séisme Asie du Sud
Modérateur : Modérateurs
J’ai un peu l’impression que chaque État se désolidarise progressivement de sa propre population en terme de responsabilité (je ne parle pas uniquement de l'Asie du Sud-Est). Il semble que l’aide humanitaire soit (ou va) être sollicitée partout en première intention. De partout émanent des demandes pour que soient pris en compte à égalité, toutes les autres crises majeures de la planète (précisément 14 recensées, dont 12 en Afrique).
Les termes d'assistance, de compassion se sont substitués à ceux de développement et d'indépendance
N’est-ce pas à chaque nation de tout tenter pour assurer sa propre subsistance avant d’en appeler à l’aide internationale, passé le délai de l'urgence de la crise ? N’est-ce pas vouloir remplacer un peu vite ses propres responsabilité par la solidarité planétaire, un nouveau concept qui vient de naître ? Ne s’achemine t-on pas vers une « mondialisation de l’assistanat » ?
Mais il est vrai que tout cela risque de retomber assez vite quand les bonnes conscience auront l’esprit détourné vers d’autres ailleurs plus prometteurs en terme de profit et /ou de visibilité.
Nouvel Obs
250 représentants des pays sinistrés, des gouvernements donateurs et d'organismes humanitaires sont réunis aujourd'hui à Genève pour tenter de concrétiser les promesses de dons. Les Nations unies ont demandé que l'élan de générosité qui s'est manifesté après le tsunami en Asie s'applique aussi aux 20 à 30 millions de personnes dans le monde qui ont désespérément besoin d'aide . Selon le responsable de l'Onu, «l'équivalent d'un tsunami frappe tous les cinq mois»
L'ONU appelle à ne pas oublier le reste du monde
Voici une liste non exhaustive des aides des pays riches comme des pays pauvres vers l'Asie du sud-est
Les aides internationales vers l'Asie du sud-est
Libération
Surenchère d'initiatives, mélange militaire-humanitaire, déperdition des secours, etc., la gestion des dons et des actions se complique. la multiplication des initiatives rend de plus en plus difficile le travail sur le terrain
Embouteillage pour l'aide en Asie
RFI
Située à une quarantaine de kilomètres de l’épicentre du séisme, la plus grande ville de la côte ouest d’Aceh, dans la partie nord de l’île indonésienne de Sumatra, a été ravagée par le Tsunami. Reliés au reste du monde par des hélicoptères, les survivants tentent de redonner à leur vie dévastée un semblant de normalité.
La vie reprend dans les ruines de Meulaboh
L’Express
Les opinions publiques ont imposé que l'ONU coordonne l'aide internationale. Les Etats-Unis feront tout pour récupérer leur leadership
Géopolitique de l’humanitaire
Le Monde
Les pays donateurs d'aide aux victimes du tsunami en Asie se sont réunis mardi à Genève sous l'égide de l'ONU, qui souhaite que les promesses financières record soient rapidement tenues sans nuire pour autant aux victimes d'autres drames humanitaires dans le monde.
Plus de 250 représentants venant des onze pays sinistrés, des gouvernements donateurs et d'organismes humanitaires participent à la conférence de Genève, présidée par Jan Egeland, coordinateur des opérations d'urgence de l’ONU
Asie : les pays donateurs face à leurs promesses
Le Monde . Horizon : reportage
Dans cette ville du nord de Sumatra, frappée par le tremblement de terre et les tsunamis, les volontaires, venus du monde entier, en sont encore à rechercher les cadavres au milieu des ruines
Banda Atjeh la ville amputée
Les termes d'assistance, de compassion se sont substitués à ceux de développement et d'indépendance
N’est-ce pas à chaque nation de tout tenter pour assurer sa propre subsistance avant d’en appeler à l’aide internationale, passé le délai de l'urgence de la crise ? N’est-ce pas vouloir remplacer un peu vite ses propres responsabilité par la solidarité planétaire, un nouveau concept qui vient de naître ? Ne s’achemine t-on pas vers une « mondialisation de l’assistanat » ?
Mais il est vrai que tout cela risque de retomber assez vite quand les bonnes conscience auront l’esprit détourné vers d’autres ailleurs plus prometteurs en terme de profit et /ou de visibilité.
Nouvel Obs
250 représentants des pays sinistrés, des gouvernements donateurs et d'organismes humanitaires sont réunis aujourd'hui à Genève pour tenter de concrétiser les promesses de dons. Les Nations unies ont demandé que l'élan de générosité qui s'est manifesté après le tsunami en Asie s'applique aussi aux 20 à 30 millions de personnes dans le monde qui ont désespérément besoin d'aide . Selon le responsable de l'Onu, «l'équivalent d'un tsunami frappe tous les cinq mois»

Voici une liste non exhaustive des aides des pays riches comme des pays pauvres vers l'Asie du sud-est

Libération
Surenchère d'initiatives, mélange militaire-humanitaire, déperdition des secours, etc., la gestion des dons et des actions se complique. la multiplication des initiatives rend de plus en plus difficile le travail sur le terrain

RFI
Située à une quarantaine de kilomètres de l’épicentre du séisme, la plus grande ville de la côte ouest d’Aceh, dans la partie nord de l’île indonésienne de Sumatra, a été ravagée par le Tsunami. Reliés au reste du monde par des hélicoptères, les survivants tentent de redonner à leur vie dévastée un semblant de normalité.

L’Express
Les opinions publiques ont imposé que l'ONU coordonne l'aide internationale. Les Etats-Unis feront tout pour récupérer leur leadership

Le Monde
Les pays donateurs d'aide aux victimes du tsunami en Asie se sont réunis mardi à Genève sous l'égide de l'ONU, qui souhaite que les promesses financières record soient rapidement tenues sans nuire pour autant aux victimes d'autres drames humanitaires dans le monde.
Plus de 250 représentants venant des onze pays sinistrés, des gouvernements donateurs et d'organismes humanitaires participent à la conférence de Genève, présidée par Jan Egeland, coordinateur des opérations d'urgence de l’ONU

Le Monde . Horizon : reportage
Dans cette ville du nord de Sumatra, frappée par le tremblement de terre et les tsunamis, les volontaires, venus du monde entier, en sont encore à rechercher les cadavres au milieu des ruines

La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Bonjour tout le monde!
Certaines interrogations m'obsèdent:
- Quand on écoute parler de ce seisme, les médias affirment que c'est l'Asie du Sud Est qui est touchée. Or, le Sri Lanka, maldives, sumatra,... se situent en Asie du sud ouest! Pourquoi?
- Pourquoi à votre avis la solidarité est importante vis à vis de cette situation, pourquoi les gens donnent des grosses sommes d'argent,... Alors que pour d'autres catastrophes (même dans les pays pauvres (généralement les + touchés)), les fonds et la solidarité était différentes... (moins de dons, ...).
Certaines interrogations m'obsèdent:
- Quand on écoute parler de ce seisme, les médias affirment que c'est l'Asie du Sud Est qui est touchée. Or, le Sri Lanka, maldives, sumatra,... se situent en Asie du sud ouest! Pourquoi?
- Pourquoi à votre avis la solidarité est importante vis à vis de cette situation, pourquoi les gens donnent des grosses sommes d'argent,... Alors que pour d'autres catastrophes (même dans les pays pauvres (généralement les + touchés)), les fonds et la solidarité était différentes... (moins de dons, ...).

Catastrophe de plus grande envergure, plus "spectaculaire" qui doit consciement ou pas amener les gens à considérer que nous sommes bien peu de choses, l'humanisme tel que l'on se plaît à le définir prend le pas.
Ce n'est pour ce cas précis pas un combat contre un système économique ou politique, il est aussi plus "facile" d'agir si tu vois ce que je veux dire.
Il faut aussi avouer que nous sommes très influencés par l'énorme médiatisation autour du sujet, faut nous mettre le nez dedans pour voir dans quoi on marche, on a tendance à regarder vers le haut et c'est bien normal.
Les médias le savent, même si en la précise occurance c'est plutôt positif, en groupe on peut se passer d'un cerveau chacun, les ravages de la pensé unique...
En tout cas dans cette situation, la pensée unique a son utilité. Comme quoi le vieil addage ni tout blanc ni tout noir se vérifie.
Ce n'est pour ce cas précis pas un combat contre un système économique ou politique, il est aussi plus "facile" d'agir si tu vois ce que je veux dire.
Il faut aussi avouer que nous sommes très influencés par l'énorme médiatisation autour du sujet, faut nous mettre le nez dedans pour voir dans quoi on marche, on a tendance à regarder vers le haut et c'est bien normal.
Les médias le savent, même si en la précise occurance c'est plutôt positif, en groupe on peut se passer d'un cerveau chacun, les ravages de la pensé unique...
En tout cas dans cette situation, la pensée unique a son utilité. Comme quoi le vieil addage ni tout blanc ni tout noir se vérifie.
Aleys a écrit : Quand on écoute parler de ce seisme, les médias affirment que c'est l'Asie du Sud Est qui est touchée. Or, le Sri Lanka, maldives, sumatra,... se situent en Asie du sud ouest! Pourquoi?
En fait on parle seulement de l’Asie du Sud-Est, quand on parle de l’Asie du Sud-Ouest, il s’agit du Pakistan, de l’Afghanistan et parfois de l’Iran... des pays moins au sud en fait.
Aleys a écrit :
Pourquoi à votre avis la solidarité est importante vis à vis de cette situation, pourquoi les gens donnent des grosses sommes d'argent,... Alors que pour d'autres catastrophes (même dans les pays pauvres (généralement les + touchés)), les fonds et la solidarité était différentes... (moins de dons, ...).
Les questions que tu poses trouvent leur réponse dans tout ce qui a été écrit ou relaté le long des pages précédentes !
C’est une catastrophe de grande ampleur par le nombre de victimes, victimes qui se décomptent aussi dans la population occidentale, par l’ampleur des destructions que des vidéos et des photos nous ont fait vivre comme si tout ceci se passait quasiment à notre porte.
La solidarité a été investie par tous les médias de la planète, par les plus hautes instances internationales, par toutes les ONG quelles que soit leur obédience, par toutes les institutions qu'elles soient privées ou publiques et enfin mais surtout par chaque citoyen de la planète en capacité de participer à cet élan de solidarité dite planétaire.
En ce moment on parle haut, beaucoup et très fort de solidarité... il faut savoir qu'il y a aussi des gens qui donnent beaucoup, pour d'autres causes et sans necéssairement avoir besoin de se montrer, mais c'est plus rare...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Courrier International n° 740 du 6 au 13 janvier 2005
Les hommes n’apprennent rien par V.S. Naipaul pour La Repubblica Rome
Les civilisations ne réagissent pas de la même manière devant la puissance dévastatrice de la nature. Les évènements dramatiques de ces derniers jours nous en ont donné la preuve. Ces visages qui se sont bousculé devant nos yeux, ces images de mort et de destruction qui ont fait de l’océan Indien le centre du monde, exprimaient à la fois la douleur et la dignité.
Nous autres, en Occident, nous ne devons pas oublier que les habitants de ces régions sont accoutumés, bien plus que nous, à vivre avec des tragédies, à cohabiter avec la force aveugle de la terre. Je pense aux paysans indiens, et à ceux du Bangladesh, habitués à la mousson depuis la nuit des temps : à chaque saison, ils attendent sa venue, ils savent qu’elle détruira tout sur son passage, ils cherchent à se mettre à l’abri, puis retournent à leurs terres inondées pour reconstruire ce qui a été perdu. Le caractère cyclique des phases d’anéantissement et de reconstruction familiarise l’âme humaine avec l’incertitude et la précarité. Mais il enseigne également à vivre le moment présent avec plus de sérénité et de courage.
En regardant attentivement les images des côtes que la vague a recouvertes, j’ai remarqué avec stupéfaction que les bâtiments principaux, les plus solides, sont restés debout. C’est la masse imposante et ininterrompue des structures touristiques qui a été emportée en même temps que les vies humaines. Des éclats de bois, des morceaux de bungalows, des étagères et des comptoirs de petites boutiques : tout a été détruit, presque effacé, par la violence phénoménale de la mer. Il me semble que le sort échu à une grande partie de ces constructions censées développer le tourist trade, le commerce du tourisme, montre bien la fragilité de cet aspect de la vie de l’homme moderne : le caractère précaire et temporaire du tourisme me rappelle l’image de la vague emportant avec elle ces constructions vouées précisément au tourisme. Cet évènement montre combien nous sommes neuf, combien nous sommes jeunes par rapport à l’ancienneté de la Terre que nous piétinons et qui pourtant nous accueille.
Le tsunami s’est abattu sur tous les hommes Occidentaux et Orientaux, touristes et paysans, riches et pauvres. Il nous a rappelé que nous sommes tous égaux face à la nature. Mais je ne suis pas optimiste : je ne crois pas que la dévastation de l’Asie puisse inaugurer une nouvelle ère de fraternité et de collaboration entre les membres de la communauté internationale. Il me semble que ce genre de pensée n’est qu’une illusion romantique. Après l’assaut de la grande vague, les eaux se sont lentement retirées. De la même manière, une fois que l’urgence sera passée, tout redeviendra comme avant. Un nouvel esprit de coopération ne pourra naître de ces décombres.
Les peuples de l’Asie du Sud-Est ne devront compter que sur leurs propres forces, sur leurs propres capacités de réaction, aussi différentes que la diversité des pays frappés par le raz de marée. L’Inde est déjà un géant de l’économie, une puissance en voie d’industrialisation, qui a réussi à se développer grâce à son talent, à sa culture et à son éducation. Il n’en va pas de même pour l’Indonésie et la Thaïlande, à qui il manque une culture du développement, et qui se sont contentés d’importer des projets et des modèles économiques, sans rien créer d’original ni d’adapté à leurs exigences particulières.
Une intervention de la communauté internationale peut être utile, bien sûr. Un « plan Marshall » pour les régions dévastées par le tsunami peut-être efficace, comme l’a été le vrai plan Marshall ; mais uniquement s’il sait mettre en valeur les ressources humaines, culturelles et organisationnelles du pays où il sera mis en place. En tout état de cause, l’homme est bien plus qu’un animal économique : il ne peut se développer uniquement à travers des modèles commerciaux et industriels, cette idée est une pure utopie.
Nous devons freiner les enthousiasmes qui tenteraient de nous faire croire qu’une situation heureuse peut jaillir d’un aussi grand malheur. Je ne crois pas que ce qui s’est passé l jour de la Saint Etienne puisse apprendre à l’homme beaucoup plus que ce qu’il sait déjà. La vie est absolument imprévisible et la chose la plus utile que nous puissions faire est de réussir à vivre avec cette idée.
Propos recueillis par Stefano Citali
Né en 1932 à Trinidad, l’écrivain britannique V.S. Naipaul n’a que tardivement découvert l’Inde, qui lui a inspiré trois livres. Son œuvre romanesque, consacrée aux Caraïbes puis à la décolonisation (entre autre) a été couronné en 2001 par le prix Nobel de littérature.
Les hommes n’apprennent rien par V.S. Naipaul pour La Repubblica Rome
Les civilisations ne réagissent pas de la même manière devant la puissance dévastatrice de la nature. Les évènements dramatiques de ces derniers jours nous en ont donné la preuve. Ces visages qui se sont bousculé devant nos yeux, ces images de mort et de destruction qui ont fait de l’océan Indien le centre du monde, exprimaient à la fois la douleur et la dignité.
Nous autres, en Occident, nous ne devons pas oublier que les habitants de ces régions sont accoutumés, bien plus que nous, à vivre avec des tragédies, à cohabiter avec la force aveugle de la terre. Je pense aux paysans indiens, et à ceux du Bangladesh, habitués à la mousson depuis la nuit des temps : à chaque saison, ils attendent sa venue, ils savent qu’elle détruira tout sur son passage, ils cherchent à se mettre à l’abri, puis retournent à leurs terres inondées pour reconstruire ce qui a été perdu. Le caractère cyclique des phases d’anéantissement et de reconstruction familiarise l’âme humaine avec l’incertitude et la précarité. Mais il enseigne également à vivre le moment présent avec plus de sérénité et de courage.
En regardant attentivement les images des côtes que la vague a recouvertes, j’ai remarqué avec stupéfaction que les bâtiments principaux, les plus solides, sont restés debout. C’est la masse imposante et ininterrompue des structures touristiques qui a été emportée en même temps que les vies humaines. Des éclats de bois, des morceaux de bungalows, des étagères et des comptoirs de petites boutiques : tout a été détruit, presque effacé, par la violence phénoménale de la mer. Il me semble que le sort échu à une grande partie de ces constructions censées développer le tourist trade, le commerce du tourisme, montre bien la fragilité de cet aspect de la vie de l’homme moderne : le caractère précaire et temporaire du tourisme me rappelle l’image de la vague emportant avec elle ces constructions vouées précisément au tourisme. Cet évènement montre combien nous sommes neuf, combien nous sommes jeunes par rapport à l’ancienneté de la Terre que nous piétinons et qui pourtant nous accueille.
Le tsunami s’est abattu sur tous les hommes Occidentaux et Orientaux, touristes et paysans, riches et pauvres. Il nous a rappelé que nous sommes tous égaux face à la nature. Mais je ne suis pas optimiste : je ne crois pas que la dévastation de l’Asie puisse inaugurer une nouvelle ère de fraternité et de collaboration entre les membres de la communauté internationale. Il me semble que ce genre de pensée n’est qu’une illusion romantique. Après l’assaut de la grande vague, les eaux se sont lentement retirées. De la même manière, une fois que l’urgence sera passée, tout redeviendra comme avant. Un nouvel esprit de coopération ne pourra naître de ces décombres.
Les peuples de l’Asie du Sud-Est ne devront compter que sur leurs propres forces, sur leurs propres capacités de réaction, aussi différentes que la diversité des pays frappés par le raz de marée. L’Inde est déjà un géant de l’économie, une puissance en voie d’industrialisation, qui a réussi à se développer grâce à son talent, à sa culture et à son éducation. Il n’en va pas de même pour l’Indonésie et la Thaïlande, à qui il manque une culture du développement, et qui se sont contentés d’importer des projets et des modèles économiques, sans rien créer d’original ni d’adapté à leurs exigences particulières.
Une intervention de la communauté internationale peut être utile, bien sûr. Un « plan Marshall » pour les régions dévastées par le tsunami peut-être efficace, comme l’a été le vrai plan Marshall ; mais uniquement s’il sait mettre en valeur les ressources humaines, culturelles et organisationnelles du pays où il sera mis en place. En tout état de cause, l’homme est bien plus qu’un animal économique : il ne peut se développer uniquement à travers des modèles commerciaux et industriels, cette idée est une pure utopie.
Nous devons freiner les enthousiasmes qui tenteraient de nous faire croire qu’une situation heureuse peut jaillir d’un aussi grand malheur. Je ne crois pas que ce qui s’est passé l jour de la Saint Etienne puisse apprendre à l’homme beaucoup plus que ce qu’il sait déjà. La vie est absolument imprévisible et la chose la plus utile que nous puissions faire est de réussir à vivre avec cette idée.
Propos recueillis par Stefano Citali
Né en 1932 à Trinidad, l’écrivain britannique V.S. Naipaul n’a que tardivement découvert l’Inde, qui lui a inspiré trois livres. Son œuvre romanesque, consacrée aux Caraïbes puis à la décolonisation (entre autre) a été couronné en 2001 par le prix Nobel de littérature.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Complètement d'accord, mais une prise de conscience, même temporaire est appréciable, c'est un lent cheminement vers une meilleure façon d'aborder notre place et notre vie, l'humanité tend à s'améliorer, lentement, en commettant son lot d'erreures, mais il faut persévérer, un grain de sable dans l'océan, les hommes sont encore des nouveaux-nés.
Persévérons, un cheveu blanc de plus dans la barbe de la sagesse.
Ca reste à vie un cheveu blanc...
Persévérons, un cheveu blanc de plus dans la barbe de la sagesse.
Ca reste à vie un cheveu blanc...
Kétamix a écrit :Complètement d'accord, mais une prise de conscience, même temporaire est appréciable, c'est un lent cheminement vers une meilleure façon d'aborder notre place et notre vie, l'humanité tend à s'améliorer, lentement, en commettant son lot d'erreures, mais il faut persévérer, un grain de sable dans l'océan, les hommes sont encore des nouveaux-nés.
Persévérons, un cheveu blanc de plus dans la barbe de la sagesse.
Ca reste à vie un cheveu blanc...
Une prise de concsience qui n'est que temporaire n'est pas très constructive, elle rejoindra les innombrables autres non suivies d'effet.
Comme tu dis le cheminement est lent : deux pas en avant, un pas en arrière ; et je ne crois pas que la planète puisse se permettre de telles tergiversations quel que soit le niveau où l'on se place (économie, écologie...) encore longtemps !
Pendant que le Nord piétine et philosophe, n'oublions pas que le Sud enterre ses morts en attendant certainement désabusé, une aide qui ici se veut urgente.
Un grain de sable dans l'océan, ... pourvu que la goutte ne fasse pas déborder....; un cheveux dans la barbe... pourvu que l'engrenage ne s'enraye pas.... et zut ! le cheveu blanc qui peut tomber.... que d'aléas encore peuvent entraver le cheminement de la sagesse par delà notre vaste monde Kétamix !
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Il faut voir le verre à moitié plein, l'équilibre, la perfection, l'harmonie doivent être notre but, un projet "ultime" qui réclame tous les moyens possibles pour être finalisé, de toute façon si nous y arrivons, quel sera alors le but dans la vie ? dans un monde parfait plus de place pour l'espoir, notre moteur, notre raison de vivre est l'amélioration, hier était un mauvais jour, croyons en un meilleur avenir le sel de la vie c'est de savoir que chaque jour peut être le dèrnier, c'est la précarité d'une vie qui rend son déroulement exeptionnel, qui vaut la peinne d'avancer et nous empêche de stagner, rien n'est acqui (ou si peu).
Tu dis d'une prise de conscience temporaire qu'elle est innutile, je prendrais l'exemple d'un drogué (je parle en connaissance de cause, tu le sais) combien de chocs, de brefs moments de lucidité emmagasinés le mêneront à une prise de conscience salvatrice, tu n'immagine pas les détours et les chemins cachés qu'il devra emprunter avant de s'en rendre compte, et je parle du cheminement d'un seul individu, à l'échelle de l'humanité le temps investis doit être énorme, confiance camarade, ni toi ni moi ne seront là pour le voir, c'est une vraie dimmension spirituelle.
Que d'aléas peuvent entraver le cheminement de la sagesse dis-tu, je te répond ne pars pas perdant, garde espoir, de deux choses l'une, soit nous atteignons la perfection et à ce moment la vie n'auras plus de sens, soit nous détruisons notre planète et nous-même, pour arriver à la même finalité, tout autour de nous est voué à disparaître, c'est un concept que seuls nous humains peuvent appréhender, notre force est que fort de ce constat nous ne nous laissons pas abattre, notre évolution est ridicule et invisble de notre point de vue, mais notre monde à encore le temps, nous sommes locataires et la Terre peut se passer de nous, même si nous disparaissons, la terre à connu plus d'une fois de grands boulversements, une atmosphère irrespirable, oublions nos points de vue nombrilistes, acceptons le fait que nous ne sommes pas indispensables, notre existance n'est qu'un hasard, suicide toi et un autre viendra...
Changer la vie de milliards de personnes prendra au moins autant de temps. Tu sais par quel shéma nous réagissons: tant que ça marche, on continue, lorsque ça ne fonctionne plus, on cherche une autre solution.
Notre pouvoir d'anticipation est malgré tout ce que l'on dit très limitté.
Tu dis d'une prise de conscience temporaire qu'elle est innutile, je prendrais l'exemple d'un drogué (je parle en connaissance de cause, tu le sais) combien de chocs, de brefs moments de lucidité emmagasinés le mêneront à une prise de conscience salvatrice, tu n'immagine pas les détours et les chemins cachés qu'il devra emprunter avant de s'en rendre compte, et je parle du cheminement d'un seul individu, à l'échelle de l'humanité le temps investis doit être énorme, confiance camarade, ni toi ni moi ne seront là pour le voir, c'est une vraie dimmension spirituelle.
Que d'aléas peuvent entraver le cheminement de la sagesse dis-tu, je te répond ne pars pas perdant, garde espoir, de deux choses l'une, soit nous atteignons la perfection et à ce moment la vie n'auras plus de sens, soit nous détruisons notre planète et nous-même, pour arriver à la même finalité, tout autour de nous est voué à disparaître, c'est un concept que seuls nous humains peuvent appréhender, notre force est que fort de ce constat nous ne nous laissons pas abattre, notre évolution est ridicule et invisble de notre point de vue, mais notre monde à encore le temps, nous sommes locataires et la Terre peut se passer de nous, même si nous disparaissons, la terre à connu plus d'une fois de grands boulversements, une atmosphère irrespirable, oublions nos points de vue nombrilistes, acceptons le fait que nous ne sommes pas indispensables, notre existance n'est qu'un hasard, suicide toi et un autre viendra...
Changer la vie de milliards de personnes prendra au moins autant de temps. Tu sais par quel shéma nous réagissons: tant que ça marche, on continue, lorsque ça ne fonctionne plus, on cherche une autre solution.
Notre pouvoir d'anticipation est malgré tout ce que l'on dit très limitté.
c'est la précarité d'une vie qui rend son déroulement exeptionnel, qui vaut la peinne d'avancer et nous empêche de stagner, rien n'est acqui (ou si peu).
Kétamix, je te rappelle qu’on parle d’une catastrophe qui a fait 150 000 morts et 5 millions de sans abris ou déplacés, donc des gens qui se retrouvent malgré eux en situation plus que précaire !
Va leur dire que leur vie s’en trouvera valorisée ! ! !
Tu dis d'une prise de conscience temporaire qu'elle est innutile
Non, relis moi, j’ai dis qu’elle n’est pas constructive à l’échelle des évènements dont on parle ici et maintenant.
Je ne te parle pas d’atteindre la perfection, d’ailleurs je ne sais pas en quoi elle consiste et je ne vois pas sur quel plan tu la mets, je te parle de la situation actuelle, uniquement de la situation actuelle et de ce que j’en connais de par les information que j'essaie de recueillir et d'analyser chaque jour.
Pour le reste, je ne suis pas sûr de te comprendre, de pouvoir suivre le fil conducteur, l'enchaînement de (toutes) tes idées, c’est peut-être du à l’heure (pour moi comme pour toi).... Je te promets de te relire à tête davantage reposée...
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
L'heure joue un peu, c'est possible.
N'empêche j'ai jamais dit que leur vie serait valorisé, quoi que pour le survivants.... faudra bien reconstruire et passer le cap, les dégats économiques perdurreront mais dans 3 ans les pertes humaines n'auront plus aucun effet, c'est un peu horrible à dire, mais je suis sûr que ton cerveau comprend.
La perfection au niveau de notre relation avec notre environnement.
Cette catastrophe malgré son ampleur n'est qu'un cailloux dans l'océan, si on s'attarde sur les boulversements qu'a connu la planète.
Le Nord philosophe et le Sud trinque, cet état de fait peut un jour changer, qui sait ?
Mais il me semble bien m'être enflammé et avoir dépassé le cadre actuel.
Mais c'est pas con c'que j'dis.
N'empêche j'ai jamais dit que leur vie serait valorisé, quoi que pour le survivants.... faudra bien reconstruire et passer le cap, les dégats économiques perdurreront mais dans 3 ans les pertes humaines n'auront plus aucun effet, c'est un peu horrible à dire, mais je suis sûr que ton cerveau comprend.
La perfection au niveau de notre relation avec notre environnement.
Cette catastrophe malgré son ampleur n'est qu'un cailloux dans l'océan, si on s'attarde sur les boulversements qu'a connu la planète.
Le Nord philosophe et le Sud trinque, cet état de fait peut un jour changer, qui sait ?
Mais il me semble bien m'être enflammé et avoir dépassé le cadre actuel.
Mais c'est pas con c'que j'dis.
Mercredi 12 janvier 2005
Les raz-de-marée provoqués par le séisme du 26 décembre ont fait près de 159.000 morts et des milliers de disparus dans les pays riverains de l'océan Indien, selon un décompte établi mercredi 12 janvier dans la nuit à partir des bilans provisoires fournis par les pays touchés.
Le nombre des décès, confirmés par les pays dont ils étaient ressortissants, de touristes étrangers ou d'expatriés était de 421 mardi soir.
Ce bilan devrait continuer à s'alourdir à mesure que de nouvelles identifications seront faites ou que des personnes portées disparues seront déclarées mortes. Le nombre d'étrangers portés disparus ou dont on est sans nouvelles après le cataclysme était mardi d'environ 3.500.
Le Monde
Malgré plus de 100 000 morts et l'immensité des dégâts dans la province d'Atjeh, l'institution militaire n'apprécie pas la présence de troupes d'autres pays pour l'organisation de l'aide. De même, les ONG internationales sont soumises à de sévères contrôles.
L'Indonésie veut le départ des forces étrangères participant aux secours
Les "gitans des mers" sont des communautés de pêcheurs autrefois nomades mais qui tendent depuis quelques années à se sédentariser. Ils vivent sur la mer Andaman, le long des côtes thaïlandaises, depuis des siècles ; leurs ancêtres viendraient du Yunan, berceau des minorités d'Asie du Sud-Est. Ils sont aussi appelés ici Thai mai, ou "nouveaux Thaïlandais
A Bang Sak, les "gitans des mers" ont survécu au raz de marée, mais ils ont tout perdu
L'appel de Kofi Annan a été entendu. Réunis à Genève, mardi 11 janvier, plus de quatre-vingts pays donateurs se sont engagés à débloquer "immédiatement" 717 millions de dollars pour couvrir les besoins urgents des six prochains mois. Cette somme représente 73 % des 977 millions que le secrétaire général de l'ONU avait réclamés la semaine dernière pour venir en aide aux victimes des raz de marée
A Genève, les donateurs passent des paroles aux actes et confirment le rôle central des Nations unies
Le raz de marée en Asie du Sud-Est a détruit des centaines de milliers de maisons, mais aussi des écoles, des bâtiments publics... Pour aider à relever le défi de la reconstruction, l'association française Les Architectes de l'urgence a dépêché, depuis le 5 janvier, deux équipes sur place : trois personnes au Sri Lanka et deux en Indonésie, à Banda Atjeh (île de Sumatra). Leur mission : évaluer les besoins, analyser les types de destructions et établir un programme de reconstruction des régions dévastées.
Deux missions des Architectes de l'urgence préparent la reconstruction à Sumatra et au Sri Lanka
Le nouvel Obs
Le texte que devrait entériner mercredi le Club de Paris devrait concerner l'Indonésie, le Sri Lanka et les Seychelles
Dette : le moratoire discuté à Paris
Le Soir en ligne (Belgique)
Les milliards de dollars promis par les grands donateurs après les tsunamis dévastateurs en Asie peuvent confondre par la générosité des offres, mais les pays bénéficiaires doivent savoir qu'ils leur faudra un jour en payer la facture
Le revers de l’aide
Libération
les Grands Andamanais, minuscule tribu héritière d'une civilisation vieille de plus de soixante mille ans, apparemment guidés par leurs instincts de chasseurs nomades, s'en sont sortis indemnes. Selon les experts, ils auraient été avertis du danger notamment par les animaux. D’autres peuplades ne comptant que quelques dizaines de membres ont survécu aussi.
Les tribus des Andaman et Nicobar sauvées des eaux
Les Nations Unies ont annoncé lundi avoir fait appel à un cabinet de comptables privé, Price-Waterhouse-Coopers, qui a offert ses services gratuitement pour superviser l'utilisation de l'aide humanitaire promise par la communauté internationale pour venir en aide aux pays touchés par le tsunami en Asie du sud
Bush écrit sa compassion dans la presse européenne
Le président américain George Bush exprime mercredi 12 janvier dans la presse européenne sa compassion envers toutes les victimes du séisme en Asie du sud et réaffirme la volonté de son pays à participer à la reconstruction des régions dévastées
Cette tribune est publiée mercredi en France par Le Parisien-Aujourd'hui en France. Selon le quotidien français, cette tribune est publiée également dans tous les pays d'Europe dont les ressortissants ont été victimes du séisme et du raz-de-marée du 26 décembre.
Téléthon américain samedi : "Tsunami Aid : un concert pour l'espoir" doit réunir des dizaines de stars dont Madonna, Mary J. Blige ou George Clooney.
Les bénéfices seront reversés au Fonds créé par la Croix-Rouge américaine pour les victimes des raz-de-marée du 26 décembre, qui donne la priorité à la distribution de nourriture, l'approvisionnement en eau et la réhabilitation des systèmes de traitement des eaux, et à la prévention des maladies.
Les raz-de-marée provoqués par le séisme du 26 décembre ont fait près de 159.000 morts et des milliers de disparus dans les pays riverains de l'océan Indien, selon un décompte établi mercredi 12 janvier dans la nuit à partir des bilans provisoires fournis par les pays touchés.
Le nombre des décès, confirmés par les pays dont ils étaient ressortissants, de touristes étrangers ou d'expatriés était de 421 mardi soir.
Ce bilan devrait continuer à s'alourdir à mesure que de nouvelles identifications seront faites ou que des personnes portées disparues seront déclarées mortes. Le nombre d'étrangers portés disparus ou dont on est sans nouvelles après le cataclysme était mardi d'environ 3.500.
Le Monde
Malgré plus de 100 000 morts et l'immensité des dégâts dans la province d'Atjeh, l'institution militaire n'apprécie pas la présence de troupes d'autres pays pour l'organisation de l'aide. De même, les ONG internationales sont soumises à de sévères contrôles.

Les "gitans des mers" sont des communautés de pêcheurs autrefois nomades mais qui tendent depuis quelques années à se sédentariser. Ils vivent sur la mer Andaman, le long des côtes thaïlandaises, depuis des siècles ; leurs ancêtres viendraient du Yunan, berceau des minorités d'Asie du Sud-Est. Ils sont aussi appelés ici Thai mai, ou "nouveaux Thaïlandais

L'appel de Kofi Annan a été entendu. Réunis à Genève, mardi 11 janvier, plus de quatre-vingts pays donateurs se sont engagés à débloquer "immédiatement" 717 millions de dollars pour couvrir les besoins urgents des six prochains mois. Cette somme représente 73 % des 977 millions que le secrétaire général de l'ONU avait réclamés la semaine dernière pour venir en aide aux victimes des raz de marée

Le raz de marée en Asie du Sud-Est a détruit des centaines de milliers de maisons, mais aussi des écoles, des bâtiments publics... Pour aider à relever le défi de la reconstruction, l'association française Les Architectes de l'urgence a dépêché, depuis le 5 janvier, deux équipes sur place : trois personnes au Sri Lanka et deux en Indonésie, à Banda Atjeh (île de Sumatra). Leur mission : évaluer les besoins, analyser les types de destructions et établir un programme de reconstruction des régions dévastées.

Le nouvel Obs
Le texte que devrait entériner mercredi le Club de Paris devrait concerner l'Indonésie, le Sri Lanka et les Seychelles

Le Soir en ligne (Belgique)
Les milliards de dollars promis par les grands donateurs après les tsunamis dévastateurs en Asie peuvent confondre par la générosité des offres, mais les pays bénéficiaires doivent savoir qu'ils leur faudra un jour en payer la facture

Libération
les Grands Andamanais, minuscule tribu héritière d'une civilisation vieille de plus de soixante mille ans, apparemment guidés par leurs instincts de chasseurs nomades, s'en sont sortis indemnes. Selon les experts, ils auraient été avertis du danger notamment par les animaux. D’autres peuplades ne comptant que quelques dizaines de membres ont survécu aussi.



Le président américain George Bush exprime mercredi 12 janvier dans la presse européenne sa compassion envers toutes les victimes du séisme en Asie du sud et réaffirme la volonté de son pays à participer à la reconstruction des régions dévastées
Cette tribune est publiée mercredi en France par Le Parisien-Aujourd'hui en France. Selon le quotidien français, cette tribune est publiée également dans tous les pays d'Europe dont les ressortissants ont été victimes du séisme et du raz-de-marée du 26 décembre.

Les bénéfices seront reversés au Fonds créé par la Croix-Rouge américaine pour les victimes des raz-de-marée du 26 décembre, qui donne la priorité à la distribution de nourriture, l'approvisionnement en eau et la réhabilitation des systèmes de traitement des eaux, et à la prévention des maladies.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Tsunamis: Le Club de Paris annonce un moratoire immédiat sur la dette
AFP | 12.01.05 | 19h40
Les pays créanciers du Club de Paris ont annoncé mercredi soir à Paris un moratoire "immédiat et sans conditions" sur la dette du Sri Lanka, de l'Indonésie, et des Seychelles, après les tsunamis du 26 décembre."C'est une offre du Club de Paris qui pour le moment n'a pas encore été formellement acceptée par les pays concernés: Sri Lanka, Indonésie, et Seychelles", a annoncé le groupe de pays créanciers devant la presse."Cette offre n'est liée à aucune conditions, ni a un accord avec le FMI, ni à un traitement comparable de la part des créanciers privés comme le demande habituellement le Club de Paris", a indiqué le président du Club Jean-Pierre Jouyet.Le principe d'un tel moratoire avait été validé la semaine dernière par le G7, le groupe des pays les plus industrialisés, et par plusieurs des dix-neuf pays membres du Club de Paris.
Plus d’info >>ici<<
Le Club de Paris est un groupe informel de créanciers publics dont le rôle est de trouver des solutions coordonnées et durables aux difficultés de paiement de nations endettées. Les créanciers du Club de Paris conviennent de rééchelonner les dettes qui leur sont dues. Les rééchelonnements sont un moyen d'apporter un allègement de dette en reportant et, dans le cas des rééchelonnements concessionnels, en annulant des échéances dues sur la dette.
Pour en savoir plus sur Le Club de Paris
LEMONDE.FR | 12.01.05 | 17h34
Chat : Quels enjeux géopolitiques en Asie du Sud après le raz de marée ?
Débat avec M. Bui Xuan Quang, professeur de relations internationales à Nanterre, mercredi 12 à 14 h 30.
AFP | 12.01.05 | 19h40
Les pays créanciers du Club de Paris ont annoncé mercredi soir à Paris un moratoire "immédiat et sans conditions" sur la dette du Sri Lanka, de l'Indonésie, et des Seychelles, après les tsunamis du 26 décembre."C'est une offre du Club de Paris qui pour le moment n'a pas encore été formellement acceptée par les pays concernés: Sri Lanka, Indonésie, et Seychelles", a annoncé le groupe de pays créanciers devant la presse."Cette offre n'est liée à aucune conditions, ni a un accord avec le FMI, ni à un traitement comparable de la part des créanciers privés comme le demande habituellement le Club de Paris", a indiqué le président du Club Jean-Pierre Jouyet.Le principe d'un tel moratoire avait été validé la semaine dernière par le G7, le groupe des pays les plus industrialisés, et par plusieurs des dix-neuf pays membres du Club de Paris.
Plus d’info >>ici<<
Le Club de Paris est un groupe informel de créanciers publics dont le rôle est de trouver des solutions coordonnées et durables aux difficultés de paiement de nations endettées. Les créanciers du Club de Paris conviennent de rééchelonner les dettes qui leur sont dues. Les rééchelonnements sont un moyen d'apporter un allègement de dette en reportant et, dans le cas des rééchelonnements concessionnels, en annulant des échéances dues sur la dette.
Pour en savoir plus sur Le Club de Paris
LEMONDE.FR | 12.01.05 | 17h34
Chat : Quels enjeux géopolitiques en Asie du Sud après le raz de marée ?
Débat avec M. Bui Xuan Quang, professeur de relations internationales à Nanterre, mercredi 12 à 14 h 30.
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Le Monde
Le Club de Paris offre un sursis "sans condition" pour la dette des pays touchés par le tsunami.
Pour l'instant, seuls l'Indonésie et le Sri Lanka ont manifesté leur intérêt. Selon la Banque asiatique de développement, la catastrophe a fait basculer 2 millions de personnes dans la pauvreté.
Les pays créanciers du Club de Paris ont annoncé, mercredi 12 janvier à Paris, un moratoire "immédiat et sans condition"sur la dette des pays d'Asie qui en feront la demande
[…]
Le Club de Paris précise que la proposition prend effet immédiatement : "Elle permettra aux pays touchés d'affecter toutes les ressources disponibles aux besoins humanitaires et à la reconstruction. Elle n'a pas vocation à se substituer à des financements indispensables." En revanche, la durée du moratoire dépendra de l'impact économique et social du tsunami sur les pays touchés.
[…]
La Banque mondiale a déjà débloqué 300 millions de dollars en assistance immédiate pour l'Indonésie, 100 millions pour le Sri Lanka et 12 millions pour les Maldives.
[…]
L’article dans son intégralité
Le Nouvel Obs
L'Indonésie étudie avec réserve l'offre du Club de Paris d'un moratoire sur sa dette. "Nous ne voulons pas que cela pénalise notre économie, que cela soit mal interprété par le marché", explique le ministre indonésien des Affaires étrangères
Dette : prudence sur le moratoire
Ouest-France
En Inde, où le dernier bilan s'établit à 10 327 morts, les Intouchables ne sont pas les victimes les plus nombreuses. Mais, ce groupe de population pauvre et méprisé, endure une forme de racisme très tenace, même au coeur de la catastrophe...
les Intouchables écartés de l'aide
Système d'alerte dans l'océan Indien
Un système d'alerte aux tsunamis dans l'océan Indien sera mis en place, d'ici à juin 2006, a annoncé l'Unesco, mercredi. Ce système qui sera étendu l'année suivante au monde entier devrait permettre d'éviter à l'avenir une catastrophe comme celle du 26 décembre qui a fait, à ce jour, plus de 158 000 morts. C'est déjà l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) qui coordonne dans le Pacifique le seul centre régional d'alerte aux tsunamis créé en 1968. Le coût du système dans l'océan Indien est estimé à 30 millions de dollars, ce qui représente des « cacahuètes », selon Koichiro Matsuura, le directeur général de l'Unesco
L’Humanité
Le riche Club de Paris se fend d’un moratoire
Le marketing humanitaire du président américain
Libération
Les Etats riches réservent leur clémence à un petit nombre de pays
Les paradoxes d’un moratoire
RFI
L’une des organisations phare des Nations unies et le pays le plus averti en matière de tsunami annoncent la création d’un système d’alerte dans l’océan Indien. Ce système sera probablement l’affaire de tous, les généreux donateurs comme les gouvernements des pays sinistrés
Bientôt un système d’alerte dans l’océan Indien
Les autorités indonésiennes s’irritent de la présence prolongée des organisations humanitaires à Aceh, qui l’empêchent de mettre au pas la rébellion
Tension entre le gouvernement et les ONG à Aceh
Le Club de Paris offre un sursis "sans condition" pour la dette des pays touchés par le tsunami.
Pour l'instant, seuls l'Indonésie et le Sri Lanka ont manifesté leur intérêt. Selon la Banque asiatique de développement, la catastrophe a fait basculer 2 millions de personnes dans la pauvreté.
Les pays créanciers du Club de Paris ont annoncé, mercredi 12 janvier à Paris, un moratoire "immédiat et sans condition"sur la dette des pays d'Asie qui en feront la demande
[…]
Le Club de Paris précise que la proposition prend effet immédiatement : "Elle permettra aux pays touchés d'affecter toutes les ressources disponibles aux besoins humanitaires et à la reconstruction. Elle n'a pas vocation à se substituer à des financements indispensables." En revanche, la durée du moratoire dépendra de l'impact économique et social du tsunami sur les pays touchés.
[…]
La Banque mondiale a déjà débloqué 300 millions de dollars en assistance immédiate pour l'Indonésie, 100 millions pour le Sri Lanka et 12 millions pour les Maldives.
[…]

Le Nouvel Obs
L'Indonésie étudie avec réserve l'offre du Club de Paris d'un moratoire sur sa dette. "Nous ne voulons pas que cela pénalise notre économie, que cela soit mal interprété par le marché", explique le ministre indonésien des Affaires étrangères

Ouest-France
En Inde, où le dernier bilan s'établit à 10 327 morts, les Intouchables ne sont pas les victimes les plus nombreuses. Mais, ce groupe de population pauvre et méprisé, endure une forme de racisme très tenace, même au coeur de la catastrophe...


Un système d'alerte aux tsunamis dans l'océan Indien sera mis en place, d'ici à juin 2006, a annoncé l'Unesco, mercredi. Ce système qui sera étendu l'année suivante au monde entier devrait permettre d'éviter à l'avenir une catastrophe comme celle du 26 décembre qui a fait, à ce jour, plus de 158 000 morts. C'est déjà l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) qui coordonne dans le Pacifique le seul centre régional d'alerte aux tsunamis créé en 1968. Le coût du système dans l'océan Indien est estimé à 30 millions de dollars, ce qui représente des « cacahuètes », selon Koichiro Matsuura, le directeur général de l'Unesco
L’Humanité


Libération
Les Etats riches réservent leur clémence à un petit nombre de pays

RFI
L’une des organisations phare des Nations unies et le pays le plus averti en matière de tsunami annoncent la création d’un système d’alerte dans l’océan Indien. Ce système sera probablement l’affaire de tous, les généreux donateurs comme les gouvernements des pays sinistrés

Les autorités indonésiennes s’irritent de la présence prolongée des organisations humanitaires à Aceh, qui l’empêchent de mettre au pas la rébellion

La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Vendredi 14 janvier 2005 : 19 jours après
Le Nouvel Obs
Les trois premiers hélicoptères provenant du navire français la "Jeanne d'Arc" sont arrivés cette nuit à l'aéroport de Banda Aceh, dans le nord de l'Indonésie. Ils permettront de distribuer de l'aide aux populations sinistrées
Arrivée des hélicoptères français à Banda Aceh
Les raz-de-marée ont porté un lourd préjudice à la pêche et à l'aquaculture dans l'océan Indien, plus durement que ce qui était initialement estimé
La pêche a été durement touchée
Libération
Le fait que la catastrophe soit survenue simultanément dans plusieurs pays a donné aux habitants de la planète, riches ou pauvres, le sentiment de vivre dans un même monde.
La mondialisation tsunami
Minute par minute, chronologie des failles du système d'alerte international après le séisme sous l'océan Indien. D'abord une magnitude sous-estimée, puis un premier bulletin d'Hawaï focalisé sur le Pacifique et écartant le risque de tsunami, silence radio au Sri Lanka, une information qui se perd en Thaïlande...
Le degré zéro de l'alerte
RFI
Aide internationale
«Certaines régions du monde sont plus populaires que d'autres», déplore le chef des opérations d'urgence de l'ONU, Jan Egeland, en recevant mardi soir un premier don international de 717 millions de dollars pour secourir l’Asie sinistrée où quelque 159 000 riverains de l'océan Indien ont été emportés en décembre par les tsunamis, sous l’œil des caméras. Au total les promesses d’aide publique frisent déjà les quatre milliards de dollars. Un montant équivalent pourrait être atteint par les dons privés qui continuent d’affluer dans les paradis perdus des touristes occidentaux. Nul ne s’en plaint. Mais pendant ce temps, l’Afrique meurt à petit feu, dans le silence d’un recul économique peu médiatique. Frappées par des fléaux naturels – sécheresses ou sida –, mais aussi humains – guerres ou commerce inéquitable –, des populations entières sombrent dans la misère, l’exil ou la mort. Comme le rappelle Jan Egeland, «l'équivalent d'un tsunami frappe tous les cinq mois» la République démocratique du Congo (RDC).
Mobilisation pour l'Asie, désaffection pour l'Afrique
Le Nouvel Obs
Les trois premiers hélicoptères provenant du navire français la "Jeanne d'Arc" sont arrivés cette nuit à l'aéroport de Banda Aceh, dans le nord de l'Indonésie. Ils permettront de distribuer de l'aide aux populations sinistrées

Les raz-de-marée ont porté un lourd préjudice à la pêche et à l'aquaculture dans l'océan Indien, plus durement que ce qui était initialement estimé

Libération
Le fait que la catastrophe soit survenue simultanément dans plusieurs pays a donné aux habitants de la planète, riches ou pauvres, le sentiment de vivre dans un même monde.

Minute par minute, chronologie des failles du système d'alerte international après le séisme sous l'océan Indien. D'abord une magnitude sous-estimée, puis un premier bulletin d'Hawaï focalisé sur le Pacifique et écartant le risque de tsunami, silence radio au Sri Lanka, une information qui se perd en Thaïlande...

RFI
Aide internationale
«Certaines régions du monde sont plus populaires que d'autres», déplore le chef des opérations d'urgence de l'ONU, Jan Egeland, en recevant mardi soir un premier don international de 717 millions de dollars pour secourir l’Asie sinistrée où quelque 159 000 riverains de l'océan Indien ont été emportés en décembre par les tsunamis, sous l’œil des caméras. Au total les promesses d’aide publique frisent déjà les quatre milliards de dollars. Un montant équivalent pourrait être atteint par les dons privés qui continuent d’affluer dans les paradis perdus des touristes occidentaux. Nul ne s’en plaint. Mais pendant ce temps, l’Afrique meurt à petit feu, dans le silence d’un recul économique peu médiatique. Frappées par des fléaux naturels – sécheresses ou sida –, mais aussi humains – guerres ou commerce inéquitable –, des populations entières sombrent dans la misère, l’exil ou la mort. Comme le rappelle Jan Egeland, «l'équivalent d'un tsunami frappe tous les cinq mois» la République démocratique du Congo (RDC).

La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Samedi 15 janvier 2005
Le Monde
L'importance des sommes recueillies - près de 11 milliards de dollars - pour assister les victimes des raz de marée pose des problèmes inédits de contrôle, en particulier en Indonésie, classée comme l'un des pays les plus corrompus au monde
Les ONG cherchent à éviter le détournement de l'aide
L’Humanité
Attention au syndrome de Bam
Le Point
Une compétition s'est engagée entre les Etats et les associations caritatives pour les victimes du tsunami. Un mouvement humanitaire jamais égalé, mais qui comporte aussi des arrière-pensées politiques
Le grand Monopoly
RFI
Aceh : la désolation toujours 3 semaines après le tsunami
Images d'un désastre pour le secteur de la pêche
Le Monde
L'importance des sommes recueillies - près de 11 milliards de dollars - pour assister les victimes des raz de marée pose des problèmes inédits de contrôle, en particulier en Indonésie, classée comme l'un des pays les plus corrompus au monde

L’Humanité

Le Point
Une compétition s'est engagée entre les Etats et les associations caritatives pour les victimes du tsunami. Un mouvement humanitaire jamais égalé, mais qui comporte aussi des arrière-pensées politiques

RFI


La pensée vole, et les mots vont à pieds.