Saturation basse et deces du patient
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
Re: Saturation basse et deces du patient
Je pense qu'Andessy n'a pas forcément tort.
Elle fait le lien entre votre questionnement qui est systématiquement lié à un décès. De deux choses l'une :
- Soit vous voulez des explications médicales, et dans ce cas, posez la question aux médecins qui travaillent avec vous.
- Soit vous cherchez des explications plus ou moins "émotionnelles" et dans ce cas, vous courrez à la catastrophe. Ceci remet en cause votre professionnalisme dans son aspect relationnel/humain. Cette dernière hypothèse est pour moi la plus probable.
Vous avez (étudiante0000) du mal à gérer émotionnellement les décès. Vous voulez tout rationnaliser, or, ce n'est pas possible, surtout dans notre métier.
Les décès, c'est très courant, et ça n'a pas toujours d'explication "mathématique".
Elle fait le lien entre votre questionnement qui est systématiquement lié à un décès. De deux choses l'une :
- Soit vous voulez des explications médicales, et dans ce cas, posez la question aux médecins qui travaillent avec vous.
- Soit vous cherchez des explications plus ou moins "émotionnelles" et dans ce cas, vous courrez à la catastrophe. Ceci remet en cause votre professionnalisme dans son aspect relationnel/humain. Cette dernière hypothèse est pour moi la plus probable.
Ceci rejoint ce que j'explique plus haut.andessy a écrit : A chaque fois que tu postes un message sur ce fil c'est pour te déculpabiliser d'une complication ou du décès d'un patient.
Vous avez (étudiante0000) du mal à gérer émotionnellement les décès. Vous voulez tout rationnaliser, or, ce n'est pas possible, surtout dans notre métier.
Les décès, c'est très courant, et ça n'a pas toujours d'explication "mathématique".
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Saturation basse et deces du patient
Si je puis ajouter mon grain de sel, j'ai lu ce sujet de nombreuses fois sans intervenir.
Je suis jeune diplômé et (comme vous il me semble) je travaille en gériatrie.
Autant vous dire que les cas où je m'interroge devant une situation que je ne comprends pas sont nombreux.
Il est sain de chercher des explications auprès des collègues, de vouloir analyser une situation difficile, cela permet de se remettre en question et d'améliorer ses connaissances.
Personnellement, je n'hésite pas à consulter mes collègues et à profiter de l'expérience des autres chaque fois que je le peux, je bouquine, je fais des recherches pour améliorer mes connaissances, etc.
Malgré tout il existe des situations plus complexes que d'autres, des situations où il est si difficile de démêler le vrai du faux que 3 professionnel(le)s ont 3 avis différents, des situations où vous ne n'êtes pas d'accord avec l'IDE Bidule ou le Dr Chose.
Le cas que vous évoquez en première page est typique: Il y a les paramètres vitaux, il y a les spécificités dues à la pathologie et il y a ce que la personne a trouvé pour vivre avec.
Ça me rappelle une situation vécue dans mon service fin 2015:
Une dame âgée qui avait des antécédents longs comme le bras, on savait qu'elle était très fragile, qu'elle pouvait décompenser et un jour, elle a dit qu'elle se sentait un peu barbouillée.
Nous avions l'habitude, la dame avait régulièrement des troubles digestifs, ma collègue a pris les constantes, RAS, elle n'était pas constipée et avait mangé 1kg de raisin le jour d'avant avec sa fille.
Pour nous c'était évident: Indigestion.
Quelques heures après, alors que ma collègue était en train de discuter avec la dame, pouf, coma puis ACR; en quelques minutes elle a vomi des flots de sang noir et est décédée malgré nos tentatives de réanimation.
Nous avons été assez secoués, nous nous sommes interrogés sur notre temps de réaction en situation d'urgence, sur les signes que nous aurions pu louper, les toubibs avaient un avis différent sur les causes...nous n'avons pas eu le fin mot de l'histoire.
Ce sont des situations très difficiles à vivre mais cela ne doit pas vous empêcher d'avancer et d'agir, or il me semble que vous vous mettez beaucoup d'obstacles dans la tête.
Je suis jeune diplômé et (comme vous il me semble) je travaille en gériatrie.
Autant vous dire que les cas où je m'interroge devant une situation que je ne comprends pas sont nombreux.
Il est sain de chercher des explications auprès des collègues, de vouloir analyser une situation difficile, cela permet de se remettre en question et d'améliorer ses connaissances.
Personnellement, je n'hésite pas à consulter mes collègues et à profiter de l'expérience des autres chaque fois que je le peux, je bouquine, je fais des recherches pour améliorer mes connaissances, etc.
Malgré tout il existe des situations plus complexes que d'autres, des situations où il est si difficile de démêler le vrai du faux que 3 professionnel(le)s ont 3 avis différents, des situations où vous ne n'êtes pas d'accord avec l'IDE Bidule ou le Dr Chose.
Le cas que vous évoquez en première page est typique: Il y a les paramètres vitaux, il y a les spécificités dues à la pathologie et il y a ce que la personne a trouvé pour vivre avec.
Ça me rappelle une situation vécue dans mon service fin 2015:
Une dame âgée qui avait des antécédents longs comme le bras, on savait qu'elle était très fragile, qu'elle pouvait décompenser et un jour, elle a dit qu'elle se sentait un peu barbouillée.
Nous avions l'habitude, la dame avait régulièrement des troubles digestifs, ma collègue a pris les constantes, RAS, elle n'était pas constipée et avait mangé 1kg de raisin le jour d'avant avec sa fille.
Pour nous c'était évident: Indigestion.
Quelques heures après, alors que ma collègue était en train de discuter avec la dame, pouf, coma puis ACR; en quelques minutes elle a vomi des flots de sang noir et est décédée malgré nos tentatives de réanimation.
Nous avons été assez secoués, nous nous sommes interrogés sur notre temps de réaction en situation d'urgence, sur les signes que nous aurions pu louper, les toubibs avaient un avis différent sur les causes...nous n'avons pas eu le fin mot de l'histoire.
Ce sont des situations très difficiles à vivre mais cela ne doit pas vous empêcher d'avancer et d'agir, or il me semble que vous vous mettez beaucoup d'obstacles dans la tête.
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Re: Saturation basse et deces du patient
Excusez moi du temps de réponses, mais pas mal d'occupations en ce moment.
Je réagis un petit peu face aux commentaires. Le problème n'est pas que je n'ai pas de connaissances. Je n'ai pas la science infuse, ét ne connais pas tout sur tout, mais je pense avoir quand même des connaissances. Mon problème est la confiance en moi. Mon histoire de base, et des xollegues oas toujours aidant ne facilitent pas la chose.. Mais je travaille sur moi là dessus.
C'est vrai que les deces restent toujours difficile, ils nous touchent tous un minimum je pense, sinon nous ne serions pas humain.
Mais sincerement, le métier d'IDE est beaucoup plus éprouvant physiquement et psychologiquement que j'aurais pu le penser en étant etudiante. Mais c'est un métier tellement merveilleux..
Merxi pour vos messages ét vos réactions en tout cas
Je réagis un petit peu face aux commentaires. Le problème n'est pas que je n'ai pas de connaissances. Je n'ai pas la science infuse, ét ne connais pas tout sur tout, mais je pense avoir quand même des connaissances. Mon problème est la confiance en moi. Mon histoire de base, et des xollegues oas toujours aidant ne facilitent pas la chose.. Mais je travaille sur moi là dessus.
C'est vrai que les deces restent toujours difficile, ils nous touchent tous un minimum je pense, sinon nous ne serions pas humain.
Mais sincerement, le métier d'IDE est beaucoup plus éprouvant physiquement et psychologiquement que j'aurais pu le penser en étant etudiante. Mais c'est un métier tellement merveilleux..
Merxi pour vos messages ét vos réactions en tout cas
Re: Saturation basse et deces du patient
Bonjour à tous, je suis ide depuis plus d'un an en chirurgie.
Il m'est arrivé une situation vraiment preocupante hier concernant une patiente.
Elle s'est fait opéré pour une fracture et vient d'un ephad ou elle est attaché au lit et au fauteuil, patiente quasiment grabataire avec leuco encephalopathie et plusieurs ts mais âgé de seulement 68 ans.
Le bloc avait ete repoussé à plusieurs reprises et un matin avant d'être opéré elle s'est mise à vomir alors qu'elle était allongée au lit en position antalgique, elle a probablement inhalé un peu à ce moment la. Elle avait tendance à faire des fausses routes et on sentait quelle était un peu prise au niveau des poumons.
Je retrouve la patiente un après midi à j2 du bloc. L'infirmière du matin me dit quelle a fait deux fausses routes dans la matinée et quelle est prise aux poumons comme les jours précédents (seulement des aerosol avait été prescrit et pas dantibios).
Premier tour 14 h la patiente est en effet encombré sous 3 littre o2 a 86 % de sat. Je lui fait un aérosol me disant que ca l'a soulagera je lui remet les trois littre.
Dans l'après midi le médecin du service nous a suggéré dutilise des eaux gelifie autres que celle que nous avons dans le services pour voir ce que ca donne.
Vers 16h une as lui donne une eau gelifie spéciale que le médecin nous avait donné.Elle me dit que ca va ça s'est pas trop mal passé elle toussote mais ne semble pas faire de fausse route.
17 heure je pile ses médicament et prend une eau gelifie commune au service cela se passe pas trop mal quelque toux mais pas de fausse route a prioris. la patiente me dit que c'est passé. Je recontrole sasaturation qui est comme en début d après midi, pas fantastique. Un autre aérosols est prévu dans la soirée. Par contre le pouls est élevée a 120 je décide de lui faire un ecg.
19h les repas, l'aide soignante essaie de lui donner à manger avec peine ( bien obligé de nourrir un peu la patiente). On arrête car on trouve que la patiente tousse trop. Je décide de monter une aspiration pour laspirer car j'ai limpression quelle est trop gêné au fond de la bouche. Je veux la soulage pour quelle puisse respirer au mieux cela semble aller mieux.
20h je repasse voir la patiente qui semble dyspneique avec une fr importqnte. Je lui contrôle sa saturation elle se retrouve a 60 de sat je met immédiatement un masque a haute concentration vvp et appel un anesth.
Les médecins arrive je lui fait80 mg de lasilix. Et de la rocephine. Lasat remonte
péniblement pouls à 150. Les reanimateurs sont en chambre discute mais prenne la décision de ne pas la réanimer au vu des antecedants. Il pense que cela ne sert à rien si la patiente est déjà grabataire et vie attaché. il envisage une eventuel anxiolise si elle montre une gene trop importante. Sur le coup je suis d'accord et comprends entièrement cette décision. la patiente entre dans un état semi comateu. Et à ce jour elle a un glasgow a 3. Aucun signe de douleur.
Je culpabilise énormément en me disant que je l'ai peut être fait inhaler en utilisant de l'eau gelifie classique. Ma prise en charge me semble mauvaise, jaurais du plus la surveiller. Je me dis que c'est de ma faute et ça me hante...
Qu'en pensez vous???
Merci de m avoir lu.
Bien cordialement.
Il m'est arrivé une situation vraiment preocupante hier concernant une patiente.
Elle s'est fait opéré pour une fracture et vient d'un ephad ou elle est attaché au lit et au fauteuil, patiente quasiment grabataire avec leuco encephalopathie et plusieurs ts mais âgé de seulement 68 ans.
Le bloc avait ete repoussé à plusieurs reprises et un matin avant d'être opéré elle s'est mise à vomir alors qu'elle était allongée au lit en position antalgique, elle a probablement inhalé un peu à ce moment la. Elle avait tendance à faire des fausses routes et on sentait quelle était un peu prise au niveau des poumons.
Je retrouve la patiente un après midi à j2 du bloc. L'infirmière du matin me dit quelle a fait deux fausses routes dans la matinée et quelle est prise aux poumons comme les jours précédents (seulement des aerosol avait été prescrit et pas dantibios).
Premier tour 14 h la patiente est en effet encombré sous 3 littre o2 a 86 % de sat. Je lui fait un aérosol me disant que ca l'a soulagera je lui remet les trois littre.
Dans l'après midi le médecin du service nous a suggéré dutilise des eaux gelifie autres que celle que nous avons dans le services pour voir ce que ca donne.
Vers 16h une as lui donne une eau gelifie spéciale que le médecin nous avait donné.Elle me dit que ca va ça s'est pas trop mal passé elle toussote mais ne semble pas faire de fausse route.
17 heure je pile ses médicament et prend une eau gelifie commune au service cela se passe pas trop mal quelque toux mais pas de fausse route a prioris. la patiente me dit que c'est passé. Je recontrole sasaturation qui est comme en début d après midi, pas fantastique. Un autre aérosols est prévu dans la soirée. Par contre le pouls est élevée a 120 je décide de lui faire un ecg.
19h les repas, l'aide soignante essaie de lui donner à manger avec peine ( bien obligé de nourrir un peu la patiente). On arrête car on trouve que la patiente tousse trop. Je décide de monter une aspiration pour laspirer car j'ai limpression quelle est trop gêné au fond de la bouche. Je veux la soulage pour quelle puisse respirer au mieux cela semble aller mieux.
20h je repasse voir la patiente qui semble dyspneique avec une fr importqnte. Je lui contrôle sa saturation elle se retrouve a 60 de sat je met immédiatement un masque a haute concentration vvp et appel un anesth.
Les médecins arrive je lui fait80 mg de lasilix. Et de la rocephine. Lasat remonte
péniblement pouls à 150. Les reanimateurs sont en chambre discute mais prenne la décision de ne pas la réanimer au vu des antecedants. Il pense que cela ne sert à rien si la patiente est déjà grabataire et vie attaché. il envisage une eventuel anxiolise si elle montre une gene trop importante. Sur le coup je suis d'accord et comprends entièrement cette décision. la patiente entre dans un état semi comateu. Et à ce jour elle a un glasgow a 3. Aucun signe de douleur.
Je culpabilise énormément en me disant que je l'ai peut être fait inhaler en utilisant de l'eau gelifie classique. Ma prise en charge me semble mauvaise, jaurais du plus la surveiller. Je me dis que c'est de ma faute et ça me hante...
Qu'en pensez vous???
Merci de m avoir lu.
Bien cordialement.
Re: Saturation basse et deces du patient
Bonjour ant27.
Situation forcément compliqué ou tu as la bonne réaction : la remise en question. N'hésite pas à demander à l'anesthésiste et à tes collègues directement comment eux auraient fait.
Dans ton contexte il me manque quelques infos de signe clinique. Tu parles à juste titre du risque d'inhalation et donc d'infection pulmonaire mais on a pas de donné de température. Y a t il eu prise de constante à 14h ? J'ai pas compris l'action ECG avec pouls à 120 ou du moins dans un premier temps. Un pouls à 120 si la patiente est à 39 de température ça ne me choc pas. Après pour aller rechercher une AC/FA pourquoi pas mais en premier abord il me manque température et PA. Commence elle un choc septique ? Ou un saignement actif on est à j2....
Au niveau de la ventilation je trouve que tu as très bien reagis. N'hésite pas même si on est pas médecin à mettre un coup de steto pour apprendre à reconnaître des sibilants des crepitans. Pour sa culture pro c'est toujours un plus.
L'alerte est OK avec les mesures conservatrice MHC + vvp. Sûrement fait mais précise chariot d'urgence complet et plombe à la porte.
Après en prenant du recule et vu l anamnese de ta patiente elle va mourir tôt ou tard du infection bronchique sur ses nombreuses micro inhalations et ça tu n y peux rien même avec la meilleur des eaux gélifiée. Au final je trouve donc que tu as bien reagis !
Situation forcément compliqué ou tu as la bonne réaction : la remise en question. N'hésite pas à demander à l'anesthésiste et à tes collègues directement comment eux auraient fait.
Dans ton contexte il me manque quelques infos de signe clinique. Tu parles à juste titre du risque d'inhalation et donc d'infection pulmonaire mais on a pas de donné de température. Y a t il eu prise de constante à 14h ? J'ai pas compris l'action ECG avec pouls à 120 ou du moins dans un premier temps. Un pouls à 120 si la patiente est à 39 de température ça ne me choc pas. Après pour aller rechercher une AC/FA pourquoi pas mais en premier abord il me manque température et PA. Commence elle un choc septique ? Ou un saignement actif on est à j2....
Au niveau de la ventilation je trouve que tu as très bien reagis. N'hésite pas même si on est pas médecin à mettre un coup de steto pour apprendre à reconnaître des sibilants des crepitans. Pour sa culture pro c'est toujours un plus.
L'alerte est OK avec les mesures conservatrice MHC + vvp. Sûrement fait mais précise chariot d'urgence complet et plombe à la porte.
Après en prenant du recule et vu l anamnese de ta patiente elle va mourir tôt ou tard du infection bronchique sur ses nombreuses micro inhalations et ça tu n y peux rien même avec la meilleur des eaux gélifiée. Au final je trouve donc que tu as bien reagis !

IDE REA / SAU / SMUR / ISP
IFSI Évreux.
EIA promo 2022/2024
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Re: Saturation basse et deces du patient
En effet il ya eu une prise de constante qui était correcte et température à 37.6. Donc j'ai penser à un sd inflammatoire étant donné lhematome quelle avait au niveau de la jambe opéré. Elle avait été récusé du nloc avant loperation pour un pic a 38.9 qui navait pas ete investit. Cest seulement au moment ou elle a decompenser quelle a fait un pic a 38.0 sinon rien avant et la ta restait conservé à 14/7 .j'ai fait un ecg car elle avait un bras vraiment enfle bras droit, un oedème qui gardait le godet je me suis dit il ya peu être une insuffisance cardiaque derrière ca étant donné que la patiente avait été occulté la veille et qu il parlait de crepitant a réévalué, elle avait reçu 40 mg de lasilix en ivd en préventif. Nous navont pas vraiment de chariot d'urgence c'est plus un sac ou l on a juste une ampoule d'adrénaline. Si arrêt il faut appeler quipe de rea qui monte avec de quoi inhiber e tcc. J'avais une collègue dans la chambre et une autre collègue dans le couloir qui allait me chercher ce dont j'avais besoin.
Re: Saturation basse et deces du patient
Il manque une donnée clinique importante. Est-ce que tu pouvais voir du tirage lorsqu'elle respirait? Parce à la limite 86% de sat, sur des insuffisants respi, comme BPCO c'est pas top mais pas non plus extra-ordinaire.
Par contre si tirage il y avait, tout en sachant qu'elle avait une fausse route... ça laisse penser à l'encombrement.
L'ECG semblait pas nécessaire ( mais pourquoi pas ), mais la tachycardie était certainement un signe de compensation de son insuffisance respi. surtout si le tracé montrait qu'elle était sinusale (C'était le cas?)
Par contre si tirage il y avait, tout en sachant qu'elle avait une fausse route... ça laisse penser à l'encombrement.
L'ECG semblait pas nécessaire ( mais pourquoi pas ), mais la tachycardie était certainement un signe de compensation de son insuffisance respi. surtout si le tracé montrait qu'elle était sinusale (C'était le cas?)
IDE
Re: Saturation basse et deces du patient
Quelle vie de rêve...ant27 a écrit :Elle s'est fait opéré pour une fracture et vient d'un ephad ou elle est attaché au lit et au fauteuil, patiente quasiment grabataire avec leuco encephalopathie et plusieurs ts mais âgé de seulement 68 ans.
•
Re: Saturation basse et deces du patient
moutarde : Oui je sais bien entendu que ce n'est pas une vie et au final je trouve cela normal de ne pas réanimer ces patients. Mais quand c'est toi qui est avec la patiente au moment ou elle décompense tu as envie qu'elle aille mieux je pense que quand tu soigne tu cherches à ce que les patients dont tu t'occupes aillent le mieux possible. Après je pense qu'avec du temps tu arrive à prendre du recul... Mais pour le moment j'ai l'impression que j'aurais pu faire mieux
.
Uoggid: Au dernier tour oui, la oui j'ai vu que vraiment elle était mal elle tirait et FR élevé. par contre pas de cyanose pas de marbrure des membre inf. Sinon avant quand j'ai vu 86 % (pas de cyanose ni marbrure) j'ai bien vu que ce n'était pas fou mais étant donné qu'elle était à 80 % à 14 heures je me suis dis qu'elle récupérait tout doucement elle avait jamais une saturation fantastique elle était toujours autour de 90 % et à son arrivée était déjà sous deux littre et était passé à trois littre. Je lui est demandé si elle se sentait mieux elle m' a répondu que oui. Puis je devais lui refaire un aerosol apres manger donc j’ai penser qu'elle récupererait un peu plus pour la nuit. Bref j'ai eu faux car elle n'a pas récupérer et cela s'est même dégrader. Je pense que la pneumopathie datait de plusieurs jours et qu'elle est arrivé à sa phase aiguë ce soir la.

Uoggid: Au dernier tour oui, la oui j'ai vu que vraiment elle était mal elle tirait et FR élevé. par contre pas de cyanose pas de marbrure des membre inf. Sinon avant quand j'ai vu 86 % (pas de cyanose ni marbrure) j'ai bien vu que ce n'était pas fou mais étant donné qu'elle était à 80 % à 14 heures je me suis dis qu'elle récupérait tout doucement elle avait jamais une saturation fantastique elle était toujours autour de 90 % et à son arrivée était déjà sous deux littre et était passé à trois littre. Je lui est demandé si elle se sentait mieux elle m' a répondu que oui. Puis je devais lui refaire un aerosol apres manger donc j’ai penser qu'elle récupererait un peu plus pour la nuit. Bref j'ai eu faux car elle n'a pas récupérer et cela s'est même dégrader. Je pense que la pneumopathie datait de plusieurs jours et qu'elle est arrivé à sa phase aiguë ce soir la.
Re: Saturation basse et deces du patient
Je me suis fait la même remarque.moutarde a écrit :Quelle vie de rêve...ant27 a écrit :Elle s'est fait opéré pour une fracture et vient d'un ephad ou elle est attaché au lit et au fauteuil, patiente quasiment grabataire avec leuco encephalopathie et plusieurs ts mais âgé de seulement 68 ans.
•
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Saturation basse et deces du patient
C'est pour mieux apprécier les poneys arc en cielmoutarde a écrit :Quelle vie de rêve...ant27 a écrit :Elle s'est fait opéré pour une fracture et vient d'un ephad ou elle est attaché au lit et au fauteuil, patiente quasiment grabataire avec leuco encephalopathie et plusieurs ts mais âgé de seulement 68 ans.
•

Mais j'aime mon métier
infirmière est un métier qui se mérite !!!
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- Messages : 1
- Inscription : 14 nov. 2016 03:10
Re: Saturation basse et deces du patient
Désolée, Mais une situation comme celle ci sans AU MOINS avertir l'IDE, non mais je rêve !!!!
une sat à 70 %, tu mets un MHC quoiqu'il arrive...même BPCO !
DANGER PUBLIC !
je ne voudrais pas tomber sur toi en tant que patiente !
une sat à 70 %, tu mets un MHC quoiqu'il arrive...même BPCO !
DANGER PUBLIC !
je ne voudrais pas tomber sur toi en tant que patiente !
Re: Saturation basse et deces du patient
oh le joli troll que voilà !!wonder ide a écrit :Désolée, Mais une situation comme celle ci sans AU MOINS avertir l'IDE, non mais je rêve !!!!
une sat à 70 %, tu mets un MHC quoiqu'il arrive...même BPCO !
DANGER PUBLIC !
je ne voudrais pas tomber sur toi en tant que patiente !

"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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