séisme Asie du Sud
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haricot vert a écrit :C'est extrêmement long la reconstruction .
Tout à fait d'autant qu'on ne parle pas seulement de reconstruction "matérielle" même si souvent c'est sous-entendu. La reconstruction c'est aussi tout ce qui à trait à l'humain proprement dit, rebâtir un foyer, réaliser de nouvelles liaisons pour travailler, reconstruire des liens sociaux... faire ou essayer de faire un deuil, de ce qui a été perdu que ce soit en terme de vie humaine, ou ce qui a trait à la subsistance de chaque jour.
Note d'information de l'Oxfam* (14 décenbre 2005)
* L'Oxford Committee for Famine Relief
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Le phénomène peut se reproduire (à tout moment) et selon l'adage : la peur n'évite pas le danger.
La région est en attente du super système de détection des tsunamis comme ça exite dans la région Pacifique.
Ca ralenti aussi la reconstruction des bâtiments dans certaines zones complètement dans le sillage d'un tsunami possible. Des permis de reconstruire sont refusés et les habitants se voient refuser l'accès à leur lieu de vie précédent, au moins pour y bâtir... ce n'est pas valable pour tous les pays, particulièrement dans les régions extrèmement touristiques
La région est en attente du super système de détection des tsunamis comme ça exite dans la région Pacifique.
Ca ralenti aussi la reconstruction des bâtiments dans certaines zones complètement dans le sillage d'un tsunami possible. Des permis de reconstruire sont refusés et les habitants se voient refuser l'accès à leur lieu de vie précédent, au moins pour y bâtir... ce n'est pas valable pour tous les pays, particulièrement dans les régions extrèmement touristiques
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Lundi 26 décembre 2005 : un an après
Libération
Un an après la vague meurtrière et l'élan de générosité qu'elle a suscitée, enquête sur l'utilisation et l'utilité de l'argent reçu par les ONG.
[url=http://www.liberation.fr/page.php?Article=347395]Tsunami: les dons ont-ils fait recette?
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Libération
Un an après la vague meurtrière et l'élan de générosité qu'elle a suscitée, enquête sur l'utilisation et l'utilité de l'argent reçu par les ONG.

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LEMONDE.FR | 26.12.05 | 11h09 • Mis à jour le 26.12.05 | 11h50
Une tension peut se créer quand un gouvernement veut s'accaparer les prises de décision et laisse les ONG mener leurs missions de reconstruction comme elles l'entendent, estime une étude relative aux cinq pays les plus touchés par le tsunami de décembre 2004, publiée par des chercheurs américains en octobre 2005. L'absence de juste milieu laisse les survivants sans vrai interlocuteur pour être assistés."
"La reconstruction exacerbe les violations des droits de l'homme préexistantes", estiment les chercheurs, qui se sont rendus en mars et avril 2005 en Inde, en Indonésie, aux Maldives, au Sri Lanka et en Thaïlande. Selon eux, l'aide humanitaire est parfois polluée par la logique militaire, la corruption menace les droits de propriété et les migrants – des centaines de milliers de déplacés – ne sont pas assez protégés.
"La distribution de l'aide est inégalitaire", concluent les auteurs de l'étude, le Centre des droits de l'homme de l'université de Californie, à Berkeley, et l'East-West Center, une organisation de rapprochement américano-asiatique cofinancée par le Congrès américain. Les "populations vulnérables" sont défavorisées, que ce soient les femmes, les castes inférieures ou certains groupes religieux. Les dysfonctionnements ne sont pas bien dénoncés, regrette l'étude, qui pointe un "manque de responsabilité" et une "impunité".
L'EFFICACITÉ IMMÉDIATE PRIME SUR LA PARTICIPATION
De nombreux problèmes viennent d'une "mauvaise coordination" entre les différents acteurs de l'aide, explique le document, disponible sur le site de l'East-West Center. En Inde, des villages côtiers ont par exemple reçu une double aide, quand d'autres, dans l'arrière-pays, étaient délaissés.
Les communautés des régions côtières souffrent d'un "manque de confiance" dans les schémas de redéveloppement proposés. Selon les chercheurs, qui ont soumis des questionnaires aux populations, ces schémas, mal compris de ces communautés, semblent parfois "marginaliser, voire exclure" les plus pauvres. D'une manière générale, ONG et gouvernements n'ont pas réussi à faire participer les communautés locales à l'effort d'aide et de reconstruction, quand elles n'ont pas délibérément ignoré leur avis, dénonce enfin l'étude. "Les donateurs et les agences d'aide ont privilégié la recherche de résultats immédiats au lancement de processus de délibération qui permettent la discussion et la participation des populations", dénonce-t-elle.
En guise de solutions, le Centre des droits de l'homme de Berkeley et l'East-West Center préconisent davantage de transparence et d'implication des communautés : "Les Etats devraient demander une étude indépendante sur les régions touchées par le tsunami pour évaluer le processus de distribution de l'aide."
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A lire un très bon (et effarant) reportage sur l'aide humanitaire, celle qui est inappropriée et embarassante (des duvets ou des tonnes de pulls quand il fait 28° de moyenne annuelle
) et l'aspect 'loterie' de la générosité dans le National Geographic de Décembre.
Pour résumer mieux vaut avoir un Tsunami en Asie (en zone touristique c'est encore mieux) que d'avoir un tremblement de Terre en Iran ou de mourir de faim au Darfour
Cela dit c'est sur que l'aide humanitaire est moins évidente à mettre en place dans des pays en guerre civile permanente et quand on risque de se faire voler les chargements voire de se faire tirer dessus
A titre personnel je donne régulièrement et sans destination précise à des ONG, après ils gèrent leur budget en fonction des besoins et non d'une une médiatique

Pour résumer mieux vaut avoir un Tsunami en Asie (en zone touristique c'est encore mieux) que d'avoir un tremblement de Terre en Iran ou de mourir de faim au Darfour

Cela dit c'est sur que l'aide humanitaire est moins évidente à mettre en place dans des pays en guerre civile permanente et quand on risque de se faire voler les chargements voire de se faire tirer dessus

A titre personnel je donne régulièrement et sans destination précise à des ONG, après ils gèrent leur budget en fonction des besoins et non d'une une médiatique

Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants
misspurple a écrit : A lire un très bon (et effarant) reportage sur l'aide humanitaire, celle qui est inappropriée et embarassante (des duvets ou des tonnes de pulls quand il fait 28° de moyenne annuelle) et l'aspect 'loterie' de la générosité dans le National Geographic de Décembre.
Pour résumer mieux vaut avoir un Tsunami en Asie (en zone touristique c'est encore mieux) que d'avoir un tremblement de Terre en Iran ou de mourir de faim au Darfour![]()
Les dérives et couac de l'humanitaire ne sont pas récents, il n'y a qu'à se souvenir des médicaments (périmés souvent) envoyés en Afrique et qui ne correspondait nullement aux épid"émies en vigueur à l'époque

C'est vrai que le Pakistan récemment a moins fait recette

Il faut dire que c'est plus facile quand les organisations sont déjà implantées sur place, qu'elles connaissent la population, ses besoins, ses attentes et son mode de vie.
misspurple a écrit : Cela dit c'est sur que l'aide humanitaire est moins évidente à mettre en place dans des pays en guerre civile permanente et quand on risque de se faire voler les chargements voire de se faire tirer dessus![]()
Aussi c'est vrai mais géographiquement ces catastrophes naturelles se produisent souvent (c'est la cas pour la faille asiatique) dans des pays qui réunissent toutes les conditions de précarité, pauvreté, instabilité politique quand ce n'est pas guerilla ...
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Une retrospective de l'année 2005 (depuis décembre 2004) riche en séismes meurtriers et cyclones dévastateurs
Le Nouvel Obs
Catastrophes : du tsunami au Pakistan
Pour rappel : Le 8 octobre 2005 à 3H50 GTM, le Cachemire et le Nord du Pakistan sont frappés par un séisme d'une magnitude de 7,6 sur l'échelle de Richter. La secousse, qui a touché le nord du Pakistan, de l’Inde et de l’Afghanistan, fait 86.000 morts, plus de 128.000 blessés et 3,3 millions de sans abri, selon le dernier bilan officiel.
On peut y lire au sujet du Pakistan :
et à propos des conséquence du tsunami en Asie :
Le Nouvel Obs

Pour rappel : Le 8 octobre 2005 à 3H50 GTM, le Cachemire et le Nord du Pakistan sont frappés par un séisme d'une magnitude de 7,6 sur l'échelle de Richter. La secousse, qui a touché le nord du Pakistan, de l’Inde et de l’Afghanistan, fait 86.000 morts, plus de 128.000 blessés et 3,3 millions de sans abri, selon le dernier bilan officiel.
On peut y lire au sujet du Pakistan :
L’opération humanitaire s'avère très complexe en raison du nombre très élevés de victimes, de la nature accidentée du terrain qui contraint l'accès aux lieux et de l'arrivée d'un hiver spécialement rude dans cette région. Fin novembre, les premiers cas de décès dus au froid sont recensés. La contamination de l'eau et l'insuffisance des moyens d'assainissement favorisent le risque d'épidémies de rougeole et de diarrhées. En outre, depuis le 8 octobre, plus de 1500 répliques sismiques ont été recensées, rendant encore plus difficiles les efforts d'assistance
...
Le 13 décembre, la Coordination humanitaire des Nations Unies indique le 13 décembre que son appel d'urgence pour les victimes du tremblement de terre en Asie du Sud n'est financé qu'à hauteur de 40%.
et à propos des conséquence du tsunami en Asie :
Selon les derniers chiffres, le séisme et ses conséquences pourrait avoir fait jusqu'à 400.000 morts, soit le double des chiffres officiels de morts et disparus généralement avancés, selon Caritas
...
Mais le danger est toujours présent. L'Indonésie peut connaître à tout moment un nouveau séisme d'une violence tout aussi inouïe que celui qui a déclenché le tsunami, selon des spécialistes de la tectonique. "Toutes les alarmes sont au rouge vif", souligne Paul Tapponnier, chercheur à l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP).
La région "vit une séquence sismique qui se produit tous les 800 ans, tous les 1.000 ans. On ne sait pas trop. Et cette séquence, elle n'est pas encore terminée", pronostique-t-il. "Ce serait irresponsable de la part des responsables de la région d'ignorer la possibilité qu'un séisme puisse survenir dans l'année", relevait il y a quelques mois un autre éminent tectonicien, John McCloskey de l'Université de l'Ulster, en soulignant les risques d'un nouveau tsunami dévastateur.
Le séisme d'il y a un an, le deuxième plus puissant jamais enregistré scientifiquement avec ses 9,3 degrés sur l'échelle de Richter, a déchiré sur 1.200 kilomètres la faille qui court parallèlement à Sumatra. Le 28 mars 2005, juste trois mois après le tsunami, un nouveau tremblement de terre, de magnitude 8,7, a rompu la même faille plus au sud, "à un endroit où il y avait déjà eu un gros séisme en 1861".
Reste encore le tronçon de la faille encore plus au sud. La partie située en face de la métropole de Padang et ses deux millions d'habitants.
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