentrations autorisées, rappellent le ministère de la Santé.
RéagirFace au succès croissant de la pratique à visée esthétique du blanchiment des dents, chez le dentiste ou dans les «bars à sourire», le ministère de la santé appelle les consommateurs à être vigilants et à vérifier que les produits utilisés pour leur donner un sourire hollywoodien respectent bien la législation en vigueur..
C’est une réaction chimique d’oxydation, la plupart du temps réalisée avec du peroxyde d’hydrogène, c’est-à-dire de l’eau oxygénée, qui permet de blanchir les dents. La législation européenne (directive du 20 septembre 2011) impose que dans les produits bucco-dentaires libérant du peroxyde d’hydrogène la concentration de dépasse pas 0,1%. Entre 0,1 et 6%, les produits ne doivent être vendus qu’à des dentistes et n’être utilisés que chez l’adulte.
La Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) et l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) effectuent de leur côté des contrôles pour s'assurer du respect de la législation.
Le communiqué du ministère de la santé rappelle que le blanchiment dentaire «est susceptible d’exposer les consommateurs à des risques pour leur santé, surtout si le traitement est renouvelé fréquemment». «Ces produits peuvent en effet entraîner une hypersensibilité des dents (apparition de douleurs, accentuées notamment par le froid, une altération de l’émail pouvant conduire à une usure prématurée et même à une fragilisation des dents, ainsi qu’une irritation des muqueuses liée à la causticité du produit). Par ailleurs, en cas d’expositions trop longues ou trop fréquentes, il existe un risque de recoloration plus rapide des dents.»
Pour en savoir plus, retrouvez l’enquête menée par Sciences et Avenir sur la pratique des « bars à sourires ».
Le ministère de la santé publie ses recommandations sur le site: www.sante.gouv.fr/blanchiment-dentaire.html
C.D.
Sciences et Avenir.fr
05/12/11Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
[Climat-Durban] Les émissions de CO2 en hausse depuis 20 ans
05-12-11 à 17:36 Réagir
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant des combustibles fossiles ont augmenté de 49% dans les deux dernières décennies, selon les derniers chiffres fournis par une équipe internationale.
Vendredi 2 décembre à Durban, en marge du sommet sur le climat, des manifestants dénoncent la politique de l'autruche des gros émetteurs de la planète. (Schalk van Zuydam/AP/SIPA)
RéagirUne augmentation constante depuis 20 ans
Plus 49% ! Entre 1990 et 2010, voilà de combien ont augmenté les émissions de combustibles fossiles selon le bilan établi par le Global Carbon Project dont le compte-rendu est publié aujourd'hui dans la revue Nature Climate Change. Selon cette nouvelle analyse, en moyenne, les émissions de combustibles fossiles ont augmenté de 3,1% chaque année entre 2000 et 2010 - soit trois fois plus qu’au cours des années 1990. Elles devraient continuer à augmenter de 3,1% en 2011.
De quoi réfléchir alors qu’à Durban (Afrique du Sud), où se déroule la 17ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique, les négociations achoppent toujours sur l’adoption d’un accord sur la deuxième phase du protocole de Kyoto.
«Les émissions mondiales de CO2 depuis 2000 suivent la courbe haute des projections utilisées par le Groupe d'experts intergouvernemental sur le changement climatique, qui conduisent à dépasser de beaucoup les deux degrés de réchauffement d’ici 2100», estime Corinne Le Quéré, une des signataires de l’étude. «Pourtant, les gouvernements se sont engagés à maintenir le réchauffement en dessous de deux degrés pour éviter les aspects les plus dangereux du changement climatique tels que le stress hydrique généralisé, l'élévation du niveau de la mer et l’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes».
2010, une année record après la crise
La crise financière de 2008/09 avait provoqué une diminution importante des rejets de CO2. Durant ces périodes de crise, la production économique chute en effet et se recentre sur les activités les moins productrices en énergie. Mais cette contraction n’a pas duré et 2010 est une année record en termes de rejets de gaz à effet de serre. Pour la première fois, les émissions totales (combustibles fossiles, production de ciment, déforestation…) ont dépassé les 10 milliards de tonnes de carbone. La moitié de ce carbone est restée dans l'atmosphère, où la concentration de CO2 atteint 389,6 parties par million. Les émissions restantes ont été captées par les océans et les réservoirs terrestres, dans des proportions approximativement égales.
Les experts expliquent ce rebond par les politiques de sortie de crise qui ont entraîné une baisse du prix des énergies fossiles, ainsi qu’à un regain d’activité, la production étant soutenue par des investissements publics importants. Cependant, comme les émissions sont maintenant moins importantes dans les pays développés que les émissions moyennes entre 2000 et 2007, les auteurs suggèrent que cette forte hausse peut aussi être due aux taux de croissance élevés dans les économies émergentes, notamment en Chine et en Inde. Les experts, qui prévoient une hausse des rejets en 2011, ne se prononcent pas encore sur l’impact de la crise actuelle.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
05/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
05-12-11 à 17:36 Réagir
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant des combustibles fossiles ont augmenté de 49% dans les deux dernières décennies, selon les derniers chiffres fournis par une équipe internationale.
Vendredi 2 décembre à Durban, en marge du sommet sur le climat, des manifestants dénoncent la politique de l'autruche des gros émetteurs de la planète. (Schalk van Zuydam/AP/SIPA)
RéagirUne augmentation constante depuis 20 ans
Plus 49% ! Entre 1990 et 2010, voilà de combien ont augmenté les émissions de combustibles fossiles selon le bilan établi par le Global Carbon Project dont le compte-rendu est publié aujourd'hui dans la revue Nature Climate Change. Selon cette nouvelle analyse, en moyenne, les émissions de combustibles fossiles ont augmenté de 3,1% chaque année entre 2000 et 2010 - soit trois fois plus qu’au cours des années 1990. Elles devraient continuer à augmenter de 3,1% en 2011.
De quoi réfléchir alors qu’à Durban (Afrique du Sud), où se déroule la 17ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique, les négociations achoppent toujours sur l’adoption d’un accord sur la deuxième phase du protocole de Kyoto.
«Les émissions mondiales de CO2 depuis 2000 suivent la courbe haute des projections utilisées par le Groupe d'experts intergouvernemental sur le changement climatique, qui conduisent à dépasser de beaucoup les deux degrés de réchauffement d’ici 2100», estime Corinne Le Quéré, une des signataires de l’étude. «Pourtant, les gouvernements se sont engagés à maintenir le réchauffement en dessous de deux degrés pour éviter les aspects les plus dangereux du changement climatique tels que le stress hydrique généralisé, l'élévation du niveau de la mer et l’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes».
2010, une année record après la crise
La crise financière de 2008/09 avait provoqué une diminution importante des rejets de CO2. Durant ces périodes de crise, la production économique chute en effet et se recentre sur les activités les moins productrices en énergie. Mais cette contraction n’a pas duré et 2010 est une année record en termes de rejets de gaz à effet de serre. Pour la première fois, les émissions totales (combustibles fossiles, production de ciment, déforestation…) ont dépassé les 10 milliards de tonnes de carbone. La moitié de ce carbone est restée dans l'atmosphère, où la concentration de CO2 atteint 389,6 parties par million. Les émissions restantes ont été captées par les océans et les réservoirs terrestres, dans des proportions approximativement égales.
Les experts expliquent ce rebond par les politiques de sortie de crise qui ont entraîné une baisse du prix des énergies fossiles, ainsi qu’à un regain d’activité, la production étant soutenue par des investissements publics importants. Cependant, comme les émissions sont maintenant moins importantes dans les pays développés que les émissions moyennes entre 2000 et 2007, les auteurs suggèrent que cette forte hausse peut aussi être due aux taux de croissance élevés dans les économies émergentes, notamment en Chine et en Inde. Les experts, qui prévoient une hausse des rejets en 2011, ne se prononcent pas encore sur l’impact de la crise actuelle.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
05/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
Il y a 200 ans, la découverte de l’iode
02-12-11 à 18:37 Réagir
Cet élément employé à ces débuts en médecine humaine est aujourd’hui présent dans de nombreuses technologies avancées comme les cellules photovoltaïques ou les téléphones portables.
Un compteur Geiger pouvant mesure les rayonnements produits par l'iode radioactif. (c) Afp
RéagirPour célébrer les 200 ans de la découverte de l’iode et à l’occasion de l’Année de la Chimie, un consortium international de chimiste publie une l’histoire de l’iode dans le journal allemand Angewandte Chemie. L'iode est un élément chimique de la série des halogènes, de symbole I et de numéro atomique 53.
L’iode a été découvert par hasard, en novembre 1811, par le chimiste et fabricant de salpêtre Bernard Courtois, un Français, dans des cendres d'algues marines. Il a été nommé ainsi par Louis Joseph Gay-Lussac, autre chimiste réputé, dans une publication du 1er août 1814, à partir du mot grec iodes (aux reflets violets) en raison de la couleur de sa vapeur quand il est chauffé.
Depuis sa découverte, l’iode a été utilisé dans plusieurs domaines à commencer par la santé humaine. «Par exemple, l'iode est indispensable en raison de son rôle dans la fonction thyroïdienne des vertébrés. Beaucoup de gens prennent du sel iodé pour éviter les carences en iode, qui affectent deux milliards de personnes et causent des maladies comme le retard mental ou le goitre» explique le Professeur Frithjof Küpper du Scottish Marine Institute.
L’iode a aussi très vite été utilisé pour ses propriétés antiseptiques, il est alors dissous dans l'éthanol (« teinture d'iode ») ou dans une solution aqueuse d'iodure de potassium. Il laisse des traces jaunes sombres caractéristiques sur la peau
Dernièrement, avec les évènements de Fukushima, c’est un autre aspect, bien plus négatif de l’iode, qui est apparu. La fission nucléaire produit en effet un isotope de l’iode, liode-131, qui en raison de sa radioactivité β, est l'un des produits les plus cancérogènes qui soit. C’est pour éviter que cet isotope soit fixé sur la thyroïde que l’on distribue des pastilles d’iode.
Outre ces applications médicales, l’iode a rapidement envahi tous les domaines de l’industrie et aujourd’hui il entre dans la composition d’une multitude d’applications, des lampes halogènes en passant par les cellules photovoltaïques ou même pour ensemencer les nuages (iodure d’argent) et faire tomber la pluie !
Ce n’est d’ailleurs pas son seul impact climatique, « nos propres recherches ont montré que l'iode est émis dans l'atmosphère par les algues brunes, et que cela peut affecter les processus climatiques dans les zones côtières», explique le Pr Küpper. Historiquement, la production d’iode était située principalement en Ecosse, Irlande et en Bretagne mais aujourd’hui l’iode est produit à l’échelle industrielle à partir de dépôts fossiles à travers le globe, en particulier au Chili et au Japon.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
02/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
02-12-11 à 18:37 Réagir
Cet élément employé à ces débuts en médecine humaine est aujourd’hui présent dans de nombreuses technologies avancées comme les cellules photovoltaïques ou les téléphones portables.
Un compteur Geiger pouvant mesure les rayonnements produits par l'iode radioactif. (c) Afp
RéagirPour célébrer les 200 ans de la découverte de l’iode et à l’occasion de l’Année de la Chimie, un consortium international de chimiste publie une l’histoire de l’iode dans le journal allemand Angewandte Chemie. L'iode est un élément chimique de la série des halogènes, de symbole I et de numéro atomique 53.
L’iode a été découvert par hasard, en novembre 1811, par le chimiste et fabricant de salpêtre Bernard Courtois, un Français, dans des cendres d'algues marines. Il a été nommé ainsi par Louis Joseph Gay-Lussac, autre chimiste réputé, dans une publication du 1er août 1814, à partir du mot grec iodes (aux reflets violets) en raison de la couleur de sa vapeur quand il est chauffé.
Depuis sa découverte, l’iode a été utilisé dans plusieurs domaines à commencer par la santé humaine. «Par exemple, l'iode est indispensable en raison de son rôle dans la fonction thyroïdienne des vertébrés. Beaucoup de gens prennent du sel iodé pour éviter les carences en iode, qui affectent deux milliards de personnes et causent des maladies comme le retard mental ou le goitre» explique le Professeur Frithjof Küpper du Scottish Marine Institute.
L’iode a aussi très vite été utilisé pour ses propriétés antiseptiques, il est alors dissous dans l'éthanol (« teinture d'iode ») ou dans une solution aqueuse d'iodure de potassium. Il laisse des traces jaunes sombres caractéristiques sur la peau
Dernièrement, avec les évènements de Fukushima, c’est un autre aspect, bien plus négatif de l’iode, qui est apparu. La fission nucléaire produit en effet un isotope de l’iode, liode-131, qui en raison de sa radioactivité β, est l'un des produits les plus cancérogènes qui soit. C’est pour éviter que cet isotope soit fixé sur la thyroïde que l’on distribue des pastilles d’iode.
Outre ces applications médicales, l’iode a rapidement envahi tous les domaines de l’industrie et aujourd’hui il entre dans la composition d’une multitude d’applications, des lampes halogènes en passant par les cellules photovoltaïques ou même pour ensemencer les nuages (iodure d’argent) et faire tomber la pluie !
Ce n’est d’ailleurs pas son seul impact climatique, « nos propres recherches ont montré que l'iode est émis dans l'atmosphère par les algues brunes, et que cela peut affecter les processus climatiques dans les zones côtières», explique le Pr Küpper. Historiquement, la production d’iode était située principalement en Ecosse, Irlande et en Bretagne mais aujourd’hui l’iode est produit à l’échelle industrielle à partir de dépôts fossiles à travers le globe, en particulier au Chili et au Japon.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
02/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
[Climat-Durban] Y aura-t-il un après-Kyoto à Noël?
05-12-11 à 09:25 par Cécile Dumas Réagir
Comment encadrer les réductions des gaz à effet de serre après 2012, lorsque la 1ère phase du protocole de Kyoto sera terminée? Une difficile négociation est au coeur de la conférence de Durban.
Défilé organisé par l'ONG Greenpeace dans la ville de Durban, à l'occasion de la 17ème conférence de l'ONU sur le climat. (Schalk van Zuydam/AP/SIPA)
RéagirPourrait-on se retrouver dans un an sans accord international légalement contraignant pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Le risque existe si les Etats ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la deuxième phase du protocole de Kyoto, la première phase prenant fin en décembre 2012 (1).
C’est l’enjeu majeur du sommet de Durban, la 17ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique (jusqu'au 9 décembre). Cette réunion ne promet a priori pas grand-chose en termes de résultat. Aucun chef d’Etat -parmi les pays qui pèsent le plus lourd- n’a prévu de faire le déplacement. L’administration Obama est aux prises avec un contexte intérieur difficile et les États-Unis seront au mieux passifs, comme l’explique Laurence Tubiana (voir la vidéo), directrice de l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales). L’Union européenne, malgré la crise financière qu’elle traverse, peut quant à elle jouer un rôle important dans cette négociation.
La mise au point d’un nouvel accord contraignant pour lutter contre l’effet de serre est repoussée depuis deux ans. Des pays comme la Russie, le Japon ou le Canada, qui ont des engagements contraignants dans le cadre du protocole de Kyoto, aimeraient en sortir. Ils arguent notamment du fait que la situation a changé depuis la fin des années 90 et que certains pays en développement, qui n’ont pas d’objectifs contraignants dans le cadre de Kyoto, sont devenus de gros émetteurs de gaz à effet de serre. Sont bien sûr visés l’Inde, la Chine, le Brésil ou encore l’Afrique du Sud.
«Ce qui a émergé ces derniers mois c’est le fait que les pays en développement, qui veulent conserver le protocole de Kyoto, le seul cadre rigoureux qui existe, reconnaissent qu’il y a un prix à payer : la mise en place d’un accord légalement contraignant pour tous les gros émetteurs», analyse Laurence Tubiana, qui était la négociatrice pour la France à Copenhague en 2009.
L’un de ces émetteurs montants, la Chine, met déjà en place des politiques de réduction de ses GES et fait des efforts pour «verdir» son économie. Elle se montre encore réticente à accepter des engagements légalement contraignants, considérant que ses émissions par habitant sont encore très loin de celles des États-Unis… Cependant, depuis quelques semaines, la Chine a infléchi sa position, analyse la directrice de l’Iddri, sachant que dans une économie mondialisée elle ne peut agir seule. Le «sommet dont on n’attendait rien» pourrait s’avérer plus fructueux que prévu, bien que la négociation s’annonce difficile.
Quant à la discussion sur les chiffres eux-mêmes, les objectifs de réduction des gaz à effet de serre, elle sera probablement repoussée à 2014-2015, précise Laurence Tubiana, soit après la remise du cinquième rapport du Giec, le Groupement intergouvernemental d’études sur le climat (2). L’urgence, à Durban, est de ne pas laisser de «vide» dans le cadre légal international de lutte contre le réchauffement.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
01/12/11
(1)Le protocole de Kyoto est un avenant à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Il a été adopté en 1997 et est entré en vigueur en 2005.
(2) Les rapports du Giec sont toujours découpés en 3 volets :
Le volet I sur les bases scientifiques du climat sera remis en septembre 2013 ; le volet II sur l’adaptation et la vulnérabilité aux changements climatiques en mars 2014 et le volet III sur l’atténuation de ces changements en avril 2014.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
05-12-11 à 09:25 par Cécile Dumas Réagir
Comment encadrer les réductions des gaz à effet de serre après 2012, lorsque la 1ère phase du protocole de Kyoto sera terminée? Une difficile négociation est au coeur de la conférence de Durban.
Défilé organisé par l'ONG Greenpeace dans la ville de Durban, à l'occasion de la 17ème conférence de l'ONU sur le climat. (Schalk van Zuydam/AP/SIPA)
RéagirPourrait-on se retrouver dans un an sans accord international légalement contraignant pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Le risque existe si les Etats ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la deuxième phase du protocole de Kyoto, la première phase prenant fin en décembre 2012 (1).
C’est l’enjeu majeur du sommet de Durban, la 17ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique (jusqu'au 9 décembre). Cette réunion ne promet a priori pas grand-chose en termes de résultat. Aucun chef d’Etat -parmi les pays qui pèsent le plus lourd- n’a prévu de faire le déplacement. L’administration Obama est aux prises avec un contexte intérieur difficile et les États-Unis seront au mieux passifs, comme l’explique Laurence Tubiana (voir la vidéo), directrice de l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales). L’Union européenne, malgré la crise financière qu’elle traverse, peut quant à elle jouer un rôle important dans cette négociation.
La mise au point d’un nouvel accord contraignant pour lutter contre l’effet de serre est repoussée depuis deux ans. Des pays comme la Russie, le Japon ou le Canada, qui ont des engagements contraignants dans le cadre du protocole de Kyoto, aimeraient en sortir. Ils arguent notamment du fait que la situation a changé depuis la fin des années 90 et que certains pays en développement, qui n’ont pas d’objectifs contraignants dans le cadre de Kyoto, sont devenus de gros émetteurs de gaz à effet de serre. Sont bien sûr visés l’Inde, la Chine, le Brésil ou encore l’Afrique du Sud.
«Ce qui a émergé ces derniers mois c’est le fait que les pays en développement, qui veulent conserver le protocole de Kyoto, le seul cadre rigoureux qui existe, reconnaissent qu’il y a un prix à payer : la mise en place d’un accord légalement contraignant pour tous les gros émetteurs», analyse Laurence Tubiana, qui était la négociatrice pour la France à Copenhague en 2009.
L’un de ces émetteurs montants, la Chine, met déjà en place des politiques de réduction de ses GES et fait des efforts pour «verdir» son économie. Elle se montre encore réticente à accepter des engagements légalement contraignants, considérant que ses émissions par habitant sont encore très loin de celles des États-Unis… Cependant, depuis quelques semaines, la Chine a infléchi sa position, analyse la directrice de l’Iddri, sachant que dans une économie mondialisée elle ne peut agir seule. Le «sommet dont on n’attendait rien» pourrait s’avérer plus fructueux que prévu, bien que la négociation s’annonce difficile.
Quant à la discussion sur les chiffres eux-mêmes, les objectifs de réduction des gaz à effet de serre, elle sera probablement repoussée à 2014-2015, précise Laurence Tubiana, soit après la remise du cinquième rapport du Giec, le Groupement intergouvernemental d’études sur le climat (2). L’urgence, à Durban, est de ne pas laisser de «vide» dans le cadre légal international de lutte contre le réchauffement.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
01/12/11
(1)Le protocole de Kyoto est un avenant à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Il a été adopté en 1997 et est entré en vigueur en 2005.
(2) Les rapports du Giec sont toujours découpés en 3 volets :
Le volet I sur les bases scientifiques du climat sera remis en septembre 2013 ; le volet II sur l’adaptation et la vulnérabilité aux changements climatiques en mars 2014 et le volet III sur l’atténuation de ces changements en avril 2014.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
La lutte difficile pour l’éradication de la polio
30-11-11 à 18:43 1 réaction
L’éradication de la poliomyélite sera bien plus compliquée que celle de la variole analyse une étude publiée dans le Journal of General Virology.
Campagne de vaccination antipolio en Afghanistan. Rahmat Gul/AP/SIPA
RéagirEn 1988, l’Organisation mondiale de la santé a lancé un programme mondial d'éradication de la poliomyélite qui est en cours d’achèvement. Cette maladie virale, autrefois appelée paralysie infantile, infectait encore 350 000 enfants à cette période. En 2009, il n’y avait plus que 1604 cas notifiés à l’OMS et seuls quatre pays endémiques étaient encore recensés : l’Afghanistan, l’Inde, le Nigéria et le Pakistan. Et cette année, pour la première fois, l’Inde n’a eu aucun cas de poliomyélite.
Ces cas résiduels seront pourtant difficiles à combattre car il faudra pour cela éliminer totalement le virus de la polio de la surface de la planète. Or ce dernier peut infecter des individus sans provoquer de symptômes, l’absence de cas pathologiques n’est donc pas une certitude de l’éradication du virus, ce qui laisse planer le risque d’une résurgence du virus dans une zone auparavant déclarée saine.
Pour y parvenir, il faudra d’après le Dr Philip Minor, principal auteur de l’étude, de nouvelles recherches sur la complexité du virus et déterminer un nouveau protocole vaccinal pour la phase finale du programme d’éradication. En effet, le vaccin étant composé de virus vivants atténués son injection peut, dans de très rares situations, déclencher la maladie.
Au vu de ces particularités, Philip Minor estime que débarrasser le monde de la polio sera plus difficile que pour la variole. « L'effort pour éradiquer la polio est très proche de réussir. Si on y arrive, ce sera une colossale réussite technique, sans doute plus importante que l’envoi d’un homme sur la lune » écrit-il.
La poliomyélite est une maladie infectieuse causée par un virus de la famille des Picornaviridae. L’infection est généralement bénigne et se manifeste par des symptômes grippaux mais chez 1 à 2% des sujets infectés, le virus atteint, probablement par voie sanguine, les neurones moteurs de la corne antérieure de la moelle épinière, dont la destruction est responsable des formes de paralysie flasque (source Institut pasteur). Il n’existe pas de traitement et la prévention est le seul moyen de lutter contre la maladie.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
30/11/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
30-11-11 à 18:43 1 réaction
L’éradication de la poliomyélite sera bien plus compliquée que celle de la variole analyse une étude publiée dans le Journal of General Virology.
Campagne de vaccination antipolio en Afghanistan. Rahmat Gul/AP/SIPA
RéagirEn 1988, l’Organisation mondiale de la santé a lancé un programme mondial d'éradication de la poliomyélite qui est en cours d’achèvement. Cette maladie virale, autrefois appelée paralysie infantile, infectait encore 350 000 enfants à cette période. En 2009, il n’y avait plus que 1604 cas notifiés à l’OMS et seuls quatre pays endémiques étaient encore recensés : l’Afghanistan, l’Inde, le Nigéria et le Pakistan. Et cette année, pour la première fois, l’Inde n’a eu aucun cas de poliomyélite.
Ces cas résiduels seront pourtant difficiles à combattre car il faudra pour cela éliminer totalement le virus de la polio de la surface de la planète. Or ce dernier peut infecter des individus sans provoquer de symptômes, l’absence de cas pathologiques n’est donc pas une certitude de l’éradication du virus, ce qui laisse planer le risque d’une résurgence du virus dans une zone auparavant déclarée saine.
Pour y parvenir, il faudra d’après le Dr Philip Minor, principal auteur de l’étude, de nouvelles recherches sur la complexité du virus et déterminer un nouveau protocole vaccinal pour la phase finale du programme d’éradication. En effet, le vaccin étant composé de virus vivants atténués son injection peut, dans de très rares situations, déclencher la maladie.
Au vu de ces particularités, Philip Minor estime que débarrasser le monde de la polio sera plus difficile que pour la variole. « L'effort pour éradiquer la polio est très proche de réussir. Si on y arrive, ce sera une colossale réussite technique, sans doute plus importante que l’envoi d’un homme sur la lune » écrit-il.
La poliomyélite est une maladie infectieuse causée par un virus de la famille des Picornaviridae. L’infection est généralement bénigne et se manifeste par des symptômes grippaux mais chez 1 à 2% des sujets infectés, le virus atteint, probablement par voie sanguine, les neurones moteurs de la corne antérieure de la moelle épinière, dont la destruction est responsable des formes de paralysie flasque (source Institut pasteur). Il n’existe pas de traitement et la prévention est le seul moyen de lutter contre la maladie.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
30/11/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD