vécu à l'IFSI
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Re: vécu à l'IFSI
gobo49 a écrit :dripounet a écrit :Dès la 1ère année, j'ai reçu une "gifle" : Pas de pratique et pas d'espace de réflexion véritable.
l'absence de pratique est propre à ton ifsi car chez moi nous avions très souvent des TP, mises en situation, jeux de role...réalisés par les formateurs
Apparemment, non. Va te ballader sur les autres forums...Ceci dit, je suis contente d'apprendre qu'il y des IFSI efficaces.
gobo49 a écrit :à vous lire on se demande ce qu'est pour vous l'encadrement, ce que vous en attendez et ce que vous esperez de votre lieu de stage
je suis ide et le terme encadrement me gonfle, ça ne veut rien dire et ça véhicule pas mal de représentations. Je préfére parler de situations d'apprentissage et d'accompagnement à l'apprentissage
je suis désolé de dire cela mais le manque de temps n'empéche pas l'apprentissage, au contraire ça met en jeu d'autre compétences pour l'apprenant et le formateur et c'est l'occasion d'expérimenter d'autres modes d'apprentissage.
Personnellement, j'ai pas mal donné et beaucoup reçu dans les stages. Je n'ai rien à dire sur les IDE. Chacun à leur façon et avec les moyens du bord ont été super. Tout comme Emma 74, les stages, c'était mon oxygène...
Pour le terme "encadrement", je suis d'accord avec toi...Mais, moi, ce qui m'a gonflé par dessus tout, et bien au-delà des mots, c'était l'incompétence criante de nos moniteurs ( je parle de mon IFSI ) et, pire, l'absence de remise en question ( exprimée du moins ) du travail des moniteurs de l'IFSI. Tout était subi et accepté comme une fatalité, un passage normal et obligé pour obtenir un papier, puis un gagne-pain...
Chaque fois que j'évoque ce problème de lacune en formation pratique dans certaines IFSI, on me ressort l'histoire de l'apprentissage sur le terrain qui est la meilleure...Mais évidemment, rien ne vaut le terrain. Evidemment, l'infirmier doit accompagner les étudiants. Evidemment, l'étudiant doit aussi se prendre en charge. Mais ce n'est pas tout à fait mon propos...C'est autre chose que je pointe désespérément du doigt.
dripounet a écrit :Personnellement, j'ai pas mal donné et beaucoup reçu dans les stages. Je n'ai rien à dire sur les IDE. Chacun à leur façon et avec les moyens du bord ont été super. Tout comme Emma 74, les stages, c'était mon oxygène...
Pour le terme "encadrement", je suis d'accord avec toi...Mais, moi, ce qui m'a gonflé par dessus tout, et bien au-delà des mots, c'était l'incompétence criante de nos moniteurs ( je parle de mon IFSI ) et, pire, l'absence de remise en question ( exprimée du moins ) du travail des moniteurs de l'IFSI. Tout était subi et accepté comme une fatalité, un passage normal et obligé pour obtenir un papier, puis un gagne-pain...
Chaque fois que j'évoque ce problème de lacune en formation pratique dans certaines IFSI, on me ressort l'histoire de l'apprentissage sur le terrain qui est la meilleure...Mais évidemment, rien ne vaut le terrain. Evidemment, l'infirmier doit accompagner les étudiants. Evidemment, l'étudiant doit aussi se prendre en charge. Mais ce n'est pas tout à fait mon propos...C'est autre chose que je pointe désespérément du doigt.
Oui, moi en tout cas je comprends ce que tu veux dire !!!
Tu ne critique pas les terrains de stage, ni le personnel para-médical mais tu es

Pour ma part, j'ai tellement de chose qui m'ont écoeuré à l'IFSI que j'ai un peu du mal à mettre sur écrit



J'ai fait comme la plupart des autres ESI pour avoir mon diplôme mais je n'adhère toujours pas à cette méthodologie faite à mon IFSI.
Mais heureusement, certaines IFSI ne semblent pas dans le même cas que nous

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Diplômée à l'IFSI d'Annemasse (74)
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Re: vécu à l'IFSI
gobo49 a écrit :dripounet a écrit :Dès la 1ère année, j'ai reçu une "gifle" : Pas de pratique et pas d'espace de réflexion véritable.
l'absence de pratique est propre à ton ifsi car chez moi nous avions très souvent des TP, mises en situation, jeux de role...réalisés par les formateurs
la quasi absence de pratique est aussi propre à mon IFSI

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- p_titpoussin
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je viens du meme ifsi qu'emma74 et je ressens exactement la meme chose
on a été tous formaté à l'image de l'ifsi. si on s'écartait du droit chemein imposé par l'ifsi c'était la porte
donc pour bien faire et avoir notre DE on s'est un peu perdu de cette ligne de conduite imposée.
les stages étaient pour moi aussi de vraiment moments échappatoire où là je pouvais exercer réèllement le métier d'ide.
on a été tous formaté à l'image de l'ifsi. si on s'écartait du droit chemein imposé par l'ifsi c'était la porte
donc pour bien faire et avoir notre DE on s'est un peu perdu de cette ligne de conduite imposée.
les stages étaient pour moi aussi de vraiment moments échappatoire où là je pouvais exercer réèllement le métier d'ide.
Infirmière Puéricutrice en pédiatrie-néonatalogie
Carpe Diem
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p_titpoussin a écrit :je viens du meme ifsi qu'emma74 et je ressens exactement la meme chose
on a été tous formaté à l'image de l'ifsi. si on s'écartait du droit chemein imposé par l'ifsi c'était la porte
donc pour bien faire et avoir notre DE on s'est un peu perdu de cette ligne de conduite imposée.
les stages étaient pour moi aussi de vraiment moments échappatoire où là je pouvais exercer réèllement le métier d'ide.

C'est à tout fait ça et le mot "FORMATER" va à merveille !!!

Merci P_titpoussin
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Emma74 a écrit :p_titpoussin a écrit :je viens du meme ifsi qu'emma74 et je ressens exactement la meme chose
on a été tous formaté à l'image de l'ifsi. si on s'écartait du droit chemein imposé par l'ifsi c'était la porte
donc pour bien faire et avoir notre DE on s'est un peu perdu de cette ligne de conduite imposée.
les stages étaient pour moi aussi de vraiment moments échappatoire où là je pouvais exercer réèllement le métier d'ide.
+ 1
C'est à tout fait ça et le mot "FORMATER" va à merveille !!!![]()
Merci P_titpoussin
ben de rien

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cedr1c a écrit :on parlait d'encadrement et de manque de temps
voila qui donne a réfléchir
Oui l'encadrement non assuré par les moniteurs. Oui, le manque de temps pour certains infirmiers. Si les premiers font 0% du boulot pour lequel ils sont payés, les autres sont donc sensés de faire 100% du travail.
Résultat, c'est plus dur pour certains IDE. Tout est lié. Par ailleurs, si les infirmiers doivent assurer 100% de l'accompagnement à l'apprentissage...Supprimons donc les IFSI. Nous aurions une double économie : économie de temps et d'argent.
Encore une fois, et je reviens à ma question de départ ( je ne suis jamais sortie du sujet ) quel est l'apport des enseignants que l'on paye dans certaines IFSI ? En quoi l'IFSI est-t-elle utile ?
dripounet a écrit :l'apprentissage...Supprimons donc les IFSI.( .......)
Encore une fois, et je reviens à ma question de départ ( je ne suis jamais sortie du sujet ) quel est l'apport des enseignants que l'on paye dans certaines IFSI ? En quoi l'IFSI est-t-elle utile ?
vous apprenez tout de même une somme importante de connaissances théoriques il me semble

ne supprimons donc pas les IFSI

réa, chir, HAD, maison de retraite...
qu'est ce que je perds comme temps sur ce clavier...........
qu'est ce que je perds comme temps sur ce clavier...........
Norma Colle a écrit :Ce qui serait extrêmement intéressant Cédric, c'est que quelques mois après ton DE comme Dripounet , tu viennes nous faire partager ton expérience auprès des ESI....intéressant pour toi et pour nous....Peut-être seras-tu moins "décret"...Une des missions des IDE est d'encadrer ....mais malheureusement nous ne sommes pas encore des boudhas aux multiples bras....alors quand on ne peut vraiment pas encadrer un ESI sur un soin long à acquérir et bien on ne peut pas :(
Pour en revenir à l'apprentissage des gestes en IFSI , c'est sûr qu'un minimum serait nécessaire! Tout serait plus calme et moins stressant....Un exemple : patient en globe urinaire important++++...;Je propose à l'ESI de deuxième année de poser sa première sonde à demeure....L'élève n'a jamais mis de gants stériles, connaît une technique théorique ....Je montre une fois les deux techniques à mon actif ....Il essaie, rate, réessaie une deuxième fois, je remontre ....rate....Et bien, le patient souffrant , et de plus étant déjà en retard +++ dans les soins...la sonde c'est moi qui l'ai posée. Je donne la consigne à l'élève de se prendre une paire de gants pour s'entraîner les jours suivants. Au moment de la notation l'IDE qui avait roulé +++ avec ESI me rencontre pour l'évaluation. Et bien cet élève n'avait pas manifestement écouté mes conseils car ma collègue les jours suivants s'est rendue compte que l'élève faisait comme si jamais personne ne lui en avait parlé, et était à niveau zéro "technique gants stériles" ... :malefiq: Notre temps étant précieux, je pense que l'ESI pourrait se rendre compte que si on fait un max pour l'encadrer ....et que même s'il n'est pas allé au bout du soin "pose de SAD" il a déjà commencé l'apprentissage et que lui aussi doit se prendre en charge pour "alléger" son tutorat ( soit pour cet élève écouter les conseils et s'entraîner)
Ce témoignage de Norma Colle va peut-être m'aider à exprimer ce que je pense, concernant les difficultés rencontrées en pratique...
Je pense qu'il y a plusieurs formes d'intelligence. Certains apprennent rapidement en regardant et en faisant 2 ou 3 fois. Ce sont des étudiants qui possèdent une forme de logique d'ordre pratique.
D'autres, pas plus bêtes mais différents, ont besoin de décomposer les gestes, et de les reproduire une dizaine de fois...avant de réussir à l'intégrer, à s'approprier le geste et les enchainements de gestes.
Par ailleurs, il y a des ESI qui ont du mal à affronter et gérer plusieurs choses à la fois : Le regard de souffrance du patient, la pose de SAD, la mémorisation de l'enchainement des gestes ....Et ce, même en fin d'études pour certains, car ils sont conscients de leurs lacunes, ils savent qu'il y a urgence, qu'ils n'apprendront rien à L'IFSI et que le DE approche.
C'est vrai qu'il ya ( comme partout ) des ESI qui ne se prennent pas en charge. Mais même pour des ESI plein de bonne volonté, noyé dans un stress sans nom, il peut avoir du mal à assimiler...
C'est pourquoi je pense que l'un des rôles fondamentaux d'une IFSI et des moniteurs, c'est de faire faire un minimum de pratique. Les stages seraient là pour perfectionner et approfondir les choses....Ce serait tellement plus enrichissant pour tous.
- Norma Colle
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dripounet a écrit :
Encore une fois, et je reviens à ma question de départ ( je ne suis jamais sortie du sujet ) quel est l'apport des enseignants que l'on paye dans certaines IFSI ? En quoi l'IFSI est-t-elle utile ?
Derrière la question de Dripounet je crois entendre cette question:
si les formateurs n'assurent pas les travaux pratiques infirmiers, si les cours sont assurés par des médecins, par des IDE qui sont en service actif, que les corrections de devoirs sont très souvent faits également par ces intervenants....que font les formateurs à part la planification de ces différents cours et les MSP en stage? Question que se posent bien souvent les IDE de mon service.

dripounet a écrit :
C'est pourquoi je pense que l'un des rôles fondamentaux d'une IFSI et des moniteurs, c'est de faire faire un minimum de pratique. Les stages seraient là pour perfectionner et approfondir les choses....Ce serait tellement plus enrichissant pour tous.
Et là je suis à 100% d'accord ; Si l'étudiant cité dans mon exemple ci-dessus avait eu un apprentissage minimum de la mise de gants stériles à l'école , il aurait certainement pu appréhender cette pose de SAD plus sereinement ....Là il avait trop de chose à acquérir d'un coup ...d'autant que le patient , lui, ne pouvait pas attendre...du fait de la douleur. Du coup il n'a pas pratiqué un soin que peut-être il n'aura pas ,de si tôt ,la chance de valider....
Vécu à l'IFSI
Norma, tu m'as compris. 

marirou a écrit :dripounet a écrit :l'apprentissage...Supprimons donc les IFSI.( .......)
Encore une fois, et je reviens à ma question de départ ( je ne suis jamais sortie du sujet ) quel est l'apport des enseignants que l'on paye dans certaines IFSI ? En quoi l'IFSI est-t-elle utile ?
vous apprenez tout de même une somme importante de connaissances théoriques il me semble![]()
ne supprimons donc pas les IFSI
Venons-en à la théorie...
Plus intellectuelle que manuelle, j'ai toujours aimé étudier, c'est-à-dire, écouter, observer, découvrir, apprendre et réfléchir...


Les circonstances de la vie m'ont permis, à un moment donné de faire ces études. J'ai saisi sans hésitation cette opportunité. Ce fut donc avec une joie sincère et profonde que j'ai repris les bancs de l'école. Quand on me disait que j'étais courageuse de me remettre dans les bouquins à plus de 40 ans, je ne comprenais pas...Pas besoin de courage pour faire ce qu'on aime.

Malheureusement, là aussi, j'ai déchanté très vite....Les cours étaient débités à toute vitesse et sur un ton monocorde par des êtres "absents". Nous avions, au centre de la salle de cours un objet omniprésent dont la disparition était impensable : le rétroprojecteur...
Cet appareil dispensait aux "professeurs" tout travail de reflexion, d'imagination, de créativité et de rencontre véritable avec les étudiants. Les médecins et les moniteurs de mon IFSI arrivaient avec des liasses de textes photocopiés, les passait les unes après les autres sur l'écran géant de l'amphithéâtre....sans autre commentaire qu'une lecture pure et simple des textes. Cette lecture, nous aurions tous pu la faire chez nous.
Si l'étudiant intervenait pour poser une question, une pertubation profonde se lisait aussitôt sur leurs visages...soit ils ne connaissaient pas la réponse, soit ils n'avaient pas le temps...
Non, Marirou, au risque de te surprendre, je ne me suis pas enrichie intellectuellement. Ce serait même l'inverse et je n'exagère pas. Si j'ai réussi à faire le deuil de l'absence de pratique....en revanche, je ressens encore aujourd'hui les "dégats" intérieurs de 3 années et 3 mois où la réflexion et l'esprit critique sont symboliquement "baillonnés".
Je dis "symboliquement" en ce sens où rien n'était officiellement interdit. Simplement, il n'y avait jamais de moment ou de lieu pour se poser, réfléchir, faire des liens, prendre une distance...bref, assimiler le cours en lui donnant du sens.
Résultat, on ingurgite à un rythme de fou une masse de cours....pour les "vomir", tels quels, à chaque devoir. Juste pour valider le module.
dripounet a écrit :Venons-en à la théorie...
Plus intellectuelle que manuelle, j'ai toujours aimé étudier, c'est-à-dire, écouter, observer, découvrir, apprendre et réfléchir...![]()
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Les circonstances de la vie m'ont permis, à un moment donné de faire ces études. J'ai saisi sans hésitation cette opportunité. Ce fut donc avec une joie sincère et profonde que j'ai repris les bancs de l'école. Quand on me disait que j'étais courageuse de me remettre dans les bouquins à plus de 40 ans, je ne comprenais pas...Pas besoin de courage pour faire ce qu'on aime.![]()
Malheureusement, là aussi, j'ai déchanté très vite....Les cours étaient débités à toute vitesse et sur un ton monocorde par des êtres "absents". Nous avions, au centre de la salle de cours un objet omniprésent dont la disparition était impensable : le rétroprojecteur...
Cet appareil dispensait aux "professeurs" tout travail de reflexion, d'imagination, de créativité et de rencontre véritable avec les étudiants. Les médecins et les moniteurs de mon IFSI arrivaient avec des liasses de textes photocopiés, les passait les unes après les autres sur l'écran géant de l'amphithéâtre....sans autre commentaire qu'une lecture pure et simple des textes. Cette lecture, nous aurions tous pu la faire chez nous.
Si l'étudiant intervenait pour poser une question, une pertubation profonde se lisait aussitôt sur leurs visages...soit ils ne connaissaient pas la réponse, soit ils n'avaient pas le temps...
Non, Marirou, au risque de te surprendre, je ne me suis pas enrichie intellectuellement. Ce serait même l'inverse et je n'exagère pas. Si j'ai réussi à faire le deuil de l'absence de pratique....en revanche, je ressens encore aujourd'hui les "dégats" intérieurs de 3 années et 3 mois où la réflexion et l'esprit critique sont symboliquement "baillonnés".
Je dis "symboliquement" en ce sens où rien n'était officiellement interdit. Simplement, il n'y avait jamais de moment ou de lieu pour se poser, réfléchir, faire des liens, prendre une distance...bref, assimiler le cours en lui donnant du sens.
Résultat, on ingurgite à un rythme de fou une masse de cours....pour les "vomir", tels quels, à chaque devoir. Juste pour valider le module.
Ouahhh, c'est tout à fait !!!


Quand tu vas à des cours pour espérer comprendre quelque chose et là, on te donne une liasse de photocopie, que nous lisons pendant 2h00 avec des exemples par moment.
Et quand une question tombe, on nous renvoie à cette phrase du texte qu'on essaie de comprendre mais là, la question a été dévié !!!
Puis on repose la question, mais là, la réponse est hésitante... "je vais voir avec les autres formatrices pour ne pas dire de bêtise..."

J'ai vite déchanté et vite trouver une autre organisation "hors IFSI" et là 3ème année, je n'allais quasiment plus aux cours DEBILES sauf à ceux de certains médecins que j'avais pu croiser dans les hôpitaux et que je savais ou qu'on me disait très bon pédagoge !!!
Je dis aussi OUF au module optionnel que nous pouvons choisir et que pour ma part j'ai choisi un peu où j'avais des lacunes !!!
Par exemple l'ECG : c'est un examen que nous faisons très souvent et qu'en cas d'urgence les médecins nous demande de faire : mais quand celui-ci est fait (et que souvent le médecin est dans un autre service...), savons-nous réellement dire s'il y a un risque ou pas ?
Et bien moi en fin de 3ème année c'était NON, et grâce à un médecin de réa qui a accepté de venir 3 fois par groupe de 8, reprendre avec nous pendant 4h00 l'ECG de A à Z et bien je dis chapeau car ça, c'était des cours comme j'aurais rêver d'avoir !!!
L'ECG est un exemple mais il y a temps d'autres choses dans ce même style... Nous devons nous prendre en charge OK mais quand il y a trop de lacunes à l'IFSI parfois, on ne sait plus quoi regarder, voir car on se dit mais là : JE SAIS RIEN !!!
C'est pour ça que les stages ont été ma bouée de sauvetage car je suis toujours tombée avec des équipes au TOP qui ont su m'expliquer et si aujourd'hui j'en suis là, c'est grâce à eux !!!

En tout cas Dripounet, je pense que comme P_titpoussin et moi, nous avons cotoyer le même genre d'IFSI

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Diplômée à l'IFSI d'Annemasse (74)
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