tfe émotions soignante

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Gengis
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Message par Gengis »

mimi67 a écrit :la bibliographie que tu as mise en lien est justement le livre de catherine mercadier dont je t'ai parlé (ou elle evoque la neutralité emotionnelle). par contre as tu un lien pour la collection pratiquer car je ne trouve rien.merci!

:lol: oui c'est en le cherchant que je l'ai trouvé. :clin:
Lamarre n'a apparement pas de site particulier, c'est étonnant.
Mais la collection "pratiquer" pour ce qui concerne ton sujet est présente dans le lien... pour les autres il faut chercher au cas par cas (en dehors de ceux pour le relationnel, il en existe en responsabilité, éthique, personnes âgées... pour ceux que j'ai lu)
J'ai trouvé aussi >>>ici<<<... merci gogole
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
miniaustin
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neutralité

Message par miniaustin »

moi je ne pense pas qu'il ne faut pas montrer ses émotions, mais plutôt qu'il faut savoir les gerer.
Tu te rends compte ne pas montrer ses émotions cela voudrait dire que nous sommes des robots... et à ce moment là je pense que nous ne prendrions plus en compte le patient en tant que personne à part entière mais plutot en tant qu'objet de soin!
Il faut arriver a savoir quelles emotions on peut laisser transparaitre, pour permettre la mise en place d'une relation avec le patient, et lesquelles il faut occulter, pour ne pas destabiliser le patient.
Attention, une nuance pour ton TFE, le fait de vouloir se proteger à tout prix de nos émotions c'est un symptôme de l'épuissement professionnelle!!!
Je pense qu'il faut rester humain, naturel mais de faire attention de ne pas aller trop loin.
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mimi67
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Message par mimi67 »

j'ai une nouvelle situation: je suis en stage en rea en ce moment et samedi dernier un jeune de 21 ans (mon age) est arrivé pour AVP pieton vcontre voiture (il etait le pieton). résultat trauma cranien, contusions multiples, oedeme de cornée.... ils avaient réussi a le stabiliser jusqu'a mercredi. SA mere etait rassurée et nous a demandé de le remettre vite sur pied. mais dans la nuit de mercredi a jeudi, l'IDE l'a découvert en mydriase billatérale... ce qui signifie la plupart du temps la mort encephalique. ses parents ont ete prevenu le jeudi matin (je travaillais du matin) et ils sont arrivé avec la soeur, la copine. c'etait terrible parce qu'ils etaient tous en larmes (logique) et pour nous c'etait vraiment dur de retenir les notres. toutes les ide du secteur etaient sous le choc, et quand on a fait les trans a celle de l'aprem elle lui a dit "physiquement ce matin ce n'etait pas dur, mais psychologiquement c'etait terrible". depuis j'arrete pas de repenser a toute cette famille et je me suis sentie un epu impuissante face a eux. alors je suis ent rain de me demander si je pourrais pas poser la question suivante "comment l'IDE peut elle gerer ses emotions face a une famille endeuillée?"
t'en pense quoi?
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Gengis
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Message par Gengis »

miniaustin a écrit : ...
Il faut arriver a savoir quelles emotions on peut laisser transparaitre, pour permettre la mise en place d'une relation avec le patient, et lesquelles il faut occulter, pour ne pas destabiliser le patient.

Je pense que la question ne se pose pas ainsi, il s'agit de trouver un juste milieu dans la gestion entre ce que le malade nous renvoie et ce que nous somme capables d'entendre et de renvoyer à notre tour.

miniaustin a écrit :Attention, une nuance pour ton TFE, le fait de vouloir se proteger à tout prix de nos émotions c'est un symptôme de l'épuissement professionnelle!!!

Je ne comprends pas, tu peux développer ?

mimi67 a écrit : .... alors je suis ent rain de me demander si je pourrais pas poser la question suivante "comment l'IDE peut elle gerer ses emotions face a une famille endeuillée?"
t'en pense quoi?

Effectivement tu peux reformuler ainsi, mais des situations tu risques d'en rencontrer d'autres et je pense qu'il faudra que tu te poses un jour.
En revanche, j'ai un doute : est-ce possible de faire un tfe sur une relation soignant/famille, d'où le malade est absent (au moins physiquement ...et pout cause) ?
J'ai ptète dis une bêtise ? :oops:
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miniaustin
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Message par miniaustin »

et bien je pense que de vouloir se proteger à tout prix,le fait d'instaurer une carapace emotionelle autour de soi, peut etre (bien sur pas fatalement, mais avec certain paramètre devant exister dans la relation) un signe d'épuisement face à une relation ou une prise en charge devenant trop lourde emotionnellement...
en lisant l'ouvrage du DR michel delbroucke (éviter l'épuissement professionnel), je me suis rendue compte que bien souvent, lorsque nous sommes face à des prise en charge difficile, nous voulons inconsciement mettre en place une distance avecle patient, bien sur c'est une piste à étudier, et pas une piste à valider, je pense qu'il est interessant d'en parler...
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Gengis
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Message par Gengis »

miniaustin a écrit : et bien je pense que de vouloir se proteger à tout prix,le fait d'instaurer une carapace emotionelle autour de soi, peut etre (bien sur pas fatalement, mais avec certain paramètre devant exister dans la relation) un signe d'épuisement face à une relation ou une prise en charge devenant trop lourde emotionnellement...

Je pense qu'il ne faut pas confondre les causes et les conséquences...

miniaustin a écrit : en lisant l'ouvrage du DR michel delbroucke (éviter l'épuissement professionnel), je me suis rendue compte que bien souvent, lorsque nous sommes face à des prise en charge difficile, nous voulons inconsciement mettre en place une distance avecle patient, bien sur c'est une piste à étudier, et pas une piste à valider, je pense qu'il est interessant d'en parler...

Je n'ai pas lu ce bouquin sur le sujet, (mais j'en ai lu d'autres). La distance à mettre en place, c'est ce que nous avons appelé la distance relationnelle ou plutôt la distance thérapeutique (dans le soin) et je pense que le mieux est de la mettre en place de façon consciente et adaptée (à la situation)... c'est mieux de ne pas attendre de voir arriver le syndrome d'épuisement (ou de surmenage)
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mimi67
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Message par mimi67 »

je suis d'accord avec gengis, la distance thérapeutique fait partie du travail infirmier pour avooir une relation adaptée avec le patient. je ne pense pas que cette distance est due a l'epuisement professionel mais elle sert (a mon avis) a l'eviter.
est ce que tu crois qu'il faut que je base mon etude sur un service en particulier (genre des services difficiles :la réa, l'onco) ou généraliser a tous les services?
avec toutes ces infos, tout ce que j'ai déja lu je ne sais plus de quoi je devrais parler précisément. a ton avis ma question de départ devrait porter sur quoi?
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Gengis
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Message par Gengis »

mimi67 a écrit :je suis d'accord avec gengis, la distance thérapeutique fait partie du travail infirmier pour avooir une relation adaptée avec le patient. je ne pense pas que cette distance est due a l'epuisement professionel mais elle sert (a mon avis) a l'eviter.

A l'éviter je ne sais pas, mais elle y concourent effectivement.

mimi67 a écrit :est ce que tu crois qu'il faut que je base mon etude sur un service en particulier (genre des services difficiles :la réa, l'onco) ou généraliser a tous les services?

J'ai déjà dit que je ne connaissais pas la méthodologie :oops:
Je pense que c'est possible de partir d'un service en particulier et en développant, d'arriver à une situation générale (en fait il me semble que c'est le but ?)
:conf: qu'en pensent ceux qui lisent sans intervenir ? :clin:

mimi67 a écrit :avec toutes ces infos, tout ce que j'ai déja lu je ne sais plus de quoi je devrais parler précisément. a ton avis ma question de départ devrait porter sur quoi?

Je pense que tu devrais te recentrer sur ce que tu as envi de développer, ce où tu te sens plus à l'aise, où tu as le plus de références (et aussi de vécu) personnels
Cala tourne autour de la relation avec le malade, de la difficulté de mettre en place une relation qui soit "humaine", et "thérapeutique" à la fois....sans que l'investissement émotionnel personnel ne soit trop couteux... on en revient toujours à la distance thérapeutique, à toi de voir...
Je ne sais pas quoi te dire de plus concernant la question de départ Image
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Message par mimi67 »

je pense centrer mon sujet sur les services de rea ou je parlerai non seulement des emotions ressenti par les soignants face aux patients, mais aussi du stress qu'engendre le travail dans un service comme celui ci et leur répercutions dans le soin au patient.ensuite je pourrai dévelloper les moyens mis en oeuvre pour gérer ces emotions (distance therapeutique, formations). apres je pourrai peut etre parler du paradoxe qu'il existe entre le fait que l'hopital souhaite (en quelque sorte) gerer nos emotions mais que celles ci sont incontrolables par quelqu'un d'autre que par soit meme.t'en pense quoi?
j'arrive tjs pas a trouver ma question de départ mais je pense que je devrais y arriver!
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Message par mimi67 »

je pense centrer mon sujet sur les services de rea ou je parlerai non seulement des emotions ressenti par les soignants face aux patients, mais aussi du stress qu'engendre le travail dans un service comme celui ci et leur répercutions dans le soin au patient.ensuite je pourrai dévelloper les moyens mis en oeuvre pour gérer ces emotions (distance therapeutique, formations). apres je pourrai peut etre parler du paradoxe qu'il existe entre le fait que l'hopital souhaite (en quelque sorte) gerer nos emotions mais que celles ci sont incontrolables par quelqu'un d'autre que par soit meme.t'en pense quoi?
j'arrive tjs pas a trouver ma question de départ mais je pense que je devrais y arriver!
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Message par Gengis »

mimi67 a écrit : je pense centrer mon sujet sur les services de rea ou je parlerai non seulement des emotions ressenti par les soignants face aux patients, mais aussi du stress qu'engendre le travail dans un service comme celui ci et leur répercutions dans le soin au patient.ensuite je pourrai dévelloper les moyens mis en oeuvre pour gérer ces emotions (distance therapeutique, formations). apres je pourrai peut etre parler du paradoxe qu'il existe entre le fait que l'hopital souhaite (en quelque sorte) gerer nos emotions mais que celles ci sont incontrolables par quelqu'un d'autre que par soit meme.t'en pense quoi?

Je pense que ça doit tenir la route et que c'est tout à fait faisable au vu de ta reflexion
mimi67 a écrit : j'arrive tjs pas a trouver ma question de départ mais je pense que je devrais y arriver!

Image Je n'en doute pas :clin:
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Message par mimi67 »

j'ai ma prochaine guidance tfe le 6 mars, on verra ce qu'ils pensent de ma reflexion et peut etre que d'ici la j'aurai enfin trouvé cette question de départ!
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Message par mimi67 »

j'a trouvé une idée de question: la réserve (ou retenue je sais pas encore) emotionnelle et le stress du soignant dans un service de reanimation sont ils des obstacles dans sa pratique professionelle?

t'en pense quoi? le probleme c qu'on peut repondre par oui ou par non et les formateurs ne veulent surtout pas!!
comment je pourrai la reformuler?
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Message par Gengis »

mimi67 a écrit :j'a trouvé une idée de question: la réserve (ou retenue je sais pas encore) emotionnelle et le stress du soignant dans un service de reanimation sont ils des obstacles dans sa pratique professionelle?

t'en pense quoi? le probleme c qu'on peut repondre par oui ou par non et les formateurs ne veulent surtout pas!!
comment je pourrai la reformuler?


Mimi, je t'ai déjà dit penser sortir de mes compétencres en ce qui concerne la question de départ, cependant... comme tu la présentes je la vois mal formulée.
Pour résoudre le problème que tu soumets, tu pourrais commencer ta phrase par : "en quoi..."
Ce qui me gêne, c'est le terme "obstacle" mais c'est tout à fait personnel. j'essaie de réfléchir mais je ne trouve rien de mieux.
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prainces
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Message par prainces »

Bonjour,
Je ne suis pas non plus une spécialiste en question de départ. Mais il est clair que c'est impératif de ne pas avoir une question à la quelle tu peux répondre par oui ou par non. sinon ta recherche est très limitée!
Pour ma part, j'aime bien le terme de retenue.
Je la verrais bien tournée un peu comme cela:
Dans quelle mesure la retenue emotionnelle et le stress du soignant en service de reanimation peuvent être des obstacles dans sa pratique professionelle?
ou peuvent influencer sa pratique professionnelle? La deuxième proposition n'a pas de connotation négative; je pense moi aussi que le mot obstacle peut être reproché.
Par contre ce qui me gêne un peu c'est que dans ta triade il manque un peu le patient qui finalement doit être au centre de nos préoccupations.

J'ai juste jeté quelques idées en vrac comme elles me sont venues. J'y repense et si autre chose me vient je t'en fais part.
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