Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
PRÉVOYANCE – Des outils pour évaluer l’espérance de vie des patients âgés
12 janvier 2012 lemonde.fr
Le pragmatisme s'invite à l'hôpital. Ou la théorie du juste milieu. Ni trop, ni trop peu. Ni surmédicalisation, ni sous-traitement. Ainsi, grâce à une étude de chercheurs de l'université de Californie, publiée dans The Journal of the American Medical Association et relayée par un article du New York Yimes, ils est désormais possible d'évaluer l'espérance de vie d'un patient, afin d'ajuster son traitement. Le tout grâce à une échelle – à seize barreaux précisément –, qui situe ses chances de survie de moyenne à excellente, et de six mois à cinq ans.
Les scientifiques ont organisé leurs trouvailles en index interactifs, répartis sur un blog spécialement créé à cet effet, ePrognosis, destiné toutefois seulement aux professionnels de santé. On peut y apprendre, relève l'article, qu'une personne de plus de 80 ans qui cumule insuffisance cardiaque congestive, reins défaillants, perte de poids et d'appétit, capacités cognitives déclinantes et besoin d'assistance quotidienne a 69 % de chances de mourir dans les six mois. Il est donc préférable de l'hospitaliser. Mais si une personne âgée souffre d'un diabète de type 2 et n'a pas plus de cinq ans à vivre, à quoi bon faire tant d'efforts pour maintenir, au prix d'une extrême vigilance, un taux de sucre dans le sang très bas, dont les résultats ne se feront ressentir que des années plus tard ?
Aujourd'hui, les médecins agissent à l'aveuglette quand il s'agit de traiter des patients âgés, estime le New York Times. Car soigner est aussi un pari sur l'avenir : les bénéfices d'une opération ou d'un traitement se font parfois ressentir des années plus tard, tandis que les complications et effets secondaires apparaissent, eux, immédiatement. Un constat qui va dans le sens de tous ceux qui se dressent contre l'acharnement thérapeutique dans les hôpitaux.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
12 janvier 2012 lemonde.fr
Le pragmatisme s'invite à l'hôpital. Ou la théorie du juste milieu. Ni trop, ni trop peu. Ni surmédicalisation, ni sous-traitement. Ainsi, grâce à une étude de chercheurs de l'université de Californie, publiée dans The Journal of the American Medical Association et relayée par un article du New York Yimes, ils est désormais possible d'évaluer l'espérance de vie d'un patient, afin d'ajuster son traitement. Le tout grâce à une échelle – à seize barreaux précisément –, qui situe ses chances de survie de moyenne à excellente, et de six mois à cinq ans.
Les scientifiques ont organisé leurs trouvailles en index interactifs, répartis sur un blog spécialement créé à cet effet, ePrognosis, destiné toutefois seulement aux professionnels de santé. On peut y apprendre, relève l'article, qu'une personne de plus de 80 ans qui cumule insuffisance cardiaque congestive, reins défaillants, perte de poids et d'appétit, capacités cognitives déclinantes et besoin d'assistance quotidienne a 69 % de chances de mourir dans les six mois. Il est donc préférable de l'hospitaliser. Mais si une personne âgée souffre d'un diabète de type 2 et n'a pas plus de cinq ans à vivre, à quoi bon faire tant d'efforts pour maintenir, au prix d'une extrême vigilance, un taux de sucre dans le sang très bas, dont les résultats ne se feront ressentir que des années plus tard ?
Aujourd'hui, les médecins agissent à l'aveuglette quand il s'agit de traiter des patients âgés, estime le New York Times. Car soigner est aussi un pari sur l'avenir : les bénéfices d'une opération ou d'un traitement se font parfois ressentir des années plus tard, tandis que les complications et effets secondaires apparaissent, eux, immédiatement. Un constat qui va dans le sens de tous ceux qui se dressent contre l'acharnement thérapeutique dans les hôpitaux.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Autisme: La FuturoSchool, une autre école pour des enfants différents
Créé le 12/01/2012 à 19h48 -- Mis à jour le 12/01/2012 à 19h53 20 minutes.fr
REPORTAGE - L'association «Vaincre l'autisme» prône une méthode comportementale, alternative à la psychiatrie, pour aider les jeunes...
India-Rose est une enfant énergique. Queue de cheval haute et frange lui barrant le front, cette petite brune qui court à toute vitesse ressemble à n’importe quelle fillette de 8 ans. Sauf qu’India-Rose est autiste. Un trouble décelé alors qu’elle n’avait que 16 mois. «A 9 mois, je trouvais que c’était un bébé différent, très indépendant», raconte sa mère, Stéphanie Morlon. Les médecins indiquent à la maman de ne pas s’inquiéter, et surtout, de ne pas la comparer à sa grande sœur, de 18 mois son aînée. «Mais quelques mois plus tard, elle a arrêté de prononcer les mots qu’elle connaissait, indique la mère. On a eu la chance de connaître un bon pédopsychiatre, qui a suspecté des troubles. Des examens ont confirmé un autisme sévère.»
«Une méthode qui évolue et s’adapte en permanence»
Stéphanie Morlon a arrêté de travailler pour s’occuper de sa fille –«Je ne voulais pas qu’elle aille dans une structure»- et a cherché des traitements alternatifs à la psychiatrie. Depuis le mois d’octobre, India-Rose est prise en charge dans la «FuturoSchool» de Paris, une structure éducative développée par l’association«Vaincre l’autisme». Là, elle est entourée, plus de vingt heures chaque semaine, par des professionnels –psychologue, orthophoniste… - formés à une méthode de psychologie comportementale. L’idée, explique M’Hammed Sajidi, le président de l’association, est de proposer «une méthode qui évolue et s’adapte en permanence», selon les réponses de l’enfant aux stimuli. En parallèle, India-Rose est scolarisée en classe de CP, aidée par une assistante de vie scolaire (AVS).
La méthode favorisée par l’association diffère de «la psychiatrie psychanalyste», principal traitement de l’autisme dans le pays et responsable, selon M’Hammed Sajidi, de «maltraitance sanitaire». Encore marginale en France, la méthode permet, d'après lui, de «régler 90% des troubles du comportement».
M’Hammed Sajidi prend en exemple son propre fils qui, «il y a quelques années, s’automutilait et pouvait être violent envers les autres». Aujourd’hui, Samy, solide gaillard de 21 ans, s’exprime de manière fluide, est courtois avec ses interlocuteurs et a acquis une certaine autonomie.
«Longue file d’attente»
La maman d’India-Rose confirme. Après quelques mois intensifs, note-t-elle, «ma fille ne s’automutile plus, n’a presque plus de troubles de comportement et est beaucoup plus patiente».
Le problème, c’est que ce type de prise en charge est limité. «Vaincre l’autisme» a ouvert deux FuturoSchool (à Paris donc, et à Toulouse), mais ces structures ne peuvent accueillir chacune que 12 jeunes. «La file d’attente est longue: environ 180 enfants à Paris, et 200 à Toulouse», souligne M’Hammed Sajidi. Alors, le président de l'association, qui a obtenu une première victoire en 2009 quand l’Etat a commencé à financer les Futuroschool, espère que le «système va changer». Car, déplore-t-il, sur les 4.100 places d’accueil prévues dans le plan autisme 2008-2010, «seules 150 concernent des places dans des structures innovantes». Le fait que l’autisme ait été déclaré grande cause nationale 2012 lui permettra peut-être d'obtenir satisfaction.
Enora OllivierÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 12/01/2012 à 19h48 -- Mis à jour le 12/01/2012 à 19h53 20 minutes.fr
REPORTAGE - L'association «Vaincre l'autisme» prône une méthode comportementale, alternative à la psychiatrie, pour aider les jeunes...
India-Rose est une enfant énergique. Queue de cheval haute et frange lui barrant le front, cette petite brune qui court à toute vitesse ressemble à n’importe quelle fillette de 8 ans. Sauf qu’India-Rose est autiste. Un trouble décelé alors qu’elle n’avait que 16 mois. «A 9 mois, je trouvais que c’était un bébé différent, très indépendant», raconte sa mère, Stéphanie Morlon. Les médecins indiquent à la maman de ne pas s’inquiéter, et surtout, de ne pas la comparer à sa grande sœur, de 18 mois son aînée. «Mais quelques mois plus tard, elle a arrêté de prononcer les mots qu’elle connaissait, indique la mère. On a eu la chance de connaître un bon pédopsychiatre, qui a suspecté des troubles. Des examens ont confirmé un autisme sévère.»
«Une méthode qui évolue et s’adapte en permanence»
Stéphanie Morlon a arrêté de travailler pour s’occuper de sa fille –«Je ne voulais pas qu’elle aille dans une structure»- et a cherché des traitements alternatifs à la psychiatrie. Depuis le mois d’octobre, India-Rose est prise en charge dans la «FuturoSchool» de Paris, une structure éducative développée par l’association«Vaincre l’autisme». Là, elle est entourée, plus de vingt heures chaque semaine, par des professionnels –psychologue, orthophoniste… - formés à une méthode de psychologie comportementale. L’idée, explique M’Hammed Sajidi, le président de l’association, est de proposer «une méthode qui évolue et s’adapte en permanence», selon les réponses de l’enfant aux stimuli. En parallèle, India-Rose est scolarisée en classe de CP, aidée par une assistante de vie scolaire (AVS).
La méthode favorisée par l’association diffère de «la psychiatrie psychanalyste», principal traitement de l’autisme dans le pays et responsable, selon M’Hammed Sajidi, de «maltraitance sanitaire». Encore marginale en France, la méthode permet, d'après lui, de «régler 90% des troubles du comportement».
M’Hammed Sajidi prend en exemple son propre fils qui, «il y a quelques années, s’automutilait et pouvait être violent envers les autres». Aujourd’hui, Samy, solide gaillard de 21 ans, s’exprime de manière fluide, est courtois avec ses interlocuteurs et a acquis une certaine autonomie.
«Longue file d’attente»
La maman d’India-Rose confirme. Après quelques mois intensifs, note-t-elle, «ma fille ne s’automutile plus, n’a presque plus de troubles de comportement et est beaucoup plus patiente».
Le problème, c’est que ce type de prise en charge est limité. «Vaincre l’autisme» a ouvert deux FuturoSchool (à Paris donc, et à Toulouse), mais ces structures ne peuvent accueillir chacune que 12 jeunes. «La file d’attente est longue: environ 180 enfants à Paris, et 200 à Toulouse», souligne M’Hammed Sajidi. Alors, le président de l'association, qui a obtenu une première victoire en 2009 quand l’Etat a commencé à financer les Futuroschool, espère que le «système va changer». Car, déplore-t-il, sur les 4.100 places d’accueil prévues dans le plan autisme 2008-2010, «seules 150 concernent des places dans des structures innovantes». Le fait que l’autisme ait été déclaré grande cause nationale 2012 lui permettra peut-être d'obtenir satisfaction.
Enora OllivierÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Comment déceler l'autisme chez un enfant?
Créé le 12/01/2012 à 20h43 -20minutes.fr
SANTE - Les signes de l'autisme se présentent dès les premiers mois du nourrisson...
«Aujourd’hui, un enfant sur 150 naît autiste», indique sur son site le Collectif autisme, qui regroupe plus de 200 associations de parents et 800 associations gestionnaires d’établissements. Or, plus l’autisme est diagnostiqué tôt, plus sa prise en charge sera efficace, d’où l’importance de repérer, tôt, les signes.
Un enfant est déclaré autiste s’il présente simultanément les trois éléments suivants: un trouble de la communication, une perturbation des relations sociales ainsi que des troubles du comportement. Le diagnostic intervient généralement vers 3 ans, mais les parents peuvent détecter des symptômes chez leur bébé avant cet âge.
Avant 6 mois:
Les parents peuvent avoir la sensation qu’il y a quelque chose d’anormal: le nourrisson est trop calme, ou au contraire trop excité. Le bébé ne sourit pas, ou peu. Il peut avoir le regard vague, qui ne suit pas ni ne fixe, ou présenter un strabisme. Il émet très peu de vocalisations.
Entre 6 mois et 1 an:
Le bébé ne répond pas à son prénom. Il n’imite pas son entourage et ne manifeste pas d’émotion particulière quand il est séparé de ses parents ou lorsqu’il les retrouve. Il a du mal à fixer son regard, et n’apprécie pas les contacts physiques. Il peut aussi présenter un retard moteur et des troubles de l’alimentation.
Entre 1 et 2 ans:
Le bébé ne parle pas, ou très peu, et n’essaie pas de s’exprimer par des gestes. Il parait ignorer les autres et préfère rester seul. Il commence à manifester un intérêt particulier pour, par exemple, les lumières ou les objets qui tournent. Ses mouvements corporels sont inhabituels: il se balance, ou bat très rapidement des mains.
Après 2 ans:
L’enfant ne s’intéresse pas aux autres petits, il ne joue pas. Il ne parle pas dans le but de communiquer ou d’échanger, mais a tendance à répéter ce que dit son entourage. L’enfant ne supporte pas le moindre changement – même minime – de son environnement, et attache une grande importance à effectuer les actes routiniers strictement. Il peut également s’automutiler.
E.O.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 12/01/2012 à 20h43 -20minutes.fr
SANTE - Les signes de l'autisme se présentent dès les premiers mois du nourrisson...
«Aujourd’hui, un enfant sur 150 naît autiste», indique sur son site le Collectif autisme, qui regroupe plus de 200 associations de parents et 800 associations gestionnaires d’établissements. Or, plus l’autisme est diagnostiqué tôt, plus sa prise en charge sera efficace, d’où l’importance de repérer, tôt, les signes.
Un enfant est déclaré autiste s’il présente simultanément les trois éléments suivants: un trouble de la communication, une perturbation des relations sociales ainsi que des troubles du comportement. Le diagnostic intervient généralement vers 3 ans, mais les parents peuvent détecter des symptômes chez leur bébé avant cet âge.
Avant 6 mois:
Les parents peuvent avoir la sensation qu’il y a quelque chose d’anormal: le nourrisson est trop calme, ou au contraire trop excité. Le bébé ne sourit pas, ou peu. Il peut avoir le regard vague, qui ne suit pas ni ne fixe, ou présenter un strabisme. Il émet très peu de vocalisations.
Entre 6 mois et 1 an:
Le bébé ne répond pas à son prénom. Il n’imite pas son entourage et ne manifeste pas d’émotion particulière quand il est séparé de ses parents ou lorsqu’il les retrouve. Il a du mal à fixer son regard, et n’apprécie pas les contacts physiques. Il peut aussi présenter un retard moteur et des troubles de l’alimentation.
Entre 1 et 2 ans:
Le bébé ne parle pas, ou très peu, et n’essaie pas de s’exprimer par des gestes. Il parait ignorer les autres et préfère rester seul. Il commence à manifester un intérêt particulier pour, par exemple, les lumières ou les objets qui tournent. Ses mouvements corporels sont inhabituels: il se balance, ou bat très rapidement des mains.
Après 2 ans:
L’enfant ne s’intéresse pas aux autres petits, il ne joue pas. Il ne parle pas dans le but de communiquer ou d’échanger, mais a tendance à répéter ce que dit son entourage. L’enfant ne supporte pas le moindre changement – même minime – de son environnement, et attache une grande importance à effectuer les actes routiniers strictement. Il peut également s’automutiler.
E.O.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Autisme: Un rapport pointe le manque de places en France
Créé le 12/01/2012 à 14h13 -- Mis à jour le 13/01/2012 à 17h46
SANTE - En 2008, environ 3.500 personnes devaient aller en Belgique, faute de places en France...
Plus de 400.000 personnes autistes en France, mais pas assez de places d’accueil. C’est une des conclusions du bilan du plan autisme 2008-2010, publié ce jeudi.
Le plan programmait 4.100 places (dont 2.000 pour les adultes) sur 2008-2014. A fin 2010, 342 places avaient été réellement installées pour les adultes et 1.330 pour les enfants, relève ce rapport de Valérie Létard, sénatrice et ancienne secrétaire d'Etat à la Solidarité. 700 places supplémentaires pour adultes sont «autorisées» par l'administration (mais les crédits nécessaires ne sont pas forcément encore débloqués) pour la période allant jusqu'en 2013, précise le rapport. 530 places de plus pour les enfants sont autorisées pour cette même période. En 2008, on estimait que 3.500 enfants ou adultes devaient aller en Belgique, en raison du déficit d'accueil en France.
«Il était impossible» de respecter le calendrier
Plus largement, Valérie Létard observe que «l'opposition entre des conceptions de nature essentiellement psychanalytique, portées par une large proportion de psychiatres, et la demande pressante exprimée par les associations de familles, d’un recours aux approches éducatives et thérapeutiques» n'est pas encore surmontée.
Du coup, «la France connaît, par rapport à de nombreux pays, en particulier les pays anglo-saxons et d’Europe du Nord, un retard important dans l’approche de ces troubles et par voie de conséquences dans la mise en place de méthodes d’accompagnement et éducatives adaptées».
Revenant plus précisément sur les mesures du plan, Valérie Létard estime qu' «au vu de l’ampleur de certains aspects du plan, de leur imbrication, de leur nécessaire intégration dans des politiques publiques transversales (logement,emploi, éducation) et de leur forte dimension culturelle et sociale, il était impossible de les réaliser toutes dans le calendrier prévu par le plan».
Le plan doit être «relancé»
Elle évoque néanmoins de «réelles avancées» concernant la validation des connaissances scientifiques sur l'autisme ou «l'introduction des méthodes éducatives» dans la prise en charge. Elle suggère donc de «relancer» le plan, notamment en améliorant la prise en charge des adultes, la formation des personnels et des familles ou encore la recherche.
On estime qu’il y a en France plus de 400.000 personnes atteintes de syndrome autistique au sens large, selon la Haute autorité de santé (HAS). L'autisme a été désigné «grande cause nationale» 2012.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 12/01/2012 à 14h13 -- Mis à jour le 13/01/2012 à 17h46
SANTE - En 2008, environ 3.500 personnes devaient aller en Belgique, faute de places en France...
Plus de 400.000 personnes autistes en France, mais pas assez de places d’accueil. C’est une des conclusions du bilan du plan autisme 2008-2010, publié ce jeudi.
Le plan programmait 4.100 places (dont 2.000 pour les adultes) sur 2008-2014. A fin 2010, 342 places avaient été réellement installées pour les adultes et 1.330 pour les enfants, relève ce rapport de Valérie Létard, sénatrice et ancienne secrétaire d'Etat à la Solidarité. 700 places supplémentaires pour adultes sont «autorisées» par l'administration (mais les crédits nécessaires ne sont pas forcément encore débloqués) pour la période allant jusqu'en 2013, précise le rapport. 530 places de plus pour les enfants sont autorisées pour cette même période. En 2008, on estimait que 3.500 enfants ou adultes devaient aller en Belgique, en raison du déficit d'accueil en France.
«Il était impossible» de respecter le calendrier
Plus largement, Valérie Létard observe que «l'opposition entre des conceptions de nature essentiellement psychanalytique, portées par une large proportion de psychiatres, et la demande pressante exprimée par les associations de familles, d’un recours aux approches éducatives et thérapeutiques» n'est pas encore surmontée.
Du coup, «la France connaît, par rapport à de nombreux pays, en particulier les pays anglo-saxons et d’Europe du Nord, un retard important dans l’approche de ces troubles et par voie de conséquences dans la mise en place de méthodes d’accompagnement et éducatives adaptées».
Revenant plus précisément sur les mesures du plan, Valérie Létard estime qu' «au vu de l’ampleur de certains aspects du plan, de leur imbrication, de leur nécessaire intégration dans des politiques publiques transversales (logement,emploi, éducation) et de leur forte dimension culturelle et sociale, il était impossible de les réaliser toutes dans le calendrier prévu par le plan».
Le plan doit être «relancé»
Elle évoque néanmoins de «réelles avancées» concernant la validation des connaissances scientifiques sur l'autisme ou «l'introduction des méthodes éducatives» dans la prise en charge. Elle suggère donc de «relancer» le plan, notamment en améliorant la prise en charge des adultes, la formation des personnels et des familles ou encore la recherche.
On estime qu’il y a en France plus de 400.000 personnes atteintes de syndrome autistique au sens large, selon la Haute autorité de santé (HAS). L'autisme a été désigné «grande cause nationale» 2012.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Sécurité routière : faille dans les contrôles d'alcoolémie
Des éthylomètres utilisés par la police lors des contrôles d'alcoolémie ne seraient plus homologués, rendant des sanctions impossibles. La Sécurité routière dément.
D'après des informations révélées par Le Parisien, un des types d'éthylomètres utilisés par la police, le SERES 679 E, ne serait plus homologué. Conséquence: depuis plusieurs mois, des dizaines de décisions de justice ont été rendues, concluant à la nullité des poursuites pour des cas d'ivresse au volant. D'autres dossiers, en outre, sont aujourd'hui en cours d'instruction.
«Cet appareil, que l'on retrouve dans neuf dossiers sur dix, a été homologué par des décisions en 2000 et 2001, avec une date de validité courant jusqu'au 17 mai 2009, a expliqué, dans les pages du quotidien, Rémy Josseaume, avocat spécialiste du droit routier au cabinet Lesage, à Paris. Or, depuis cette date, aucun certificat n'est venu proroger ou renouveler cette homologation».
Ll'Automobile-Club des Avocats, par la voix de Me Jean-Baptiste Dall, appuie dans le même sens: «Aucun renouvellement d'homologation n'a été effectué depuis cette date par le laboratoire national de métrologie et d'essais pour cet appareil, qui est l'un des plus répandus au sein des forces de police et de gendarmerie».
Un appel des décisions de justice
Une analyse juridique que la Sécurité routière s'est empressée de contester. «Ce n'est pas parce que l'homologation pour le fabricant est tombée qu'on ne peut plus utiliser ces appareils pour les contrôles», a fait valoir le délégué interministériel à la Sécurité routière, Jean-Luc Névache. Et de poursuivre: «Les appareils dont il s'agit ne sont plus produits par son fabricant, mais cela n'empêche pas de les utiliser. L'utilisation, elle, pour être valide, dépend d'un contrôle annuel de l'appareil». La Sécurité routière a donc annoncé faire appel de ces décisions de justice.
Mais le temps que les juges tranchent, les policiers restent dans l'expectative. «On peut s'étonner d'un tel problème, souligne Thierry Mazé, secrétaire national du syndicat Alliance Police Nationale. S'il est confirmé que le matériel n'est pas conforme, on ne peut plus faire notre travail. J'ose espérer que ce n'est pas le cas».
De son côté, le syndicat Unité SGP-Police s'est montré plus offensif: «Si aujourd'hui, l'appareil n'est pas homologué, je ne travaille plus avec!», lâche au Figaro.fr Michel Nowacki, le monsieur «sécurité routière» du syndicat, qui rappelle que, contrairement à l'éthylotest qui donne une simple indication, l'éthylomètre est l'appareil qui mesure le taux d'alcoolémie qui sera retenu par la justice. Et ce syndicaliste de conclure, non sans ironie: «Aujourd'hui, si je suis citoyen, je lis ça, je me fais arrêter et je demande un certificat d'homologation. Personne n'est en mesure de le donner… Bref, cette affaire vient égratigner le sérieux de la politique de Sécurité routière».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des éthylomètres utilisés par la police lors des contrôles d'alcoolémie ne seraient plus homologués, rendant des sanctions impossibles. La Sécurité routière dément.
D'après des informations révélées par Le Parisien, un des types d'éthylomètres utilisés par la police, le SERES 679 E, ne serait plus homologué. Conséquence: depuis plusieurs mois, des dizaines de décisions de justice ont été rendues, concluant à la nullité des poursuites pour des cas d'ivresse au volant. D'autres dossiers, en outre, sont aujourd'hui en cours d'instruction.
«Cet appareil, que l'on retrouve dans neuf dossiers sur dix, a été homologué par des décisions en 2000 et 2001, avec une date de validité courant jusqu'au 17 mai 2009, a expliqué, dans les pages du quotidien, Rémy Josseaume, avocat spécialiste du droit routier au cabinet Lesage, à Paris. Or, depuis cette date, aucun certificat n'est venu proroger ou renouveler cette homologation».
Ll'Automobile-Club des Avocats, par la voix de Me Jean-Baptiste Dall, appuie dans le même sens: «Aucun renouvellement d'homologation n'a été effectué depuis cette date par le laboratoire national de métrologie et d'essais pour cet appareil, qui est l'un des plus répandus au sein des forces de police et de gendarmerie».
Un appel des décisions de justice
Une analyse juridique que la Sécurité routière s'est empressée de contester. «Ce n'est pas parce que l'homologation pour le fabricant est tombée qu'on ne peut plus utiliser ces appareils pour les contrôles», a fait valoir le délégué interministériel à la Sécurité routière, Jean-Luc Névache. Et de poursuivre: «Les appareils dont il s'agit ne sont plus produits par son fabricant, mais cela n'empêche pas de les utiliser. L'utilisation, elle, pour être valide, dépend d'un contrôle annuel de l'appareil». La Sécurité routière a donc annoncé faire appel de ces décisions de justice.
Mais le temps que les juges tranchent, les policiers restent dans l'expectative. «On peut s'étonner d'un tel problème, souligne Thierry Mazé, secrétaire national du syndicat Alliance Police Nationale. S'il est confirmé que le matériel n'est pas conforme, on ne peut plus faire notre travail. J'ose espérer que ce n'est pas le cas».
De son côté, le syndicat Unité SGP-Police s'est montré plus offensif: «Si aujourd'hui, l'appareil n'est pas homologué, je ne travaille plus avec!», lâche au Figaro.fr Michel Nowacki, le monsieur «sécurité routière» du syndicat, qui rappelle que, contrairement à l'éthylotest qui donne une simple indication, l'éthylomètre est l'appareil qui mesure le taux d'alcoolémie qui sera retenu par la justice. Et ce syndicaliste de conclure, non sans ironie: «Aujourd'hui, si je suis citoyen, je lis ça, je me fais arrêter et je demande un certificat d'homologation. Personne n'est en mesure de le donner… Bref, cette affaire vient égratigner le sérieux de la politique de Sécurité routière».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
La double peine combattue par Sarkozy est-elle de retour?
La dernière proposition de loi de l'aile droite de l'UMP sur les étrangers délinquants pourrait bien ranimer le débat sur la double peine. Un système combattu par le passé par Nicolas Sarkozy au nom de principes humanistes. Il avait fait adopter en 2003 une réforme visant à empêcher qu'on expulse un étranger certes condamné, mais bien inséré en France. Créant des catégories «protégées» en somme, comme ceux nés ou entrés en France avant l'âge de 13 ans ou résidant dans l'Hexagone depuis plus de vingt ans.
Ce n'était pas l'intervention de la justice qui était alors en cause. La fameuse double peine était une décision discrétionnaire de l'administration, prise en complément de la sanction judiciaire, quand l'étranger avait fait son temps de prison.
Durcissement de la loi
Les peines complémentaires d'interdiction de territoire prononcées par les juges eux-mêmes s'appliquent, quant à elles, depuis toujours. La proposition de loi de Garraud, Ciotti et leurs collègues ne fait qu'en étendre le champ d'application. Mais pas de façon aveugle. Pour bien s'assurer que le dispositif ne concernera pas les étrangers présentant des garanties d'insertion dans la société française, ses auteurs ont souhaité que l'interdiction de territoire ne puisse pas s'appliquer aux étrangers en situation régulière depuis plus de trois ans.
Le durcissement de la loi viserait donc essentiellement les délinquants étrangers en situation irrégulière. Et seulement si le juge l'estime opportun. Car il reste souverain.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La dernière proposition de loi de l'aile droite de l'UMP sur les étrangers délinquants pourrait bien ranimer le débat sur la double peine. Un système combattu par le passé par Nicolas Sarkozy au nom de principes humanistes. Il avait fait adopter en 2003 une réforme visant à empêcher qu'on expulse un étranger certes condamné, mais bien inséré en France. Créant des catégories «protégées» en somme, comme ceux nés ou entrés en France avant l'âge de 13 ans ou résidant dans l'Hexagone depuis plus de vingt ans.
Ce n'était pas l'intervention de la justice qui était alors en cause. La fameuse double peine était une décision discrétionnaire de l'administration, prise en complément de la sanction judiciaire, quand l'étranger avait fait son temps de prison.
Durcissement de la loi
Les peines complémentaires d'interdiction de territoire prononcées par les juges eux-mêmes s'appliquent, quant à elles, depuis toujours. La proposition de loi de Garraud, Ciotti et leurs collègues ne fait qu'en étendre le champ d'application. Mais pas de façon aveugle. Pour bien s'assurer que le dispositif ne concernera pas les étrangers présentant des garanties d'insertion dans la société française, ses auteurs ont souhaité que l'interdiction de territoire ne puisse pas s'appliquer aux étrangers en situation régulière depuis plus de trois ans.
Le durcissement de la loi viserait donc essentiellement les délinquants étrangers en situation irrégulière. Et seulement si le juge l'estime opportun. Car il reste souverain.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les salariés plus optimistes sur leur santé que les médecins
Par le figaro.fr - le 13/01/2012
Plus de huit salariés sur dix se considèrent en bonne santé, mais seuls la moitié des médecins du travail qui les auscultent partagent leur point de vue, révèle un sondage.
Comment se portent les employés du secteur privé en France? Bien, selon les principaux intéressés. Pas si bien, modèrent les médecins du travail, constatant une dégradation. Ce sont les conclusions étonnantes qui ressortent du «baromètre de la santé en entreprise» réalisé par l'institut CSA pour Axa Prévention auprès de 1000 salariés du privé, de 300 directeurs des ressources humaines (DRH) et de 100 médecins du travail. La sollicitation de ces derniers est inédite, selon les auteurs.
Il ressort de l'enquête que 83% des salariés considèrent leur état de santé comme «bon» ou «très bon», un constat partagé par les DRH, qui sont 86% à dire de même. En revanche, les médecins du travail sont nettement moins optimistes, seuls 52% d'entre jugeant les salariés en bonne santé et 39% estimant que leur état s'est dégradé au cours de l'année écoulée. Un avis que semblent confirmer de précédentes études sur le sujet.
Une étude de l'OCDE publiée en décembre révélait que le nombre d'employés exposés au stress ou à des tensions sur leur lieu de travail avait augmenté dans l'ensemble des pays de la zone au cours de la dernière décennie. Un salarié sur cinq souffrirait de troubles mentaux comme l'anxiété ou la dépression.
Par ailleurs, les troubles musculo-squelettiques, un ensemble de pathologies incluant tendinites, douleurs cervicales ou arthrose du coude, touchaient plus de 33.000 travailleurs français fin 2009, et ce chiffre devrait continuer d'augmenter, selon un rapport d'experts.
Le stress touche 40% des salariés
Le sondage publié jeudi révèle par ailleurs que 7 salariés sur 10 (69%) pensent que leur travail a une influence sur leur santé: 32% de façon positive et 37% de façon négative. Du côté positif, ils citent le bon effet sur le moral, l'épanouissement ou encore le lien social. Côté négatif, ils évoquent le stress, la fatigue, les problèmes articulaires ou les troubles du sommeil.
Le stress, qui engendre notamment fatigue, irritabilité et troubles du sommeil, touche près de 4 salariés sur 10, 39% des sondés indiquant être souvent ou assez souvent tendu, nerveux et sous pression au travail (le taux grimpe à 45% chez les femmes). Les deux sources de stress les plus citées sont la quantité de travail excessive et le manque de temps. Et le phénomène est aussi la première préoccupation des salariés en matière de santé (85%), devançant même le cancer (83%) et l'alimentation (83%).
L'enquête de l'Institut CSA a été réalisée par téléphone du 5 au 28 septembre 2011 auprès d'un échantillon représentatif de salariés et auprès de DRH et de médecins du travail.
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Par le figaro.fr - le 13/01/2012
Plus de huit salariés sur dix se considèrent en bonne santé, mais seuls la moitié des médecins du travail qui les auscultent partagent leur point de vue, révèle un sondage.
Comment se portent les employés du secteur privé en France? Bien, selon les principaux intéressés. Pas si bien, modèrent les médecins du travail, constatant une dégradation. Ce sont les conclusions étonnantes qui ressortent du «baromètre de la santé en entreprise» réalisé par l'institut CSA pour Axa Prévention auprès de 1000 salariés du privé, de 300 directeurs des ressources humaines (DRH) et de 100 médecins du travail. La sollicitation de ces derniers est inédite, selon les auteurs.
Il ressort de l'enquête que 83% des salariés considèrent leur état de santé comme «bon» ou «très bon», un constat partagé par les DRH, qui sont 86% à dire de même. En revanche, les médecins du travail sont nettement moins optimistes, seuls 52% d'entre jugeant les salariés en bonne santé et 39% estimant que leur état s'est dégradé au cours de l'année écoulée. Un avis que semblent confirmer de précédentes études sur le sujet.
Une étude de l'OCDE publiée en décembre révélait que le nombre d'employés exposés au stress ou à des tensions sur leur lieu de travail avait augmenté dans l'ensemble des pays de la zone au cours de la dernière décennie. Un salarié sur cinq souffrirait de troubles mentaux comme l'anxiété ou la dépression.
Par ailleurs, les troubles musculo-squelettiques, un ensemble de pathologies incluant tendinites, douleurs cervicales ou arthrose du coude, touchaient plus de 33.000 travailleurs français fin 2009, et ce chiffre devrait continuer d'augmenter, selon un rapport d'experts.
Le stress touche 40% des salariés
Le sondage publié jeudi révèle par ailleurs que 7 salariés sur 10 (69%) pensent que leur travail a une influence sur leur santé: 32% de façon positive et 37% de façon négative. Du côté positif, ils citent le bon effet sur le moral, l'épanouissement ou encore le lien social. Côté négatif, ils évoquent le stress, la fatigue, les problèmes articulaires ou les troubles du sommeil.
Le stress, qui engendre notamment fatigue, irritabilité et troubles du sommeil, touche près de 4 salariés sur 10, 39% des sondés indiquant être souvent ou assez souvent tendu, nerveux et sous pression au travail (le taux grimpe à 45% chez les femmes). Les deux sources de stress les plus citées sont la quantité de travail excessive et le manque de temps. Et le phénomène est aussi la première préoccupation des salariés en matière de santé (85%), devançant même le cancer (83%) et l'alimentation (83%).
L'enquête de l'Institut CSA a été réalisée par téléphone du 5 au 28 septembre 2011 auprès d'un échantillon représentatif de salariés et auprès de DRH et de médecins du travail.
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Re: Actualités 2012
Maladies cardiovasculaires : des progrès avant un nouveau recul ?
Si la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires a baissé ces dernières années, les progrès de la médecine pourraient être entravés par une dégradation de la qualité du mode de vie des Français.
Bonne nouvelle ! En vingt-cinq ans, la mortalité cardiovasculaire a reculé de 56 % en France. Pour autant, les spécialistes sont inquiets, en raison notamment de l’incidence croissante de l’obésité, et de l’augmentation des facteurs de risque chez les femmes. Particulièrement le tabagisme. Ces questions sont au programme des XXIIe Journées européennes de la Société française de cardiologie, du 11 au 14 janvier, à Paris.
Les maladies cardiovasculaires tuent encore 150.000 à 180.000 Français chaque année. Elles représentent ainsi la deuxième cause de décès en général (juste après les cancers) mais… la première chez les femmes.
Au cours des dernières décennies, la mortalité cardiovasculaire a baissé en France, c’est vrai. Selon la Société française de cardiologie (SFC), cette tendance s’explique « par les nombreux progrès de la thérapeutique et de la prévention ». D’ailleurs, la France est l’un des pays au monde où la fréquence des maladies cardiovasculaires est la plus faible.
L'obésité est un vrai fléau au niveau mondial. Alors que l'Amérique du Nord est la région la plus touchée, la France figure plutôt en bonne position, occupant les dernières places. Mais pour combien de temps encore ?
Obésité et tabac, principales causes des maladies cardiovasculaires
Il n’en reste pas moins que la SFC craint une recrudescence de ces affections, au point de sonner la fin du fameux French Paradox, cette aptitude à se nourrir avec une alimentation riche en matières grasses sans ressentir le contrecoup sur la santé. « L’augmentation considérable et continue du poids et la proportion grandissante de l’obésité, liées à la sédentarité risquent d’entraîner une véritable épidémie de diabète, lui-même à l’origine de maladies cardiovasculaires graves. »
Par ailleurs l’incidence du tabagisme, qui, après une baisse notable, ne diminue plus, pourrait augmenter à nouveau. « La situation est particulièrement inquiétante chez les femmes jeunes » estime la SFC. Certaines couches de population, enfin, sont encore insuffisamment prises en charge. C’est le cas en particulier « des femmes et des personnes âgées ». Il faut donc se réunir pour mieux se prémunir.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Si la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires a baissé ces dernières années, les progrès de la médecine pourraient être entravés par une dégradation de la qualité du mode de vie des Français.
Bonne nouvelle ! En vingt-cinq ans, la mortalité cardiovasculaire a reculé de 56 % en France. Pour autant, les spécialistes sont inquiets, en raison notamment de l’incidence croissante de l’obésité, et de l’augmentation des facteurs de risque chez les femmes. Particulièrement le tabagisme. Ces questions sont au programme des XXIIe Journées européennes de la Société française de cardiologie, du 11 au 14 janvier, à Paris.
Les maladies cardiovasculaires tuent encore 150.000 à 180.000 Français chaque année. Elles représentent ainsi la deuxième cause de décès en général (juste après les cancers) mais… la première chez les femmes.
Au cours des dernières décennies, la mortalité cardiovasculaire a baissé en France, c’est vrai. Selon la Société française de cardiologie (SFC), cette tendance s’explique « par les nombreux progrès de la thérapeutique et de la prévention ». D’ailleurs, la France est l’un des pays au monde où la fréquence des maladies cardiovasculaires est la plus faible.
L'obésité est un vrai fléau au niveau mondial. Alors que l'Amérique du Nord est la région la plus touchée, la France figure plutôt en bonne position, occupant les dernières places. Mais pour combien de temps encore ?
Obésité et tabac, principales causes des maladies cardiovasculaires
Il n’en reste pas moins que la SFC craint une recrudescence de ces affections, au point de sonner la fin du fameux French Paradox, cette aptitude à se nourrir avec une alimentation riche en matières grasses sans ressentir le contrecoup sur la santé. « L’augmentation considérable et continue du poids et la proportion grandissante de l’obésité, liées à la sédentarité risquent d’entraîner une véritable épidémie de diabète, lui-même à l’origine de maladies cardiovasculaires graves. »
Par ailleurs l’incidence du tabagisme, qui, après une baisse notable, ne diminue plus, pourrait augmenter à nouveau. « La situation est particulièrement inquiétante chez les femmes jeunes » estime la SFC. Certaines couches de population, enfin, sont encore insuffisamment prises en charge. C’est le cas en particulier « des femmes et des personnes âgées ». Il faut donc se réunir pour mieux se prémunir.
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Re: Actualités 2012
Les jeux vidéo violents rendent les joueurs agressifs, selon une étude
Des chercheurs français ont voulu évaluer les effets du jeu vidéo violent. 136 étudiants ont participé à l'étude et, selon les conclusions du laboratoire de psychologie, il existe bien un facteur de risque violent. Cette conclusion s'oppose ainsi aux travaux affirmant qu'il n'existe aucun lien causal entre l'attitude du joueur et la violence contenue dans un jeu.
Les jeux vidéo violents rendent-ils les joueurs plus agressifs ? La question intéresse depuis des années de nombreux chercheurs, qui publient régulièrement des rapports et des études sur le sujet. Mais si le sujet est récurrent, et passionnant, les conclusions de ces travaux sont souvent contradictoires, comme le montre les conclusions du laboratoire universitaire de psychologie de l’UPMF à Grenoble.
Interrogé par le Dauphiné Libéré, le directeur du laboratoire, qui a dirigé cette étude, est formel. "Les jeux vidéo violents constituent un véritable facteur de risque violent. [...] Certes, les effets ne sont pas spectaculaires, mais ces effets n'en sont pas moins réels. On note ainsi très clairement une augmentation de l'irritabilité, mais aussi une hausse des agressions verbales et des petits comportements brutaux" explique Laurent Bègue.
Pour en arriver à cette conclusion, qui a été publiée dans la revue scientifique Journal of Experimental Social Psychology, Laurent Bègue et son équipe ont demandé à 136 étudiants - hommes et femmes -, "qui n’avaient pas de rapports particuliers" avec les jeux vidéo, de faire une partie. Pour comparer l'attitude des joueurs, deux catégories de jeux ont été utilisées.
La première a regroupé des titres violents du marché, tandis que la seconde a réuni des jeux dits non violents, mais provoquant une grande excitation, comme les jeux vidéo de course automobile. Résultat, des attitudes hostiles chez certains sujets exposés aux jeux vidéo violents sont apparues au bout de 20 minutes, selon l'étude du laboratoire de psychologie.
Preuve en est, lors du test du choc sonore. Ceux ayant joué aux jeux violents acceptaient plus facilement d'infliger des doses de décibels plus importantes et plus longues que ceux ayant passé plusieurs minutes à faire des tours de piste. Ce serait le signe, selon Laurent Bègue, de l'impact négatif des jeux vidéo sur le comportement humain, déplorant ainsi "l'augmentation du niveau moyen d’insensibilité à la souffrance".
La méthodologie décrite par le Dauphiné Libéré laisse toutefois perplexe. Une seule méthode d'analyse (le choc sonore) a visiblement été employée, et le nombre de sujets est finalement assez restreint : moins de 140 personnes, pour une activité qui concerne des millions de personnes. Il convient donc de prendre une certaine distance avec les conclusions de l'étude, d'autant que coïncidence ne veut pas dire causalité.
À l'inverse, rappelons l'existence de travaux menés en France et à l'étranger qui se sont aussi intéressés au comportement des joueurs et qui ont sysématiquement relevé l'absence de liens clairs entre l'agressivité et la pratique du jeu, même lorsque celui-ci est violent.
NUMERAMAÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des chercheurs français ont voulu évaluer les effets du jeu vidéo violent. 136 étudiants ont participé à l'étude et, selon les conclusions du laboratoire de psychologie, il existe bien un facteur de risque violent. Cette conclusion s'oppose ainsi aux travaux affirmant qu'il n'existe aucun lien causal entre l'attitude du joueur et la violence contenue dans un jeu.
Les jeux vidéo violents rendent-ils les joueurs plus agressifs ? La question intéresse depuis des années de nombreux chercheurs, qui publient régulièrement des rapports et des études sur le sujet. Mais si le sujet est récurrent, et passionnant, les conclusions de ces travaux sont souvent contradictoires, comme le montre les conclusions du laboratoire universitaire de psychologie de l’UPMF à Grenoble.
Interrogé par le Dauphiné Libéré, le directeur du laboratoire, qui a dirigé cette étude, est formel. "Les jeux vidéo violents constituent un véritable facteur de risque violent. [...] Certes, les effets ne sont pas spectaculaires, mais ces effets n'en sont pas moins réels. On note ainsi très clairement une augmentation de l'irritabilité, mais aussi une hausse des agressions verbales et des petits comportements brutaux" explique Laurent Bègue.
Pour en arriver à cette conclusion, qui a été publiée dans la revue scientifique Journal of Experimental Social Psychology, Laurent Bègue et son équipe ont demandé à 136 étudiants - hommes et femmes -, "qui n’avaient pas de rapports particuliers" avec les jeux vidéo, de faire une partie. Pour comparer l'attitude des joueurs, deux catégories de jeux ont été utilisées.
La première a regroupé des titres violents du marché, tandis que la seconde a réuni des jeux dits non violents, mais provoquant une grande excitation, comme les jeux vidéo de course automobile. Résultat, des attitudes hostiles chez certains sujets exposés aux jeux vidéo violents sont apparues au bout de 20 minutes, selon l'étude du laboratoire de psychologie.
Preuve en est, lors du test du choc sonore. Ceux ayant joué aux jeux violents acceptaient plus facilement d'infliger des doses de décibels plus importantes et plus longues que ceux ayant passé plusieurs minutes à faire des tours de piste. Ce serait le signe, selon Laurent Bègue, de l'impact négatif des jeux vidéo sur le comportement humain, déplorant ainsi "l'augmentation du niveau moyen d’insensibilité à la souffrance".
La méthodologie décrite par le Dauphiné Libéré laisse toutefois perplexe. Une seule méthode d'analyse (le choc sonore) a visiblement été employée, et le nombre de sujets est finalement assez restreint : moins de 140 personnes, pour une activité qui concerne des millions de personnes. Il convient donc de prendre une certaine distance avec les conclusions de l'étude, d'autant que coïncidence ne veut pas dire causalité.
À l'inverse, rappelons l'existence de travaux menés en France et à l'étranger qui se sont aussi intéressés au comportement des joueurs et qui ont sysématiquement relevé l'absence de liens clairs entre l'agressivité et la pratique du jeu, même lorsque celui-ci est violent.
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Re: Actualités 2012
A l'Afssaps : "Je n'ai jamais vu une telle fraude de ma vie"
C'était il y a bientôt deux ans, en mars 2010, mais il semble toujours aussi impressionné. "Je n'ai jamais vu une telle fraude de ma vie", résume l'inspecteur de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) qui a mis au jour la supercherie de PIP. S'il accepte de raconter la chute du système Mas, il tient à garder l'anonymat. L'épisode est aussi résumé dans le rapport d'inspection que l'agence a remis à la justice et dont Le Monde a pris connaissance.
C'est dans l'urgence que le contrôle se prépare. Le 1er mars 2010, la direction de l'évaluation de l'Afssaps, qui depuis fin 2009 réclame des explications à PIP pour comprendre pourquoi les prothèses rompent, demande une inspection. Habituellement, les agents ont un mois pour bûcher leur dossier. Cette fois, ils n'auront que deux semaines. Le 11 mars, la société est prévenue de la visite. Cinq jours plus tard, le mardi 16, un inspecteur aguerri et un membre du service de l'évaluation de l'Afssaps se présentent.
La veille, dans le train pour La Seyne-sur-Mer, les deux hommes compulsaient encore les documents. "On ne pensait pas alors à une fraude", se souvient l'inspecteur. Ils ne prêtent d'ailleurs pas plus attention à cette photo glissée dans le dossier montrant des fûts entassés et transmise à l'Afssaps pas un ex-salarié. Ils se méfient des règlements de comptes. En outre, l'enseigne PIP n'apparaît pas sur l'image.
Le premier jour, le contrôle se déroule en toute sérénité. "Le dossier de marquage CE est de bonne tenue", constate l'inspecteur. Cela ne va pas être évident de comprendre d'où vient la rupture, se dit-il. Au dîner, cependant, avec son collègue, il repense à la fameuse photo, et n'exclut pas qu'elle ait été prise au siège de la société.
Le lendemain matin, alors qu'ils sont attendus sur un autre site, ils retournent sur le premier lieu visité, sans prévenir. C'est là, à travers la clôture, qu'ils aperçoivent des fûts ressemblant à ceux du cliché. Dessus, une étiquette, avec la mention "SILOP", pour silopren, une huile de silicone non autorisée pour un usage médical. Dans les documents examinés la veille, il n'y était nullement fait référence.
A l'accueil, c'est évident, le personnel fait traîner les choses. Quand les deux hommes pénètrent enfin dans l'enceinte, les étiquettes ont disparu. "La tension monte alors", se souvient l'inspecteur. On lui explique que les cubitainers contiennent des déchets. C'est bien le cas.
Mais il tient à examiner la face contre le mur et doit insister pour qu'on lui déplace les fûts avec un transpalette. Il y a bien une étiquette, et avec SILOP d'indiqué. A sa lecture, il apprend que le cubitainer fait partie d'un lot de cinq. Soit au moins cinq tonnes de produit.
"ECHANTILLONS GÉANTS"
C'est à ce moment que la supercherie élaborée par PIP depuis tant d'années va s'effondrer. Le personnel dit ne pas savoir de quoi il s'agit. L'inspecteur réclame des factures, on lui répond que la comptable est malade. Il fait part de ses doutes à Jean-Claude Mas. Lequel lui explique que le silopren a servi à d'autres produits. La veille, les dirigeants avaient pourtant juré ne faire que des implants.
Interrogé, le directeur du développement livre une tout autre version : le silopren sert à fabriquer des échantillons. L'inspecteur demande à vérifier. Il constate qu'environ 1 000 ont été réalisés depuis la livraison de l'huile non homologuée, dont il ne reste aucun stock. Le calcul est vite fait : cela donne... "des échantillons géants", à 9 kg l'implant, c'est invraisemblable. Un cadre finit par avouer : les prothèses ne contiennent pas "le bon gel". M. Mas finit par reconnaître qu'il a roulé tout le monde dans la farine, mais défend son gel maison.
Ensuite, les choses vont très vite. Un fax est envoyé à l'Afssaps pour demander de prolonger l'inspection. Les produits sont consignés : "On n'a alors plus confiance du tout. Notre crainte, c'est que les stocks disparaissent et soient remis sur le marché dès qu'on aura tourné le dos", se souvient l'inspecteur.
Devant les gendarmes, les salariés ont toutefois précisé, comme l'avait déclaré M. Mas, que certaines prothèses contenaient bien du gel médical. L'Afssaps ne le voit pas ainsi. Face au manque de traçabilité, Marc Stoltz, directeur de l'inspection de l'Agence, estime "qu'on ne peut faire confiance à aucune prothèse PIP".
Dans son rapport, l'Agence a aussi relevé des allégations mensongères concernant la date de péremption et les indications destinées aux chirurgiens sur les complications. L'inspecteur, dont le député Gérard Bapt a loué la "perspicacité", se veut néanmoins modeste : "Sans la photo, je ne suis pas sûr que j'aurais découvert la fraude."
Emeline Cazi et Laetita Clavreul
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C'était il y a bientôt deux ans, en mars 2010, mais il semble toujours aussi impressionné. "Je n'ai jamais vu une telle fraude de ma vie", résume l'inspecteur de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) qui a mis au jour la supercherie de PIP. S'il accepte de raconter la chute du système Mas, il tient à garder l'anonymat. L'épisode est aussi résumé dans le rapport d'inspection que l'agence a remis à la justice et dont Le Monde a pris connaissance.
C'est dans l'urgence que le contrôle se prépare. Le 1er mars 2010, la direction de l'évaluation de l'Afssaps, qui depuis fin 2009 réclame des explications à PIP pour comprendre pourquoi les prothèses rompent, demande une inspection. Habituellement, les agents ont un mois pour bûcher leur dossier. Cette fois, ils n'auront que deux semaines. Le 11 mars, la société est prévenue de la visite. Cinq jours plus tard, le mardi 16, un inspecteur aguerri et un membre du service de l'évaluation de l'Afssaps se présentent.
La veille, dans le train pour La Seyne-sur-Mer, les deux hommes compulsaient encore les documents. "On ne pensait pas alors à une fraude", se souvient l'inspecteur. Ils ne prêtent d'ailleurs pas plus attention à cette photo glissée dans le dossier montrant des fûts entassés et transmise à l'Afssaps pas un ex-salarié. Ils se méfient des règlements de comptes. En outre, l'enseigne PIP n'apparaît pas sur l'image.
Le premier jour, le contrôle se déroule en toute sérénité. "Le dossier de marquage CE est de bonne tenue", constate l'inspecteur. Cela ne va pas être évident de comprendre d'où vient la rupture, se dit-il. Au dîner, cependant, avec son collègue, il repense à la fameuse photo, et n'exclut pas qu'elle ait été prise au siège de la société.
Le lendemain matin, alors qu'ils sont attendus sur un autre site, ils retournent sur le premier lieu visité, sans prévenir. C'est là, à travers la clôture, qu'ils aperçoivent des fûts ressemblant à ceux du cliché. Dessus, une étiquette, avec la mention "SILOP", pour silopren, une huile de silicone non autorisée pour un usage médical. Dans les documents examinés la veille, il n'y était nullement fait référence.
A l'accueil, c'est évident, le personnel fait traîner les choses. Quand les deux hommes pénètrent enfin dans l'enceinte, les étiquettes ont disparu. "La tension monte alors", se souvient l'inspecteur. On lui explique que les cubitainers contiennent des déchets. C'est bien le cas.
Mais il tient à examiner la face contre le mur et doit insister pour qu'on lui déplace les fûts avec un transpalette. Il y a bien une étiquette, et avec SILOP d'indiqué. A sa lecture, il apprend que le cubitainer fait partie d'un lot de cinq. Soit au moins cinq tonnes de produit.
"ECHANTILLONS GÉANTS"
C'est à ce moment que la supercherie élaborée par PIP depuis tant d'années va s'effondrer. Le personnel dit ne pas savoir de quoi il s'agit. L'inspecteur réclame des factures, on lui répond que la comptable est malade. Il fait part de ses doutes à Jean-Claude Mas. Lequel lui explique que le silopren a servi à d'autres produits. La veille, les dirigeants avaient pourtant juré ne faire que des implants.
Interrogé, le directeur du développement livre une tout autre version : le silopren sert à fabriquer des échantillons. L'inspecteur demande à vérifier. Il constate qu'environ 1 000 ont été réalisés depuis la livraison de l'huile non homologuée, dont il ne reste aucun stock. Le calcul est vite fait : cela donne... "des échantillons géants", à 9 kg l'implant, c'est invraisemblable. Un cadre finit par avouer : les prothèses ne contiennent pas "le bon gel". M. Mas finit par reconnaître qu'il a roulé tout le monde dans la farine, mais défend son gel maison.
Ensuite, les choses vont très vite. Un fax est envoyé à l'Afssaps pour demander de prolonger l'inspection. Les produits sont consignés : "On n'a alors plus confiance du tout. Notre crainte, c'est que les stocks disparaissent et soient remis sur le marché dès qu'on aura tourné le dos", se souvient l'inspecteur.
Devant les gendarmes, les salariés ont toutefois précisé, comme l'avait déclaré M. Mas, que certaines prothèses contenaient bien du gel médical. L'Afssaps ne le voit pas ainsi. Face au manque de traçabilité, Marc Stoltz, directeur de l'inspection de l'Agence, estime "qu'on ne peut faire confiance à aucune prothèse PIP".
Dans son rapport, l'Agence a aussi relevé des allégations mensongères concernant la date de péremption et les indications destinées aux chirurgiens sur les complications. L'inspecteur, dont le député Gérard Bapt a loué la "perspicacité", se veut néanmoins modeste : "Sans la photo, je ne suis pas sûr que j'aurais découvert la fraude."
Emeline Cazi et Laetita Clavreul
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Re: Actualités 2012
Prothèses PIP : l'incroyable récit d'une supercherie
Il faut au moins lui reconnaître cela, à Jean-Claude Mas, l'ex-patron de Poly implant prothèse (PIP), prince déchu des prothèses mammaires. Un talent de persuasion, un art de la supercherie à rendre jaloux les rois du boniment. Pendant plus de vingt ans, cet ancien visiteur médical passé par le négoce en vin et l'assurance avant de se reconvertir dans les seins en silicone a réussi à embobiner ses salariés en leur faisant croire que son gel maison, non agréé, était "le meilleur" pour doper les poitrines de ces dames, et surtout de "bien meilleure qualité" que le Nusil, le gel médical des Américains. Avec le même aplomb, il a juré durant des années aux inspecteurs venus le contrôler qu'il n'utilisait que du silicone homologué.
L'histoire pourrait faire rire si cette tromperie à grande échelle n'avait débouché sur un vaste scandale sanitaire. On compte pas moins de 400 000 victimes dans le monde. Pas un jour ne passe sans qu'au Venezuela, en Argentine, en Grande-Bretagne, en Chine ou en France, des femmes se palpent la poitrine pour s'assurer que leur prothèse n'a pas rompu. Toutes traquent le moindre ganglion, signe d'irritation ou de dispersion du produit dans le corps.
Il a fallu qu'un trio de chirurgiens marseillais s'interroge, que les inspecteurs de l'Agence française de sécurité sanitaire (Afssaps) s'arrêtent sur une photo envoyée par un ancien de PIP pour que la supercherie soit mise au jour, en mars 2010. Les gendarmes de Marseille ont pris le relais dans le cadre d'une enquête préliminaire, ouverte par le parquet.
Depuis le 14 octobre 2011, celle-ci est close et ses conclusions, sans équivoque. Jean-Claude Mas, qui a reconnu "avoir sciemment fabriqué des prothèses mammaires en gel PIP (...) pour son rapport qualité-prix" et "avoir volontairement dissimulé à l'organisme certificateur - TÜV - l'existence de ce gel PIP", ainsi que quatre anciens cadres dirigeants de PIP devraient être cités à comparaître pour tromperie devant le tribunal correctionnel avant la fin de l'année.
UNE SEULE SOLUTION : TRICHER
Jean-Claude Mas découvre le marché de la prothèse mammaire en rencontrant sa compagne, Mme Lucciardi, dans les années 1980. L'époque est aux gros seins, les poitrines généreuses triomphent et la chirurgie esthétique se démocratise. La société MAP, gérée par Mme Lucciardi, propose des prothèses remplies de sérum physiologique et un modèle en silicone, mis au point par le Dr Arion, "chirurgien plastique, chimiste". Embauché comme commercial, M. Mas apprend tout des secrets de fabrication avant de créer sa société, au début des années 1990. Le siège de PIP - il choisit intentionnellement un acronyme grivois - est installé à La Seyne-sur-Mer, dans le Var. L'objectif : produire à grande échelle, inonder le marché mondial.
A l'époque, l'Europe n'a pas encore unifié sa réglementation sur les dispositifs médicaux. Lorsqu'elle le fait, en 1993, M. Mas décide de ne pas en tenir compte. Son gel maison, en fait celui du Dr Arion, n'est pas homologué, mais il est commercialisé depuis des années et personne n'y trouve rien à redire. "Bien meilleur" que celui des concurrents, jure-t-il, il est surtout dix fois moins cher et lui permet d'économiser un million d'euros. Pourquoi y renoncerait-il ?
Comme il n'a pas les moyens de s'offrir une validation en bonne et due forme, le patron de PIP ne voit qu'une solution : tricher. C'est ainsi que, pendant des années, il va faire croire à TÜV Rheinland, l'organisme allemand qui lui délivre le label "CE" - sésame indispensable pour écouler ses stocks -, qu'il utilise bien du Nusil. Et pendant des années, les inspecteurs n'y verront que du feu.
L'UTILISATION DU GEL MAISON EST UN SECRET DE POLICHINELLE
Chez PIP, l'utilisation du gel maison est un secret de Polichinelle. "Je savais que le marquage CE mentionnait que les prothèses devaient être remplies de Nusil, mais comme le gel PIP était fabriqué depuis des années, je pensais que ça n'avait pas d'incidence", explique l'un des salariés aux gendarmes. La préparation, un peu particulière, de la visite annuelle du TÜV aurait pu leur mettre la puce à l'oreille. Mais le patron est obtus et caractériel, les salaires sont bons et aucun retour n'est à signaler. Pourquoi s'inquiéter ?
TÜV, qui "ne part pas avec l'hypothèse que le client (lui) cache quelque chose", annonce toujours ses visites. Dix jours avant, c'est le branle-bas de combat à La Seyne-sur-Mer. Les salariés de PIP doivent faire disparaître toute trace de matières premières non homologuées. Ainsi le responsable du service informatique efface-t-il du système les bordereaux de commande des fournisseurs maison, et les remplace par ceux de Nusil.
Dans la cour de l'entreprise, les magasiniers chargent les fûts sur des palettes et les stockent à l'extérieur de l'établissement. D'autres bidons sont cachés dans un transformateur EDF. Le surplus est chargé dans le camion de l'usine, lequel prendra le large le jour J.
Pendant ce temps, à la production, on relance la fabrication de "vraies prothèses". Rien n'est laissé au hasard. "On se sentait mal, il suffisait qu'on laisse un fût traîner et on risquait de tout perdre. On avait la pression de la direction : si on perdait le marquage CE, on perdait tout", raconte l'ancien responsable de la production.
Mais TÜV est venu plus de dix fois, et à plus de dix reprises, la certification CE a été reconduite. "Lors du dernier audit (...), j'étais à deux doigts de pleurer quand ils ont dit que la boîte était sérieuse", confie Nadine C., aux achats. TÜV parti, un pot est organisé dans chaque service puis tout "repart comme avant". Cette "véritable organisation au sein de l'entreprise avant les audits a permis de garder le secret pendant dix ans", résument les gendarmes.
DES PROTHÈSES ROMPENT PAR DIZAINES
L'imposture aurait encore pu durer si les prothèses n'avaient commencé à rompre par dizaines. En 2007, PIP reçoit des appels d'Angleterre, des fax de Colombie. L'année suivante, trois chirurgiens marseillais s'inquiètent à leur tour d'une recrudescence d'incidents et se retournent vers le fabricant.
Celui-ci se contente d'envoyer une nouvelle paire de seins à la patiente, deux autres au chirurgien, ainsi que 1 000 euros "en dédommagement des frais d'explantation et d'implantation". Mais la débandade continue. Les chirurgiens somment les commerciales PIP d'assister aux "explantations", pour qu'elles constatent que le gel se transforme... en huile.
"Le problème, c'est qu'avec le temps les composants se désolidarisaient et l'huile remontait à la surface, expliquera plus tard l'un des ingénieurs aux gendarmes. Les cuves restaient dans le couloir la nuit et parfois plusieurs jours (...). Quand la production reprenait, on testait juste la pénétrabilité du gel et (...) on reprenait une production sans même remélanger."
La multiplication des ruptures est indéniable, mais Mas nie l'évidence. "La France, on s'en fout, vous ne représentez que 10 % du chiffre d'affaires et les chirurgiens ne comprennent rien", rétorque-t-il aux commerciales. Il a les yeux rivés vers les 25 % de marché de la Colombie et du Venezuela. A bout, Fabienne B. finit par démissionner. "C'était devenu impossible à vendre déontologiquement."
En novembre 2009, le système Mas se fissure de toutes parts. Lors d'une réunion houleuse, les salariés exigent le retour au tout-Nusil. "Impossible", répondent Jean-Claude Mas et Claude Couty, son directeur. Les comptes sont au plus mal. Un seul mot d'ordre, produire, produire, et à moindre coût. Secrètement, Mas espère que sa nouvelle recette, le PIP 2, concoctée de manière aussi artisanale que la première, portera ses fruits.
C'était sans compter les chirurgiens marseillais qui ont décidé d'alerter l'Afssaps par courrier en octobre 2009 et février 2010. L'inspection de l'agence aura lieu un mois plus tard. Devant les gendarmes, Jean-Claude Mas, finalement trahi par ses poubelles, avoue tout. La fraude, la tromperie, le mensonge. Mais ses "prothèses ne présentent aucun risque pour la santé", jure-t-il. A-t-il un mot pour les victimes ? questionnent les gendarmes. Pas un. "Elles ne déposent plainte que pour recevoir de l'argent."
Emeline Cazi et Laetita Clavreul
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Il faut au moins lui reconnaître cela, à Jean-Claude Mas, l'ex-patron de Poly implant prothèse (PIP), prince déchu des prothèses mammaires. Un talent de persuasion, un art de la supercherie à rendre jaloux les rois du boniment. Pendant plus de vingt ans, cet ancien visiteur médical passé par le négoce en vin et l'assurance avant de se reconvertir dans les seins en silicone a réussi à embobiner ses salariés en leur faisant croire que son gel maison, non agréé, était "le meilleur" pour doper les poitrines de ces dames, et surtout de "bien meilleure qualité" que le Nusil, le gel médical des Américains. Avec le même aplomb, il a juré durant des années aux inspecteurs venus le contrôler qu'il n'utilisait que du silicone homologué.
L'histoire pourrait faire rire si cette tromperie à grande échelle n'avait débouché sur un vaste scandale sanitaire. On compte pas moins de 400 000 victimes dans le monde. Pas un jour ne passe sans qu'au Venezuela, en Argentine, en Grande-Bretagne, en Chine ou en France, des femmes se palpent la poitrine pour s'assurer que leur prothèse n'a pas rompu. Toutes traquent le moindre ganglion, signe d'irritation ou de dispersion du produit dans le corps.
Il a fallu qu'un trio de chirurgiens marseillais s'interroge, que les inspecteurs de l'Agence française de sécurité sanitaire (Afssaps) s'arrêtent sur une photo envoyée par un ancien de PIP pour que la supercherie soit mise au jour, en mars 2010. Les gendarmes de Marseille ont pris le relais dans le cadre d'une enquête préliminaire, ouverte par le parquet.
Depuis le 14 octobre 2011, celle-ci est close et ses conclusions, sans équivoque. Jean-Claude Mas, qui a reconnu "avoir sciemment fabriqué des prothèses mammaires en gel PIP (...) pour son rapport qualité-prix" et "avoir volontairement dissimulé à l'organisme certificateur - TÜV - l'existence de ce gel PIP", ainsi que quatre anciens cadres dirigeants de PIP devraient être cités à comparaître pour tromperie devant le tribunal correctionnel avant la fin de l'année.
UNE SEULE SOLUTION : TRICHER
Jean-Claude Mas découvre le marché de la prothèse mammaire en rencontrant sa compagne, Mme Lucciardi, dans les années 1980. L'époque est aux gros seins, les poitrines généreuses triomphent et la chirurgie esthétique se démocratise. La société MAP, gérée par Mme Lucciardi, propose des prothèses remplies de sérum physiologique et un modèle en silicone, mis au point par le Dr Arion, "chirurgien plastique, chimiste". Embauché comme commercial, M. Mas apprend tout des secrets de fabrication avant de créer sa société, au début des années 1990. Le siège de PIP - il choisit intentionnellement un acronyme grivois - est installé à La Seyne-sur-Mer, dans le Var. L'objectif : produire à grande échelle, inonder le marché mondial.
A l'époque, l'Europe n'a pas encore unifié sa réglementation sur les dispositifs médicaux. Lorsqu'elle le fait, en 1993, M. Mas décide de ne pas en tenir compte. Son gel maison, en fait celui du Dr Arion, n'est pas homologué, mais il est commercialisé depuis des années et personne n'y trouve rien à redire. "Bien meilleur" que celui des concurrents, jure-t-il, il est surtout dix fois moins cher et lui permet d'économiser un million d'euros. Pourquoi y renoncerait-il ?
Comme il n'a pas les moyens de s'offrir une validation en bonne et due forme, le patron de PIP ne voit qu'une solution : tricher. C'est ainsi que, pendant des années, il va faire croire à TÜV Rheinland, l'organisme allemand qui lui délivre le label "CE" - sésame indispensable pour écouler ses stocks -, qu'il utilise bien du Nusil. Et pendant des années, les inspecteurs n'y verront que du feu.
L'UTILISATION DU GEL MAISON EST UN SECRET DE POLICHINELLE
Chez PIP, l'utilisation du gel maison est un secret de Polichinelle. "Je savais que le marquage CE mentionnait que les prothèses devaient être remplies de Nusil, mais comme le gel PIP était fabriqué depuis des années, je pensais que ça n'avait pas d'incidence", explique l'un des salariés aux gendarmes. La préparation, un peu particulière, de la visite annuelle du TÜV aurait pu leur mettre la puce à l'oreille. Mais le patron est obtus et caractériel, les salaires sont bons et aucun retour n'est à signaler. Pourquoi s'inquiéter ?
TÜV, qui "ne part pas avec l'hypothèse que le client (lui) cache quelque chose", annonce toujours ses visites. Dix jours avant, c'est le branle-bas de combat à La Seyne-sur-Mer. Les salariés de PIP doivent faire disparaître toute trace de matières premières non homologuées. Ainsi le responsable du service informatique efface-t-il du système les bordereaux de commande des fournisseurs maison, et les remplace par ceux de Nusil.
Dans la cour de l'entreprise, les magasiniers chargent les fûts sur des palettes et les stockent à l'extérieur de l'établissement. D'autres bidons sont cachés dans un transformateur EDF. Le surplus est chargé dans le camion de l'usine, lequel prendra le large le jour J.
Pendant ce temps, à la production, on relance la fabrication de "vraies prothèses". Rien n'est laissé au hasard. "On se sentait mal, il suffisait qu'on laisse un fût traîner et on risquait de tout perdre. On avait la pression de la direction : si on perdait le marquage CE, on perdait tout", raconte l'ancien responsable de la production.
Mais TÜV est venu plus de dix fois, et à plus de dix reprises, la certification CE a été reconduite. "Lors du dernier audit (...), j'étais à deux doigts de pleurer quand ils ont dit que la boîte était sérieuse", confie Nadine C., aux achats. TÜV parti, un pot est organisé dans chaque service puis tout "repart comme avant". Cette "véritable organisation au sein de l'entreprise avant les audits a permis de garder le secret pendant dix ans", résument les gendarmes.
DES PROTHÈSES ROMPENT PAR DIZAINES
L'imposture aurait encore pu durer si les prothèses n'avaient commencé à rompre par dizaines. En 2007, PIP reçoit des appels d'Angleterre, des fax de Colombie. L'année suivante, trois chirurgiens marseillais s'inquiètent à leur tour d'une recrudescence d'incidents et se retournent vers le fabricant.
Celui-ci se contente d'envoyer une nouvelle paire de seins à la patiente, deux autres au chirurgien, ainsi que 1 000 euros "en dédommagement des frais d'explantation et d'implantation". Mais la débandade continue. Les chirurgiens somment les commerciales PIP d'assister aux "explantations", pour qu'elles constatent que le gel se transforme... en huile.
"Le problème, c'est qu'avec le temps les composants se désolidarisaient et l'huile remontait à la surface, expliquera plus tard l'un des ingénieurs aux gendarmes. Les cuves restaient dans le couloir la nuit et parfois plusieurs jours (...). Quand la production reprenait, on testait juste la pénétrabilité du gel et (...) on reprenait une production sans même remélanger."
La multiplication des ruptures est indéniable, mais Mas nie l'évidence. "La France, on s'en fout, vous ne représentez que 10 % du chiffre d'affaires et les chirurgiens ne comprennent rien", rétorque-t-il aux commerciales. Il a les yeux rivés vers les 25 % de marché de la Colombie et du Venezuela. A bout, Fabienne B. finit par démissionner. "C'était devenu impossible à vendre déontologiquement."
En novembre 2009, le système Mas se fissure de toutes parts. Lors d'une réunion houleuse, les salariés exigent le retour au tout-Nusil. "Impossible", répondent Jean-Claude Mas et Claude Couty, son directeur. Les comptes sont au plus mal. Un seul mot d'ordre, produire, produire, et à moindre coût. Secrètement, Mas espère que sa nouvelle recette, le PIP 2, concoctée de manière aussi artisanale que la première, portera ses fruits.
C'était sans compter les chirurgiens marseillais qui ont décidé d'alerter l'Afssaps par courrier en octobre 2009 et février 2010. L'inspection de l'agence aura lieu un mois plus tard. Devant les gendarmes, Jean-Claude Mas, finalement trahi par ses poubelles, avoue tout. La fraude, la tromperie, le mensonge. Mais ses "prothèses ne présentent aucun risque pour la santé", jure-t-il. A-t-il un mot pour les victimes ? questionnent les gendarmes. Pas un. "Elles ne déposent plainte que pour recevoir de l'argent."
Emeline Cazi et Laetita Clavreul
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Banque alimentaire cherche produits frais
Un hangar perdu au beau milieu d’une zone d’activités. Des allées de palettes et des enfilades de boîtes de conserve. Des véhicules qui vont et viennent, le coffre rempli de cageots et de cartons. Des bénévoles qui s’affairent dont une petite dame adorable surnommée "Mamy Colette" dans un recoin transformé en cafétéria… C’est un jour habituel à la Banque alimentaire de Touraine, dont le siège est situé dans la zone industrielle de Saint-Pierre-des-Corps. Un jour ordinaire d'activité que la crise, la "fameuse" crise, ne semble guère troubler. Peut-être est-ce trop tôt ? "En 2009, dans la foulée de la crise de 2008, nous avions enregistré une augmentation de 20% des bénéficiaires. Mais pour le moment, non : on ne ressent aucun pic nouveau et je ne crois pas qu'il y en aura", estime Daniel Doyer, le président de la section tourangelle de cette association spécialisée dans la collecte et la distribution de vivres.
La Banque alimentaire de Touraine fournit 800 tonnes de denrées par an à une soixantaine d’associations caritatives et de CCAS du département qui les distribuent ensuite de leur côté en complément à leurs propres aides. Le nombre de bénéficiaires concernés est de 8.000 pour toute l’Indre-et-Loire. Si ce chiffre n’a pas évolué par rapport à l’an dernier, les rangs des demandeurs se modifient en revanche peu à peu, comme l’a remarqué Daniel Doyer : "Les profils changent. On voit arriver de plus en plus de travailleurs pauvres, notamment des couples avec enfants qui habitent en appartement : tous deux travaillent, lui est veilleur de nuit par exemple, elle caissière, et ils n’arrivent plus à vivre normalement. Pour ces gens-là, une cassure très nette est en train de se produire avec les classes moyennes."
La même cassure est également apparente pour d’autres populations que l’on avait peu l’habitude de voir dans les registres des associations caritatives. Ainsi certains retraités ne parvenant plus à joindre les deux bouts avec leur pension ou leur minimum vieillesse. Ou encore des étudiants. La Banque alimentaire de Touraine a été la première association à initier en France la création d’une épicerie sociale à l’université. C’était en 2009 : situé dans une petite pièce de la fac des Tanneurs, à Tours, l’endroit s’appelle les "Halles de Rabelais" et fournit aujourd’hui environ 120 étudiants.
Autre tendance, directement corrélée, elle, à l’augmentation du chômage : la présence grandissante, parmi les bénéficiaires, de personnes d’âge mûr ayant perdu leur emploi. "Il y a encore quelques années, quelqu’un qui se retrouvait sans travail finissait par s’en sortir, poursuit Daniel Doyer. Maintenant, le gars de 56 ans qui se fait licencier n’a aucune chance de reprendre un boulot." Et donc pas d’autre choix, parfois, que d’aller chercher un complément alimentaire là où on en offre encore.
Mais jusqu’à quand ? La récente décision dela Commissioneuropéenne de ne plus financer au-delà de 2013 le Programme européen d’aide aux plus démunis (500 millions d’euros, à destination de 13 millions de personnes pauvres) fait planer de sombres nuages sur le monde associatif. A Saint-Pierre-des-Corps, Daniel Doyer veut croire que la raison l’emportera et que Bruxelles continuera de contribuer à part égale, sous une forme ou sous une autre. Pour l’heure, les réserves en denrées sont pleines et personne, ici, ne parle de pénurie. Sauf pour les produits frais, qu’il est de plus en plus difficile de récupérer.
La "ramasse" à l'hypermarché Auchan de Chambray-les-Tours : Mamadou, Nicole, Michel et Jean-Raymond, tous bénévoles, récupèrent des fruits et des légumes. © Antonin Sabot / LeMonde.fr
L’association possède deux camions, lesquels font tous les jours la tournée des hypermarchés de l’agglomération en quête de fruits et légumes théoriquement promis à la benne. La "ramasse", comme on l’appelle, n’est plus ce qu’elle était. "Avec la crise, tout le monde a appris à gérer les stocks, souligne le président de la Banque alimentaire. Travailler en flux tendu n’est plus l’apanage de l’industrie, cela existe aussi dans la grande distribution. On voit désormais fleurir dans les rayons des étiquettes - 20 %, - 30 % ou encore - 50 %. Il y a du coup une raréfaction des produits frais donnés aux associations."
Quant aux denrées sèches, que sollicitent les bénévoles à l’entrée des supermarchés auprès des consommateurs faisant leurs courses, leur collecte subit la concurrence des…. autres associations, chaque année plus nombreuses à faire appel à la générosité dans les galeries commerciales. Le succès de l’aide alimentaire n’est pas près se démentir, en tout cas : "Elle devient une allocation supplémentaire, au milieu de la panoplie des dispositifs existants (Assedic, RSA…), conclut Daniel Doyer. L’aide alimentaire n’était jusque-là qu’un complément dans des situations de crise ponctuelle chez les foyers. Avec la crise, elle est désormais perçue comme une aide récurrente, mais en nature."
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Un hangar perdu au beau milieu d’une zone d’activités. Des allées de palettes et des enfilades de boîtes de conserve. Des véhicules qui vont et viennent, le coffre rempli de cageots et de cartons. Des bénévoles qui s’affairent dont une petite dame adorable surnommée "Mamy Colette" dans un recoin transformé en cafétéria… C’est un jour habituel à la Banque alimentaire de Touraine, dont le siège est situé dans la zone industrielle de Saint-Pierre-des-Corps. Un jour ordinaire d'activité que la crise, la "fameuse" crise, ne semble guère troubler. Peut-être est-ce trop tôt ? "En 2009, dans la foulée de la crise de 2008, nous avions enregistré une augmentation de 20% des bénéficiaires. Mais pour le moment, non : on ne ressent aucun pic nouveau et je ne crois pas qu'il y en aura", estime Daniel Doyer, le président de la section tourangelle de cette association spécialisée dans la collecte et la distribution de vivres.
La Banque alimentaire de Touraine fournit 800 tonnes de denrées par an à une soixantaine d’associations caritatives et de CCAS du département qui les distribuent ensuite de leur côté en complément à leurs propres aides. Le nombre de bénéficiaires concernés est de 8.000 pour toute l’Indre-et-Loire. Si ce chiffre n’a pas évolué par rapport à l’an dernier, les rangs des demandeurs se modifient en revanche peu à peu, comme l’a remarqué Daniel Doyer : "Les profils changent. On voit arriver de plus en plus de travailleurs pauvres, notamment des couples avec enfants qui habitent en appartement : tous deux travaillent, lui est veilleur de nuit par exemple, elle caissière, et ils n’arrivent plus à vivre normalement. Pour ces gens-là, une cassure très nette est en train de se produire avec les classes moyennes."
La même cassure est également apparente pour d’autres populations que l’on avait peu l’habitude de voir dans les registres des associations caritatives. Ainsi certains retraités ne parvenant plus à joindre les deux bouts avec leur pension ou leur minimum vieillesse. Ou encore des étudiants. La Banque alimentaire de Touraine a été la première association à initier en France la création d’une épicerie sociale à l’université. C’était en 2009 : situé dans une petite pièce de la fac des Tanneurs, à Tours, l’endroit s’appelle les "Halles de Rabelais" et fournit aujourd’hui environ 120 étudiants.
Autre tendance, directement corrélée, elle, à l’augmentation du chômage : la présence grandissante, parmi les bénéficiaires, de personnes d’âge mûr ayant perdu leur emploi. "Il y a encore quelques années, quelqu’un qui se retrouvait sans travail finissait par s’en sortir, poursuit Daniel Doyer. Maintenant, le gars de 56 ans qui se fait licencier n’a aucune chance de reprendre un boulot." Et donc pas d’autre choix, parfois, que d’aller chercher un complément alimentaire là où on en offre encore.
Mais jusqu’à quand ? La récente décision dela Commissioneuropéenne de ne plus financer au-delà de 2013 le Programme européen d’aide aux plus démunis (500 millions d’euros, à destination de 13 millions de personnes pauvres) fait planer de sombres nuages sur le monde associatif. A Saint-Pierre-des-Corps, Daniel Doyer veut croire que la raison l’emportera et que Bruxelles continuera de contribuer à part égale, sous une forme ou sous une autre. Pour l’heure, les réserves en denrées sont pleines et personne, ici, ne parle de pénurie. Sauf pour les produits frais, qu’il est de plus en plus difficile de récupérer.
La "ramasse" à l'hypermarché Auchan de Chambray-les-Tours : Mamadou, Nicole, Michel et Jean-Raymond, tous bénévoles, récupèrent des fruits et des légumes. © Antonin Sabot / LeMonde.fr
L’association possède deux camions, lesquels font tous les jours la tournée des hypermarchés de l’agglomération en quête de fruits et légumes théoriquement promis à la benne. La "ramasse", comme on l’appelle, n’est plus ce qu’elle était. "Avec la crise, tout le monde a appris à gérer les stocks, souligne le président de la Banque alimentaire. Travailler en flux tendu n’est plus l’apanage de l’industrie, cela existe aussi dans la grande distribution. On voit désormais fleurir dans les rayons des étiquettes - 20 %, - 30 % ou encore - 50 %. Il y a du coup une raréfaction des produits frais donnés aux associations."
Quant aux denrées sèches, que sollicitent les bénévoles à l’entrée des supermarchés auprès des consommateurs faisant leurs courses, leur collecte subit la concurrence des…. autres associations, chaque année plus nombreuses à faire appel à la générosité dans les galeries commerciales. Le succès de l’aide alimentaire n’est pas près se démentir, en tout cas : "Elle devient une allocation supplémentaire, au milieu de la panoplie des dispositifs existants (Assedic, RSA…), conclut Daniel Doyer. L’aide alimentaire n’était jusque-là qu’un complément dans des situations de crise ponctuelle chez les foyers. Avec la crise, elle est désormais perçue comme une aide récurrente, mais en nature."
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
Le marathon n'est pas si mauvais pour le coeur
Par Marc Mennessier - le 13/01/2012
Contrairement à une idée reçue, cette pratique n'augmente pas le risque d'accident cardiaque. Les spécialistes recommandent néanmoins de passer un examen médical avant de se lancer.
L'image du marathonien qui s'écroule, terrassé par une crise cardiaque, juste avant ou peu de temps après avoir franchi la ligne d'arrivée, est dans tous les esprits. Ces accidents tragiques, parfois relayés par des caméras de télévision, ont de quoi semer le doute: le sport, et notamment la course à pied, ne sont-ils pas censés améliorer notre forme physique et abaisser notre risque de succomber à un infarctus?
Une étude publiée cette semaine dans leNew England Journal of Medecine (NEJM) s'est penchée sur ce paradoxe apparent. Apparent car ses auteurs en sont arrivés à la conclusion que le fait de courir un marathon (42, 195 kilomètres) ou un semi-marathon «ne conduit pas à un risque accru d'attaque cardiaque». Selon eux ce risque est, au contraire, «bas et même inférieur à celui encouru en participant à un triathlon ou en faisant un jogging.»
Taux de mortalité de 1 sur 259.000Le Dr Aaron Baggish, du Massachusetts General Hospital, et ses collègues ont analysé les infarctus survenus parmi 10,9 millions de marathoniens et de semi-marathoniens entre 2000 et 2010. Sur toute la période, seuls 59 de ces sportifs ont subi un arrêt cardiaque pendant et une heure après la course ; 42 en sont morts. Ce qui donne un taux de mortalité de 1 sur 259.000, contre 1 sur 52.630 chez les triathlètes. La différence entre le nombre d'attaques et le nombre de décès s'explique par la présence de personnels médicaux capables d'intervenir rapidement tout au long et à l'arrivée du parcours. En clair: on a plus de chances de réchapper à un infarctus pendant un marathon que chez soi…
Une étude détaillée de ces accidents et de ces décès révèle que les victimes souffrent majoritairement de déficiences cardiaques. En particulier de cardiomyopathie hypertrophique, une pathologie caractérisée par une perte d'élasticité du muscle cardiaque rendant le cœur moins apte à pomper le sang de l'organisme. L'âge des marathoniens ayant tendance à augmenter, beaucoup souffraient également d'athérosclérose (dépôt de plaques graisseuses qui réduit le flux sanguin). Or, ces problèmes peuvent s'aggraver lorsque la personne fait un effort violent comme c'est le cas lors d'un marathon.
Dix règles d'orEn plus de l'indispensable entraînement préalable, le Dr Aaron Baggish juge indispensable que tous les candidats à ce type d'épreuve subissent d'abord un examen médical afin de détecter d'éventuelles défaillances cardiaques. Le risque individuel dépend en effet de multiples facteurs comme l'hypertension artérielle, un taux de cholestérol élevé, le tabagisme ou des antécédents familiaux. En outre, il est important de bien s'informer auprès de son médecin des risques encourus et des moyens de les minimiser.
Sur son site Internet, le Club des cardiologues du sport recommande notamment de «ne pas fumer une heure avant ni deux heures après une pratique sportive» et de «signaler à son médecin toute palpitation cardiaque survenant à l'effort et juste après l'effort». Au total dix règles d'or qui ne sont pas réservées aux seuls marathoniens.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Marc Mennessier - le 13/01/2012
Contrairement à une idée reçue, cette pratique n'augmente pas le risque d'accident cardiaque. Les spécialistes recommandent néanmoins de passer un examen médical avant de se lancer.
L'image du marathonien qui s'écroule, terrassé par une crise cardiaque, juste avant ou peu de temps après avoir franchi la ligne d'arrivée, est dans tous les esprits. Ces accidents tragiques, parfois relayés par des caméras de télévision, ont de quoi semer le doute: le sport, et notamment la course à pied, ne sont-ils pas censés améliorer notre forme physique et abaisser notre risque de succomber à un infarctus?
Une étude publiée cette semaine dans leNew England Journal of Medecine (NEJM) s'est penchée sur ce paradoxe apparent. Apparent car ses auteurs en sont arrivés à la conclusion que le fait de courir un marathon (42, 195 kilomètres) ou un semi-marathon «ne conduit pas à un risque accru d'attaque cardiaque». Selon eux ce risque est, au contraire, «bas et même inférieur à celui encouru en participant à un triathlon ou en faisant un jogging.»
Taux de mortalité de 1 sur 259.000Le Dr Aaron Baggish, du Massachusetts General Hospital, et ses collègues ont analysé les infarctus survenus parmi 10,9 millions de marathoniens et de semi-marathoniens entre 2000 et 2010. Sur toute la période, seuls 59 de ces sportifs ont subi un arrêt cardiaque pendant et une heure après la course ; 42 en sont morts. Ce qui donne un taux de mortalité de 1 sur 259.000, contre 1 sur 52.630 chez les triathlètes. La différence entre le nombre d'attaques et le nombre de décès s'explique par la présence de personnels médicaux capables d'intervenir rapidement tout au long et à l'arrivée du parcours. En clair: on a plus de chances de réchapper à un infarctus pendant un marathon que chez soi…
Une étude détaillée de ces accidents et de ces décès révèle que les victimes souffrent majoritairement de déficiences cardiaques. En particulier de cardiomyopathie hypertrophique, une pathologie caractérisée par une perte d'élasticité du muscle cardiaque rendant le cœur moins apte à pomper le sang de l'organisme. L'âge des marathoniens ayant tendance à augmenter, beaucoup souffraient également d'athérosclérose (dépôt de plaques graisseuses qui réduit le flux sanguin). Or, ces problèmes peuvent s'aggraver lorsque la personne fait un effort violent comme c'est le cas lors d'un marathon.
Dix règles d'orEn plus de l'indispensable entraînement préalable, le Dr Aaron Baggish juge indispensable que tous les candidats à ce type d'épreuve subissent d'abord un examen médical afin de détecter d'éventuelles défaillances cardiaques. Le risque individuel dépend en effet de multiples facteurs comme l'hypertension artérielle, un taux de cholestérol élevé, le tabagisme ou des antécédents familiaux. En outre, il est important de bien s'informer auprès de son médecin des risques encourus et des moyens de les minimiser.
Sur son site Internet, le Club des cardiologues du sport recommande notamment de «ne pas fumer une heure avant ni deux heures après une pratique sportive» et de «signaler à son médecin toute palpitation cardiaque survenant à l'effort et juste après l'effort». Au total dix règles d'or qui ne sont pas réservées aux seuls marathoniens.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
L'apnée du sommeil livre de nouveaux secrets
Par Martine Lochouarn - le 05/01/2012
VIDÉO - Ce syndrome, qui perturbe le sommeil et l'activité quotidienne, est un facteur de risque cardio-vasculaire.
Multiples pauses respiratoires qui fragmentent le sommeil, sensation de fatigue dès le réveil, vigilance et concentration amoindries dans la journée… le syndrome d'apnée du sommeil, souvent associé à l'obésité, à l'hypertension artérielle, au syndrome métabolique * ou au diabète, peut retentir fortement sur la qualité de vie et la santé.
Ces pauses respiratoires répétées sont dues 9 fois sur 10 à un affaissement des voies aériennes supérieures durant le sommeil qui s'oppose au passage de l'air. Traitement de référence, la pression positive continue, ou PPC, consiste à respirer la nuit de l'air sous pression pour maintenir ouvert le passage du pharynx, entre le nez et la trachée, grâce à un masque relié à un petit compresseur.
L'amélioration du sommeil, donc de la vigilance diurne, grâce à la PPC est flagrante. Mais aucune étude n'avait pu démontrer jusqu'ici qu'elle agit aussi sur les autres anomalies associées. D'où l'intérêt de la publication dans le New England Journal of Medicined'une étude indienne menée sur 86 patients, la plupart avec un syndrome métabolique, mais pas encore traités: en trois mois, la PPC a réduit significativement leur tension artérielle, leur cholestérol, leurs triglycérides et amélioré leur glycémie, au point que 11 d'entre eux n'avaient plus de syndrome métabolique.
Sous-diagnostiquéPour le Pr Patrick Lévy, dont le laboratoire grenoblois étudie les conséquences physiologiques des apnées du sommeil, «ces résultats étonnamment positifs seraient certainement moins nets sur nos patients dont l'état est souvent plus grave que ceux étudiés». Même avis du Pr Jean-Louis Pépin (CHU Grenoble): «Ils vont à l'encontre de l'effet très limité de la PPC sur le diabète et les lipides observé habituellement. Une prise en charge diététique et la reprise d'activité physique restent nécessaires pour améliorer ces paramètres chez les patients apnéiques.»
» Les mécanismes subtils de l'apnée du sommeil
Souvent méconnu des intéressés (ils dorment!), le syndrome d'apnée du sommeil est très largement sous-diagnostiqué: les patients ne consultent que si le conjoint s'inquiète d'arrêts respiratoires à répétition qui interrompent quelques secondes un ronflement, ou s'ils souffrent d'une somnolence perturbant leurs activités quotidiennes. Ce trouble, plus fréquent chez les hommes (4 %) que chez les femmes (2 %), augmente avec l'âge pour atteindre 10 à 15 % après 40 ans. Il est favorisé par l'obésité, qui accentue le rétrécissement des voies aériennes et limite les mouvements du diaphragme. Mais si 70 % des apnéiques sont en surpoids ou obèses, il y a aussi des apnéiques maigres et des obèses indemnes. Certains traits anatomiques (cou court, mâchoire petite ou en arrière…) prédisposent aussi aux apnées.
» Exemple d'un homme souffrant d'apnée du sommeil:
Le diagnostic repose sur l'interrogatoire du patient et la polygraphie ventilatoire. Réalisé à domicile, cet examen mesure par des capteurs l'oxygénation du sang, le flux d'air dans les narines, les mouvements respiratoires et le ronflemnt, presque constant. «Un syndrome d'apnée du sommeil doit être traité au-delà de 30 apnées par heure, car il augmente alors le risque cardiovasculaire. Dans la pratique, on traite aussi quand l'index d'apnées est plus faible mais que la somnolence diurne est gênante», explique le Pr Frédéric Gagnadoux, pneumologue au CHU d'Angers. Certains patients font plusieurs centaines d'apnées par nuit.
Risques d'hypertensionDurant ces apnées, les efforts pour respirer et la baisse d'oxygène sanguin stimulent le système nerveux sympathique qui déclenche la reprise brutale de la respiration. «Cette mauvaise oxygénation, et l'absence de sommeil profond qui permet normalement une baisse de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, favorise l'hypertension artérielle», explique le Dr Élisabeth Frija-Orvoën, pneumologue (Pitié-Salpêtrière, Paris). Un syndrome d'apnée du sommeil est présent dans 40 à 50 % des hypertensions (80 % de celles réfractaires aux médicaments) et dans 30 à 60 % des accidents vasculaires cérébraux. Pour ces derniers, la prise en charge des apnées réduit le risque de second AVC.» De même, indique le Pr Pépin, «l'hypoxie intermittente, en favorisant la production de molécules pro-inflammatoires et de radicaux libres, est propice au diabète: 60 % des diabétiques de type 2 sont apnéiques».
» Vers des traitements sur mesure
La PPC constitue le meilleur traitement actuel. Dans les apnées moins sévères et pour ceux qui ne supportent pas la PPC, une orthèse mandibulaire amovible peut favoriser le passage de l'air, et la chirurgie modifier l'anatomie mandibulaire. Autres pistes, la stimulation électrique nocturne de muscles pharyngés ou l'utilisation d'anti-inflammatoires. Mais le meilleur traitement est encore la prévention de l'obésité. Le plan de lutte contre l'obésité devrait d'ailleurs bientôt s'enrichir de recommandations sur l'importance du sommeil et du dépistage précoce des apnées.
* Le syndrome métabolique se définit par la présence simultanée d'au moins trois perturbations: obésité abdominale évaluée par le tour de taille, tension artérielle ou glycémie à jeun ou triglycérides élevés, ou «bon» cholestérol (HDLc). Il prédispose à l'athérosclérose et augmente beaucoup le risque cardiovasculaire
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Par Martine Lochouarn - le 05/01/2012
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Multiples pauses respiratoires qui fragmentent le sommeil, sensation de fatigue dès le réveil, vigilance et concentration amoindries dans la journée… le syndrome d'apnée du sommeil, souvent associé à l'obésité, à l'hypertension artérielle, au syndrome métabolique * ou au diabète, peut retentir fortement sur la qualité de vie et la santé.
Ces pauses respiratoires répétées sont dues 9 fois sur 10 à un affaissement des voies aériennes supérieures durant le sommeil qui s'oppose au passage de l'air. Traitement de référence, la pression positive continue, ou PPC, consiste à respirer la nuit de l'air sous pression pour maintenir ouvert le passage du pharynx, entre le nez et la trachée, grâce à un masque relié à un petit compresseur.
L'amélioration du sommeil, donc de la vigilance diurne, grâce à la PPC est flagrante. Mais aucune étude n'avait pu démontrer jusqu'ici qu'elle agit aussi sur les autres anomalies associées. D'où l'intérêt de la publication dans le New England Journal of Medicined'une étude indienne menée sur 86 patients, la plupart avec un syndrome métabolique, mais pas encore traités: en trois mois, la PPC a réduit significativement leur tension artérielle, leur cholestérol, leurs triglycérides et amélioré leur glycémie, au point que 11 d'entre eux n'avaient plus de syndrome métabolique.
Sous-diagnostiquéPour le Pr Patrick Lévy, dont le laboratoire grenoblois étudie les conséquences physiologiques des apnées du sommeil, «ces résultats étonnamment positifs seraient certainement moins nets sur nos patients dont l'état est souvent plus grave que ceux étudiés». Même avis du Pr Jean-Louis Pépin (CHU Grenoble): «Ils vont à l'encontre de l'effet très limité de la PPC sur le diabète et les lipides observé habituellement. Une prise en charge diététique et la reprise d'activité physique restent nécessaires pour améliorer ces paramètres chez les patients apnéiques.»
» Les mécanismes subtils de l'apnée du sommeil
Souvent méconnu des intéressés (ils dorment!), le syndrome d'apnée du sommeil est très largement sous-diagnostiqué: les patients ne consultent que si le conjoint s'inquiète d'arrêts respiratoires à répétition qui interrompent quelques secondes un ronflement, ou s'ils souffrent d'une somnolence perturbant leurs activités quotidiennes. Ce trouble, plus fréquent chez les hommes (4 %) que chez les femmes (2 %), augmente avec l'âge pour atteindre 10 à 15 % après 40 ans. Il est favorisé par l'obésité, qui accentue le rétrécissement des voies aériennes et limite les mouvements du diaphragme. Mais si 70 % des apnéiques sont en surpoids ou obèses, il y a aussi des apnéiques maigres et des obèses indemnes. Certains traits anatomiques (cou court, mâchoire petite ou en arrière…) prédisposent aussi aux apnées.
» Exemple d'un homme souffrant d'apnée du sommeil:
Le diagnostic repose sur l'interrogatoire du patient et la polygraphie ventilatoire. Réalisé à domicile, cet examen mesure par des capteurs l'oxygénation du sang, le flux d'air dans les narines, les mouvements respiratoires et le ronflemnt, presque constant. «Un syndrome d'apnée du sommeil doit être traité au-delà de 30 apnées par heure, car il augmente alors le risque cardiovasculaire. Dans la pratique, on traite aussi quand l'index d'apnées est plus faible mais que la somnolence diurne est gênante», explique le Pr Frédéric Gagnadoux, pneumologue au CHU d'Angers. Certains patients font plusieurs centaines d'apnées par nuit.
Risques d'hypertensionDurant ces apnées, les efforts pour respirer et la baisse d'oxygène sanguin stimulent le système nerveux sympathique qui déclenche la reprise brutale de la respiration. «Cette mauvaise oxygénation, et l'absence de sommeil profond qui permet normalement une baisse de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, favorise l'hypertension artérielle», explique le Dr Élisabeth Frija-Orvoën, pneumologue (Pitié-Salpêtrière, Paris). Un syndrome d'apnée du sommeil est présent dans 40 à 50 % des hypertensions (80 % de celles réfractaires aux médicaments) et dans 30 à 60 % des accidents vasculaires cérébraux. Pour ces derniers, la prise en charge des apnées réduit le risque de second AVC.» De même, indique le Pr Pépin, «l'hypoxie intermittente, en favorisant la production de molécules pro-inflammatoires et de radicaux libres, est propice au diabète: 60 % des diabétiques de type 2 sont apnéiques».
» Vers des traitements sur mesure
La PPC constitue le meilleur traitement actuel. Dans les apnées moins sévères et pour ceux qui ne supportent pas la PPC, une orthèse mandibulaire amovible peut favoriser le passage de l'air, et la chirurgie modifier l'anatomie mandibulaire. Autres pistes, la stimulation électrique nocturne de muscles pharyngés ou l'utilisation d'anti-inflammatoires. Mais le meilleur traitement est encore la prévention de l'obésité. Le plan de lutte contre l'obésité devrait d'ailleurs bientôt s'enrichir de recommandations sur l'importance du sommeil et du dépistage précoce des apnées.
* Le syndrome métabolique se définit par la présence simultanée d'au moins trois perturbations: obésité abdominale évaluée par le tour de taille, tension artérielle ou glycémie à jeun ou triglycérides élevés, ou «bon» cholestérol (HDLc). Il prédispose à l'athérosclérose et augmente beaucoup le risque cardiovasculaire
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Re: Actualités 2012
Parents : attention aux sectes qui s'en prennent aux enfants
INFO LE FIGARO. Une campagne de sensibilisation aux dérives sectaires est lancée lundi. Elle s'adresse aux parents trop souvent mal informés.
C'est une nouvelle affiche, tirée à 10 000 exemplaires, qui va prochainement faire son apparition dans les lieux fréquentés par les jeunes et leurs familles tels que les crèches, les écoles, les services sociaux. Sur fond bleu et violet, le message est clair: «Face au phénomène sectaire, parents soyez vigilants». Cette nouvelle campagne présentée dès ce lundi, est le résultat d'une démarche conjointe entre la secrétaire d'État à la famille, Claude Greff, et le président de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), Georges Fenech. Une alliance qui se solde cet après-midi par un déplacement conjoint des deux responsables à Lille, à la rencontre des victimes de sectes et des acteurs luttant contre ce fléau.
«Nous voulons une action coup de poing», insiste Claude Greff qui s'inquiète de la montée en puissance du phénomène sectaire touchant les familles. L'une des principales portes d'entrée des gourous pour atteindre leurs proies est aujourd'hui le domaine de santé. «Confrontés à des problèmes touchant leurs enfants, les parents désarmés ne savent pas toujours vers qui aller», explique Claude Greff. Et sont prêts à tous les remèdes miracles, quand la médecine traditionnelle se révèle impuissante. «Les déviances thérapeutiques sont nombreuses», confirme Georges Fenech, en citant à titre d'exemple, Kryeon, un mouvement d'origine américaine au sein duquel les enfants handicapés sont considérés comme des être de lumière. «La consigne des responsables de ce groupe est de cultiver la particularité de ces mineurs. Un autiste sera ainsi privé de soins», insiste le spécialiste des sectes.
A ce jour, on estime entre 60 000 et 80 000 le nombre d'enfants victimes de dérives sectaires. «Il faut aider les parents et mieux les informer sur ces risques»,souligne Claude Greff. A leur intention d'ailleurs, les sites du secrétariat d'État à la famille et de la Miviludes vont prochainement délivrer des informations communes. Également et pour la première fois, les professionnels de la petite enfance et le personnel écoutant du Snated (Service national d'accueil téléphonique pour l'enfance en danger) vont être formés aux dérives sectaires. Un enseignement destiné à plusieurs centaines de personnes et qui sera assuré par la Miviludes. Les premières formations devraient démarrer en mars prochain.
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«Nous voulons une action coup de poing», insiste Claude Greff qui s'inquiète de la montée en puissance du phénomène sectaire touchant les familles. L'une des principales portes d'entrée des gourous pour atteindre leurs proies est aujourd'hui le domaine de santé. «Confrontés à des problèmes touchant leurs enfants, les parents désarmés ne savent pas toujours vers qui aller», explique Claude Greff. Et sont prêts à tous les remèdes miracles, quand la médecine traditionnelle se révèle impuissante. «Les déviances thérapeutiques sont nombreuses», confirme Georges Fenech, en citant à titre d'exemple, Kryeon, un mouvement d'origine américaine au sein duquel les enfants handicapés sont considérés comme des être de lumière. «La consigne des responsables de ce groupe est de cultiver la particularité de ces mineurs. Un autiste sera ainsi privé de soins», insiste le spécialiste des sectes.
A ce jour, on estime entre 60 000 et 80 000 le nombre d'enfants victimes de dérives sectaires. «Il faut aider les parents et mieux les informer sur ces risques»,souligne Claude Greff. A leur intention d'ailleurs, les sites du secrétariat d'État à la famille et de la Miviludes vont prochainement délivrer des informations communes. Également et pour la première fois, les professionnels de la petite enfance et le personnel écoutant du Snated (Service national d'accueil téléphonique pour l'enfance en danger) vont être formés aux dérives sectaires. Un enseignement destiné à plusieurs centaines de personnes et qui sera assuré par la Miviludes. Les premières formations devraient démarrer en mars prochain.
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